J'ai scénarisé la vie de mes amis parce que sans ça, ils sont profondément ennuyeux / 2ji#2

Aeji bouge ; contre les draps, contre tout ce qu’il peut toucher ; son sexe cherche le contact. Il aimerait être au creux de sa chair et le pénétrer et le posséder déjà, le faire sien et se perdre au creux de ses reins. Mais Aeji est sage, Aeji est patient. Il est demandant, aussi ; a besoin de l’entendre prononcer certains mots. La demande est faite, et Junji n’y répond pas.
- S’il te plait quoi, jagiya ?, qu’il demande, gronde. À la réponse positive face à sa demande, Aeji souffle et tremble, fébrile pour la suite. Oui. Je veux que tu sentes tout. La moindre chose. Il a envie de le prendre immédiatement. Il suffit de voir la manière dont il bouge, dont il se relève sur ses genoux pour l’embrasser encore, pour posséder en entier sa bouche plutôt que son cul. Il prend ce qu’il peut, pour l’heure. Ses hanches bougent encore ; son sexe se presse conter les fesses de Junji sans aller là où on le réclame si fort. Là où il a besoin d’être.
- Utilise tes mots, Junji, Il demande encore alors que Junji soupire son prénom. Aeji avale le soupir, avale sa langue et sa bave ; il l’embrasse et le dévore, lui coupe le souffle pour lui demander de nouveau, reculant son visage et lui refusant ses lèvres aussi cruellement qu’il vient de les lui mordre. Demande poliment, qu’il précise bien.

Il attend. Patient et fébrile, Aeji attend. Il attend que Junji prononce les mots, peu importe lesquels, ceux de son choix. Il veut entendre les plaintes quitter ses lèvres, les mots se formuler avec empressement entre ses lippes tandis qu’il partage ses désirs et ses envies.
Aeji sait être patient, même quand son envie est immense.
Et la récompense est douce et bonne ; délicieuse. Les paroles prononcées par Junji le rendent ivre et lui font perdre la tête.
Dans un baiser affamé, il s’empare de ses lèvres et le dévore tandis que ses doigts le quittent. Aeji s’empare de son autre cuisse alors que Junji gémit dans sa bouche, se glisse entre ses jambes pour le prendre.
Il ne le fait pas immédiatement.
Le baiser perd de l’ardeur, se fait plus doux, tendre et amoureux. Aeji l’embrasse une fois, deux fois, et dégage les mèches de son visage avant de s’emparer de son sexe.
- Je t’aime, qu’il dit, en contraste avec le moment obscène. Aeji l’effleure de son sexe, le pénètre à peine, si peu, avant de l’embrasser encore. tape mon bras si tu veux que j’arrête, qu’il lui dit. Un signe instauré, au moins. Ou que je ralentisse Baiser posé contre ses lèvres, Aeji inspire et tremble, terriblement excité par ce qui s’en vient. Il le pénètre avec une douceur presque cruelle, une douceur qui lui fait perdre la tête lui-même. Il reste des miettes de résistance, encore ; Aeji ne les force pas toutes, commence déjà ses mouvements de bassin, le pénètre encore et encore à un rythme qui se fait progressif.

Les soupirs de Junji l’enivre. La chaleur de son corps lui fait perdre la tête. Aeji a envie de le posséder entièrement, déjà. De le pénétrer encore et encore, sans s’arrêter, brusquement. De laisser une marque à l’intérieur de lui, de le toucher en profondeur, de découvrir un endroit où personne ne l’a atteint, encore. Un endroit où personne d’autre ne le couchera. Il veut lui faire perdre ses mots, il veut l’entendre les gémir, les soupirer et les pleurnicher. Pourtant, il reste sage. Il reste doux ; le coeur est aussi amoureux que possessif. Aeji le baise autant qu’il baise la peau de son cou, de son épaule. Il tient ses cuisses avec fermeté, s’enfonce en lui avec une constante vorace et cherche en contrôlant son excès.
Et Junji soupire, gémit, supplie.
Et Aeji veut l’entendre encore plus.
Junji lui dit d’aller plus doucement.
Junji ne tape pas pas son bras, ne le serre pas. Aeji n’écoute pas, alors ; il recommence le même mouvement, la même profondeur, la même faim. Elle lui dévore le ventre.
Comme Aeji a envie de le dévorer, lui.
- Je choisis le rythme, qu’il lui dit, murmure contre l’oreille. Aeji continue ; le pénètre pleinement, s’enfonce en lui et découvre, se perd dans sa chaleur. Le mouvement est un coup brusque, un doux plus lent, tendre, tout en continuant d’aller à pleine profondeur. Impossible de ne pas vouloir être le plus loin impossible en lui. Comment résister ? Junji l’envoute.

