ALICE • dies irae

ALICE "HESEDIEL" ANDERSON

TW : ABANDON, MALADIE, MORT ET MORBIDE, INJECTION, SUICIDE, VIOLENCE, MANIPULATION

FT. Jenna Coleman

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Alice . Elle a toujours aimé ce prénom, rappel éternel de ce qu'elle a été et de ce qu'elle ne veut pas perdre. Lewis Caroll est certainement l'homme qui lui a donné envie d'écrire, et si Alice Lidell a bien existé, notre Alice s'est toujours imaginée muse pour un écrivain. A chaque renouveau, elle tente de le conserver, ou d'un nom s'approchant... Elle s'est appelée Alix, Alicia, Alyssia ou encore Alexis au fil des décennies. Alice, c'est le nom que lui a donné sa mère, le nom qui l'ancre dans la réalité. Anderson... qu'elle l'aime, ce nom de famille. Un rappel constant qu'elle n'est pas qu'un fantôme effleurant la surface du monde, mais qu'elle existe bel et bien. Elle se plaît aussi à croire qu'elle aurait pu inspirer les contes d'Andersen, dans cette quête toujours plus étrange de marquer le monde à sa manière. Là encore, elle lui a substitué bon nombre d'autres patronymes. Eyre. Le nom de cette femme qui l'a aidée, élevée, appris à être elle-même. Si elle ne devait en conserver qu'un, ce serait celui-ci, car elle lui a offert une âme, un renouveau, un raison d'exister. Au fond, depuis sa renaissance, elle est surtout Hesediel, cet ange qu'elle tente de comprendre et d'amadouer, dont les ailes se sont greffées à ses omoplates au seuil de la mort. Archange de la bienveillance et de la compassion... une étrange mission pour celle qui sent encore la brûlure de la haine dans ses entrailles.

Genre et Pronom(s) : Elle, comme toutes les tempêtes et les blessures. Il n'y a jamais vraiment eu de doute ou d'interrogation à ce sujet, même si elle conçoit que tout le monde est unique et que chacun se définisse différemment.

Âge et lieu de naissance : Deux-cent-seize ans, trop d'années à compter.

Origines et nationalité : Née en Angleterre, elle a vécu au gré du temps dans tant de pays qu'elle ne croit même plus avoir d'origines particulières, au final.

Statut marital : Un cœur brisé est-il toujours un cœur à prendre ? Alice a aimé, avec passion et dévotion, mais elle demeure bel et bien célibataire à ce jour. Romantique et fleur bleue, elle aime l'idée de trouver un jour la pièce manquante à son puzzle.

Occupation : Alice écrit. Elle l'a toujours fait, par passion. Elle s'est adonnée au thriller et à la fantasy, sans oublier la science-fiction et a même osé un orteil dans l'océan de la romance ! Elle ne garde jamais le même nom d'auteur, ne dévoilant jamais son visage, se contentant d'être un auteur anonyme qui fait un carton avant de s'évanouir dans la nuit. Certains de ses scénarios ont donné naissance à des films et elle a rédigé quelques bandes dessinées.

Situation financière : Elle vit une situation confortable aujourd'hui, grâce aux droits d'auteur de traîne et aux droits dérivés. Elle n'a de toute façon jamais eu des goûts trop luxueux.

Lieu d'habitation : Alice a posé ses valises au Nexus dans un petit loft chaleureux, un genre de cocon inspirant qui lui permet d'écrire sans se prendre la tête.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT Douce. Alice a toujours été quelqu'un de doux, une bonne patte qui voit toujours le verre à moitié plein. Elle veut parfois faire trop confiance aux autres, ne se laisse jamais abattre et cherche toujours le bon à travers les gens. Avant même de mourir, elle était déjà cette jeune fille résignée, qui croque la vie à pleine dent et qui prend les choses du bon côté.

Mélancolique. Certains trouvent une certaine mélancolie en Alice, une poésie étrange, une douceur lunatique des moments passés. Il est vrai qu'elle se montre parfois nostalgique - l'effet des années qui passent, certainement. Elle voit les décennies s'écouler dans le sablier du temps, parvenant toujours à trouver un moyen d'apprécier le moment présent. Alice aime les choses simples, mais elle aime d'autant plus celles qui sont révolues : gorgée de souvenirs qui lui servent d'inspiration pour ses écrits, elle se sent comme une vieille âme en peine.

Farouche. Comme une jument sauvage qu'il faut d'abord apprivoiser, Alice paraît parfois asociale et indomptable. Pourtant, ce n'est qu'une protection qu'elle érige autour d'elle, car la foule comme l'inconnu la paralysent parfois. Elle ne sait que trop bien comment sont les hommes, et pourtant son cœur pur et parfois naïf lui donnent envie de laisser une nouvelle chance aux individus. Souvent blessée ou abandonnée, ses relations familiales ne l'ont pas aidée à s'ouvrir au monde.

Déterminée. Certains diront qu'Alice peut paraître... entêtée. Elle préfère déterminée, évidemment, mais chaque caractéristique a son revers de la médaille. Alice ne lâche rien, jamais, reste bien souvent campée sur ses positions. Elle aime les gens déterminés et ambitieux, d'ailleurs, ceux qui ne lâchent rien et qui, comme elle, désirent s'en sortir et avancer. J'irais même jusqu'à dire qu'elle a la rancune tenace, mais il en faut beaucoup avant de réussir à la blesser au point de la faire fuir. Ce cœur trop grand qui donne, donne, donne, loyal à la vie à la mort. Jusqu'au point de non retour.

