les professionnels (brouettes)

11/01/2023

Sur une échelle de 0 à je m'enjaille à un concert de Tiësto, tu te trouves sur le seuil du 1, pas bien loin de piquer ton meilleur roupillon en pleine réunion dominicale (tu sais même pas pourquoi ils veulent faire ça le dimanche, à croire qu'il y a une teneur sacrée dans l'ambiance déroulée dans les locaux de la CERBER). La crise du V² est à peine en train de s'estomper qu'un joyeux rigolo mentionne l'attaque des Orphans sur une des usines d'Icarus Inc, et v'là ti pas qu'ils sont repartis. Tu as déjà dit le fond de ta pensée et cela fait maintenant une bonne heure et demi que les choses tournent en rond (à l'image de ton stylo qui en fait sur le haut de ce carnet qui n'est même pas le tien) ; cela a même dérivé sur de l'informel, mais aucun des lascars du groupe ne se décide à couper court. Pas que tu aies mal au cul, mais en fait si. Louis Griffin ne sait pas rester en place, c'est d'ailleurs un sacré miracle qu'il n'ait pas encore fait un sketch en dessinant quelque chose d'obscène sur le tableau blanc là derrière, où quelques stats se battent en duel.

Tu coupes le sifflet à l'une des grandes pontes qui continuait d'expliquer un truc que tout le monde avait comprit depuis au moins une, si ce n'est deux heures maintenant. "Bon, on s'est assez gratté les couilles comme ça, vous croyez pas ?" Avec ton coffre naturel, il n'y a pas besoin d'hausser vraiment le ton, et tu lèves le nez en revissant le bouchon de ton stylo (...qui n'est pas le tien non plus finalement). "Il est à qui ?" que tu demandes à l'assemblée, en le présentant comme la dernière promo à ne pas rater au téléachat. La personne réagit enfin (était-elle aussi frustrée que ça de ne pas avoir pu écrire pendant toute sa réunion ? aucune idée, tu as vaguement l'air de t'en foutre il faut dire) et tu te lèves, récupérant ton seul bagage qui est cette veste trop professionnelle pour toi - les autres ont déjà commencé à se bouger aussi, un des CERBER ayant fait un écho un peu plus professionnel à ce clap de fin. Gnagna on se revoit mardi. Bien sûr, oui. "Ha, pas mardi par contre, j'ai piscine." De quoi montrer ton enthousiasme à l'idée de les revoir. Ton affirmation, sans avoir vérifié ton agenda plein à craquer, relevait d'ailleurs d'un miracle - ou plutôt d'une boutade bien maîtrisée.

Premier levé dernier parti, cependant : on te retient au dernier moment, alors que la salle se vide à une vitesse pour le moins respectable (ça allait plus vite à la 1ère réu sur le V², disons le). Tu sens même Brooks passer dans ton dos (non, en fait, tu reconnais surtout son parfum filant dans l'air non loin, de quoi le retrouver dans une foule de 10 pelos sans aucune difficulté s'il le fallait) ; vague coup d'œil par dessus ton épaule, te fait comprendre qu'il t'attend à l'extérieur. Respectable, mais ça n'en reste pas moins frustrant pour toi. On te débrief un truc en particulier, qui n'a pas été vraiment abordé aujourd'hui (that kind of colleagues, really). Puis, une fois le bazar clos, tu vas pour sortir, et là, l'impensable se produit. "Griffin ? - Quoi ? - Pour le contrat... - Non, - On peut faire gonfler le salaire s'il faut... - Non, avec un doigt en plus." Soupir alors que tu franchis (enfin) le seuil des double-portes. Tu attrapes Brooks par l'épaule, à l'arrêt. Pas trop longtemps quand même, faudrait pas qu'il soit gêné après. "T'as le temps pour une petite grenadine ensemble, dear ?" T'aperçois alors Seth dans ta vision périphérique, ils étaient probablement en train de se taper la discute sur un sujet qui devait dépasser tes capacités intellectuelles (ou pas). "La troisième vanne était sensas." Mention honorable pour Seth (que tu surnommes la plupart du temps Tex Avery), donc, qui s'est permit de renchérir tes conneries pendant ladite réunion - si c'était pas si important, probablement qu'on vous aurait viré dès la première heure, pour vous "aérer l'esprit". Mais tous ici sont des adultes responsables, n'est-ce pas ?

