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bad blood (hildegard)

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
bad blood (hildegard) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

bad blood (hildegard) Ra48t6aq_o bad blood (hildegard) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

bad blood (hildegard) AxI6stHu_o bad blood (hildegard) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]


If you live like that, you live with ghosts
w/ @Hildegard von Wittelsbach

Le froid extérieur déclenche un long frisson dans son dos. Osmond est sorti du club comme il y est entré vers une heure du matin, dans son costume gris de luxe coûtant trois bras cyber-technologiques ; à cette différence près qu’il pue maintenant l’alcool et la sueur, bouquet garni d’un supplément d’odeurs dont celui du renfermé. Il aurait dû prendre son manteau quand le caprice lui a pris dans la nuit de quitter ses bureaux et paperasses pour le ventre rond et fécond de l'Octal. Il regrette presque d’en abandonner l’ambiance tamisée, chaude de beaucoup de vices. Une main trouve l’étui à cigarettes en métal, l’autre le zippo, et ensemble elles allument la clope d’Après - ce petit plaisir coupable clôturant de bien plus gros.

Un regard à sa montre. Cinq heures du matin. Osmond inspire une taffe et la recrache à la face de ce ciel encore un peu cyanosé. Il est encore tôt. Suffisamment tôt pour qu’on ne le voit pas lui, le discret et somme toute respectable Mr. Rose, quitter les abords de l'Octal. Osmond se passe de chauffeur ; ses bureaux sont à moins de vingt minutes à pied. Il compte s’y changer, avaler un cocktail de cachetons, avant de faire un saut au Red Chips (qu’Aimee aura la gentillesse d’ouvrir rien que pour lui, bien sûr). Les pas s’amoncellent à mesure que la cigarette lui chauffe le bide et un peu le thorax, déambulation matinale au milieu d’autres matinaux qui, elleux, commencent vraiment leur journée ; les camions d’éboueurs font crisser leurs pneus, des seaux d’eau usée sont jetés sur les trottoirs et un peu partout des robots de la ville, relativement primitifs comparé à ce qui se vend derrière les vitres de Neo Arcadia, s’occupent de récurer le quartier avant que la vie reprenne dix fois plus rapidement.

Osmond s’arrête. La chaleur dans son thorax s’épaissit et s’accompagne maintenant d’une douleur oppressante. Il arrache la clope de ses lèvres et la fait tomber par terre sans même s’en rendre compte - un robot nettoyeur détecte le déchet et roule mollement jusqu’à ses pieds en produisant des petits beep-beep (agacés ?). Osmond porte une main lourde sur sa poitrine, le souffle coupé. La chemise est trempée, bien plus trempée qu’à sa sortie de l'Octal. Une petite panique commence à germer, voisine de cette pointe de douleur qui le fait grimacer ; il est vrai qu’il ne s’est pas senti très bien vers vingt-trois heures la veille, comme il est aussi vrai qu’il a raté ses deux derniers RDV avec son cardiologue, mais quand même, son cœur est encore jeune (trente ans cette année). "Merde." Car il faut se rendre à l’évidence : il fait un infarctus.

Comme un titan aux pieds d’argile, le magnat titube vers l’avant, hagard, les mains fouillant dans ses poches à la recherche du téléphone. La vision se trouble, il rate un rebord, se rattrape à une borne de recharge et continue de dévier. Chacun de ses pas frappe le bitume avec une pénibilité massive. Vite. Appeler--pas les urgences, non, il est encore trop près de l'Octal, les tabloïds se régaleront de conjectures (plutôt véridiques, quelle horreur à dire). Appeler--(…)

Le choc avec la tôle lui arrache d’un même mouvement téléphone, pensées, et le peu de stabilité qu’il possédait alors. Osmond s’écroule sur la chaussée, groggy par le heurt et son foutu infarctus. Les lumières de la ville se confondent avec les explosions nerveuses que ses synapses dégueulent. Il entend des coups de klaxon, des éclats de voix, et son sang dans ses oreilles qui roule par vagues. Osmond n’arrête pas de crisper sa main sur son poitrail quand un visage apparaît. Une gueule franche, dotée d’une mâchoire carrée, de boucles plus noires que la nuit déclinante, et d’un regard qui confond instantanément l’Originel. "… Katharina ?!" Le souffle est éraillé - par la douleur, par les siècles. Osmond n’est pas un romantique mais soit. Y a pire, comme ange de la Mort.
Louis Griffin
Altéré·e 2-M
Louis Griffin
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : bad blood (hildegard) Hhpr
Alias : Justice à l'Arcana, motherboard dans le Metaworld
Genre : masculin, il
Age : 57 ans
Dollars : 156
Zone libre : bad blood (hildegard) Yjjm
Statut : célibataire sur le papier
Occupation : chef des opérations spéciales à l'ESU de la NBPD et grande ponte de l'Arcana, mais ça, c'est un secret bien gardé, vous inquiétez pas
Habitation : neo arcadia, dans un loft trop grand pour lui
Déchirures : le jean de temps en temps, mais pas plus si vous voyez c'que j'veux dire.
Altérations : - prothèses complètes stormbringer-sgprd-5 (les deux jambes)
- implant oculaire body scan (what a nice tendon you have)
- implants musculaires brachiaux (musclor qui a mal au dos à cause de ça)
- implant cérébral aegis (protection intrusions psychiques, désolé Pr. Xavier)
- implant sanguin immunosuppresseur (flemme de prendre les médocs)

Limites : (à ce stade je crois qu'il vaut mieux lire la fiche, je regrette)
Stigmates : Sonner aux portiques h24 ça compte ou pas ?
Inventaire : - Reste 1pt pour les alté
Mémo RP : brouettes de types - bella - leon - greg (fb) - greg (présent)
Pseudo : velsheda
Comptes : izak, nikki, kalani, duncan, alastair, cormac
Genre IRL : osef
Messages : 220
Date d'inscription : 11/01/2023
FC : jeffrey dean morgan
Crédits : bambieyes
Thèmes abordés : faut pas être sensible de l'ego avec lui je crois, c'est tout (tw clown blood), possible mention de blessures et de guerre
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : #A9CCE3 - FR - Rythme aléatoire - Closed pour RP faut pas trop pousser mémé

Ramassage de malade sur la voie publique.

Klaxonne encore une fois... bouillonnais je alors que ma poigne s'était saisie du bras qui venait de m'appeler Katharina. "White-- merde. Tu peux te lever ? T'as mal où ?" dis-je en le voyant toujours un peu plus écraser sa main sur sa poitrine. Dans le doute, et parce que mon instinct me le souffle : on bouge. "Ok on y va," je fais le tour de l'avant du véhicule pour ouvrir la portière passager, retourne vers lui rapidement pour l'aider à se lever - et c'est dire si c'est facile. Je la fais claquer pour retourner côté conducteur...

***
Une bonne heure plus tôt.

C'est la dix-neuvième tranche de salami italien que je m'enchaîne, l'accompagnant d'un fromage un peu moins prestigieux que ceux qu'on pouvait trouver chez moi, en Europe. A pâte dure, histoire de me dire que je peux encore en soulever quelques uns. Reiner n'est pas encore rentré de sa nuit, si bien que la seule chose qui m'accompagne ce matin-là, vers quatre heure un quart, c'est mon propre bruit de mastication. Une boisson chaude m'accompagne, effluves de cappuccino que je n'ai pas le droit de consommer. Y'a des matins comme ça -- on se dit qu'on peut tenir la route encore en se privant. C'est écrit "décaféiné" dessus, alors je les crois. Plus que l'effet que cela me procure, c'est le rappel de ce goût qui me fait le plus de bien. Parce que j'en buvais des litres, quand je pouvais encore m'en enfiler trois dans la journée. Je regrette un peu cette époque, c'est avoué.

***
Collision.

Trajet à pied, comme toujours, pour rejoindre la station. J'ai qu'une hâte, pouvoir monter dans mon char et mettre la musique à fond pour les deux premières heures à passer d'entrepôts en entrepôts pour me charger. Et surtout, déambuler dans les rues - artères tantôt épaisses, tantôt plus minces - de la ville, ce qui s'annonce toujours un brin folklorique. Les artères s'en voient bouchées à une demi heure près, mais c'est ainsi que la ville fonctionne. Je suis passée de James Brown à Elton John sans transition, en arrivant dans cette rue un peu serrée - et donc, fréquentée : y'a des travaux de l'autre côté, on doit tous y passer. La déviation me paraît pas franchement déconnante encore ce matin-là, je l'ai déjà prise y'a une semaine. "I'm a b*tch, I'm a b*tch, oh the b*tch is back - stonecold sober, as a matter of fact-" je retrouve les vocalises déjà travaillées depuis des années, à rester enfermée dans ce château pour soit disant me stabiliser. Regardez-moi aujourd'hui, alors que le principal commanditaire de ma tendre jeunesse est six pieds sous terre.  "I can b*tch, I can b*tch 'cause I'm better than you- it's the way that I move, the things that i do, oh--" je suis au feu et un clampin se décide à prendre mon capot pour sa moitié. "Merde," je klaxonne un coup, par réflexe, parce que certains de ces beurrés arrivaient quand même à avoir un minimum de capacités de survie. Forcément, il se passe rien, et je vois seulement la silhouette s'éclater au sol sans sommation. I don't like those, my God, what's that? hurle mon lecteur que je n'ai pas pris la peine de toucher. Oh, it's full of nasty habits when the b*tch gets back--

***
Et maintenant ?

Les klaxons à l'arrière s'intensifient, me donnant l'effet d'être boxée sur les tempes. Le fait même d'être possiblement en retard me fout également en rogne - c'est comme ça, je suis pas née avec un samaritain dans la pince. Pour les autres là derrière, c'est pas comme si c'était le deuxième feu qu'ils rataient, mais qu'est-ce que ça pouvait bien leur foutre au final ?

