Sumner ⊷ The Devil's Clone

LIAM "NOX" EYRE

TW : MORT, DEUIL, COLÈRE, TRAUMATISME, VIOLENCE, TORTURE, PENSÉE SUICIDAIRE, MEURTRES, PTSD, DÉPENDANCE, INSTABILITÉ MENTALE.

FT. Jacob Elordi

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Liam. Le voici, ton nom originel, celui qui a été murmuré à ton oreille quand tu venais à peine de prendre ton premier souffle. Liam. Doux petit nom, fantôme d’une vie qu’il ne sera plus jamais tienne, un nom qui t’est cher malgré le carnage émotionnel de cette ancienne vie. Il te hante, Liam, te rappelant sans cesse cette vie que tu aurais dû avoir. Que tu aurais pu avoir. Et malgré tout, tu l’aimes.

Pendant les trente premières années de ta vie, c’est le nom des Eyre qui te représentait. Il était ton attachement à cette famille modeste, à une tante aimante et chaleureuse, à une mère présente malgré la distance. Ce nom était bon, dans ta tête, dans tes souvenirs lointains. Tu l’as pourri pendant les dernières années de ton existence en tant que Liam Eyre... pourri jusqu'à son épicentre.

Donovan Lord. Mathias Thorn. Ashley Brooks. Emery Korsak. Grayson Taylor. Ta vie est remplie d’une dizaine, voir d’une centaine d’identités étaler au travers de décennies qui semblent ne jamais finir. Les années s’accumulent et tu es forcé à t’évaporer, d’effacer identités après identités, telle une mauvaise peau. Tu ne ressens plus rien, plus aucun attachement à ces noms que tu ne fais que jeter après quelques années. Dorénavant, c’est au nom de Sumner Krane que tu réponds.

Incarnation de la noirceur, il n’est pas surprenant que le nom de Nox pollue l’air ambiant. Te ronge de l’intérieur. Tu es le noir, torturer pour l’éternité par tes anciennes vies et ta mutation.

Genre et Pronom(s) : Homme cis, tu n’as jamais eu de questionnement concernant ton genre. Tu as toujours su qui tu étais, quel des genres te parlait davantage que l’autre. Tu as toujours été un homme à tes yeux.

Âge et lieu de naissance : L’Île de Man accueille aux petites heures du matin les premiers hurlements d’un bambin fraichement né. Le 13 AVRIL 1822 devient une mixture de joie et d’anxiété, l’aube essayant tant bien que mal de recouvrir ta naissance de cette douceur rosée d’un soleil levant.

Origines et nationalité : Anglais de naissance, tu n’as jamais réellement perdu ton accent malgré les années qui te séparent de ton pays d’origine. Après avoir vécu partout dans le monde, de l’Australie à la Nouvelle-Zélande, tu ne peux que t’identifier qu’étant Anglais, plus particulièrement Mannois (résident de l’Île de Man). Toujours.

Statut marital : Traumatisé par les événements d’un passé tumultueux, tu n’as jamais été ouvert à explorer ce côté émotionnel à nouveau. En fait, si tu le pouvais, tu aurais éradiqué cette partie de ton être si ta fratrie te l’aurait permis. Tu as donc passé ton existence dans un état volage, n’arrêtant jamais assez longtemps pour t’attacher à qui que ce soit. C’était l’option la plus fiable, le moyen le plus sûr de protégé qui conque aurait le malheur de s’amouracher de toi. Tu étais poison, acide pour le coeur humain.

Elle est sortie de nulle part, te frappant en pleine gueule par sa bonté et sa chaleur. Elle était luminosité et douceur, une innocence qui semblait faire vibrer ton être comme jamais auparavant. Elle était tout, ton contraire dans tous les sens inimaginable. Tu n’aurais jamais dû t’attacher à elle, jamais dû la convoiter. Et malgré cette terreur de la contaminer par ta noirceur, tu étais incapable de rester loin. Tu allais la damnée et tu ne t'étais jamais détesté autant. You were obssessed.

Occupation : Maître et leader d'Obitus Letum, la compagnie de nettoyage humain la plus lucrative à New Blossom, c’est au Hades Den que tu passes la majorité de ton temps. Business situé en plein centre de Neo Arcadia, cet endroit est réputé pour ces tatouages complexes et intrigants, où le staff est prêt à rendre les rêves les plus fous de leurs clients une réalité. Et, avec de bonnes connexions, le patron serait partant d’appliquer un tatouage spécial donnant accès aux entrailles de New Blossom.

Situation financière : Après des centaines d’années de vie, tu as accumulé une petite fortune au travers des années. En fait, tu étais ridiculement aisée: ayant investi ton argent dans une multitude de sphères, t’assurant que tes nouveaux alias deviennent les propriétaires de ses comptes et investissements, tu as accumulé un bon petit cousin d’or pour y reposer tes pieds.

Lieu d'habitation : Voyant du profit dans l’investissement immobilier, tu possèdes plusieurs habitations dans le monde, mais en particulier à New Blossom. Aucun n’appartenant à ton nom d’origine, il n’y a que deux propriétés qui sont réellement tiennes.
C’est dans Le Nexus que tu résides en permanence, où ta tête tombe à chaque fin de journée. Dans cet immeuble à l’architecture d’antan, tu possèdes un appartement modeste et lumineux, juste assez grand pour ta propre personne. Rien de cette résidence ne cris luxure et décadence, l’ambiance se montant chaleureuse et invitante. Le Ying à ton Yang se retrouve dans le quartier de Solaris. Pendant que l’un démontre une vie normale, l’Aerium est son contraire total. Plus un musée qu’un endroit où tu vis, tu y entreposes toutes ses vies que tu es incapable de te départir. L’accumulation de plusieurs décennies se retrouve entre ses murs.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT

« I was born with light and sunshine in my chest. It is only time that burnt my soul into suffocating darkness. »

personnalité

Artiste dans l’âme, essence orignal de ton être ⊶ Attentionné envers ceux qui possède son coeur. ⊷ Charmeur indomptable ⊶ Collectionneur, incapable de se départir du passé, amassant ces totems historiques avec ferveur ⊷ Cultiver, déteste l’ignorance humaine ⊶ Émotionnellement dans les extrêmes, rien n’est jamais simple, jamais facile, toujours intense. ⊶ Enragé, émotion si vive, contrôlant le corps et l’âme ⊶ Esprit vengeur, refusant de laisser les sables du passé dormir. ⊶ Parfois froid quand l’hôte essaie de faire semblant que rien ne l’affecte ⊶ Complètement instable, répercussion d’une mutation malsaine ⊶ Intelligent malgré sa stupidité émotionnelle ⊶ Joueur, prenant un plaisir malsain à jouer, la victoire un prix si doux ⊶ Loyal envers ceux qui ont prouvé leur fidélité, loyal jusqu’à la mort. ⊶ Manipulateur originellement par nécessité, maintenant par plaisir. ⊶ Possessif envers ceux qui lui appartiennent, incapable de lâcher prise quand la connexion est faite ⊶ Provocateur parce que rien n’est aussi amusant que de pousser les limites des autres, de les voir craquer. ⊶ Romantique, nouvelle facette inconfortable et incompréhensible ⊶ Sadique, un besoin de faire mal, de verser le sang gueulant toujours dans ta cervelle. ⊶ Sarcastique, l’humour noir toujours aux lèvres, incapable de retirer ton côté pessimiste de tes blagues ⊶ Traumatisé par tes vies, par tes gestes, ils te hantent dans tes rêves, dans tes moments les plus lucides. ⊶ Violent dans tes gestes, dans tes émotions, rien à demi-mesure. ⊶ Volatile, jamais stable, l’impulsivité vivant dans chaque fibre de ton être.

