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World on fire (Willow)

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tw: guerre/ troubles psy, ptsd, sang, body horror, gore, mort/meurtre

[1944, hiver. France. Le front, champs bombardés]
Terre soulevée par les bombes et les missiles qui creusent l'empyrée. L'horizon devient noir. Devant les soldats, sur les soldats. Le sol explose et les membres volent autant que les cris – non, les hurlements. Des hurlements déchirant les tympans et plus encore la raison. Et le silence, soudain, brutal, nu, presque à pouvoir le toucher. Organique. Ce silence minant la tempête – cette tempête d'hommes qui ondule et se fracasse ; les uns contre les autres, fusils tièdes et glissants contre les paumes.
Elle se lève au même rythme que les autres autour mais ne sait plus réellement pourquoi elle combat et surtout pour qui. D'un camp à l'autre, le brouillard s'est installé dans son esprit et l'a obscurci. Puisque ne demeure en elle que la colère et l'indicible douleur d'un cœur arraché. Mémoire fracturée. Le sentiment de vide se mélange à l'indifférence. Une indifférence traduite dans l'entêtement cannibale de chacun de ses gestes. Le vacarme a repris. Les cartouches rapidement manquent dans les chargeurs et son corps se constellent. Mais qu'importe, oh qu'importe ; puisqu'elle se relève toujours, à moitié crevée, et elle marche sur les corps étalés et brisés et elle cherche putain qu'elle cherche. Les visages de ses spectres qu'elle pourrait anéantir. Qu'elle pourrait effacer à jamais, pour de bon, sans avoir à se retourner. Sans plus jamais avoir à penser avoir été et être. De devenir elle n'en a aucun. Et il y a de nouveau. Ce vacarme assourdissant, et ce silence.
Au milieu du charnier à ciel ouvert des chiens sauvages jappent et bouffent déjà les intérieurs et des chevaux montés par des officiers s'écroulent sous les assauts adverses. Entre lames coupant les flancs et balles perçant poitrails ou crânes ; les nobles cavaliers sont virés de leur hauteur, de leur selle, et crevés comme du vulgaire bétail à même les sabots de leurs alliés furieux.
Dans le fog carminé, les monstres pourtant toujours se tapissent. Ces monstres qu'elle devine ces monstres qu'elle redoute et l'éclatement mémoriel s'effectue à l'instant où elle le voit. Lui. La trahison. La dernière. La dernière elle se le jure et la rage reflue et l'emporte. Ce vacarme assourdissant, et ce silence.
Sous ses semelles la terre est molle terriblement molle ; un pataugement lourd de sang et de tripes et d'eau et peut-être de larmes. L'arme est pointée dans sa direction car il n'y a plus réellement âme qui vive, maintenant. Ou seulement le gémissement commun des cadavres pas tout à fait morts. Une unité à semi-décimée lui barre la route et elle hurle à s'en craquer les poumons et sous ses pieds la terre devient dure et sa vitesse n'est pas humaine non pas humaine. Portée, presque. Apportée, par cette Terre-Mère qui la projette en travers ce fouillis de silhouettes. Ce vacarme assourdissant, et ce silence la poursuivent. Des projectiles lui percent encore la carne mais ce qui l'entoure est pire tellement pire. Le champ s'est transformé en roncier. Roncier vivant, horreur végétale enlaçant les corps des survivants pour mieux les étouffer, les serrer, les aimer poignarder couronner empaler et sitôt les démantibuler. Pluie de météores rouges et blanches ; gerbes écarlates et cette cible qu'elle atteint.
Seulement, à portée de griffes, il n'est plus rien qu'un fabuleux mirage. Désormais il n'y a que le silence. Qu'un instant de déraison. Qu'une énigme. Elle ne le connaît pas non elle ne le connaît pas et ce n'est pas lui et lorsqu'elle détourne son regard du sien et qu'elle remarque ce qu'elle a fait oh tout ce qu'elle a fait, la honte lui vient comme une envie de dégueuler. Et cette peur dans le regard ce regard qu'elle observe ce regard qui la fixe pétrifié, ce regard inconnu ce regard condamné et condamnant, ce regard qu'elle crève de ses doigts devenus épines et branches. Elle se les casse, dans les orbites. Et elle hurle comme le ferait un putain d'animal au-dessus de l'aveugle. Coincée entre son vacarme intérieur et le silence des soldats disséminés.

