do your worst (ike)

IZAK "IKE" ROSE

TW : Violences sur enfants et animaux, torture, traumatismes, comportements limites et à risque, famille dysfonctionnelle

FT. Matteo Martari

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Né Sojka, adopté Lewis, vaguement Rose aujourd'hui. Mal orthographié Isaac, puis Izaak, alors que l'initial est aussi simple qu'un bonjour : Izak.

Genre et Pronom(s) : Masculin, "il".

Âge et lieu de naissance : 98 ans, figé à 40. Né à Łódź en Pologne.

Origines et nationalité : Origines polonaises. Nationalité américaine, factice depuis bien longtemps. Il ne se sentira jamais autre chose que ce qu'il a été.

Statut marital : Veuf qui n'a pas à se plaindre et oiseau qui se refuse encore à faire son nid.

Occupation : Il a été beaucoup de choses et il serait prétentieux de tout aligner ici. Il est pompier au NBFD aujourd'hui - on le trouve jamais bien loin d'un début d'incendie ou d'êtres en péril.

Situation financière : On ne peut plus confortable.

Lieu d'habitation : Ike déteste s'enraciner. Il vivra là administrativement, mais existera dans plusieurs murs différents.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT
Izak, c'est l'enfant qui n'arrive pas à tenir son crayon plus d'une minute pour écrire, tant ça le fatigue. Il s'énerve, parce que le mot ne s'écrit pas tout seul, et mal en plus de ça - il part de la pièce après s'être levé d'un bond et claque la porte, chose que tout le monde remarque, à l'évidence, parce que Ike ne fait que très rarement dans la demi-mesure.

Cet enfant-là a besoin d'avoir les choses ou de les provoquer, et ce, tout de suite. Il ne comprend pas pourquoi son corps a faim et qu'il n'y a rien à manger autour de lui, à portée. Pourquoi ce chat se met à miauler ? Qu'est-ce que le feu fait quand on garde une bouteille en plastique longtemps dans ses mains ? Point A à B, ne doit jamais être court-circuité, sauf si c'est lui qui l'a décidé. Sa curiosité est quant à elle proportionnelle à son besoin de comprendre et de faire : beaucoup, donc. L'enfant a expérimenté autant qu'il s'est blessé à vouloir s'y frotter, mais il n'aurait jamais pu fonctionner autrement pour grandir.

Cerveau retourné, de l'époque où il était profondément maltraité, éprouvé, torturé. L'enfant en lui a peur de manquer, a peur d'attendre encore plus longtemps dans ce noir de jais, sans savoir ce qui allait bien pouvoir lui arriver l'heure d'après. Il a peur d'être enfermé, aussi, Ike déteste les endroits clos sur lesquels il n'a aucun contrôle, ou aucune connaissance préalable (les sorties de secours balisées à peine entré). L'eau, il n'aime pas ça non plus : il craint que sa tête n'en ressorte jamais ; comme il a cru qu'un jour ça l'était.

Et c'est pour ça qu'il se force à le faire, qu'il repousse ses limites comme s'il devait y passer, pour de vrai. Le sens que cela a, lui seul peut le comprendre. Ike, l'adulte, se venge chaque jour de cet enfant qui n'a pas su se sauver tout seul. Parfois à la limite de l'obsession, il refuse d'être témoin de son propre trépas. Il refuse d'être témoin de la torture de ses adelphes, et il refuse de ne pas se salir les mains.

L'apparent calme qui transpire de l'adulte aujourd'hui n'est donc que façade, hérité d'années d'entraînements plus ou moins obscurs ~~(on remerciera la fermeté paternelle)~~, de souffrances canalisées et rejetées çà et là, de traumatismes insidieusement imprimés dans son esprit qui l'empêchent de reconnaître ses émotions et de les exprimer correctement, en conscience. La plupart, il ne les perçoit même pas venant de lui directement, ne sachant pas les identifier - c'est la faute à autrui, si elles ne sont pas vraiment du 'fond de lui', comme disait l'enfant jadis. L'enfant qu'il est encore toujours un peu aujourd'hui.

Ike est et reste néanmoins un personnage qui se laisse guider par ses émotions - lorsqu'il sort de ses sentiers battus et bien rodés aujourd'hui (pour la raison que l'on imagine), ou lorsqu'il n'a pas bénéficié suffisamment de cure de flammes en amont. L'enfant et l'adulte sont toujours au diapason en ce qui concerne sa façon de communiquer, toujours aussi directe et limité en filtre - franchise qui fait froncer le nez et les sourcils chez les autres. Il a une générosité paradoxale avec son clan, qu'il aime autant qu'il moque ; fera le premier pas pour dégoupiller la grenade d'émotions bloquées dans la gorge d'un(e) adelphe, ne serait-ce que pour se moquer ensuite de cette soupape qui n'avait jusqu'alors aucune utilité.

