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That's messed up (Ephraim & Mae)
(#) Dim 2 Juil - 12:29
Maera Bates
True Blood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif :
Alias : Cham (surnom lors des combats) ; Victoria Wales (fausse identité sous laquelle elle travaille)
Genre : Féminin || Elle
Age : 24 ans (30 mai 2002)
Dollars : 382
Zone libre :
Statut : Célibataire, volage et aimant les courtes relations, même si elle ne dirait pas non à une belle histoire.
Occupation : Photographe par passion, métier qu'elle exerce en freelance, pour des journaux et magazines, ou pour des clients. Combattante dans des combats de boxe illégaux.
Habitation : Un appartement dans l'Underapple
Déchirures : ○ EVOLUTION RÉACTIVE: sa mutation lui permet de s'adapter à tout environnement ou toute situation.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Limites : Plusieurs limites se font ressentir: un épuisement physique selon l'utilisation de son pouvoir, pouvant s'accompagner parfois de douleurs musculaire souvent forte, l'obligeant à rester coucher; des difficultés de "retransformation" peuvent se faire sentir si elle utilise trop longuement sa mutation, notamment quand elle utilise ses branchies, ou encore le changement de couleur de ses yeux.
Inventaire :
Mémo RP : RP en cours: Danessa ~ Jens
RPs finis/abandonnés: Ephraim ~ Daddy ~ Bella ~ Audrina ~ Nixon
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Pseudo : @Cinderella
Comptes : Willow & Cleo & Freyja
Genre IRL : Féminin; Elle
Messages : 237
Date d'inscription : 20/05/2023
FC : Kat McNamara
Crédits : @heidi-lx pour l'avatar
Thèmes abordés : combats; fugue; décès; trahison familial
C'est alors qu'un premier cri retentit. Puis il y a des pétarades. Il faut un instant à l'esprit de la Bates pour comprendre que ce sont des coups de feu, qui viennent de l'opposé de sa position. Maera tente de voir ce qu'il se passe, mais les cris se font plus nombreux, et une vague de panique prend vie. Des cris résonnent, des personnes tentent de fuir, quand d'autres vont à la rencontre des assaillants pour se battre. Un vrai merdier prend vie. Un bordel auquel la jeune femme ne veut participer en aucun cas, alors elle cherche une solution pour fuir, sans risquer quoi que ce soit. Mais des sifflent, et une d'entre elles ne passe pas très loin de sa personne. En réaction instinctive, elle active sa mutation discrètement pour protéger son corps du moindre impact, et en voyant des combattants foncer vers sa position, elle accourt se mettre à l'abri derrière le bar auquel elle était accoudée avant que tout ça ne commence. Elle entend des bouteilles explosées sous le coup de balles tirées, alors elle se ratatine un peu plus contre le bar pour se protéger, quand quelqu'un se joint à elle, dans sa cachette.
Lâche-t-elle avant même de poser un regard sur la personne. Quand elle le fait, elle reconnaît un combattant qu'elle a déjà vu par le passé. Ca semble plus être un ami, mais bon, on ne sait jamais.
I can handle my shit
(#) Dim 9 Juil - 15:13
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« That's messed up »
Cham & Ephraïm
Les combats clandestins, ce ne fut jamais une réelle vocation pour Ephraïm, à dire vrai, il n'y aurait jamais pensé par lui-même. S'imaginer se battre pour de l'argent, non, l'idée n'avait jamais effleuré son esprit, aussi compétent qu'il puisse être dans le domaine. Pourtant, c'était le seul talent que notre ami se reconnaissait. Le seul talent que son vécu et son travail avaient pu peaufiner. Certes, le jeune homme était un artisan au savoir exceptionnel, certainement était-il l'un des tout meilleurs au monde mais ça, ce n'était pas lui. Ce qui le rendait exceptionnel aux yeux du monde, le survivant ne le devait qu'à une injection. Tout qui le rendait utile, tout ce qui le rendait talentueux, ce n'était pas de son fait. Une chose qui le tourmenta un long moment au cours de son existence. D'aucuns auraient pu parler de ses compétences à la guitare ou au chant, qui étaient, en toute honnêteté plutôt développées mais le forgeron ne voyait que ses erreurs, ne voyant que son piètre niveau en comparaison aux autres, ou encore à son défunt ami qui lui avait appris à aimer la musique. Pourtant, aux yeux du monde, Ephraïm était plutôt bon musicien et avait même une voix plutôt jolie mais, sans doutes lui fallait-il un peu d'aide pour le comprendre.
Je m'égare. Ses compétences martiales travaillées depuis son plus jeune âge était sa seule fierté, la seule chose sur laquelle il pouvait réellement compter. Ironiquement, cela impliquait de faire mal à autrui. Cela impliquait une grande violence, de la peur, de la douleur et … Bien d'autres choses tout aussi peu agréables et pourtant … Pourtant, lorsqu'il pratiquait, le jeune homme se sentait exister, comme s'il redevenait vivant, un bref instant. Ainsi, lorsqu'on en vint à lui parler de combats clandestins, notre ami ne put s'empêcher de vouloir sauter sur l'occasion, espérant retrouver un peu d'amour propre, un peu de confiance et une étincelle de vie. Nombreux furent ceux à se moquer de lui les premières fois, sa tête d'abruti, son gabarit peu imposant, tous ne voyaient en cette crevette qu'une défaite humiliante et rapide. Un affrontement sans pouvoirs, sous la surveillance de quelques experts aux capacités d'observation utiles aux gangs, durant lesquels Ephraïm ne semblait pas avoir la moindre chance. La victoire se décida en un clin d’œil, mais contre toute attente, ce fut lui qui en sorti vainqueur, laissant planer un silence inquiétant dans l'arène, avant de recevoir quelques acclamations et des applaudissements. Sans doutes qu'avoir fait partie de forces spéciales aidaient dans ce genre de lieu mais, malgré un premier accueil froid, l'artisan se faisait chaleureusement accueillir à chaque fois, comme s'il avait trouvé une espèce de chez soi.
Se sentant bien en ce lieu, l'ancien soldat y revenait régulièrement, principalement pour participer, mais aussi, parfois, simplement pour profiter du lieu, observer et apprendre de nouvelles choses. De part les horizons des habitants, l'on pouvait voir de nombreuses formes martiales rares, voire inconnues et ça, c'était une chose qui lui plaisait, s'imaginant reproduire certains mouvements, certaines clés, réfléchissant à comment les incorporer avec sa garde habituelle sans que cela ne dénature sa manière de faire. Et puis, avec le temps, Ephraïm s'était fait quelques connaissances avec qui discuter, boire des verres ou parier. Ce n'était pas grand choses, certes mais, durant un instant, sa bête noire se mettait en sommeil, le laissant profiter sereinement du moment, sans se ronger pour quoi que ce soit.
Les soirées passaient et se ressemblaient toutes. Le jeune homme se sentait accepté et se sentait heureux de pouvoir montrer se dont il était capable sans même que ses yeux ne s'enflamment. Sa douleur au genoux ne l'empêchait que rarement de combattre et ça, il en remerciait le ciel. Malheureusement, comme toutes les bonnes choses dans sa vie, cela sembla arriver à son terme, trop vite. Du moins, c'était l'idée qu'il s'en était fait en vivant cet événement peu réjouissant. Une soirée banale, dans ce genre de lieux. Le mutant avait participé aux combats, face à un petit nouveau un peu trop confiant, jugeant un peu trop vite son adversaire à la taille de ses bras, qui s'enroulèrent rapidement autour de son cou pour le soumettre en un étranglement arrière dont il ne su se détacher, malgré l'écart de gabarit. Se réveillant un moment plus tard, le nouveau venu semblait énervé, plus contre lui-même, mais finit par payer un coup à Ephraïm qui était heureux que la situation ne se soit pas envenimé. Nombreux étaient ceux à venir avec une fierté mal placée.
C'est lorsqu'il s'absenta pour faire la vidange que les choses partirent en vrille complètement. Des gars armés débarquèrent dans l'arène, armés jusqu'aux dents, tirèrent dans le tas et firent les premières victimes sous des cris terrorisés et paniqués. Qui étaient-ils ? Il n'en savait rien. Probablement un gang rival qui voulaient étendre leur territoires, prendre une part de gâteau ou se venger de je ne sais quel affront qu'ils auraient pu subir. Dans tous les cas c'était le bordel et, à peine revenu des toilettes qu'une balle manqua de peau de lui éclater l'épaule, ce qui le fit sursauter. Activant sa force surhumaine, ce qui fit s'embraser ses yeux, Ephraïm profita de l'impulsion que ses jambes améliorées pouvaient lui fournir pour sauter par dessus le bar en trois bonds. Une rafale suivit son arrivée et, une grimace s'afficha douloureusement sur son visage, son genoux ne semblait pas particulièrement enclin à l'utilisation de ses capacités ce soir-là, comme si c'était le moment.
Se cacher derrière le bar, bien évidemment, il ne fut pas le seul à avoir eu l'idée et, ce fut une voix féminine qui lui rappela cette réalité. Une habituée du lieux aussi, Cham, quelque chose comme ça. Une très belle femme, sans doutes vers le milieu de la vingtaine aux compétences affûtées, ce qui avait dû causer bien des surprises à de nombreux adversaires. Relativement fine, bien qu'athlétique, rares devaient être ceux à deviner pareil talent pour le combat et, son si joli visage devait faire le reste. Car oui, belle, elle l'était, à s'en damner. Elle ne devait pas avoir grand chose à envier à Aphrodite et, selon lui, cette demoiselle devait avoir fait chavirer grand nombre de cœurs et d'esprits. Dans tous les cas, le soldat ne put s'empêcher de lâcher un petit sourire en coin, face aux mots de sa compagne d'infortune. « Amis ? Je ne nous imaginais pas aussi proches. » Un petit sourire idiot avant qu'une balle ne vienne fracasser une bouteille au-dessus de lui et le recouvre de whisky, ce qui le fit soupirer longuement. « Dans tous les cas, je ne suis clairement pas avec eux. » D'un geste las de sa main, Ephraïm épongea son visage de l'alcool présent, avant de dégager les bouts de verres présents. Son attention se concentra sur son genoux qu'il toucha de ses mains, son regard s'embrasa, avant qu'une étrange lueur n'entoure sa jambe pour y laisser une espèce d'atèle, plus proche de l'exosquelette qu'autre chose. Ce n'était pas parfait, bien entendu, mais cela lui permettrait de profiter, un instant, de ses pouvoirs sans perdre son articulation.
Ses yeux vinrent se poser sur son interlocutrice, se perdant un bref instant dans la contemplation, laissant passer un sourire éphémère, avant de se rattraper. « Cham, c'est ça ? Écoutez, je suis un spécialiste du combat très rapproché et des ouvertures de brèches. Je propose qu'on se barre d'ici, très vite. Je … Je peux vous fournir des armes, si vous êtes familière avec quelque chose ... » Une moue hésitante, presque gênée. « Enfin, tant que c'est pas des armes à feu. » Le choix de la blondinette se porta rapidement sur un arc. Une bonne chose, elle à l'arrière, lui devant, cela pourrait fonctionner. Ephraïm se concentra un moment avant de faire apparaître un arc à poulie noir, ainsi qu'un épais carquois plein, toujours dans une lueur enflammée. Lui tendant le tout, le jeune homme repris la parole. « Je … Je suis désolé, je n'ai que ça. Malheureusement, je n'en ai fabriqué que très peu, je ne suis pas sûr qu'il soit optimal mais … Ça devrait aller dans une situation de crise. » En lui offrant son arme, leur doigts s’effleurèrent, ce qui lui fit manquer un battement de cœur, avant de lui offrir certaines couleurs sur les joues. Faisant comme si de rien n'étant, soupirant malgré tout une excuse inaudible, le forgeron revêtit son armure complète, proche de celle d'un centurion mais amélioré avec toutes les modernités possibles, plus léger, plus souple, plus résistant, le tout avec un pavois numéroté 47. Ce n'était pas un nombre porte-bonheur, non, il s'agissait d'un décompte de ceux utilisés, pour invoquer le bon, en cas de besoin. « Et pas de remarque sur la tenue, s'il vous plaît. » Un petit rire avant qu'un gigantesque marteau de guerre n'apparaisse dans sa main libre, le genre d'armes que l'on voyait habituellement dans les jeux-vidéos, inutilisables par le commun des mortels et, pour simplement le tenir, sa force surhumaine devait être activée, laissant ses yeux s'enflammer. « Si vous êtes prête … J'ouvre le bal. »
Je m'égare. Ses compétences martiales travaillées depuis son plus jeune âge était sa seule fierté, la seule chose sur laquelle il pouvait réellement compter. Ironiquement, cela impliquait de faire mal à autrui. Cela impliquait une grande violence, de la peur, de la douleur et … Bien d'autres choses tout aussi peu agréables et pourtant … Pourtant, lorsqu'il pratiquait, le jeune homme se sentait exister, comme s'il redevenait vivant, un bref instant. Ainsi, lorsqu'on en vint à lui parler de combats clandestins, notre ami ne put s'empêcher de vouloir sauter sur l'occasion, espérant retrouver un peu d'amour propre, un peu de confiance et une étincelle de vie. Nombreux furent ceux à se moquer de lui les premières fois, sa tête d'abruti, son gabarit peu imposant, tous ne voyaient en cette crevette qu'une défaite humiliante et rapide. Un affrontement sans pouvoirs, sous la surveillance de quelques experts aux capacités d'observation utiles aux gangs, durant lesquels Ephraïm ne semblait pas avoir la moindre chance. La victoire se décida en un clin d’œil, mais contre toute attente, ce fut lui qui en sorti vainqueur, laissant planer un silence inquiétant dans l'arène, avant de recevoir quelques acclamations et des applaudissements. Sans doutes qu'avoir fait partie de forces spéciales aidaient dans ce genre de lieu mais, malgré un premier accueil froid, l'artisan se faisait chaleureusement accueillir à chaque fois, comme s'il avait trouvé une espèce de chez soi.