[1944, hiver. France. Hôpital de campagne, à proximité du front]
L'inconscience, ce doux réconfort. Ce doux sommeil au milieu des cauchemars.
Elle émerge sur un lit de camp grinçant, sous une tente gigantesque. Amorphe et douloureuse – tout entière. Elle peine, oh qu'elle peine, à se libérer du fléau de sa narcose. Les paupières battent sur les prunelles, les doigts ne réussissent même pas à se hisser jusqu'à son visage et elle redoute soudain avec effroi ne plus en avoir. Pas plus que de bras. Pas plus que de jambes. Le palpitant fait des ratés et elle halète telle une chienne. Elle halète et sa voix ne sort pas. Seulement des gargouillis dégueulasses empâtés par la glaire et la terre et probablement sa sève. Le buste se contracte dans une tentative désespérée de se redresser, de voir, de constater. Elle ne peut pas non elle ne peut pas avoir perdu quoi que ce soit c'est impossible c'est impossible. Elle connaît son corps. Elle sait ce dont est capable son privilège. Mais peut-être. Que cette fois. Cette fois, elle est allée trop loin.
Les glaires dans sa gorge la font violemment tousser et cracher une bouillie brune ; et elle tousse et crache à nouveau et s'étouffe avec son épouvante. Parvient à se tourner de côté et valdingue entre sa couche et celle de son voisin qui, elle l'entend, appelle du renfort. Mais elle, ELLE, n'a pas besoin de renfort, jamais. Elle, ELLE, est puissante, est capable de se défendre, de survivre, n'a besoin de personne.
Son menton percute la terre herbeuse du camp avant ses genoux. Ses dents claquent, font saigner les gencives. Et la toux ne s'arrête pas. La nausée lui comprime le ventre et lui coupe le souffle.
Des bras l'emportent dans les airs, la replacent sur son drap plus brun et rouge que blanc. Elle peut voir, enfin. Elle peut voir, trouble, mais elle peut voir. Et elle s'agite se débat et repousse ; prise dans le lierre de ses psychoses. Et tandis qu'elle repousse elle constate que ses doigts sont là, tous, sans exception aucune, et que ses doigts sont toujours collés à ses mains qui le sont à ses bras.
Dans la tourmente, elle n'entend pas les ordres qu'on lui donne, elle n'entend rien. Sourde à toutes indications sur son état : une trépassée revenue d'entre les morts – mais ils n'en sont pas là, eux, tous ces ignorants. Ils n'en sont pas là. Comment pourraient-ils ne serait-ce qu'une seconde imaginer une pareille aberration de la nature.
Sur le visage d'Adalyn, les sanglots tracent leurs sillons dans la crasse.
Willow Bowman
Originel·le
Willow Bowman
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Image/Gif : World on fire (Willow) 2ce7f81e8009a43863d8d999e50302e7bba36b0b
Alias : Nightingale
Genre : Féminin || Elle
Age : 230 ans, bien qu'elle en fait 31/32 ans physiquement
Dollars : 2394
Zone libre : World on fire (Willow) 79f6ce3af7133405726884c460ee443d742e9eb1
Statut : Célibataire, veuve à deux reprises.
Occupation : Bibliothécaire responsable de la section histoire à l'université
Habitation : Un duplex dans le Nexus
Déchirures : Régénération: Ses cellules se régénèrent toute seule, ce qui est à l'origine de l'immortalité de Willow, et quand elle appose ses mains sur une personne blessée, elle transmet cette régénération et peut guérir autrui.
+ Niveau 1 :Guérison des blessures non mortelles que ce soit pour elle et les autres. Les petits bobos bénins, non graves, les douleurs musculaires et nerveuses comme les entorses, elle peut les guérir.
+ Niveau 2 : Guérison des blessures mortelles tant que la personne est encore en vie, que ce soit pour elle ou les autres. Une régénération plus longue et fatiguante.

Contagion: Quand elle est en colère, elle peut accéder par un simple effleurement peau à peau, au système immunitaire d'autrui, et le contaminer.
+ Niveau 1 : Transmission de maladies non mortelles, connue par ses anticorps, inscrites dans son ADN, à autrui. Tel un porteur sain, elle peut transmettre des maladies sans pour autant tomber malade. Redoutable et efficace.
+ Niveau 2 : Création de tumeurs, cancéreuses ou non, non mortelle chez autrui. </bq>

Scanner: Par un simple toucher, Willow peut faire un diagnostic santé de la personne.
+ Niveau 1 : Détection des signes vitaux de la personne qu'elle touche.
+ Niveau 2 : Détection des maladies de la personne qu'elle touche.