Impeccable dans son travail, Ike décompense rapidement par la suite s'il est sursollicité, qui plus est par les mauvaises personnes ; si bien qu'un rien peut alors l'attirer vers la flamme de ses travers. Ike est un être qui n'a pas peur de passer à l'acte, car il ne passe pas son temps à rester à l'état de fantasme. Ike sait qu'il peut aller loin (probablement trop loin) et qu'un jour, il sera le seul responsable de sa propre chute. C'est un funambule qui croit à tord avoir comprit l'étendue de sa psyché, de ses fissures. Et s'il sent parfois que la catastrophe arrive à grand pas, souvent, il est déjà trop tard — mais Dieu merci, il a encore une sœur et un père pour le rattraper.

du +:

LE CORPS LE CORPS MUTANT

Type de mutant : True Blood

Âge lors de la première déchirure : 8 ans

Thème de la mutation :

Jar-ptitsa - l'Oiseau de Feu : Plumage aux teintes de flammes et chaud émanant d'une douce lumière tamisée, l'on raconte qu'une plume arrachée de ses ailes se transformerait en or.

Déchirures :

○ Le feu.

Niveau 1 : Combustion. Une main, un pied, parfois tout le corps peuvent prendre feu, sans en abîmer la carne ou les cheveux. Enfant, ce sont les émotions qui dictaient le plus ses manifestations - et malheureusement, c'est toujours le cas, avec une maîtrise plus affûtée qu'on ne doit qu'à son âge pour gérer la localisation.

Niveau 2 : Régénérescence par les flammes. Ses bains récurrents dans la cheminée ou dans les feux de camps au fond du jardin sont étrangement bénéfiques pour ses plaies désormais, qui cautérisent. Plus la blessure est grave et interne, plus il devra rester longtemps dans les flammes. Néanmoins, souvent, cette évolution permet surtout d'éviter que ces dernières le soient trop, faisant en sorte d'équilibrer sa santé pour que son pronostic vital ne soit pas engagé ; ce qui ne le dispensera pour autant pas de soins si cela est nécessaire pour sa santé.

Niveau 3 : Longévité du phénix. Brûlant d'un feu qui ne meurt jamais et alimenté par celles dans lesquelles il se baigne fréquemment, Ike a vu aussi ses cellules vieillir bien moins rapidement que le commun des mortels.

Limites :

— Besoin vital de faire des "bains de flammes" récurrents. Ces derniers permettent de rééquilibrer les éventuels écueils de son organisme, mais aussi son équilibre psychique. Sans ça, Isaak perd de sa stabilité mentale et devient plus fragile.
— Son corps comme ses ailes possèdent une température bien plus élevée que la normale.
— Ses vêtements civils, eux, ne sont pas ignifuges, cela tombe sous le sens.
— Le risque de tout cramer. Ces flammes créées, il n'est pas en mesure de les contrôler.

○ L'oiseau.

Niveau 1 : Des ailes lui ont poussé dans le dos, parées de plumes aux couleurs d'un feu doux, qui émanent également une légère chaleur. Ses os, eux, sont devenus plus creux, afin d'adapter son corps à la tenue en vol (spoiler : ça a douillé sévère). Il voit mieux de loin. Elles lui permettent donc de voler dans les airs sur de courtes distances, ne pouvant dépasser un bon kilomètre sans s'arrêter.

Niveau 2 : Ses entraînements répétés lui permettent désormais de développer une endurance certaine en vol, ses poumons devenant plus adaptés aux hautes altitudes. Voler sur deux kilomètres sans s'arrêter lui est désormais possible, il a d'ailleurs beaucoup plus d'aisance dans ses atterrissages, semble avoir développé une certaine forme d'agilité.

Limites :

— Le fait d'avoir des ailes dans le dos, qui plus est plutôt imposantes et sans garde-robe réellement adaptée, est une plaie de tous les jours. Lorsqu'il doit les cacher pour x raison, cela est d'autant plus difficile.

— Contrairement à ce que l'on pense, ces ailes ont besoin d'être entretenues. Il faut savoir les laver, parfois les brosser (le terme n'est pas juste, mais vous voyez l'idée).

— Le besoin de voler. Tout le temps. Utiliser sa déchirure est du fait de sa nature profonde, il n'y échappe pas. Il doit alors redoubler d'ingéniosité pour s'éloigner de la ville pour le faire, de quoi attaquer ses nerfs petit à petit.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :

Un visage marqué l'air taillé dans une pierre ancienne et deux ailes gigantesques accrochées à ses omoplates, la plupart du temps visibles - ou au moins devinées. Il possède une cicatrice au niveau du cou, qui le fend du côté droit ; et à l'intérieur des bras, fendus par deux fois dans leur longueur - des choses datant d'une époque où il ne pouvait pas encore cicatriser facilement, des choses qui lui rappellent sans cesse les fois où il était vulnérable. Le travail. C'est ce qu'on répond aux ignares qui s'y intéressent comme un trésor au milieu d'une pièce froide. Rien de spécial en dehors de ça, Izak est particulièrement grand ; a l'air blasé ou habillé d'un regard d'assassin évadé de prison dans ses jours où il se languit de ses bains brûlants, et au mieux sans réelle expression faciale déterminante. On le remarque, c'est vrai ; mais pas de quoi en faire une affaire d'Etat.

Aptitudes particulières :

- Faire chier le monde, c'est ce qu'aurait dit à l'unanimité sa fratrie à son sujet, concernant ses capacités particulières. Il a effectivement un don particulier pour nourrir les emmerdes ou les provoquer, car étant bien incapable de compartimenter comme parviennent à le faire la plupart des siens. Il n'a heureusement pas que ce laurier à faire valoir.

