he's MY daddy (moon&noah)

Keith a vu Moon quelques fois, depuis le sevrage. Il lui a parlé quelques fois, aussi ; assez pour calmer ses inquiétudes, assez pour s'en créer de nouvelles, aussi. L'histoire de sa vie, vraiment. Noah disparait du loft plus souvent qu'il y apparait, aussi ; et pourtant, le gamin est là telle une ombre, parfois. Keith s'est vu développé le réflexe de regarder dans le salon fermé juste au cas, juste pour voir si Noah est là, à dormir sur le canapé - parfois ouvert, parfois fermé - comme s'il s'agissait de son lit, maintenant. C'était celui de Moon, avant. Un canapé-lit hors de prix acheté pour un gamin apparu de nulle part dans sa vie. Il y a quelque chose qui le chamboule, parfois, d'y penser. De penser à ce terrible canapé beige trop cher dans lesquels les garçons ont dormi tout les deux, à tour de rôle, après s'être réfugié chez lui pour une raison ou pour une autre.
Parfois, Keith se questionne encore sur la raison de Moon.
Souvent, Keith a peur de commettre une erreur, avec Noah. De ne pas répondre à ses besoins correctement.
On ne lui a jamais montré à être un bon père, après tout. Il peut simplement osé croire l'être, avec Moon. Et encore.
Keith a bien conscience de ses fautes. Même aujourd'hui, il fait pleurer Moon encore. Avec ses exigeances stupides, avec sa manière d'être entêté envers sa vision des choses.
Il a commis des fautes, avec Dak-Ho ; le copain de Moon qui s'est montré être autre chose qu'un pauvre punk entre leur rencontre, leurs appels téléphoniques et le terrible sevrage de son fils. Keith a dit désolé à sa manière. Il ne pince plus terriblement des lèvres lorsque Moon lui raconte une anecdote sur son petit ami.
Il plisse des lèvres pour autre chose. Parce qu'il a fait un mauvais choix ; il aurait du organiser la rencontre dans son loft, plutôt que dans ce restaurant qu'il apprécie bien. Il est venu quelques fois avec Moon au cours des années, quand il était encore adolescent. C'était la seule manière de le faire manger, il avait l'impression, à l'époque. Il est venu aussi avec Noah, à l'occasion, au travers du temps. Les deux gamins y mangent diverses choses ; il le sait.
Mais Keith, il ne sait pas si c'est une bonne idée. Un lieu public, quelle idée ? Il se déteste pour y avoir penser. Qui est assez sot pour croire que Noah ne fera pas une scène dans un lieu public ? Ou Moon, même  ? Ils sont dramatiques, les deux. À leurs manières certes, mais similaires, aussi.
L'homme est assis à la table qu'il a réservé, un verre de bière froide à la main, et remet ses choix en question. Une première rencontre aurait été mieux à la maison, oui. Quelle idée. Il aurait du demander l'avis de Clemente. Et de Curtis, aussi.

"Oh oui, vraiment, j'adorerais le rencontrer."
Keith, en plus d'avoir tout un tas de qualités qui font de lui un homme bien mieux que toi, ne comprend pas du tout le sarcasme. Car bien évidemment, quand tu lui as assuré vouloir rencontrer l'autre gamin, son autre rejeton, son autre fils par habitude et par convenance, tu étais sarcastique. Tu as même roulé des yeux avant d'attraper une autre part de pizza, prêt à squatter le canapé de Keith pour une soirée de plus avant d'aller voir ailleurs. Pas une situation idéale, mais c'est temporaire, tu sais qu'il est sur le coup, ça ne te plait pas spécialement de faire des allers-retours entre les basfonds de la ville et son appartement très confortable, mais... les sacrifices tout ça. Tu jettes un coup d'œil à ton téléphone en grimpant dans le bus, l'heure tourne, tu vas être en retard, et tu le sais. Tu t'en fiches, tu as déjà décidé que tu ne l'aimais pas ce Moon, pour des raisons tout à fait valides que tu n'as pas besoin d'expliciter, non.
C'est bien pour cela que tu prends encore plus de temps devant le restaurant, le temps d'allumer et de finir une cigarette, parce que ça te soule d'être ici, mais... Keith mérite bien un soir où toutes vos conversations ne sont pas des petites batailles. Okay. Peut-être. Tu écrases ta cigarette avec un peu trop de force pour que ce soit naturel et enfin, tu rentres dans le restaurant. Tu es attendu, et la première personne que tu vois, c'est Keith, il a le droit à un signe de la main avant que ton regard, caché par tes lunettes de soleil, ne tombe sur l'autre. Qui pourrait vraiment être le fils de Keith. Qui est tellement beau qu'il attirerait l'attention de certains de tes clients et qui transpire la classe dans sa tenue que tu sais que tu avais raison : tu le détestes déjà. "Désolé pour le retard, j'étais retenu ailleurs." Tu annonces cela en faisant ton entrée, ton paquet de clope, ton téléphone et ton trousseau de clef retombent sur la table bruyamment alors que tu tires la chaise, libre, juste à côté de Keith. "Littéralement pour le coup." La blague, un peu glauque quand on sait ce que tu fais, est pour Keith, de même que le demi-sourire que tu lui renvoies. Sourire qui s'envole alors que tu poses ton regard sur Moon.