Limites : - Une fatigue plus ou moins intense, pouvant aller jusqu'à une incapacité de se mouvoir pendant plusieurs minutes si elle utilise avec intensité sa mutation.
- Des migraines qui peuvent durer plusieurs jours, et que rien ne peut soigner.
- Un rejet de tout substance médicamenteuse par son corps, ainsi que des transfusion sanguines.

Mémo RP : RPs en cours: Grace + Caleb +

RPs finis/abandonnés: Keeran + Leta + Ysold + Tom + Alexander + Abel + Billie

Pseudo : @Cinderella
Comptes : Cleo Avila; Freyja Olsen; Maera Bates
Genre IRL : Féminin; Elle
Messages : 2430
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Teresa Palmer
Crédits : @caelestisart
Thèmes abordés : Immortalité; décès de proches.
Thèmes refusés : Maltraitance animale
Infos RP : Je RP au feeling, entre 300 et 1500 mots selon inspiration. Délai variable.
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[1944, hiver. France. Proximité du front]

Le bruit des explosions et des tirs résonnent dans le lointain de la campagne. D'horribles bruits qui sont là comme un fond sonore, et qu'avec le temps, le personnel hospitalier n'entend plus vraiment. Parce qu'ils y sont habitués, mais aussi et surtout parce que ces bruits sont couverts par d'autres: par les cris de douleur de ceux qui arrivent dans cet hôpital militaire de fortune, blessés, estropiés. Couverts aussi par les cris des médecins et infirmières, qui donnent des ordres ou demandent des médicaments, de l'aide. Tout va vite ici, très vite. L'odeur du sang et de la mort imprègnent l'air, alors que les infirmières s'affairent, accueillant les nouveaux blessés qui arrivent, opérant dans la toile d'à côté avec le chirurgien ou veillant sur les blessés qui souffrent sur leur lit de fortune. Et au milieu de tout ça, Willow passe d'un patient à l'autre, faisant le plus souvent abstraction du fond sonore pour se focaliser sur sa tâche.

La jeune femme s'est engagée comme infirmière volontaire dès les premières attaques de Londres, en 1940. Elle ne pouvait, ni ne voulait rester en retrait alors qu'elle pouvait se montrer utile. Aider. Juste aider. Le mot le plus important à ses yeux, alors qu'elle s'active auprès des soldats blessés sur leur lit. Elle leur sourit, échange quelques mots avec eux, vérifie et change leurs bandages s'il y a besoin. Et parfois, rarement, elle se permet d'utiliser son pouvoir pour aider ou accélérer la guérison de ces hommes, afin de les sauver. Trop d'hommes ont déjà perdu la vie depuis le début de ce conflit dans lequel elle s'est engagée. Pourtant, ils sont bien moins nombreux à périr que trente ans plus tôt, quand elle était aussi engagée sur les champs de bataille français comme infirmière. Une autre guerre, mais avec tout autant d'horreur. Des souvenirs qu'elle ne pourra jamais oublier, et qu'elle ne veut pas revoir. C'est pour ça qu'elle a choisi d'y retourner: pour éviter, à sa manière, de revoir revenir les horreurs que le monde a déjà connu. Mais finalement, les horreurs ont certainement atteint un nouveau level cette fois-ci. C'est en tout cas ce que l'Originelle pense cette fois-ci, tout en s'occupant d'un soldat qui lui parle de sa femme et de ses enfants qui l'attendent chez lui, et qu'il espère revoir bientôt.

Un homme qu'elle écoute en souriant doucement, un peu, alors que de nouveaux blessés font leur arrivée. Une seconde plus tard, un médecin l'appelle pour venir l'aider au bloc. Plusieurs heures à soigner, opérer comme on peut, épauler les médecins, avant de pouvoir s'autoriser à prendre quelques heures de repos. Bien que le mot repos n'a pas le même sens que d'ordinaire avec le bruit lointain mais permanent de la guerre, les voix des soldats du camp et les ordres qui fusent. Puis, l'appel se fait entendre, on a besoin d'elle. Fini le repos, retour à son combat. Willow y met tout son coeur et son entrain, répondant aux demandes des uns et des autres.