@Brooks Howarth @Seth Avery

13/04/2023

Il a chaud ; comme si l'uniforme était à trop lui coller la peau, qu'il voudrait juste que la réunion se termine pour qu'enfin il puisse retirer la veste de celui-ci ; il a envie de boire de l'eau, peut-être même quelque chose d'encore plus frais - des glaçons ? Alors quand enfin ça se termine, Brooks a ce soulagement singulier, parce qu'en prime la journée est enfin terminée, qu'il pourra rejoindre l'enfant... Enfin, sauf si Louis a des projets pour eux ; le pauvre qu'on alpague et que Brooks voit être stoppé dans son mouvement de fuite ; petit sourire. Il passe derrière, hésite à un contact ; une main qui frôle son dos, une épaule, un bout de rein ? Mais finalement il se contente de filer vers l'extérieur de la salle, de stationner là et de capter l'attention de Seth avec un sourire ; il l'aime bien, même s'il ne sait jamais s'il est sérieux ou non ; a fini par se dire que c'était un type marrant mais qu'il ne pouvait juste pas comprendre. "Encore félicitations pour ta promotion, Avery." Il n'avait pas encore eu particulièrement l'occasion de lui dire entre quatre yeux, parce que les journées étaient chargées dernièrement ; et il avait eu envie de lui dire en personne, sans collègues autour. "Elle est largement méritée." Et parce qu'il se tente à être amical, Brooks vient rapidement tapoter le bras de Seth d'un geste qui se veut "fraternel" (ou ce genre de trucs qu'ils font entre frères d'armes) en lui offrant un dernier sourire.

Et à peine sa main est retombée qu'il en sent une autre l'attraper ; tourne la tête et sourit plus tendrement encore, parce que c'est Louis ; et que s'il y a bien quelqu'un dans ce monde à qui il sourira toujours ainsi, c'est Louis. "Toujours pour toi darling." Doucement il vient lui tapoter le dos, revenant au Avery d'un air bien plus détendu ; il en oublierait qu'il mourrait de chaud la minute d'avant. "C'était laquelle, déjà ?" Il n'a pas compté les points pour cette fois ; a laissé à d'autres ; se contentant d'un petit rire quand elles venaient. Son regard passe de l'un à l'autre ; oh et puis. "Tu viens boire ce verre avec nous ?" Il ne sait pas si sa journée est terminée ; mais c'est l'occasion, tiens ; en tout cas, il entame le premier pas vers l'ascenseur pour être libéré enfin de l'uniforme, la chaleur, cette envie de boire quelque chose de frais.

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17/12/2022

tw : pensées beaufs et graveleuses.

Il ne savait toujours pas qui avait eu cette idée à la con.
Les coupables se marraient sans doute allégrement de la situation, mais lui, ne riait pas vraiment. C’était pas drôle d’être mis devant le fait accompli : - Avery, compte-tenu de la situation d'urgence, nous vous attribuons une équipe à partir d'aujourd'hui.
Jusque là, bon.
Comme une occasion de pouvoir mater en toute légitimité des mecs en plein entraînement sous ses ordres, y’avait pire sur le papier.
Mais face aux 5 nanas de sa troupe, l’Avery, lui, s’est cru puni.
Oui, il aura non seulement deux fois plus de boulot, et oui, aucun matage de consolation à l’horizon.
Comme une envie de pleurer, cette fois-là.
Ô rage, ô désespoir, ô promotion ennemie !
Adieu les pectoraux saillants et bonjour la frustration progressive, déjà bien présente depuis qu’il n’arrivait plus à aller vers d’autres hommes et user de ses techniques magiques pour les faire défaillir. Nan, l’Avery, il était trop amoureux de quelqu’un en particulier. Trop pour oser le trahir, et même trop pour le lui dire. Donc il rongeait ainsi son frein depuis des semaines.
Et voilà qu’on lui collait un groupe de gonzesses à gérer en plus de ses propres émotions explosives.
You-pi.

