Amber

17/07/2023

Amber Burroughs

TW : Acculturation, deuil d’une mère, accident de voiture

FT. Maisie Williams

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Amber Burroughs, du nom de sa mère Leila Burroughs.
Genre et Pronom(s) : Féminin (elle).
Âge et lieu de naissance : Née en 2002 à Las Vegas, Nevada – donc 23 ans en 2025.
Origines et nationalité : Ses ancêtres maternels font partie des Samis qui ont été encouragés par le gouvernement américain à immigrer en Alaska à la fin du XIXe siècle pour partager leur expertise en élevage de rennes, mais qui ont dû définitivement renoncer à cette pratique quand le Reindeer Act de 1937 a réservé le droit de posséder des rennes aux seuls autochtones. Ils se sont alors fondu dans la population et ont progressivement perdu leur identité culturelle. C’est donc une Américaine de cinquième génération que pas grand-chose différentie des autres, à première vue.

Statut marital : Célibataire.
Occupation : Aspirante rentière.
Situation financière : Sincèrement, elle a connu pire. Certes elle a grillé ses derniers dollars dans son ticket de bus vers New Blossom, mais elle peut se le permettre : elle a bénéficié d’une très belle prime d’assurance-vie en Lion Coin, qui devrait lui assurer un bon moment de tranquillité. Bon d’accord ces cryptos puent au mieux l’erreur administrative, au pire la fraude avérée, mais est-ce si grave que cela ? Autant les dépenser tant qu’ils sont là, surtout s’ils ne sont pas là pour longtemps. Puis elle vient de réaliser que son père biologique était super riche, il devrait bien pouvoir la sortir de là si ça tourne mal. Vraiment, pas de quoi se plaindre, la vie est belle et la bouffe est bonne.
Lieu d'habitation : Elle crèche pour l’instant dans une chambre de l’hôtel Hyperion à Solaris.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT Amber est une enfant qui a toujours vécu par et à travers les ambitions de sa mère d’être plus que ce qu’elle était vraiment. Elle a par moment été une enfant gâtée qui a obtenu tout ce dont elle rêvait, mais elle a aussi connu la frustration de tout perdre et de devoir se contenter d’une vie de misère dans la voiture, à grignoter des repas-minute sur une aire de repos. Cela aurait pu la rendre humble, mais au contraire elle chérit avec d’autant plus de passion les moments où elle n’a à se soucier de rien et ne se prive pas de ronger chacune de ces périodes de grâce jusqu’à la moelle.

Elle est toutefois assez lucide pour se rendre compte que ce n’est pas une vie et que cela génère chez elle un stress permanent dont elle se passerait bien. Maintenant que sa mère n’est plus là elle aspire à une vie plus stable, surtout depuis qu’elle sait qu’elle a un père qui serait susceptible de l’aider à prendre un nouveau départ. Elle est prête à évoluer (ou en tout cas de faire des efforts dans ce sens), mais seulement si cela lui permet de vivre ses caprices en toute insouciance.

LE CORPS LE CORPS MUTANT

Type de mutant : Blue Blood
Âge lors de la première déchirure : Elle a pris sa première dose de Multi-V quelques jours avant son arrivée à New Blossom.

Mutation :
Le Vitae a réveillé un vieux potentiel endormi depuis longtemps dans le sang d’Amber : celle d’une aïeule qui a été en son temps Noaidi, pratiquante du chamanisme des Samis et intermédiaire privilégiée entre le monde matériel et le monde spirituel. Sa famille s’est entretemps christianisée, puis a même perdu ses traditions culturelles d’éleveurs nomades pour mieux se fondre dans la masse des Américains, mais bon sang ne saurait mentir. Lentement mais sûrement il se souvient.

Déchirures :

○ Mémoire ancestrale. Dans la spiritualité sami il existe un continuum entre la vie et la mort, que les Noaidi peuvent transcender pour amener la mémoire des anciens parmi les jeunes générations et leur porter conseil.Niveau 1 : Amber a accès aux souvenirs des deux dernières générations des femmes de sa famille. C’est une mémoire sur laquelle elle n’a aucun contrôle, mais qui s’impose à elle quand des éléments contextuels font écho au vécu d’une de ces deux femmes. Les évènements marquants, fortement chargés en émotion, sont les plus évidents à repérer, mais cela peut aussi se manifester plus subtilement par des pensées parasites ou des impressions fugaces de déjà vu.