Douce chaleur ; poison venimeux dans ses veines ; Aeji est en feu. Il a besoin de lui, de le posséder et de le détruire et de le caresser, de lui procurer du plaisir à lui en faire perdre la voix, le contrôler de son corps. Il veut posséder entièrement au point où il en perde ses moyens, lui faire oublier comment aligner ses mots et former des phrases, même des pensées. Se glisser à l’intérieur de lui et être envahi par sa chaleur est une terrible chose ; Aeji y pense depuis des mois, déjà. Depuis qu’ils ont pris le temps de se parler, vraiment. Indécence de s’être touché fut un temps en pensant à lui, indécence de l’avoir fait alors que Junji était simplement amical lors de ce repas repas. Mais Aeji a envie de lui sexuellement depuis un moment et l’ardeur de ses sentiments n’aide pas à la chose.
Il le veut pour lui ; il le veut tout entier.
Prisonnier entre les bras de Junji ; signe qu’il peut le posséder. Ses bras autour de lui sont une cage dans laquelle Aeji peut perdre encore plus le contrôle. Il tâche, essaie de le posséder de la manière dont il le désire mais le souffle de Junji lui prouve qu’il n’y parvient pas, comme la friction et la pression sur son bras.
Aeji soupire, gronde ;
- Je sais, qu’il souffle, son sexe s’étirpant de lui. Aeji se défait de l’emprise de ses bras et de ses jambes, se redresse sur ses genoux. Il cherche ses choses du regard avant de le poser sur Junji, de nouveau. merde Il est beau. À lui en couper le souffle. À alimenter des rêves érotiques pour la terre entière. Affamé, Aeji plonge sur lui et pose des baisers contre sa hanche avant de lécher son sexe, incapable de résister. t’es ravissant, qu’il lui dit, avant de l’engloutir. Sa main glisse contre l’une de ses fesses et Aeji la serre, la claque, avant de chercher la force et de se redresser.
Il ne quitte le lit que pour quelques secondes. Une éternité, vraiment. Il revient avec un tube de lubrifiant, l’ouvre déjà et en enduit ses doigts, réchauffe le liquide avant d’en ouvrir son sexe et l’entrée de Junji, au passage.
De nouveau, il glisse entre ses jambes, contre lui. Aeji le pénètre comme un nouveau coup de rein, comme s’il n’avait jamais arrêté. La profondeur reste la même ; plus fluide cette fois.

Le dos de Junji le rend fou ; la vue de son tatouage qu’il découvre de près pour la première fois. Aeji a envie d’y passer sa langue, ses lèvres, ses dents. Il a envie d’y jouir et de le recouvrir de son sperme. Son regard s’accroche pourtant à ses fesses, celle rougie surtout, tandis qu’il reprend sa place en lui. Il soupire, excité et tremblant, à voir son sexe disparaître entre les fesses de Junji. Gourmand, Aeji s’en empare et les secoue brièvement que déjà, Junji le rend encore plus fou. Sa demande ne rentre pas dans l’oreille d’un sourd ; il serre ses fesses brièvement :
- tape du pied si y’a un truc, qu’il demande, s’emparant déjà de ses avant bras et les croissant dans son dos, Aeji essaie de les tenir d’une main ; les poignets de Junji sont assez délicats pour qu’il y parvienne. Le simple fait de réussir un tel accomplissement le rend dingue. merde, qu’il peste, reprenant ses mouvements. Il bouge et bouge en lui, s'enfonce toujours plus profondément tandis qu’il écoute le chant sans fin de Junji.
- Si tu te tais, j’arrête, qu’il le prévient. Aeji est ivre de ses gémissements et de ses soupirs, de ses supplications et de sa voix. Tenant fermement ses bras en otage, il appuie, le force à écraser le dos de son corps contre les draps. Aeji admire la manière dont ses bras se tordent et son tatouage danse dans son dos, la manière dont son cul rougit de plus en plus avec chaque mouvement, chaque fois que les peaux claquent ensemble. Aeji a envie de voir la manière dont sa peau peut rougir ; il se demande s’il peut le marquer. Combien de temps ? Combien de jours ?
Moins de bruits, venant de Junji. Les gémissements sont plus doux. Il manque de souffle, de voix ? Qu’importe.
De sa main libre, Aeji claque la fesse déjà marquée.
- Est-ce que j’ai dit ? , qu’il demande, le souffle court, sa propre excitation lui extirpant des bruits indécents.