J'allais remonter dans mon carrosse lorsque le mec de derrière, déjà sorti de sa voiture, roule des mécaniques jusqu'à moi, sans doute pour que j'entende mieux ses insultes qu'il entonnait déjà de sa fenêtre. Je sens à mon tour une douleur sous mon thorax, celui d'un cœur piqué par une adrénaline qui ne parvient pas à se frayer un chemin naturel -- pourtant, je la sens bien là, comme mon pouls battant sur mon cou, je n'ai pas encore pris mon traitement de crise ce matin ; parce que vous en conviendrez, on est rarement en crise au petit-déjeuner.

La scène est tragiquement rapide (roll) : je sens son odeur trop proche de moi, il m'insulte, je réponds, il s'apprête à sortir quelque chose de sa poche (sans doute un carambar), je l'attrape par le vêtement et lui éclate le nez avec ma tête. Il tombe raide hébété, je pivote instantanément pour monter - pour de bon, cette fois - dans la camionnette, ma portière étant déjà ouverte. Un bip bip mécontent de l'agent de nettoyage retentit, ne parvenant à nettoyer l'homme au sol. Le moteur ronronne encore, bref regard lancé à Mr. White (Putain, mais qu'est-ce qu'il fout là ?), marche arrière enclenchée, choc contrôlé sur le pare-choc arrière enfoncé, marche avant, feu rouge grillé.

Nouvelle déviation, l'hôpital de Solaris. Pas question de le laisser traîner ici, ils lui choperaient des organes pour les revendre sur le marché noir -- ou lui vendre la meilleure altération du territoire juste après, histoire de faire prospérer cette machinerie grotesque.

Biggie Biggie Biggie can't you see, sometimes your words just hypnotize me- J'ai vaguement le réflexe de baisser le son - c'est qu'on est parti sur autre chose, une toute autre ambiance comme qui dirait même, le beat de Notorious B.I.G. donne une autre dimension à la situation. Je le surveille en permanence d'un coup d'œil. Me masse un peu le haut du front à la deuxième intersection - c'est qu'il avait la tête dure, ce con. Prothèse faciale ? Pas vu, mais si c'est le cas, il aura besoin d'une nouvelle.

"J't'emmène à l'hôpital de Solaris, on y est dans six minutes vu comment ça roule," comme dit, c'était le matin, tôt, il avait au moins cette chance. Mes doigts sur le volant émettent un son de froissement sur son cuir. Je me penche - alors que je conduis, parfaitement - pour aller chercher ma plaquette de médicaments dans la boîte à gants, en face de Mr. White. "Quatre si je grille les prochains feux." assurais-je, prenant en considération qu'il me faudrait également rouler 15km/h plus vite que ce qui était autorisé. La note allait être salée, mais j'avais un bon alibi. Je sais pas à quel point c'est grave, dans le doute, je devrais peut-être partir sur cette alternative. J'extrais le cacheton d'une main et me le gobe, non sans grimacer un peu. Depuis que je suis remontée dans le véhicule, je respire bizarrement, par de grandes inspirations régulières - l'habitude, vous inquiétez pas. "Pas de cadavre dans mon char, ok ?" lui lançais-je. J'ai déjà assez d'emmerdes comme ça. Ma façon de lui dire que j'apprécierais de le voir survivre un peu plus longtemps que ça ; c'est pas comme si j'avais une vingtaine de question à lui poser maintenant.

Enfin, si jamais ça devait quand même arriver, je jurerais sur la Bible que ce n'était qu'un déca.
Osmond Rose
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CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

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CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

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La voix n’est pas celle de Katharina. Non plus le visage, et certainement pas les supposées boucles noires que l’Originel a cru voir tomber devant lui. La bulle de spleen éclate sur un nouveau coup de klaxon, obligeant Osmond à papillonner des yeux pour refoutre les pieds sur terre - même si, en l’occurrence, il a plus que les pieds sur terre. Se relevant à grande peine, il s’aide de l’inconnue qui le hisse et le ramène dans une station plus ou moins verticale. La main se crispe une nouvelle fois. Son cœur, qui n’est en définitive pas le sien, s’est serré une dernière fois à l’idée de laisser, sur cette chaussée humide, le souvenir de Karin. Odeur de cyprès et de bois de rose. L’inconnue ne l’est plus tant, quand le profil du magnat pivote un peu en direction de son parfum. Il sourit comme il a pu sourire il y a cinq ans, à Munich. "Hildegard !" La voix continue d’être éraillée, mais s’adjoint un timbre surpris qui dégringole dans les aigus où l’incertitude flotte ; c’est bien son nom, n’est-ce pas ? Sa descendance semble en tout cas se souvenir de lui, ce qui laisse à Mr. - non pas Rose mais - White un sentiment d’allégresse.

Très rapidement parasité par une nouvelle douleur dans sa poitrine, étendue le long de son bras gauche. Il se réceptionne sur le siège passager avec une pesanteur maladroite et l’impression d’être pris en étau. La portière se ferme. Les yeux clairs du magnat parcourent rapidement l’habitacle, rustique au possible, puis glissent sur le pare-brise derrière lequel Hildegard passe, pour aller ensuite de l’autre côté de la bagnole… où un citoyen concerné l’y attend. Osmond serre les dents. Ses tremblements envahissent maintenant tout son corps et il sent que sous chairs les écailles hésitent à sortir - c’est un peu le cas, au niveau de sa nuque épaisse où quelques plaques d’obsidienne poussent pour aussitôt disparaître. Allez savoir, l’ébullition est peut-être une affaire de famille : car aussitôt, dehors, Hildegard envoie une tête au crétin qui les retarde. Derrière son rideau de sueur, Osmond hausse les sourcils. Appréciatif. La suite est assez chaotique. Sa descendance grimpe, recule, rentre dans tout ce qui s’interpose, et démarre en trombes quand bien même des feux soient grillés. Osmond abandonne sa dextre contre la poignée de maintien, y enroulant toujours un peu plus ses doigts à chaque nouveau virage serré ; il a beau apprécier le style d’Hildegard, et les turbos qu’elle met dans sa conduite, il n’en a pas moins la nausée. "Bordel, mon téléphone…", souffle-t-il sur les paroles du Notorius B.I.G (par esprit de compétition ? sûrement.), repensant soudain au petit bijou de technologie oublié sur le trottoir. D’un mouvement rapide, il atteint sa montre et, quelques commandes tactiles plus tard, ordonne l’autodestruction de l’engin. Pas plus mal. Il croit avoir pris quelques selfies compromettants à l’Octal.

"J't'emmène à l'hôpital de Solaris, on y est dans six minutes vu comment ça roule", Osmond opine sans réfléchir, concentré à retenir la douleur, "quatre si je grille les prochains feux." Nouveau sourire, déloyal au possible. Elle tient beaucoup trop de lui. Frappé de stupeur, il se redresse brusquement (enfin, c’est vite dit). "Attends, quoi ? Non. Pas Solaris." Le regard perçant et percé (de veines éclatées) tombe sur le geste d’Hildgard, des cachetons avalés à la va-vite. Là, comme ça, tout de suite ? D’accord elle tient de lui, mais il n’en demandait pas tant. "Pas de cadavre dans mon char, ok ?" L’incompréhension passée, Osmond retrouve de son mordant. "Ça me va. Pas tellement fan de la Mort." A part si elle se présente sous les traits de Katharina, d’accord, peut-être.