"Du coup, je suppose que c'est toi l'enfant prodige ?" Lentement, tu fais glisser tes lunettes sur ton nez, pour que vos regards se croisent et que Moon comprenne voit dans tes iris que oui, il y a quelque chose qui cloche chez toi. "S'il t'a prévenu que je mords, c'est pour une bonne raison." Tu donnes un coup d'épaule à Keith,  avant d'attraper un menu pour te remplir l'estomac, bien entendu.

Il y a le regard qui coule vivement vers la porte dès que le carillon se fait entendre. Keith prend un instant à reconnaître son neveu muni d'une robe lorsqu'il se présente enfin dans le coeur du restaurant. L'habit est loin d'être surprenant, encore moins le maquillage. Malgré tout, il lui semble que cela fait une éternité qu'il n'a pas vu Moon vêtu ainsi. La chose l'apaise un brin. Il se garde pourtant de faire un commentaire, les lèvres pincées à l'idée que Noah puisse dire quelque chose de déplacer, tout en acceptant la bise de son neveu. Keith souffle lorsqu'il est question de l'emploi de Moon, et le juge d'un regard. Il semble ne porter aucune blessure apparente. Keith s'inquiète, malgré lui.
- Tu as une préférence ou peu importe ? , qu'il demande, malgré tout, lorsqu'il est question du genre. Keith se demande brièvement si Moon ne porte pas cet habit et cet ordre genre en guise de bouclier. Les mots effleurent sa langue, bien que inrrespectueux et maladroits, quand le carillon se fait entendre de nouveau.
Le cou se brise, presque, pour voir. Et évidemment, il s'agit de Noah.
Noah, vêtu de ses éternelles lunettes. Noah, dont le corps est entièrement couvert.
Impossible d'inspecter pour une marque, pour une blessure. Impossible de savoir si le gamin lui cache quelque chose.
Outre son amertume, bien évidemment.
Les yeux de Keith se plissent face aux premières phrases, et Keith soupire malgré lui.
- Noah, qu'il met en garde, lorsque le gamin va trop loin et parle d'enfant prodige. Il peut bien faire les blagues qu'il désire, il ne s'agit pas d'un terme qu'il apprécie. Longtemps, durant son enfance, Keith a été hanté par ces mots. Moon aussi, d'une manière. Il y a toujours la recherche de l'enfant prodige, chez les Lim. Une quête sans fin, emplie de déception. Il n'y a aucun enfant prodige, ici. Je n'en ai pas de besoin. qu'il précise, autant pour l'un que pour l'autre. Moon le sait, mais peut parfois l'oublier. Et Noah...
Noah, il attend toujours qu'il lui montre la porte, qu'importe s'il dort à la maison depuis quelques semaines, maintenant. Qu'importe s'il possède une clé, un double, uniquement fait pour lui.
- Il est - Un digne de la main est fait, simple, pour désigner Noah. Moon sait un peu, de toute manière. Du moins, Keith a l'impression de l'avoir mis en garde, si ? Ou alors, peut-être a-t-il si longtemps répéré le discours dans son esprit qu'il a l'impression de l'avoir dit. Il ne sait plus. Il doute, quelque part. Une chose récurrente. Il ne mord pas. Il cherche à faire mordre les gens. N'est-ce pas, Noah ? La dernière phrase est dite sous le ton d'un accusation paternel. Keith observe le gamin et secoue sa tête, avant d'offrir un sourire maladroit à Moon. Enfin. Je suis content que vous soyez là, tous les deux. Il était temps. Au final, ne sont-ils pas tombés dans sa vie presque en même temps, il y a longtemps ?

"Hmm..." Moon te salue et c'est tout ce que tu peux répondre en l'entendant être si formel, est-ce qu'il est timide ? Sûrement, il a l'air de redevenir poli par défaut car il ne sait pas encore dans quelle catégorie te ranger. C'est le cas de beaucoup alors vraiment, que Moon se rassure, il n'a absolument rien de spécial par cet aspect-là. Keith intervient à ce moment précis, pour calmer le jeu et rassurer l'autre et tu roules des yeux derrière ta paire de lunettes de soleil, tellement fort que tu es certain que tout le restaurant peut t'entendre.  "Qu'est-ce que je peux dire, ça fonctionne la plupart du temps..."
