Treat You Better [MJ/V]

« Oh arrête un peu ! Je t’ai déjà dit que je ne peux rien te dire. C’est confidentiel, ça fait partie du travail. Il m’est arrivé un accident en mission mais je ne peux pas en parler. »

« De toute façon tu me dis plus rien !Et pourquoi y’a un pecnot qui vient te chercher pour t’emmener au travail ? »

« Déjà, je ne te permets pas d’insulter mes collègues ! Ensuite, c’est le protocole. Sur ce, je vais être en retard si je ne pars pas maintenant. »

Je m’apprête à franchir la porte, mais il m’agrippe le poignet gauche pour me retourner brutalement vers lui. Je grimace de douleur puis lève les yeux vers lui, une expression dure sur le visage.

« Nash, tu me fais mal. Lâche-moi s’il te plaît. »

Il resserre sa prise, la douleur me pique autant que la prise de conscience. J’étais enfermée dans ce laboratoire, mais personne ne m’a frappée, personne ne m’a fait de mal. La mâchoire serrée, j’assène.

« Tu as un appartement, j’aimerais que tu passes moins de temps chez moi. J’aimerais...que tu ne sois pas là ce soir quand je vais rentrer. »

Je me dégage brutalement de son étreinte et m’enfuis par la porte sans lui laisser  le temps de répliquer, me précipitant dans l’escalier. Arrivée au rez de chaussée, je m’arrête, je ne sors pas tout de suite. J’ai besoin de calmer mes tremblements. Je ne peux pas rejoindre V dans cet état. Me glissant dans un espace à l’abri des regards, je glisse mes écouteurs dans mes oreilles afin de lancer ma playlist spéciale. Beaucoup de métal barbare, mais c’est comme si ça aspirait mon mal être. Au moins un peu. Quand je me sens remontée à bloc, je change pour une musique plus calme. Mais avant que je n’ai le temps de le faire, je reçois un message de Valérian. Je souris, ravie que ça soit lui et non Nash. Heureusement que je suis toujours en avance. Je réponds que j’arrive rapidement et m’assure d’avoir l’air normale avant de prendre la sortie.

Je le retrouve rapidement, observant son véhicule qui dénote fortement avec les autres, pourtant, je m’en fiche. Même si j’aurais aimé qu’il passe avec la Chevrolet, je ne doute pas qu’elle ne soit pas encore en état. Ou plutôt..qu'il n'ait pas envie de l'utiliser pour le travail.

« Hey ! »

Il m’accueille avec le sourire et l’émotion me gagne alors que je m’installe dans l’habitacle. Mes lèvres s’étirent avec gratitude. Je me sens bien en sa compagnie, j’oublie presque complètement tout ce qui s’est passé avant. Je regarde l’heure suite à sa proposition et lui fait les gros yeux.

« J’en déduis que tu me proposes d’être en retard au travail ? C’est honteux ! »

Je pouffe pourtant, et poursuit.

« Si tu acceptes de prendre le blâme pour moi, c’est d’accord ! »

Évidemment, je plaisante, je meurs d’envie de prendre un café.

« Il y a un excellent coffee shop sur la route. Cowfee & Friends, tu connais ? »

Puis alors qu’il démarre, je demande enfin.

« Comment tu vas, t’as encore abîmé tes implants cette nuit ? »

Je le taquine, mais en réalité, j’espère qu’il ne me retournera pas la question. J’essaie d’être naturelle avec lui, même si j’ai toujours honte qu’il m’ait vue dans l’état où j’étais. Pourtant il ne me l’a pas reproché une seule fois, il a réussi à me faire déculpabiliser, là où mes parents ont enfoncé le clou. Le dicton qui dit qu’on ne choisit hélas pas sa famille mais ses amis prend tout son sens dans ce genre de cas. Ma voix se fait plus timide alors que je demande, le regard fixé sur la route.