"Sinon, je disais-" Il se raccroche une nouvelle fois à la poignée de maintient, jurant sur son col ouvert de chemise quand un nouveau boulevard est emprunté à toute berzingue. "Pas Solaris", dit-il très sèchement, l’habitude de donner des ordres roulant sous langue - l’agacement vivifié par le paysage urbain qui défile, et qu’il reconnaît pour être des axes proches du quartier des Sept. "Neo Arcadia sera très bien !" S’il pouvait se nettoyer la bouche au javel… "C’est rien, je fais juste un infarctus." Détachement typique d’un Originel qui en a vu passer d’autres - lui, en tout cas, n’en est pas à son premier rodéo. Il glisse un œil de plus en plus vitreux en direction d’Hildegard. Elle n’a pas non plus l’air au mieux de sa forme. "Il y a une clinique privée, là-bas, qui…", Osmond s’interrompt, considérant un peu plus longuement le profil agité d’Hildegard, à peine plus vieilli que la dernière fois, à peine plus différent ; qu’est-ce qu’elle fiche ici, à New Blossom, si loin de l’Allemagne ? "Qui saura s’occuper de moi." Il marque un silence, bref et interrompu seulement par leurs respirations respectives - l’une irrégulière et pénible, l’autre régulière et forte. "De nous ?" Froissement de sourcils. Vague inquiétude. Doux éveil aussi de cette curiosité malsaine pour ce qui est détraqué. "88 Avenue Kennedy", expédie-t-il dans un relent de peine, la grimace sale.
Louis Griffin
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Je n'entends définitivement pas ce qu'il raconte dans sa barbe (encore une histoire de téléphone, ce qui me ferait me rappeler que j'en suis à mon deuxième - troisième ? -, déjà, en ce début d'année) ; étant plus concentrée d'éviter certains véhicules et rares passants en errance après une nuit trop arrosée, afin d'arriver à notre destination. Destination qui paraissait claire dans mon esprit, Solaris, bien que l'évocation du nom me donnait l'envie de cracher par la fenêtre - Mr. White ne méritait pas d'être prit en charge par des médecins ratés aux ongles noircis. J'ai pourtant légèrement décéléré, en l'entendant ronchonner. Il répète même : "Pas Solaris. - Hein ?" coup d'oeil vers le concerné, qui est toujours crispé - même plus encore qu'à l'arrivée. Je n'en déduis absolument pas que cela pourrait être dû à la tenue de ma conduite, pour le moins sportive (et encore, le véhicule ne l'était pas ; imaginez avec une Volkswagen GTI). J'expire longuement, dans cette respiration que je canalise au mieux depuis notre accrochage. "Neo Arcadia sera très bien !" Je grimace. Je suis à deux doigts de l'envoyer bouler. "C'est rien, je fais juste un infarctus. - Rien que ça, un petit rhume pour la 12," c'est vraiment pas le moment de plaisanter, et j'ai le don pour raconter des conneries dans les pires moments. "Mais n*que Neo Arcadia, ils vont te-- - Il y a une clinique privée, là-bas, qui..." ah, privé, c'est peut-être moins craignos, mais quand même. Je soupire, signe que je capitule, me pince les lèvres - ce qui ressemble plutôt à une moue mécontente, c'est pas comme si je savais mentir sur mes traits.
J'ai pas envie de perdre une journée de travail, mais j'ai pas envie de perdre cette personne-là. Plus que sa présence à l'enterrement de Papa, et même à d'autres événements dont je me rappelle peu ou pas, cet ami de la famille a quelque chose dans le regard, un truc qui me fait dire que je dois rester là. "L'adresse ???" m'impatientais je, éludant sa remarque sous-entendue à mon égard. "88 Avenue Kennedy" j'opine du chef et je prends le premier virage à droite, vers l'artère (pas bouchée comme la sienne) dont je connais, fort heureusement, l'emplacement.

Contre les quatre minutes estimées (ou six ? je sais plus), c'est en moins que nous arrivons à destination. Deux voies sont offertes : le parking des particuliers et visiteurs, et l'autre, la voie royale, pour les ambulances. Sans réfléchir, ou plutôt parce que ça coule de source, je prends la voie royale, m'engouffrant sous une place de stationnement couverte (la fameuse qui donnait sur l'entrée des urgences, mais certainement pas celle où tout et n'importe qui s'accumulaient). C'est passé pas loin pour la hauteur, et je freine au cul d'une ambulance déjà là, vidée de ses entrailles. Comptant bien rester le temps qu'il faut (manquerait plus qu'ils lui chopent un rein dès que j'ai le dos tourné), je récupère mes clés, mon téléphone en kit, mes papiers que je fourre dans mon cuir molletonné. "On crève pas non plus sur le chemin m'sieur White, ok ? (Je sors de la camionnette, sous l'oeil surpris d'un ambulancier qui vient d'arriver. J'ouvre le côté passager, et lui cède.) Y'a encore un peu de force dans vos bras, là ?" réponse donnée, même vague, je l'attrape comme j'aurais attrapé un blessé que j'aurais emmené à l'Underapple, prenant en considération ce détail. Le prince White dans les bras, je me fraye un chemin pour rentrer. "Vous m'ouvrez ???" interloqué, l'ambulancier met un temps à percuter. Je sens ma voix résonner contre le corps souffrant que je porte à la force de mes bras - et ce n'est pas franchement difficile au demeurant, on l'avouera. "Il fait un infarctus là, vous attendez quoi ???" le pas pressé, il nous ouvre la voie - et je ne le remercie pas, pas le temps pour ça.

S'ensuit un dialogue plutôt houleux avec la personne du service que je vois en premier, qui nous redirige finalement - c'est que ça impressionne son monde, une femme qui porte un homme. Glissé sur un brancard, je le laisse filer entre les mains de ces gens en qui j'ai une confiance moindre. On le pousse loin de moi, s'engouffrant dans le hall des blocs. "Votre nom monsieur ?" que j'entends d'une voix lorsqu'ils passent le sas, ce après qu'on lui ait demandé où se trouvait ses points douloureux (sauf que là, j'étais à côté). La réponse, elle, que crois entendre aussi, me fait froncer les sourcils - les battants des portes se referment à ce moment-là, fermant cette parenthèse qui n'en est pas une.

Rose ? (J'ai les boules.) C'est qui... Rose ?
Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

bad blood (hildegard) Ra48t6aq_o bad blood (hildegard) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

bad blood (hildegard) AxI6stHu_o bad blood (hildegard) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

"On crève pas non plus sur le chemin m'sieur White, ok ?" White, du fin fond de sa douleur soporifique, lève un pouce affirmatif. Le maelström de sons et d’images continue de l’avaler tout entier, comme si les stimuli visuels s’intensifiaient chaque fois qu’il ouvrait les paupières, et que ceux auditifs explosaient chaque fois qu’il les fermait. Pourtant frileux, le vent froid qui s’engouffre contre lui au moment où Hildegard ouvre la portière a un mérite : soulager son envie de gerber. "Y'a encore un peu de force dans vos bras, là ?" Osmond répond sans répondre, émettant un grognement qu’il croit intelligible, puis se laisse glisser côté droit pour sortir de là. Il tombe dans les bras de l’allemande, dotée d’une force qu’il remarque, pour la seconde fois consécutive, être particulièrement extraordinaire. Quelques gueulements ébrouent le magnat, lui font lever les yeux en direction de ces portes closes face auxquelles lui et son Chevalier Servant poireautent. La dernière fois qu’il a fait un infarctus cette ville s’appelait encore New York City et on rêvait en noir et blanc. Osmond espère que la prise en charge sera plus rapide et efficace qu’elle ne l’était sous Roosevelt - et les perfusions moins cauchemardesques.

Votre nom ?
Son nom ? Il en a des dizaines.
Quelle couleur déjà, en ce XXIème siècle ?
"Rose" parvient à sortir dans un soubresaut de lucidité.

Hildegard n’est plus qu’un petit point noir dans l’horizon blanc de la clinique, qu’il voit s’éloigner toujours un peu plus à mesure qu’on l’emmène. Préoccupé à l’idée de ne pas crever, lui vient aussi une petite crainte : que cette image minable soit la dernière qu’Hildegard conserve de lui. "", fait-il à l’infirmier escortant le chariot-brancard, "dites lui de rester, d’accord ?" C’est ce qu’il croit formuler, quand, en définitive, seul un chapelet d’onomatopées sort de derrière ses dents serrées. "Calmez-vous Monsieur Rose, ça va aller." Osmond roule des yeux, exaspéré dans son supplice, et se laisse avachir sur le similicuir bleu-hôpital de son carrosse.