Tu sens que tu ne vas pas aimer la tournure des prochaines minutes, surtout si tu passes encore pour le vilain petit Noah, le gamin un peu fou, et que Moon repart telle une blanche colombe, absolument parfaite et immaculée. Yeah fuck that, que tu penses en abandonnant enfin tes lunettes sur la table, en dévoilant un peu plus, tes yeux à la fois vert et marrons se promenant sur un menu que tu connais par cœur. Tu as faim, comme d'habitude, tu as toujours faim, sauf que tu n'as pas envie de planter tes dents dans de la nourriture mais dans quelque chose de plus conséquent et qui pourrait faire un peu plus mal pour le coup.
Keith est content et tu hoches la tête, à relire la liste des entrées, pour te donner quelque chose à faire et tu relèves seulement le regard quand Moon tente de faire la conversation. Le menu retombe sur la table alors que tu le regardes, un fin sourire se dessinant sur ton visage. "Ouais, il parait qu'on a le même âge et qu'on va bien s'entendre. Par contre jte préviens tout de suite, les soirées où on va se raconter nos problèmes respectifs et se faire les ongles ? Très peu pour moi, je préfère le dire dès maintenant." Ta façon à toi de le mettre en garde, de lui faire comprendre que tu es un connard fini, décidément pas un ami, certainement pas un allié ou quelqu'un auquel il doit s'attacher, que Moon ne tente pas, il pourra repartir avec sa raison et même sa dignité en miettes par bien des aspects. "Mais on m'a dit que je squattais le même canapé que toi il y a un temps, alors forcément ça veut dire qu'on se ressemble..." Le raisonnement de Keith, pas le tien, toi tu dirais qu'il n'y a personne comme toi, encore heureux, sinon le monde ne se porterait pas si bien que cela si tu réussissais à trouver ton égal.
"Il aime collectionner les trucs cassés." Petit coup de tête en direction de Keith, il ne pourra pas le nier et ce même s'il tente d'être un homme avec les épaules plus que carrées et droites. "So, Moon... what's your damage ?"

L'anxiété est une vilaine chose qui danse sous sa peau et agite ses doigts, un brin. Ils sont possédés d'un tremblement qui ne finit jamais. Keith se rappelle de sa main qui mettait sa main contre la sienne, brusquement, un geste rare. Un contact rare. Il se souvient de la manière dont elle lui lançait un regard noir, les lèvres fortement plissées, en lui disant de se contrôler un peu. Les doigts tremblent encore, aujourd'hui. La chose n'a toujours pas cessé, mais l'homme suppose qu'il n'est plus empli par un sentiment de honte associé à la chose en plus de l'angoisse qui bourdonne dans ses veines.
Il est bon de voir Moon calme, malgré les événements. Malgré l'histoire qu'ils partagent et aussi, les paroles de Noah. Le gamin est, après tout, une épreuve en soi. Keith ne saurait comment exactement le décrire, bien qu'il comprend le fonctionnement depuis quelques années, maintenant. Noah teste, constamment. Il teste les gens dès la première rencontre, et ne cesse jamais, tout au courant de la relation. Les seuls moments calmes sont effacés de sa mémoire et gravés à celle de Keith comme des joyaux. Si leurs retrouvailles ont été difficiles, et Noah s'est gardé de mentionné quoique ce soit de ses paroles honnêtes, le détective n'a pas oublié la fragilité du gamin et surtout, la manière dont il s'est ouvert à lui. Il s'agit d'une preuve de confiance qu'il ne possédait pas encore, de sa part. Et Keith suppose, ose croire que Noah désire avoir une place concrète dans sa vie, peu importe les paroles qu'il peut bien prononcer à l'instant.
Moon, de son côté, fait preuve d'une politesse légère et force une simple conversation anodine.
Keith grimace, malgré lui. Il sait, quelque part, qu'importe si son coeur nage sur un petit espoir.
Et Noah ne déloge pas de sa norme ; ses prochaines paroles sont plus directes, voire moqueuses, et le détective porte ses mains à son visage, frottant ses traits et soupirant. Il les déloge lorsque le gamin le désigne et lui offre une oeillade un peu plus sombre, bien qu'épuisé. Un regard va vers Moon ; il espère qu'il n'est pas atteint par les paroles.
- Moon est apparu dans ma vie presque au même moment que toi, tu sauras. Deux gamins paumés pour de raisons différentes, certes, mais qui sont tombés dans mes pattes. Et je ne voulais d'aucun d'entre vous. Paroles maladroites. Keith pince ses lèvres, et offre un léger sourire à Moon. Mais je suppose que j'en avais de besoin. De vous deux. Pour de raisons bien différentes. Noah a, sans savoir, forgé sa manière de voir les choses et les gens. Le gamin a dissocié son opinion déjà tranché qu'il avait des gens et des minorités pour en faire quelque chose de plus nuancés et plus vrais. Maintenant, Keith a les mains sales, mais le coeur et les pensées plus claires. Il ne regrette pas la chose.