LE CORPS

« Nothing really matters than the blood that runs in your veins. It makes you what you are. All that you are. »

LE CORPS MUTANT

Type de mutant : True Blood.
Âge lors de la première déchirure : 10 ans.
Mutation : Ombrakinésie et l’éternité.

Les ombres et la noirceur sont à l’essence de la mutation. Elles sont une entité à elles-mêmes, vivant en symbiose avec son utilisateur.

Déchirure I : Shadow Bend (manipulation des ombres).

Niveau I : L’utilisateur est capable de créer et de contrôler des filaments de noirceur : il peut manipuler leurs formes à sa guise.
Niveau II : Solidification des ombres et de la noirceur : peut modifier la tangibilité des astres noirs, rendre la noirceur aussi solide que du ciment ou aussi maniable que de la brume.
Niveau III : L’hôte est capable de créer des objets complexes et fonctionnelles faites entièrement d’ombre tangible (une roue qui tourne, une arme à feu qui tire des balles d’ombres, etc).

Déchirure II : Dark immortality (immortalité).

Niveau I : L’hôte est physiquement figé dans le temps : le mutant est incapable de vieillir depuis le moment de la déchirure et reste coincé à cet âge. Le mutant est donc incapable de mourir.

Déchirure III : Black Matter (la matière noire).

Niveau I : Capable d’évaporer son être dans la noirceur et se transporter dans l’obscurité et les ombres. Le corps fond graduellement avant de réapparaitre où l’hôte le désir.

Déchirure IV : Shadowlife (marionnettiste du noir).

Niveau I : Le mutant est capable de donner vie aux ombres qu’il crée et contrôle. Donnant une partie de son âme, l’hôte est capable de donner vie à sa noirceur : ils deviennent une entité, une extension de son créateur.

Limites :

Physique: Plus la manipulation ou la création est complexe, plus les conséquences physiques son importante. Dans le cas de la création et manipulation d’objets, ceux-ci drainent à peine l’hôte par sa simplicité et par les multitudes d’années de pratiques (première déchirure à 10 ans). Pour les cas plus difficiles, l’hôte peu souffrir une multitude de répercussions physiques: maux de tête allant jusqu’à des migraines chroniques, douleurs musculaires, saignement venant du nez et des oreilles en fonction de la gravité.

Psychologique: Quoique les effets physiques de la manipulation soient importantes, ce sont les contrecoups psychologiques qui sont les plus alarmants. L’immortalité de l’hôte peut, parfois, mélanger le mutant : ses souvenirs peuvent se confondre et s’entremêler.

L'astre noir, ou l'endroit où réside la noirceur et les ombres, sont intoxicantes pour l'hôte : il y a une addiction parmi les ténèbres, une envie constante de se fondre et de se plier à la noirceur. Le pouvoir vient avec des voix, avec de petits êtres qui essaient continuellement de convaincre son hôte de faire les pires des choses, qui essaie de damner l'âme de son utilisateur. Le mutant doit se battre continuellement contre chacun de ses instincts qui lui crient de flancher aux ténèbres. Ce n'est pas une bataille dont le mutant gagne toujours et les conséquences sont massives : non seulement le mutant fait un carnage monumental, mais toute trace d'humanité est absente, comme si le mutant était une autre personne. Il ne ressent rien d'autre que l'envie de faire du mal et personne n'est immunisé.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Tu as toujours été un homme d’apparence banale : ne ressortant jamais réellement du lot, tu n’as jamais eu de difficulté à te fondre la masse. Tu n’as jamais changé la couleur de tes cheveux, n’a jamais décidé de couper ta langue en deux pour avoir une langue de serpent. Tu rock un look classique depuis 1830 : cheveux bruns, yeux bruns, tache de beauté sur la joue gauche. Les seules particularités que tu possèdes sont les quelques cicatrices qui marquent ton corps: même étant immortel, certaine chose ne peuvent simplement pas disparaitre. Ils marquent ton torse, ton dos, tes bras, tes jambes. Certains sont dissimulés sous quelques tatouages bien placés, d’autres, non. De plus, tu n’as qu’un seul piercing visible, un piercing de langue au métal noir.

Quand tu utilises ta mutation, tes traits physiques sont affectés, comme si la noirceur refusant d'être ignoré. Tes yeux commencent à s'assombri: des vagues de noirceur se glissent dans tes yeux, entourant tes iris avant de consommer l'oeil dans son entièreté. Le tout commence doucement, comme de la brume faisant lentement son chemin vers tes iris. De plus, tes ongles deviennent noirs, comme si tu les avais peinturés. La noirceur de tes ongles peuvent rester pendant un temps variable, selon de l'intensité de tes émotions ou de la quantité de pouvoir utiliser.

Aptitudes particulières :
Après des centaines d’années d’existence, tu peux dire que tu as appris quelques petites choses avant d’arriver à New Blossom. Tu es capable de toucher tes orteils, tu es capable de siffler avec et sans tes doigts, capable de compter jusqu’à mille à l’envers. Connais tous les vilains de James Bond. En vrai, tu as une endurance physique remarquable malgré une psyché parfois fragile : ayant survécu une guerre et trois années de torture, tu es capable d’endurer une quantité impressionnante de douleur. Tu es capable de te dissocier de ta douleur, d’ignorer ta souffrance pour te concentrer sur une tâche particulière. Parfois, c’est la seule chose que tu ressens, quand tu te laisses sentir.

L' ÂME

« Everyone is entitled to to whatever they want with their bodies. I, however, am entitiled to think you are stupid. »

LES MUTANTS

Devenir un mutant n'a jamais été un choix pour toi: tu es le produit de deux originels, de deux anciens humains qui ont été expérimentés dessus par Icarus Inc. Tu es ce que ces scientifiques ont fait à tes parents, à ta mère. Tu ne la blâmes pas, ta mère, pour le mutant que tu es, ou pour les conséquences de ta mutation. Elle avait été une victime, après tout. Mais de dire que tu adores être ce que tu es... C'était si loin d'être la vérité : pendant des années, des décennies, tu détestes chaque facette de ton être, chaque déchirure qui te propulsait de plus en plus dans ce monde, dans ta mutation. Elle est la raison que tu as tout perdu en 1852, la raison que tu n'as pas pu vivre une vie normale.

Pour ce qui est de ceux assez stupide pour boire du Red ou du Vitae : ta malédiction n'est rien que tu aurais voulu donner à ton pire ennemi. Tu vis, malgré ton envie de mourir, ton envie de retrouver ton humanité. Tu ne comprends pas pourquoi les gens voudraient volontairement ce damner. Mais qu'en savais-tu, vraiment, des âmes des autres? S'ils voulaient se perdre dans le noir, c'était leur problème.

Du Vitae, du bleu : tu as déjà eu la brillante idée d’en prendre quand celui-ci est finalement revenue sur le marché. Tu t’étais convaincu que celui-ci pouvait t’aider à calmer ta mutation, à reverser cette instabilité qui vivait dans ta tête. Tu en es presque mort, vomissant ta vie pendant plusieurs jours. Tes pouvoirs sont devenus imprévisibles et dévastateurs durant cette période.