* * *

"(…) du repos, autrement dit, évitez si possible toute source de stress. - Mh-mh, bien sûr." Osmond fait le concerné, l’expression sérieuse et l’oreille à l’écoute. Il a bien envie de dire au médecin ses quatre vérités, à commencer par l’éternel je me reposerai quand je serai mort, mais c’est une discussion stérile que le magnat veut s’épargner à lui et au toubib - mais surtout à lui. "Quand est-ce que je signe ? - Pour ? - Sortir. - Oh. Il est encore un peu tôt pour-- - J’insiste." Le sourire est en effet insistant. "Allons docteur, à d’autres. Si vous êtes ici c’est que la vocation vous étouffe moins que l’appât du gain." Un silence, épais d’éloquence. "Je paraphe et signe vos décharges, règle tous les frais qu’il y a à régler, et vous débarrasse un lit. Avouez que c’est rentable." Ils s’échangent un regard. Osmond n’a pas besoin de ses capacités chimio-sensorielles pour repérer les gens vénaux. Qu’on ne se méprenne pas : il adore cette catégorie-là de la population. Tout est toujours plus simple quand on peut acheter son prochain. "Messieurs ? Une visiteuse. Madame vônne Ouisseulbash, elle était là à votre arrivée. Elle peut venir ?" Le docteur ouvre la bouche. Mais c’est la voix de Rose qui répond à l'infirmière. "Oui. Elle peut venir." Ses cordes vocales sont transpercées d’un peu de hâte, comme si le magnat était ici chez lui - comme si cette visite éveillait un peu d’émotion. Le docteur referme la bouche, vaincu, puis opine dans un mouvement fantôme.

Toustes quittent la chambre privée, laissant le patient dans son lit et ses draps blancs, les bras dégoulinants de perfusions. Quand sa descendance apparaît, l’Originel a un grand sourire étonnant de sincérité. "Ah, Hildegard." Le bras se tend, encourage du geste. "Viens, approche, que je te vois de plus près." Les prunelles froides ont retrouvé de cette intensité caractéristique - magnétisme sensiblement salopé par la scène plus globale de lui, alité dans sa couche de malade, mais bon. "Merci. Pour la course, et… le reste." Surtout pour la course, digne d’une percée anthologique au Mans - ou d’une prouesse en street racing, au choix.
Louis Griffin
Altéré·e 2-M
Louis Griffin
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : bad blood (hildegard) Hhpr
Alias : Justice à l'Arcana, motherboard dans le Metaworld
Genre : masculin, il
Age : 57 ans
Dollars : 156
Zone libre : bad blood (hildegard) Yjjm
Statut : célibataire sur le papier
Occupation : chef des opérations spéciales à l'ESU de la NBPD et grande ponte de l'Arcana, mais ça, c'est un secret bien gardé, vous inquiétez pas
Habitation : neo arcadia, dans un loft trop grand pour lui
Déchirures : le jean de temps en temps, mais pas plus si vous voyez c'que j'veux dire.
Altérations : - prothèses complètes stormbringer-sgprd-5 (les deux jambes)
- implant oculaire body scan (what a nice tendon you have)
- implants musculaires brachiaux (musclor qui a mal au dos à cause de ça)
- implant cérébral aegis (protection intrusions psychiques, désolé Pr. Xavier)
- implant sanguin immunosuppresseur (flemme de prendre les médocs)

Limites : (à ce stade je crois qu'il vaut mieux lire la fiche, je regrette)
Stigmates : Sonner aux portiques h24 ça compte ou pas ?
Inventaire : - Reste 1pt pour les alté
Mémo RP : brouettes de types - bella - leon - greg (fb) - greg (présent)
Pseudo : velsheda
Comptes : izak, nikki, kalani, duncan, alastair, cormac
Genre IRL : osef
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Date d'inscription : 11/01/2023
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Thèmes abordés : faut pas être sensible de l'ego avec lui je crois, c'est tout (tw clown blood), possible mention de blessures et de guerre
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Les minutes, heures qui suivent sont pour le moins harassantes : j'écume mes fonds de pensée dans l'espoir d'avoir mal entendu, fait le cent tours dans la salle d'attente après avoir vérifié au moins dix fois que mon char était bien garé (sur le parking des visiteurs, cette fois). Mon vieux téléphone mobile n'arrête pas de sonner, me force à sortir à l'extérieur. Je signale un "problème" devenu "personnel", ce qui ne semble pas tout à fait être du goût de mon employeur, quant bien même je lui ai fait comprendre que je ne m'amusais pas, coincée aux urgences ; me sous-entend même que maintenant que c'est fait (aka 'déposer la viande chez le boucher'), je pourrais reprendre le travail. De fait, on parle de me remplacer ce matin, ce que je conteste après avoir jeté un coup d'œil à l'heure. 6h35. C'est encore faisable. Il ne me croit pas - je devrais en répondre. De quoi me mettre un peu plus sur les nerfs de si bon matin (traitement prit entre temps, notons bien).

Pour la quatrième fois, je demande des nouvelles de... de Monsieur Rose (nouvelle épine dans la gorge, qui devient même pulsatile). Le timing semble bon cette fois, puisqu'on m'indique qu'il est désormais dans un box dédié ; accepte(rait) les visiteurs. Je ne suis pas un visiteur, je suis bien plus que ça - je le fais savoir en jouant des coudes (ou plutôt des épaules). "C'est par où alors ?" je suis la direction de l'index qui me montre la voie, remercie la personne quand même, cette fois. Je file dans le couloir (l'odeur d'antiseptique, de plastique, de je ne sais quoi -- insupportable), m'annonce cette fois à une infirmière postée là. Je la vois disparaître dans une chambre - s'imagine que je l'attends sagement, n'en fait rien, je la talonne. Si bien que j'entends même la réponse de... monsieur... pas monsieur White, "Oui. Elle peut venir." mâchoire serrée, je me glisse dans la (petite) entrée, donne un méchant coup d'épaule au docteur qui sortait de là avec les autres - c'est étroit, ok ? J'entends vaguement un aïe, mais surtout : "Ah, Hildegard." J'ai étrangement le même regard acéré que Monsieur Rose, celui que je ne lui connais pas. Le regard de quelqu'un qui n'apprécie pas qu'on lui refuse quoi que ce soit, à commencer par la vérité. "Viens, approche, que je te vois de plus près." C'est ce que je fais, tenant toutefois une certaine distance. Je ne saurais dire s'il s'agit de moi ou de l'autre en moi qui, cette fois, se dévoile là ; quand je le jauge d'un visage fermé et coi. "Merci. Pour la course, et... le reste. - Pourquoi tu m'as menti ?" je n'ai même pas l'impression d'avoir entendu ce qu'il m'a dit juste avant ça - comme si, après avoir ruminé cette même question pendant trop longtemps, il me fallait la lui jeter comme un venin mal digéré. "Monsieur Rose," que j'ajoute, après avoir inspiré pour le moins profondément dans mes poumons. Je ne l'ai pas quitté des yeux un seul instant, mes mains jointes devant moi, surtendues. "Je parie que c'est du faux, ça aussi ?" La vérité me soulagerait, pour une fois ; car cette personne que je comptais comme rare figure rassurante gravitant autour de ma famille, me parait soudainement bien plus déparée qu'autrefois.
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INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

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"Pourquoi tu m'as menti ?" La main retombe mollement sur les draps. Le température de la pièce a subitement chuté, en terme d’ambiance. Osmond s’est figé, sans trop comprendre encore à quoi elle fait référence et, quand le brouillard des antalgiques se désépaissit un peu, la raison le percute. Très aidée par : "Monsieur Rose." Un frisson désagréable grimpe le long de son échine. Le regard inquisiteur d’Hildegard et sa position à lui, fort peu avantageuse, le déstabilisent dans son outrecuidante confiance habituelle. Un vieil embarras, qui n’a rien à faire à l’instant t de cet échange, revient même lui remuer les tripes et fait pivoter ses yeux en direction des perfusions auxquelles il est connecté. Qu’est-ce qu’il peut détester les hôpitaux, les cliniques, et tout ce qui se rapproche de près ou de loin à un lieu de soin. Heureusement qu’en ces temps ultramodernes, la reperfusion coronaire - si l’infarctus est rapidement pris en charge (moins de 3h, ils étaient large) - est devenue un soin comme un autre, à peine plus lourd que le traitement d’une crise d’asthme.

"Je parie que c'est du faux, ça aussi ?" Les sourcils d’Osmond se froncent. Il en revient à Hildegard, plantée sur ses appuis avec la puissance d’une gargouille. Pour ça, elle tient de Katharina (…) ; rire amer, qui sera sûrement perçu comme inapproprié, en tout cas aussi court qu’un claquement de doigts. Lui, Katharina, tout ça, finalement, c’est du passé ; et tout ce que possède leur descendance ne sont que quelques gouttes de leurs gènes, elles-mêmes coupées à bien d’autres sucs. Que ne s’invente-t-on pas pour combattre la solitude de la (quasi) immortalité. "Oui." L’embarras lui grignote maintenant les doigts, qui se frottent entre eux. Son regard ne se dérobe cependant pas. Il dégringole même sur les poings serrés d’Hildegard. "Je t’ai menti parce que c’était nécessaire. Certaines vérités sont complexes, et à formuler, et à entendre." Les billes froides remontent jusqu’au visage fermé de l’allemande.