Se sentant bien en ce lieu, l'ancien soldat y revenait régulièrement, principalement pour participer, mais aussi, parfois, simplement pour profiter du lieu, observer et apprendre de nouvelles choses. De part les horizons des habitants, l'on pouvait voir de nombreuses formes martiales rares, voire inconnues et ça, c'était une chose qui lui plaisait, s'imaginant reproduire certains mouvements, certaines clés, réfléchissant à comment les incorporer avec sa garde habituelle sans que cela ne dénature sa manière de faire. Et puis, avec le temps, Ephraïm s'était fait quelques connaissances avec qui discuter, boire des verres ou parier. Ce n'était pas grand choses, certes mais, durant un instant, sa bête noire se mettait en sommeil, le laissant profiter sereinement du moment, sans se ronger pour quoi que ce soit.
Les soirées passaient et se ressemblaient toutes. Le jeune homme se sentait accepté et se sentait heureux de pouvoir montrer se dont il était capable sans même que ses yeux ne s'enflamment. Sa douleur au genoux ne l'empêchait que rarement de combattre et ça, il en remerciait le ciel. Malheureusement, comme toutes les bonnes choses dans sa vie, cela sembla arriver à son terme, trop vite. Du moins, c'était l'idée qu'il s'en était fait en vivant cet événement peu réjouissant. Une soirée banale, dans ce genre de lieux. Le mutant avait participé aux combats, face à un petit nouveau un peu trop confiant, jugeant un peu trop vite son adversaire à la taille de ses bras, qui s'enroulèrent rapidement autour de son cou pour le soumettre en un étranglement arrière dont il ne su se détacher, malgré l'écart de gabarit. Se réveillant un moment plus tard, le nouveau venu semblait énervé, plus contre lui-même, mais finit par payer un coup à Ephraïm qui était heureux que la situation ne se soit pas envenimé. Nombreux étaient ceux à venir avec une fierté mal placée.
C'est lorsqu'il s'absenta pour faire la vidange que les choses partirent en vrille complètement. Des gars armés débarquèrent dans l'arène, armés jusqu'aux dents, tirèrent dans le tas et firent les premières victimes sous des cris terrorisés et paniqués. Qui étaient-ils ? Il n'en savait rien. Probablement un gang rival qui voulaient étendre leur territoires, prendre une part de gâteau ou se venger de je ne sais quel affront qu'ils auraient pu subir. Dans tous les cas c'était le bordel et, à peine revenu des toilettes qu'une balle manqua de peau de lui éclater l'épaule, ce qui le fit sursauter. Activant sa force surhumaine, ce qui fit s'embraser ses yeux, Ephraïm profita de l'impulsion que ses jambes améliorées pouvaient lui fournir pour sauter par dessus le bar en trois bonds. Une rafale suivit son arrivée et, une grimace s'afficha douloureusement sur son visage, son genoux ne semblait pas particulièrement enclin à l'utilisation de ses capacités ce soir-là, comme si c'était le moment.
Se cacher derrière le bar, bien évidemment, il ne fut pas le seul à avoir eu l'idée et, ce fut une voix féminine qui lui rappela cette réalité. Une habituée du lieux aussi, Cham, quelque chose comme ça. Une très belle femme, sans doutes vers le milieu de la vingtaine aux compétences affûtées, ce qui avait dû causer bien des surprises à de nombreux adversaires. Relativement fine, bien qu'athlétique, rares devaient être ceux à deviner pareil talent pour le combat et, son si joli visage devait faire le reste. Car oui, belle, elle l'était, à s'en damner. Elle ne devait pas avoir grand chose à envier à Aphrodite et, selon lui, cette demoiselle devait avoir fait chavirer grand nombre de cœurs et d'esprits. Dans tous les cas, le soldat ne put s'empêcher de lâcher un petit sourire en coin, face aux mots de sa compagne d'infortune. « Amis ? Je ne nous imaginais pas aussi proches. » Un petit sourire idiot avant qu'une balle ne vienne fracasser une bouteille au-dessus de lui et le recouvre de whisky, ce qui le fit soupirer longuement. « Dans tous les cas, je ne suis clairement pas avec eux. » D'un geste las de sa main, Ephraïm épongea son visage de l'alcool présent, avant de dégager les bouts de verres présents. Son attention se concentra sur son genoux qu'il toucha de ses mains, son regard s'embrasa, avant qu'une étrange lueur n'entoure sa jambe pour y laisser une espèce d'atèle, plus proche de l'exosquelette qu'autre chose. Ce n'était pas parfait, bien entendu, mais cela lui permettrait de profiter, un instant, de ses pouvoirs sans perdre son articulation.
Ses yeux vinrent se poser sur son interlocutrice, se perdant un bref instant dans la contemplation, laissant passer un sourire éphémère, avant de se rattraper. « Cham, c'est ça ? Écoutez, je suis un spécialiste du combat très rapproché et des ouvertures de brèches. Je propose qu'on se barre d'ici, très vite. Je … Je peux vous fournir des armes, si vous êtes familière avec quelque chose ... » Une moue hésitante, presque gênée. « Enfin, tant que c'est pas des armes à feu. » Le choix de la blondinette se porta rapidement sur un arc. Une bonne chose, elle à l'arrière, lui devant, cela pourrait fonctionner. Ephraïm se concentra un moment avant de faire apparaître un arc à poulie noir, ainsi qu'un épais carquois plein, toujours dans une lueur enflammée. Lui tendant le tout, le jeune homme repris la parole. « Je … Je suis désolé, je n'ai que ça. Malheureusement, je n'en ai fabriqué que très peu, je ne suis pas sûr qu'il soit optimal mais … Ça devrait aller dans une situation de crise. » En lui offrant son arme, leur doigts s’effleurèrent, ce qui lui fit manquer un battement de cœur, avant de lui offrir certaines couleurs sur les joues. Faisant comme si de rien n'étant, soupirant malgré tout une excuse inaudible, le forgeron revêtit son armure complète, proche de celle d'un centurion mais amélioré avec toutes les modernités possibles, plus léger, plus souple, plus résistant, le tout avec un pavois numéroté 47. Ce n'était pas un nombre porte-bonheur, non, il s'agissait d'un décompte de ceux utilisés, pour invoquer le bon, en cas de besoin. « Et pas de remarque sur la tenue, s'il vous plaît. » Un petit rire avant qu'un gigantesque marteau de guerre n'apparaisse dans sa main libre, le genre d'armes que l'on voyait habituellement dans les jeux-vidéos, inutilisables par le commun des mortels et, pour simplement le tenir, sa force surhumaine devait être activée, laissant ses yeux s'enflammer. « Si vous êtes prête … J'ouvre le bal. »
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(#) Dim 16 Juil - 6:49
Maera Bates
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Occupation : Photographe par passion, métier qu'elle exerce en freelance, pour des journaux et magazines, ou pour des clients. Combattante dans des combats de boxe illégaux.
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Déchirures : ○ EVOLUTION RÉACTIVE: sa mutation lui permet de s'adapter à tout environnement ou toute situation.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Limites : Plusieurs limites se font ressentir: un épuisement physique selon l'utilisation de son pouvoir, pouvant s'accompagner parfois de douleurs musculaire souvent forte, l'obligeant à rester coucher; des difficultés de "retransformation" peuvent se faire sentir si elle utilise trop longuement sa mutation, notamment quand elle utilise ses branchies, ou encore le changement de couleur de ses yeux.
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Thèmes abordés : combats; fugue; décès; trahison familial
Rétorque-t-elle simplement, en secouant la tête. Puis, elle laisse ses yeux se poser sur le brun pour l'observer, pour le jauger en silence. Peut-elle lui faire confiance ? La question s'impose à elle, inévitablement. Il faut dire qu'elle a vécu une trahison qui la rend suspicieuse envers quasiment tout et tout le monde. Mais le voir utiliser sans le moindre complexe une mutation - sa mutation - lui fait dire qu'elle peut lui faire confiance. Pourquoi ? Aucune idée, mais c'est ainsi qu'elle le ressent.
Affirmation sans appel, et elle espère ne pas se tromper Maera. En tout cas, le fait qu'il connaisse son pseudo, Cham, celui sous lequel elle combat ici, renforce son impression de confiance.
Souffle-t-elle tandis qu'il continue à parler, proposant de lui fournir une arme. Un sourire satisfait prend alors vie sur le visage de la blonde. Un sourire légèrement machiavélique aussi. Elle sait déjà ce qu'elle va demander, et pas une arme à feu bien sûr. Trop grossier ce genre d'équipement, bien qu'elle sache tirer parfaitement. Non, sa petite prédilection va à autre chose.
Une lueur scintille dans son regard quand elle demande. Lueur qui s'accentue quand elle voit ce qu'elle a demandé apparaître. En cet instant, elle oublie la scène de guerre qui a certainement lieu derrière le bar, ne regardant que l'arme. Quant au carquois, il est parfaitement garni. Elle va pouvoir s'amuser, enfin, se défendre. En tout cas, quand l'armement lui est tendu, la Bates les récupère avec délicatesse, avant de jauger, de peser entre ses doigts l'arc. Sûrement pas optimal par rapport à celui qu'elle a chez elle, et qu'elle a fait faire sur mesure, mais il est parfait malgré tout.
Murmure-t-elle tout en continuant à observer l'arme, à le tester comme elle peut de sa place, avant de passer à une flèche qu'elle examine.
Lâche Mae en mettant le carquois dans son dos, tout en vérifiant qu'elle a un accès aisé aux flèches. Et une fois celui-ci bien attachée, elle tente de se préparer au mieux, activant discrètement un peu plus sa mutation, alors que non loin d'elle, le brun, dont elle se rend compte toujours ignoré le prénom, fait de même. Et se recouvre d'une armure qui lui donne un sourire un brin moqueur sur le moment. Ce qu'il doit voir vu sa remarque, qui amène Mae à lever doucement les bras.
Bien que le marteau qui apparaît au même moment lui donne envie de répliquer quelque chose. Mais elle se mord la lèvre et se retient pour reprendre son sérieux. Elle ne sait pas quelle mutation a exactement le jeune homme, mais celle-ci semble incroyable. Et il n'a pas peur non plus d'en faire usage devant une inconnue sans s'en cacher.
Tout en parlant elle lève un doigt pour indiquer la zone derrière le bar, ou le brouahah semble sans fin, entre cris en tout genre et coups de feu.
Deux options pour lesquelles elle est partante d'ailleurs. Surtout celle de régler leur compte à ceux venus tirer dans la masse.
Derniers mots qu'elle prononce, avant que le jeune homme ne lance le signal de départ et ne parte ouvrir le bal. Deux secondes plus tard, Maera quitte sa cachette, arc tendu et décoche une première flèche avant de se lancer dans le merdier général, tirant adroitement sur ceux qu'elle identifie comme "ennemis", les blessant sans les tuer. Pas pour le moment.
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(#) Mer 19 Juil - 7:25
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« That's messed up »
Cham & Ephraïm
Il ne s'y était pas attendu, Ephraïm, à cette réaction. Comment l'aurait-il pu, de toute façon ? Se découvrait-il un certain petit talent, sous-exploité, pour l'humour ? Non, certainement pas, sans doute que la jeune femme souriait nerveusement, à cause de la situation. La mort planait au-dessus d'eux et, la moindre balle perdue, le moindre ricochet pouvait mettre fin à cette scène pour l'un d'eux. Peut-être avait-elle aussi l'habitude de ce genre d’événements ? Il n'en savait rien, se contentant d'espérer pour elle que ce n'était pas le cas. Les champs de bataille n'avaient rien de réjouissant ou d'enviable, loin de là. Certes, cela pouvait vous préparer à ce genre de situations inétendues, mais les blessures et les traumatismes qui en résultaient étaient particulièrement horribles. Le pire, dans tout ça, restait le fait de revenir, vivant, contrairement à de nombreux autres. Autres qui auraient bien plus mérités que lui, que de rentrer. Il n'était rien, il n'avait rien à apport au monde ou à autrui, n'avait pas d'avenir, pas de famille, pas le moindre espoir d'en avoir une un jour. Alors, pourquoi … Pourquoi lui était-il revenu à chaque fois ? Le destin existait-il ? Si oui, n'était-il pas un peu trop taquin envers l'humanité ? Si Ephraïm avait pu changer les choses, il aurait pris la place d'Isaiah, sans la moindre hésitation. Son ami, son frère, avait tant à vivre, à partager, sa famille était effondrée et c'était tout normal. La vie était cruellement injuste, mais, malgré tout, ces blessures faisaient ironiquement d'Ephraïm l'homme de la situation dans un tel bordel.
Dans tous les cas, cette petite remarque tira un léger sourire à son interlocutrice, qui ne le laissa pas de marbre. On l'a déjà dit, mais, cette … Cham était d'une grande beauté, d'un grand charme aussi, mais son sourire pouvait certainement se révéler être une arme dangereuse. Chaleureux et contagieux, le jeune homme ne put s'empêcher de sourire bêtement devant cet éphémère rayon de soleil qui brisa, un court instant, les ténèbres dans lesquelles tous deux se trouvaient. Pour ne pas perdre la face et, pour ne pas passer pour plus stupide qu'il ne l'était déjà, le forgeron se laissa aller à une petite taquinerie. « Au moins, si je meurs, je pourrais dire que je vous ai vu sourire. C'est pas si mal. » Un petit rire gêné, avant de soupirer longuement. « Mouais, pas terrible celle-là, désolé. » Le tout, accompagné d'une moue, désolé, un petit sourire crispé en coin. « Pour être tout à fait honnête, j'ai malheureusement un peu trop l'habitude de ce genre de situations. La peur me fait rester en vie, mais elle ne me paralyse plus et bon, si on peut se détendre, juste un peu, ça augmente les chances de rester en vie. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. » Pour certains, une mauvaise chose, pour certains. Bien entendu, notre homme ne se perdit pas dans des explications inutiles et déplacées sur le fait qu'il ne craignait pas la mort. Non pas par courage, mais tout simplement par manque de quoi que ce soit d'important à perdre en cas de décès. Rien ne le retenait réellement par ici, après tout.