« Je n’ai toujours pas recroisé Keith et Haz...tu sais s’ils vont bien ? »

Mon regard se tourne vers lui, curieux. Mon ton sonne comme un défi. Une petite boule d’adrénaline se forme dans mon ventre à cette idée.

« Tu oserais aller aussi vite dans les embouteillages ? Faudrait que ta voiture puisse rouler sur les autres ! »

Un rire éclate dans ma gorge en imaginant la scène. Mais pour le moment, il ne semble pas sur le point d’engager une course poursuite avec la montre, il s’insère en douceur sur l’axe principal. Je souris avant d’ouvrir de grands yeux à sa réplique.

« Owh, alors comme ça, tu te faisais souvent remonter les bretelles à l’armée ? »

Je n’ose pas rajouter, « avec Luka ? ». J’aurais trop peur que ça le mette de mauvaise humeur, ou que ça le rende triste. Connaître cette information ne me laisse pas le droit de l’utiliser à tort et à travers, même si, pour moi, c’est signe d’une confiance mutuelle et d’une nouvelle proximité entre nous.

« Tu peux suivre l’avenue, c’est la troisième rue à droite. C’est possible de stationner juste devant. »

Sa réponse du tac au tac au sujet de ses implants me fait sourire, mais surtout, m’apaise. Je suis heureuse, qu’il ne se soit pas battu. Bizarrement, c’est quelque chose qui m’importe. Peut-être plus encore maintenant. Par contre, il me retourne la question, je savais que ça allait arriver, j’ai envie de répondre honnêtement, et en même temps, j’ai peur de me laisser entraîner et de m’énerver toute seule, ou, de me mettre à pleurer, ce qui, serait probablement pire. Choisissant mes mots, je réplique avec autant de détachement que possible.

« Tant mieux. Ça va pas trop mal de mon côté, même si, je me suis encore pris le chou avec Nash. »

Je hausse les épaules, l’air de dire que c’est rien de grave. Mais je sais, je l’ai déjà vu dans son regard, il trouve ça bien plus préoccupant que je ne veux le laisser entendre. Mais je sais aussi qu’il ne me forcera pas à parler. Il n’est pas de ce genre-là. Il sait se montrer présent, sans s’imposer. Et en songeant à ça, je ne peux pas m’empêcher de détailler son profil, concentré sur la route. Mon cœur accélère la cadence. J’essaie de changer de sujet en évoquant les collègues qui étaient présents avec nous au moment du drame, mais, il ne semble pas en savoir beaucoup.

« Oh, d’accord. Si je les croise, je leur demanderais. »

J’espère ne pas les croiser. J’ai beaucoup trop honte des complications que j’ai engendré lors de cette mission, et, de les avoir mis en danger. Je sais que V ne m’en veut pas, sinon il ne serait pas ici, mais eux...eux, je n’en ai aucune idée. Nous arrivons en face de la devanture décorée de vaches et de tasses à café au style manga, je me prépare à sortir de la voiture.

« Tu sais ce que tu veux comme café ? »

Mon rire continue de me chatouiller la gorge alors qu’il suggère que je vais avoir du mal à supporter d’être coincée avec lui dans les embouteillages. Je souris avant de répondre joueuse, faisant mine de jouer dans un drame.

« Quoi ce n’est pas une voiture volante ?! Il me faudra au moins deux cafés pour surmonter cet affront ! »

Si je suis honnête avec moi-même, les dix minutes que nous venons de passer ensemble sont les meilleures de la journée, et de loin. Mon  hilarité se calme et j’en profite pour le questionner à propos de l’armée, ce à quoi sa réponse me fait hausser un sourcil surpris.

« Owh, notre bon vieux chien à trois têtes fabrique des bad boys ! Qui l’eût crû ! »

Je continue de plaisanter, mais au fond, je comprends. Je crois. En tout cas, je comprends ce qu’il veut dire. Pour ma part, après tout, Cerber a été aussi facteur de changements assez radicaux, même si pour les derniers en date...j’aurais vraiment préféré m’en passer.