Aïeules :Leila Burroughs (mère, née dans l’État de New York en 1977) : Depuis toute petite, Leila a toujours rêvé de paillettes. De vraies paillettes, pas celles des comédies musicales populaires dans lesquelles se produisaient ses artistes de parents. Elle regardait avec envie les boutiques de luxe et les gens qui les fréquentaient, toujours plus beaux et élégants les uns que les autres. Elle a donc très tôt cherché à intégrer les codes de la classe aisée pour se faire passer pour l’une d’entre eux, même (surtout) quand elle n’en avait pas les moyens. Elle est très douée pour mentir avec aplomb et joue habilement de ses connaissances de l’étiquette et des conventions sociales des bonnes familles américaines.

Mary Burroughs (grand-mère, née en Alabama en 1948) : Mary est une artiste dans l’âme, sensible, généreuse, éprise de liberté. Son père, bien que militaire, l’a bien vite compris et n’a pas eu le cœur de lui imposer la même discipline stricte que ses frères et sœurs. Elle a donc eu tout le loisir de développer son esprit curieux, qui n’a pu que se laisser porter par le mouvement hippie qui devenait de plus en plus populaire au sein de sa génération. De choriste pour une église évangéliste elle est devenue chanteuse dans divers petits groupes de rock progressif. Pour finir elle a intégré l’industrie de la comédie musicale, où elle s’est épanouie entre les grands rôles de petite production et les petits rôles de grande production. Elle a une belle maîtrise des techniques vocales et un chant très expressif, plein de douceur. C’est une personne profondément bienveillante, mais qui reste par moment paralysée par une peur maladive des conflits – ce qui l’a privée d’un certain nombre d’opportunités.
Limites :
Tant qu’elle prendra de la Vitae, Amber ne sera plus jamais complètement seule dans sa tête. Autant sa mère a toujours eu une grande influence sur sa vie, autant ses autres aïeules sont autant d’inconnues auxquelles elle devra s’adapter, des inconnues avec des sensibilités et des aspirations par moment contradictoires. Les souvenirs peuvent surgir à n’importe quel moment, avec une intensité très variable, ce qui peut handicaper plus ou moins fortement l’attitude de la jeune femme en société. Cela peut aussi bien lui sauver la mise que se retourner contre elle – ou les deux à la fois.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Amber est une petite brunette d’un mètre 55 pour 50 kg au visage rond et aux traits fins, qui lui donnent un air enfantin. Elle cherche souvent à masquer son manque de statut légitime par des signes extérieurs de richesse, tels que des vêtements de marque ou des accessoires à la mode, mais si elle n’avait pas autant besoin de se prouver quelque chose ses goûts se porteraient plutôt sur des vêtements avec une petite touche de folie ou des couleurs chatoyantes. Sa façon de s’exprimer porte la marque très typique de l’anglais du sud des États-Unis, aussi ne cherche-t-elle pas à nier que c’est là qu’elle a toujours vécu jusqu’à présent (même si elle préfère parler des villas de la côte californienne que des motels de l’Amérique profonde).

Aptitudes particulières :
Très peu instruite, la jeune femme a surtout vécu jusqu’à présent d’un mélange de débrouille, d’audace et de mise en scène de sa gueule d’ange pour se sortir des mauvais pas. Si elle n’est pas aussi douée que sa défunte mère pour mentir sur toute la ligne, elle aime balancer avec entrain les bouts de vérité qui l’arrangent et laisser les autres tirer leurs propres conclusions, ne prenant la peine de les corriger que si elles lui sont défavorables. Jusqu’à présent elle a démontré juste ce qu’il faut de tchatche et de conviction qu’elle mérite de vivre une belle vie pour accompagner sa mère dans les arnaques les plus folles, mais cela lui suffira-t-il pour se frayer un chemin seule dans la jungle new-blossomienne ?

Le défi est d’autant plus grand qu’elle connaît finalement très peu de choses de ce monde et des jeux de pouvoir qui le régissent. Au fond elle reste une petite fille naïve qui fait le pari d’être heureuse, malgré son manque de talent.

