Alan | Now I am become death, the destroyer of worlds

~1795 ᛜ Lorcan Harris voit le jour aux alentours de 1795, bien que la date précise de sa naissance soit perdue à jamais, dans les environs de Londres. Abandonné quelques mois plus tard, il sera recueilli par un orphelinat à peine plus riche que son ancienne famille.


1807 ᛜ L'orphelinat croule sous les dettes, ne peut se permettre de nourrir autant de bouches, et les grands industriels recherchent une main d'œuvre à bas prix. Lorcan est vendu à une workhouse. Il y est forcé de travailler durant de longues heures, à peine nourri, souvent battu. Il parvient à s'enfuir de cet endroit quelques mois plus tard, pour retrouver les rues de Londres.


1808 ᛜ Alors qu'il vole pour se nourrir, il fait la rencontre d'autres gamins ayant à peu près son âge, dont Beatrix. Ces derniers l'invitent à rejoindre leur "famille" dirigée par Monsieur X. Il s'occupe d'eux, leur offre gîte et couverts, leur apprend à lire et écrire en échange de services - bien souvent délictuels - rendus. En l'absence de véritable alternative, il accepte l'offre et découvre pour la première fois la sensation d'appartenir à une famille.


1810 ᛜ Un travail bâclé, les autorités interviennent et ceux qu’il pensait être sa famille l’abandonnent derrière eux tandis qu’il est arrêté. Parce que la victime faisait partie de la haute société, et malgré son âge, il est jugé comme un adulte et envoyé à Newgate.


1815 ᛜ Un homme se présentant comme un avocat lui rend un jour visite, alors qu’il entame sa cinquième année d’emprisonnement. L’homme se dit envoyé par Icarus, une société de scientifiques œuvrant pour le bien de l’humanité ; en échange de sa liberté, Lorcan doit simplement participer à un essai clinique de quelques mois. Sans hésitation, il accepte l’offre. Au sein de l’établissement, il retrouve Beatrix et ce qui était autrefois une forte amitié s’est transformée en méfiance envers celle qui l’a abandonné des années plus tôt.

Il y eut d'abord la douleur dans les yeux, comme s'ils allaient prendre feu d'un moment à l'autre. Puis des sortes de symboles qui apparaissaient devant lui, comme flottant dans les airs. Rapidement, il n'y eut eu plus rien d'autre que ces étranges symboles dans son champ de vision, le reste devenu flou au point qu'il était incapable de percevoir quoique ce soit de tangible. D'un mouvement de main dans les airs, il redessinait ce qu'il voyait, murmurant en même temps des mots qu'il ne comprenait même pas. Et puis tout disparut, les symboles remplacés par la tristesse de s chambre, le silence venu chasser les bourdonnements dans ses oreilles. Alors, de peur d'oublier, il dessina un cercle à même le sol, y incorpora les symboles tels qu'il les avait vus, tout en répétant ce qu'il avait cru entendre.


Elle se prénommait Pandore. La première femme humaine, façonnée dans l'argile par Héphaïstos et animée par Athéna en personne. Nombreuses étaient les légendes à prétendre raconter son histoire, de sa création à sa chute. Aucune, cependant, ne couvrait ne serait-ce que la moitié de la réalité; histoire devenue mythe, elle fut modifiée, détruite, réinventée au fil des siècles, au point où bien peu d'éclats de vérité ne survécurent au temps. Certains racontaient qu'elle fut créée par Zeus pour se venger des hommes pour le vol du feu sacré, et offerte au frère de Prométhée. Mensonges. Les hommes lui prêtèrent les pires intentions du monde, parce qu'ils ne supportaient pas qu'une femme fusse choisie pour une responsabilité aussi grande, parce qu'ils ne goûtaient guère au plaisir d'être ainsi sous la protection d'une femme à laquelle les dieux offrirent tant de cadeaux.

Ce qu'ils appelaient parfois boîte, parfois jar, était en fait une prison. Fabriquée par les dieux pour y loger des âmes bien plus impures que les titans eux-mêmes, elle fut confiée à celle qu'ils considéraient comme leur meilleure chance de maintenir le verrou fermé. Les boîtes lui murmuraient à l'oreille, lui promettaient monts et merveilles en échange de leur libération, mais elle résistait à leur influence, se soumettait au devoir confié par les dieux. Jusqu'au jour où, affaiblie, elle ne peut les rejeter et finit par ouvrir leur prison éternelle, les libérant dans le monde des mortels.

Une autre affabulation : tous les maux purent s'échapper sauf un, trop lent à réagir, et qui représentait l'espérance. Mensonges, encore une fois, car il n'y avait rien de tel dans cette prison infâme. Les monstres répandirent vieillesse, maladie, guerre, famine, misère ou folie aux hommes, jusqu'à ce que Pandore ne parvienne à les enfermer une nouvelle fois au prix de sa propre existence. Ainsi, aux maux de l'humanité, vint s'ajouter l'espérance, Pandore, seule guide dans un océan de duperie et de manipulation.  

1820 ᛜ Texte.


1822 ᛜ Texte.


1830 ᛜ Texte.

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1842 - 1843 ᛜ Texte.


1845 ᛜ Texte.


1945 ᛜ Texte.

1968 ᛜ Texte.


1968 - 1978 ᛜ Texte.


1979 ᛜ Texte.


2005 ᛜ Texte.