Impulsive. L'impétueuse Alice sait ouvrir son cœur et sait être rationnelle, néanmoins l'impulsivité a toujours guidé sa vie. Certainement parce qu'elle est trop entière et trop honnête pour se retenir. Elle se montre telle qu'elle est aux autres. Ce n'est pas une menteuse, même si elle sait cacher la vérité pour survivre. Elle y est obligée, de toute manière. Mais elle n'aime pas tromper et duper. Elle n'aime que les relations pures et franches. Elle aime sans compter, et elle peut s'énerver avec autant de spontanéité. Sauf que la colère pour elle n'est pas malsaine, tant qu'elle n'est pas refoulée ou violente. Les choses doivent être parfois dites, et bien dites.

Sensible. Un point très paradoxal de son caractère, que beaucoup ne comprennent toujours pas... car elle a dû façonner une armure pour survivre, parce que cette sensibilité est une faiblesse dans ce monde. Pour autant, elle ne peut effacer ce qu'elle est, cette âme d'artiste qui fait partie intégrante d'elle. Il lui arrive parfois d'être en colère contre elle-même, contre toutes ces émotions qui l'envahissent, contre ce qu'elle sent auprès des autres, et puis elle comprend que ça fait partie d'elle. On ne change pas après 216 ans, n'est-ce pas ?

Voici d'autres attributs qu'on lui a donné au fil des ans, elle n'est pas forcément d'accord avec tous, mais pourquoi pas, après tout... chaque personne la voit avec le spectre de leur relation. Romantique, naïve, à l'écoute, curieuse, créative, passionnée, sulfureuse, gourmande, bavarde, accueillante, altruiste, indépendante, audacieuse, courageuse, capricieuse, conciliante, dévouée, diplomate, fidèle, fougueuse.

Bon et celui-ci, elle ne voudrait pas que je vous en parle mais... Je ne peux vous laisser sans ce défaut impétueux qui la caractérise si bien...

Jalouse. Il faut vraiment que je vous fasse un dessin ?

« Les gens ne peuvent pas changer. » Voilà une maxime en laquelle Alice croit. Et plus les années passent et plus elle en est convaincue. Certes, les humains peuvent grandir, s'améliorer, évoluer légèrement, mais le fond d'une personne ne changera jamais. Les circonstances ont parfois demandé à Alice d'être une personne différente de ce qu'elle était dans son cœur - pour survivre, il a fallu mentir, trahir et désobéir. Les guerres ont succédé aux temps de paix et son besoin vivace de s'en sortir s'est fait ressentir. Alors il se pourrait, qu'au détour du temps, vous ayez rencontré une Alice un peu différente... mais rien qu'un peu.

LE CORPS LE CORPS MUTANT

HESEDIEL Hesediel est l'archange de la liberté, de la bienveillance, et de la compassion. Il est également le saint patron de la miséricorde. Il représente ce que l'on obtient en échange de nos efforts. Il désire instaurer la paix, l'amour et le repos autour de lui, montrer la lumière et il récompense ceux qui suivent sa voix.

Transmuter : changer une forme, une nature, une substance en une autre.

Déchirure 1 : Transmutation physique

— Niveau 1 : Eternité Lorsqu'Alice se trouve dans un état de mort cérébrale, son corps se régénère pour lui permettre de renaître. Elle passe alors de l'état de mort à l'état de vie. Ce don ne permet pas de guérir plus vite ni d'être invincible, seulement de ne pas contracter de mort naturelle : le vieillissement, les maladies mortelles ou neurodégénératives ne l'impactent pas.

— INSTABILITE MENTALE Chaque passage d'un état à l'autre prend de plus en plus de temps et impacte sur le long terme son équilibre mental. Chaque renaissance est accompagnée d'une longue période de cauchemars et de l'exacerbation de ses peurs intrinsèques.

— STERILITE Alice ne peut plus donner la vie.

Déchirure 2 : Transmutation psychologique

— Niveau 1 : Compréhension Compréhension innée des émotions négatives et positives de son entourage. Flot ininterrompu d'émotions et d'envies contradictoires, paradoxes humains qui vrillent les tempes d'Alice. Pour les aider, elle doit pouvoir les comprendre et les analyser. Ils ressemblent à des auras de couleurs autour des personnes qu'elle côtoie, dans un rayon de quelques mètres.

— Niveau 2 : Modification Alice est capable de modifier une émotion d'un être en le touchant. Pour récompenser ou pour remettre dans le droit chemin, Alice peut transformer les émotions d'une personne. Seul un contact de peau humaine peut permettre l'utilisation de ce don, et elle doit avoir au moins connaissance des nœuds qui embrouillent l'esprit de la personne qu'elle touche. Elle ne peut pas trahir les convictions profondes de la personne. Il s'agit en majeure partie d'un pouvoir d'apaisement et de reconnaissance, qui ne fonctionne que si l'émotion ressentie par l'être est assez puissante.

— Niveau 3 : Altération Alice est capable d'altérer une émotion puissante grâce à un contact visuel. Pour que son pouvoir fonctionne, il lui faut connaître la personne et ses motivations, sans quoi elle ne pourra remonter le cheminement de pensées pour en dénouer l'émotion. Elle ne peut utiliser ce pouvoir que sur une personne à la fois et cela la vide d'une quantité affolante d'énergie.

— Niveau 4 : Extinction Les mots d'Alice deviennent une mélodie envoûtante, et semblent convaincre plus facilement les gens. Son charisme et sa logique persuadent les autres qu'elle est la voix de la raison. Il s'agit d'un don actif, qu'elle peut décider d'utiliser ou non. Elle ne peut pas forcer quiconque à agir contre son intérêt ou ses valeurs morales profondes et ce don est utile seulement dans un contexte d'apaisement (résolution de conflits).

— EFFET LAVOISIER Elle peut se servir de ce don pour faire souffrir les autres, mais elle devra alors partager le poids exact de cette souffrance.