L'ÂME LES MUTANTSQui ne rêverait pas de rejoindre cette élite ? Amber n’envisage même pas la question, bien sûr qu’elle dit oui en sautant à pied joint. D’abord parce que ça permet de faire quelque chose d’unique, que personne d’autre ne sait faire, puis c’est connu que les veines bleues ça respire la classe, c’est genre la nouvelle noblesse du XXIe siècle. Ah pardon, il y en a aussi qui n’ont pas de sang bleu ? C’est un peu moins la classe absolue déjà, mais ça reste cool. Enfin sauf l’espèce de crasse marché noir qui rend violent, la violence c’est jamais cool. Pour le reste en vrai elle ne s’est pas trop renseignée sur le sujet – elle a vu une belle opportunité, elle l’a saisie, mais elle n’a pas vraiment pris le temps de mener une étude de marché sur les tenants et aboutissants de la question mutante. Sa nouvelle nature représente un signe extérieur de richesse bien pratique pour intégrer les milieux branchés et cela lui suffit amplement pour l’instant.
LES ALTÉRÉS C’est un autre type d’élite, ça peut même sans doute avoir un certain charme de tuner sa propre carrosserie en mode nickel chrome, mais Amber n’avait pas trop la bonne crypto pour cela alors elle n’a pas perdu de temps en lèche-vitrine inutile. Peut-être que si elle fréquente un jour assez la bonne société pour cela elle se renseignera sur les différents modèles pour mieux flatter les égos de ceux qui les achètent. C’est toujours enrichissant de connaître les goûts de luxe des autres.
LA VILLE Amber est trop jeune pour avoir connu la destruction de New York, cela ne veut pas dire qu’elle n’en a jamais entendu parler ! Un peu. Dans les grandes lignes. Elle se souvient surtout d’un documentaire super intéressant qu’elle avait regardé sur les réseaux sociaux il y a quelques années et qui traçait la grande épopée des bâtisseurs mandatés pour reconstruire une cité moderne et au service des citoyens. Il y avait une histoire de rivalité entre deux groupes, l’un qui avait systématiquement cherché à tirer la couverture à lui alors que l’autre avait tout fait, mais elle ne se souvient plus trop dans quel sens cela allait. De toute façon elle l’avait surtout regardé pour s’extasier devant la beauté des bâtiments monumentaux, ça peut être sympa de les voir en vrai. Ceci dit la principale raison de sa venue à New Blossom est d’ordre privé : elle sait maintenant que son père biologique y vit et elle fera tout pour le rencontrer et se faire reconnaître de lui.
L'APPARTENANCE Elle penche naturellement pour l’Hybrid Theory, mais n’y connaissant pas grand-chose il s’agit surtout d’une attitude par défaut débordante de naïveté sur l’idée que le progrès est toujours positif.

LA MÉMOIRE Désolé de te le dire, Maman, mais t’as jamais été un modèle de bon sens. J’avais depuis longtemps le mauvais pressentiment qu’un de tes « coups de génie » allait te jouer des tours, un de ces tours dont on ne se sortait pas juste en sautant dans la voiture pour filer vers une juridiction qui ne nous connaissait pas encore. Je te disais encore, la veille, que c’était cool le temps que ça a duré, mais qu’on commençait à vraiment être limite sur les comtés où on n’était pas fichées d’une façon ou d’une autre, j’arrivais même pas à tous nous les rappeler. T’as presque eu l’air d’approuver, avant de faire mine de te rappeler qu’on n’avait jamais encore été dans le Nord (mais que c’était dommage, t’allais vachement regretter le soleil et les piscines des États du Sud). T’étais irrattrapable.

Finalement c’est un moment d’inattention en voiture qui aura eu raison de toi. L’ironie de l’histoire veut que c’était même pas de ta faute : la partie adverse a eu l’honnêteté d’avouer d’elle-même qu’elle avait grillé le feu rouge. J’étais prête à me battre, à jouer la fille éplorée pour qu’ils reconnaissent tous leurs torts et bien plus encore. Ils ont juste tout cédé, comme ça. J’étais en train de me dire, Oh quand Maman va apprendre ça… et instantanément ça m’a sauté au visage que jamais je ne pourrai plus partager avec toi les bons et les moins bons moments. J’ai éclaté en sanglot sans plus pouvoir parler.

T’as jamais été un modèle tout court, Maman, mais t’es le seul que j’ai jamais eu, alors j’ai pris ce que j’ai pu. J’ai pris ce que j’ai pu de toutes les routes qu’on a parcouru ensemble, d’État en État, de toutes les fois où on s’est fait passer pour les gentils nouveaux voisins qu’on n’était pas. Alors on n’était pas bien méchantes (la méchanceté gratuite ça paie rarement, comme tu disais), mais on trichait sur pas mal de petites choses. Comme sur le fait que la maison dans laquelle on squattait était bien à nous (ou au moins à des cousins à nous qui nous la prêtaient gracieusement). Ou sur les carrières glorieuses que t’avais menées avant de trouver le besoin de se ressourcer dans cette villégiature avec ta fille adorée. Peut-être aussi quelque fois sur la provenance des petites choses qu’on revendait sur internet pour faire de la place à la maison. Des infractions claires à la loi, même toi t’étais d’accord, mais jamais de félonie (parce que c’est pas très moral, et qu’en plus ce sont des dossiers qui ont tendance à remonter plus vite au niveau fédéral). Le tout était de prétendre avec conviction qu’on avait droit aux petits plaisirs qu’on s’appropriait, et en général c’était dans la poche (jusqu’à ce que ça commence à sentir le roussi, là on se casse fissa).