Les mots s'échangèrent rapidement, permettant à la blondinette de confirmer ce qu'il pensait être son prénom, ou son pseudo, tout en voyant une certaine curiosité dans son regard au sujet de ses pouvoirs. Il était vrai que ceux-ci n'étaient pas des plus communs, lui-même n'était pas certain de vraiment tout comprendre, alors des spectateurs extérieurs, cela devait-être un casse-tête des plus terribles. Sa curiosité sembla s'accentuer lorsque, à sa demande, de merveilleuses étoiles dans ses yeux, le mutant lui offrit un arc et des flèches qui semblèrent convenir à la belle ''pour une urgence''. Sans doute avait-elle l'habitude de matériel plus travaillé, ce qui le gêna quelque peu. Même avec les connaissances d'Héphaïstos, cela ne suffisait pas pour être exemplaire dans ce domaine. Même dans le seul domaine où notre ami avait des connaissances illimitées, il n'arrivait pas à être au top. L'idée sembla le briser, un bref instant, ne se remémorant qu'un peu plus à quel point ses compétences et ses capacités ne furent jamais que médiocres, au mieux. Ainsi, lorsque l'archère lui expliqua se sentir chanceuse d'être tombée sur lui, dans cette situation, l'ancien super ne put s'empêcher d'avoir un petit ricanement. Attrapant un des plateaux en inox pour faire un miroir de fortune, Ephraïm le releva doucement pour voir le carnage de l'autre côté. La vision ne fut que de courte durée, tant le plateau se fit vite dégommer. « Honnêtement, j'ai connu des gens avec des capacités extraordinaires qui auraient pu régler tout ça en un éclair, ça aurait été préférable pour vous. » Un petit sourire en coin, pour ponctuer. Après tout, notre homme avait côtoyé, même de loin, certains membres de Sept qui n'auraient fait qu'une bouchée de tous ces intrus. Contrairement à eux, ses capacités à lui relevaient plus du support logistique qu'autre chose.
Bientôt, le soldat se recouvrit de son armure qui lui valut, en partie, son allias de dieu grec, sous le sourire amusé de la belle, qui lui réchauffa à nouveau le cœur, un instant, manquant de peu de chasser les pensées négatives de son esprit. Quel grand pouvoir. « Vous avez l'air curieuse, si on survit, je vous parlerai de ma mutation, promis. » Un petit rire, comme pour se donner de la force. Était-ce une tentative éhontée de passer un peu plus de temps en pareille présence ? Certainement pas. Si cela pouvait donner un petit coup de fouet au moral de son interlocutrice, cela était bon à prendre. Quant à lui, bien entendu, jamais il ne se ferait la moindre illusion à propos de quoi que ce soit. C'était même certain que, d'ici quelques jours, la blondinette aurait certainement oublié son existence, alors son nom … « Je m'appelle Ephraïm, mais vous pouvez m'appeler … Comme vous voulez, c'est un peu long dans le feu de l'action. » Un petit ricanement. « J'aurais bien aimé pouvoir vous dire direction la sortie, mais … Ce son-là, sourd et soutenu ... » Qu'il indiqua de son index, comme s'il était possible de pointer un son dans tout ce bordel. « Ça m'a l'air d'être une tourelle, ou d'une quelconque arme lourde sur pied, certainement avec une protection. Si … Si on s'en charge pas, on va se faire découper. Ils ont l'air d'être bien préparés, l'issue doit être en ligne de mire alors, il va falloir plonger en enfer, désolé.» Il attrapa quelques bouteilles d'alcool ouvert, où il enfourna quelques torchons avant de les accrocher comme il le pouvait à sa ceinture tactique, cela pourrait toujours servir.
« Dans ce cas … On y va. » Une fois certain que la jeune femme était prête, le héros grec bondit de sa cachette, son bouclier positionné vers l'avant pour le protéger des balles qui ne tardèrent pas à se fracasser sur sa protection. Elle avait beau être fabriquée de la meilleure des façons, dans les meilleurs matériaux, cela ne l'empêchait pas de morfler sérieusement. Bloqué par les tirs, Ephraïm fit apparaître des soutiens en acier, ancré dans le sol, derrière son bouclier pour lui laisser les mains libres un instant. Enflammant le tissu de deux de ses cocktails Molotov, il les envoya vers ceux qui ne cessaient de tirer sur lui. Il y eut un bruit de craquement, puis des cris de douleurs horribles de ceux qui s'enflammaient au contact de cette marre de flammes. Pas la moindre hésitation, pas la moindre once de regret de l'avoir fait, c'était eux, ou lui, ou pire, Cham. S'assurant que tout allait bien pour elle, il comprit rapidement pourquoi elle avait demandé une telle arme, semblant être une experte dans le maniement de celui-ci. S'avançant doucement vers la sortie, la vision du soldat se positionna enfin sur la fameuse tourelle. Protégée et loin d'être seule. Ancrant deux nouveaux renforts dans le sol, il invoqua deux pavois, fixés à ceux-ci, 48 et 49. « J'ai besoin que vous restiez-là, à couvert, à canarder pour me permettre d'avancer. On va se la jouer archer anglais. » Un petit sourire en coin avant de charger, un nouveau pavois en main, le 50, le précédent un peu trop abîmé.
Un violent coup de marteau circulaire emporta deux altérés, dans un lourd fracas de douleurs et d'os brisés, qui vinrent s'écraser, violemment sur le sol, inertes. Sa charge continua, mais cette fois-ci, le marteau fut violemment balancé en direction de la tourelle qui ne broncha pas vraiment. Faisant alors apparaître un javelot dans la main, tandis que des flèches lui permettaient d'avancer avec facilité. Le javelot fut tiré avec toute sa force au sommet de la protection de la tourelle, ce qui la fit légèrement basculer en arrière. Pas de quoi la retourner, mais suffisamment pour l'empêcher de tirer un instant en sa direction. Cela n'empêcha malheureusement pas ses acolytes de lui tirer dessus, recevant trois balles dans son torse, balles que son plastron arrêta, mais le choc se fit tout de même ressentir dans un mouvement de recul. Des flèches finirent par s'occuper de ces gêneurs et, faisant réapparaître son marteau dans ses mains, Ephraïm bondit avec force pour le tenir à deux mains, puisant dans toutes ses forces, pour venir s'écraser en un coup des plus violents, détruisant complètement la protection, l'arme et le mec derrière. Ses deux bras avaient pris un sérieux coup, mais, cela ne l'empêcha pas de faire apparaître deux armes plus légères, des sabres orientaux pour finir le travail au corps à corps, afin de courir, un bouclier dans le dos vers son archère qu'il agrippa par l'avant-bras « On se barre, vite. » Récupérant son numéro 48 qu'il mit sur le bras, Ephraïm courrait de biais, espérant avoir une protection suffisante pour sortir en vie d'ici.
La sortie enfin atteinte, le jeune homme se retourna pour constater qu'un ennemi, armé d'un fusil, les suivait. Se retournant pour plaquer son bouclier au sol, en direction des tirs, sa voix se tourna vers sa compagne d'infortune. « Y'a un client pour vous. ». Un énième tir merveilleux qui leur laissa le champ libre pour s'éloigner de tout ce bordel. Après quelques instants, Ephraïm s'arrêta, ôtant son casque dans quelques flammes, laissant apparaître un joli rictus de douleurs alors qu'il bougeait difficilement ses bras dans tous les sens. « Vous êtes incroyable avec un arc, c'est moi qui ai eu de la chance. » Un sourire en coin, assombri par la douleur visible, il avait un peu trop forcé sur ses capacités, mais, avait-il eu le choix ? « Je … C'est pas un prétexte pour avoir la chance de passer un peu plus de temps en votre compagnie, rassurez-vous ... » Un petit rire, presque joyeux. « Mais, j'ai un petit atelier, pas loin, c'est pas le grand confort, mais je pense que personne ne viendra chercher par ici. On peut attendre, un peu, que ça se passe, il y a moyen qu'ils aient posté des gars sur les alentours pour s'occuper des éventuels fuyards. Je dois avoir quelques bouteilles, pour faire passer tout … Tout ça, si jamais ça vous dit. »
Dans tous les cas, cette petite remarque tira un léger sourire à son interlocutrice, qui ne le laissa pas de marbre. On l'a déjà dit, mais, cette … Cham était d'une grande beauté, d'un grand charme aussi, mais son sourire pouvait certainement se révéler être une arme dangereuse. Chaleureux et contagieux, le jeune homme ne put s'empêcher de sourire bêtement devant cet éphémère rayon de soleil qui brisa, un court instant, les ténèbres dans lesquelles tous deux se trouvaient. Pour ne pas perdre la face et, pour ne pas passer pour plus stupide qu'il ne l'était déjà, le forgeron se laissa aller à une petite taquinerie. « Au moins, si je meurs, je pourrais dire que je vous ai vu sourire. C'est pas si mal. » Un petit rire gêné, avant de soupirer longuement. « Mouais, pas terrible celle-là, désolé. » Le tout, accompagné d'une moue, désolé, un petit sourire crispé en coin. « Pour être tout à fait honnête, j'ai malheureusement un peu trop l'habitude de ce genre de situations. La peur me fait rester en vie, mais elle ne me paralyse plus et bon, si on peut se détendre, juste un peu, ça augmente les chances de rester en vie. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. » Pour certains, une mauvaise chose, pour certains. Bien entendu, notre homme ne se perdit pas dans des explications inutiles et déplacées sur le fait qu'il ne craignait pas la mort. Non pas par courage, mais tout simplement par manque de quoi que ce soit d'important à perdre en cas de décès. Rien ne le retenait réellement par ici, après tout.
Les mots s'échangèrent rapidement, permettant à la blondinette de confirmer ce qu'il pensait être son prénom, ou son pseudo, tout en voyant une certaine curiosité dans son regard au sujet de ses pouvoirs. Il était vrai que ceux-ci n'étaient pas des plus communs, lui-même n'était pas certain de vraiment tout comprendre, alors des spectateurs extérieurs, cela devait-être un casse-tête des plus terribles. Sa curiosité sembla s'accentuer lorsque, à sa demande, de merveilleuses étoiles dans ses yeux, le mutant lui offrit un arc et des flèches qui semblèrent convenir à la belle ''pour une urgence''. Sans doute avait-elle l'habitude de matériel plus travaillé, ce qui le gêna quelque peu. Même avec les connaissances d'Héphaïstos, cela ne suffisait pas pour être exemplaire dans ce domaine. Même dans le seul domaine où notre ami avait des connaissances illimitées, il n'arrivait pas à être au top. L'idée sembla le briser, un bref instant, ne se remémorant qu'un peu plus à quel point ses compétences et ses capacités ne furent jamais que médiocres, au mieux. Ainsi, lorsque l'archère lui expliqua se sentir chanceuse d'être tombée sur lui, dans cette situation, l'ancien super ne put s'empêcher d'avoir un petit ricanement. Attrapant un des plateaux en inox pour faire un miroir de fortune, Ephraïm le releva doucement pour voir le carnage de l'autre côté. La vision ne fut que de courte durée, tant le plateau se fit vite dégommer. « Honnêtement, j'ai connu des gens avec des capacités extraordinaires qui auraient pu régler tout ça en un éclair, ça aurait été préférable pour vous. » Un petit sourire en coin, pour ponctuer. Après tout, notre homme avait côtoyé, même de loin, certains membres de Sept qui n'auraient fait qu'une bouchée de tous ces intrus. Contrairement à eux, ses capacités à lui relevaient plus du support logistique qu'autre chose.
Bientôt, le soldat se recouvrit de son armure qui lui valut, en partie, son allias de dieu grec, sous le sourire amusé de la belle, qui lui réchauffa à nouveau le cœur, un instant, manquant de peu de chasser les pensées négatives de son esprit. Quel grand pouvoir. « Vous avez l'air curieuse, si on survit, je vous parlerai de ma mutation, promis. » Un petit rire, comme pour se donner de la force. Était-ce une tentative éhontée de passer un peu plus de temps en pareille présence ? Certainement pas. Si cela pouvait donner un petit coup de fouet au moral de son interlocutrice, cela était bon à prendre. Quant à lui, bien entendu, jamais il ne se ferait la moindre illusion à propos de quoi que ce soit. C'était même certain que, d'ici quelques jours, la blondinette aurait certainement oublié son existence, alors son nom … « Je m'appelle Ephraïm, mais vous pouvez m'appeler … Comme vous voulez, c'est un peu long dans le feu de l'action. » Un petit ricanement. « J'aurais bien aimé pouvoir vous dire direction la sortie, mais … Ce son-là, sourd et soutenu ... » Qu'il indiqua de son index, comme s'il était possible de pointer un son dans tout ce bordel. « Ça m'a l'air d'être une tourelle, ou d'une quelconque arme lourde sur pied, certainement avec une protection. Si … Si on s'en charge pas, on va se faire découper. Ils ont l'air d'être bien préparés, l'issue doit être en ligne de mire alors, il va falloir plonger en enfer, désolé.» Il attrapa quelques bouteilles d'alcool ouvert, où il enfourna quelques torchons avant de les accrocher comme il le pouvait à sa ceinture tactique, cela pourrait toujours servir.