Mais toujours est-il que ce n’était pas une blague, finalement. Il était à la table des grandes personnes, à croiser le regard des gens de haut rang, des chef.fes de tout poil et même des invités de passage. Comme ce bon vieux Louis avec qui il ne manquait jamais d’échanger des vannes façon match de ping-pong endiablé, sous le regard fatigué de ses congénères à crocs. Ah vous vouliez du Seth dans votre classe les gens, fallait assumer maintenant !
Mais heureusement, la réunion s’est vite terminée. Un soulagement pour le chien fou qui ne supportait pas rester assis plus d’une poignée de minutes. Vraiment, qui avait eu cette idée ? Et qu’avait-il fait pour mériter ça ?!

Bon, au moins, quelques potes étaient là pour faire passer la pillule plus facilement. Comme le mimi Brooks et sa mine barbue sexy, qui vient le féliciter à la sortie. Le pire, c’est que lui, il est sincère. Alors Seth ne peut s’empêcher de sourire, parce que mine de rien, c’est toujours bon à prendre la gentillesse.

« Meeeeerciiiiii ! J’compte sur toi pour me donner des astuces, hein ? » Un clin d’oeil appuyé de petit chiot face au vieux cabot qui a de la bouteille dans la gestion de crise. Louis vient les rejoindre, tire un rire éraillé à Seth qui lui renvoie à nouveau la balle.

« J’savais qu’elle t’avait titillé là où il fallait, daddy chou. » Puis Brooks demande ce que c’était. C’est vrai, ça, c’était quoi déjà ? Il en a tellement dit, des conneries... « Ah euh, celle des balles de gros calibres t’sais ? Rapport au... calibre... t’sais ? » Mine graveleuse et bouille déconfite. Silence pesant où on entend le vent. Seth soupire à en faire tourner les moulins. « Sérieusement Deadshot, va falloir que j’fasse ton éducation sur l’sujet ! »

Il pouffe, embraye le pas, et remarque la proximité des deux vieux. Un truc marque un battement erratique dans sa poitrine.
Oh merde les gars, me faites pas ça !

« Allez ! J’ai envie de m’la mettre à l’envers. » Boire c’est toujours la solution pour ne rien prétexter, et tout accuser. Les promotions nulles et les nounours qui se lovent. Sérieusement ??
« … J’savais pas que vous étiez si proches, tout les deux. Vous vous connaissez d’puis longtemps ? »

La question est posée au détour de l’ascenseur qui s’arrête finalement à leur hauteur. Il en a un milliard d’autres, mais pas avant de se mettre la mine du siècle.
Après tout, il est bien entouré, et en parfaite sécurité. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?...

11/01/2023

Alors qu'il est pourtant bien entouré, Louis est en train de méditer sur une question capitale, qui le fait décrocher de l'instant : je fais cuire du chorizo ce soir ou pas dans l'appart, est-ce que je prends le risque d'inviter Nour, ou est-ce qu'elle préfèrera une carbonara avec le pot de parmesan tombé dedans ? Puis vient la pensée habituelle du 'elle croit forcément qu'on est maqués d'ailleurs', et l'attention bifurque tout naturellement sur Brooks, qui vient de poser une question tout à fait pertinente à Avery, en témoigne les regards qu'ils se lancent (ou peut-être que tout le monde se lance, mais vu que Louis n'a rien bité à ce qui a été dit juste avant, le mystère restera entier quant à la fameuse blague qui vaut manifestement tous les lauriers du jour.) Avery réussit quand même à répondre. "Ah euh, celle des balles de gros calibres t’sais ? Rapport au... calibre... t’sais ?" ...et Louis déduit la question assez rapidement, en témoigne ce vieux rire de papa qu'il vient de lui dégoupiller. "Putain qu'elle était bien lancée celle-là," qu'il s'exclame, en donnant une bonne tape dans le dos d'Avery (peut-être légèrement mal dosée, il faut l'avouer). Ca y est : il a déjà oublié l'inutilité de la réunion passée et cette énième proposition d'embauche à la CERBER. C'est pas comme ça qu'ils allaient faire rentrer le mouton à la bergerie, ces lascars.