- Savoir voler dans les airs est en soi une aptitude particulière, pour un bipède. Cette transformation (douloureuse) lui a toutefois permis d'appréhender différemment l'espace et son propre corps, sur lequel il a reprit le contrôle, petit à petit. S'il laissait jusqu'alors échapper son énergie par tous ses pores, sa mutation l'a paradoxalement fait gagner en maîtrise tant globale que fine.

- Fort de l'entraînement offert par son père, il a un mental a priori solide et une bonne condition physique, qu'il a entretenue de manière régulière depuis lors. Il en va de même pour sa mutation qui, bien que prompte à déborder, est bien plus contrôlée que ce qui aurait pu advenir sans ce cadre. Poussé par cette nécessité de cadre, la Sambo lui a permit de rendre ses excès moins désordonnées dans un premier temps, puis des années plus tard, du Systema pour se discipliner le corps et l'esprit, qu'il pratique encore aujourd'hui. Pratique pour le moins réadaptée, en partie dû au fait à ses particularités physiques nouvelles. Il en est même instructeur, dans le New Jersey.

- Izak n'a de secouriste que la formation (celle octroyée au LAFD en Californie, qu'il a fréquenté longtemps), étant plus prompt à blesser qu'à soigner - c'est bien entendu un prétexte pour pouvoir s'équilibrer plus facilement, au plus proche des flammes qui guettent et lèchent tout et n'importe quoi.

- Du reste, étant dysorthographique, il a éprouvé des difficultés à lire et à écrire et en éprouve encore, si bien qu'il préfère les discussions orales en tout autre chose (ne serait-ce que pour s'éviter une nouvelle blessure à l'ego, qui est plutôt fragile chez lui, on notera). Il déteste l'eau et ne sait tout bonnement pas nager (encore moins aujourd'hui, avec ses ailes). Le vinaigre le débecte et l'art ne le touche que rarement, il ne sait d'ailleurs rien y faire ; Izak préfère juger les artistes plutôt que d'avoir un pied dans leur monde. Son humour quant à lui est au mieux douteux, au pire inquiétant - il se mêle toujours à un poison vil pour le recracher sur l'autre, moquerie à peine déguisée.

L'ÂME LES MUTANTS

Ayant été plus victime d'humains que de mutants, on pourrait se dire que Ike les porte en lui comme on porterait le poids d'une communauté à laquelle on appartient. Mauvais point, mauvais sang : il n'a pas plus d'estime pour un mutant qu'un autre. Les scientifiques ravagés du IIIème Reich ne l'étaient pas et l'ont torturé alors qu'il n'était qu'un enfant, pour ce qu'il était. Mutant, grave flippant. Enfant, il a porté la culpabilité d'être ce qu'il est, mais pas bien longtemps finalement ; grâce au secours qu'il a connu. Le fait d'être capable de détruire et d'induire des émotions plurielles chez l'autre a renforcé son estime de lui, si bien qu'être mutant est devenu quelque chose de moins traumatisant avec le temps. Résumons-le donc ambivalent.

LES ALTÉRÉS

Ce sont pour lui des curiosités. Entre le premier Macintosh et la dernière prothèse à la mode, il y a un monde ; et il n'est pas très loin de penser qu'ils sont seulement le résultat d'ordinateurs physiques branchés à celui qu'ils sont déjà. Ike ose même penser que certaines personnes sont prédisposées à devenir des engeances machiniques et ainsi s'éloigner de leur essence profonde, et qu'ils sont souvent plus cons que la moyenne. Peut-être qu'une histoire dramatique vécue par un amputé ou un névrosé profond y voyant la guérison pourrait le faire changer d'avis, même si jusque là, ça n'a pas été un fort succès. Après tout, qu'altère t-on réellement à ceux-là, si ce n'est leur propre humanité ?

L'APPARTENANCE Twilight Zone. On évite de se voiler trop la face par ici, il n'y a que soi qui importe vraiment aujourd'hui.

LA MÉMOIRE tw: violences infantiles, abandon, expérimentations

"Reste sage, Izak, d'accord ?" Le gamin s'apprête à fêter ses sept ans et il ne comprend pas pourquoi il faut qu'il serre si fort ce seau relié à une corde. Il ressent tout l'empressement et l'angoisse de son père, lorsqu'il croise son regard brillant d'une sagesse qui l'a définitivement abandonnée. "Tu veux rendre fier papa, hein ?" Hochement de tête frénétique. "Alors ne dit rien. Dès que tu sentiras ploc ploc sur tes jambes, tu compteras jusqu'à 10 comme maman t'a apprit et tu pourras lâcher le seau. Prend le pain surtout... prend le pain." Ca fait beaucoup trop d'informations pour si peu de temps, informations léguées d'une voix de plus en plus chevrotante, et Izak a à peine le temps d'acquiescer qu'il sent le vertige qui le prend au cœur lorsqu'on le descend ; que l'humidité sur cette corde menace de le faire lâcher beaucoup trop tôt. "Je t'aime mon garçon," entend t-il à peine. Il a mal aux doigts et aux poignets, mais il doit aller jusqu'en bas, pour que papa soit fier. C'est parce que le feu ? C'est parce que le feu, c'est parce que les gens parlent et ont peur. C'est parce qu'il faut se cacher avant qu'ils trouvent l'enfant, et les parents doivent disparaître bien avant.
La lumière disparaît petit à petit, l'écho se fait de plus en plus inquiétant, les odeurs quant à elles sont aussi nouvelles que ce qu'il est en train de vivre. L'enfant a peur, c'est évident. Ploc, ploc. Le froid lui mord les jambes, mais lui qui a un feu naissant en lui en sera sauvé. Un... deux... trois... Il attrape le pain et lâche la corde, mais pas le contenant pendu à cette dernière. ...quatre...cinq...six... Est-ce qu'il va revenir ? ...sept, huit, neuf... dix. Le seau remonte, qu'il suit des yeux - il voit le visage tordu de son père, alors qu'il croit sentir les gouttes d'une pluie qui ne vient pas d'un nuage.