— OCHLOPHOBIE Sa claustrophobie et cette déchirure ont provoqué chez Alice la peur des foules. Elle se sent oppressée, que ce soit par les corps ou par les esprits, par tous ces êtres qui traversent son quotidien et qui ne semblent mériter ni sa bienveillance, ni sa compassion. Elle se retrouve heurtée dans son besoin de pardon et de liberté, coincée au contact de pensées belliqueuses, d'actions revanchardes, d'hommes et de femmes qui ne vivent que pour leur propre survie. Alice en vient parfois à se demander ce qui lui appartient, quelles sont ses convictions profondes, quand elle est entourée d'autant de pensées différentes.

— INCONTRÔLABLE Il lui arrive parfois de laisser échapper son pouvoir sans le vouloir, lorsque ses propres pensées ne sont pas apaisées. Elle se perd dans des passions intimistes et privées pour éviter de se retrouver au contact de trop de gens, qui lui causent invariablement des maux de tête.

Déchirure 3 : Transmutation électro-magnétique

— Niveau 1 : Ombre & lumière Alice peut jouer des ombres et des lumières pour apeurer ou rassurer son entourage. Cela signifie qu'elle peut plonger une pièce dans le noir, ou au contraire, l'éclairer.

— INSTABILITE Alice ne maîtrise pas encore ce niveau de déchirure. Cela se déclenche donc généralement dans des moments de grands stress.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Alice a toujours rêvé d'un tatouage. Envie jusqu'alors jamais réalisée, de peur de regretter... Peut-être un jour. Son style vestimentaire est des plus classiques, passe-partout, dans l'espoir de ne pas marquer les esprits. Pas de cicatrices particulières, et toutes celles de sa vie "humaine" semblent avoir disparu après sa résurrection.

Aptitudes particulières :
— Alice est une grande écrivaine. Généralement saluée par la critique, elle est surtout connue pour sa plume populaire et efficace, ainsi que ses thématiques borderlines menant à la réflexion.
— Elle déteste le sport, sauf la natation qui est pour elle un grand réconfort. Elle a une silhouette de nageuse, même si elle n'aime pas plonger trop profondément. Le silence et la solitude sous l'eau lui rappellent la sensation d'être coincée dans un cercueil. Elle possède un galop 7 et adore la compagnie des chevaux, et de tous les animaux en règle générale.
— Elle sait jouer du piano, dessiner et peindre. Un hommage à sa défunte mère.
— Elle possède quelques bases de self-defense, surtout pour se rassurer elle-même. Elle a aussi appris à tirer à l'arme à feu « au cas où ». Mais il ne faut pas lui demander d'être trop précise non plus.
— Elle parle couramment l'anglais et le français, possède quelques bases en espagnol et en langues scandinaves (danois, suédois, norvégien).

L'ÂME LES MUTANTS

Ce serait hypocrite de sa part de cracher sur les mutants. Elle en est devenue une, parce que l'amour que lui portait sa mère d'adoption était trop puissant. Darla voulait la sauver, tout simplement. Pourtant, Alice aurait préféré que les mutants n'existent pas ; elle sait combien les déchirures sont lourdes à porter. Même si certains se l'infligent volontairement, elles ne mènent qu'à la ruine de l'âme, elle est bien placée pour le savoir... Peut-être que dans une autre réalité, elle aurait lutté contre le Red et le Vitae. Aujourd'hui, elle lutte surtout pour sa survie et celle de son entourage, car elle a compris depuis bien longtemps qu'elle ne pouvait pas lutter seule contre un schéma de société. Mais ce petit côté révolutionnaire et utopique ne la quittent jamais.

LES ALTÉRÉS

Mutants ou altérés, c'est le même poison... Le monde veut toujours plus, toujours plus vite et toujours moins cher. L'être humain n'est pas censé devenir un genre d'IA robotisé, elle le sait au fond de son cœur, mais peut-elle en vouloir aux humains de vouloir s'améliorer ? C'est facile de juger et de critiquer lorsque l'on n'est pas dans la situation de l'autre. Cette neutralité qu'elle ressent lui fait parfois se remettre en question : est-elle lâche ? Est-elle inconsciente de ne pas essayer d'influencer la roue du temps ? Elle considère simplement que ce n'est pas son rôle ; elle préfère apaiser les âmes au cas par cas. Que ce soit grâce à un bon roman, ou par ses dons.

LA VILLE

New Blossom n'est clairement pas la ville où Alice désirerait finir ses jours (si une fin est envisageable). Si elle se trouve ici, c'est pour suivre sa meute dans une mission étrange. Une femme se présente comme la descendante de sa mère adoptive, cette figure d'autorité qu'elle a tant aimé et qui l'a sauvée des griffes de la mort. Pour autant, ce n'est pas un lieu désagréable et elle voit ça comme un espoir de renouveau. Un moyen de laisser derrière elle les ombres de son passés. Mais peut-on réellement se fuir éternellement ? Alice craint de posséder déjà la réponse... Un jour ou l'autre il faudra assumer.

L'APPARTENANCE

Twilight Zone Une ombre parmi les ombres, une neutralité par choix qui deviendra peut-être un jour un problème. Si elle doit faire un choix, ce sera vers les siens qu'elle se tournera, mais le monde est bien fait pour le moment. Elle n'a pas besoin de se prétendre prophète, elle peut simplement essayer de vivre et survivre dans un monde où les émotions sont devenues ses pires ennemies.

LA MÉMOIRE

AVANT

1809 Naissance d’Alice, fille de Darius et Jane Anderson. Alice est douce et bonne patte, une enfant qui a toute sa vie devant elle, entourée d’amour et de protection. Sauf qu’Alice grandit avec une déficience immunitaire ; tombant malade régulièrement, enfant isolée, elle s’abandonne dans la passion de sa mère, le dessin, et cherche à tout prix à apprendre à lire. Elle veut tuer les heures d’ennuis, malgré les douleurs de son petit corps. Elle ne veut pas se sentir inutile, encore moins aux yeux de son papa, son héros.