LES ALTÉRÉS

Incompatible avec ta nature mutante, tu es chanceux ne jamais avoir eu l'envie de te faire altérer. Ayant déjà assez de problèmes dans ta cervelle, tu trouvais l'idée d'ajouter quoi que ce soit là-dedans légèrement suicidaire. Partageant ta tête avec ta mutation et les voix de tes petites ombres, tu te demandes comment les gens réagissent quand leur altération se tourne contre eux et empoisonne leur tête. Tu es assez vieux pour avoir vu les effets néfastes des premières modifications, assez curieux pour avoir été témoin de ce qui se passe quand le corps rejette son hôte mécanique, illégale ou non. Et rien dans tout ça n'était beau. Encore, tu ne comprends pas le désir humain de se modifier, de changer ce que leurs ancêtres leur avaient légués. T'étais peut-être vieux jeu, finalement.

L'APPARTENANCE

Vacillant entre ta neutralité et indifférence vers ton envie de te foutre le feu à tout ce que tu touches, tu finis par choisir Tomorrow’s Disaster. Venant d’une époque où le changement peut apporter la mort, tu essaies tant bien que mal de t’adapter à des années d’existence. Tu n’es pas particulièrement fan des modifications corporelles d’allure mécanique ni de cette tendance aux humains de corrompre leurs sangs pour devenir eux-mêmes des monstres. Même si tu dis que les gens peuvent faire ce qu’ils veulent de leurs âmes, tu refuses de comprendre pourquoi les gens échangeraient leurs humanités pour… ça.

LA MÉMOIRE

« Innocence born, innocence tarnished by the old and despised by the young. We are what you made us to be. »

LIAM JONATHAN EYRE

1822 Ce ne sont pas tes cris qui résonnent dans le noir, qui perce les tympans de ceux qui, autour d'une multitude de chandelles bien entamées, fait de leurs possibles pour aider la femme devant eux. Ils lui disent des centaines de choses, de respirer, de pousser, de ne pas enfoncer ses ongles dans leurs peaux. Mais la femme est trop préoccupée, trop concentrée par ce qu'elle doit faire pour leur porter une attention plus que passagère. Les seuls mots qui se glissent dans ses oreilles sont ceux d'encouragement venant de sa soeur, le tout se mélangeant dans son crâne quand une nouvelle contraction la prend au revers.

C'est à la lueur du jour levant qu'un poupon est finalement née, que tu, Liam Jonathan Eyre, prends finalement ta première respiration. Tu es accueilli par une paire de bras féminin, par une douceur chaleureuse qui te murmure plein de petites choses. L'instant suivant, tu es déposé dans une autre paire de bras, ceux-ci humide par l'exténuation de t'avoir donné la vie. Mommy.

JUILLET 1832 Il n'y avait rien de mieux qu'un après-midi de plage. Sous le soleil brûlant, tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux et de te laisser submerger par la chaleur venant des rayons. C'était une journée parfaite : aucun nuage ne tachait le ciel avec leur présence et le vent n'était qu'une petite brise maritime qui soulageait cette canicule de juillet. Une perfection complète pour l'enfant de dix ans que tu étais. « LIAM ! » Ton nom se fait crier, ce glissant dans tes oreilles et te sortant de ta baignade solaire. Tu te tournes et souris à ton cousin. Il était impatient : il avait attendu toute la matinée pour venir ici, pour profiter du bon temps. « Dépêche-toi avant que maman décide de nous faire faire quelque chose d'autre! » Riant, tu cours en direction de ton cousin. Thomas était si grand ! Il avait treize ans et tu écoutais tout ce qu'il disait. Il était ton meilleur ami.

Arrivant vers le bord de l'eau, tu regardes Thomas enlever son chandail et le lancer plus haut sur la plage. Tu es confus : est-ce que vous aviez le droit d'aller vous baigner sans Aunt Kiera? « Thomas..? » Il rit : il riait toujours quand tu hésitais, quand tu n'étais pas certain si ce que tu faisais était acceptable ou non. Thomas était la raison pour laquelle Aunt Kiera te réprimandait. « Aller Liam! C'est que pour quelques minutes ! » Il saute dans l'eau et commence à nager loin de toi. Ne voulant pas rester derrière, tu retires ton chandail et sautille en arrière de lui. Thomas est rendu si loin, tu avais de la difficulté à le voir. Soudainement, il était derrière toi, te lançant de l'eau dans le visage. En riant, vous commencez à jouer dans l'eau, vous bataillant entre les vagues azurées. Aucun de vous deux ne voit la tempête à l'horizon. Aucun de vous deux ne réalisent que les vagues commencent à devenir de plus en plus hautes. Aucun de vous deux portent attention.

Ça ne prend qu’un instant.
Ça ne prend qu’un moment.
Pour ruiner la meilleure des journées.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Tu n'avais pas dit un mot depuis des jours, des semaines. La mort de Thomas te hante, la scène jouant continuellement dans ta tête d'enfant. Tu as encore de la difficulté à comprendre, à accepter que ton cousin, celui qui était ton aîné, n'ai pas survécu à la vague qui l'avait percuté. Que toi, petit gamin de dix ans, avait survécu. Tu avais survécu et tu n'avais pas pu l'aider. Thomas t'aurait aidé, il aurait nagé vers toi malgré les vagues. Tu en étais certain… En boule dans le recoin de la chambre que tu partageais jadis avec Thomas, tu sens les ombres se glisser sur le bois, les rubans de noirceurs s'avancer tel un brouillard morbide. Elles t'encerclent, te recouvrent telle une couverture. Elles ne te lâchaient pas depuis la noyade de Thomas, depuis le moment où tu l'avais perdu de vue. Elles collaient à ta peau, s'infiltrait dans ton regard. Elles étaient partout…

Tu n'avais jamais eu aussi peur de ta vie et dans ta peur, tu ne peux faire qu'une seule chose : te resserrant contre toi-même, tu pries que tout arrête, que les ombres te laissent tranquille. Please God make it stop.

1832 - 1835 Tu n'étais plus sur ton île. Quand tu regardais dehors maintenant, ce n’était pas l’océan que tu voyais : ta vision était frappée par des maisons de briques collées les unes sur les autres, les rues étaient remplies d’hommes et de femmes qui semblaient presser d’aller tu-ne-savais-trop où. Tout semblait rapide à tes yeux, le flux de personnes déstabilisant pour un enfant ayant grandi dans un petit village sur une île en pleine mer irlandaise.

Assis en haut des escaliers de ta nouvelle maison, tu sens ton coeur commencé à battre à une vitesse hallucinante dans ta poitrine. Oh non. Tu savais ce qui allait se passer. C'était toujours la même chose depuis que Le Noir était apparu. Ton anxiété montante, tu entoures tes bras autour de tes genoux. Tu essaies de respirer, essaies de faire descendre les battements de ton coeur. Pense à autre chose Liam, aller. Respire. C'était trop: trop de changement, trop de nouveauté, trop de choses que ta petite tête avait de la difficulté à faire le tri. Tu sens une main se déposer entre tes omoplates. C'était une main féminine par son touché doux et chaleureux, une main d'une femme venant d'atteindre la maturité. Tu tournes ta tête et ton regard tombe dans celui d'Alice. Alice. Elle ne dit rien, frottant simplement un point imaginaire dans ton dos. Fermant les yeux, tu te concentres sur ses mouvements et, rapidement, ton coeur ce calme et ta respiration revient à la normale. Elle n'avait rien fait, vraiment, et pourtant…

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Tu le détestes. Avant, tu avais une idée vague de qui était ton père : tu savais qu'il existait, qu'il était quelque part, mais l'idée de lui n'avait jamais été aussi négative auparavant. Plus les années passent, plus ta haine contre un paternel inconnu commence à te gruger de l'intérieur. Alice parle de son père, de votre père, de tout ce qui s'est passé dans sa vie avant le moment où tu es apparu dans sa vie. Elle te dit tout et tu sens cette envie de la protéger malgré la différence d'âge. Tu le hais, ton paternel, cet homme qui aurait dû tout faire pour Alice, pour toi et qui n'était pas là.