- - -

Izak a continué à compter. Il a pleuré, quand c'était la nuit. Il a compté trois nuits. Il tremble de partout, parce qu'il a faim. Parce qu'il a besoin de la chaleur d'un feu, et celle de ses parents ; qui n'ont pas donné signe de vie depuis lors. Pourquoi cela ne vient pas plus vite ? Et quand il croit que tout est fini, il entend quelqu'un héler en haut du puits, dans ce disque de malheur qui lui fait fantasmer un espoir qu'il n'arrive plus à nourrir non plus. "Izak ?" Ce n'est pas la voix de son père, mais c'est la voix de quelqu'un qui l'appelle, avec un accent allemand qu'il ne reconnait pas encore, mais qu'il reconnaîtra beaucoup trop bien plus tard. Sa naïveté et son besoin d'assistance le pousse à répondre en retour, à demander si papa et maman allaient bien. On remonte l'enfant. Papa et maman ne sont nulle part et ces hommes sont emmitouflés dans un uniforme serré et austère. Il se croit sauvé, ce n'est pas le cas. L'ange tombé du ciel s'avère être le diable en personne.

La suite, tout le monde la connait. Tu peux me montrer ce que tu as fait avec la botte de foin l'autre fois ? Et l'éclat dans le regard se fait vicieux, intéressé. Izak retrouve bien vite le froid, celui d'une cage. Il est totalement désorienté et ne sait plus s'il a mangé la veille ou s'il s'agit bien de la viande qu'il croyait être. Les tests et autres ne sont concluants que pour ceux qui les observent, repoussent toutefois toujours plus les limites pour explorer l'inexploré, s'accaparer l'étrange par tous les moyens nécessaires. Il y a d'autres gamins avec lui, qu'il entend parfois geindre, de jour comme de nuit. Il faut du temps pour comprendre qu'Izak a besoin de feu, et que son insensibilité à l'élément n'est pas tout à fait anodine. On l'entretient ainsi, en lui demandant d'être coopérant, pour ensuite avoir son dû. Cela marche une fois sur deux. Il mord, brûle, éclate dans des colères vertigineuses ; si bien qu'il devient le plus animal de tous - woof, woof, Hound! raillaient les adultes, se persuadant que l'objet de leurs expérimentations étaient tout autre chose que ce qu'ils étaient eux.

Floride, 1938.

"Reste sage, Ike." Le ton est à la fois ferme et las. Ils sont à la plage et la tribu s'acclimate petit à petit (non sans mal, pour certains) à leur nouvel environnement, à ce nouveau pays, à cette mer qu'ils voient pour la première fois. Le concerné est incapable de tenir en place, regardant d'un œil mauvais les vagues s'échouant pas très loin de ses pieds. Quand Angelo lui a dit qu'il avait peur d'aller dans l'eau, Ike l'a poussé dedans, puis Angelo s'est mit à pleurer, et Hel a rigolé. Il ne valait mieux pas toucher à Sophie dans ces cas-là, quand Papa était là ; sous peine de se prendre la rouste de sa vie - mais c'est bien pour ça qu'Izak se le permettait parfois. Il voulait à la fois tester son père adoptif (il lui faudrait du temps avant de vraiment le considérer ainsi), à la fois se décharger de cette colère insatiable maintenue dans un si petit corps. Et d'autres raisons que seul l'enfant de onze ans, à l'époque, gardait à sa discrétion. "Angelo il est bête." siffle t-il au concerné, encore tout trempé, dans un polonais que seul le père comprend. Il le corrige afin de le forcer à parler dans cet anglais qu'il lui apprend (et il est le plus lent de tous, il comprend vite mais n'arrive pas à l'écrire, ce qu'on n'ose parfois pas trop lui rappeler). "J'ai dis... qu'Angelo, il sert à rien." ses yeux en amande vont chercher ceux de son frère, marqués sous le signe du défi. "Et qu'il est bête." Mais la trêve fut trouvée quand le contenu du pique-nique fut enfin déballé, mettant tout le monde d'accord... jusqu'à ce que l'appétit vorace d'Ike finisse par le faire zieuter autour de lui, rapace.