Dans ces circonstances, la scolarisation, c’était pas trop ça. Je me souviens que t’as essayé, au début, de m’inscrire systématiquement à l’école du coin, jusqu’à ce qu’une institutrice commence à se montrer trop intrusive, au point de nous imposer la visite d’une assistante sociale. J’ai eu tellement peur qu’on nous sépare que c’est moi qui ai insisté pour qu’on fasse école à la maison à partir de ce moment-là. Ce n’était pas l’idée du siècle, mais quand on a dix ans et notre maman c’est toute notre vie… Je t’en ai voulu, plus tard, tu le sais, d’avoir cédé à ce caprice alors que tu te savais parfaitement incapable d’assurer seule mon instruction, mais que pouvais-tu faire d’autre ? Arrêter tes conneries, ça oui, mais jusqu’à ton dernier souffle il n’en a jamais été question pour toi. Parce que ça voulait dire accepter qu’on était pauvres et qu’on allait le rester (sauf si j’avais pu faire de grandes études pour nous sortir de là, mais ça, tu vois, on ne le saura jamais).

Bref, c’est du passé. Je t’ai pardonnée, c’est déjà ça. Je n’arrive par contre pas à me faire à l’idée que t’es plus là, mais ça il paraît que c’est normal. Ce qui était déjà moins normal pour moi, c’est d’avoir un avocat pour m’aider dans les paperasses du décès – celui de la personne qui a provoqué l’accident et qui noie sa culpabilité dans une générosité un peu bizarre. Bizarre, mais bienvenue, jamais j’aurais pensé que la mort c’était autant de petits tracas. Au début je lisais, maintenant il me tend le papier et je signe machinalement, c’est plus facile comme ça. C’est sans doute pour ça que je l’ai pas vu venir quand il a toussoté pour me rappeler de remplir mon numéro de compte Icarus (ou de cocher la case correspondante s’il faut en créer un).

Pour quoi faire ? j’ai failli demander, mais en vrai j’ai plutôt bien fait de fermer ma grande gueule avant qu’elle ne se décroche toute seule.

Maman, d’où est-ce que tu t’es payé une assurance-vie de quelque 100 000 Lion Coin sur ta propre tête ?

Alors là on n’est dans la pure spéculation, je suis sûre de rien et sincèrement je suis à moitié persuadée que ne pas trop en savoir, à ce stade, c’est plutôt une bonne protection contre les emmerdes. Selon toute vraisemblance, en recoupant mes souvenirs avec les informations sur les documents de l’assureur, voilà comment ça a dû se passer.

Il y a quelques années (vers 2020 si ma mémoire est bonne ?) un des profils bidons que t’avais créés sur les réseaux sociaux pour faire beau genre avait attiré l’attention de chasseurs de tête, qui t’assuraient par message privé que ton CV intéressait grandement leurs clients respectifs. Fallait pas te flatter bien longtemps, Maman, pour que tu mordes à l’hameçon et ferres le pêcheur. J’y croyais pas trop, mais soit t’étais très douée, soit certaines personnes sont ridiculement stupides : le chasseur de tête t’a décroché un poste dans une grosse entreprise affiliée au groupe Icarus, et quel poste ! Un salaire à cinq chiffres, une voiture de société volante en cours de commande, des avantages à n’en plus finir, on vivait notre meilleure vie (le temps que ça a duré, et ça a duré surprenamment longtemps, tu t’en souviens ? t’as même eu l’honneur de prononcer un discours à la réception de Nouvel An de la boîte). T’étais incompétente, bien sûr, mais quand on investit des sommes pareilles dans un recrutement, ça la foutait mal d’avouer à sa hiérarchie qu’on s’est merdé à ce point, ça revient à griller pour de bon ta carrière corporatiste (c’est ce que tu m’as expliqué à l’époque quand je me suis inquiétée).

Bref, les meilleures choses ont une fin mais t’avais raison, les ressources humaines ont préféré la jouer en toute discrétion pour ne pas éventer le scandale. Faut croire qu’à vouloir rester trop discrets, ils ont oublié de liquider certains avantages. À moins que t’aies toi-même souscrit à ce contrat au nez et à la barbe de ton employeur ? Va savoir. Mieux vaut ne pas savoir.