Il remonte le fil (et jusqu'à l'ascenseur, en étant bien accompagné il faut dire) de cette bribe de conversation qui lui avait échappé, déduit à nouveau que Brooks a proposé à Avery de se mettre une race, ce qui semble rendre bien enjoué le concerné (franchement, il n'avait proposé qu'une grenadine). "Allez ! J’ai envie de m’la mettre à l’envers. - Faudra te ramener où si tu sais plus comment tu t'appelles ?" Les étages défilent sur l'écran supérieur, se rapprochant du leur. Vivement. "… J’savais pas que vous étiez si proches, tout les deux. Vous vous connaissez d’puis longtemps ?" La question est posée à l'arrivée de leur prison en métal temporaire, et ils se faufilent dedans naturellement. Un brin de malice dans le regard du vétéran, qu'il fait glisser jusqu'à son mari (il laisse d'ailleurs l'honneur à un des deux d'appuyer sur le bouton du 0). "On se connait depuis longtemps, tu crois ?"

Un petit sourire mutin alors qu'il laisse son dorsal reposer sur l'un des murs (ils en tremblent) - et putain que ça le chatouille, c'est ça le problème d'avoir toute une machinerie aussi au dedans. L'homme qui murmurait aux ascenseurs. Les bras s'entremêlent et suggèrent une attente. Les portes se ferment et ils se mettent à descendre... moins de quinze secondes plus tard cependant, léger froncement de sourcils de la part de Louis, qui sent que la machine n'a pas son rythme de croisière habituel. "Ca pue, ça." ...et ils s'arrêtent pour de bon, cette fois. Bloqués au 14ème. Rien que ça. Soupir. "T'sais quoi, Avery, j'crois qu'on va avoir le temps de te raconter tous nos rendez-vous galants..." Sauf si l'idée saugrenue d'essayer d'ouvrir les portes avec un stylo lui venait et... de toute façon, c'était pas son stylo. Grâce divine aidant, il aurait forcément d'autres idées de merde à pourvoir à ses compagnons d'infortune.

La seule assurance qu'ils puissent vraiment s'octroyer, pour sûr.

@Brooks Howarth @Seth Avery

13/04/2023

Des astuces... Des aaastuceeees... Brooks dirait bien que compter sur son âge avancé aide pas mal de son côté, mais il ne peut pas conseiller la même chose à Seth. "Je ferais de mon mieux pour t'aider." Promesse faite ; sans se dire que peeeeut-êêêêêêtre il y avait un quelconque sous entendu derrière ; et il est déjà happé par autre chose de toute manière. Louis est là, et dès lors, le regard de Brooks brille de cette petite étincelle singulière ; qu'il écoute les deux, se tente à se rappeler... Mais forcément, la blague sortie de son contexte fait juste hocher la tête de Brooks, parce que oui ça y est il se rappelle... Sauf que Seth prend son silence pour un aveu de ne pas avoir compris... Et ça amuse le Howarth en toute franchise. "Je te demanderais des astuces sur le sujet en échange des miennes." Qu'il taquine ; et sans doute que Louis peut capter, dans ce petit sourire, ce qu'il en est ; Brooks n'est pas moqueur, mais juste réellement amusé.

En attendant, ils peuvent aller partager ce verre de grenadine proposé par Louis ; mais de là à se coller une race... "Oula j'ai plus l'âge pour ça." Il boira trois verres max ; une tournée chacun et voilà, ça ira bien ! Mais Louis a l'air déjà plus partant ; et Brooks l'observe en coin, se disant que ça va mal finir cette affaire ; au moins, Louis connaît déjà son adresse. Mais pour le reste... "Oh, si peu de chose..." Petite moue réfléchis, à laisser Seth appuyer sur le bouton. "On est ensembles depuis au moins vingt ans ?" Qu'il dit en plaisantant, même s'il y a un sacré fond de vérité ; ils ont juste élevé une gamine ensemble quoi, d'avec chacun une vision de la chose mais qui a apporté, Brooks pense, un équilibre à Logan.