Elle s'occupe d'un soldat avec qui elle a sympathisé, quand soudainement des cris ses font entendre un peu plus loin sous la tente. Une de ses collègues se précipite pour aider la patience qui hurle et s'agite, appelant rapidement à l'aide, car la femme ne se laisse pas faire. La blonde se lance donc à l'aide de sa collègue, mais à moins de deux mètre du lit de camp, elle se fige. Un visage du passé vient d'apparaître sous ses yeux. Magré son visage et ses cheveux sales, Willow la reconnaît. Adalyn. Bien des années ont passé, mais son ancienne amie n'a pas changé. Et la trouver ici la stupéfait. Assez longtemps pour qu'elle se fasse rappeler à l'ordre par sa collègue qui lui demande ce qu'elle fait au lieu de l'aider. Elle a besoin de bras pour calmer cette femme qui s'agite.

- Shhhh... Tout va bien, on se calme. On se calme.  

Willow répète ces paroles en boucle tout en apaisant comme elle peut cette vieille connaissance qui ne l'a visiblement pas encore vue, trop prise par ses tourments. A force de persévérance, les deux femmes réussissent à recoucher la patiente qui pourtant continue de geindre, les ignorants. Rapidement, l'Originelle annonce qu'elle va rester auprès de la jeune femme, permettant à sa collègue de repartir s'occuper des autres patients. Laissant Willow seule avec sa vieille amie, sur qui elle utilise pendant quelques instants son pouvoir diffus, pour apaiser ses douleurs, pour l'aider, sans savoir si cela fonctionnerait vraiment. Et délicatement, elle se penche vers l'oreille d'Adalyn pour lui parler, de manière à être entendue que par elle.

- Adalyn, c'est Leah.  

Murmure-t-elle dans un souffle, espérant que ce prénom ne réveille quelque chose.

- Calme toi, tout va bien. Tu es en sécurité ici.  




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[1944, hiver. France. Hôpital de campagne, à proximité du front]

— Shhhh... Tout va bien, on se calme. On se calme.
Voix tendre murmurée à son oreille. Qu’importe, Adalyn ne souhaite qu’exterminer le monde avant que le reste du monde ne l’extermine. Logique implacable qu’elle s’évertue à garder par-delà les vestiges de son intelligence saccagée. Une inspiration et une expiration. Le rythme cardiaque démentiel et sa gorge nouée. Il y a de la peur, derrière sa fureur. Une peur trouble pour un siècle encore plus trouble. Des hommes qu’on envoie à la mort dans une guerre qui n’a aucun sens - ou seulement sous le prisme de la culpabilité.
Elle continue de fixer le flou des visages qui lui font face. Elle se débat encore contre les mains qui la maintiennent en place. Son buste soulevé et ses jambes repliées sur le lit de camp. Ça grince, sous elle. Les bruits stridents couplés au brouhaha de voix - entre cris et pleurs et paroles conciliantes.
Lentement, la tension imposée à son corps s’amenuise. Les mains la relâchent et elle se calme. Bat des paupières sur ses rétines explosées, tente de faire le point sur le présent qui se délite dans les futurs et surtout les passés. Au-dessus d’elle, l’ovale d’un visage entouré de blondeur. Au-dessus d’elle, des traits qu’elle commence à percevoir et qu’elle croit fantasmer.  
— Adalyn, c'est Leah.
Leah. Leah et Adalyn. Une autre époque. Une époque qui n’existe plus que dans ses rêves devenus cauchemars. Leah disparue, en colère et par dessus tout détruite par la mort de celui qu’elle aimait. Leah pour les maudire, tous, un à un, et les envoyer au Diable.
Adalyn pleure, cette fois. Pleure pour de bon. Elle ne peut plus retenir ses larmes, elle se sait faible désormais et elle se sait prise dans les filets de son histoire. Cette histoire qu’elle aurait aimé ne plus jamais avoir à croiser, lire, redécouvrir - cette histoire qu’elle évite et rencontre seulement lorsqu’elle le souhaite, dans la violence d’où elle ne fait germer rien de mieux que des coroles de sang.
— Calme toi, tout va bien. Tu es en sécurité ici.
Tu-
Elle ment. Elle ment car elles ne sont en sécurité nulle part. Car elles ne sont que des femmes dans un univers d’hommes et que les hommes ont détruit le monde.
Adalyn se redresse, les coudes plantés dans sa couche de fortune. Sa bouille sale à quelques centimètres du visage de Leah. Soupir en soulagement, d’abord. Sa respiration facilitée par la position quand ses larmes toujours lui dégoulinent sur les joues. Un raz-de-marée dégorgeant du bleu de ses yeux.
Pourquoi-
Tellement de pourquoi dans ce seul pourquoi. Pourquoi Leah est ici et pourquoi Leah se soucie-t-elle encore d’Adalyn. Pourquoi Adalyn existe-t-elle encore dans le regard de quelqu’un quand elle se fait appeler Mina et qu’elle persiste et s’obstine dans ce seul prénom pour se réinventer une existence d’inexistence.
Pourquoi tu fais ça.
Un murmure sans le ton. Timbre graillonneux de trop de sang et de sève et de sanglots qui l’étouffent. Adalyn en Mina qui ne comprend pas pourquoi Leah en… en quoi. Leah aidant des morts en sursis dans une guerre de morts en devenir. Ils perdent. C’est une évidence. Ils perdent et Adalyn et plus encore Mina se bat non pour le bien commun mais pour l’argent et le goût du sang. Afin de s’oublier, se néantiser, compromettre toutes ses chances ; l’espoir et la joie n’ayant plus sa place dans son crâne et entre ses côtes. Margery n’est plus là. Margery lui a été arrachée et Margery en est morte - seule certitude à son horizon de ruines. Adalyn le sait, le sent, son enfant est morte car en elle plus rien ne subsiste.
Brusquement, Adalyn éclate de rire. Un rire de dingue. Cassant la rythmique alentour, forçant les figures à dévier de leurs trajectoires pour venir les cueillir, elles-deux.
Tu joues encore les saintes, toi ?! Sérieusement ?
Adalyn cruelle et hilare au milieu de leur chaos à l’odeur rance de fluides humains et de terre.
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Déchirures : Régénération: Ses cellules se régénèrent toute seule, ce qui est à l'origine de l'immortalité de Willow, et quand elle appose ses mains sur une personne blessée, elle transmet cette régénération et peut guérir autrui.
+ Niveau 1 :Guérison des blessures non mortelles que ce soit pour elle et les autres. Les petits bobos bénins, non graves, les douleurs musculaires et nerveuses comme les entorses, elle peut les guérir.
+ Niveau 2 : Guérison des blessures mortelles tant que la personne est encore en vie, que ce soit pour elle ou les autres. Une régénération plus longue et fatiguante.