En attendant ce fric est là, un avocat semble croire que je peux légitimement l’encaisser, alors… oh merde à quoi je vais bien pouvoir le dépenser ?

Alors oui, un peu comme toute bonne Américaine qui gagne au loto, j’ai bien pensé à en profiter pour devenir propriétaire, mais… pas sûr que ce soit le bon plan. S’il y a bien un truc que tes plans foireux m’ont appris, Maman, c’est que quand c’est trop beau, ça va peut-être pas durer longtemps, et que les biens matériels que tu peux pas empaqueter dans le sac-à-dos ne sont que des emprunts que tu devras laisser derrière toi au moindre pépin. Ce qu’on ne pourra jamais te retirer, par contre, ce sont les beaux souvenirs que tu te construis en chemin – alors quand t’as l’occasion de faire quelque chose d’un peu fou, faut pas réfléchir, faut foncer.

Genre devenir super-héroïne pour un mois, et plus si affinité ? C’est que c’était presque abordable quand on payait en Lion Coin. Puis il paraît que les Sept ont perdu un de leurs membres, je me disais qu’avec un peu de chance je vais développer une mutation tellement bad ass qu’Hyperion en personne m’appellera pour m’offrir la place de LadyHawk. Faut voir ça comme un investissement ! Il y a toujours de belles opportunités pour les gens exceptionnels, ce serait un beau conte de fées à écrire tu trouves pas ?

Bref, j’avais pris rendez-vous pour le lendemain de ton enterrement. Ça peut paraître sinistre, mais je sais que c’est ce que t’aurais voulu : que je profite du moment présent et de ton ultime cadeau plutôt que de me morfondre sur ta disparition. L’avantage d’ailleurs quand tu prends rendez-vous pour un service pour riche, c’est que t’as des hôtesses aux petits oignons qui te proposent à boire dans la salle d’attente. Ça commençait donc plutôt bien, ça me donnait l’impression d’être chez l’esthéticienne pour un moment bien-être.

Même l’inoculation, sincèrement, ça a été. Oui ça fait un mal de chien, mais faut souffrir pour être belle, puis ce petit nœud dans le ventre alors que les palpitations du cœur s’accélèrent… Waouh, j’étais juste trop absorbée par la lueur bleue électrique le long de mes avant-bras. C’est seulement quand mes veines ont commencé à pâlir que les choses ont dérapé.

Instantanément je me suis tournée vers l’aide-soignant en charge de l’injection pour lui signifier qu’il devait y avoir un problème. Il a consulté sa montre et m’a assuré que non, j’avais de toute évidence très bien réagi à la Vitae, qu’il était parfaitement normal que la luminescence se dissipe passé un certain de délai. Non mais où étaient mes putains de super-pouvoir ?

Note à qui cela intéresse : le service après-vente d’Icarus Inc est définitivement Karen-proof. J’ai sorti le grand jeu, dans une performance qui aurait fait ta fierté, mais parler au manager et lui faire part de ma légitime déception de ne pas obtenir ce pour quoi j’avais payé n’a servi à rien : à partir du moment où l’illumination des veines avait attesté de l’authenticité et de la qualité de la Vitae, il n’y avait aucun remboursement possible. Sérieusement, ils devraient au moins faire en sorte que la couleur persiste plus longtemps ! J’aurais au moins pu exhiber ma richesse, là j’aurais tout aussi bien pu acheter du vent en bouteille : c’était incolore, inodore, insipide – et intangible.

J’ai mis un moment à me rendre compte que je ne m’étais non plus complètement fait arnaquer. Je veux dire, je venais d’enterrer ma mère, la seule personne qui m’ait accompagnée d’un bout à l’autre de ma montagne russe de vie, c’était normal que je pense à tout bout de champ à toi, à tout ce qui te faisait rire, rager ou pleurer… c’est qu’on accumule un sacré paquet de souvenirs en commun quand on bourlingue ensemble depuis vingt-trois ans. Là où j’ai commencé à comprendre qu’il y avait plus que cela c’est quand j’ai plongé dans des pans de vie dont je n’avais aucune idée.

Comme cette attirance étrange que j’ai soudainement ressentie pour l’affiche d’une comédie musicale qui se produisait en ce moment à la salle des fêtes municipale. À la réflexion on n’a jamais fait ce genre de sortie, toi et moi, les rares fois où j’en ai proposé t’as fait diversion pour rappeler que tel ou tel film d’action venait de sortir. Pourtant j’avais l’impression de connaître cette pièce, un classique drôle et léger mais dont un des rôles secondaires brillait dans un solo qui s’inspirait des yodels de la musique country, avec une alternance entre voix de poitrine et voix de tête. Je pouvais encore sentir cet élan de fierté, nourri par le souffle chaleureux d’un public ému, alors que je retirais d’une scène sur laquelle je n’étais pourtant jamais montée. C’était une expérience étrange dont j’ai mis un moment à saisir qu’elle ne pouvait que venir de quelqu’un d’autre, mais cela restait moins perturbant que de se taper un rêve érotique éveillé en allant faire ses courses.