« Je crois...je crois que moi aussi, Cerber m’a rendue plus rebelle. Regarde-moi, je m’apprête à être en retard au boulot ! Moi ! Impensable ! »

Captant son regard, je lui offre un sourire complice.

« Tu as vraiment une mauvaise influence sur moi V. »

Je penche la tête sur le côté, l’observant un instant avant de lui indiquer la direction à prendre. Je ne sais pas pourquoi je mentionne Nash. Je n’ai pourtant pas envie de le ramener dans cette échappatoire que m’offre Valérian, et sa présence. Je me sens enveloppée par sa bienveillance dès qu’il prononce sa question. Je remue la tête, me réinstallant un peu dans le fond du siège.

« Je ne veux pas lui accorder autant d’importance. De toute façon, il n’y a pas grand-chose à dire, il ne me comprend pas, et il ne veut pas comprendre, on se dispute beaucoup autour de la confidentialité par rapport...enfin, tu sais. »

Tout en disant ça, je frotte mon poignet, il est toujours douloureux. Nash ne m’a jamais vraiment empoignée avec tendresse. Je m’en aperçois depuis que j’ai été enfermée pour mon rétablissement. Je ne lui ai jamais dit, à Nash, que V avait été à mes côtés. Je suppose que s’il venait à le savoir, il deviendrait encore plus agressif que d’ordinaire. Je ne peux pas me le permettre. Et puis, je dois admettre qu’avoir ces moments avec V comme jardin secret me plaît bien. J’ai les joues un peu chaudes je crois. Je détourne le regard du profil de mon fidèle ami et lui indique le café. Le timing joue en notre faveur, on ne tarde pas à trouver une place. Je souris lorsque je le vois me rejoindre. Je pensais qu’il allait attendre le temps que j’aille chercher la commande, mais non. J’attends qu’il soit à ma hauteur pour avancer jusqu’au café.

« D’habitude je prends un americano, mais là ils font d’excellents mochaccino... »

Voilà qu’il m’ouvre la porte, je m’incline presque comme une révérence alors que je passe devant lui., en le remerciant. Je lui tiens la porte aussi lorsqu’il entre derrière moi. Il ne tient pas qu’aux hommes d’être galants paraît-il.. Nous rejoignons la file, j’observe V qui regarde dans tous les sens. D’ordinaire, et surtout depuis l’accident, je me sentirais oppressée, craintive dans ce genre d’endroit, mais...être avec lui me rassure. Je ne saurais pas dire pourquoi.

« En courant, je suis passée devant leur vitrine, ça a attiré mon regard, et un matin où j’étais particulièrement en avance, je suis entrée, et...maintenant je suis une habituée. Ça te plaît ? »

Je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qu’un homme comme lui peut bien penser d’un tel endroit.

« Je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit d’autre maintenant que j’y pense. C’est mon QG. »

Je souris une fois de plus. Pas même à Nash, pas même à Seth ou Leta. Je farfouille dans mon sac à main pour sortir mon argent et ma carte de fidélité, sa main qui se pose sur mon poignet me fait avoir un léger mouvement de recul, très léger, par instinct, mais la douceur du contact m’envoie un long frisson. Plutôt agréable, de soulagement ? Je ne sais pas trop. Je hoche la tête.

« Si tu veux, mais il faudra que je paie le prochain ! »

Je lâche mon portefeuille pour agiter ma carte de fidélité sous son nez en pouffant.

« Ça j’ai le droit ? »

Je laisse échapper un gloussement alors qu’il agite ses sourcils pour me dissuader.

« C’est une technique professionnelle pour gagner le combat visuel ? Parce que...ça fonctionne. »

Hilare, je cache ma bouche derrière ma main avant de parvenir à prononcer nos commandes, puis je lance un petit regard à V. J’ai le cœur gonflé d’affection pour cet homme.