« Dans ce cas … On y va. » Une fois certain que la jeune femme était prête, le héros grec bondit de sa cachette, son bouclier positionné vers l'avant pour le protéger des balles qui ne tardèrent pas à se fracasser sur sa protection. Elle avait beau être fabriquée de la meilleure des façons, dans les meilleurs matériaux, cela ne l'empêchait pas de morfler sérieusement. Bloqué par les tirs, Ephraïm fit apparaître des soutiens en acier, ancré dans le sol, derrière son bouclier pour lui laisser les mains libres un instant. Enflammant le tissu de deux de ses cocktails Molotov, il les envoya vers ceux qui ne cessaient de tirer sur lui. Il y eut un bruit de craquement, puis des cris de douleurs horribles de ceux qui s'enflammaient au contact de cette marre de flammes. Pas la moindre hésitation, pas la moindre once de regret de l'avoir fait, c'était eux, ou lui, ou pire, Cham. S'assurant que tout allait bien pour elle, il comprit rapidement pourquoi elle avait demandé une telle arme, semblant être une experte dans le maniement de celui-ci. S'avançant doucement vers la sortie, la vision du soldat se positionna enfin sur la fameuse tourelle. Protégée et loin d'être seule. Ancrant deux nouveaux renforts dans le sol, il invoqua deux pavois, fixés à ceux-ci, 48 et 49. « J'ai besoin que vous restiez-là, à couvert, à canarder pour me permettre d'avancer. On va se la jouer archer anglais. » Un petit sourire en coin avant de charger, un nouveau pavois en main, le 50, le précédent un peu trop abîmé.
Un violent coup de marteau circulaire emporta deux altérés, dans un lourd fracas de douleurs et d'os brisés, qui vinrent s'écraser, violemment sur le sol, inertes. Sa charge continua, mais cette fois-ci, le marteau fut violemment balancé en direction de la tourelle qui ne broncha pas vraiment. Faisant alors apparaître un javelot dans la main, tandis que des flèches lui permettaient d'avancer avec facilité. Le javelot fut tiré avec toute sa force au sommet de la protection de la tourelle, ce qui la fit légèrement basculer en arrière. Pas de quoi la retourner, mais suffisamment pour l'empêcher de tirer un instant en sa direction. Cela n'empêcha malheureusement pas ses acolytes de lui tirer dessus, recevant trois balles dans son torse, balles que son plastron arrêta, mais le choc se fit tout de même ressentir dans un mouvement de recul. Des flèches finirent par s'occuper de ces gêneurs et, faisant réapparaître son marteau dans ses mains, Ephraïm bondit avec force pour le tenir à deux mains, puisant dans toutes ses forces, pour venir s'écraser en un coup des plus violents, détruisant complètement la protection, l'arme et le mec derrière. Ses deux bras avaient pris un sérieux coup, mais, cela ne l'empêcha pas de faire apparaître deux armes plus légères, des sabres orientaux pour finir le travail au corps à corps, afin de courir, un bouclier dans le dos vers son archère qu'il agrippa par l'avant-bras « On se barre, vite. » Récupérant son numéro 48 qu'il mit sur le bras, Ephraïm courrait de biais, espérant avoir une protection suffisante pour sortir en vie d'ici.
La sortie enfin atteinte, le jeune homme se retourna pour constater qu'un ennemi, armé d'un fusil, les suivait. Se retournant pour plaquer son bouclier au sol, en direction des tirs, sa voix se tourna vers sa compagne d'infortune. « Y'a un client pour vous. ». Un énième tir merveilleux qui leur laissa le champ libre pour s'éloigner de tout ce bordel. Après quelques instants, Ephraïm s'arrêta, ôtant son casque dans quelques flammes, laissant apparaître un joli rictus de douleurs alors qu'il bougeait difficilement ses bras dans tous les sens. « Vous êtes incroyable avec un arc, c'est moi qui ai eu de la chance. » Un sourire en coin, assombri par la douleur visible, il avait un peu trop forcé sur ses capacités, mais, avait-il eu le choix ? « Je … C'est pas un prétexte pour avoir la chance de passer un peu plus de temps en votre compagnie, rassurez-vous ... » Un petit rire, presque joyeux. « Mais, j'ai un petit atelier, pas loin, c'est pas le grand confort, mais je pense que personne ne viendra chercher par ici. On peut attendre, un peu, que ça se passe, il y a moyen qu'ils aient posté des gars sur les alentours pour s'occuper des éventuels fuyards. Je dois avoir quelques bouteilles, pour faire passer tout … Tout ça, si jamais ça vous dit. »
Code by Sleepy
(#) Sam 29 Juil - 9:58
Maera Bates
True Blood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif :
Alias : Cham (surnom lors des combats) ; Victoria Wales (fausse identité sous laquelle elle travaille)
Genre : Féminin || Elle
Age : 24 ans (30 mai 2002)
Dollars : 382
Zone libre :
Statut : Célibataire, volage et aimant les courtes relations, même si elle ne dirait pas non à une belle histoire.
Occupation : Photographe par passion, métier qu'elle exerce en freelance, pour des journaux et magazines, ou pour des clients. Combattante dans des combats de boxe illégaux.
Habitation : Un appartement dans l'Underapple
Déchirures : ○ EVOLUTION RÉACTIVE: sa mutation lui permet de s'adapter à tout environnement ou toute situation.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Limites : Plusieurs limites se font ressentir: un épuisement physique selon l'utilisation de son pouvoir, pouvant s'accompagner parfois de douleurs musculaire souvent forte, l'obligeant à rester coucher; des difficultés de "retransformation" peuvent se faire sentir si elle utilise trop longuement sa mutation, notamment quand elle utilise ses branchies, ou encore le changement de couleur de ses yeux.
Inventaire :
Mémo RP : RP en cours: Danessa ~ Jens
RPs finis/abandonnés: Ephraim ~ Daddy ~ Bella ~ Audrina ~ Nixon
RPs finis/abandonnés: Ephraim ~ Daddy ~ Bella ~ Audrina ~ Nixon
Pseudo : @Cinderella
Comptes : Willow & Cleo & Freyja
Genre IRL : Féminin; Elle
Messages : 237
Date d'inscription : 20/05/2023
FC : Kat McNamara
Crédits : @heidi-lx pour l'avatar
Thèmes abordés : combats; fugue; décès; trahison familial
Souffle-t-elle doucement, sans faire de remarques sur le fait qu'il la draguait en pleine zone de guerre. Après l'humour, la drague. Ce jeune homme est vraiment plein de surprise. Et ce n'est pas terminé, vu l'aveu qu'il fait par la suite.
La question lui échappe, et elle se mord la lèvre d'avoir posé la question. Parfois un peu trop curieuse Mae. En tout cas, des paroles qu'elle a entendu, c'est ce qu'elle en déduit, sans s'attarder plus longtemps sur cela. Pour le moment, le plus important, c'est savoir que faire, car derrière le bar, ça sent mauvais pour eux. Très mauvais. Et même si elle a activé sa mutation pour transformer sa peau, pour la durcir afin de résister aux coups et surtout aux balles perdues qu'elle pourrait se prendre. Bien qu'elle espère ne pas en prendre. Voilà qui serait juste parfait, ne pas s'en prendre.
La suite s'enchaîne rapidement, et Mae se retrouve rapidement avec un magnifique arc entre les mains. Un bel ouvrage, bien équilibré et léger. Bon, ce n'est pas son arc à elle, fait sur mesure, mais il fera totalement l'affaire. En quelques gestes, la blonde évalue l'arme avant de regarder les flèches dans le carquois qui accompagne. Elle a bien de la chance d'être tombée sur ce jeune inconnu à ce moment-là. Ce qu'elle reconnaît sans détour, tout en s'équipant de sa nouvelle arme, alors que le brun tente de voir ce qu'il se passe derrière leur cachette. En voyant le plateau en inox se faire massacrer par des balles sciemment tirées dans sa direction, la blonde ne peut s'empêcher de se tourner vers le meuble pour se protéger. Le ricochet des projectiles fait des étincelles sur le plateau, avant qu'il ne tombe au sol. Elle ne se retourner qu'en entendant les nouvelles paroles du brin.
Ou le moins possible en tout cas. Histoire de ne pas inquiéter son père, si jamais.
Et pour le coup, même les Sept trouveraient totalement grâce à ses yeux en cet instant. Alors que d'ordinaire, elle ne les aime pas vraiment. Pour ne pas dire du tout. Mais là, pour une fois, ils auraient servi à quelque chose. Bon au moins, l'inconnu semble avoir une mutation qui se révèle assez pratique dans ce genre de situation. Une mutation qui l'intrigue d'ailleurs, bien qu'elle ne pose aucune question. Pas pour le moment tout du moins. Néanmoins, sa curiosité ne semble pas passer inaperçue vu ce que réplique le brun. Un léger rose monte aux joues de la Bates, un peu honteuse de s'être fait prendre à sa curiosité silencieuse. Mae baisse même une seconde les yeux, avant de les relever et d'hausser les épaules.
Elle sourit un instant, avant de jouer un peu avec la corde de l'arc. Elle est prête à affronter ce qui les attend avec... cet inconnu dont elle ignore toujours le prénom. Chose qu'elle rectifie avant de se lancer dans le bordel ambiant. Au cas où.
Se faire canarder n'est jamais la meilleure manière de rencontrer des gens. Même si ceux-ci peuvent donner une chance de survivre à l'enfer qui a pris vie dans l'arène soudainement. Et Mae est de plus en plus persuadée que c'est un foutu règlement de comptes. Sinon, pourquoi une telle attaque ici ? Surtout avec de l'équipement aussi lourd, visiblement. Enfin, si elle en croit le jeune homme à ses côtés, et pour le coup, elle le croit.
Le mot est laconique, alors qu'elle se saisit d'une bouteille d'alcool et d'un torchon pour en faire une arme improvisée. Une bombe qui pourra servir à tout moment. Elle la fixe sur elle avant d'aller chercher une flèche dans le carquois déjà dans son dos. Puis, elle pose ses yeux sur Ephraim pour lui indiquer par ce regard qu'elle est prête. Un rapide mouvement de tête vient accompagner les paroles du mutant, puis, quand il s'élance, la Bates fait de même, l'arc déjà bandé, sa mutation prête à réagir à l'environnement qui l'entoure pour la protéger. Elle décoche sa première flèche dès que ses yeux tombent sur un assaillant, et elle ne rate pas sa cible, qui s'écroule. Normalement, elle n'est pas morte, juste blessée et hors de combat. De toute façon, elle ne prend pas le temps de s'attarder sur ça. Mae a déjà une seconde flèche entre les doigts, et elle la tire toute aussi vite, tout en se dirigeant vers une table retournée au sol derrière laquelle elle se protège. Des balles sifflent non loin d'elle. Grossiers projectiles. Elle préfère largement les armes comme la sienne, plus manuelle et qui demande une vraie habilité. Comme celle qu'elle a, alors qu'elle tire deux flèches supplémentaires, sans tuer toujours, avant d'être interpellée par Ephraïm.
L'écoutant, la blonde alla se réfugier derrière le bouclier qu'il a fait apparaître, bien plus solide que la table renversée, qui finit d'ailleurs en pitoyable état peu après son départ. De cette nouvelle position plus sûre, la blonde décoche de nouvelles flèche tandis que le brun oeuvre de son côté à leur libérer un passage. Une balle effleure l'épaule de Cham, laissant une légère égratignure après qu'elle ait décoché une flèche. Abaissée derrière sa protection, elle vérifie la zone quelques instants, le coeur battant à tout rompre, l'assourdissant presque, avant de se remettre à sa tâche. De son côté, Ephraïm officie avec efficacité aussi pendant quelques minutes, avant de venir la tirer par l'avant-bras pour se tirer de cette merde, qui commence néanmoins à s'apaiser. Bordel, que jamais son père n'apprenne qu'elle était là. Encore plus quand elle prend le temps de jeter un regard à la salle, alors qu'ils courent vers la sortie à toute vitesse. Et la sortie presque atteinte, la voilà à devoir tirer une dernière flèche à la demande du jeune homme.
Crie-t-elle, tout en s'exécutant, leur permettant de sortir de ce merdier sans demander leur reste, jusqu'à une ruelle sombre de l'Underapple, plus loin, plus calme. Seuls désormais, et hors d'atteinte, enfin Maera l'espère, elle se laisse contre le mur pour souffler, l'arc toujours entre ses mains.
Souffle-t-elle en souriant, au compliment du jeune homme.
Elle l'a rapidement vu jouer de son marteau, et il est vraiment doué. Très doué même, elle le reconnaît, alors que son sourire se fige une seconde en entendant la proposition du brun. Elle n'avait pas pensé au fait que peut être d'autres gars étaient postés dans les alentours.
Oui, elle a vu sa grimace juste avant, elle ne lui a pas échappé. Il a un peu trop abusé de sa mutation ? Certainement. Mais ce n'est pas le lieu idéal pour s'occuper de cela pour le moment. Un endroit clos et sécurisé serait bien mieux.