1945

La fin de la guerre dans leur Europe abandonnée en annonce une nouvelle, celle qu'apportent les dossiers mystérieux révélés lors du procès de Nuremberg. On remonte leur piste tels des limiers, pour ensuite leur faire vivre quelque chose d'on ne peut plus similaire qu'autrefois. Si Izak a développé une résistance à la torture et plus globalement à la douleur, voir celle de Sophie sous ses yeux est quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé être aussi exaltée. Les petits jeux et guéguerres internes n'ont plus lieu d'être ce jour-là, ils ne font qu'un et la préférée n'est seulement qu'une sœur qu'il porte désormais comme une partie de lui. Reste sage, Ike. Ce jour-là, il aura été tout sauf sage. Les chairs brûlent, défigurent, éteignent finalement la flamme de vie dans l'un des hommes qui jouait le rôle d'agresseur dans cette pièce macabre. Et ce n'est pas assez. Ce n'est pas assez, puisque Sophie est emportée loin d'eux, loin de la colère sourde de ses adelphes, loin de tout ce qu'ils auraient pu devenir si ça ne s'était pas passé ainsi.

1956

"Il y a un homme qui te suit depuis toujours, tu le sais. - Ravale tes conneries, je t'ai déjà dit que j'en avais rien à cirer. - Ike. Il m'a donné son prénom pour la première fois hier." Cela fait des années que le don de Carmen est connu de la fratrie, des années aussi qu'elle essaie de faire entendre à son plus récalcitrant de frère à quel point il était parasité par ce quelqu'un dont il ne connaissait jusqu'alors ni le nom, ni même le physique - en fait, seule sa sœur pouvait le voir et communiquer avec lui, et Ike refusait catégoriquement qu'elle en reparle depuis. Ike ne voulait même pas avoir la moindre sensation que quelqu'un était là à le guetter. Pourtant, l'information du prénom somme tout à fait banale l'interpelle - il ne saurait même pas dire quelle partie de lui est sollicitée à ce moment-là. Curiosité ? Enfant ? Qu'est-ce qui pouvait bien justifier que tout d'un coup, Izak se permette d'écouter Carmen, alors que ses élucubrations sur le sujet l'agaçaient depuis toujours ?

Peut-être était ce aussi l'émotion étrange, bloquée dans la gorge de sa sœur, depuis la veille. Peut-être qu'il se dit qu'à ce moment-là qu'il doit lui dire oui, pour qu'elle puisse libérer ce qu'elle a à dire. Peut-être même que cette chose, elle lui appartient, à lui.

Izak est silencieux. D'un silence lourd, douloureux, et pour une fois, regarde le ciré de ses chaussures. Il n'aime même pas ces chaussures. Il y a une part de lui qui croit savoir. La raison de son déni est là.

"Il a un accent polonais ?" Il y a un arrière-goût de hargne dans le ton employé, comme s'il en voulait à son propre esprit d'avoir fait barrage sur la réalité. Carmen ne dit rien. L'instant d'après, l'œil du mutant se redresse et va se braquer sur celui de la confidente, et sa voix porte plus qu'elle n'aurait dû. "Il a un putain d'accent polonais, oui ou non ?"

Carmen pince ses lèvres. Elle a la tenue du chef digne. Mais chez elle aussi, cette information remue un terreau accidenté qu'ils partagent tous au fond d'eux, et cela se sent comme on sentirait l'orage venir.

"Il s'appelle Josef. Il a une trace de corde... au cou. La suite est murmurée. Je crois que c'était ton père."

Et comme père et fils, une trace indélébile sur le cou, que vient chercher ses doigts longs et abîmés.

Izak la commandera de le faire partir.

Et Josef ne partira jamais.

1961

New-York. Après des années d'observation, de tentatives, de luttes ; ce plan avait tout l'air d'être parfait. Le dernier écho de leur vengeance, à l'unisson, alors que Sophie, qu'ils cherchaient depuis tant d'années, n'était plus. Izak ne comptait que sur ça pour pouvoir faire son deuil comme il se doit. Probablement était-ce les mêmes attentes dans le cœur de ces autres aussi. Si l'erreur semble être celle de Hel aux premiers abords, l'on constatera l'acharnement du destin sur les Lewis, évident. Ils se disloquent ce jour-là, forcés à fuir pour se protéger. Il n'est pas envisageable de se retrouver, ils n'y parviennent d'ailleurs pas. Leur père disparait au même titre qu'Angelo. Ike se terre dans une ville voisine pour ensuite faire du stop, remonter jusqu'à des fanges vaguement sécures que lui seul connait. Et, pour la première fois depuis longtemps, se retrouve seul à en crever.

1964 - 1971

(tw: gang, combats clandestins) Il ne fait pas bon à traîner avec les communistes et les anarchistes ici bas, c'est pourtant ce que fait Izak, qui se rapproche même de groupuscules dont les origines coïncident avec les siennes, et facilitent son initiation. Retrouver l'Est en dernier recours, pour se refaire une santé, parait il. S'il est charpentier en dehors, Ike est tout autre chose une fois ses heures de travail officielles effectuées. Il rencontre un homme qui changera sa vie, Yakov. Il se sent proche de lui comme on se sentirait proche d'un chien qui se serait fait battre par la même main. Yakov croit en Izak, qu'il appelle Kazi. Il n'est pas loin de devenir un espion, mais c'est dans d'autres sphères que le mutant se démarquera : il l'instruit, lui apprend le Sambo, puis les premières leçons connues de Systema, difficilement importées sur le sol américain à cette époque. Yasha lui transmet même des bribes de sa foi orthodoxe. Il est moins con que la moyenne, il ira combattre pour remplumer celui qu'il croit être son ami. La remontée est difficile et les informations qu'Ike chine en attendant, là dans ces tréfonds, ne lui apportent que très peu de satisfaction. Aucun signe de Hel ou de Carmen, pas même en 69, dans ce Woodstock où il aurait rêvé pouvoir les retrouver.