Il poursuit dans sa langue natale, avec un rien d’accent. "Je sais que tu peux comprendre. Ne me dis pas que tu confies à qui veut bien l’entendre que tu possèdes une force surhumaine." La gueule a un mouvement agacé. L’Originel n’est pas à l’aise, dans ses petits draps de malade. Et puis il n’avait bêtement pas vu venir la confrontation avec sa descendance, en tout cas pas là, ici, alors qu’il est cul nu sous sa blouse de patient. Il a eu des moments plus glorieux dans sa longue vie de salaud. "Tu conviendras que ce n’est pas l’endroit le plus approprié pour discuter de ça." Discuter : une suggestion qui, il espère, sera entendue. Ça : une amoncellement de questions qu’ils sont tous les deux à se poser. Le tout est assez compatible pour débarrasser le plancher et se rendre là où les oreilles seront plus discrètes. "Laisse-moi sortir de ce foutu lit, je m’habille, je passe à l’accueil et on y va, d’accord ?" Sous ses draps, Osmond remue un peu des jambes comme pour tester leur vitalité. Elles sont amorphes et il sent qu’une faiblesse physique s’est abattue sur lui mais ça ne le décourage pas (ça le fait chier, tout au plus). "Hildegard, s’il-te-plaît." Si elle savait, Hildegard, combien de fois dans sa vie son vieil aïeul a dit s’il-te-plaît (très peu, aussi peu qu’il a demandé pardon). Mais certaines personnes, a priori, méritent qu’il torde le cou à ses principes.

* * *

Elle a consenti.
Le sursis est court, mais sursis il y a.

* * *

De retour dans le char (il semble que ce soit comme ça qu’elle appelle sa guimbarde, un terme échappé entre deux mots économes qu’ils ont échangé entre temps), Osmond s’appesantit de tout son poids sur le siège passager. Il a retrouvé son costume indécemment cher et malheureusement crassé de boue (et autres), le regard perdu sur le pare-brise et le décor du parking de la clinique. L’esprit est encore un peu confus. L’œil se fait hagard, perdu dans des contemplations inutiles qu’il écourte à peine, alors qu’il entame. "Nous sommes très semblables, toi et moi." La révélation filiale est trop filandreuse pour qu’elle s'en saisisse. Il en a conscience, s’en accommode pour il-ne-sait quelle raison ; précaution ? trac ? scepticisme ? "Je ne sais pas quelle est l’amplitude de ta déchirure, mais elle en appelle de toute évidence à la force." Il lui dérobe un bout de regard, capturé au vol tandis qu’elle tournait sensiblement ses billes vers lui. Osmond réprime un sourire. Quelque chose en lui, de paternaliste, transpire la fierté. Bon, il s’extasiera plus tard. Si un plus tard elle lui accorde ultimement. "Moi, la mienne, a trait à la régénérescence. En partie disons." Qu’elle n’aille pas encore s’offusquer et le traiter de menteur ; chaque chose en son temps. "Je vieillis très lentement. Donc, forcément, je dois très souvent changer d’identité. Si tu te demandes, je suis assez vieux pour avoir connu ton (il compte sommairement, c'est que ça commence à dater) arrière-arrière-arrière-grand-mère." La paire d’orbes froids glisse derechef en coin, observe à la dérobée le portrait franc d’Hildegard. Là, il ne peut plus y couper. N’en a, par ailleurs, plus tellement envie. Si près du gouffre, le vertige est agréable. Libérateur, presque. "Je suis ton ancêtre, Hildegard."
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Infos RP : #A9CCE3 - FR - Rythme aléatoire - Closed pour RP faut pas trop pousser mémé
J'imagine que c'est cette espèce d'émotion volatile, celle d'avoir une présence simili-familiale, qui m'a fait rester un moment à discuter avec lui à l'enterrement de papa, ou même à lui tirer la veste quinze ans plus tôt alors que je vivais encore dans cette cage dorée (sans doute à un mariage, si j'essayais au moins de m'en rappeler). C'est la même, probablement, qui me maintient en place comme une statue de granit, à le fixer, à le juger profondément pour ce qu'il m'a fait. Est-il le pire personnage croisé dans mes tribulations ? Peu probable. Mais l'émotion qui était là rend le tableau plus noir. C'est comme ça.

Je pense qu'il y a aussi le fait que la vérité s'échappe (ou bien s'écharpe) de ses lèvres, finalement, qui redonne de la valeur à l'instant qui s'était mit à fuir. Sans doute que mon erreur eut été de l'idéaliser, alors que je ne le connaissais pas encore assez. Ce n'est après tout qu'un nom, un apparat ; quelque chose de tout à fait apprêté pour un mensonge-né. J'aurais dû m'en douter.
Ce n'est pourtant pas aisé de digérer, notamment lorsque l'argument du nécessaire est soulevé. Je ronge ma chique, me bat contre cette image du passé qu'il me renvoie, à ces incessantes discussions - pour le moins stériles - avec mon père, qui justifiait bien des choses pour que je ne puisse plus sortir du château. On sait toujours se justifier d'un nécessaire quand on a des comptes à régler avec soi-même.

Le fait qu'il poursuive en allemand me touche au flanc, je dois bien l'avouer. J'ai l'impression d'avoir dix ans, soudainement ; et avoir cette envie pressante d'arracher le premier arbrisseau que je croiserais sur mon chemin - parce que lui, il a une terre fertile, sécure, qui ne lui veut que du bien.
Je ne suis pas sûre que ma famille, aussi noble soit-elle, m'ait toujours voulu autant de bien. C'est sans doute pour cela aussi que je suis partie. Et il a fallu des morts et une vie mise en hiatus pour tout déconstruire.

"Je sais que tu peux comprendre. Ne me dis pas que tu confies à qui veut bien l’entendre que tu possèdes une force surhumaine. - J'ai pas à me justifier de prendre du Vitae ou d'avoir des altérations musculaires." je fais mine de ne pas voir, de ne pas savoir ; lui confie plutôt mes arguments (changeant selon l'humeur) que personne n'est jamais allé vérifier. Evidemment que papa lui a dit, sinon il ne serait pas là, à lorgner sur mes mains tendues, à faussement s'étonner d'une force qui n'a pas toujours été (je suis à côté de la plaque). Papa lui a forcément dit. "Tu conviendras que ce n'est pas l'endroit le plus approprié pour discuter de ça." C'est vraiment mal parti pour cette journée. Yeux qui roulent vers le plafond, puis vers la baie vitrée miniature. Monsieur Rose, ou peu importe qui il fut vraiment, me tient par le collier, avec son s'il-te-plaît. J'accepte, rechigne comme un monstre rabougri.

* * *

Il faut que je casse quelque chose.

* * *

Je suis vissée sur mon siège conducteur, les mains toujours jointes sous le volant. C'est toujours mieux que de les laisser libres, va t-en savoir ce qu'elles seraient capables de faire, si je les laissais. "Nous sommes très semblables, toi et moi." Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai cru remarquer - un infarctus à Neo Arcadia, des vêtements (feu) classieux, un vocabulaire fort éloigné de mon paysan roulé à la pelleteuse du coin. A première vue, j'ai un peu de mal à le croire - mais je peux bien lui concéder qu'on se rejoint sur un point, et ce point c'est le mensonge. Faut bien ça pour survivre, parfois. Et je devrais savoir l'entendre - mais les relents qui se baladent sous mon plexus font mal. J'inspire, j'expire. Par le nez. Contractions de mâchoires, regard vissé partout sauf sur la banquette à mes côtés.

Me parle de déchirure (c'est quoi ce terme d'abord, encore un truc emprunté à Icarus ?), de force. Mon regard va de biais, s'échappe aussitôt. "Moi, la mienne, a trait à la régénérescence. En partie disons. - Bien pétée la régénérescence." conclue-je de ma voix naturellement éraillée vers le bas. Faut dire qu'il n'avait pas fait preuve de santé de fer depuis que je l'avais cueilli sur mon pare-choc. Une façon de lui faire payer (gentiment) ma matinée volée, et même mes émotions désordonnées. "Je vieillis très lentement. Donc, (je regarde par la vitre de ma portière, l'air de ne pas m'intéresser à ce qu'il raconte) je dois très souvent changer d'identité." Jusque là... j'en ai vu d'autres, je te dirais. "Si tu te demandes, je suis assez vieux pour avoir connu ton arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère." Un sacré rouleau de papyrus, c'est clair. Un pur sang, comme on dit par chez nous : encore un qui a apprit à se cacher parmi les chiens. J'arrive même à placer un "Ok. Mais alors..." avant que...

Avant qu'il ne me balance un truc totalement improbable, plus encore que ce qu'il me sert déjà là.

"Je suis ton ancêtre, Hildegard."

Sans crier gare, les billes qui le fuyaient viennent percuter les siennes, dans un mouvement à la fois naturel, contrôlé, et décemment interloqué. Je profère des jurons en allemand (sans doute pour lui, pour le mec là-bas qui est en train de fumer, pour la Terre entière), poursuit dans cette langue, qui suit toujours mieux mes émotions - et sans doute aussi la situation.