I can handle my shit
(#) Sam 19 Aoû - 11:45
Invité
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ÂME
« That's messed up »
Cham & Ephraïm
Une mauvaise tentative d'aider l'inconnue à penser à autre chose, ne serait-ce qu'un moment, de s'évader de tout ce bordel dont personne ne devrait avoir à vivre, pire à contre, à être accoutumé. Le premier jet fonctionna, le second, beaucoup moins. Oui, c'était mauvais, terriblement mauvais même. D'autant plus que d'autres avaient dû la complimenter, d'innombrables fois sur son sourire et sur … À peu près tout la concernant, d'ailleurs. Ce regard exaspéré lui noua doucement l'estomac, sans vraiment comprendre quoi que ce soit. Bien évidemment, Ephraïm n'avait jamais eu aucune idée derrière la tête, ni même la moindre pensée où elle pourrait apprécier. Non, il serait très certainement toujours un dernier choix pour quiconque, alors pour une si belle femme, jamais la chose ne pourrait lui venir en tête. De toute façon, il y avait fort à parier que quelques jours plus tard, cette Cham aurait déjà oublié son interlocuteur. « Il faut savoir accepter les trucs où on est mauvais. Et ça, clairement, ça sera jamais une spécialité. » Un petit rire, mi-taquin, mi-mélancolique. Personne ne tomberait pour lui, encore moins avec ce genre de phrases désastreuses. Bien vite, la blondinette dévoila une petite partie de sa personnalité, une très grande curiosité qu'elle répéta par la suite. La question laissa perplexe le forgeron, un instant. « C'est … Dans un sens, oui. Forces spéciales, milice d'Icarus et même apprenti pour eux, à un moment, mais ... » Un ricanement, moqueur, suivi d'un soupir. « J'étais mauvais. » Qu'il ponctua d'un sourire mélancolique. Il n'avait ni les pouvoirs pour faire rêver, ni l'histoire, ni le caractère, ni même le physique. Non, la seule chose qui le fit connaître, un instant, fut sa proximité médiatisée avec Aphrodite qui, elle, avait tout pour elle. Un faire valoir, certainement. Rien de plus. « Et puis, j'me suis flingué le genoux, ça … Ça n'a fait que coller un peu plus à mon alias désastreux, Héphaistos mais, ils voulaient pas d'un super boiteux, ça fait mauvais genre. » Des sourires pas bien agréables qui le laissèrent rêveur un instant, avant de se rendre compte de la situation, dans une petite grimace. « Je m'étale et c'est pas bien intéressant, désolé. » Par chance, il n'avait pas parlé d'Aphrodite, ni même du fait que tout cela lui avait ouvert la voie à son dernier pouvoir, celui des flammes. De toute façon, malgré sa curiosité, la jeune femme ne devait pas en avoir grand-chose à faire.
Il y eut de nouveaux échanges, une tentative de regarder ce qu'il se passait avec un petit plateau, qui se fit rapidement fracasser par un tir hasardeux et la belle renchérit sur une de ses phrases. « On va essayer de faire ça alors et malheureusement, oui. Des pouvoirs capables d'exécuter tout le monde en un instant ça aurait été … Une bonne option pour se sortir de là. » Un petit sourire. Même s'il ne les avait pas vraiment connus de près, Ephraïm avait eu la chance de voir certains des Sept, de ses propres yeux, mais surtout de confectionner quelques-uns de leurs équipements grâce à sa mutation. Mutation qui, elle aussi, attira la curiosité de la demoiselle qui, prise sur le fait, se laissa aller à une réaction des plus adorablement mignonne, en baissant les yeux, presque honteuse, avant de revenir à lui, expliquant faire en sorte de lui faire tenir sa promesse. « Je vais être obligé de rester en vie alors. » Un petit rire pour ponctuer, se voulant taquin, du moins, en apparence. Cela faisait un long moment déjà que le jeune homme ne craignait plus la mort, ne chérissant pas particulièrement sa vie, n'ayant plus rien à perdre depuis un moment. L'idée de perdre le peu qu'il avait ne l'avait jamais dérangé, ne serait-ce qu'un peu. Dans à peu près tous les pans de son existence, l'ancien soldat n'était qu'une pièce remplaçable. Ainsi, ce n'était pas grand-chose, mais, cela lui donnait un petit coup de fouet supplémentaire pour éviter les balles, même si, la priorité restait de faire en sorte que son interlocutrice les éviter. Elle l'avait dit elle-même, voulant ne pas sortir d'ici égratignée. Elle avait quelque chose à perdre, comme … Sensiblement l'immense majorité des gens qu'il rencontrait. Si lui prenait des coups, cela serait nettement moins problématique.
Après s'être présenté, l'habitué de ce genre de bordel lança l'assaut, prenant soin de laisser sa compagne d'infortune de quoi se protéger. Son plan fonctionna et après avoir détruit le danger principal, Ephraïm récupéra la blondinette pour se sortir de cet enfer, en vie. Un soulagement, pour elle, certainement. Épuisée parce qu'il venait de se passer, la demoiselle se posa contre un mur, remerciant son interlocuteur de son compliment. « J'ai connu des soldats, bien moins habiles, surtout dans ce genre de situation. » Un petit sourire avant que celui ne s'éteigne, sur la tentative de renvoi d'ascenseur de Cham. De la politesse, certainement. « C'est … Gentil, mais, ce sont mes pouvoirs qui ont tout fait. » Un air mélancolique, voulant vite passer à autre chose et évoquer son petit atelier, idée qui sembla la surprendre, avant d'accepter rapidement le refuge proposé. Enfin, l'archère en vint à s'inquiéter pour lui, pendant qu'il remarquait enfin la petite blessure sur son épaule, qui lui tira un rictus malheureux. « C'est … C'est gentil de s'inquiéter c'est simplement que … » Un grand reniflement, comme pour chercher ses mots. « Que mon corps supporte pas des masses que je me serve tant de cette force-là, mais ça va passer et ... » Son regard resta figé sur son épaule . « Et, j'ai pas pu vous empêcher d'être … Abîmée, désolé. »
Il eut un petit sourire avant de l'inviter à entamer leur marche. Une canne apparut dans sa main pour aider son genou fracassé à tenir le coup et, en ouvrant la marche, l'ancien soldat prit grand soin de ne pas faire le moindre bruit, malgré sa troisième jambe, tout en observant chaque intersection, lançant de temps à autre des regards sur les toits et les balcons, afin de s'assurer de ne pas tomber dans une quelconque embuscade. Il ne fallut pas si longtemps que ça aux deux jeunes gens pour arriver dans une ruelle sombre et qu'il ne pointe une épaisse porte en acier, allumée par une petite flamme qu'il créa du bout de ses doigts et finalement rire, doucement. « Bon, je dois admettre que, vu comme ça, ça ressemble à un traquenard. Mais c'est un lieu tranquille. » Une grande inspiration avant de reprendre douloureusement sa marche devant la porte. Fouillant ses poches un instant, la réalité du monde finit par le frapper. « J'suis con. » Un geste sec de la main fit apparaître une épaisse clé ancienne dans une flamme, pour ouvrir la porte, d'une quinzaine de centimètres d'épaisseur, laissant entrevoir un encadrement renforcé, particulièrement solide, laissant peu de chance à une quelconque tentative d'intrusion forcée. Proposant à son invitée de rentrer, sa main enflammée se posa, le dos contre le plafond relativement bas des escaliers. « Attention à la tête et, il n'y a pas d'électricité. » Il préférait qu'elle frappe sa main, plutôt que la pierre. Refermant la porte derrière lui, Ephraïm descendit les escaliers, faisant grande attention à éclairer suffisamment les escaliers pour Cham, jusqu'à arriver dans son lieu de travail.
Il ne fallut guère longtemps au propriétaire des lieux pour illuminer le lieu grâce à un habile mécanisme repris des lampes à huile. C'était une pièce assez grande, comprenant, au fond, une lourde enclume ainsi qu'une forge dont la cheminée se perdait dans le plafond. On pouvait voir sans mal de nombreux outils, mais aussi tout un stock d'armes blanches, de jets et de traits, ainsi que des protections. Sans difficulté, on pouvait discerner d'autres boucliers avec des numéros supérieurs. Sur le côté, il y avait un lit de camps, de chaises qui correspondait au lit ainsi qu'une armoire, entrouverte, où l'on pouvait voir quelques habits. Même si l'endroit était relativement propre, celui-ci semblait assez désordonné, contre elle reposait une guitare abimée. Deux portes étaient présentes. Une ouvrait sur une salle de bain et une autre sur une petite cuisine réaménagée. « Je suis désolé c'est un peu le bordel, j'ai rarement du monde qui vient. » Un rictus en coin, avant d'ouvrir une de fauteuils pliants, mettre un petit coup dessus pour y enlever la poussière avant de le désigner de la main. « C'est pas le grand confort, désolé, mais ... » Ephraïm ne sut même pas comment finir sa phrase, se contentant d'un soupir. Un index finit par être levé, comme pour lui demander d'attendre. S'éclipsant un instant dans sa cuisine, l'hôte revint avec une glacière et un petit carton. La glacière fut posée devant elle et le carton sur le lit. La seconde chaise fut ouverte et il s'installa enfin dessus, dans un grand râle de soulagement, pour enfin ouvrir la glacière. Il y avait quelques bières, un peu de whisky et de vodka. Dans le carton étaient présents quelques snacks. « Il y a de quoi tenir un petit moment et … » Une nouvelle grimace. « J'ai pas de verres en stock. J'ai jamais fait de timbales ou autre alors je peux pas en faire apparaître, il va falloir y aller à la sauvage. Je vous en prie, faites comme chez vous. Une bière peut-être ? » Peu importait la réponse, le forgeron en récupéra une, une Hirsch Helles, blonde. Une allemande qu'il appréciait tout particulièrement, mais dont il était certainement incapable de prononcer correctement le nom. Usant de ses pouvoirs, visible aux flammes dans ses yeux, la bouteille fut décapsulée à l'aide de ses doigts, attendant de savoir si son interlocutrice en voulait une aussi.
Une grande gorgée avant de regarder, avec une certaine fierté, tout ce qui l'entourait, puis une seconde. « C'est une partie de mes pouvoirs tout … Tout ça. Je peux avoir une force surhumaine et vaguement faire des choses avec les flammes, ce pouvoir est tout nouveau, mais pour le reste c'est … Un peu plus compliqué à expliquer avec des mots. » La chose le laissa pensif, un moment, avant de reboire une gorgée. Il avait plus ou moins fait la promesse d'en parler alors, pas besoin d'attendre qu'elle mette ça sur le tapis. « C'est comme si … » Un soupir tout en faisant tourner son index, près de sa tête, en direction de sa tempe. « Comme si, j'avais accès à tout ce qui est possible de faire en artisanat. Une connaissance innée de toutes les techniques, tous les procédés, le savoir de sûrement plusieurs millénaires d'évolutions dans un grand nombre de de domaines. » Tour à tour, il fit apparaître des objets qui n'avaient rien à voir les uns avec les autres, dans ses mains, avant de les faire disparaître. Toujours dans les mêmes flammes, tandis que derrière lui, dans son atelier, certaines flammes se firent apercevoir. Une béquille en bois, une épée, une statuette d'ange en pierre, une sacoche en cuir, ou encore un vase en céramique. « Et, instinctivement, je sais comment tout faire, mais c'est comme … Comme si j'avais fait ça, toute ma vie, pour chaque chose que je tente de faire, même pour la première fois. Comme … Comme cet arc. » Un petit sourire en coin. « Le truc c'est que … Dans les moments de calme, j'ai les idées qui fusent, de nouvelles idées, des améliorations, des combinaisons de choses pour … Enfin, des idées, en continu, du coup je dors assez mal et, je viens ici pour tenter. J'ai tout fait insonoriser, je peux faire le bruit que je veux, j'embêterai personne. » Une manière détournée de dire que si elle venait à crier, personne ne l'entendrait, chose peu rassurante, au final. « Et puis, avec le temps, j'ai fini par me rendre compte que je pouvais invoquer ou révoquer … Je suis pas sûr du terme, mais j'ai que ça, tout ce que j'avais fabriqué de mes mains, sous certaines conditions. Je dois savoir où se situe l'objet et pouvoir le visualiser, ce qui implique l'état général de l'objet. C'est pour ça que je numérote mes boucliers, pour avoir un suivi et savoir lesquels je peux avoir en cas de soucis. » Un long soupir.
« Vous savez tout. Et vous ? Un petit truc secret aussi ? Enfin, faut pas se sentir obligée de raconter un truc ou autre hein, moi j'ai rien à cacher mais je comprends que d'autres sont moins motivés à parler de ça. Puis vous n'avez peut-être pas de ... Truc. Et puis ... » Son regard se perdit sur son épaule blessée et il réalisa. « Oh, putain, j'ai complètement oublié. » La chose le mit dans tous ses états et, après avoir posé sa bière, Ephraïm se précipita dans la salle de bain pour ramener une petite trousse de secours. « Vous devriez enlever votre haut pour pouvoir soigner. » La chose lui parut suspecte, trop suspecte. « Enfin, juste enlever la manche pour que je puisse voir ... » Désespéré, le jeune homme se frotta nerveusement la tempe en grimaçant nerveusement. « Je suis désolé, c'est ... » Un soupir. « Je vais pas arriver à le dire sans que ça sonne … Voilà. J'ai pas de … Heu ... » Une nouvelle grimace. « Voilà … Je. » Un long soupir. « J'avais dit que j'étais mauvais dans ça. » Un petit rire, gêné, pour finir.
Il y eut de nouveaux échanges, une tentative de regarder ce qu'il se passait avec un petit plateau, qui se fit rapidement fracasser par un tir hasardeux et la belle renchérit sur une de ses phrases. « On va essayer de faire ça alors et malheureusement, oui. Des pouvoirs capables d'exécuter tout le monde en un instant ça aurait été … Une bonne option pour se sortir de là. » Un petit sourire. Même s'il ne les avait pas vraiment connus de près, Ephraïm avait eu la chance de voir certains des Sept, de ses propres yeux, mais surtout de confectionner quelques-uns de leurs équipements grâce à sa mutation. Mutation qui, elle aussi, attira la curiosité de la demoiselle qui, prise sur le fait, se laissa aller à une réaction des plus adorablement mignonne, en baissant les yeux, presque honteuse, avant de revenir à lui, expliquant faire en sorte de lui faire tenir sa promesse. « Je vais être obligé de rester en vie alors. » Un petit rire pour ponctuer, se voulant taquin, du moins, en apparence. Cela faisait un long moment déjà que le jeune homme ne craignait plus la mort, ne chérissant pas particulièrement sa vie, n'ayant plus rien à perdre depuis un moment. L'idée de perdre le peu qu'il avait ne l'avait jamais dérangé, ne serait-ce qu'un peu. Dans à peu près tous les pans de son existence, l'ancien soldat n'était qu'une pièce remplaçable. Ainsi, ce n'était pas grand-chose, mais, cela lui donnait un petit coup de fouet supplémentaire pour éviter les balles, même si, la priorité restait de faire en sorte que son interlocutrice les éviter. Elle l'avait dit elle-même, voulant ne pas sortir d'ici égratignée. Elle avait quelque chose à perdre, comme … Sensiblement l'immense majorité des gens qu'il rencontrait. Si lui prenait des coups, cela serait nettement moins problématique.