1815 Alice a six ans quand sa mère décède brutalement. Première figure maternelle qu'on lui arrache, premier poignard dans le cœur. Elle tombe alors affreusement malade. Les poumons pris, la fièvre qui ne recule devant rien, les médecins ne sont pas optimistes quant à sa longévité. Son père décide de participer à l’expérience d’Icarus Inc, dans l’espoir de financer un traitement pour sa fille. C’est un échec, et Alice ne comprend plus l’homme qui revient au chez elle. Il est… différent. Déjà sensible à l’époque, la petite fille ne comprend pas ce qu’elle a fait de mal pour perdre l’amour de son papa. Elle n’a pas été assez forte, elle le sait, elle n’est pas un petit garçon qui peut courir, se battre, affronter le monde et devenir le plus intelligent. Alice a six ans et son monde se fendille, son cœur aussi, d’une première déchirure violente et qui la façonnera pour toujours : elle se sent abandonnée. Jusqu’à ce que son cœur se brise définitivement, à la mort de leur servante, découverte sans vie et vidée de son sang. Son père s’enfuit dans la nuit. Honteux, certainement, de laisser un deuxième cadavre dans son sillage : une enfant qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais qui, étonnamment, voit son état de santé se stabiliser. « Est-ce qu’il fallait que je sacrifie la présence Père pour que j’aille mieux ? demande-t-elle à sa grand-mère, qui s'occupe alors d'elle. Je suis désolée si tel est le cas. » Sa grand-mère ne sait pas quoi lui répondre. Les arcanes de ce monde ne sont clairs pour personne, mais elle fait de son mieux pour protéger l'enfant.

1822 Alice a treize ans quand les membres de la milice d’Icare mettent le feu à sa maison. Elle n’est pas certaine de comprendre exactement de qui il s’agit à l’époque. Elle a treize ans quand elle voit ses grands-parents et sa tante mourir sous ses yeux. Sa seule famille. Les âmes s’échappent de leurs bouches paralysées en un cri d’agonie. Elle contemple la mort s’emparer de leurs yeux, sans que leurs souffrances semblent s’effacer. « Est-ce qu’il fallait que je sacrifie ma famille aussi ? se murmure-t-elle à elle-même tandis qu’épargnée, elle se retrouve capturée pour faire du chantage à son père. » Alice se met alors à prier tous les dieux qu’elle connaît. Elle fera ce qu’on lui demande. Elle sera sage. Elle trouvera même un moyen de guérir de ses maladies récurrentes, elle fera tout pour se faire pardonner ses péchés. Un démon et une déesse viennent à sa rescousse, exaucer son vœu de survie. Le démon n’est autre que son père, mais il ne ressemble pas à l’homme qu’elle connaissait. Elle savait, au fond d'elle, que Darius n'était pas mort, mais qu’il était allé refaire sa vie avec des enfants moins décevants. Elle comprend alors qu’il l’a abandonnée pour… ça. Une éternité de sang, de tourments et de violence.
Mais la déesse qui a entendu son appel… c’est Darla, et cette femme lui ouvre les bras comme si elles s’étaient toujours connues. Elle lui ouvre un monde auquel elle ne pensait jamais avoir accès, et Alice remercie la destinée de lui avoir mis une femme si courageuse sur son chemin. Comme le fantôme de sa mère, qui viendrait la protéger dans l'au-delà. Elle apprend que Darla est la cheffe des Nightbringers, mais aussi la nouvelle compagne de son père. Elle pourrait lui en vouloir, mais elle est aspirée par le vortex que représente cette nouvelle étoile dans son ciel d’orage.
Alice habite si proche de son père, et se sent pourtant si loin de lui. Est-elle à ce point affreuse qu’il ne cherche même pas à renouer contact avec elle ? Elle pourrait essayer de le comprendre, découvrir cette part d’ombre qu’il lui a caché. Est-ce que c’est lié à son départ, des années plus tôt ? Mais toutes ses réponses restent sans réponse.

1830 Le démon et la déesse se séparent. Aussi étrange que cela puisse paraître, la petite Alice devenue grande choisit son camp : celui de cette surfemme à qui elle se sent étroitement liée. Durant ses années auprès des Nightbringers, Alice a appris certaines formes d’art martiaux, a continué à développer son goût pour l’art et a cherché sa place dans la société. N’est-elle pas censée prendre un compagnon pour faire perdurer le nom Anderson ? Mais cela ne revêt plus de sens pour elle, désormais. Alors elle se met à écrire. Beaucoup. Et trouve un nom d’emprunt pour se faire passer pour un homme – car il n’y a que les hommes qui ont du pouvoir, n’est-ce pas ?

1832 Alice découvre qu’elle n’est plus seule au monde. Il y a un autre enfant, du nom de Liam : son frère. Ils ont beaucoup d'années d’écart, mais un nouveau sentiment germe en elle – un furieux besoin protecteur. Un autre enfant est né des entrailles méphitiques de Darius. Un autre enfant est né sans père. Une idée germe dans l’esprit déjà extravagant d’Alice ; peut-être n’ont-ils pas besoin d’hommes, en fin de compte. Elle veut être là pour Liam, elle veut être cette épaule qu’elle n’a pas eu, enfant. Et elle sait qu’elle voudra des enfants un jour. Darla se remarie et donne naissance à un autre enfant, Octavian. La fibre maternelle d’Alice s’embrase, même si elle sait qu’elle ne pourra certainement jamais enfanter ; sa condition, toujours fragile, ne lui permettra pas de mener une grossesse à terme. Mais Alice est aussi résiliente ; ce n’est juste pas le chemin qu’on lui a attribué. Elle s’éloigne de toute relation amoureuse, de peur de briser le cœur d’un autre.