Contagion: Quand elle est en colère, elle peut accéder par un simple effleurement peau à peau, au système immunitaire d'autrui, et le contaminer.
+ Niveau 1 : Transmission de maladies non mortelles, connue par ses anticorps, inscrites dans son ADN, à autrui. Tel un porteur sain, elle peut transmettre des maladies sans pour autant tomber malade. Redoutable et efficace.
+ Niveau 2 : Création de tumeurs, cancéreuses ou non, non mortelle chez autrui. </bq>

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+ Niveau 1 : Détection des signes vitaux de la personne qu'elle touche.
+ Niveau 2 : Détection des maladies de la personne qu'elle touche.

Limites : - Une fatigue plus ou moins intense, pouvant aller jusqu'à une incapacité de se mouvoir pendant plusieurs minutes si elle utilise avec intensité sa mutation.
- Des migraines qui peuvent durer plusieurs jours, et que rien ne peut soigner.
- Un rejet de tout substance médicamenteuse par son corps, ainsi que des transfusion sanguines.

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[1944, hiver. France. Proximité du front]

Elle ne veut que venir en aide à sa collègue infirmière quand son regard se pose sur la patiente qui l'amène jusqu'à ce lit de camp de la tente hôpital. Quand ses iris accrochent le visage d'un fantôme de son passé. Stupéfaite, son coeur rate un battement, alors que l'Originelle se fige, incapable de faire le moindre mouvement jusqu'à ce qu'elle se fasse rappeler à l'ordre par sa collègue.
Adalyn. Que fait Adalyn ici ? Dans cette partie du monde en feu et en sang, où tout ressemble plus à une forme d'Apocalypse qu'autre chose. Où les hommes se battent et s'entretuent pour des idéaux opposés, des idéaux qui mènent à la mort de bien des hommes, comme à chaque fois. Comme à chaque guerre. Willow en a vu des choses au fil des années, mais plus le temps passe, plus elle est horrifiée par ce qu'elle peut voir, toujours un peu plus dans l'horreur. Une horreur que sa vieille amie semble avoir vécu, tandis que les mains et les paroles de la blonde tente d'apaiser cette dernière. Notamment en diffusant de manière diffus et calme un peu de son pouvoir de guérison en Adalyn, afin de la soulager de sa douleur. Et quand elles se retrouvent seules, Willow murmure son identité réelle à celle qui l'a connu, il y a plus de cent ans maintenant.