Évidemment, il n’est pas très expansif sur ce qu’il ressent vis à vis du café, de mon côté, je souris réellement, pas un sourire énorme, mais suffisamment grand pour contraster avec ma triste mine de tout à l’heure. V me fait un bien fou, sa présence, ses plaisanteries, et sa prévenance sont autant de choses que je chéris en cet instant. Il m’invite à commander ce que souhaite, m’interdisant de sortir ma carte bleue, et pour une fois je ne cherche même pas à la lui faire à l’envers, agitant simplement ma carte de fidélité et rien d’autre. Il me promet de me laisser payer la prochaine tournée, alors, ça me va, qu’il y ait une prochaine tournée. La seule idée me met en joie. Je lui tire discrètement la langue lorsqu’il me demande pourquoi je pose la question, comme une gamine. Car après tout, nous sommes à l’aise avec ça, se taquiner mutuellement à propos de broutilles, comme si rien n’allait mal dans le monde. Je souris de toutes mes dents avec mon moccachino à la main.

« Merci V. Bon seulement il a une odeur divine, mais tu viens de me faire gagner un café gratuit ! »

J’indique ma carte de fidélité complète que je glisse soigneusement dans mon sac avant de le suivre en direction de la sortie, puis de la voiture. Installée à ses côtés, je le laisse choisir la musique, chantonnant par-dessus, absolument faux. Je suis de bonne humeur, malgré la journée de travail qui s’annonce fastidieuse, et tout ça, c’est grâce à lui.

******Quelques jours plus tard. ****

Loin d’être en avance, je tire machinalement sur mes manches pour couvrir les traces de bleus. Mon être entier me crie qu’il faut que je mette fin à tout ça, mon cœur cherche encore à trouver des excuses à Nash. Ce dernier me toise avec froideur.

« Pourquoi t’es pomponnée ? Tu retrouves qui ? Tu vas vraiment au boulot ? Pourquoi tu me dis rien ? Comment tu veux que je te fasses confiance Margaret. »

Je hais qu’il m’appelle comme ça. Il le fait quand il est en colère, mais toujours avec un ton sournois, lent, calculé, qui s’insinue en moi jusqu’à en provoquer un grand malaise. Je déglutis en reculant d’un pas vers la porte. Je ne sais pas quoi répondre. Je n’ai pas d’explications, d’excuses. Je marmonne, la voix éraillée.

« Quoi que je dise, tu ne me croiras pas de toute façon. »
« C’est ça fais-moi passer pour le méchant maintenant ! »
« C’est pas ça Nash ! »
« T’as mis du maquillage et du parfum pour aller bosser ! »
« Et quoi c’est interdit de vouloir avoir l’air propre sur moi ? J’ai les yeux bouffis Nash, si je fais rien, on va me poser des questions ! »

Je me remets à trembler. Ma gorge se serre, les larmes menacent de couler à nouveau. Il ne faut pas, je ne veux pas… J’inspire un grand coup, attrape mon manteau et mon sac à main. La lassitude dans la voix, je murmure.

« Je n’ai jamais dépassé les limites Nash. Jamais. Je vais simplement travailler. On vient me chercher pour ma protection, c’est tout ce que je peux te dire. Le reste est confidentiel. J’ai signé. Si je parle, je perds mon travail. C’est hors de question. »

Si on a bien un point commun Nash et moi, c’est notre amour du boulot. Il ne peut pas me contredire à ce sujet. Vraiment pas. Le laissant sur ces mots, fulminer, je le vois bien, je me glisse hors de l’appartement pour rejoindre Valérian. J’affiche un petit sourire, mais je n’ai pas envie de faire semblant, je suis épuisée, ça se voit, malgré le maquillage, malgré toute ma bonne volonté.