1972

(tw: mort) Yakov décède dans le tragique que connait les gangs, Izak aura à peine le temps de fuir, laissant derrière lui le cadavre encore chaud de son mentor et ami, dont la chevalière manquera au doigt une fois récupéré par les nettoyeurs (il la garde pour lui, comme un dernier souvenir). Celui-là semble se dissoudre aussitôt, au moins sur cette antenne ; les autres ne tardant pas à connaître un sort similaire. Mort aux espions. Mort aux Rouges. Les chemins se séparent dans le sang mais Kazi sait que la vie lui a seulement octroyé l'opportunité de partir et de quitter cet endroit, qu'il a fréquenté depuis trop longtemps.

1973 - 1987

(tw: mort, funéraire) Suite à ça, Ike va vers l'Ouest, en périphérie de Seattle. Maître de cérémonie, il voit les morts défiler comme des poupées glacées, des familles endeuillées comme des modestes armées, porte sur son épaule le poids de l'éphémère. Aucun de ces cercueils ne renferme un des siens, pourtant, à chaque fois, c'est une pensée qui l'effleure. Il s'achète un lopin de terre dans le Montana, qu'il revend finalement deux ans plus tard, après avoir achevé la construction de cette maison dans laquelle il s'est finalement refusé à habiter. Il perd son accent, définitivement. Puis Ike retourne dans le sud du pays, se languissant des hautes températures, des feux aussi. Devient chauffeur pour starlettes à Hollywood, puis vigile dans les plus grandes salles de concerts, y rencontre des grands noms comme s'ils filaient dans l'air. D'entre tous et même de loin, la personne qui le marquera le plus est Miles Davis : tout comme lui, il n'a jamais accepté une seule fois qu'on lui serre la main. A force de râler, je vais me barrer pour San Francisco. La litanie est souvent présente dans son esprit, même si les siens ne sont plus là. Alors il y va. Ca fait bien longtemps qu'il aurait dû se barrer pour San Francisco.

1989

La terre tremble, comme elle a tremblé en 61. Beaucoup plus fort, avec beaucoup plus de dégâts aussi. Ils sont considérables, les blessés s'alignent, les noms à inscrire sur les tableaux administratifs aussi, afin que les familles puissent être tenues au courant. Ike a beau être endurant, il ressent beaucoup de fatigue durant ces jours, déployé en quasi-permanence. Puis, sur toutes ces lignes noircies, fronce les sourcils sur un prénom qui l'interpelle - comme l'écho d'un passé trop loin et trop proche à la fois, comme un appel. Il quitte son poste après avoir délégué, puis va rendre visite à ladite blessée, dans un hôpital de la périphérie. Avant même qu'il s'engouffre dans le box où s'alignent plusieurs personnes, Ike sait qu'il va la trouver. "Enfoiré." qu'elle lui murmure à son oreille, alors qu'ils se pressent l'un sur l'autre dans une étreinte qui n'en fini pas.

1989 - 1999

(tw: alcoolisme, bully energy) Hel est en vie. Mieux encore, Carmen l'est aussi. Ike a passé des années à ignorer la télévision, une invention qui ne l'a d'ailleurs jamais vraiment intéressé. Les VHS que lui montrent Hel, plutôt portée sur la bouteille relèvera t-on, montrent Carmen dans des séances de spiritisme dont la mise en scène est risible à souhait. Avait-elle seulement besoin de ça ? Izak se rappelle encore de la fois où elle lui a dit, pour cet autre qui le suit. Mais plus encore que les moqueries, il y a Hel qu'il voit dépérir sous ses yeux, malgré sa présence revenue du passé. Il s'occupe d'elle dans ses chutes permanentes. Il parvient à la convaincre de passer par la case cure, en la défiant même d'en relever les probabilités initiales (spoiler : elles étaient étrangement élevées, pour des cas similaires). Son salaire de pompier passe en partie là-dedans, jusqu'à ce qu'il se décide à faire l'aller retour sur la côte Est, pour se présenter à Carmen. Ike réussit à lui soutirer de l'argent, ce même argent dont ils auraient dû tous hériter, soit dit en passant. Cet argent, il le dépensera pour Hel, se fichant bien que l'une comme l'autre soient au courant des réels tenants et aboutissants de la situation. Pendant dix ans, frère et sœur vivent ensemble, dans cette maison dans la pampa californienne ; allant et trébuchant dans cette vie qui continue malgré leurs corps peu vieillissants.

1999

(tw: mention de pensées suicidaires) Ne jamais rester trop longtemps au même endroit. Les identités changent, après un hiatus dans cette maison du Montana encore laissée inhabitée, mais bel est bien toujours là (un miracle s'il en est). Ike ne lui dit pas que cette maison ressemblant plus à un chalet qu'autre chose, aurait dû être sa dernière. Six mois plus tard, ils font route vers l'Est, s'installent dans l'Etat de New-York. Celle dont tout le monde vante les mérites, mais dont personne ne ressort jamais vraiment indemne. Les visites à Carmen sont plus fréquentes. Les cartes sont redistribuées, et Hel remonte la pente à ses côtés. Ike ignore que son retour à New-York le marquera, de là à réveiller un autre pan de sa mutation, jusqu'alors peu douloureuse et peu invasive.