… dit comme ça ça sonne bizarre, mais quand j’y repense quel que soit la façon dont on le tourne c’est juste bizarre.

Au départ c’était juste un nom qui avait attiré mon regard, sur un des gros titres d’un magazine spécialisé dans l’actualité économique : Revere. Comme les bijoux, oui, mais j’avais comme une envie irrépressible de savoir ce qu’il devenait. Lucian Revere. C’est à la vue de sa photo en troisième page que tout a dérapé. Je rougissais tellement fort que j’ai juste planté là mon caddie à moitié rempli pour acheter le magazine et le consulter dans un endroit plus tranquille.

Lucian, oh Lucian ! sur la photo il y avait un bon vieux boomer triomphant dans son plus beau costume de vieux playboy qui a réussi sa vie, mais moi je voyais surtout un jeune candide au regard pétillant, brûlant de désir pour sa Leila d’amour. Fallait pas être un génie pour comprendre que ce mec était mon père, le vrai – assez éloigné de l’image glauque que tu m’avais vendue du gars qui revendait anonymement son sperme contre rémunération. J’aurais dû me méfier des explications toutes faites d’une menteuse compulsive – sans rancune, tu sais que c’était le cas.

Le Lucian là il était fou amoureux de toi, et vu ma réaction délirante ç’avait l’air vachement réciproque. Je t’ai déjà vu flirter, aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes, t’avais peut-être l’air à fond dedans sur le moment dès qu’on n’était plus qu’à nous deux c’était clair que tu t’étais juste amusée aux dépens d’un autre. Qu’est-ce qu’il s’était passé avec ce mec pour que ce soit si différent ?

J’ai fini par croquer le coin de page où il y avait la photo pour essayer de me concentrer sur l’article en lui-même, une interview de lui et de sa fille joaillière qui cherchait des partenaires pour créer une nouvelle succursale du groupe Revere à New Blossom. Il avait refait sa vie, je me disais, on ne pouvait pas revenir en arrière. Surtout après avoir accepté le fric. Une mention du patriarche, le brillantissime homme d’affaire Beau Revere, qui avait tant apporté à la société, m’a inspiré une bouffée de colère, suivie d’une déception profonde. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras – le vieux avait laissé le choix entre prendre l’argent tout de suite ou prendre le pari que le golden boy voudrait encore de moi après avoir su qui j’étais vraiment : une paumée sans argent, diplôme ni famille qui se trafiquait de fausses cartes d’étudiants depuis cinq ans pour fréquenter les campus prestigieux. C’est moins l’attrait de l’argent que la peur du jugement qui m’avait fait fuir, mais comment l’expliquer sans paraître plus misérable encore ?

Non mais sérieusement, c’était quoi ce gâchis ?

J’avais un père beau, riche et assez célèbre pour se vanter de la réussite de son entreprise familiale dans un magazine que personne n’achète (à part moi parce qu’il était dessus), et pas un moment t’as été foutue de le contacter pour lui signaler que j’existais ? Tout ça parce qu’un vieux débile t’a mis en tête qu’il était trop bien pour toi et que t’allais juste affronter la honte de ta vie ? C’était quoi ce sens des priorités de merde ! On aurait pas eu besoin de la moitié des combines foireuses dont on a vécu si t’avais, je sais pas, réclamé un truc aussi exotique qu’une putain de pension alimentaire… elle était où ta fille préférée, ta fille qui ne méritait que le meilleur, quand t’étais même pas cap de mettre ta fierté de côté pour assurer son avenir ?

Ok, il est marié, il a des enfants légitimes, une carrière, tout ça – mais moi j’ai plus rien, même plus de famille, juste des cryptos qui dureront le temps qu’elles dureront. Et des souvenirs, aussi, tes souvenirs Maman, ceux des moments qu’on a partagés, d’abord, et pour un mois au moins aussi ceux que t’as jamais été foutue de m’avouer. Alors tant pis si je dois casser la vie parfaite d’un bon gars, j’ai pas de race : je le prendrai par le cœur ou par les couilles (si nécessaire) pour récupérer la vie qui me revient de droit.