- C'est la seconde fois que tu poses la question, Noah. Pense-t-il qu'il faut forcément être endommagé pour vouloir posséder un lien avec lui ? Keith se le demande. Il est porté à chercher le problème, souvent, lorsqu'on l'apprécie trop. Sa mère lui a souvent fait comprendre qu'il n'était pas digne d'être aimé. Il n'est pas question d'être cassé. Il est questions de vous aimer. , qu'il dit, l'air de rien, même si les paroles possédent un certain poids et que, peu importe à quel point il y réfléchit sur le moment, Keith n'est pas certain de l'avoir déjà dit à Noah.

"Hmm, au même moment, le hasard fait bien les choses, je suppose ?" Keith essaye sûrement de calmer le jeu et de te faire comprendre qu'à ses yeux, ce n'est pas une compétition. Cela l'est dans ton regard sombre cependant et la seule raison pour laquelle Keith ne se prend pas une expression plus vicieuse que cela, c'est bien parce qu'il s'épanche en sentiments la seconde suivante. Il est question d'amour et de tendresse et tu es bien content que la serveuse apparaisse à ce moment-là. C'est trop d'honnêteté, face à quelqu'un que tu ne connais pas, dans un lieu public en plus, pour toi. Tu comprends ce que ça veut dire pour Keith, mais ce n'est pas le lieu, ni le moment à tes yeux. Moon commande et tu as un mouvement de la main vers l'employée pour capter son attention la seconde suivante.
"Vous pouvez mettre l'alcool dans ma boisson, il va me falloir une margarita ou trois... en fait si vous vous assurez que mon verre est toujours rempli, vous aurez un très bon pourboire, mieux que ça..." Tu fouilles dans tes poches, pour dénicher un billet de cinquante dollars et le fourrer dans les mains de la serveuse. "Merci." Le mot est accompagné par un clin d'œil et quelque chose te dit que tu es devenu son nouveau client préféré. Je reviens avec tout ça, qu'elle vous assure et Moon prend encore la parole. Et, au lieu de lui répondre, encore une fois, tu te tournes vers Keith.
"Est-ce que tu lui as raconté toute ma vie quand je n'étais pas là ? Je pensais que j'étais un peu plus mystérieux que ça." Beaucoup plus mystérieux que ça, mais hein, vous faites partie des rejetons de Keith, alors autant accepter ton tragique destin. "Ouais, je cherche un truc histoire de quitter l'Underapple." Et avoir des colocataires ne sera pas la pire idée du siècle, ça aidera avec... avec tous les effets secondaires qui viennent de la prise de Red et tes déchirures. "Si ça rassure Keith, je prends le numéro, il ne faudrait pas que je finisse à la rue." Ce serait dommage et tu connais assez Keith pour savoir qu'il s'en voudrait.
"Oh, merci." La serveuse est déjà de retour avec votre commande, elle prend son rôle très au sérieux et c'est tant mieux. Tu soulèves ton verre de ta main droite, fourrant la paille entre tes lèvres. Tu fais disparaitre l'alcool rapidement, rapidement, avec l'expertise de quelqu'un qui boit souvent et pas qu'un peu. Le verre vide est reposé sur la table bruyamment en seulement quelques secondes. "On célèbre bien, non ?"

Il y a le soupir qui demande à quitter les lèvres, sans cesses. L'épuisement qui s'étale dans ses veines, mélange à une anxiété. Un besoin que les choses se passent bien. Un besoin, désir que les deux jeunes hommes s'entendent bien. Parce que Keith les aime chacun pour des raisons diverses, sans pouvoir les comparer, sans pouvoir expliquer. Il suppose qu'il s'agit de la parenté. Keith doute de son statut qu'importe les papiers qui affirment les choses, qu'importe les années qui ont établi les liens. Une part de lui, qu'importe si Moon l'appelle papa à certains moments, qu'importe si un Moon malade, il y a quelques années, l'a appelé appa au travers de la douleur et de la migraine. Keith ne s'est jamais prononcé sur la chose, a simplement été traversé par une crise de panique et de larmes, seul, une fois le gamin endormi de nouveau. S'il a également pleuré dans son lit la première nuit que Noah est venu à la maison, il n'en parle pas. Clemente le sait certainement déjà, tout comme Curtis. Ils n'ont pas besoin de mots pour savoir ce genre de choses, à son grand malheur. Ou à son grand bonheur.
Une part de lui aimerait qu'ils soient là, et une autre est apaisée d'être seul avec les deux gamins. Il lève, malgré tout, un regard gêné vers la serveuse lorsqu'elle vient prendre leur commander. Celle de Noah le fait lourdement soupirer, et Keith passe ses doigts contre ses sourcils pour calmer la migraine qui ne demande qu'à naître.