1846 Alice a trente-sept ans quand les ailes de la mort se posent sur elle. Elle est plutôt en paix avec elle-même et son existence. Mais Darla ne voit pas les choses de la même manière et lui injecte une dose de Vitae. Sans succès, car sa fille d’adoption décède sous ses yeux. Alice apprendra plus tard que son père est venu, lui a tenu la main sur la fin. Elle peine à y croire. Elle s’en serait souvenu, c’était l’homme de sa vie.
Alice est enterrée. Et c’est dans son cercueil qu’elle ouvre les yeux.

Je hurle. Je griffe. J’ai l’impression d’être dans un cocon en train de mourir, de dépérir.
Est-ce donc cela, le purgatoire, un espace clos, sombre et où l’air me manque ?

C’est un enfant en train de jouer près de sa tombe qui entend ses hurlements. On exhume le cadavre d’Alice qui n’en est plus un : elle vit, elle respire, elle ne s’est jamais sentie aussi en forme. Elle s'est arraché les ongles à force de gratter le bois de son cercueil et ses cordes vocales sont abîmées d'avoir hurlé son désespoir. Et tout en elle semble à la mauvaise place. Son esprit ressemble à une toile dans laquelle on aurait donné des coups de couteau. Elle se souvient de tout, comme si elle s’était seulement assoupie une seconde, alors que le monde s’est arrêté de tourner pour son corps.
Quand elle revient auprès de ses frères, elle apprend que son père a tué celle qu’elle considérait comme sa nouvelle mère. « Est-ce qu’il fallait que je sacrifie Mère aussi ? » demande-t-elle aux étoiles. Son âme se fissure une fois de plus, quand le désespoir de ses frères tapissent son palais et sa langue. Elle se noie dans leur peine, semble pouvoir palper du bout des doigts les extrémités de leur désespoir.

Je vous sens. Je vous vois. Je vous aime. Je suis une Eyre et sur le nom de ma mère, je ne vous abandonnerai jamais.

C’est une promesse qui peut paraître anodine pour le commun des mortels, mais pas pour celle qui doit vivre des décennies sans se voir mourir.

APRÈS

Ne pas chercher à se venger. Ne pas se laisser dévorer par la colère.

Car la tristesse est une émotion étrange, très souvent et très vite remplacée par la colère. Et la colère manque de noyer Alice au contact de ses frères, quand ils songent à Darius. Mais quelque chose de plus grand germe en elle. Elle est revenue, il doit y avoir une raison. Et dans sa poitrine, elle sent un cœur féroce battre, un cœur de lion ou de tigre, qui ne veut pas vivre dans la rancœur et l’oubli.

J’ai une nouvelle chance de faire le bien. Je ne veux pas la gâcher.

Parfois, la nuit, elle croit entendre Hesediel lui parler. Elle se demande si ce n’est pas simplement la petite Alice malade qui est morte dans ce sarcophage, qui la supplie de ne pas perdre plus de temps pour une quête aussi veine. Alors la nouvelle Alice enferme cette colère bien profondément, comme si, si elle ne voyait pas son père, elle pourrait un jour finir par s’éteindre… mais c’est peine perdue, car au cœur de la nuit, quand les cauchemars l’étreignent aussi férocement que sa peine, cette rage et cette tempête qu’elle a tenté de noyer en elle, resurgit. Et elle sait qu’un jour, il faudra la braver.

1850 Alice doit faire quelque chose de sa vie. Elle ne peut pas simplement regarder les autres évoluer. Elle s’est familiarisée avec sa mutation, en comprend désormais les enjeux : les émotions des autres n’ont pas de secrets pour elle, ou en tout cas, la présence d’émotions en eux la tourmentent. Elle s’attèle donc à ce qu’elle a toujours su faire : écrire ses maux. Viendront alors les années les plus prolifiques, crachant tout ce qu’elle voyait sur un papier, espérant pouvoir transcender les âges par ce biais. Qui sait combien de temps serai-je encore en vie ? songeait-elle lorsqu’elle envisageait de s’arrêter. Cette frénésie créatrice s’accordait à merveille avec son syndrome du survivant et surtout, sa peur panique d’y passer sans avoir eu le temps de faire tout ce qu’elle rêvait. Avait-elle passé un marché avec un diable qui viendrait réclamer son âme ? Ou était-elle encore coincée dans ce foutu cercueil et tout cela n’était qu’un songe dans l’espoir de se rassurer ? Elle a peur d'être enfermée et a peur d'être en contact avec trop de monde. Alors elle écrit. Elle dessine. Elle peint. Elle rêve.
Mais les années passent.
Et Alice ne vieillit pas.
Elle voit les autres autour d’elle mourir, inlassablement.
Les guerres s’éteindre et se raviver.
Les amours naître pour flétrir.
Et elle se fait de plus en plus à tout ce tourbillon de sensations qui l’assaillent dès qu’elle fait un pas dehors. De toute façon, elle est bien obligée de s’y habituer : l’urbanisation massive se déploie, la technologie s’améliore de manière drastique. Alice ne peut pas rester en arrière, il n’y a qu’une possibilité : s’adapter ou mourir… et une autre inquiétude s’élève en elle au fil des ans.
Elle n’est pas certaine de pouvoir mourir.
Mais n’est pas certaine non plus de vouloir essayer…