2000

(tw: sang, description de blessures) Ce soir-là, après une journée de douleurs dorsales, Ike ne rentre pas.
Il se terre quelque part où même ses sœurs ne sauraient le retrouver, comme un relent animal. Les douleurs deviennent de plus en plus importantes et, minute après minute, heure après heure, les excroissances osseuses grandissent, se forment, beaucoup trop imposantes et accrochées là, à ses omoplates. La chair vomit et se déchire, se disloque. Tout son corps lui fait mal - ses os sont rendus creux, son organisme modifié pour le tailler pour les altitudes. La torture durera en tout dix-huit heures. Celles suivant, ce sont les plumes qui se sont mises à pousser. Malaises et nausées s'enchaînent, n'ayant aucun médicament à portée. Du sang par terre, du sang sur lui, des hauts qu'il ne peut plus porter. C'était en février.
Ike revient, plusieurs jours après. Hel va l'étriper. Puis elle les voit. Elle voit aussi tout ce qu'il ne dit pas.
Il va alors falloir redoubler d'ingéniosité - il lui faut non pas se cacher, mais récupérer un certificat. Ils ont un plan, et leur plan sera porté par les manipulations de probabilités dont seule Hel connait les secrets.
En août, on le retrouve en haut d'une vieille ferme, dans le New Jersey. Ike regarde le vide comme hypnotisé, tirant une dernière fois sur sa cigarette. "Combien ? - Assez." Alors, après lui avoir confié sa cylindrée encore brûlante, il se laisse tomber.

2010s

Retrouvailles avec Osmond et réunification familiale. En 2018, Ike rejoint la NBFD. Il partage sa vie entre le New Jersey où il instruit au Systema des personnes somme tout à fait volontaires, et New Blossom, où il travaille (ou crèche pour la nuit, selon les disponibilités de ses ~~victimes~~ entourages).

2023

"Excusez-moi..." c'est répété un peu plus bas. L'homme le prend à partie, maintenant que l'évacuation est terminée - il s'agit même d'une fausse alerte. Ville en papier, comme ils disent ; l'argent brûle aussi vite que les murs par ici. "Cette chevalière... il me semble l'avoir déjà vue. Portée par un ami." La chevalière de Yakov, portée depuis sa mort à sa main droite, attire alors l'attention d'un homme qui entre en écho avec un passé trop vite enterré. La nostalgie l'effleure. Les mots mentent, toutefois. "Elle appartenait à mon père." Les regards se joignent dans un silence qui en dit long. Ils savent qu'ils ont, ou ont eu un pied dans le même monde. Le Roi de Pique, pique même après avoir été rendu à la terre. "Comment s'appelait votre ami ?" Avant que nous le devenions peut-être un jour, nous aussi.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : V (je vous avait dit qu'on allait finir par y arriver) Genre et Pronom(s) : Peu importe, on est fluide par ici. Âge : Bientôt la crise des [insérer un chiffre random entre 25 et 40] Région/pays : Grand Est Comment avez-vous connu le forum ? Un top, c'était il y a longtemps... Autres commentaires ? Est-ce qu'on est né pour travailler ou est-ce que le travail est né pour nous travailler ? Crédits : writerinafoxhole (avatar)

Ok, autre genre de KFC là, beaucoup moins mims, such a sagittaire (je fais genre mais j'y connais r). Puis ses déchirures du turfu ?? Et ce fc que je ne connaissais pas ??
Bref re bienvenue, ça promet de fou as usual, faudra se trouver un lien (ou des ?) cool (dés que j'aurai retrouvé un alignement de 3 neurones !) do your worst (ike) 3920329312

28/12/2022

on en parle de ses mutations ? c'est juste génial, en fait. huhu

ce nouveau personnage envoie clairement du lourd. j'adore tous les détails qu'on peut trouver dans le caractère et je meurs d'envie de savoir quelle histoire il possède do your worst (ike) 139611567

je viendrais lire la suite, clairement do your worst (ike) 2243471627

rebienvenue à la maison do your worst (ike) 3781716902

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gangster of love

I'm a joker I'm a smoker I'm a midnight toker I sure don't want to hurt no one
I'm a picker I'm a grinner I'm a lover And I'm a sinner I play my music in the sun

14/10/2022

J'étais déjà curieuse quand j'ai vu le nom du perso, mais après avoir lu la nouvelle fiche d'Osmond, j'ai encore plus hâte de découvrir son histoire do your worst (ike) 4195895010

Rebienvenue do your worst (ike) 4084237613

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

Mon petit poulet frit do your worst (ike) 84533461

Mon fils préféré, après Angelo Smile

Ramène ta sœur stp elle m'a laissé en vu (typical).

Je connaissais pas trop l'OG, mais j'aime beaucoup le Ike que je vois là
Et ce pseudo qui déchire do your worst (ike) 3370663314

Et puis

Izak Rose a écrit:— Comme si s'enfumer et se brûler ne suffisait pas, Ike est fumeur (de quoi, ça ne vous regarde pas). C'est ce qui lui permet de s'arrêter... en faisant.