Mais la bonne humeur s'envole dès lors que la cabine d'ascenseur s'arrête soudainement ; faisant Brooks atterrir à moitié contre Louis alors qu'il tente de se rattraper contre un des murs. Sa main se plaque et il se redresse en regardant Louis. "Désolé, je ne t'ai pas fait mal ?" Qu'il lui murmure, avant de se remettre complètement droit et observer le panneau de l'ascenseur qui s'est complètement éteint... Si c'est une panne technique du genre, il ne saura pas y faire quoi que ce soit malgré ses capacités. "Merde." Qu'il réagit finalement. C'est que la chaleur va très vite monter et qu'il faisait déjà assez chaud comme ça. "Bon, ils vont très vite remarquer la panne. N'est-ce pas ?" Regard vers Seth en demandant ça, parce que lui est récent à New Blossom et qu'il n'en a aucune idée... Mais y'a tellement de monde, alors oui hein ?

N'EST-CE PAS ?

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17/12/2022

tw : la beaufitude, pensées graveleuses, mention de claustrophobie.

L’ambiance est à la détente, au moment de rentrer dans l’ascenseur. Quelque chose qui ne promet que du bon pour la soirée à venir, où les barrières hiérarchiques tomberont aussi facilement que les demi de bière. Petit échauffement d’ailleurs quand il obtient la réponse à sa question, prise au premier degré, alors qu’il pénètre la cabine en fer. « Quoiiiii ?! », s’égosille-t-il en réaction. Les deux sont ENSEMBLES et on ne lui a pas dit !? « Mais depuis quand y’a des vieux couples de daddies qui traînent dans le coin et que je suis PAS au courant !? » C’était un comble, une damnation, une atteinte à sa réputation auto-proclamée de pilier queer de CERBER US. Vraiment, il s’en vexait littéralement, avant de bouder comme de raison.

« P’tain mais c’est pas juste ! Trahison ! Disgr- », dramatise-t-il, avant de s’adosser contre le mur métallique. Peut-être un peu trop violemment cela-dit, car dans son élan de diva, l’ascenseur s’arrête d’un coup bref, le coupant dans sa tirade copyrightée.

Habitué aux pertes d’équilibre spontanée, Seth reste un tant soit peu debout, manquant cependant de rencontrer le panneau de boutons duquel il avait sélectionné le rez-de-chaussée quelques secondes plus tôt.

« Oups ! » Rattrapage en règle de celui qui sait retomber sur ses pattes, sans avoir neuf vies à sacrifier (quoique).

Et c’est là qu’il finit par réaliser qu’ils sont coincés. Bel et bien coincés, dans ces quelques mètres carrés, entre mâles de tout poils quand l’air va commencer à manquer.
Oh.
Non.
Pitié, NON !
Ça se joue dans sa tête comme ses méninges sont en train de faire du tambourin. Pendant ce temps, Brooks et Louis se tombent à moitié dessus, et Seth ne peut s’empêcher de commenter, voire cracher son acidité frustrée :

« Commencez pas à vous entreprendre les deux là, c’est pas l’moment ! J’suis claustro moi !! » Ou ce qui s’en rapproche, en tout les cas, vrai qu’en tant normal, les tout petits espaces clos ont tendance à l’irriter.
Alors là si EN PLUS un vieux couple vient tester ses nerfs déjà mis à rude épreuve par son… abstinence consentie – mais tout de même pesante – de ces derniers jours, ça n’allait rien arranger. Rien arranger DU TOUT.

Si bien que la question de Brooks l’agace déjà, il en roule des yeux, davantage paniqué par l’idée de rester avec EUX que d’être fondamentalement coincé.