Elle est Leah. Cette Leah avec qui elle a connu les injections. La même Leah qui a fini par les maudire après la mort de son mari au cours d'une mission. La Leah qui a pris ses distances avec ceux qu'elle considérait comme une famille, au point de disparaître de leur vie, afin de surmonter son chagrin. Mais de l'eau a coulé depuis, et l'Originelle s'est apaisée depuis longtemps, laissant le passé au passé, focalisée désormais sur son amie retrouvée par hasard. Doucement, elle la rassure, lui affirmant qu'elle est en sécurité ici, avec les anglais et les américains, dans cet hôpital de campagne. Ils vont prendre soin d'elle, assurer sa sécurité. Ce qui semble soulager Adalyn, dont les yeux s'emplissent de larmes et les laissent couler sur son visage sale et marqué.

Pourquoi... Le mot interrogatif interpelle Willow qui observe Adalyn, attend une suite qui ne vient pas pour le moment.

-  Pourquoi quoi ?

Demande-t-elle dans un murmure, ses iris observant la jeune femme allongée, ses doigts passant une lingette propre et humide sur le visage de la seconde Originelle, pour essuyer ses larmes et nettoyer son visage. Puis, la question arrive. Pourquoi est-ce qu'elle fait ça ? Dans un premier temps, Willow hausse les épaules.

-  Parce que c'est ce que je dois faire.

Lâche-t-elle dans une première réponse, avant de se pencher à nouveau vers sa patiente, afin de n'être entendue que par elle.

-  Parce que je peux aider avec mes dons, et je ne veux pas me sentir inutile.

Elle peut aider, alors au lieu de regarder de loin ce qu'il se passe, elle préfère aider à sa manière, sans se faire repérer pour autant. Elle a été trop passive par le passé, Willow, mais cela est fini. Elle n'est plus celle qu'elle fut, celle qu'a connu Adalyn. Enfin, c'est ce qu'elle pense, juste avant que la jeune femme n'éclate de rire. Un pouffement qui surprend l'infirmière qui recule de quelques centimètres sous l'effet de surprise, regardant autour d'elles, si ce rire n'a pas attiré l'attention. Mais non. personne ne fait attention à elles, car il y a trop de patients qui demandent de l'aide et de l'attention. Personne n'est témoin de la scène, ni n'entend les paroles d'Adalyn. Des mots qui serrent le coeur de Willow. Jouer les saintes. Est-ce vraiment l'image qu'elle renvoie ?

-  J'apporte juste de l'aide.

Souffle Willow, avant de s'éclaircir la gorge, ses yeux passant d'un point à un autre, sans s'arrêter.

- Je ne pouvais pas rester sans rien faire.  

Cette fois, sa voix est plus assurée. Elle s'est repris, et elle continue sur cette voie, sans pour autant être virulente, alors qu'elle reprend la parole.

-  Et toi, que fais-tu ici ? Comment es-tu arrivée ici ? Car on arrive pas par hasard dans un hôpital militaire de campagne.

Des questions qu'elle se pose depuis que ses yeux se sont posés sur le visage d'Adalyn, quand sa collègue avait besoin d'aide.