Après s'être présenté, l'habitué de ce genre de bordel lança l'assaut, prenant soin de laisser sa compagne d'infortune de quoi se protéger. Son plan fonctionna et après avoir détruit le danger principal, Ephraïm récupéra la blondinette pour se sortir de cet enfer, en vie. Un soulagement, pour elle, certainement. Épuisée parce qu'il venait de se passer, la demoiselle se posa contre un mur, remerciant son interlocuteur de son compliment. « J'ai connu des soldats, bien moins habiles, surtout dans ce genre de situation. » Un petit sourire avant que celui ne s'éteigne, sur la tentative de renvoi d'ascenseur de Cham. De la politesse, certainement. « C'est … Gentil, mais, ce sont mes pouvoirs qui ont tout fait. » Un air mélancolique, voulant vite passer à autre chose et évoquer son petit atelier, idée qui sembla la surprendre, avant d'accepter rapidement le refuge proposé. Enfin, l'archère en vint à s'inquiéter pour lui, pendant qu'il remarquait enfin la petite blessure sur son épaule, qui lui tira un rictus malheureux. « C'est … C'est gentil de s'inquiéter c'est simplement que … » Un grand reniflement, comme pour chercher ses mots. « Que mon corps supporte pas des masses que je me serve tant de cette force-là, mais ça va passer et ... » Son regard resta figé sur son épaule . « Et, j'ai pas pu vous empêcher d'être … Abîmée, désolé. »
Il eut un petit sourire avant de l'inviter à entamer leur marche. Une canne apparut dans sa main pour aider son genou fracassé à tenir le coup et, en ouvrant la marche, l'ancien soldat prit grand soin de ne pas faire le moindre bruit, malgré sa troisième jambe, tout en observant chaque intersection, lançant de temps à autre des regards sur les toits et les balcons, afin de s'assurer de ne pas tomber dans une quelconque embuscade. Il ne fallut pas si longtemps que ça aux deux jeunes gens pour arriver dans une ruelle sombre et qu'il ne pointe une épaisse porte en acier, allumée par une petite flamme qu'il créa du bout de ses doigts et finalement rire, doucement. « Bon, je dois admettre que, vu comme ça, ça ressemble à un traquenard. Mais c'est un lieu tranquille. » Une grande inspiration avant de reprendre douloureusement sa marche devant la porte. Fouillant ses poches un instant, la réalité du monde finit par le frapper. « J'suis con. » Un geste sec de la main fit apparaître une épaisse clé ancienne dans une flamme, pour ouvrir la porte, d'une quinzaine de centimètres d'épaisseur, laissant entrevoir un encadrement renforcé, particulièrement solide, laissant peu de chance à une quelconque tentative d'intrusion forcée. Proposant à son invitée de rentrer, sa main enflammée se posa, le dos contre le plafond relativement bas des escaliers. « Attention à la tête et, il n'y a pas d'électricité. » Il préférait qu'elle frappe sa main, plutôt que la pierre. Refermant la porte derrière lui, Ephraïm descendit les escaliers, faisant grande attention à éclairer suffisamment les escaliers pour Cham, jusqu'à arriver dans son lieu de travail.
Il ne fallut guère longtemps au propriétaire des lieux pour illuminer le lieu grâce à un habile mécanisme repris des lampes à huile. C'était une pièce assez grande, comprenant, au fond, une lourde enclume ainsi qu'une forge dont la cheminée se perdait dans le plafond. On pouvait voir sans mal de nombreux outils, mais aussi tout un stock d'armes blanches, de jets et de traits, ainsi que des protections. Sans difficulté, on pouvait discerner d'autres boucliers avec des numéros supérieurs. Sur le côté, il y avait un lit de camps, de chaises qui correspondait au lit ainsi qu'une armoire, entrouverte, où l'on pouvait voir quelques habits. Même si l'endroit était relativement propre, celui-ci semblait assez désordonné, contre elle reposait une guitare abimée. Deux portes étaient présentes. Une ouvrait sur une salle de bain et une autre sur une petite cuisine réaménagée. « Je suis désolé c'est un peu le bordel, j'ai rarement du monde qui vient. » Un rictus en coin, avant d'ouvrir une de fauteuils pliants, mettre un petit coup dessus pour y enlever la poussière avant de le désigner de la main. « C'est pas le grand confort, désolé, mais ... » Ephraïm ne sut même pas comment finir sa phrase, se contentant d'un soupir. Un index finit par être levé, comme pour lui demander d'attendre. S'éclipsant un instant dans sa cuisine, l'hôte revint avec une glacière et un petit carton. La glacière fut posée devant elle et le carton sur le lit. La seconde chaise fut ouverte et il s'installa enfin dessus, dans un grand râle de soulagement, pour enfin ouvrir la glacière. Il y avait quelques bières, un peu de whisky et de vodka. Dans le carton étaient présents quelques snacks. « Il y a de quoi tenir un petit moment et … » Une nouvelle grimace. « J'ai pas de verres en stock. J'ai jamais fait de timbales ou autre alors je peux pas en faire apparaître, il va falloir y aller à la sauvage. Je vous en prie, faites comme chez vous. Une bière peut-être ? » Peu importait la réponse, le forgeron en récupéra une, une Hirsch Helles, blonde. Une allemande qu'il appréciait tout particulièrement, mais dont il était certainement incapable de prononcer correctement le nom. Usant de ses pouvoirs, visible aux flammes dans ses yeux, la bouteille fut décapsulée à l'aide de ses doigts, attendant de savoir si son interlocutrice en voulait une aussi.
Une grande gorgée avant de regarder, avec une certaine fierté, tout ce qui l'entourait, puis une seconde. « C'est une partie de mes pouvoirs tout … Tout ça. Je peux avoir une force surhumaine et vaguement faire des choses avec les flammes, ce pouvoir est tout nouveau, mais pour le reste c'est … Un peu plus compliqué à expliquer avec des mots. » La chose le laissa pensif, un moment, avant de reboire une gorgée. Il avait plus ou moins fait la promesse d'en parler alors, pas besoin d'attendre qu'elle mette ça sur le tapis. « C'est comme si … » Un soupir tout en faisant tourner son index, près de sa tête, en direction de sa tempe. « Comme si, j'avais accès à tout ce qui est possible de faire en artisanat. Une connaissance innée de toutes les techniques, tous les procédés, le savoir de sûrement plusieurs millénaires d'évolutions dans un grand nombre de de domaines. » Tour à tour, il fit apparaître des objets qui n'avaient rien à voir les uns avec les autres, dans ses mains, avant de les faire disparaître. Toujours dans les mêmes flammes, tandis que derrière lui, dans son atelier, certaines flammes se firent apercevoir. Une béquille en bois, une épée, une statuette d'ange en pierre, une sacoche en cuir, ou encore un vase en céramique. « Et, instinctivement, je sais comment tout faire, mais c'est comme … Comme si j'avais fait ça, toute ma vie, pour chaque chose que je tente de faire, même pour la première fois. Comme … Comme cet arc. » Un petit sourire en coin. « Le truc c'est que … Dans les moments de calme, j'ai les idées qui fusent, de nouvelles idées, des améliorations, des combinaisons de choses pour … Enfin, des idées, en continu, du coup je dors assez mal et, je viens ici pour tenter. J'ai tout fait insonoriser, je peux faire le bruit que je veux, j'embêterai personne. » Une manière détournée de dire que si elle venait à crier, personne ne l'entendrait, chose peu rassurante, au final. « Et puis, avec le temps, j'ai fini par me rendre compte que je pouvais invoquer ou révoquer … Je suis pas sûr du terme, mais j'ai que ça, tout ce que j'avais fabriqué de mes mains, sous certaines conditions. Je dois savoir où se situe l'objet et pouvoir le visualiser, ce qui implique l'état général de l'objet. C'est pour ça que je numérote mes boucliers, pour avoir un suivi et savoir lesquels je peux avoir en cas de soucis. » Un long soupir.
« Vous savez tout. Et vous ? Un petit truc secret aussi ? Enfin, faut pas se sentir obligée de raconter un truc ou autre hein, moi j'ai rien à cacher mais je comprends que d'autres sont moins motivés à parler de ça. Puis vous n'avez peut-être pas de ... Truc. Et puis ... » Son regard se perdit sur son épaule blessée et il réalisa. « Oh, putain, j'ai complètement oublié. » La chose le mit dans tous ses états et, après avoir posé sa bière, Ephraïm se précipita dans la salle de bain pour ramener une petite trousse de secours. « Vous devriez enlever votre haut pour pouvoir soigner. » La chose lui parut suspecte, trop suspecte. « Enfin, juste enlever la manche pour que je puisse voir ... » Désespéré, le jeune homme se frotta nerveusement la tempe en grimaçant nerveusement. « Je suis désolé, c'est ... » Un soupir. « Je vais pas arriver à le dire sans que ça sonne … Voilà. J'ai pas de … Heu ... » Une nouvelle grimace. « Voilà … Je. » Un long soupir. « J'avais dit que j'étais mauvais dans ça. » Un petit rire, gêné, pour finir.
Code by Sleepy
(#) Dim 3 Sep - 9:52
Maera Bates
True Blood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif :
Alias : Cham (surnom lors des combats) ; Victoria Wales (fausse identité sous laquelle elle travaille)
Genre : Féminin || Elle
Age : 24 ans (30 mai 2002)
Dollars : 382
Zone libre :
Statut : Célibataire, volage et aimant les courtes relations, même si elle ne dirait pas non à une belle histoire.
Occupation : Photographe par passion, métier qu'elle exerce en freelance, pour des journaux et magazines, ou pour des clients. Combattante dans des combats de boxe illégaux.
Habitation : Un appartement dans l'Underapple
Déchirures : ○ EVOLUTION RÉACTIVE: sa mutation lui permet de s'adapter à tout environnement ou toute situation.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Niveau 1 : Sa peau devient dure comme une carapace afin de la protéger de coups ou de blessures.
Niveau 2 : Lorsqu'elle va sous l'eau, des branchies apparaissent lui permettant ainsi de respirer sous l'eau, comme les poissons.
○ CAMÉLÉON: tel le caméléon, elle peut se camoufler quand cela s'avère nécessaire.
Niveau 1 :Elle peut changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux à volonté.
Limites : Plusieurs limites se font ressentir: un épuisement physique selon l'utilisation de son pouvoir, pouvant s'accompagner parfois de douleurs musculaire souvent forte, l'obligeant à rester coucher; des difficultés de "retransformation" peuvent se faire sentir si elle utilise trop longuement sa mutation, notamment quand elle utilise ses branchies, ou encore le changement de couleur de ses yeux.
Inventaire :
Mémo RP : RP en cours: Danessa ~ Jens
RPs finis/abandonnés: Ephraim ~ Daddy ~ Bella ~ Audrina ~ Nixon
RPs finis/abandonnés: Ephraim ~ Daddy ~ Bella ~ Audrina ~ Nixon
Pseudo : @Cinderella
Comptes : Willow & Cleo & Freyja
Genre IRL : Féminin; Elle
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Date d'inscription : 20/05/2023
FC : Kat McNamara
Crédits : @heidi-lx pour l'avatar
Thèmes abordés : combats; fugue; décès; trahison familial
L'onomatopée sort d'elle même et est entendable par le brun. Icarus. Mae ne les aime pas vraiment. Pour ne pas dire, pas du tout. Elle ne peut s'empêcher de regarder un instant de la tête au pied le jeune homme, avant d'hausser les épaules.
Souffle-t-elle simplement, en haussant les épaules, préférant ne pas commenter le fait qu'il ait appartenu à Icarus.
OOui, son mauvais n'était pas uniquement pour le combat, elle l'a bien compris Mae. Car pour Icarus, il faut être bon en tout, et pas uniquement en combat. Il faut savoir faire vendre du rêve à la population, afin qu'ils entrent dans le jeu. Bon, ça ne fonctionne pas avec la Bates, mais avec bien d'autres, oui. En tout cas, elle est un peu triste de voir le jeune homme se dévaloriser ainsi. Elle lui sourit doucement, alors qu'il enchaîne sur son genoux qu'il s'est flingué et qui a mené visiblement à son renvoi d'Icarus. Encore une preuve qu'ils sont mauvais à ses yeux. Vouloir la perfection à tout prix, et jeter dehors toute personne qui ne correspond pas à leurs attendus, après qu'elle leur a consacré un morceau de sa vie. Eurk... Quelle putin de merde cette corporation.
Elle sourit en disant cela, avant de se rappeler qu'ils sont quand même en plein combat, et qu'il n'est pas venu le moment de se laisser aller à la conversation. Ils se reprennent donc et se reconcentrent sur le champ de bataille derrière leur bar en bois, qui ne tiendra peut être pas le coup jusqu'à la fin. Laissant cette pensée de côté, la jeune femme se reconcentre sur le moment même, lâchant qu'elle veut juste s'en sortir vivante et sans égratignures, si possible bien entendu. Puis, elle lâche une petite remarque sur le fait que ça aurait été cool quelqu'un qui aurait pu tout régler d'un coup. Mais ça n'existe pas.
Même les Sept ne sont pas capable de tuer d'un coup tout le monde. Mais peut-être qu'un jour, un mutant naîtra avec cette faculté. Elle ne s'attarde pas là-dessus en tout cas, et laisse la suite se dérouler. Car le temps de sortir d'ici est venu, après de courtes présentations bien entendu. Si elle doit risquer sa vie avec le brun, Mae souhaite connaître son prénom avant de se lancer dans la bataille en compagnie d'Ephraim. Un véritable enfer, dans lequel elle tira flèche après flèche. Et puis, ils coururent aussi loin que possible, avant de se laisser aller dans une petite ruelle vide et noire, dans laquelle elle se laissa aller contre le mur en soufflant, remerciant le jeune homme pour son compliment. Ce qu'il ajoute donne le sourire à la blonde.