1850 – 1900 Alice comprend qu’elle ne va pas décéder tout de suite. Elle se met alors à voyager, dans l’espoir de développer ses compétences linguistiques. Elle écrit, toujours, ce qui devient d’ailleurs son principal gagne-pain, sous un nom d’emprunt, d’homme. Elle espère que sa sincérité transparaît dans ses écrits et que c’est ce qui plaît. Elle vend quelques peintures, principalement de paysages ou d’hommes et femmes dont l’histoire l’impactent émotionnellement.
Elle comprend que son « immortalité » ne lui permet pas d’échapper aux vicissitudes de la vie : cela lui confère seulement le pouvoir ne pas vieillir et de ne pas contracter de maladies mortelles. Mais le tournant majeur de cette époque est surtout la découverte de ses aspirations, de sa sexualité et… de sa stérilité. Personne n’est là pour lui guider, pour lui apprendre les limites de son pouvoir. Elle pense néanmoins que sa mort a été fatale à son organe reproducteur. C’est un coup dur pour cette femme qui désire tant aimer et offrir. C’est aussi à cette période que son frère, Octavian, perd femme et enfant. Un deuil dont il est complexe de se remettre et qui affecte profondément Alice.
Pourquoi ne pourrait-elle pas donner son amour à des enfants qui n’ont pas eu de parents pour le faire ? Elle donne alors de son temps dans les orphelinats et les églises. Et c’est à ce moment-là que sa deuxième déchirure apparaît ; non seulement elle perçoit les émotions, mais elle peut maintenant les… infléchir. Montrer la voie à suivre, féliciter les efforts de ceux qui privilégient le pacifisme. Elle se perd dans les bras d’hommes et de femmes, à la recherche de celui ou celle qui pourra combler le trou béant dans sa poitrine.
Parfois, elle se demande si ce morceau d’âme manquant n’est pas ce qu’elle a offert en échange de cette seconde vie.
Mais elle se promet une chose : pas d’attache, parce que les gens finissent par nous quitter. Soit volontairement, soit en mourant, et Alice est lasse de souffrir. Lasse de se donner à des personnes de passage. Elle écrit cette lassitude et cette langueur dans ses textes, mais ça aussi lui semble vain à cet instant : personne ne connaîtra jamais son nom.

1900-2000 Alice est une romantique. Une amoureuse de l’amour, qui malgré toutes ses bonnes intentions, ne peut s’empêcher d’aimer un jour un matelot et le lendemain un peintre. Elle devient muse et s’inspire des hommes, cherche à implanter sa trajectoire au travers de toutes ces existences. Elle s’est toujours plu à imaginer qu’elle était l’Alice de Lewis, pourquoi ne pourrait-elle pas être celle des nouveaux artistes ? Elle se fait peindre par des néo-artistes, inspire l’héroïne d’une saga à succès, voit des musiciens rédiger des chansons sur elle. Elle est partout et nulle part à la fois, une sirène qui glisse entre les doigts habiles des amoureux d’une nuit.
Elle fuit les guerres à tire d’aile, tente de sauver sa fratrie du marasme, mais ses frères s’enfoncent dans la noirceur de leurs tourments. Elle se demande souvent pourquoi elle a reçu don de lumière quand eux ne vivent que de noirceur. Parfois, elle en vient à se demander si ce qu’elle croit être le bien l’est réellement, et si elle ne se méprend tout simplement pas sur ses ambitions.
Alice reste un secret, une ombre, un mystère, qui vit de brise et de constellations. Parfois elle ouvre les yeux et se demande si elle découvre enfin la vacuité de la vie, lorsqu’une nouvelle idée la prend, lorsqu’elle doit sauver un chien errant, lorsqu’une œuvre de charité organise une collecte de fonds. Il y a toujours quelqu’un à aider, toujours une âme en peine à secourir.
Mais parfois, Alice ne peut s'empêcher de se demander.
Et si demain, elle doit se passer la corde autour du cou ?
Sa nuque sera-t-elle en mesure de se rompre ?

A PARTE Si vous en êtes arrivé là, vous vous dites sûrement qu’Alice est une sainte, pleine de miséricorde, de pardon et dans la lignée du bien. Vous n’auriez pas tort. Mais Alice a beaucoup de parts d’ombres, des zones qu’elle ne préfère pas explorer ni raviver. Car il n’y a pas de bien sans mal, et qu’une pièce possède toujours un recto… et un verso.
Alice n’a pas compris tout de suite que son don de transmutation psychique avait évolué. Ou alors, elle n’a pas voulu le voir. Perdue dans un océan de douleur et d’éternité, entêtée à l’idée d’apposer sa marque sur le monde, elle n’a pas compris tout de suite que l’intérêt que lui portaient tous ces artistes était parfois… influencé par sa capacité à percevoir leurs désirs. Elle devenait leur muse, parce qu’ils l’avaient voulu au départ, mais cet entêtement, cette obsession qu’elle savait parfois susciter venait de son toucher. Jamais éternel, jamais à l’encontre des émotions profondes de ces individus, mais tout de même.
Alice se plaisait à devenir leur étoile polaire, ce phare vert dont Gatsby était éperdument amoureux.
Elle s’est promis de ne pas recommencer. De ne pas user et abuser de ce pouvoir, de suivre les préceptes d’Hesediel. Elle était investie d’une mission et l’espace de quelques décennies, elle s’était laissée fourvoyer. Quelle véracité pouvait-elle tirer de ces relations influencées ? Quel intérêt y avait-il à manipuler son entourage pour obtenir ce qu’elle désirait ?
Peut-être qu’elle s’en servit comme d’un apprentissage : il n’est pas toujours aisé de faire le bien. Il n’est pas toujours facile de suivre ses préceptes. Mais si même elle, failli à cette mission, qui pourra sauver cette société en déperdition ?

2023 Aujourd’hui, Alice s’est habituée. Elle change de nom d’auteur tous les quarante ans, mais conserve deux fois de suite le même agent – elle se recommande elle-même. Personne ne sait qui elle est vraiment. Quand elle n’est plus inspirée par l’écriture, elle se tourne vers la bande dessinée, la peinture et parfois même le manga, même si elle se trouve carrément moins douée dans ce domaine. Elle aimerait travailler dans le monde de l’art plus activement, mais elle est encore en peine avec les foules et surtout, elle est habituée à être un fantôme. Elle préfère faire des dons, participer à des œuvres de charité, se tenir loin de l’attention des médias, même si au fil des décennies, il commence à être complexe d’échapper à la célébrité. Son anonymat est sans cesse remit en cause.
Mais ce qu’Alice n’évoque pas, quand on lui demande de parler de cette période, c’est la nouvelle mutation, cette déchirure dans son âme qu’elle pensait déjà fêlée en un nombre ridicules de petits morceaux. Elle se sent parfois comme Voldemort, un monstre qui aurait caché chacun de ses bouts dans des objets différents ; ici, ses œuvres d’art. Et oui, Alice aime beaucoup (trop) la pop-culture. Comme si son enfance ne s’était pas évaporée. Elle reste curieuse et terriblement avide de découvrir ce que les gens aiment et à quoi ils se raccrochent.