@Yassine Warda I tried to warn you do your worst (ike) 745618963

Et t'inquiètes pas qu'on va se trouver du lien, avec un single braincell shared ça devrait le faire (n'est-ce pas comme ça que Sam est né après tout...) do your worst (ike) 4061986614

@Robin White Merci, son histoire est à l'image de l'oiseau, sent trop le bois fumé do your worst (ike) 4061986614

Hâte de pouvoir te montrer tout ça (même si va pas falloir s'attendre à du haut vol, paradoxalement)

@Darius Sinclair Here's someone who knows where I'm going with this one already...... do your worst (ike) 2054377266

Merci d'être passée par ici heart

@Osmond Rose do your worst (ike) 1458046277

(comment ça après, les absents ont toujours tord non ??? do your worst (ike) 1220833213

)

Oz a écrit:Ramène ta sœur stp elle m'a laissé en vu (typical).

@Taylor Khan Il n'avait rien à voir je te rassure, c'était une victime de bout en bout qui avait un pauvre chien comme garde du corps do your worst (ike) 3917839045

ça a été une refonte presque complète (y'avait déjà le pouvoir).

Et je ne vois aucun problème dans cette citation je comprends pas ? do your worst (ike) 1238102070

Jamais déçue des persos et des fiches que tu nous présentes!

En espérant que tu t'épanouisses avec lui! heart

oh punaise, ces mutations qui déchirent (oui le jeu de mot pourri est assumé

)

je ne connaissais pas ce fc non plus, mais il est top do your worst (ike) 3483261708

j'espère que tu t'épanouiras pleinement avec cette refonte do your worst (ike) 1429850214

17/12/2022

Mé kilébo ce p'tit poulet, le portrait craché du paternel do your worst (ike) 737227058

Faudra être gentil avec belle-maman though do your worst (ike) 139611567

Bon courage pour ce reboot, j'aime déjà ce que je lis (as always en vrai) Smile

17/12/2022

La mutation beaucoup trop incroyable do your worst (ike) 3865144472

et ce caractère, ça promet du lourd, du très lourd do your worst (ike) 3865144472

j'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec ce nouveau personnage ! En tout cas, amuse-toi bien avec do your worst (ike) 3483261708

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

BRO

22/12/2022

je savais que ce fc m'étais familier
welcome back avec ce new personnage qui envois du pâté (une fois de plus)

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the shape of water ✧ If you put water into a cup, it becomes the cup. You put water into a bottle and it becomes the bottle. You put it in a teapot, it becomes the teapot. Now, water can flow or it can crash. Be water, my friend.

17/12/2022

Cette fiche do your worst (ike) 3483261708

encore un personnage qui promet do your worst (ike) 3865144472

J'ai adoré la lire et j'ai hâte de lire les aventures de ton monsieur huhu

Rebienvenue à toi heart

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Paint it black✧ Who’s afraid of little old me ? You should be

25/02/2023

Rebienvenue sur le forum avec un perso bien complexe comme on les aime et une mutation incroyable do your worst (ike) 2688660750

Bon courage pour la fiche déjà bien avancée!! gogogo! heart

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— awake at night

I've wrestled with the truth for quite some time and I've been drowning in this restless mind.

14/10/2022

Un Rose tout feu tout flamme do your worst (ike) 1428022268

(ma blague était nulle mais j'assume do your worst (ike) 427107405

)
Rebienvenue chez toi en tout cas, j'ai hâte de voir tout ces dramas se mettre en œuvre do your worst (ike) 3483261708

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27/02/2023

Osmond Rose a écrit:Mon fils préféré, après Angelo

J'allais dire rebienvenue mais j'en ai un qui boude en moi à présent do your worst (ike) 4061986614

Plus sérieusement, oooook, il est incr en fait, merci de pondre de telles merveilles et puis hâte de papoter à propos de lui aussi jpp, parce que w-o-u-a-h quoi.
Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire !! heart

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I done did things that I regret, I done said things I can't take back

merci à tous et toutes pour vos messages do your worst (ike) 3483261708

je pense que j'aurais besoin d'un petit délai, la fin est collaborative donc je pense que ce serait nécessaire vu notre configuration actuelle heart

merci par avance

14/03/2023

@Izak Rose Je te rajoute une semaine, jusqu'au 29/07 donc ! heart

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Immobile pour lui tu étais prêt à tout, mais sous tes yeux d'enfant a coulé l'océan quand derrière un nuage s'est caché son visage

Merci !

28/12/2022

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! pardon mais ???? do your worst (ike) 3917839045

Mon pauvre coeur pendant la lecture de cette fiche, j'suis morte plein de fois en faite. Juste le début de l'histoire a eu raison de moi, et que dire de la relation avec ses adelphes par la suite ?? do your worst (ike) 745618963

Izak a eu raison de mon coeur, trop souvent. J'adore son caractère et la manière dont tu l'as décrit, et que dire de sa mutation ? gosh. Il est parfait. J'ai hâte de voir ce qui va se passer avec ce cher Monsieur Rose do your worst (ike) 139611567

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Tu as également la possibilité de créer la fiche de destin de ton personnage afin de le soumettre aux aléas de la vie de New Blossom. Cette fiche est facultative, elle te permet d'avoir des interventions Mj dans la vie de ton personnage.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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gangster of love

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