Tu te dis que tu le hais pour elle.
Tu te dis que tu le hais pour son manque dans sa vie.
Tu le hais simplement pour elle.
Pas pour toi…

1835 Il était si petit dans tes bras. Il n'était pas le tien, tu n'avais que treize ans après tout. Mais comme ça, dormant la tête contre ton torse, tu sens une possessivité monter, un désir inexplicable d'être son protecteur. Il était ton frère, ton petit frère à toi et à Alice. Il était l'innocence qu'aucun de vous deux n'avait désormais, un bambin fraîchement né dans un monde dur et choquant. Tu sais sans même regarder Alice ce que vous deviez faire pour lui: il n'allait pas vivre ce que vous aviez vécu, n'allais pas souffrir la perte d'un autre ou l'abandon d'un être cher. Non; il allait vivre dans une famille aimante, entourer de chaleur et de douceur.

Pendant un moment, tu oublies ta haine, oublie toutes ses émotions négatives qui ont commencé à germer dans ton coeur. Tu allais être mieux pour lui. Pour Octavian. Tu pouvais presque entendre les ombres rires dans un des recoins de ta tête. Comme si elles trouvaient le tout hilarant...

You can't run away from your own darkeness.

1842 - 1846 Tu étais le premier de ta famille à aller à l’université. Le concept était nouveau, une nouvelle vague d’éducation apportée par le gouvernement pour éduquer la population. Tu voulais montrer l’exemple, démontrer à Octavian qu’il pouvait devenir ce qu’il voulait. Nullement intéressé de suivre dans les traces de ton beau-père et, avec le support de celui-ci, tu étais maintenant enrôlé dans une université de Londres. Tu étais exposé à tout, le curriculum variant de la philosophie, à la loi, à la médecine, à la littérature. Au final, c'était les arts et l'anatomie qui attire ton attention, qui te garde sur les bancs d'école. Tu étires donc tes années d'éducation, te concentrant sur ces deux sujets qui te passionnaient.

C’était en rentrant d’une journée de cours que tu rencontres une jeune femme. Toi qui n’avais jamais vraiment eu le temps où l’inclination de poursuivre les femmes, tu ne t’attendais pas à la trouver de ton gout. Elle était intrigante, avait cette curiosité de vivre et d’apprendre qui t’attirait vers elle. Ça ne prend que quelques mois et tu es attaché à elle. Tu l’adores.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Rose-Marie devient impatiente : elle ne fait que faire allusion à votre statut, au fait que, après plusieurs années de fréquentation, à la courtiser, elle n'avait toujours pas la bague au doigt. Tu n'étais pas prêt, n'était pas préparé à laisser ta famille derrière toi. Tout allait si bien: ta mutation était sous contrôle, tu venais de finir l'université et Octavain grandissait à une vitesse hallucinante. Tu ne voulais pas perdre tous ces moments avec ta famille aussitôt. Tu n'étais simplement pas prêt à te séparer d'eux.

Puis, Alice tombe malade.
Et ton paradis s’effrite à nouveau.

1846 Elles ont envoyé une missive à...lui.

Tu sens ta rage bouillir dans le fond de ton estomac et tu te mords l'intérieur de la joue pour t'empêcher de dire quelque chose de stupide, quelque chose d'impulsif. Dans ta tête, une voix cris qu'il ne mérite pas de venir au chevet de sa fille, qu'il ne devrait pas avoir l'honneur de la voir pour alléger ses propres remords. Alice n'avait pas besoin de lui : elle t'avait, toi et Octavian. Darius n'avait plus sa place parmi vous et l'idée que celui-ci puisse simplement valser dans vos vies quand beau lui semble laissait un goût amer dans le fond de ta gorge. Non, il n'a aucun droit d'être ici, de se proclamer père quand il était loin de l'être. Dans ton coeur, tu espères qu'il arrive trop tard, qu'il n'arrive pas du tout. Tenant la main de ta soeur dans la tienne, Octavian sur tes genoux, tu attends. Attendre pour un miracle. Attendre pour une malédiction. Il n'y avait rien d'autre à faire que d'attendre. Et tu détestais ça.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Tu lui ressembles. C’est la seule pensée qui semble enregistrer dans ton crane. Tu te vois dans ses traits, dans la forme de sa mâchoire, dans sa démarche. Tu n’aimes pas ce que tu observes, n’aimes pas que tu retiens quoi que ce soit de cet homme qui était biologiquement ton père. Ta haine ne fait que s’enflammer de plus en plus : tu n'étais pas lui...

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Doucement, Alice s’efface, s'effrite du présent pour devenir le passé. Elle était morte et tu n’avais même pas pu être dans la pièce. Elle avait été avec lui, pendant que vous, les Eyre-Hoaxley, devaient rester à l’extérieur. Tu n’avais pas eu le temps de lui dire tes adieux, pas eu le temps de prendre sa main pour la dernière fois avant… avant… Tu sens ta rage monter, créée un passage de lave dans ton être. Alice n’était plus là pour te contenir et Octavian, doux petit Octavian, n’avait jamais vu cette facette de ton être encore. Il n’y avait plus rien entre toi et ta colère, entre toi et ta haine. Tout sort tel un flot volcanique : tu déballes tes émotions sur cet homme qui aurait dû savoir, mais ne savait rien, sur cet homme qui ne savait pas comment en être un pour sa famille. Les ombres, tes ombres, commencent à envahir la pièce, à se glisser le long des lattes de bois, autour de tes jambes.

Et dans ta rage, tu dévoiles ce qui n’aurait jamais dû être divulgué : tes origines, l’identité de ton père, ta mutation, tout est démasqué à la lueur de la lune. Maintenant, le regard de Darius te fixe, t’analyse. Il voit les ressemblances désormais, les mêmes que tu avais toi-même remarqué à son arrivée. Sa rage miroite la tienne, mais sa rancoeur n’est pas envers toi: non, il se tourne vers ta mère et son venin s’acharne sur elle, sur ce secret qu’elle a gardé durant ces vingt-quatre dernières années. C’est sous cette émotion empoisonnante que Darius commet l’irréparable et fauche la matriarche devant tes yeux, devant Octavian.

Sous tes yeux, Octavian devient ce que tu avais essayé de lui éviter : sa mutation explose de son être, te percute quand tes bras l'entourent pour le protéger de ton paternel. Il vit exactement ce que tu avais vécu à son âge et maintenant, tu ne peux plus contenir tes émotions, plus contenir le noir qui avait, depuis la naissance du garçon, rester dans les recoins de tes pensées.

Tu le hais. Tu te hais. Tu hais absolument tout.