« Pourquoi tu me d’mandes à moi ?? Aux dernières nouvelles j’bosse pas au service technique ! »

Il commence à tourner un peu en rond, donne un coup de pied contre la cage, et un klong sonore résonne si fort, si bien qu’on ne sait pas s’il s’agit de la prothèse ou du mur qui couine le premier. « Raaaaaah, fais chier là… ! »

Un regard vers la porte scellée, puis vers la trappe d’évacuation au-dessus de leur tête. Une idée, tout autant qu’un soupir, pointent le bout de leur nez.

« … Tu crois que ça va être retenu sur nos salaires si on pète le matériel pour sortir de là ? », qu’il balance à Brooks, les mains sur les hanches, décidé malgré tout à s’échapper pour respirer.

Après tout, ce ne serait pas vraiment de leur faute. Ils ne sont juste pas patients. Surtout pas Seth. Non.

11/01/2023

On est ensembles depuis au moins vingt ans ? L'information qui file entre les lèvres de Brooks ont un délicieux qui le fait sourire, à ce moment-là - avant que ça ne tire plutôt vers la moue, après l'escalade de l'ascenseur qui se stoppe comme si on l'avait vexé. Son ami-mari valse sur lui et il le récupère sans trop de soucis, c'est à peine s'il a cru le sentir. "Désolé, je ne t'ai pas fait mal ? - Ca va 5/5, amore mio." Tout le monde peut être italien, même dans les pires moments, ok ? Sauf quand cela trigger un autre, claustrophobe en plus de ça. Il ne l'avait pas du tout appréhendé, ça, par contre, le medic renforcé. "Commencez pas à vous entreprendre les deux là, c’est pas l’moment ! J’suis claustro moi !! - Claustro claustro ou... ?" La question l'a peut-être irrité en plus de celle de Brooks, qui se voulait être optimiste. Mais Avery parait être sous tension comme jamais, c'est qu'il doit pas trop déconner quand il dit qu'il aime pas les endroits clos. Surtout quand y'a deux grands mecs pour le regarder s'époumoner. "Raaaaaah, fais chier là… !" Ce qui laisse imaginer à Louis s'ils restaient coincés indéfiniment, avec précisément une envie de chier. Ouais, non, en fait, vaut mieux pas attendre trop longtemps, le pouvoir de l'auto-suggestion est réel en vérité.

Triste ou non, Griffin repense à une mission où il avait dû évacuer trois blessés d'un trou à rat ensablé. Ses séances d'EMDR ont beau avoir été efficaces (et de PNL n'en parlons pas), il ne pensait pas avoir un coup de chaud et froid en se retrouvant dans une situation vaguement "similaire". Comme pour s'assurer que tout va bien pour Avery, il active un instant son body scan pour vérifier ses paramètres. A part un pouls élevé, rien de bien grave a priori, et le regard de l'ancien médic rejoint celui du CERBER, rivé vers les hauteurs de leur cage de fortune. "… Tu crois que ça va être retenu sur nos salaires si on pète le matériel pour sortir de là ? - J'crois qu'on s'en bat les couilles."

Suite à ces mots, l'esprit straight forward du Griffin ne laisse que peu de place à la discussion. "Foutez vous sur les côtés," Il ne prévient pas que ça va légèrement secouer, car sinon, Avery aurait couiné comme un canard sur lequel on aurait marché. En fait, il veut même pas lui laisser un instant pour comprendre ce qu'il va se passer.

(roll) Louis arrive à mettre un pied sur la barre de soutien (celle que personne n'utilise jamais)(son genou craque comme jamais), il s'appuie contre elle en faisant un mouvement dans cette direction, pour avoir l'occasion d'aller plus haut, comme Tina Arena. Il donne un coup de poing (tant que les lois de la physiques le lui permet) dans cette trappe d'évacuation qui saute aussitôt face à l'élan et à la force supérieure de l'altéré. En retombant, Louis se fait évidemment la malle sur Brooks, manquant de marcher sur le pied d'Avery en plus de ça, et la cabine remue comme jamais, les sons métalliques se mêlant aux couinements des câbles que l'on entend mieux désormais. Il faut bien quelques secondes pour que ça se calme...