« Salut V. J’espère que tu connais un endroit où ils font des cafés très corsés. J’en ai grandement besoin. »

Installée à ses côtés, je laisse le ronronnement de la voiture me bercer, puis je tourne la tête vers lui.

« On va toujours courir ensemble ce soir ? »

Préparée à devoir parler de choses qui ne me conviennent pas, je soupire un peu. Mais la colère m’emplit alors que je remarque la silhouette de Nash derrière la porte de l’immeuble. Je siffle entre mes dents.

« Il n’a pas pu s’en empêcher ! »

Les lèvres pincées, je fulmine intérieurement. Jusqu’à présent il ne savait pas qui venait me chercher, mais il est possible qu’il ait repéré le visage de Valérian et ça..ça m’emmerde. Je n’ai pas envie qu’il puisse lui chercher des noises de quelques manières que ce soit. J’ai envie d’une vraie séparation entre les deux. Ma tête se tourne vers V alors qu’il me questionne légitimement. Je pousse un long soupir las.

« La même chose que d’habitude. Il est jaloux et ne supporte pas de ne pas savoir ce qui s’est passé. Mais, c’est confidentiel, c’est comme ça. Tant pis pour lui. Il n’avait qu’à se faire embaucher chez CERBER lui aussi. »

Je ne suis pas si amère d’ordinaire, mais là je me surprend à lâcher ouvertement ma rancœur, à être peste même. Je crois que mon attitude envers Nash a changé et je crois qu’il le sent. C’est peut-être là tout le problème de notre relation actuelle. Je change de sujet, revenant à quelque chose de bien plus plaisant. Je souris à sa remarque, calmant ma colère en observant le profil chaleureux de mon pilote.

« J’ai beaucoup de choses à évacuer comme tu t’en doutes, ça devrait suffire à te mener la vie dure. J’ai une bonne endurance. »

Cette fois mon sourire s’agrandit et je tapote mon sac, bien plus rempli que d’ordinaire.

« J’ai tout ce qu’il faut, pas besoin de repasser par ici ce soir. »

Cette idée me laisse mitigée. J’ai hâte, et en même temps je redoute les conséquences. Mais Nash sait que je vais aller courir. Il ne sait juste pas où ni avec qui. Ni...à quelle heure je compte rentrer. Si je rentre...

« Tu m’avais promis un parcours dangereux, je me sens d’âme aventurière ! »

En réalité je pourrais trembler des genoux à l’idée d’aller dans l’Underapple mais en sa compagnie, j’ai l’assurance que j’irai bien. Mon inconscient essaie de me suggérer que pourtant il était là quand je me suis fait kidnapper, mais je fais taire cette insidieuse petite voix. Il était là oui, mais j’ai mal agis, je n’ai pas fait attention. Tout est entièrement de ma faute. Et il est venu me chercher. Ses bras autour de moi, malgré tout ce que j’avais fait...son soutien au quotidien...mon cœur s’emballe un peu. Et un peu plus encore lorsqu’il rajoute que je ne craindrais rien avec lui. Je ne réponds rien, bien trop contente qu’il accepte de faire des activités avec moi.

******Le soir. ****

J’avais prévu de lui mettre la misère, mais c’est moi qui galère à suivre le rythme. Après je ne me plains pas de la vue. Sa silhouette est très agréable à regarder. Je crois que je perds un peu trop mon souffle à réaliser que j’admire un peu trop ses fesses remuer. Mes yeux repèrent un banc, et quand bien même il ne faut surtout pas que je m’assois, je réclame une pause.

« Est-ce qu’on peut...marcher.. un peu ? »

Je n’attends pas longtemps avant de repasser au pas, levant mes bras pour refaire ma queue de cheval. Mes manches sont si serrées au niveau de mes poignets que ça m’arrache une grimace de douleur. Je m’oblige à ne pas penser à Nash et son impulsivité. Je note un changement d’atmosphère et mon regard se pose sur Valérian, curieux.