1847 Depuis la mort de ta mère, tu ne te sens plus comme toi-même dans ta tête, dans ton corps. Tu ne comprends pas ce qui se passe : tes émotions semblent plus intenses que jamais, semblent être partout et nulle part en même. Tu ne sais plus comment contrôler la plus simple des émotions : tristesse devient désespoir, joie devient extase et colère devient rage. Rien n'est normale, rien n'est comme avant : tu te sens briser, fracturer, déchirer comme jamais auparavant. Quelque chose c'était passé dans ton être quand Darius a fauché ta mère. Tu ne savais pas quoi encore…

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Les rumeurs courent que Rose-Marie, la jeune femme dont tu t'étais amouraché avant la mort de ta mère, était enceinte. Que tu étais le père, que, dans ta négligence émotionnelle, dans ton besoin de te perdre et d'oublier, tu n'avais pas respecté son honneur. Tu ne voulais pas la marier, n'était pas prêt pour cet engagement, mais avais-tu réellement le choix désormais? C'est dans l'obligation que tu la maries, que tu lui passes la bague au doigt, que tu lui donnes ton nom. Tu te dis que ce sentiment de vide allait passer, que, dans le fond de ton être, tu l'adorais. Tu l'adorais. C'était assez… non? Et pendant un moment, un simple instant, tu le crois. Tu veux le croire.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Deux petits êtres voient finalement le jour dans la noirceur de la nuit. Deux petites fillettes, née tous deux sous la lune, hurlent pour la première fois en tandem. Elles étaient presque identiques, de leurs cheveux blonds aux taches de rousseurs qui parcouraient leurs nez. La seule chose qui les différenciait était la couleur de leurs yeux: une aux yeux de l'océan et l'autre, de la terre. Elles étaient magnifiques… Mais le vide semblait grandir malgré l'amour que tu leur portes, semble te distraire de ce moment.

Et le vide se remplissait de noirceur sans même que tu le réalises.

FÉVRIER 1852 Tu n'as pas âgé: aucun ride n'apparaît sur ton visage, aucune trace d'un temps passé n'est illustré sur ton être. Tu es toujours le même et se, la veille de ton trentième anniversaire. Rose-Marie le remarque. Ta fratrie le remarque. La communauté dans votre petit quartier Londonien commence à se poser des questions. Tu as toujours l'air d'avoir vingt-quatre ans, comme si le temps s'était figé. Tu essaies d'être nonchalant, de faire semblant qu'ils voyaient des choses qui n'étaient simplement pas vraies. Tu vieillissais comme tout le monde. Tu n'étais pas différent. Ils voyaient des choses…

MARS 1852 Rose-Marie t'annonce qu'elle est enceinte. Tu ne comprends pas. Tu n'avais pas touché ta femme depuis des mois... Elle avait été avec un autre, celle qui avait donné naissance à tes filles. Tu le savais, le ressentait dans tes os. Elle te crie que non, au début, qu'il n'avait personne d'autre que toi. Après un moment, le discourt change, se modifie, s'envenime. Il y avait un autre. Elle te blâme, met la faute de son infidélité sur toi, sur tes humeurs volatiles, sur tes émotions instables. Elle te dit que tu n'es plus le même, que tu avais changé depuis la mort de ta mère, la mort de ta soeur. Elle crie, hurle tellement que tes oreilles sifflent. Chaque cri qu'elle pousse, chaque attaque qu'elle lance en ta direction effritait ce mur que tu avais si difficilement construit.

Les voix gueulaient meurtres et violence, frappaient la barricade qui retenait le flot de ta noirceur. Tu étais à peine en contrôle. La tentation de les écouter, de flancher était si vive, si attirante… Tu voyais les craques, les fissures se glisser si rapidement que, quand Rose-Marie lance finalement sa dernière menace de prendre les filles, tu exploses. Pendant un moment, un instant, une fraction de seconde, tu laisses tout tombé.

C'était la plus grosse erreur de ta vie.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷
[tw. pendaison]

The Northon Star - Journal Londonien
En ce jour d'avril, le 10e du mois de l'année 1852, le meurtrier Liam Jonathan Eyre, 29 années, recevra sa sentence dans le square publique. Pour le meurtre de sa femme, Rose-Marie Thompson-Eyre, 27 années, et de leurs deux fillettes, Ada Kiera Eyre et May Dana Eyre, 5 années. Sa sentence: pendaison jusqu'à la mort. Que Dieu aille pitié sur son âme.

« I am sin, I am Darkness, killer of Light. There is nothing other than for me to die and be reborn. The Darkness’ Hencheman. »

DONOVAN EDWARD LORD

1853 - 1913 Tu ne te rappelles pas tout ce qui s'est passé après ta mort officielle. Après être revenu à la vie. Après que Octavian et Alice aillent eu le plaisir de voler ton corps avant qu'ils ne t'enterrent avec les autres criminels de Londres. Tu avais tué ta famille : ils auraient dû te laisser t'étouffer dans la terre, comme ça, tu aurais pu aller les rejoindre. Comme si ta mort allait changer quoique ce soit… Maintenant, tu devais disparaitre, t'effacer de la surface de la terre. Et c'est dans les entrailles de Londres elle-même que tu te réfugies, que tu abandonnes ce qui reste de ton humanité. Tu t'allies avec les pires des pires dans l'underworld londonien, là où tu cèdes à tous les vices inimaginables : tu bois, tu voles, tu tues pour le plaisir et pour l'argent, tu abuses, tu mens…

Ton humanité s'effrite, ton être se recouvrant couche après couche de noir. Tu basques dans ta noirceur, dans tes instincts les plus sombres, écoutant ses petites voix que tu avais toujours refusés d'entendre. Tu n'avais plus rien à perdre, rien qui te retenait de tomber et tomber et tomber. C'est dans ta descente dans l'obscurité que ta haine s'intensifie, te suffoque : tu places le blâme de ta vie sur l'homme qui t'a créé, l'homme qui a porter le premier coup sur l'échiquier. Alors tu t'acharnes sur lui, t'assure de ruiner tout ce qu'il touche, de rendre sa vie un enfer. Il était la raison de ta mutation, la raison pourquoi cette noirceur consommait ton être. Il allait regretter d'avoir abandonné sa famille.

Ça prend plus de 50 ans à ta famille pour te sortir du trou que tu avais creusé, pour te sortir de ta noirceur. Pour revenir vers eux. Plus de 50 ans avant que tu revoies une lueur de lumière. Et malgré leurs efforts, tu savais que tu ne serais jamais le même. Tu t’étais noyé dans le sang et dans la violence pendant trop longtemps.

Personne ne revenait de ça intact.
Personne.

« Embarrassing darkness is the only thing I have, the only thing I am. I am the void. And nobody can save me from myself »