Si ça se trouve, ça captera mieux une fois là-haut (téléphone, appel à la centrale, ce genre de trucs). Encore faut-il que quelqu'un se dévoue, Louis est le meilleur pour faire la courte-échelle avec ses renforcements musculaires, mais il n'est pas le plus léger pour faire l'oiseau. Pas dans cette situation, en tout cas. "Ok, ok, on respire les donzelles..." (Il dit ça pour tout le monde en vérité.) Il a une de leur épaule dans chacune de ses paumes, alors que lui-même a le myocarde piqué par l'adré. Faut savoir calmer les troupes dans ces cas-là. Ils s'imaginent sans doute que c'était pour mieux respirer, mais Louis est plus con que ça, faut pas rêver. "Maintenant on a besoin d'un marsupilami pour grimper." Une dinguerie de Louis en amène toujours une autre. C'est écrit dans les tablettes divines que personne ne lit de nos jours. Son regard fait un va et vient entre les deux mecs. "On est des professionnels ou pas ?" Et au pire du pire, cette lucarne leur permettra de gueuler comme des bœufs, jusqu'à ce qu'on les rejoigne.

@brooks howarth @seth avery

13/04/2023

Il y a eu un rire au cri du coeur de Seth, parce qu'il ne l'a pas pris sérieusement, ne se doutant pas d'à quel point le Avery est très sérieux de son côté ; c'est que lui, c'est tellement évident qu'ils ne sont pas ensembles que, voilà quoi. Pourquoi préciser ? Sans doute parce que la fin du monde s'annonce tout bientôt.

Genre, comme... Là.

Ca gueule, ça s'agite, ça gueule, ça s'agite... Cercle vicieux auquel Brooks évite de prendre part, cherchant plus à activer ses altérations après que Seth lui ait gueulé dessus... Et dire qu'il vient de passer chef d'équipe ! Un peu de nerfs, merde alors ! L'avise encore avant de regarder vers Louis et il a à peine le temps de se décaler comme demander par le husbando que PAF, CA S'AGITE ENCORE ! Non mais, à un moment, faut arrêter les gars ! "Louis... !" Qu'il se plaint, parce qu'adieu les petits surnoms affectueux là ! Le mari est pas content ! Alors naturellement il vient poser une main sur un avant bras de Seth pour tenter de le rassurer avant de le lâcher parce qu'il réceptionne Louis (qui pèse son poids, le salaud !) et use de la force que son bras métallique peut contenir pour parvenir à juste pas s'écrouler. "Bon sang, Louis..." Peste encore un peu, même s'il le détail pour voir s'il ne s'est pas fait mal - un père restera toujours un père, sans doute.

Après un soupir bruyant, il avise les deux. "Vas-y, Avery. Avec du bol, tu te sentiras moins enfermé." Alors qu'en toute logique, ça devrait être à lui de monter ; c'est que l'outil de piratage et de contact avec l'argo, c'est lui quoi ; pas comme si sa tête servait de récepteur aux ondes et compagnies (et merci pour les maux de crâne parfois d'ailleurs) pour faire son boulot. "Il faut qu'on puisse aviser si on est bloqués entre deux étages ou si on peut atteindre facilement une porte. Avec nos trois forces brutes, on devrait pouvoir en forcer une." Il rajoutera pas "n'est-ce pas" cette fois, vu comment il s'est fait engueuler la fois d'avant ! (Non en fait c'est juste qu'il y croit cette fois.) (Brooks n'est pas un rancunier.) (Preuve en est qu'il aime déjà de nouveau de tout son coeur Louis.) D'ailleurs... "Ne force pas sur tes prothèses, toi. On aura besoin de toi ensuite." Qu'il lui signifie, faisant signe à Seth qu'il est prêt à lui faire la courte échelle, exposant sa main la plus forte sur le dessus. Et tant pis si ça abîme sa synthé-peau, ils feront avec ; parce que le cadet de leurs soucis. "Et vas-y doucement, hein." Pas de grand saut pour grimper, parce qu'à trop balancer la machinerie, Brooks craint le pire.