Un regard curieux est lancé vers Moon lorsque son fils propose la colocation de saon ami Robin à Noah. Keith s'est gardé, en vérité, de lui parler de la chose. Moon l'a simplement vu chercher dans les journaux les logements disponibles, et Keith lui a répondu que c'était pour Noah. La conversation s'est arrêtée là. Certes, Keith connait bien Robin - trop à son goût, iel lui apporte trop d'anxiété et d'incertitude - mais il ne sait pas si une telle situation puisse plaire à Noah. Les gens sont nombreux, et Keith ne les connait pas personnellement. Il se refuse de proposer au gamin une situation dont il ne connait pas chaque détail en profondeur.
Il n'en reste pas moins un brin dérangé que Noah assume des choses, et Keith pince ses lèvres plutôt que de réfuter aussitôt. Il répond malgré tout.
- Tu ne finiras pas à la rue. Tu as déjà un toit sur la tête. Le détective parle du sien, bien évidemment. Certes, la situation n'est pas idéal, le loft manque d'intimité, encore plus depuis qu'il est en couple de nouveau. Mais Keith regarde, en silence, les demeures à vendre. Noah peut rester s'il le désire. Keith leur trouvera une autre demeure, voilà tout. Tu parles de la maison de Robin ? , qu'il demande à Moon, alors que les boissons arrivent. Une bière pour lui, pression. Il faudra que j'aille visiter. Une simple visite de formalité. Il espère que Robin ne sera pas là. Et que les autres résidents sont acceptables.
Le verre de Noah est déjà vide. Keith soupire, pince son nez un instant.
- Noah..., qu'il peste, sans grande force. Bon, d'accord., qu'il finit par abdiqué, sa propre boisson entre les doigts. Keith en prend de longues gorgées, déposant le verre presque vide sur la table, ensuite. Le geste est plus doux que celui de Noah. Un sourcil est haussé sous le regard des deux autres. Quoi ? J'en ai de besoin, avec vous deux. Un geste pour les définir, puis Keith s'arrête et se rattrape et tapote la main de Moon. Il a conscience de son anxiété. Il s'agit d'un écho de la sienne. tu n'as rien fait de mal, ne t'inquiète pas. Une oeillade vers Noah. toi - toi, j'ai l'habitude. , qu'il ajoute, aussi. Parce que si Noah ne l'épuise pas, alors il ne s'agit pas de Noah. Dans tous les cas. La demeure appartient à Robin White. Peut-être que tu lae connais. Iel vient de l'Underapple, comme sa famille. Et qui ne connait pas les White, dans l'Underapple ? L'école porte leur nom.

Non, l'alcool ne te rend pas plus aimable. Il ne te rend pas plus détestable non plus, et qu'on se rassure, tu ne vas pas vider le contenu de ton estomac sur la table après le verre de trop. Déjà, il n'y a pas assez d'alcool dans l'établissement pour qu'on en arrive à ce stade, ensuite, Keith t'arrêterait avant et il ne faudrait pas choquer Moon, ce serait un crime vraiment. Moon qui tente de se défendre du mieux qu'il peut et de te tendre la main. Ce n'est pas de la faute de l'autre rejeton de Keith si tu as déjà envie de mordre dedans, tu es comme cela avec tout le monde. "Je ne suis pas bien difficile quand il s'agit de trouver un endroit où dormir." Que tu réponds, parce que c'est la triste vérité, et ça ne dénote pas d'une certaine force comme tu aimes bien le penser. Non, t'es un gamin des rues et tu seras toujours un gamin des rues, ça ne changera pas, peu importe tous les efforts de Keith. Keith qui prononce toutes les syllabes de ton prénom alors que tu finis ton verre.
"Hmm ?" Le sourire sur ton visage se veut innocent alors que tu cherches déjà la personne qui est en charge de ton verre, elle n'est pas loin et c'est tant mieux. "Quoi ? On est dans un restaurant, je ne vais pas juste regarder le menu et ne rien faire." Ce serait encore plus idiot et Keith savait dans quoi il mettait les pieds en t'invitant. Moon ? Pas tellement, mais c'est le boulot de Keith de prévenir les autres, définitivement pas le tien. Un nom revient dans la conversation et tu hausses les épaules, tu n'as jamais été doué pour te souvenir des choses importantes. "Ouais, ça me dit vaguement quelque chose... si tu donnes ton feu vert c'est tout ce qu'il me faut." Comme ça, Keith sera rassuré, tu auras un endroit avec du monde et tu ne seras plus persuadé qu'on te suit en permanence. Tu hoches la tête et tu te tournes vers Moon la seconde suivante.
"Comme ça je pourrais libérer le canapé et tu pourras recommencer à lui rendre visite quand tu veux." Et vous ne serez même pas obligés de vous recroiser, il est là le sous-entendu, plus qu'audible à tes yeux et tu te tournes vers Keith, pour le rassurer cette fois-ci. "Et tu pourras récupérer ton appartement, n'est-ce pas ? On devrait sûrement boire à cela... enfin un peu de paix pour ce cher papa..."