Caresse qui suit la claque ; Aeji aime sentir la chaleur qui émane de sa peau. Il est curieux ; curieux et ivre de sa propre curiosité, désireux de savoir à quel point Junji peut rougir. À quel point il peut laisser sa marque sur lui. Combien de jours, combien de temps. Est-ce que Junji sentira la trace de ses doigts à chaque fois qu’il devrait se poser sur un siège ? La pensée lui fait tourner la tête, accentue le mouvement brusque de ses coups de reins, approfondit la manière dont il le pénètre.
- Good boy, qu’il dit, sous l’excuse. Aeji lui claque encore le cul, plus doucement cette fois. Il lui serre la fesse au passage, non sans caresser ses flancs par la suite. Est-ce que t’as envie de jouir, jagi ? qu’il demande. Ses mouvements sont profonds, encore, bien que Aeji perd de son rythme par moment. Son propre désir le fait trembler, les muscles de ses jambes lui brûlent. Jamais autant que son excitation, par contre. Il y a un brasier en lui. Il y a un feu qui ne veut et qui ne réclame que Junji et ses bruits, son corps et sa jouissance.
- Pas maintenant, Il sera puni, sinon. Aeji a bien quelques idées en tête. Il resserre la prise entre ses poignets, Aeji. Appui sur son dos et continue de le pénétrer, encore et encore, qu’importe si son rythme se fait saccader, qu’importe si son poids se fait de plus en plus présent contre Junji. L’écraser l’excite aussi ; sentir sa peau contre la sienne, bouillante. Sentir sa sueur se mêler dans l’air, glisser contre lui. Je veux goûter chaque goutte de toi. Tu comprends, Junji ? Je serais très décu si  - Une pause ; gémissement rauque à le sentir autour de lui. Junji est excité aussi ; si prêt et si stimulé. Aeji peut le sentir autour de lui. si tu ne m’écoutes pas.

Fesse rouge sous ses yeux, le corps sublime de Junji qui l’accepte et l’accueille encore et encore, ses gémissements. La courbe de son dos, le tracés de son tatouage. Aeji a envie d’y poser ses lèvres, vraiment. Il a envie de goûter chaque parcelle de lui ; ses paroles ne sont pas un mensonge. Le désir est bien là. Aeji en pense chaque mot.
- Laisse moi te bouger un peu, qu’il avertit. Les bras sont libérés seulement pour être guidés au-dessus de la tête de Junji et liés de nouveau ; Aeji les tient d’une main encore, son corps épuisant celui de Junji entièrement, cette fois. Il pose sa seconde main contre les draps, laisse Junji s’écrouler contre ceux-ci alors que ses lèvres, déjà, vont chercher la chair marquée par l’encre. La sueur de Junji est délicieuse sur le bout de sa langue. Tu me rends dingue qu’il lui confesse bien qu’il ne s’agit pas d’un secret.
Ainsi placé, ses mouvements perdent de leur précision, mais Aeji ne perd pas de son ardeur, ni de sa volonté. Ses hanches dansent contre lui, son sexe allant et venant selon les mouvements, l’angle changeant selon la rotation. La brûlure de ses cuisses est aussi cruelle que délicieuse.
- Pas encore Un ordre. Ce n’est pas suffisant, selon Aeji. Il veut ses lèvres, son sexe, ses soupirs au bord de ses lippes et avaler tout de lui. Alors, l’homme bouge encore, abandonne ses mains une énième fois, s’extirpe de lui pour tourner Junji dans les draps. Son regard, gourmand, s’attarde sur sa peau rougie, sur son sexe tendu. Il l’empoigne d’une main sans même se glisser en lui, commence à le masturber alors qu’il se penche et l’embrasse, si tendre et affamé à la fois. Accroche toi à moi. Pas les draps. Il pourrait en être jaloux de ces draps. Aeji veut l’attention entière de Junji, qu’importe s’il marque sa chair de ses ongles.