Magdalena est une jeune orpheline à laquelle elle s'est attachée. Elle est placée en foyer d’accueil, le temps de lui trouver une maison. L’enfance catastrophique qu’elle a vécu lui rappelle la sienne ; Lena a vu son père tuer sa mère sous ses yeux. Aujourd’hui, elle vivote, tentant de comprendre sa place dans l’univers. Et Alice veut sincèrement l’aider. À tel point que lorsque l’enfant lui avoue des envies de suicide, quelque chose se brise en elle. Elle ne sait pourquoi, ni comment, peut-être un écho de ce qu’elle aurait pu devenir si elle n’avait pas eu la foi, si elle n’avait pas eu sa famille.
Lena l'appelle un soir, en panique, alors qu’elle s’apprête à commettre l’irréparable. Assise au bord d’un toit, en crise de panique. Alice grimpe sur ce building escarpé, songe à toutes ces âmes brisées dans ce monde. Et la panique la submerge à son tour, raz-de-marée explosant toutes ses barrières. Elle n’a pas les mots, elle ne sait pas comment apaiser les tourments de cette gamine au destin explosé en plein vol. Elle tente de la ramener à la lumière, tant et si fort que Lena hurle. Elle voit ! Elle voit une lumière autour d'Alice, qui l'entoure, qui grossit ! Elle se lève, manque de trébucher et Alice craint qu'elle ne vacille. La douleur de Lena la submerge, et alors... elle lève la main, cherche à atténuer la peur de Lena. Sauf que cette fois, Lena est plongée dans les ténèbres. Et elle ne voit plus rien du tout. Ni lumière, ni ville, ni nuit. Elle crie encore. Elle porte les mains à ses yeux, et prise de terreur, bascule du toit.
Nouveau pieu dans le cœur. Nouveau questionnement égocentré.

Tous mes proches sont-ils destinés à mourir par ma faute ?

Alice comprend que c'est sa mutation qui a causé cette vision. C'est encore différent de la transmutation, c'est encore plus... angélique ou démoniaque, elle ne sait pas. Mais quand elle récupère Madgalena en bas, elle ressent ce que Darla a ressenti, cette fameuse nuit. Et elle voudrait pouvoir la sauver par tous les moyens.

2024 Les Eyre reçoivent un message étrange. Une personne apparemment descendante de Darla serait venue récupérer ses affaires… « Leta Eyre » est son nom. La colère, cette vieille amie qu’Alice s’est mise à chérir, se rappelle à elle. Quiconque osera s’emparer du nom de sa défunte mère verra Hesediel se dresser sur son chemin.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Hillo moi c'est Peluuches I love you

Genre et Pronom(s) : J'suis une dame genrée au "elle" ALICE • dies irae 1429850214

Âge : 26 ans capitaine ALICE • dies irae 1338913558

Région/pays : D'un peu partout et ailleurs, en France comme à l'étranger. J'ai toujours bougé et je n'ai donc pas de fief... Je n'en ai toujours pas, d'ailleurs, puisque je vogue entre différentes villes selon l'année. Allez, petite moment où je raconte ma vie. Voilà quelques semaines que je veux retenter l'aventure des forums et que je cherche, furète, à la recherche de LA perle. Ne trouvant rien, j'ai laissé mon mode "veille" en attendant de trouver le bon endroit où poser mes valises. Et c'était vous, grâce à une publicité sur Pub RPG Design. ALICE • dies irae 4195895010

Autres commentaires ? J'espère que vous aimerez ce que je fais d'Alice et réussir à m'intégrer parmi vous. ALICE • dies irae 3471008882

Crédits : (c) cheekyfire

J'avais une telle hâte de lire ta fiche et en fait c'est... vide Pourquuuuooiii tu nous fait ça ? A n y w a y je pose ma tente dans le coin en attendant que ça se remplisse puis j'en profite pour te souhaiter la bienvenue sur le forum Super méga choix de personnage, vraiment tu vas te régaler ! Jenna est si parfaite pour le rôle en plus Bon courage à la rédaction, au plaisir de découvrir ton interprétation complète de la fille de Dada

olala ALIIIICEUUUUH je dis oui ALICE • dies irae 1335516663

Ce perso, ce FC !

18/12/2022

Bienvenue parmi nous ALICE • dies irae 3865144472

Hâte d'en savoir plus sur cette demoiselle bien mystérieuse huhu

Bon courage pour ta fiche !

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Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.