Des soldats moins habiles qu'elle ? Pourquoi est-ce qu'elle n'en doute pas, en vrai ? Vivre et grandir dans le même qu'environnement qu'elle, ici, au sein de l'Underapple, ça forge le caractère. Bien plus qu'en haut.
Et elle a eu de bons professeurs. En tout cas, les pouvoirs du jeune homme lui permettent de bien se défendre lui aussi. Elle a été impressionnée.
Souffle-t-elle quand il lui dit que ce sont ses pouvoirs qui ont tout fait. Ceux de Mae lui apportent aussi une aide lors de combat, quand elle les active, lui permettant d'être moins blessée qu'elle ne pourrait l'être dans ce genre de combat. Bien qu'aujourd'hui, ce n'a pas fonctionné à cent pour cent visiblement. Ses yeux se tournent vers sa petite égratignure au niveau de son épaule, et hausse celles-ci.
La balle l'a juste effleuré, grâce à sa mutation à elle. D'ailleurs, il serait peut être temps de la désactiver avant d'être épuisée. Imperceptible, elle la désactive tout en se mettant à suivre le brun jusqu'à sa cachette qui est soi-disant non loin. Ce qui était bel et bien le cas, car rapidement, après avoir marché dans quelques rues le plus silencieusement qui soit, Maera guettant le moindre bruit, le moindre mouvement. Mais hormis quelques déambulateurs noctambules, personne. Pas d'ennemis. Ce qui leur permis de rejoindre en sécurité une ruelle sombre puis la safe place qu'Ephraim avait mentionné un peu plus tôt. Enfin, safe place. Son atelier à vrai dire. Mais une safe place pour le moment, aux yeux de la jeune femme, ce que lui affirme Ephraïm, lui disant que ce n'est pas un traquenard. Cela la fait doucement rire un instant.
Lâche-t-elle en haussant les épaules, tout sourire. Oui, elle saurait se défendre, ce dont il doit se douter. Et au final, c'est lui qui aurait plus mal qu'elle. Elle continue de sourire, amusée par son histoire de clé, sans pour autant commenter. Perdrait-il un peu ses moyens ? La question la traverse une seconde, alors que la porte s'ouvre. Et quelle porte ! Une des plus épaisse et donc lourde. Presque blindée. Son atelier est plus que sécurisé visiblement. Mais sans électricité.
Et prudemment, elle commença à descendre les marches, grâce à la lumière produite par la main d'Ephraim. Marche après marche, elle rejoint en bas avec prudence, pour découvrir un lieu plus grand qu'elle ne l'aurait pensé. Certainement une ancienne cave d'un immeuble de New York. C'est en tout cas l'impression qu'elle a en observant les lieux éclairés par des lampes à huile, qui laissent apparaître une forge et une enclume. Et tout un tas d'objets. L'image parfaite qu'on peut se faire d'un atelier d'un forgeron. Un atelier habité vu le lit et les affaires. Observant le tout, Mae tourne un peu sur elle-même, haussant les épaules à la mention du bordel. A vrai dire, elle s'en fiche. Elle n'est pas une maniaque du rangement, donc bon.
Dit-elle, en souriant au brun. Oui, elle a connu bien pire lors de sa fugue, il y a des années. Bref, elle n'est pas effrayée le moins du monde par ce qu'elle voit ce soir.
Ajoute-t-elle, hésitant à aller s'asseoir sur une des chaises. Mais l'index qui se lève la fait ne pas bouger, et attendre sagement le retour du jeune homme, avec des choses entre les mains. Ce n'est quand le voyant prendre place sur une chaise qu'elle ose enfin aller s'asseoir, à ses côtés. Ce qui lui permet de voir qu'il a rapporté une glacière, avec de l'alcool dedans. Parfait. Vu ce qu'ils ont vécu, voilà un remontant qui fera le plus grand bien.
Tout en parlant, elle vient prendre un bouteille de bière, et l'ouvrir grâce au montant du lit non loin, faisant sauter la capsule qui s'envole.
Souffle-t-elle, avant de lever la sienne pour trinquer avec le jeune homme, un rapide tintement, avant de porter le goulot à sa bouche et d'en boire une longue gorgée bien fraîche. Délicieuse. Et parfait pour se remettre d'un tel événement. Elle en soupire d'ailleurs d'aise, juste avant qu'Eph' ne reprenne la parole, devançant les potentielles questions qu'aurait pu poser la Bates. Les iris de Mae se pose alors sur lui, tandis qu'elle croise les jambes et continue de savourer sa bière, sans un mot. Elle écoute le brun se confier sur sa mutation, hochant simplement la tête à un moment donné, le regardant alors faire apparaître des objets.
Ne peut s'empêcher de murmurer la blonde en le regardant faire encore apparaître quelques objets, et continuer à lui expliquer sa mutation. Autant le dire: les pouvoirs du jeune homme sont impressionnant. Enfin, pour Mae en tout cas. Bien plus que sa propre mutation à elle.
Siffle-t-elle quand il a terminé, lui souriant. Oui, vraiment, sa mutation l'impressionne. Elle n'est pas étonnée qu'Icarus se soit intéressé à lui, il fut un temps. Comment auraient-ils pu laisser passer ce genre de pouvoir ? En tout cas, ce fut très pratique pour eux ce soir, pour se sortir de la bataille qui est venue à eux.
La question qui suivit, lui demandant si elle avait un petit truc, la raidit une seconde, sur sa chaise. Remontant sa bouteille de bière à ses lèvres, elle en but une gorgée, tout en l'observant, sans le lâcher du regard. Sans pour autant laisser trahir quoique ce soit. Car elle est un peu frileuse à l'idée de parler de sa mutation. Très frileuse même. Heureusement pour elle, les yeux d'Ephraim tombent alors qu'il parle sur la blessure de la blonde. Blessure qu'elle a déjà oublié en plus, tout comme lui. En tout cas, en tombant dessus, cela dévie la conversation et permet à Mae de ne rien répondre à sa question. Parfaite diversion, sans que ce ne soit elle qui la fasse.
Demande-t-elle bêtement, en le regardant se lever, alors qu'à son regard, elle a compris de quoi il parle. Elle l'observe entrer dans une pièce voisine, qui semble être une salle de bain, pour en ressortir au bout de quelques secondes avec une trousse de secours auprès d'elle... et se sentir soudainement mal à l'aise à lui demander d'enlever son haut. L'état dans lequel cela le mit fit rire Mae qui ne s'en cache pas. Elle a du mal à se reprendre, mais réussit malgré tout, alors que le brun se frotte nerveusement la tempe. Eh bien ça... on ne lui a encore jamais fait. Et la suite ne l'aide pas à garder son sérieux, mais elle se retient de rire en se mordant la lèvre inférieure avec force pendant plusieurs secondes.
Ne peut-elle s'empêcher de le taquiner quelques instants, au point de voir comme du rouge monter aux joues d'Ephraim. Le pauvre.
Elle ne lui laisse pas le temps de répondre pour lui dire cela, secouant la tête. Puis, sans attendre, elle enlève son haut, sans pudeur, laissant apparaître sa brassière de sport.
Un clin d'oeil vient accompagner ses paroles, alors qu'elle lui tends son bras pour qu'il puisse s'occuper de son épaule.
Elle le dit avec humour, et le sourire. Ca l'énerve d'entendre quelqu'un qui se dévalorise en permanence. Du regard, elle l'observe quelques secondes commencer à nettoyer sa plaie, avant de reprendre la parole.
I can handle my shit
(#) Mar 31 Oct - 15:02
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CORPS
ESPRIT
ÂME
« That's messed up »
Cham & Ephraïm
Son atelier, c'était son refuge, son endroit à lui où … Où il se sentait bien, où il se sentait chez lui. C'était assez difficile à exprimer avec des mots, pour lui qui n'avait jamais vraiment eu de chez-soi à proprement parler. La seule maison qu'il eut réellement, si on pouvait appeler ça comme ça, c'était ses frères d'armes au sein de la milice d'Icarus, tous tombés petit à petit au combat. Le destin ou … Dieu, appelez-ça comme vous voulez, semblait avoir été d'humeur farceur. C'était lui qu'on avait sauvé, c'était lui qu'on avait protégé. Ephraïm était le seul de l'escouade à ne pas avoir de passé, à ne pas avoir de famille, à ne pas avoir d'avenir alors … Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallut que ce soit lui ? Pourquoi avoir gâché tant de vie pour faire en sorte que le plus inutile d'entre tous puisse survivre, vagabondant à travers les années tel un zombi ? Sans la moindre hésitation, notre ami aurait donné sa vie pour permettre à un de ses frères de vivre, ne serait-ce que quelques jours supplémentaires. Ces questionnements avaient fini par le hanter, encore et encore, finissant de lui bousiller son sommeil, au moins tout autant que son pouvoir. Alors, oui, en dehors de cette famille disparue, cet atelier trouvé par le plus grand des hasards avait fait office de maison.
Rares étaient les personnes à y être venu. La grande majorité ne l'avaient fait que pour apporter des matières premières ou, tout simplement, pour venir récupérer quelque chose, ni plus ni moins. En y réfléchissant bien, cette Cham devait être la première personne à y être réellement invitée, après tout, lui qui n'avait personne, qui pouvait-il bien pouvoir faire venir d'autre ? Au final, le simple fait que la belle puisse accepter de le suivre relevait de la science fiction. Même ses mises en gardes et l'énonciation des défauts du lieu ne suffit guère à lui donner l'envie de faire demi-tour, en allant même jusqu'à le rassurer sur le confort sommaire du lieux, évoquant un bref moment de son passé, avouant avoir connu pire. Le tout, bien entendu, en lui demandant de moins s'excuser inutilement, chose qui le mit mal à l'aise. « Je … Vois et je … Je vais essayer, promis. »
Bien vite, une glacière fut dégainée, ainsi que quelques bières, tout en s'asseyant sur des chaises de camps. Le grand luxe pour lui, un coin miteux pour certains. Son interlocutrice, elle, semblait presque à son aise dans ce genre de dispositif, ouvrant facilement sa bière avec ce qui lui tombait sous la main, un lit, avant de le remercier pour la bouteille, tout en lui demandant de stopper le tutoiement. « Oh c'est … L'habitude dés … Je ... » Un petit rire nerveux, n'osant plus la regarder directement dans les yeux un instant. « L'armée. » De mauvaises habitudes diront certains. Pourtant, c'était de là qu'il tirait sa seule éducation et ses seuls réels bons souvenirs. D'aucuns pourraient parler d'Aphrodite mais … En fin de compte, qu'est-ce qui était vrai ? Qu'est-ce qui était machination ? Qu'est-ce qui était jeu d'acteur ? Qu'est-ce qui était … Icarus ? Ses souvenirs joyeux qu'il avait avec elle, le jeune homme était certain qu'en fin de compte, ils n'avaient rien de joyeux. Les avait-il réellement vécus, pour commencer ? Ou les lui avait-on mis dans la tête ? Après tout, l'idée qu'une telle femme puisse passer des années aux côtés d'une tâche comme lui c'était … Non, c'était impossible.
Son égarement ne dura qu'un instant, avant de respecter sa promesse au sujet de ses pouvoirs. Certains craignaient de les dévoiler, lui n'en avait pas grand chose à faire, après tout, il n'avait plus rien à perdre depuis bien longtemps, qu'est-ce qu'on pourrait bien lui faire ? Pas grand chose. Dans tous les cas, son interlocutrice semblait particulièrement attentive à ce qu'il se passait, semblant même émerveillée par sa capacité d'appeler à lui ses propres créations, ce qui le fit doucement sourire et rougir, presque fier. Mais fier de quoi ? D'un don offert par une éprouvette ? Non, clairement, le jeune homme n'avait pas de quoi être fier. « Oh je … Merci, c'est … C'est gentil. » Qu'il répondit, timidement, avant de tenter de poser une question, qui la mit particulièrement mal à l'aise. Même s'il le remarqua, ce ne fut que le plus grand des hasards qui sauva l'archère à ce moment-là, lorsqu'il se rappela de cette petite égratignure et s'échappa pour aller chercher de quoi la rafistoler.
Enfin de retour, Ephraïm commit une énième bourde face à cette demoiselle qui avait tout pour le mettre facilement mal à l'aise. Elle en avait conscience, bien évidemment et, semblant joueuse, elle profita de la situation et du tempérament de son hôte pour le taquiner sur cette phrase pleine de double-sens. Déjà mal à l'aise, son cœur s'emballa de plus belle, avant qu'elle ne vienne le rassurer, avouant le taquiner pour, au final, enlever son haut, sans la moindre gêne. Ephraïm en fut scotché, rouge comme jamais, son cœur battait la chamade et un sourire niais s'afficha sur son visage. Oui, cette femme avait absolument tout pour plaire, clairement. Combien étaient ceux à être tombé en extase devant elle ? Combien était-elles à la jalouser ? Pour une fois, son regard ne se fit pas fuyant, ne réussissant pas à détacher son regard de la merveille qui s'offrait à ses yeux. Malgré tout, elle tenta de le rassurer, elle n'était pas pudique, n'avait rien à cacher et espérait seulement que ça ne le dérange pas, lui. « Je … Je ... » Une petite grimace s'afficha brièvement. « Non, non c'est … Je me dis juste que ... » Un petit soupir, résigné, avant de se rendre compte de l'erreur qu'il allait commettre. « Non, oublie, je … Ça va, merci. » Il aurait parié que d’innombrables personne auraient rêvés d'être à sa place. C'était la bêtise qu'il avait failli sortir et, ce qui aurait certainement créé une brisure dans cet échange. Bien entendu qu'elle serait parti. Bien entendu que ça aurait été déplacé. Bien entendu qu'elle aurait souhaité que n'importe qui d'autre au monde prononce ces mots-là, plutôt que lui. C'était la plus naturelle des choses.