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– J'apporte juste de l'aide.
La parole lui arrache un hoquet, un rire étouffé. L’hystérie sinue dans son thorax, lui agresse la gorge. Les nerfs lâchent et la résurrection la démolit. Les traumatismes en tourbillons au tréfonds du crâne. Son crâne cassé, sa psyché fêlée ; des morceaux d’elle et d’elles, éparpillés. Elle voudrait tout démolir, elle voudrait disparaître, elle voudrait ne plus l’entendre et ne l’avoir jamais quittée. Elle voudrait tellement de choses qui lui échappent.
– Je ne pouvais pas rester sans rien faire.  
Tu aurais dû.
Se tenir loin d’ici, de cette guerre, de ces massacres. Rester auprès de ses enfants, et d’elle ne sait quel nouvel amant ou ami. Leah ne peut pas errer dans cette solitude qui l’habitude, Leah s’est enfuie loin des autres pour survivre, vivre, renaître. La colère dont elle se souvient n’est pourtant plus là. Anéantie dans un lointain qui la dépasse. Combien d’années. Combien d’années passées, trépassées. Combien d’années à ne plus s’être vues, à s’être cru retournées à la poussière. Ou six pieds sous terre.
– Et toi, que fais-tu ici ? Comment es-tu arrivée ici ? Car on arrive pas par hasard dans un hôpital militaire de campagne.
Les questions la statufient. Adalyn s’est perdue dans la contemplation de sa vieille amie. De sa confidente. Et les sentiments la bouleversent et sa rancœur et haine se retournent lentement contre elle. Son intérieur charcuté quand la douceur de Leah l’effleure, que ses mots l’entaillent pour en extraire comme de force l’infection. Autant de plaies invisibles qu’elle n’a pas pris la peine de soigner. Autant de blessures qu’elle s’est elle-même infligées.
L’éternité à cela de tragique qu’elle rend fou quiconque y goûte.
Du moins le pensait-elle.
Je suis comme le reste de ces hommes.
Le regard s’échappe alentour, s’attarde sur les soldats blessés. Le sourire d’Adalyn se fissure. N’en reste qu’une grimace triste.
Personne ne veut être ici et pourtant…
Et pourtant chacun y échoue.
Peut-être que je voulais faire comme toi. Me sentir utile. Peut-être que je suis juste meilleure pour achever les autres que les soigner, finalement, chuchote-t-elle, le buste redressé.
Adalyn s’approche si près de Leah qu’elle peut percevoir la chaleur de sa peau, qu’elle peut percevoir les notes de son odeur malgré la persistance de celles les étouffant. Les fluides de l’humanité et les fluides de la Terre.
Ils m’ont fait devenir un monstre, souffle-t-elle tout contre son visage.
Son haleine lourde de la mort qu’elle a traversée. Senteur qu’elle présume écœurante. Sa langue pâteuse et sa gorge sèche en indices qui la font sourire. Sourire de dents jaunies par son agonie.
Alors je joue mon rôle de monstre.
Pour qui combattait-elle, sur le champ de bataille ? Adalyn ne s’en souvient pas exactement. Adalyn ne sait plus ce qu’elle y fichait.
Et si tu veux tout savoir... minaude-t-elle, féline. J'excelle là-dedans.
Adalyn voulait ravager ce qui lui apparaissait sur les lianes et sous les yeux ; son horizon transformé en Enfer. Se venger de tout et tout le monde ; sans distinction. L'Humanité exécrée pour la souffrance qu'elle prodigue à travers les âges. L'Humanité tel un parasite qu'elle s'est donnée pour mission d'éradiquer.
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Habitation : Un duplex dans le Nexus
Déchirures : Régénération: Ses cellules se régénèrent toute seule, ce qui est à l'origine de l'immortalité de Willow, et quand elle appose ses mains sur une personne blessée, elle transmet cette régénération et peut guérir autrui.
+ Niveau 1 :Guérison des blessures non mortelles que ce soit pour elle et les autres. Les petits bobos bénins, non graves, les douleurs musculaires et nerveuses comme les entorses, elle peut les guérir.
+ Niveau 2 : Guérison des blessures mortelles tant que la personne est encore en vie, que ce soit pour elle ou les autres. Une régénération plus longue et fatiguante.

Contagion: Quand elle est en colère, elle peut accéder par un simple effleurement peau à peau, au système immunitaire d'autrui, et le contaminer.
+ Niveau 1 : Transmission de maladies non mortelles, connue par ses anticorps, inscrites dans son ADN, à autrui. Tel un porteur sain, elle peut transmettre des maladies sans pour autant tomber malade. Redoutable et efficace.
+ Niveau 2 : Création de tumeurs, cancéreuses ou non, non mortelle chez autrui. </bq>

Scanner: Par un simple toucher, Willow peut faire un diagnostic santé de la personne.
+ Niveau 1 : Détection des signes vitaux de la personne qu'elle touche.
+ Niveau 2 : Détection des maladies de la personne qu'elle touche.

Limites : - Une fatigue plus ou moins intense, pouvant aller jusqu'à une incapacité de se mouvoir pendant plusieurs minutes si elle utilise avec intensité sa mutation.
- Des migraines qui peuvent durer plusieurs jours, et que rien ne peut soigner.
- Un rejet de tout substance médicamenteuse par son corps, ainsi que des transfusion sanguines.

Mémo RP : RPs en cours: Grace + Caleb +

RPs finis/abandonnés: Keeran + Leta + Ysold + Tom + Alexander + Abel + Billie

Pseudo : @Cinderella
Comptes : Cleo Avila; Freyja Olsen; Maera Bates
Genre IRL : Féminin; Elle
Messages : 2430
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Teresa Palmer
Crédits : @caelestisart
Thèmes abordés : Immortalité; décès de proches.
Thèmes refusés : Maltraitance animale
Infos RP : Je RP au feeling, entre 300 et 1500 mots selon inspiration. Délai variable.
tw: guerre/ troubles psy, ptsd, sang, body horror, gore, mort/meurtre