Désolé de te le dire, Maman, mais je vais devoir te laisser là, toi, tes peurs, tes remords, ou peu importe comment tu les appelles – moi je pars à New Blossom pour rencontrer ma nouvelle famille. Je te ferai envoyer des fleurs quand je serai riche.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Shad Elbereth. Genre et Pronom(s) : Féminin (elle). Âge : 33 ans. Région/pays : Belgique. Comment avez-vous connu le forum ? En parcourant les fiches de pub sur PRD. Autres commentaires ? J’aime beaucoup le thème du forum et les enjeux qui ont été construits autour de celui-ci Very Happy

ça promet beaucoup d’amusement ! Crédits : themorningrose (avatar) & brainghost (tambour chamanique) & boucheron (bracelet)

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Your face, my thane, is as a book where men
May read strange matters. To beguile the time,
Look like the time — bear welcome in your eye,
Your hand, your tongue. Look like the innocent flower,
But be the serpent under't.
WS

17/12/2022

Oh Maisie

ça fait un bout de temps que je ne l'avais pas Amber 3370663314

Bienvenue à toi parmi nous Amber 3483261708

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Paint it black

17/07/2023

Merci

je savais pas trop qui prendre, mais je cherchais une brunette et je me suis rappelée qu'elle avait joué dans tellement de films différents que je devrais avoir l'embarras du choix pour toutes les évolutions possibles et imaginables.

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WS

Bienvenue ici et bon courage pour la fiche ! I love you

14/10/2022

Bienvenuuue Amber 3471008882

Chercheuse de fortune à temps plein ? Je suis trop intriguée de découvrir ce que ça implique Amber 427107405

Et puis :

Amber a écrit:puis c’est connu que les veines bleues ça respire la classe, c’est genre la nouvelle noblesse du XXIe siècle. Ah pardon, il y en a aussi qui n’ont pas de sang bleu ? C’est un peu moins la classe absolue déjà, mais ça reste cool.

Une Blue Blood qui assume pleinement la supériorité du sérum, c'est rare par ici, j'adore (en plus du ton narratif qui fait sourire) Amber 3483261708

Bon courage pour le reste de la rédaction, elle a déjà l'air très cool Amber Amber 3325760833

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

17/07/2023

Merci o/

@Darius Sinclair J'avoue que je me suis bien amusée à écrire certaines descriptions, dont celle que tu cites xD pour "Chercheuse de fortune à temps plein" je l'ai remplacé par "Aspirante rentière", je crois que ce sera plus clair ~~c'est juste plus classe que "Sans occupation" et la classe c'est important~~ Very Happy

Je continue ma rédaction et je vous tiens au jus <3

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WS

13/04/2023

je lis au fur et à mesure, mais quel bonheur de te voir par ici, bienvenue et au plaisir de pouvoir construire des choses avec toi (si les étoiles s'alignent encore une fois) ! Amber 3370663314

14/10/2022

Bienvenue parmi nous (officiellement, du coup ? Si j'ai tout suivi ?) Amber 3483261708

Amber a déjà l'air particulièrement cool Amber 139611567

J'espère que tu t'éclateras bien avec elle Amber 1429850214

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Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05

17/07/2023

@Samuel Norton Jr. Oui belle surprise de te retrouver ici <3 comme discuté plus tôt on a du potentiel explosif pour tes trois loulous eyebrow

on en reparlera pour sûr.

@Leta Eyre Oui c'est moi l'invitée qui trouve accidentellement des coquilles d'erreur de date en posant des questions xD merci encore pour votre aide et votre accueil, je suis impatiente de lâcher mon petit monstre sur la ville Evil or Very Mad

~~mais d'abord faut écrire~~

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17/12/2022

Ce joli choix de fc, je valide Amber 1338913558

puis alors, le personnage qui se dessine ! J'aime déjà tellement la manière dont tu décris Amber et les petits détails que tu parsèmes ici et là Amber 3483261708

j'ai hâte de la voir en jeu pour encore mieux la connaître !
Sur ce, bienvenue chez toi et bon courage pour le reste de ta fiche Amber 3471008882

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

Oh, Maisie, je crois que c'est la première fois que je la vois sur un forum qui n'est pas médiéval Very Happy

Très très fan de la mutation, je me tâtais à faire un éventuel futur compte avec un truc lié aux espris, alors forcément, je ne peux qu'aimer huhu

Bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche Very Happy

17/07/2023

@Dani Duarte Merci <3 contente que mon saupoudrage de blagounettes plaise Very Happy

j'aime aussi beaucoup ce qui se dessine pour l'instant, ça va être un personnage fun à interpréter.