Le soupir guette, toujours. Keith porte un regard souvent inquiet sur Moon, face à eux, bien que son iris lorgne vers Noah un peu plus souvent. Il a cette impression que le gamin cherche la catastrophe. Qu'il cherche une porte de sortie qui ne lui est pas montré et que sa manière d'agir est une simple demande pour qu'on la lui indique. Keith aimerait trouver et effacer, apaiser les maux qui font en sorte qu'il agisse de la sorte. Une part de lui est portée à croire qu'il s'agit d'une mécanisme de défense, une autre pense que Noah y croit fortement, aussi, à ses paroles sanguines et un peu difficiles.
Il aimerait, le détective.
Il aimerait lui faire comprendre qu'il n'y a rien à fuir, aucune raison de se protéger.
Il est sa famille.
Il espère, tout au moins, qu'ils sont sa famille.
L'homme aimerait profondément que Moon vienne à partager ce sentiment, un jour, tout autant qu'il voudrait que Noah ne soit plus autant sur le qui vive d'une meilleure bien propre à lui-même.
- Là n'est pas la question. Tu peux rester ou revenir aussi longtemps que tu le désires, Noah. Mais Noah parle de déménager depuis des semaines. Une manière de trouver la porte de sortie, encore. Keith la lui trouve, alors. Pas de la manière dont la crainte de Noah voudrait. Plutôt une sortie sécurisée. Robin est ... convenable, je suppose. J'irais visiter avec toi. Échanger quelques mots avec lae propriétaire des lieux, surtout, pour s'assurer que les autres locataires sont acceptables.
Il y a quelque chose d'épuisé et de triste, un peu, dans son iris. Les paroles de Noah le chagrinent un brin.
- Il n'est pas question de - Les mots coupent à la mention du papa Les lèvres se pincent, l'embarras plane dans ses veines et peut-être contre ses oreilles, aussi. Keith finit par claquer sa langue et prendre une autre gorgée de sa bière. Je n'ai pas besoin de paix. D'aucun de vous deux. Juste savoir que vous allez bien. Une pause, l'embarras qui se calme doucement.
Keith préfère détourner la conversation, un peu.
Il porte son attention vers Moon, alors.
- Tout va bien pour toi, Moon ? Avec ton hm, partenaire ? A-t-il encore un peu de problèmes avec Dak-Ho ? Oui. Les premières impressions disparaissent difficilement, bien qu'il soit charmé un peu depuis le sevrage. Il suppose que Dak-Ho est acceptable. J'ai du kimchi à la maison, pour vous deux. Si Noah n'est pas passé au travers du nouveau contenant, tout au moins.

"Hmm bien sûr que tu viendras visiter avec moi." Tu réponds cela automatiquement, tu n'imaginais pas une autre alternative en fait. Comme si tu allais emménager quelque part sans l'aval de Keith avant, ça lui permettra de dormir tranquillement. Et peut-être que cela t'aidera toi aussi, peut-être, il va se passer beaucoup de choses avant que tu ne l'admettes à voix haute. Comme la serveuse qui refait son apparition avec un autre verre pour toi, tu la gratifies d'un clin d'œil et quand tu te tournes de nouveau vers les deux autres, c'est seulement pour constater que tes mots, enfin un mot en particulier, a eu un effet bien singulier sur Keith. Est-ce qu'il est en train de rougir ? Tu dois te raccrocher à ta paille pour ne pas le charrier davantage, pas juste devant Moon, surtout que Keith est la meilleure personne que tu connaisses... et qu'il s'inquiète pour de bonnes raisons, tu n'es pas aussi stupide que tu en as l'air. Tout comme tu sais qu'aux yeux de Keith, le fait que tu rencontres Moon est très important. Sûrement trop important pour que tu le comprennes en réalité et tu hoches la tête aux mots de Keith, qui veut juste vous savoir en sécurité.
"Bien entendu." Tous les deux. Moon et Noah. Tu n'as jamais été doué pour partager, tu supposes que tu vas devoir apprendre maintenant, pas vrai ? Tu roules un peu des yeux, c'est un réflexe plus fort que toi alors que la conversation s'oriente vers Moon. Pas le temps de répondre à la remarque sur le frigo, que déjà Moon lâche une bribe d'information très importante."Oh." La réaction est involontaire et tu te caches derrière ta paille l'instant suivant. Contrairement à toi, Moon a trouvé chaussure à son pied et plus que cela, un vrai partenaire. L'alcool semble te brûler la langue la seconde suivante et tu articules les mots suivants avec toute la gentillesse que tu possèdes. "Félicitations ? Ça veut dire que c'est sérieux du coup ?" Oui Noah, s'il pense à le demander en mariage, c'est que du sérieux. Tu te sens idiot de demander cela, la serveuse est de nouveau là, tu commandes de la nourriture pour une armée avant qu'elle ne s'éloigne. Tu n'oses même pas regarder Keith à tes côtés, si tu le connais bien, il est sur le point de verser quelques larmes, pour Moon cette fois-ci. Ce qui ne te fait absolument rien. Du tout.