Malgré cet échange étrange, la belle se permit une nouvelle taquinerie, le titillant sur cette propension à se rabaisser. C'était une remarque qu'on lui avait déjà fait mais qui, au final, n'était pas si pertinente que ça. Les rares choses qu'il savait faire de ses doigts, combien étaient de son fait ? Combien étaient dû à son vécu et non pas au composé qui alimentait ses veines ? Oui, le forgeron n'avait jamais été qu'on bon à rien, tout au long de sa vie et, quelques mots, ou quelques petites fulgurances de compétences ne suffiraient pas à changer cela. Un petit sourire se dessina néanmoins sur son visage, presque fier. « Oh, pour le coup ça … Ça je sais faire je … » Un soupir. « J'ai fait l'Afghanistan et des endroits que vous … Que tu ne pourrais imaginer, j'ai dû rafistoler des frères d'armes dans des états que tu … Que personne ne devrait avoir à regarder. » Un petit sourire, bien plus nostalgique, avant de récupérer son nécessaire dans sa boite et écouter patiemment Cham formuler sa curiosité à propos de ce lieu. Il eut un petit coup de spray vers la blessure et, instinctivement, le jeune homme voulut attraper la gouttelette qui s'enfuyait, ne se rendant compte, que trop tard, de l'endroit où elle avait atterri. Son cœur s'emballa, ses joues devinrent rouge, semblant prête à éclater. « Je … Je … Je … Je suis désolé c'est … Je … C'est … Juste un réflexe c'était pas heu ... » Une grimace gêné. « Je ... » Une profonde inspiration « Je réfléchissais à quoi répondre j'ai envoyé la main instinctivement je … Désolé, même si je dois arrêter de m'excuser. » N'osant croiser son regard, il ne fallait tout de même pas être un détective pour se rendre compte de la couleur de ses joues, ou de son état de panique.
Ne restait désormais plus qu'à s'occuper patiemment de cette petite blessure, sans que son cœur ne s'emballe de nouveau, sans croiser son doux regard, sans même regarder en direction de ces jolis petits seins qui attisaient la convoitises et qui pourraient facilement lui donner chaud s'il regardait encore dans cette direction. Afin de rendre sa quête plus aisé, le forgeron se mit à répondre à la question, tout en s'occupant de la blessure de son interlocutrice. « En fait je … Je bosse toujours pour eux, je fabrique de l'équipement pour leur super. Ça … J'ai quelques avantages, du bon matos et une paie. J'ai même un bel appartement, là-haut. » Un sourire nostalgique, suivi d'un long soupir. « Mais … Je me sens pas à ma place, là-bas. J'ai l'impression de venir d'un autre monde et … En fait, j'ai plus ou moins grandi dans la rue, ce genre d'environnement me correspond un peu plus et … Et je peux aider des gens, je veux dire … Réellement. Pas comme pas mal de gars d'en haut qui sauvent que les gens quand il y a des caméras. Non, je veux dire … Vraiment. Je ... » Un froncement de nez, tout en essuyant méticuleusement la plaie et en retirant avec une infinie délicatesse les peluches présentes dans celle-ci. « Je sais que pas mal de gens ont pas un rond dans le coin, alors s'ils ont besoin de … Je sais pas, un nouveau meuble, une nouvelle porte ou quoi que ce soit, je peux m'en occuper et leur mettre. Les sous que je me fais là-haut, ou pendant les combats permettent d'avoir pas mal de matière première. » Il osa enfin la regarder, droit dans les yeux, pour lui sourire, avant de se rendre compte que c'était encore plus difficile de se plonger dans son regard plutôt qu'autre chose. « Et puis, ce qui m'offre le savoir de l'artisanat inonde mon cerveau d'idées de conception, ça m'empêche souvent de dormir. Alors, en étant ici, je peux … Je peux tenter de mettre ça en pratique et … Et puis il y a des gens que je veux pas croiser, là-bas, enfin, une personne mais ... » Un petit soupir. « Enfin, c'est pas important, désolé je … Je parle trop. » Un nouveau sourire avant d'apposer le pansement. « Voilà, presque comme neuve. » Se retirant finalement pour se rasseoir face à elle, il se laissa aller à une petite question. « Je … » Un profond soupir. « On parle beaucoup de moi je … Je me rend compte qu'il y a des choses dont tu veux pas parler, je comprends et je … Je m'en excuse mais … Je ne sais pas … Tu pourrais peut-être me dire un petit quelque chose sur toi, n'importe quoi ? »
Rares étaient les personnes à y être venu. La grande majorité ne l'avaient fait que pour apporter des matières premières ou, tout simplement, pour venir récupérer quelque chose, ni plus ni moins. En y réfléchissant bien, cette Cham devait être la première personne à y être réellement invitée, après tout, lui qui n'avait personne, qui pouvait-il bien pouvoir faire venir d'autre ? Au final, le simple fait que la belle puisse accepter de le suivre relevait de la science fiction. Même ses mises en gardes et l'énonciation des défauts du lieu ne suffit guère à lui donner l'envie de faire demi-tour, en allant même jusqu'à le rassurer sur le confort sommaire du lieux, évoquant un bref moment de son passé, avouant avoir connu pire. Le tout, bien entendu, en lui demandant de moins s'excuser inutilement, chose qui le mit mal à l'aise. « Je … Vois et je … Je vais essayer, promis. »
Bien vite, une glacière fut dégainée, ainsi que quelques bières, tout en s'asseyant sur des chaises de camps. Le grand luxe pour lui, un coin miteux pour certains. Son interlocutrice, elle, semblait presque à son aise dans ce genre de dispositif, ouvrant facilement sa bière avec ce qui lui tombait sous la main, un lit, avant de le remercier pour la bouteille, tout en lui demandant de stopper le tutoiement. « Oh c'est … L'habitude dés … Je ... » Un petit rire nerveux, n'osant plus la regarder directement dans les yeux un instant. « L'armée. » De mauvaises habitudes diront certains. Pourtant, c'était de là qu'il tirait sa seule éducation et ses seuls réels bons souvenirs. D'aucuns pourraient parler d'Aphrodite mais … En fin de compte, qu'est-ce qui était vrai ? Qu'est-ce qui était machination ? Qu'est-ce qui était jeu d'acteur ? Qu'est-ce qui était … Icarus ? Ses souvenirs joyeux qu'il avait avec elle, le jeune homme était certain qu'en fin de compte, ils n'avaient rien de joyeux. Les avait-il réellement vécus, pour commencer ? Ou les lui avait-on mis dans la tête ? Après tout, l'idée qu'une telle femme puisse passer des années aux côtés d'une tâche comme lui c'était … Non, c'était impossible.
Son égarement ne dura qu'un instant, avant de respecter sa promesse au sujet de ses pouvoirs. Certains craignaient de les dévoiler, lui n'en avait pas grand chose à faire, après tout, il n'avait plus rien à perdre depuis bien longtemps, qu'est-ce qu'on pourrait bien lui faire ? Pas grand chose. Dans tous les cas, son interlocutrice semblait particulièrement attentive à ce qu'il se passait, semblant même émerveillée par sa capacité d'appeler à lui ses propres créations, ce qui le fit doucement sourire et rougir, presque fier. Mais fier de quoi ? D'un don offert par une éprouvette ? Non, clairement, le jeune homme n'avait pas de quoi être fier. « Oh je … Merci, c'est … C'est gentil. » Qu'il répondit, timidement, avant de tenter de poser une question, qui la mit particulièrement mal à l'aise. Même s'il le remarqua, ce ne fut que le plus grand des hasards qui sauva l'archère à ce moment-là, lorsqu'il se rappela de cette petite égratignure et s'échappa pour aller chercher de quoi la rafistoler.
Enfin de retour, Ephraïm commit une énième bourde face à cette demoiselle qui avait tout pour le mettre facilement mal à l'aise. Elle en avait conscience, bien évidemment et, semblant joueuse, elle profita de la situation et du tempérament de son hôte pour le taquiner sur cette phrase pleine de double-sens. Déjà mal à l'aise, son cœur s'emballa de plus belle, avant qu'elle ne vienne le rassurer, avouant le taquiner pour, au final, enlever son haut, sans la moindre gêne. Ephraïm en fut scotché, rouge comme jamais, son cœur battait la chamade et un sourire niais s'afficha sur son visage. Oui, cette femme avait absolument tout pour plaire, clairement. Combien étaient ceux à être tombé en extase devant elle ? Combien était-elles à la jalouser ? Pour une fois, son regard ne se fit pas fuyant, ne réussissant pas à détacher son regard de la merveille qui s'offrait à ses yeux. Malgré tout, elle tenta de le rassurer, elle n'était pas pudique, n'avait rien à cacher et espérait seulement que ça ne le dérange pas, lui. « Je … Je ... » Une petite grimace s'afficha brièvement. « Non, non c'est … Je me dis juste que ... » Un petit soupir, résigné, avant de se rendre compte de l'erreur qu'il allait commettre. « Non, oublie, je … Ça va, merci. » Il aurait parié que d’innombrables personne auraient rêvés d'être à sa place. C'était la bêtise qu'il avait failli sortir et, ce qui aurait certainement créé une brisure dans cet échange. Bien entendu qu'elle serait parti. Bien entendu que ça aurait été déplacé. Bien entendu qu'elle aurait souhaité que n'importe qui d'autre au monde prononce ces mots-là, plutôt que lui. C'était la plus naturelle des choses.
Malgré cet échange étrange, la belle se permit une nouvelle taquinerie, le titillant sur cette propension à se rabaisser. C'était une remarque qu'on lui avait déjà fait mais qui, au final, n'était pas si pertinente que ça. Les rares choses qu'il savait faire de ses doigts, combien étaient de son fait ? Combien étaient dû à son vécu et non pas au composé qui alimentait ses veines ? Oui, le forgeron n'avait jamais été qu'on bon à rien, tout au long de sa vie et, quelques mots, ou quelques petites fulgurances de compétences ne suffiraient pas à changer cela. Un petit sourire se dessina néanmoins sur son visage, presque fier. « Oh, pour le coup ça … Ça je sais faire je … » Un soupir. « J'ai fait l'Afghanistan et des endroits que vous … Que tu ne pourrais imaginer, j'ai dû rafistoler des frères d'armes dans des états que tu … Que personne ne devrait avoir à regarder. » Un petit sourire, bien plus nostalgique, avant de récupérer son nécessaire dans sa boite et écouter patiemment Cham formuler sa curiosité à propos de ce lieu. Il eut un petit coup de spray vers la blessure et, instinctivement, le jeune homme voulut attraper la gouttelette qui s'enfuyait, ne se rendant compte, que trop tard, de l'endroit où elle avait atterri. Son cœur s'emballa, ses joues devinrent rouge, semblant prête à éclater. « Je … Je … Je … Je suis désolé c'est … Je … C'est … Juste un réflexe c'était pas heu ... » Une grimace gêné. « Je ... » Une profonde inspiration « Je réfléchissais à quoi répondre j'ai envoyé la main instinctivement je … Désolé, même si je dois arrêter de m'excuser. » N'osant croiser son regard, il ne fallait tout de même pas être un détective pour se rendre compte de la couleur de ses joues, ou de son état de panique.
Ne restait désormais plus qu'à s'occuper patiemment de cette petite blessure, sans que son cœur ne s'emballe de nouveau, sans croiser son doux regard, sans même regarder en direction de ces jolis petits seins qui attisaient la convoitises et qui pourraient facilement lui donner chaud s'il regardait encore dans cette direction. Afin de rendre sa quête plus aisé, le forgeron se mit à répondre à la question, tout en s'occupant de la blessure de son interlocutrice. « En fait je … Je bosse toujours pour eux, je fabrique de l'équipement pour leur super. Ça … J'ai quelques avantages, du bon matos et une paie. J'ai même un bel appartement, là-haut. » Un sourire nostalgique, suivi d'un long soupir. « Mais … Je me sens pas à ma place, là-bas. J'ai l'impression de venir d'un autre monde et … En fait, j'ai plus ou moins grandi dans la rue, ce genre d'environnement me correspond un peu plus et … Et je peux aider des gens, je veux dire … Réellement. Pas comme pas mal de gars d'en haut qui sauvent que les gens quand il y a des caméras. Non, je veux dire … Vraiment. Je ... » Un froncement de nez, tout en essuyant méticuleusement la plaie et en retirant avec une infinie délicatesse les peluches présentes dans celle-ci. « Je sais que pas mal de gens ont pas un rond dans le coin, alors s'ils ont besoin de … Je sais pas, un nouveau meuble, une nouvelle porte ou quoi que ce soit, je peux m'en occuper et leur mettre. Les sous que je me fais là-haut, ou pendant les combats permettent d'avoir pas mal de matière première. » Il osa enfin la regarder, droit dans les yeux, pour lui sourire, avant de se rendre compte que c'était encore plus difficile de se plonger dans son regard plutôt qu'autre chose. « Et puis, ce qui m'offre le savoir de l'artisanat inonde mon cerveau d'idées de conception, ça m'empêche souvent de dormir. Alors, en étant ici, je peux … Je peux tenter de mettre ça en pratique et … Et puis il y a des gens que je veux pas croiser, là-bas, enfin, une personne mais ... » Un petit soupir. « Enfin, c'est pas important, désolé je … Je parle trop. » Un nouveau sourire avant d'apposer le pansement. « Voilà, presque comme neuve. » Se retirant finalement pour se rasseoir face à elle, il se laissa aller à une petite question. « Je … » Un profond soupir. « On parle beaucoup de moi je … Je me rend compte qu'il y a des choses dont tu veux pas parler, je comprends et je … Je m'en excuse mais … Je ne sais pas … Tu pourrais peut-être me dire un petit quelque chose sur toi, n'importe quoi ? »
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