@Abel O'Connell Ah tiens c'est curieux, pourtant elle a joué dans de chouettes films pendant et après Game of Thrones (je garde notamment un bon souvenir du Book of Love). Cela fait quelques années que j'avais envie d'exploiter le thème de chamanisme, ici les étoiles se sont bien alignées alors j'en profite o/

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Your face, my thane, is as a book where men
May read strange matters. To beguile the time,
Look like the time — bear welcome in your eye,
Your hand, your tongue. Look like the innocent flower,
But be the serpent under't.
WS

28/12/2022

bienvenue sur le forum Amber 139611567

j'ai l'impression de pas avoir vu ce fc depuis un bon moment quand même, heureuse de la voir jouer Amber 2243471627

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gangster of love

I'm a joker I'm a smoker I'm a midnight toker I sure don't want to hurt no one
I'm a picker I'm a grinner I'm a lover And I'm a sinner I play my music in the sun

Oh, je l'ai vu dans quelques autres trucs oui, après ça peut aussi simplement être le "manque de chance" de ne pas l'avoir croisé mais, dans tous les cas, c'est toujours une bonne chose de voir des bouilles dont on a pas l'habitude Amber 1338913558

27/02/2023

amber burroughs a écrit:Note à qui cela intéresse : le service après-vente d’Icarus Inc est définitivement Karen-proof.

Bienvenue sur le forum !
Je suis déjà si fan de ton écriture, c'est hilarant omg, Amber est incroyable et franchement y'a tellement d'évolutions possible pour elle que je suis giga curieux de voir la voie que tu vas emprunter avec elle Amber 427107405

Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire parce que vraiment, hâte de la voir déployée ! Amber 4131681464

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I done did things that I regret, I done said things I can't take back

17/07/2023

Merci encore à tous pour votre accueil o/

@Robin White @Abel O'Connell Je vous crois sur parole Very Happy

@Rosendo Cortes très heureuse de contribuer à la bonne humeur dans le coin xD hâte aussi de déployer la Karen et de la laisser prendre son propre chemin, pour le meilleur comme pour le pire Amber 3865144472

ça va être fun.

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Your face, my thane, is as a book where men
May read strange matters. To beguile the time,
Look like the time — bear welcome in your eye,
Your hand, your tongue. Look like the innocent flower,
But be the serpent under't.
WS

J'adore le côté pince-sans-rire dans ta plume, c'est vraiment excellent, bienvenue et j'ai hâte de la voir évoluer, ça promet Amber 3483261708

29/01/2023

Bienvenue!
Amber est déjà tellement géniale et la fiche était un bonheur à lire Amber 3483261708

Coup de coeur pour son avis sur les altérés qui m'a fait beaucoup rire mdrr Et le fait d'écrire la mémoire sous forme de lettre à la mère qui rend ça très authentique avec ta jolie plume Amber 1338913558

Amuse-toi bien parmi nous ! I love you

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear

17/07/2023

@Taylor Khan @June Kitanović Merci <3 ça me touche.

C'est plus un dialogue intérieur qu'une lettre à sa mère, mais elle l'évoquait vraiment souvent et sur la toute fin j'ai trouvé que ce serait tellement cool qu'elle lui adresse directement les reproches plutôt que de rager intérieurement. Du coup j'ai testé de retoucher toute l'histoire pour qu'elle s'adresse à sa mère en "tu" tout le long et j'ai trouvé que ça donnait trop bien Amber 3471008882

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Your face, my thane, is as a book where men
May read strange matters. To beguile the time,
Look like the time — bear welcome in your eye,
Your hand, your tongue. Look like the innocent flower,
But be the serpent under't.
WS

29/01/2023

@Amber Burroughs oh c'est encore plus touchant du coup! j'adore Amber 1338913558

et très hâte de la voir en jeu Amber 3483261708

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear

10/02/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Je crois que l'emot " Amber 427107405

" résume vraiment bien mon ressenti vis-à-vis d'Amber, de ta fiche même. Cette narration est vraiment un délice et jpp, ce caractère, vraiment très fan d'Amber et de son énergie Amber 427107405

Elle est incroyable, vraiment, les aventures à venir promettent beaucoup de rire encore je sens Amber 139611567

Amuse toi bien avec elle ! Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Tu as également la possibilité de créer la fiche de destin de ton personnage afin de le soumettre aux aléas de la vie de New Blossom. Cette fiche est facultative, elle te permet d'avoir des interventions Mj dans la vie de ton personnage.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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pour que mon corps sache qu'il est en vie, désormais il est tout à toi