Et là, il en voudra aux deux assurément.
Papa Brooks ne sera pas content.

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17/12/2022

tw : langage grossier - propos grivois.

Franchement, ça pouvait pas être pire. L'voilà à criser comme pas deux alors qu'il est - basiquement - au beau milieu d'un scénario mal écrit de film porno cheap, sauce flicaille du futur. Si c'est t'y pa' malheureux de se retrouver coincé avec deux types targués d'être d'incroyables bombes si c'est pour, en plus, commencer à haleter, et pas pour les bonnes raisons.
Ouais, Seth est claustro. Son regard grogne de lui-même quand Louis demande confirmation, avant de rouler vers le ciel trop métallique à son goût. « J'te fais la démo dans 5 minutes si on sort pas vite de là... » Menace à peine voilée, voilà que les nerfs s'y mettent, ah mais génial. Il aurait mieux fallu qu'il n'y aille jamais, à cette foutue réunion pour un foutu poste dont il ne voulait même pas.

Le regard se tourne, en dépit de cause, vers les deux autres. Seth soupire et se cale contre la cage en tôle, se sentant lui-même en prison. Ses pupilles se fixe sur Louis, qui semble avoir compris la situation ne valait pas grand chose face à trois super guerriers altérés comme eux. Yes, il va faire quelque chose, et pas attendre une sacro-sainte force du destin ! Un homme d'action, à n'en pas douter.

Le voilà à prendre élan et à littéralement défoncer la trappe d'aération, sous le regard aussi médusé qu'admiratif de son cadet. Des petites étoiles brillent dans ses yeux, face à la porte de sortie tant attendue. GG le vieux ! « Yeeeeeeeees Daddy Louuuuuuu' ! Tu nous la ressortiras pour les prochains JO c'te figure-là hein ?! »

C'est qu'il bondirait presque déjà, le cabot, tandis que Brooks semble plus concerné par l'état de son """""ami""""" que par la providentielle libération. La conversation prend tournure - après ce moment ô combien bromanciable entre ses deux compères - et Seth sourit de tout son long en secouant la tête. Un Marsupilami, c'est ça ?

« Tu t'dis ça parce que j'ai une queue rebondissante, papy ? T'es plus informé que t'en as l'air ! » Il ricane éraillé, roule un peu des épaules. Brooks est plus sérieux dans la démarche, tête froide du petit groupe improvisé. Il semble même inquiet de la démarche, ce à quoi Seth répond d'un clin d'oeil, la force de la jeunesse - en quelque sorte - tapissant ses trait assurés : « T'inquiètes Deadshot, c'est pas ça qui va m'recouper les jambes ! Allez, j'y vais ! »

D'un bon presque savamment calculé, Seth se retrouve en un rien de temps au niveau de la trappe ouverte. Un peu d'huile de coude et le voilà à l'extérieur, prenant une seconde pour respirer à plein poumon le courant d'air métallique de la cage d'ascenseur. Le pied, vraiment !
Bon, maintenant, la suite. À gauche, rien que du vide et un mur - même pas porteur, en plus. À droite, pareil, mais un fragment de lumière en hauteur attire son regard. Bingo ! Quelques mètres plus haut, ce qui ressemble à une échelle de maintenance avec, au bout, une porte vers les recoins cachés du QG. De quoi se sortir de ce mauvais pas !
« J'vois un truc ! », qu'il lance, depuis son point de vue. Seth finit par se pencher vers l'intérieur de la cabine, pour parler directement aux concernés. « On peut choper une échelle et se tirer de là en remontant vers l'étage du d'ssus, probablement qu'on va tomber sur les couloirs des techniciens là ou j'sais pas quoi. » Toujours très clair, le nouveau chef d'équipe. « En tout cas c'est mieux que d'rester planter là. Bon, on y va ? »

Une main tendue vers le premier qui la saisira pour se hisser, grand sourire princier digne d'Aladdin en avant. Allez les daddies, vous avez confiance en moi, pas vrai ?