14/10/2022

MOHLALA, je vois déjà Darla face à sa fille avec le coeur qui manque de lâcher ALICE • dies irae 139611567

(qu'elle meurt pas tout de suite, s'il te plait ! Elle a tout fait pour rester en vie jusqu'à là, et c'était pas simple dans la peau de Leta ALICE • dies irae 427107405

)

En tout cas, je suis plus qu'heureuse de te voir incarner Alice ! J'avais hâte de voir ce personnage tenté et là.. C'est parfait ALICE • dies irae 3483261708

Je suis joie et bonheur de voir la famille s'agrandir ALICE • dies irae 139611567

J'ai vraiment hâte de voir ton interprétation du prélien ALICE • dies irae 4169462755

SURTOUT ! Bienvenue à toi ALICE • dies irae 4084237613

Je suis contente que tu ais pu trouver chaussure à ton pied pour poser tes valises sur le forum ALICE • dies irae 3471008882

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Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05

14/10/2022

MA FIIIILLLEEE ALICE • dies irae 3781716902

Je pense que le coeur de Dada va aussi manquer de lâcher en apprenant qu'elle est là, ce serait bête que ça arrive à ses deux parents huhu

J'ai aussi beaucoup trop hâte de redécouvrir le personnage sous ton interprétation et ça promet des RPs plein de ALICE • dies irae 745627741

et de

Bon courage pour la rédaction surtout ALICE • dies irae 1879220440

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

17/12/2022

J'ai tellement hâte d'en savoir plus ALICE • dies irae 3865144472

ça va promettre tellement ce perso ALICE • dies irae 3471008882

la fille de Dada ALICE • dies irae 139611567

Et que dire du choix de Jenna ALICE • dies irae 139611567

Bienvenue à toi heart

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Paint it black

Je crois que j'ai manqué un épisode en voyant que Dada a une fille ALICE • dies irae 139611567

Hâte de savoir ce qui se cache derrière cette fameuse Alice !
En tout cas, bienvenuuue ALICE • dies irae 1429850214

Bonne rédaction de fiche et amuse toi bien par ici heart

17/12/2022

Heeey ! Bienvenue chez toi ALICE • dies irae 1338913558

j'espère que ton comeback dans le monde du rp se passera bien et merci pour ta confiance ALICE • dies irae 3471008882

En tout cas, j'ai bien trop hâte d'en savoir plus sur ton personnage !
Elle a déjà l'air bien mystérieuse ALICE • dies irae 303213127

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

17/12/2022

La belle Alice ALICE • dies irae 3483261708

Ce pré-lien envoyait tellement du lourd, je suis ravie qu'il ait pris preneur si vite ! Et franchement avec des parents comme Darius et Letarla, tu vas pas t'ennuyer huhu

!
Amuse-toi bien parmi nous, bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! ALICE • dies irae 2243471627

17/12/2022

Bienvenue ! ALICE • dies irae 3370663314

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(c)Zuzyphe	It's about to fall off, it's dangerous I'm sorry, tears come out, yeah The darkness comes down and disappears Into the frozen time They'll disappear without a trace

Tout d'abord un grand merci d'être passé sur cette fiche. Je vois enfin le bout entre l'hyperglycémie des fêtes, les voyages, les gueules de bois et tout le bazar ! Je prends quand même le temps de tous vous remercier pour votre accueil et je m'attèle à la dernière partie de la fichette.

@ANASTASIA HOXHA ooh merci pour cet adorable message j'avoue que j'aurais pu garnir un peu plus la fiche en la postant mais j'étais beaucoup trop pressée donc, c'est chose faite, il y a quelques infos pour satisfaire ta curiosité et j'espère que ce sera à la hauteur !

@YSOLD ASHFORD Haaan

@VALÉRIAN V. MACHIAVELLI Merci beaucoup, c'est en cours de création

@LETA EYRE Merci pour ton accueil et ta patience ! J'espère que l'interprétation sera à la hauteur de ce que tu avais imaginer en l'écrivant et merci d'avoir créé un forum qui me donne envie à nouveau de m'intégrer dans une communauté. J'ai hâte des feels et dres drama héhé.

@DARIUS SINCLAIR Papaaa... Bon je dis ça parce qu'on est HRP, hein, ça va être autre chose in game J'espère que ça te plaira et par contre je vous maudis un peu sur la longueur de la fiche de présentation mais j'en vois le bout d'un autre côté, j'ai pas choisi la facilité avec la gonz' qui a vécu deux siècles.

@WILLOW BOWMAN Merci beaucoup

@NORA G. MEYERS Oups, oui, la fille est là Merci à toi d'être venue sur ma fiche.

@DANI DUARTE Merci beaucoup, je pense que ça va le faire vous êtes tous adorables

@SETH AVERY Non mais c'est clair je sens que ça va envoyé du pâté merci pour ton accueil !

@M.J. FILLMORE Merci môdame

EDIT : L'abus d'emoji est dangereux pour la santé.

Alice Eyre a écrit:@ANASTASIA HOXHA ooh merci pour cet adorable message j'avoue que j'aurais pu garnir un peu plus la fiche en la postant mais j'étais beaucoup trop pressée donc, c'est chose faite, il y a quelques infos pour satisfaire ta curiosité et j'espère que ce sera à la hauteur !

Ma curiosité est plus que satisfaite miss angélique C'est absolument magnifique ce que tu fais d'Alice je suis fan et compassion pour la longueur de la fiche mais t'as fait le plus long, courage la ligne d'arrivé est proche

14/10/2022

@Alice Eyre Le changement de nom, elle s'appelle comme Maman ALICE • dies irae 3471008882

(Darla va verser une petite larme, ça le mérite bien ALICE • dies irae 139611567

)
Et non mais je me fais pas de soucis ! J'ai même hâte de découvrir ton interprétation d'Alice ALICE • dies irae 1429850214

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Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05

La fiche - 0, Alice - 1

@Leta Eyre ouii je ne le voyais pas autrement au fil de la rédaction de l'histoire

@Anastasia Hoxha merci môdame

14/10/2022

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Tu le sais déjà parce qu'on en a parlé mais j'aime vraiment ton interprétation d'Alice ALICE • dies irae 4169462755

Tu as sublimé le PL et tu en as fait une vrai merveille ALICE • dies irae 139611567

Cette douceur qui se dégage du personnage va faire fondre tout ceux qui s'approchent d'elle, j'en suis sûre sigh

J'ai vraiment hâte qu'on joue notre lien, qu'elle retrouve son père, qu'elle traine avec ses frères.. Mais aussi de voir Alice évoluer à New Blossom ALICE • dies irae 1429850214

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommendations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05