"Non, t'es un ancêtre. Pas mon ancêtre." tentais-je de corriger, sans doute pour mieux digérer l'affaire. Je lui balance ça, mais au fond, je sais qu'il dit la vérité. C'est bien ça qui me fait flipper. "C'est quoi ce bordel encore, putain de merde, fait chier" grommelais-je dans ma barbe, mon regard cherchant un truc vaguement stable sur lequel se reposer. Vague passage de mes doigts sur ma tempe, puis une question que je lui assène tout juste après, comme une flèche venue de nulle part : "Papa savait ?"

Je retrouve le chemin de ses yeux, et pendant un bref instant, un instant volé, presque honteux, je crois voir les miens. Cette seule pensée parvient à me retourner la tête, si bien que je vais serrer mon volant pour tenter de me redonner contenance. Ca n'a aucun sens, tout en le  donnant à tout ce qui fait notre relation, et aujourd'hui, notre présent.
Est-ce que ça veut dire qu'il est... comme Reiner ? Ou est-il comme moi malgré ça ? J'ai pas envie de lui demander. J'ai pas envie mais ça sort de moi comme s'il fallait mettre un terme à tous les mensonges, quels qu'ils soient. "Est-ce que tu... descends toi aussi d'un..." pas d'un arbre, même si l'image serait plutôt finement trouvée pour un esprit comme le mien. "Ou est-ce que c'est toi qui..." j'arrive pas à finir, m'y noie. "Laisse tomber." Car dans ma tête, ça paraît évident : il est comme moi, ça ne peut pas être ça.

J'enchaîne rapidement, tentant d'évanouir le reste.

"Papa m'a jamais rien dit sur toi." Je pose sans doute ça en espérant ne pas avoir à supporter l'aveu qu'un Originel (un autre) se tient là à côté de moi. "Sans doute parce que tu lui as jamais rien dit toi aussi." ou peut-être lui a-t-il menti, comme il l'a fait avec moi. Je préfèrerais autant, parce qu'il mérite au moins ça. "Il était un peu con, il aurait pas comprit" de quoi me séparer un peu plus de cette figure qui le fait déjà grâce à la non-vie. Je crache encore quelques insultes dans l'air qui nous sépare, agrémentant ce bref pseudo-silence. J'ai à mon tour mal au cœur, littéralement.

Je me demande alors ce qu'il a pu raconter sur moi à ce M. White.

Sans doute pas assez, de ce que je vois.
Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
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Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

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you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

bad blood (hildegard) AxI6stHu_o bad blood (hildegard) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
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-- Amy [décembre 2025]

"Non, t'es un ancêtre. Pas mon ancêtre." Coup de poignard bien placé. L’ingratitude du ton s’accompagne d’une colère qu’il n’avait pas présagée. Osmond s’est très rarement révélé à ses descendant.e.s et, les quelques fois où il l’a fait, les réactions étaient globalement tempérées (avec son lot d’ahurissements et de questions là précipitées là maladroites, ça va sans dire). Le rejet est assez nouveau dans ce cas-là ; rouvre des blessures qu’il pensait fermées depuis des lustres. D’un haussement de sourcil et d'un regard en biais vers la vitre, il se rembrunit. "C'est quoi ce bordel encore, putain de merde, fait chier." Réaction déjà plus habituelle, quoique qu’un rien plus paniquée qu’à la normale. Il faut dire que la nuit a été courte pour tout le monde. Et qu’il ne s’y est pas pris avec le dos de la cuillère - manque de préparation, cocktail de médicaments dans l’organisme et un état général moyennement bon n’aidant pas. "Papa savait ?" Il tique. Son regard abandonne l’observation en demi-teinte du parking pour se réfugier contre le profil furibond d’Hildegard. Osmond ravale sa réponse quand leurs yeux se croisent. La gêne est manifeste, désavoue des années de relation certes épisodique mais de relation quand même, prudemment amicale, secrètement familiale.

Le regard de l’ancêtre se détache, voyant bien dans son champ de vision que la descendante asphyxie le cuir de son volant de deux poings compacts. "Est-ce que tu... descends toi aussi d'un..." Flottement. D’un…? Hildegard sait-elle pour les Originels…? "Ou est-ce que c'est toi qui..." Il n’a pas tellement envie qu’elle aille par là, n’émet donc pas le moindre signe d’encouragement. "Laisse tomber." Volontiers. Quelques picotements remontent le long de ses bras, là où les pansements marqués du logo d’Icarus Inc. ont été appliqués après que les perfusions aient été retirées. Osmond a l’impression de sentir leur adhésif imprégner sa peau et la corroder. "Papa m'a jamais rien dit sur toi." Il a repris sa contemplation morne du parking. "Normal", répond-t-il à son tour en allemand. Une berline entre dans le périmètre, roulant au pas. Son chauffeur est là et, en l’absence de téléphone, c’est sur sa montre high-tech qu’il tente de l’appeler. Peine perdue. Elle est tout le temps sur silencieux. Le magnat n’a pas la moindre réaction, alors même que la berline passe une première fois sous ses yeux, continuant de faire le tour comme un chien cherchant son maître. "Sans doute parce que tu lui as jamais rien dit toi aussi." La mâchoire se baisse, la tête un peu penchée vers le siège conducteur. Elle ne lui a donc jamais rien dit, elle aussi ? "Il était un peu con, il aurait pas comprit. - J’aurais dit étroit d’esprit, mais va pour un peu con." Toujours disposé à emprunter des boulevards plus directs - ce que Hildegard fait aussi bien en voiture qu’à l’oral.

"Non, il n’a jamais su pour moi. Ça n’aurait pas changé grand chose à sa vision du monde, de toute manière. Un ancêtre, parmi tant d’autres (insistance mordante), qui vient lui révéler être encore en vie ? Pas la mutation la plus inouïe de la lignée. Et puis j’évite de m’investir personnellement, la plupart du temps." Il garde ses raisons pour lui. Il ne lui doit pas toute la vérité. Il ne lui doit d’ailleurs rien, mais il reste là, sur ce siège passager, tentant malgré tout la conciliation. "Il ne s’est jamais trop confié à l’élément de décor que j’étais mais je suppose que tout n’a pas été facile avec lui." La supposition se fait surtout maintenant, à l’aulne de certains éléments de lecture grapillés à droite à gauche depuis leurs fraîches retrouvailles. Une force physique surhumaine, des cachetons pris dans l’urgence, et cette tension permanente avec laquelle semble se battre Hildegard… "Il m’a parlé une seule fois de ta mutation. Parler est un bien grand mot… disons qu’il a brièvement abordé le sujet." Osmond continue de regarder le parking. Chaque fois qu’il parle, l’agressivité on ne peut plus palpable de l’allemande se dépose sur ses capteurs chimio-sensoriels, comme autant de gouttelettes brûlantes.

Il se souvient de ce coup de fil, de cette parenthèse inattendue survenue de suite après : Hannes se marie bientôt, il aimerait beaucoup que tu viennes. Le père concerné avait alors précisé : nous ne serons pas là, c’est trop compliqué, avec Hilde. Compliqué ? Osmond avait ri. Tu peux le dire, qu’elle fait sa crise d’ado. Si seulement. Disons que je préfère la garder chez nous, derrière une porte bien verrouillée. Osmond avait moins ri. Qu’est-ce que tu racontes ? Elle est… Elle a… Une mutation, eh bien, compliquée justement. Ecoute, je dois te laisser. Réfléchis, pour le mariage de Hannes.

"Je l’ai revu quelques semaines avant sa mort." Osmond se replace un peu mieux dans le siège, l’inconfort faisant (l’inconfort, à bien des niveaux). Sa main se dépose sur l’un de ses bras où la sensation de picotement s’intensifie. "On a reparlé de vous. Sophie, Viktor et toi." Il oscille du chef, le regard absent. La berline fait son troisième passage devant lui, invisibilisée par les pensées du magnat. "Il y avait de l’émotion dans sa voix. Je sais qu’il tenait à vous. Et je suppose que, même en étant un peu con, il a fait ce qu’il pouvait." L’image de Samson vient s’imprimer en filigrane sur sa rétine. Nouvel inconfort. Il se déporte contre la portière, tournant la gueule vers Hildegard. "Il m’a dit que tu n’étais plus en Allemagne, mais je n’aurais jamais imaginé te revoir ici."
Louis Griffin
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Limites : (à ce stade je crois qu'il vaut mieux lire la fiche, je regrette)
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Je vais pas le cacher, je suis alors plus happée par la douleur (plutôt fantaisiste dans le genre) qui prend naissance aux alentours du cœur, pour irradier finalement ce qui se place sous mon sternum. Fort bien, le traitement stabilisant que je prends n'a vraisemblablement pas tant d'effet (en fait, si) face aux confessions d'un ancêtre, de mon ancêtre. Je n'ose pas vraiment imaginer ce que papa aurait pu lui dire, si ce n'est que je me suis transformée vaguement en quelque chose à plusieurs reprises, excédée pour un oui ou pour un non. J'ai beau le traiter de con, il a bien évidemment fait ce qu'il a pu : y'a fort à parier que j'aurais arraché la tête de l'enfant, s'il m'avait fait ça un bon matin de juillet. Mais face à toutes les souffrances, j'ai finalement trouvé le repos dans l'inverse de ce qu'il m'avait obligé à faire ; troquer la prison par la liberté. Pas sans aide, pas sans... ces foutus médicaments, et le traitement supplémentaire, ponctuel, qu'a su élaborer Reiner avec le vieux Doc (et pas le Doc Jr). Sans doute que sans cela, j'aurais probablement dû écouter mon père, et j'ai bien du mal à l'admettre.