ASHLEY THOMAS BROOKS

1939 - 1945 Tu t’étais perverti au travers des années, t'était noyé dans tous les genres de vice inimaginable pour le simple plaisir. Tu t’étais enrichi sur les malheurs des autres, sur le dos de ceux qui ont eu la bonne idée de te faire confiance. Tu t’étais lié d’amitié avec toutes les vermines humaines du monde et pourtant, tu ne pouvais pas rester les bras croisés à ne rien faire. Même toi, avec ton âme dévouée de lumière, tu ne pouvais pas ignorer ce qui se passait. Il n’y avait rien d’humain dans cette guerre. Alors, tu retournes en Angleterre sous un nouveau nom, une nouvelle peau. Tu t’enrôles dans l’armée britannique, met tes plans de revanche sur pause. Tu avais une éternité pour rendre sa vie aussi misérable que la tienne. Il pouvait attendre un peu… Juste un peu.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Vous n'étiez que quelque uns ayant les compétences nécessaires pour devenir pilote. Seulement quelque uns qui étaient capables de garder leurs estomacs en place durant les exercices, durant les pratiques. Il manquait tellement de soldats, tellement d'hommes qu'ils étaient prêts à mettre n'importe qui dans un cockpit tant et aussi longtemps qu'ils étaient capables de piloter à un minimum. Si tu n'étais pas immortel, tu étais certain que tu allais crever dans cette guerre par le manque d'organisation… C'est sur la piste de décollage que tu rencontres un homme qui te semble familier, dont les traits picotent le fond de ta cervelle. Il te dit quelque chose et encore, tu ne l'avais jamais vu auparavant. Il sourit et te tend la main. Son nom glisse si facilement de ses lèvres que tu demandes s'il se foutait de ta gueule. Toi qui avais dédié une partie de ta vie à ruiner l'existence de ton père, toi qui avais décidé de mettre ta vengeance sur pause, tu te retrouves tout bonnement devant son fils. Son nouveau fils. Kieth Nelson te regarde, ne sachant pas, ne comprenant pas l'information qu'il venait de te donner. L'opportunité en or qui venait de tomber à tes pieds. C'est avec un sourire malin et plein d'humour que tu lui tends la main, que tu t'introduis. No rest for the wicked.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Presque quatre ans sur le font et Keith était toujours vivant. Il respirait toujours, était complètement intacte. Tu ne lui avais rien fait depuis que tu l'as rencontré, n'avait même pas tenté de l'anéantir ou de l'utiliser contre le paternel. Non : tu t'étais battu à ces côtés, avais survécu assaut après assaut, avait lamenté la perte de compagnons ensemble. Tu avais perdu l'envie, la motivation de l'utiliser. Il était ton ami, malgré l'ADN que vous partagiez, malgré l'identité de son père. Il n'y avait rien que tu n'aurais pas sacrifié pour t'assurer que Keith survive à cette sale guerre…

Vous étiez au repos dans votre tente, un moment de répit après avoir passé la matinée dans les airs. Assis chacun sur vos lits, un jeu de carte entre vous deux, une clope partagée à deux, le rabat de votre tente s'ouvre sans préavis. Dos à la porte, tu ne vois pas qui s'était incrusté durant votre partie de carte. Qui avait ruiné la main parfaite. Ce n'est que quand Keith se lève, un sourire de soulagement sur les lèvres que tu te redresses le dos. Tu entends le mot sortir de sa bouche et l'effet est immédiat: tu as l'impression que quelqu'un venait de te foutre en feu, avait versé un sceau de lave sur ta tête. Déposant les cartes sur la petite table de merde, tu te lèves lentement de ton lit et te retourne. Il était là, ton paternel. Darius. Son sourire s'efface quand il te voit, quand il réalise qui était réellement le compagnon de son fils depuis les quatre dernières années. Qui était réellement Ashley Brooks. Il ne te laisse pas parler, ne te laisse pas placer un mot avant qu'il explose, avant qu'il t'accuse d'être le pire des êtres, un manipulateur.

Ces accusations font exploser ta rage, ta colère. Ce n'est pas parce qu'il avait tort, mais plutôt que, pour une fois, tu n'avais rien fait de tel. Tu n'avais pas manipulé Keith, ne l'avait pas forcé à être ton ami : tu avais été le pire des mecs avec lui au début et malgré tout, vous étiez devenue inséparable. Non ce qui te foutait en rogne était le simple fait que Darius ne comprenait toujours pas pourquoi tu faisais ce que tu faisais. Alors, pendant de vos émotions prenaient le contrôle de vos êtres, aucun de vos deux ne porte attention à Keith, au fait que celui-ci était sorti de la tente pour s'éloigner de votre querelle. C'est le son de la première bombe déchirant le ciel que tu réalises qu'il n'était plus dans la tente. Tu n'as pas eu le temps de réagir, pas eu le temps de sortir de la tente pour aller le chercher : l'air d'à-côté explose sous la bombe, percutant votre camp.

Aussi rapidement que ça, Keith meurt. Il meurt, pendant que toi, encore, tu vis. Encore, quelqu'un qui t'était cher est mort à cause de lui. Tu mets fin à ton hiatus, ta rage bouillant à nouveau dans ton âme, brûlant toute l'humanité que tu avais réussie à récupérer.

Le monstre était de retour.
Back for more pain.

1947 Ta rage te bouffe vivant. Ta haine en est presqu’une maladie, une peste noire envahissant chaque recoin de ton être. Tu ne vis que pour ta colère, que pour ta revanche. Tu t’étais calmé durant les dernières années, avait complètement arrêté, même, durant la guerre que cette soudaine charge d’émotions en étaient aveuglantes. Tu ne voyais qu’en rouge et noir, les autres couleurs, inaccessibles. C’est dans cette surcharge de haine que tu fais l’irréparable : traquant la famille de Darius, tu t’infiltres dans leur maison, te glisse dans les craques tel un fantôme. Et pendant que celui-ci est absent, loin de sa famille, tu frappes : tu terrifies celles qu’il a osées laisser derrière sans protection, jouant avec leur peur. Ta noirceur adore chaque instant, chaque couche de noir que tu peins sur ton coeur. Ils en veulent plus, alors tu leur en donnes plus. Et encore plus.

La mort de Sybil sous tes mains est rapide, propre : elle ne ressent rien quand tu lui brises le cou, quand tu fractures le haut de sa colonne vertébrale d'un mouvement de bras précis. Tu voulais que Darius soufre plus que sa femme : elle n'était qu'une pièce sur l'échiquier, la nouvelle reine pour un roi déchu. Laissant tomber son corps comme s'il n'était rien, tu t'approches de Lily. La fille de Darius, ta demi-soeur, celle qui a eu l'honneur et le plaisir de te voir exécuter sa mère. Tu voulais qu'elle sache, qu'elle comprenne que son père ne pouvait pas la protéger, qu'il ne pouvait protéger aucun de ses enfants. Tu voulais que ce moment soit gravé dans sa tête à tout jamais. Rien de mieux pour comprendre que de voir. De dire. Alors tu parles, tu lui dis toutes ses choses que Darius lui avait cachées, tous les petits secrets que tu avais récoltés au travers des années. Tu voulais tout ruiner et tu allais la trainer avec toi dans ton gouffre. Tu voulais qu'elle le déteste autant que tu le détestais.

Sur le point de la faucher, tu hésites, une vague de conscience ce glissant au travers de ta noirceur. Les cris de supplice de Lily résonnent finalement dans ton crâne, arrête ton mouvement. Elle pleure pour sa mère. Ça te frappe plus fort que tu l'aurais imaginé. C'est dans ce moment d'hésitation, dans ce moment ou conscience et noirceur se battaient dans ton crâne, que Darius rentre à la maison, que ton père intervient. Trop tard pour sauver sa femme, juste à temps pour te déstabiliser dans ton moment d'indécision. Un mouvement, un coup en arrière de la tête et tu es accueilli par le noir.

C'est la seule chose que tu voies désormais.

1947 - 1950 Trois ans dans un trou. Trois ans sans lumière, sans ombres, sans mutation qui fonctionne. Ton pouvoir avait besoin de filaments de lumière pour fonctionner et Darius avait compris très tôt que te foutre dans le noir était la meilleure des options. L’unique option pour te déstabiliser. Pour te rendre impuissant. Et pendant trois longues années, tu avais été coincé dans cette misère. Inutile. Tu ne te rappelles pas tout ce qui s'est passé pendant que tu étais dans ton trou, les années se mélangeant dans ton crâne. Ils te reviennent par moment, en flash rapide de douleur : certain moment si morbides que tu rappelles t’être baigné dans ton propre sang.