[1944, hiver. France. Proximité du front]

Retrouver Adalyn en plein milieu de cette guerre atroce est une surprise totale pour Willow. Une vieille amie, pour ne pas dire un fantôme de son passé, qui surgit de nul part, blessée et visiblement... brisée... Le constat serre le coeur de l'Originelle, qui écoute les paroles plutôt amères de sa patiente sans réagir. Enfin, sans tenter de réagir, car elle n'est pas sûre de réussir. Surtout quand elle est qualifiée de jouer les saintes. La blonde n'aime pas du tout cette dénomination. A ses yeux, elle se rend juste utile, elle aide ceux qui en ont besoin avec son don. Sa secrète aptitude qui lui permet de sauver des hommes et des femmes qui se retrouvent au milieu de la folie de quelques hommes. Alors elle apporte son aide. Une déclaration qui fait rire de manière étouffée la blonde qu'elle tente d'apaiser, et chez qui elle sent une réaction qu'elle n'arrive pas à identifier. Et qui l'interroge. Tout comme les paroles qui suivent, et face auxquelles, Willow garde le silence.
Non, elle n'avait pas à rester sans rien faire, alors qu'elle peut apporter son aide. C'est son constat. Sa volonté aussi, encore plus quand elle sait que certains de ses descendants se retrouvent mêler à cette guerre. A cette folie humaine. Elle ne pouvait rester en arrière, à attendre que cela se termine, il lui fallait être sur le terrain, à sa manière. A soigner. Comme trente ans auparavant.

- Non.

Finit-elle par dire en guise de réponse à Adalyn. Un non direct et franc. Non, elle n'avait pas à rester sans rien faire. Là-dessus, elle n'est pas d'accord, et elle le fait savoir. Puis, sans vraiment attendre, elle change de sujets pour interroger l'Originelle dont elle est au chevet. Poser les questions qui envahissent son esprit en nombre et dans les sens depuis que ses iris se sont posés sur le visage de la patiente.
Des interrogations qui semblent dans un premier temps pétrifier sa vieille amie avant de la réveiller. Et de réveiller quelque chose en elle. Willow le sent quand ses doigt effleurent un instant le bras de la jeune femme, ressentant un mélange de haine, rancoeur et bouleversement. Somptueux cocktail. Preuve que la femme à ses côtés est brisée par ce qu'elle a vécu.

Tout écoutant Adalyn, les iris de l'infirmière se mettent à divaguer sur les hommes autour d'elles, allongés sur les lits de camp. Blessés ou mourant. N'ayant en tout cas, pas le moins du monde envie d'être ici, sous ses tentes, voilà qui est certain, et pourtant... Pas forcément envie de combattre non plus, mais en train de se battre pour la liberté. Cette liberté si chère.

- Pourtant, ils sont ici...

Souffle doucement l'infirmière à un moment, laissant ses iris parcourir encore les patients pendant quelques instants avant de revenir à l'Originelle alitée. Juste avant qu'elle ne se redresse pour approcher son front de celui de la blonde, mêlant leurs odeurs, rendant leur conversation encore plus confidentielle. Pour des paroles avec lesquelles Willow n'est pas d'accord. Pas du tout.

- Nous ne sommes pas des monstres, Adalyn.  

La voix de Willow est un murmure, que seule son amie peut entendre. Non, elles ne sont pas des monstres. Elles sont une évolution. Et des victimes.

- Nous. Ne. Sommes. Pas. Des. Monstres.

Répète-t-elle, détachant chaque syllabe, toujours dans un souffle, ses iris plongées dans celles d'Adalyn, vers qui elle porte ses mains pour entourer son visage.

- Tu m'entends ?

Ses doigts toujours accrochés au visage de son amie de calvaire, elle finit par laisser quelques uns d'entre eux venir repousser quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles.

- Nous sommes plus fortes que tu ne le penses ou qu'ils ne le pensaient à l'époque. Nous n'avons pas à être les monstres pour lesquels ils nous ont fait passé. Nous valons mieux que ça. Et je sais que tu n'es pas un monstre, peu importe ce que tu as traversé ou fait. Je le sais.

Willow, l'éternelle optimiste. Willow qui veut toujours voir le positif et la beauté.

- Et ne me vient pas me dire que je suis trop positive.

Devance-t-elle après une courte seconde, lâchant enfin l'Originelle pour se décoller d'elle avant qu'on les aperçoive dans cette position, ce qui pourrait susciter des interrogations. Auxquelles elles n'auraient pas forcément envie de répondre.

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