Posé entre les cuisses douces de Junji, Aeji ne le pénètre pas. Il ne se glisse pas en lui, qu’importe si son sexe quémande et tressaille d’envie. Uniquement pressé contre lui, il se torture lui-même, les doigts encerclant le membre de son partenaire et le caressant. Aeji l’embrasse et se perd contre ses lèvres, les caresse de sa langue et bouge contre lui, possédé toujours par cette envie de le posséder, de le pénétrer et de lui faire perdre ses mots. Le désir reste contenu, étouffé et surtout, refusé à sa propre personne. Aeji est concentré ailleurs ; contre le sexe de Junji qu’il touche et qu’il caresse, son sexe qu’il a envie de goûter et surtout, l’orgasme de l’autre invocateur dont il désire voir peindre sa chair.
- Junji qu’il soupire, démon et ange, porté par sa propre excitation. Aeji ne ressemble pas à grand chose contre lui, son sexe heureusement lubrifié qui glisse contre l’intérieur de ses cuisses, de ses fesses et qui, par de rares occasions, effleure son intimité. Aeji tremble face à la torture qu’il se fait subir. Tu veux, Junji ? Tu penses être un bon garçon et le mériter ? Contre son sexe, ses doigts s’attardent et le torturent. Aeji peut sentir l’excitation de Junji contre sa peau, il peut l’entendre dans son souffle. Il avale ses soupirs et ses gémissements autant qu’il désire les entendre. Réponds., qu’il demande, ses mouvements de bassin se faisant plus lent, lent et terrible et pressé contre son intimité, surtout. Aeji peut sentir la chaleur de Junji contre lui. Il suffit de peu, un petit peu, pour se glisser en lui. L’homme se redresse sur un genou, porte sa main libre à son sexe pour s’enligner un peu mieux et le pénétrer, un peu, à peine. Puis, il lève les yeux, mèches folles et humides couvrant une part de son regard, et l’observe, le fixe et attend sa réponse. Et ce, sans jamais cesser de le masturber.

Sourire qui croît sur ses lèvres, lueur dans l’oeil. Aeji admire sa beauté ; il admire les lèvres gonflées de Junji, sa respiration saccadée. Il se languit du son de sa voix, porté par son propre désir et celui de son partenaire, aussi.
- Ouais ? Okay Corps penché et lèvres posées contre les siennes ; baiser offert encore et encore, avant qu’il ne s’aligne de nouveau et le pénètre entièrement, cette fois-ci. Lèvres pincées, mordues ; il retient son propre gémissement, la manière dont son propre corps cherche à fuir son contrôle.
- Tu m’fais perdre la tête, qu’il dit, prenant un temps d’arrêt. Aeji passe sa langue contre ses lèvres, le dévore du regard un moment, recommence à le caresser tendrement, longuement, s’attarde sur son gland avant de bouger en lui, avant de le pénétrer encore et encore, porté par le feu qui l’anime.
Plutôt, les peaux claquent. Le rythme reprend. Aeji sent ses muscles le bruler, encore ; son souffle aussi. Il perd la tête. Contre lui, en lui. Son corps bouge, s’écrase contre le sien. Il lâche son sexe, mal positionné pour continuer ; l’homme prend le temps de ramener sa paume contre sa bouche, de lêcher ce qu’il y a de Junji dessus, non sans lacher Junji du regard.
- Touche toi, qu’il demande, son coude allant se poser contre le lit, à côté de la tête de Junji. Déjà, il va se perdre dans la courbe douce de son cou, embrasse la chair chaude et continue de le pénétrer, encore et encore, porté par son corps tremblant d’excitation.

La chaleur de Junji lui fait tourner la tête ; son odeur aussi. La friction de sa peau contre la sienne, le claquement qui résonne dans l’air, si harmonieux avec le bruit de ses soupirs, de ses gémissements. Il voudrait les avaler tous, s’abreuver de son plaisir et tout ce qui émane de Junji à l’instant précis.
Il voudrait le dévorer, le faire sien entièrement, être une présence constante dans son esprit autant que dans son coeur. C’est un besoin, un désir qui dépasse la logique, une faim qui se creuse et se creuse au fil des coups de reins.
Il peut sentir ; les doigts de Junji entre eux. Sans regarder, il sait ; sait qu’il se touche, sait qu’il l’écoute et qu’il obéit. Les soupirs de Junji changent, comme son souffle. Ses paroles le rendent ivre. Aeji a envie de l’embrasser, encore.
Il perd la cadence ; le rythme de ses coups de rein, sa manière de s’enfoncer en lui, de le pénétrer et de le remplir ;de tenter de le faire si entièrement, à chaque fois. Aeji perd de son rythme, tâche pourtant de goûter le plus possible à Junji, de le posséder un peu plus à chaque mouvement. La sueur lui colle au front, la douleur aux cuisses. Il y a quelque chose de sec, dans sa gorge, et une symphonie entière dans sa poitrine tant son coeur cogne fort.
- Hmmm — t’as envie ? Junji Le corps qui se penche, ses lèvres qui cherchent les siennes. Il l’embrasse et le dévore, cherche son souffle au travers du sien. Vas y, qu’il souffle, murmure contre ses lèvres, étouffé et excité, un feu dans les entrailles. Je veux l’sentir, jagi, qu’il continue, la simple pensée lui faisant perdre encore plus la tête, ses hanches portées par un sursaut excité, incontrôlable.