Il n’était pas capable de te tuer, tu avais déjà essayé en vain, alors il en profitait pour te briser. Comme tu l’avais brisé. Et pendant qu’il détruisait ta chair, toi, tu fracturais de l’intérieur. Fracturait jusqu’à ton épicentre et dans la plaie, dans cette entaille ton sang bouillait, pourrissait ton âme. Pourrissait jusqu’à te corrompre. C’est dans cette corruption que tu flanches sous le poids de la démence : ta mutation réagis, se modifie, s’adapte en essayant de sauver son hôte. Les ombres deviennent noirceur: elle t’engloutit et tu t’évapores en elle, devenant un avec l’obscurité.

À ne jamais être le même, les griffes du noir finalement bien ancré dans ton être.
À ne jamais lâcher prise.
Ours.

« Losing onself to the dark is nothing to be ashamed of. At least we do not need to feel anything when we take a life. »

EMERY WILLIAM KORSAK

1950 - 1955 Tu te plonges dans la haine d'une autre, dans la revanche maladive d'une autre mutante. Tu te baignes dans sa rancune, dans sa colère pour oublier la tienne, pour te laisser le temps de reprendre tes moyens. Elle ne sait rien de toi, que les bases, au début: tu es simplement son complice, celui qui tient les corps pendant qu'elle prend son temps à les briser. Tu nettoies derrière sa furie. Tu ne poses pas trop de questions sur sa haine, ne fait rien pour l'arrêter ou l'encourager : tu es simplement là, l'aidant à grimper hors du gouffre où vivait sa furie.

Avec le temps, elle explique et tu comprends. Comprends d'où vient ce malstrom qui refuse de se taire. Tu lui partages une couche de ta propre tempête et les confessions se glissent aisément entre vous deux. Et malgré cette compréhension, ta noirceur était plus intense que le reste, la démence dans ton regard jamais très loin. Après quelques années, votre partenariat se brise, se dissipe dans la brume : elle avait terminé, purgé ce qu'elle pouvait avant que la réalité de sa vie ne revienne à la charge. Tu la quittes donc, Ana, sans rancune ni ressentiment. Toi aussi, tu aimerais être purgé de ta haine.

Si seulement.

1960 - 2010 Le Consortium.

Tu étais surpris d’avoir été approché : tu avais entendu parler de l’organisation, avais entendu les rumeurs courir depuis les années 20. En fait, c’était la deuxième fois que reçoit l’une de leurs missives : la première fois, tu croyais que le tout était une blague. Organisation prospérant dans le noir absolu, tu es choqué de comprendre qu’ils veulent te recruter, qu’ils veulent de tes talents dans leur syndicat. Ils veulent de ta violence, de ton obsession, de ta mutation, de tes capacités à récupérer des informations dans les endroits les plus difficiles d’accès. Ils te veulent comme leur petit espion, collecteur de secrets. Tu leur dis que ce n’est pas assez, nullement assez pour contenir ton envie de violence, de sang. Ils te disent qu’avec le temps, avec ta loyauté, tu pourras faire ce que tu veux, assoiffé se désire macabre dans ton être.

Tu te dis que tu n’as rien à perdre, rien d’autre de mieux à faire. Alors tu sautes, utilisant ta noirceur pour faire ce que tu faisais de mieux : ne pas te mêler de tes affaires.

⊶ ⊷ ⊶ ⊷ ⊶ ⊷

Tu leur avais dit que ça n'allait pas être assez. Tu sentais coincé dans ta propre peau, ton sang bouillant dans tes veines. Tu avais besoin d'assoiffé ta démence, ce besoin de briser, de faire souffrir. Et tel que promis, après plus d'une trentaine d'années, ils te laissent diverger de leurs plans initiaux, te laissent prendre les reines de ta propre entreprise, complètement indépendante. Gardant ton statu et ta position au Consortium, tu ouvres Obitus Letum. The approching, violent death. L'approche de la mort violente. Tu deviens maître d'un service de nettoyage, d'un service qui, pour ceux qui ont assez d'or à perdre, peut effacer toute trace de… problèmes. Ils sont les spécialistes en vengeance et en mort accidentelle. Ils peuvent, aussi, faire disparaitre tout ennui tel un tour de magie. Avec tes furies, tu deviens le magicien le mieux payé d'Amérique.

Viva la mort.

« After bathing in darkness for so long, nothing hurts more than the first glimpse of light that fractures your soul. »

GRAYSON JOHN TAYLOR

2016 - 2018 Tu espérais que les informations que tu avais reçues de tes petites furies étaient fausses. Qu’il n’avait pas vraiment eu l’audace, le culot, de refaire les mêmes erreurs. Est-ce qu’il n’avait rien compris? Est-ce que votre passé partagé n’avaient pas brûlé les conséquences de ses actions dans son crâne?

La rage au sang, tu toques doucement contre la porte de l’appartement de New Haven, contenant ta colère dans des mouvements précis, des mouvements froids. Violence dans l’âme, tu planifies tout ce que tu allais faire à l’occupante de l’appartement, le message de sang que tu allais peindre sur les murs. Clairement, tu n’avais pas été assez précis la dernière fois et …. La porte s’ouvre et Samara montre le bout de son nez dans le cadre de la porte. Elle n’est pas ce que tu t’attendais. Instantanément, tu sais qu’elle n’est pas la progéniture de Darius, qu’elle n’est pas, en fait, ta soeur : elle n’avait pas les traits, la démarche. Elle ne suscitait pas ta haine, ne tirait pas ta noirceur et ta démence à la surface.

Sa douceur et son innocence te prennent au dépourvu, bascule quelque chose dans ton être. Elle semblait avoir vécu des choses terribles, tu pouvais le voir dans ses yeux, et malgré tout, malgré toutes les noirceurs que tu pouvais deviner dans ses iris, c’est un doux petit sourire qu’elle te lance. Toi, un inconnu avec les pires des intentions, reçois un sourire.

Sans vraiment réaliser ce que tu faisais, tu te présentes à la jeune femme, le nom de Liam sortant presque de tes lèvres avant que tu te reprennes. Cachant ton choc, tu tousses et te présente finalement sous le nom de Grayson Taylor. Le moment où sa main toucha la tienne, tes plans se modifient, se transforment dans une direction que tu n'aurais jamais pu anticiper. Ce toucher précède deux années de stabilités, deux années de pauses dans cette ville merdique de New Haven. Tu deviens voisin et confident, épaule pour la jeune mutante. Tu changes, redécouvrant une partie de ton âme dans les moments que tu partages avec elle. Tu t'attaches à elle, développe quelque chose que tu croyais impossible, mort. Deux ans et puis, plus rien. Un texto, un message, une promesse de contacte numérique. Pas assez, loin d'être suffisant, mais pas assez égoïste pour en demander plus.

Coincé dans le néant.