"Tu comptes mettre combien de mois de salaire dedans ? Dans la bague, je veux dire."

Un soupir quitte les lèvres du détective et l'homme se fait droit ; autant reprendre contenance, oui. Il y a bien une limite à l'insolence de Noah. Dans tous les cas, il est préférable de fermer les yeux et d'ignorer l'appellation utilisée un peu plus tôt. Le sentiment est tendre et confortable, mais l'homme ne désire pas pleurer devant ces deux garçons qu'il considère, pour des raisons autant similaires que différentes, comme ses fils. Il gardera la chose pour lui ; Clemente en aura certainement des échos, mais soit. Keith est mauvais menteur, par moment.
Le détective se réjouit de reprendre le contrôle de la rencontre quand Moon, dans une délicatesse apprise nulle part ailleurs que venant de lui, annonce une lourde nouvelle.
Keith ne boit pas.
Il s'étouffe malgré tout, sur le coup, face à la surprise.
- Pardon ? , qu'il s'exclame alors que de son côté, étrangement, Noah est plus délicat dans sa surprise. Des félications tombent alors que le détective dévisage Moon, choqué et dérangé, surtout, pour des raisons toutes autres.
Moon a le culot de vouloir demander la main de son partenaire d'abord ?
- Ce n'est vraiment pas - Non, Dak-Ho est un bon partenaire. Certes, Keith possède encore un jugement, mais le garçon lui a bien prouvé le contraire et encore plus, dans les dernières semaines. Je ne sais pas, trop tôt ou - Non. La date de mise en couple est similaire à la sienne, avec Clemente. La date de rencontre ? Tout autant. Keith pince ses lèvres, soupire.
Une main passe dans sa chevelure ; l'homme secoue simplement de la tête avant de s'emparer du menu, puis de le déposer déjà. Il pigera dans les options trop nombreuses choisies par Noah, comme souvent.
La question abordant la bague et un montant le fait grimacer. Dak-Ho possède de l'argent, non ? Il devrait débourser.
- Pourquoi ne l'a-t-il pas fait, d'ailleurs, de son côté ? Je pensais qu'il était parfait qu'il commente, avant de pincer ses lèvres. Clemente aussi est parfait, et pour autant, il ne lui a pas demandé sa main. Peu importe. Il balaie la chose d'un signe de la main. Je peux te conseiller quelques boutiques, si tu le désires. qu'il finit par céder, avouant à demi mot que, lui aussi, il cherche une bague. Ou deux, plus précisement.

Pour la première fois... eh bien depuis que tu le connais, tu trouves Keith trop dur et trop direct. Si les rôles étaient inversés, et que tu étais dans les chaussures de Moon, ton cœur se serait brisé en entendant son ton un peu trop catégorique et ses répliques. Mais, tu ne seras jamais à la place de Moon, tu le sais, personne ne pourra s'approcher de toi au point que tu te dises que mettre un genou à terre est une bonne idée, tu ne pourras jamais passer ce cap. Cela implique encore plus de vulnérabilité que ce que tu fais chaque soir pour te remplir les poches, et son courage devrait être salué et non bafoué, non ? C'est comme ça que tu vois les choses et la jalousie fait place à autre chose, assez pour que tu donnes un coup de coude à Keith et que ta voix couvre la sienne. "Et il est sûrement parfait si Moon pense à le demander à mariage, j'en suis certain." Cela clôt le débat pour toi et vous êtes de nouveau distrait par la serveuse, la plupart des plats, et le verre rempli, sont pour toi. Evidemment. Moon pose une question valide, toi tu es déjà en train d'attraper l'assiette de Keith pour lui donner une partie de tes différentes entrées.
"Nan, il va piquer dans mon assiette et se plaindre après quand il aura faim et qu'il n'aura pas assez mangé, mais bref..." Keith n'est pas la personne la plus intéressante de cette conversation, tu te penches vers ta propre assiette avant d'interroger Moon. "Le mariage, ça fait de toi la personne la plus adulte à cette table mine de rien." Tu le penses vraiment, et ce même si Keith a envie d'argumenter, qu'il le fasse, tu le contrediras très facilement. "Si t'as besoin d'aide pour choisir une robe, je peux venir donner mon avis en sirotant du champagne." Est-ce que tu as passé trop de temps sur le canapé de Keith à regarder des films et à manger de la pizza ? Oui, mais ce n'est pas un crime et qui a envie de rester coincé dans la réalité ?
"Je suis toujours adorable avec une coupe de champagne à la main." Ton hochement de tête la seconde suivante le prouve très bien. "Et mon invitation n'a pas intérêt à se perdre dans la nature, attention."