Junji est une vision ; un oasis, un fruit interdit, le paradis et l’enfer en même temps. Aeji le dévore du regard en même temps que l’envie lui dévore les entrailles, en même temps que le contrôle glisse hors de ses doigts et que son corps bouge de lui-même, cherche à le pénétrer, posséder encore plus. Aeji est ivre ; porté par la vague de son excitation, de son plaisir. Il y a des bruits qui sont découverts, des gémissements venant de l’autre invocateur qui deviennent ses mélodies préférées et ses expressions qui se gravent à même sa rétine tandis que Junji jouit sous lui, contre lui.
Et son corps ; la manière dont son corps l’avale et le prend en otage, le caresse et le rend fou tandis que le plaisir traverse Junji. Aeji n’y peut rien ; ne peut pas résister, ne peut pas l’ignorer. Rêveries passées dans les derniers mois, imaginaire fleurie et pourtant ; rien n’est à la hauteur.
- Junji Parole soufflée, mot prononcé ; Aeji se perd contre lui, en lui. Sa peau pressée contre la sienne, il peut le sentir jouir, il peut sentir les tressaillements de son corps. Les siens suivent ; gestes décousus, rythme perdu. Le front posé contre son épaule, Aeji jouit à son tour ; d’abord en lui, mais bougeant assez rapidement pour finir contre ses cuisses, contre ses fesses. ah - shit Souffle saccadé ; Aeji a encore ce tremblement de la peau ; la main qui se glisse entre lui, qui touche le sexe de Junji brièvement puis le sien, à son tour, pour s’offrir quelques caresses et redescendre lentement. ça va ? Il parle bas ; le souffle manque encore. Aeji avale de travers, la gorge sèche tandis qu’il bouge un peu pour ne pas l’écraser, pour laisser de la place à Junji. Le regard accroché à ses traits, il se redresse sur un bras pour l’embrasser ; un baiser léger suivi d’un second et d’un troisième, ensuite, plus profond. laisse moi  te voir Le regard coule, encore. Aeji pince ses lèvres et, enivré, l’effleure son torse de sa paume, récolte ce que Junji y a libéré avant de porter ses doigts à sa bouche. Il les nettoie, le regard, lui, retournant sur le visage de Junji.

La saveur lui caresse la langue avant qu’il avale ; Aeji a ce rire, léger et porteur, quand la protestation de Junji se fait entendre. Légèrement, il bouge dans les draps, se presse contre lui alors que son visage va contre son épaule et l’embrasse.
- Quoi ? Je t’avais prévenu Il veut tout goûter de lui, vraiment. L’envie de continuer est là ; de passer sa langue contre le corps de Junji jusqu’à ce qu’il soit entièrement propre, de le nettoyer de toute trace de leur plaisir et d’en créer d’autres, par la suite. Mais Aeji soupire, fatigué et comblé par son orgasme, et lève les yeux pour l’admirer.
Junji est beau, comme ça. Dans l’épuisement, dans la manière dont ses traits sont adoucis par l’orgasme, dont sa peau est rougie par l’embarras.
- T’es magnifique, qu’il lui confesse, une main lui caressant au travers d’arabesques tendres la taille. Aeji l’embrasse encore, simplement. je t’ai pas fait mal ? Il demande, par précaution. On ne sait jamais ; dans la folie d’un moment, la pensée qu’on puisse supporter quelque chose et au final, le corps n’accepte pas tellement. j’ai un peu joui en toi, désolé. j’me suis pas retiré à temps Plaisir trop intense, trop peu habitué à l’absence de préservatif pour avoir cette réflexion poussée. Pourtant, Aeji a autant l’habitude de jouir à l’intérieur qu’à l’extérieur, tout dépendant du moment.
Paresseuses, les caresses continuent contre la peau de Junji. Aeji l’embrasse encore avant d’inspirer un bon coup, cherche la force et se redresse.
- je reviens. tu veux à boire ? Ses jambes protestent quand il se lève et quitte le lit, mais Aeji va malgré tout dans la salle de bain. Là, il y fait couler l’eau du robinet à une température chaude mais acceptable, s’empare d’une lingette qu’il mouille et ramène avec lui, non sans s’emparer de deux bouteilles d’eau au passage. De retour au lit, il s’appuie sur un coude pour embrasser Junji encore, si sublime au travers des draps malmenés, avant de lui tendre une bouteille. bois un peu Il devrait aussi, mais Aeji préfère se concentrer sur Junji d’abord. La lingette humide est posée contre la peau de son amant, avant qu’il demande : ça va la température ? tandis qu’il entreprend de le nettoyer.