« Again and again, the wheel keeps spinning. And while death evades you, you drag misery behind you. Waiting. Waiting for Death to finaly take you. »

SUMNER DASTAN KRANE

2020 - 2023 Tu peux sentir la corruption de cette ville après à peine quelques minutes de ton arrivée. New Blossom. Ce n’était pas ta destination initiale, pas l’endroit où tu aurais choisi de t’enraciner. Dubaï, Paris, Tokyo, Amsterdam peut-être. Encore, tu te dis que tu aurais simplement pu faire ce que tu voulais, te pousser dans n’importe quel métropole de ce monde. Mais il y avait trop de variables, trop de gens que tu connaissais qui résidaient entre les murs de cette nouvelle métropole. Et peut-être, seulement peut-être, ne voulais-tu plus être seul à gambader de ville en ville. Alors, tu t’installes, sort une nouvelle identité et recommence ta vie à nouveau dans cette ville où mutants et cyber-humains semblent cohabiter. À la surface du moins. Tu rapatries ta vie au complet et début ton existence en tant que Sumner Krane.

2024 Quelqu'un avait osé et cette personne allait mourir à tes mains, allaient souffrir pour avoir utilisé le nom de ta mère. Pour s'être déguisé comme étant un de ses descendants quand toi et ta famille savait très bien que vous étiez les seuls. Tu es le premier à sauter dans un avion pour aller à Londres, n'attendant pas le consensus familial pour te mettre en mouvement. Et comme de fait, tu manques l'imposteur de quelques heures prêts, celle-ci déjà dans un avion vers l'Amérique. Fait chier. Alors tu reviens à la maison, ta rage brouillassant comme jamais auparavant. Tu allais la rattrapper. Et quand tu allais l'avoir entre tes griffres, tu allais prendre ton temps... tout ton temps.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Hiyoo! Amélie aka alter.ego finalement au poste. Sumner ⊷ The Devil's Clone 2174220039

Genre et Pronom(s) : Féminin, elle/she/her. Âge :29 ans. Région/pays : Québec, Canada. Comment avez-vous connu le forum ? Les admins Sumner ⊷ The Devil's Clone 4249875101

Autres commentaires ? Je crois que celui-ci va être un peu plus tempéré que Mikel… ou pas. BISOUS. Sumner ⊷ The Devil's Clone 1429850214

Crédits :@harleystuff

17/12/2022

Hii quel plaisir de te voir ici Sumner ⊷ The Devil's Clone 1338913558

Bienvenue avec ce perso qui promet Sumner ⊷ The Devil's Clone 139611567

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Paint it black✧ Who’s afraid of little old me ? You should be

olala j'ai hâte de découvrir Sum-Sum ! Sumner ⊷ The Devil's Clone 4249875101

:mouton:

Bienvenu !

T'en as mis, du temps, avant d'enfin arriver Sumner ⊷ The Devil's Clone 1849951627

Je suis super contente de te retrouver dans ce coin et d'avoir l'occasion de relire tes bêtises... parce que je sais que tu en prépares Sumner ⊷ The Devil's Clone 4154655440

Ça et une bonne pile de drama, I know you Sumner ⊷ The Devil's Clone 139611567

14/10/2022

MAIS FISTON ! C'EST PAS TROP TOT !! Sumner ⊷ The Devil's Clone 1220833213

Tu le sais déjà mais j'suis trop heureuse de te retrouver avec Sumner ! Sumner ⊷ The Devil's Clone 139611567

~~t'inquiètes, Sam ne devrait pas tarder pour le meilleur et le pire~~

J'ai hâte de voir ton interprétation de Liam et surtout.. De voir leurs retrouvailles avec Maman ! Je sens que ça va être douloureux Sumner ⊷ The Devil's Clone 745618963

(donc j'ai hâte Sumner ⊷ The Devil's Clone 1338913558

)

Ah oui aussi.. Bienvenue Sumner ⊷ The Devil's Clone 3483261708

:muffin: :muffin:
Sumner ⊷ The Devil's Clone 2489021625

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Mais oskour, c'est une invasion d'Eyre -et moi j'en manque devant cette beauté de fiche !! Sumner ⊷ The Devil's Clone 222382020

J'espère qu'ils ne sont pas tous aussi vé-ner que maman Leta/Darla. Sumner ⊷ The Devil's Clone 3920329312

Bienvenue sur SoP et bon courage pour la suite de la fiche ! Sumner ⊷ The Devil's Clone 4084237613

14/10/2022

Mon ~~fils~~ Sumner ⊷ The Devil's Clone 737227058

~~Quelle joie de te voir ici~~, tu repars quand ? Sumner ⊷ The Devil's Clone 737227058

(Blague à part, je suis trop heureuse d'enfin voir ta fiche et ta plume par ici ! Il était temps Sumner ⊷ The Devil's Clone 3865144472

J'ai très hâte de voir ce cher Sumner à l'oeuvre sur SoP Sumner ⊷ The Devil's Clone 1330945370

Bon courage pour la fiche Sumner ⊷ The Devil's Clone 3483261708

)

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

IL EST LA
Tellement contente que tu débarques sur le forum olalala Je me languis de dévorer toute ta fiche ça va être génial et complètement dingue je le sens, je le sais déjà aucun doute J'ai hâte de lire cette nouvelle version de noirceur et de jouer notre lien puis de voir celui prévu avec Dada (le père de l'année stp ) Bienvenue sur SOP et vite vite donne nous un peu plus à nous mettre sous la dent

17/12/2022

Et uuuuuun de plus dans l'immense famille chaotique des Eyre, allez viens, on te garde une place à table pour l'immense repas de la cousinade tempêtueuse huhu

! Plus sérieusement, il nous faudra un lien avec Seth, c'est le frangin de coeur de Leta ~~et le souffre-douleur non-officiel de Darla /PAN~~ !
J'aime beaucoup les prémices du perso, ça envoie du lourd Sumner ⊷ The Devil's Clone 4169462755

Bienvenue parmi nouuuuus Sumner ⊷ The Devil's Clone 3483261708

Bienvenue sur SoP ! Tu as déjà certaines marques par ici, même si le fo est bien différent. Hâte de lire ce que tu vas faire de ce perso. Ce que je lis me plait déjà beaucoup et pourtant... il y a si peu.
Hâte de voir aussi ce que ça va donner avec les autres persos. J'aime le drama et ça promet !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche, amuse toi bien par avance Sumner ⊷ The Devil's Clone 1429850214

17/12/2022

Tellement hâte de voir comment tu vas t'approprier l'univers et comment va évoluer Sumner Sumner ⊷ The Devil's Clone 3865144472

Je crois que les liens familiaux ne vont pas manquer huhu

faudra probablement qu'on s'en trouve un aussi dans quelque temps, si Ana et Dada gravitent autour de Sumner !

Bienvenue (enfiiin) chez toi & amuse-toi bien I love you

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

18/12/2022

Bienvenue avec ce BG Sumner ⊷ The Devil's Clone 303213127

Bon courage pour la suite de ta fiche !

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Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.

Han j'ai pas souhaité bienvenue à ce mutant trop cool ! Il faudra qu'on voit pour un lien soit avec Ether, soit avec Vivi <3 bon courage pour la suite de ta fiche / ta validation

14/10/2022

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Omnomnom comment j'ai DÉ-VO-RÉ ta fiche du début à la fin làààà Sumner ⊷ The Devil's Clone 4195895010

Ta plume est si immersive ! C'est tellement génial de découvrir sa perspective sur nos éléments communs et cette petite partie sur Samara là ? Dire qu'il s'apprêtait à la tuer si elle était la progéniture de Darius Sumner ⊷ The Devil's Clone 4154655440

J'ai trop hâte de suivre les aventures de Sumner avec tous les drames familiaux qui sont garantis d'être au rendez-vous Sumner ⊷ The Devil's Clone 139611567

Amuse-toi bien parmi nouuus Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommendations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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