J'admets aussi que son silence sur mes baragouinements sur les Originels (parce que c'est de cela dont on parle) est à la fois rassurant et creusant de frustration - un jour, il faudra bien que je sache de quel type de secret on parle. N'en déplaise aux concernés, ça pourrait sauver plus de vies qu'escompté.
Je tente de garder le focus sur l'animal, sur ce qu'il dit, sur ce que je ressens (et c'est surtout ce que je ressens qui est un peu trop prédominant, en moi comme dans cette conversation, j'ai l'impression). Puis enfin, j'arrive à capter quelques choses. "Il m'a parlé une seule fois de ta mutation. Parler est un bien grand mot... disons qu'il a brièvement abordé le sujet. - Super..." expirais-je. La susnommée qui commençait à me faire croire que j'étais en train d'accoucher par je ne sais quel trou - en fait, ça irradiait juste de partout. Fort heureusement, la mention de son enterrement (triste mais vrai) me fait un peu baisser d'un cran, alors que mon état s'entretient de lui-même dans quelque chose que je ne contrôle pas tout à fait (ce n'est pas comme les autres fois). "Je l'ai revu quelques semaines avant sa mort." Meilleur ancêtre que sa propre fille. Bien joué. "On a reparlé de vous. Sophie, Viktor et toi." Je passe une nouvelle fois des doigts (tremblants) sur ma tempe, l'exercice de respiration devenant de plus en plus ridicule. "Ah, et ça a donné quoi ?" parviens-je quand même à articuler. En vérité, je n'attends pas vraiment de réponse : il doit savoir à quel point c'est compliqué.

Rose... Osmond... peu importe comment je dois l'appeler aujourd'hui, poursuis, va dans le sens du père larmoyant qui n'est plus. Je sens finalement le regard franchement déposé du concerné sur ma carcasse. Le même qui est coincé dans le creux de sa portière. "Il m'a dit que tu n'étais plus en Allemagne, mais je n'aurais jamais imaginé te revoir ici." C'est peut-être parce que tu veillais pas si bien que ça sur moi. "Je... devais partir." Loin de l'Allemagne. Loin de ces crevants souvenirs. De ces carcasses encore tièdes et...

Brève œillade dans sa direction, que je maintiens sous la considération : son regard change, au contact du mien, duquel a surgi deux pupilles anormalement fendues. Je ne sais pas ce qu'il voit, de toute évidence. Je crois qu'il sent juste à quel point je vais... pas super bien, sur le moment. Puis je reconnais la douleur qui s'extirpe d'une cervicale, me rend fatalement anxieuse. J'ai envie d'appeler Reiner. De lui dire de revenir à la maison, de m'enfermer dans la cave - est-ce que ça suffira ? De préparer ses affaires pour l'Argentine, peut-être même bien. J'ai vaguement la nausée. "Je... je te dépose où ?" que je lui cède, tentant vainement de préserver les apparences - rare moment où mes yeux se voilent de larmes, vulnérable. Je commence à avoir mal, si mal qu'il me faut presser sur cette nuque qui laisse entrevoir des excroissances osseuses piquantes, sortant de la peau comme des pousses maudites. Réflexe d'y porter la main, en cueille du sang frais, que je contemple avec le teint pour le moins livide. Du sang et des écailles naissantes... "Je te dépose ?" sonne alors comme une supplique.
Osmond Rose
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MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

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Stigmates :
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-- Amy [décembre 2025]

Elle devait partir. L’inquiétude - non, la culpabilité - dans sa voix le fait s’interroger. Qu’a-t-elle laissé à Munich qui valait la peine de fuir à l’autre bout du monde ? Osmond a bien assez abandonné de choses dans son sillage pour savoir que rien ne disparaît jamais vraiment. Un pli, sur sa ride de lion, se fait impatient de savoir la suite ; qu’elle ne lui livrera pas. A la place, les yeux d’Hildegard se font avaler par ceux bien plus animales du dragon qui sommeille (vite fait) en elle et que son ancêtre commence tout juste à percevoir. L’étonnement glisse sans pudeur sur la gueule du magnat - sans trop en faire non plus ; elle n’est pas lea premier.ère descendant.e qui trahit un héritage direct avec les attributs du Serpent. Samson lui-même était touché. Mais alors qu’Osmond se redresse un peu, son regard impavide passe du profil agité aux excroissances voulant pousser un peu plus en retrait, dans l’ombre de l’habitacle. "Tu as…", la stupeur crève dans la bouche de l’Originel, soudain fasciné par ce qu’il vient de voir ; une honte qui la bouleverse, de toute évidence, car elle cueille le sang versé avec autant de miséricorde qu’un martyr en a pour ses tyrans. Osmond l’entend s’énerver sans l’entendre. Il fixe sur elle - sur ses excroissances, sur ses écailles - ses yeux terribles, froids et captatifs, comme si plus rien d’autre ne comptait autour de lui que cette vision-là.

"Nulle part", répond-t-il enfin, après une poignée de secondes qu’il a imposées à la fébrilité catastrophée d’Hildegard. La déclaration sonne avec une profondeur double, une certitude qu’il dépose là, aux pieds de sa descendante, et cela sans lui demander ce qu’elle en pense. "Mon chauffeur est déjà là." Mais il s’en fout, Osmond. Parce qu’il continue d’observer les singularités (ils - détracteurs, froussards et privilégiés - diront séquelles) avec lesquelles Hildegard réapparaît devant lui. Il a conscience que son regard peut gêner. Combien d’autres regards se sont posés sur elle, sur ce qu’elle est, avec cette même insistance ? Combien ont eu peur, combien ont été dégoûtés, combien se sont détournés et combien se sont obstinés à observer ce qu’ils ont pris pour un monstre de foire ? "Hildegard, regarde-moi." Malgré le sang-froid de son attitude, l’indulgence perce son grain de voix. Pas d’injonction, donc, mais une demande, qu’il formule un peu plus bas, ses yeux cherchant les siens. "Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?" Une œillade, en direction de la boîte à gants d’où elle a sorti ses cachetons quelques heures plus tôt. "T’en veux d’autres, des comprimés ? Quelque chose qu’ils peuvent avoir ici ?" Petit signe de tête en direction de la clinique, dont les stocks sont probablement mieux fournis que ceux des hôpitaux publics de tout New Blossom. Proposition triviale de capitaliste. De celui qui peut tout se payer et tout vous payer.

"T’en fais pas, j’ai l’habitude. Chez mon fils aussi c’était 'compliqué'", le mot est emprunté, assez peu approprié par le magnat qui s’en débarrasse en passant un coup de langue sur lippe. "Il transpirait du venin. T’imagines l’enfer ?" Un rire, étouffé dans le poitrail. La dédramatisation ne compense pas la douleur qu’elle ressent (c’est assez évident, pas besoin de capteurs chimio-sensoriels pour le voir), mais ça détend un peu l’atmosphère. Quoiqu’à peine. Les pleurs retenus sur les prunelles d’Hildegard sont un second coup de poignard pour Osmond, un coup plus sourd, plus inattendu. Son fils avait pleuré comme une Madeleine en revenant de l’école, récitant dans sa morve sa mésaventure impliquant l’empoisonnement accidentel d’un petit camarade de classe et les brimades des autres. Mia, sa mère, avait salement paniqué. Osmond avait pris le premier avion pour aller le serrer dans ses bras et lui dire une chose qu’il aurait dû retenir en grandissant : t’en fais pas, ça va aller, papa est là. Tête de con. Qu’est-ce qu’il a pu l’aimer, quand il était encore jeune et innocent. "J’ai moins ce problème, mais pas moins de 'bizarreries'." Second mot emprunté. Vous n’entendrez jamais Osmond Rose dire d’un mutant qu’il est bizarre. Ce sont les autres, les normaux, qui sont pour lui étranges (le sont-ils seulement, normaux - en deux siècles, il a eu le temps de piger que rien ni personne n’est jamais vraiment normal, aussi fort et aussi mal qu’on s’y essaie). Le bras se tend entre eux. Les pansements lui tirent les poils sous ses fringues. Puis la main, ainsi présentée, se couvre à son tour d’écailles. "Tu m’excuseras, je ne ferai pas le reste. Mon Boggi a assez souffert comme ça." Ce Boggi dont il parle avec la même affection que Narcisse en avait pour son reflet, c’est le costume gris-crasse dont il est affublé. Les écailles, plus épaisses depuis facile dix ans, ont tendance à transpercer tous les tissus, même et surtout les plus nobles.
Ironique ? A qui le dites-vous.