Si Keith pense que tu vas t’excuser pour ton appétit, il se trompe et lourdement, cela n’est pas prêt d’arriver et tu préfères continuer de t’empiffrer. C’est mieux, plutôt que de te demander quand tu auras ton prochain repas, l’atmosphère est un peu trop légère pour ce genre de réflexion. Pas quand tu en apprends un peu plus sur la moitié de Moon, que Keith lui semble bien connaitre. Enfin, assez pour porter un jugement et pour complimenter au besoin. C’est tout ce qu’il a le droit de faire, voilà ce que tu as décidé, hors de question de laisser Moon penser qu’il prend une mauvaise décision.
“Hmm... ton futur époux est doué, cela ne peut que être une bonne chose.” La robe que Moon porte est jolie, plus que cela, elle lui va comme un gant, assez pour que même toi tu le remarques. Ce qui n’est pas rien, surtout quand on sait que tu aimes te savoir le plus beau et le plus mignon de la pièce et ce en permanence. Pas aujourd’hui cependant, ce titre revient à Moon et tu continues de mâcher bruyamment la seconde suivante, avant de rapidement répondre. “Le seul but des essayages c’est de critiquer les gens qui n’ont absolument aucun style, bien évidemment, sinon ce n’est pas drôle du tout.”
Et, comme Moon doit déjà s’en douter, tu es doué quand il s’agit de lancer des insultes et de rabaisser les autres, plus que doué même, tu aurais déjà une dizaine de médailles si c’était un sport de compétition. Mais tu n’es pas sur le point de suggérer des adresses dans Solaris à Moon, tu connais assez de boutiques luxueuses pour qu’il trouve son bonheur, à la place, ton regard bleuté tombe sur Keith. Tu piques un truc dans son assiette et tu le jauges de haut en bas, comme si tu le voyais pour la première fois. “Hmm?” Moon vient de poser une question et si tu remontes un peu la conversation... il a dit qu’il serait de bon conseils pour trouver la bague, il a des adresses lui aussi.
“Keith?” Ton index se pose sur son épaule la plus proche, histoire de l’embêter un peu plus et de lui rappeler que tu es là aussi. “Dad?” C’est dit sur un ton un peu moqueur, comme le ferait un gamin qui vient de faire une énorme bêtise, mais la sincérité est toujours là, quelques part sous les boucles brunes et le regard que tu lui adresses. “Est-ce que tu es sur le point de poser un genou au sol et de poser une question importante à quelqu’un dans les prochains mois?” Et ne mens pas, que tu penses la seconde suivante, je le saurais tout de suite si tu mens, Keith ne possède pas une façade aussi bien travaillée que la tienne, chose que tu as remarquée dès votre première rencontre. “C’est quoi cette épidémie de mariage ? J’espère que ce n’est pas contagieux hein.” Que tu dis avec une légère grimace, occupé par ton assiette la seconde suivante.

"Il a mon numéro, tu peux le gratter au besoin." Que tu réponds à Moon, pour le rassurer et parce que tu n'es pas si détestable que cela. Peut-être que tu peux faire l'ombre d'un tout petit effort pour Keith. Peut-être que ce serait sympa d'avoir un vrai noyau auquel se raccrocher et de ne pas juste dériver et d'attendre qu'une autre chose horrible t'arrive... Peut-être, tu ne vas pas le dire, tu ne vas pas prier pour que ça arrive et tu vas juste finir ton verre et te remplir l'estomac. Parce que c'est ce qu'il faut faire dans un restaurant d'abord et que Keith devrait vraiment apprendre à accepter l'attention. Il s'attendait à quoi d'abord ? Il ne peut pas lâcher une bombe pareille et espérer que tout le monde reparte tranquillement. Tu es curieux, plus que curieux et il a l'air gêné. Adorable. "Je ne veux rencontrer personne, on va commencer par ça déjà, merci bien." La grimace qui suit ta phrase est sincère, pas avec le métier que tu fais, pas avec le cœur que tu as et ce sera non tout simplement pour toi. Tu es très bien, sur ton perchoir, à regarder tout ça et à offrir des conseils que personne n'a demandé.
Moon a raison, vous pouvez parler de Keith, ce n'est pas un souci, qu'il arrête de jouer les mecs humbles, vraiment. "Qui se moque de toi, qui ?" Tu es un bon acteur, si si, et tu fixes toujours Keith après la question de Moon. "Ouais, est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre ?" Tu as vu quelqu'un passer dans son appartement, si si, tu n'es juste pas doué pour les prénoms et tu as fui dès que tu as compris que tu devrais partager l'attention de Keith pour plus de cinq minutes. Ouais, tu es narcissique à ce point-là. "On pose la question parce que c'est important, et peut-être qu'on devrait aller les interroger, histoire de savoir si on s'occupe bien de toi." Tu lances un regard appuyé à Moon, tu n'es pas timide et tu pourrais aller vérifier tout ça par toi-même si Keith n'en dit pas un peu plus."Dans tous les sens du terme bien entendu." Et cette phrase-là est ponctuée par un clin d'œil bien appuyé.