La gueule en revient à Hildegard. Dans son champ de vision, ces excroissances, encore, et ces écailles légèrement différentes mais cependant semblables. "Jusqu’où va ta transformation ?" Pas de pincettes avec elle. Pas alors qu’il s’est confié ; pas alors qu’elle l’a trouvé gisant sur la chaussée, à deux doigt de se faire nettoyer la tronche par un agent d’entretien robotisé ; pas alors qu’elle l’a confronté, cul nul dans un lit d’hôpital.

Quelque chose lui dit qu’ils ont dépassé depuis un moment les cérémonies sociales.
Louis Griffin
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Louis Griffin
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L'instant s'étire comme une expiration maladive, avec la sensation pénible de ne rien pouvoir faire pour que ça ne continue pas ainsi. Ca ne m'est pas arrivé depuis trop longtemps - je n'arrive même pas à me rappeler quand, si ce n'est ce jour terrifiant, j'ai pu ressentir cette douleur caractéristique. Je devrais avoir beaucoup plus peur que ça, je le sais. Ce que je sens là n'est pas normal et lorsque ce n'est pas normal il faut absolument que je disparaisse de là. Me projette vaguement dans un scénario où je devrais me faire hara-kiri, qui serait probablement moins douloureux que de finir à nouveau dans la tourmente d'un autre carnage. Dans le carmin que je vois sur mes doigts, j'y lis un glas.

J'ai probablement entendu qu'il n'y a pas besoin de l'emmener, puisque son carrosse est déjà là. L'anxiété veut se frayer un nouveau chemin par la pensée qui me vient alors, va balayer les environs d'un œil très rapide, qui ne parvient même pas à soulever une seule information potable pour sa survie. Car c'est de cela dont on parle maintenant.

Ce que je trouve toutefois étrange, c'est bien l'apparente stabilité de ces mutations qui hybrident mon corps sans toutefois le disloquer comme... "Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ?" De quoi avez vous besoin ? C'était... c'était vous, cette chose, n'est-ce pas ? "T'en veux d'autres, des comprimés ? Quelque chose qu'ils peuvent avoir ici ?" Mon esprit est bloqué au même titre que mes articulations, tendues et figées malgré les spasmes qui les secouent.
Parle de son fils, alors que je ferme les yeux. Compliqué, c'est le mot. Je perds la capacité de m'exprimer pendant de longues secondes. Celles qu'occupent l'espèce de bienveillance étrange émanant de monsieur Rose.
Parle de sa propre mutation, que j'entraperçois sur le dos de cette main qu'il me montre, derrière un voile de larmes qui brouillent sa confidence.

Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? la phrase revient enfin, avec une espèce d'énergie, (survie), désordonnée, acérée, qui me pousse enfin à ouvrir la gueule pour dire quelque chose.

C'est que je devrais être rassurée avec tout ça (?), je ne le suis pas ; et mon instinct me dicte seulement de lui rétorquer en boucle, tel le disque rayé :

"Partir, (pour m'aider) va-t'en, (ça m'aiderait vraiment)" il m'a demandé jusqu'où va ma transformation, elle n'est pas sensée s'arrêter là, voilà la réponse. Enfant, c'était déjà arrivé, sans jamais dépasser un certain seuil, et c'est bien ça le problème ; la déchirure avait évolué, je n'aurais pas dû être capable de rétrograder. J'ai l'impression d'être revenue dans mes jeunes années, encore, à la différence que ce n'est pas moi qui tire la fringue de Mr White, mais semble t-il l'inverse, aujourd'hui.

Je ne peux pas lui donner ce qu'il veut. Je réitère, avec un peu plus d'agressivité dans la voix ; celle qu'on me connaît dans mes moments dits de crise. La bienséante et émotionnelle Hildegard s'évapore.

"Va-t'en Osmond," et si je ne lui promets pas qu'on se reverra, mais il faut qu'il s'en aille, maintenant. Plus que d'avoir à cacher cette mutation hideuse et dangereuse, j'étais effrayée à l'idée d'avoir à éclater en sanglots devant quelqu'un d'autre que Reiner, et m'effondrer pour une durée difficile à estimer. Quelqu'un de ma famille, qui plus est. Mon regard va le chercher, enfin ; insiste dans ce presque-silence devenu radicalement tendu. Je me sens en danger, définitivement.
Osmond Rose
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I didn't tell
my body

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you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
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₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

bad blood (hildegard) AxI6stHu_o bad blood (hildegard) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

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-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
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(( 4/3 rps ))
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-- Amy [décembre 2025]

C’est à son tour de devoir partir. Demande qu’elle lui vitupère plus qu’elle lui soumet. Osmond ne s’en effarouche pas, mais considère sa posture d’un œil critique ; elle a tort de vouloir qu’il parte, il peut lui être utile à des niveaux qu’elle n’imagine pas. Soupir. Elle est bien une von Wittelsbach ; l’on peut s’y fier au ton inquisitif et à l’orgueil mal placé - autant de qualités qui l’ont, certes, fut un temps séduit, quoiqu’aucun.e descendant.e n’a jamais égalé la verve acérée de sa Katharina… malheureusement ou heureusement, ça se débat.

"Je m’en vais", promet-il en rangeant sa main, qui elle-même se découvre de ses écailles. Tandis que l’autre grimpe jusqu’à la poignée de la portière, et actionne le mécanisme, les épaules, tournées, se figent subrepticement. "Ne fais pas l’erreur de traverser ça seule, Hildegard." Avis déplacé, ça va sans dire, puisqu’il ne sait pas pour Reiner. Mais même en le sachant, ça n’aurait rien changé à sa pensée ; il est un allié de taille que seul un fou ou un idiot pourrait vouloir dénigrer. Le calme de sa voix a, par ailleurs, quelque chose d’odieux ; comment peut-on rester serein, quand, sur le siège conducteur, une créature menace sous ses chairs humaines d’apparaître à tout moment ? On le peut. Quand on a vu tout ce qu’il a vu en deux siècles d’imposture. "Crois-moi, ce n’est pas le plus raisonnable à faire." Paroles ô combien mystérieuses qu’il ne développe pas - ce n’est pas le moment, et mérite-t-elle seulement qu’il lui dispense de son inestimable savoir empirique ?

De sa senestre, il tire depuis sa poche intérieure une carte de visite. Noire. Finition mat, lettres brillantes. CEO de Rose Industries, les mails et numéros de contact défilent par procédé numérique (Patrick Bateman en aurait fait un AVC). La carte est déposée sur le coffre du tableau de bord, l’index planté dessus avec une pression giratoire qui la fait glisser plus près d’Hildegard. "Contacte-moi", et d’ajouter, pour la forme, "quand tu le souhaiteras." Le bras se range derechef. Un dernier regard pour la mutante en pleine lutte intérieure, et puis il descend.

L’air extérieur, froid et humide, lui file immédiatement la nausée. Son état, remarque-t-il maintenant qu’il est debout, n’a guère changé depuis son réveil. Il claque la portière et s’en écarte assez vite, supposant que le tank va démarrer en trombes. En tâtant ses poches pour chercher son étui à cigarettes, les mains du magnat tombent sur son portefeuille. Il aurait pu donner à Hildegard de quoi compenser la matinée perdue - si tant est qu’il puisse utiliser son Amex Centurion, toute liquidité ayant été dépensée à l’Octal. Osmond pivote sur lui-même, la mine adoucie, prêt à se faire Bon Seigneur pour sa petite Hildegard devenue grande - et féroce. Les roues crissent, le moteur vrombit, et la bagnole lui file sous le nez sans qu’il ait pu rouvrir la bouche.

Osmond balaie l’air d’une main lasse. L’autre se presse au niveau de son poitrail, où une douleur - peut-être fantôme - pique par pointes. Le ramdam a fait revenir son chauffeur, tout heureux de l’avoir retrouvé après pas moins de huit tours de parking. Osmond s’enfonce dans le nouvel habitacle qui s’offre à lui, affaissé sur le cuir lustré où il ne fait plus l’effort de se tenir droit, impavide et résistant. "Ah, mon bon Rick, si vous saviez ce qui m’est arrivé !", rit-il, le ronronnement amusé allant decrescendo. Il ne poursuit pas, oubliant Rick qui attend pourtant impatiemment que son boss lui raconte une énième (més)aventure. Monsieur s’est endormi, suppose le chauffeur, qui démarre tranquillement direction le penthouse.
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