Le Deal du moment : -48%
Philips Hue Pack Decouverte 2024 : lightstrip 3M + ...
Voir le deal
119 €


Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE.

Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
JEREMIAH "WOLFMAN" THOMPSON
TW : ABANDON, DÉPRESSION, FAMILLE DYSFONCTIONNELLE, VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE, DEUIL, MANIPULATION, RUMEURS DE MALTRAITANCE & D'ATTOUCHEMENTS, FAUSSE COUCHE.
FT. ben barnes
CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : La marque de son père s’étend partout sur lui et ce même des années après la mort de celui-ci. Jeremiah Thompson, deuxième du nom. Nettement égocentrique, l'aîné ne s’est pas contenté de refiler son patronyme à son rejeton, il lui a aussi fait grâce de son prénom. Un choix qui pourrait incarner la preuve de l’amour d’un père pour son fils, mais rien n’a jamais été aussi simple au sein de ce foyer-là. S’il a pu se rassurer de partager nom et prénom avec son père durant l’enfance, à l’âge où il était encore assez naïf pour y voir un mélange de tendresse et de fierté à son égard, ce sentiment est nettement passé à Jeremiah en grandissant. Il a d’ailleurs envisagé dans le passé d’entamer une procédure de changement de prénom, notamment durant les années pour le moins chaotiques de son adolescence, mais il y a finalement renoncé. Cela sonnait comme une défaite à l'époque et c'est toujours le cas aujourd'hui. C’était hors de question quand son père était en vie et ce n'est plus à l'ordre du jour maintenant qu'il est parti. Et puis ce n’est pas comme si la majorité des gens usaient encore de son prénom pour s’adresser à lui. Au moment où il est devenu une personnalité publique, Jeremiah a hérité d’un alias, son nom de super-héros. Wolfman. L’homme loup. Tout aussi peu original que le choix fait par son père une quarantaine d'années plus tôt, mais qu’importe, ça a au moins le mérite d’être clair et de parler à tout le monde.

Concernant les surnoms, cela n'a jamais été particulièrement son truc, mais comme tout un chacun, il a malgré tout hérité d'une flopée d'entre eux. Jer, Jem, Jerem, le premier étant de loin le plus courant, celui qui monte machinalement aux lèvres. Wolf, surnom tiré de son appellation made in Icarus Inc., est également fréquemment utilisé pour s'adresser à lui. Certains fans vont même jusqu'à crier au Wolfy. Mignon, mais définitivement uniquement adapté à l'image inventée et cultivée pour lui.

Genre et Pronom(s) : Homme cisgenre (he/his).

Âge et lieu de naissance : Il a été mis au monde à New York voilà déjà quarante-quatre ans. Gamin blessé, puis adolescent rebelle, devenu par un fortuné concours de circonstances (même s'il a quand même un peu forcé le destin) l'un des plus grands de ce monde. Icarus Inc. a réussi ça pour lui. Il n'a plus les traits d'un jeune homme à présent. Les années continuent de passer et altèrent nettement ses traits, sans qu'il n'en perde une miette de son charme, en témoigne la masse toujours grossissante de ses admirateurs et admiratrices. Il séduit encore les foules, rôdé au jeu des caméras depuis longtemps. Il excelle dans son incarnation travaillée de la nonchalance, y compris lorsqu'il a réchappé de peu à une catastrophe, lorsque du sang barbouille encore sa barbe ou sa tignasse.

Origines et nationalité : Il est né d’un père mis au monde et élevé aux Etats-Unis mais possédant des racines anglaises et d’une mère juive d’origine allemande et néerlandaise. De son côté, Jeremiah ne se sent d'attaches qu'avec sa terre natale, bien qu'il ait plaisir à voyager. Il pleure encore New York qui restera toujours sa ville, en dépit de sa destruction. Les souvenirs eux sont là et New Blossom n'atteindra jamais ce niveau de charme pour lui même s'il s'en satisfait faute de mieux.

Statut marital : Époux et père de famille, deux casquettes qu’il endosse sans flancher ni courber l’échine, le tout en ayant aucune conviction de ses aptitudes dans un rôle ni dans l’autre. Honnêtement et même s’il a trouvé le moyen de persuader le reste du monde du contraire, il n’a vraiment pas l’impression d’assurer. L’annulaire coiffé d’un anneau en or, il est très amoureux de sa femme, ça au moins ça n’a jamais été un mensonge. Une goutte de vérité dans un océan de faux semblants. Son mariage se décompose depuis des années et s’il multiplie les efforts pour renouer un lien délié, peut-être même déjà brisé, il est loin de naviguer de succès en succès. Sa relation avec son fils adoptif n'est guère plus idéale, fragilisée par les nombreux différents qui persistent à se multiplier dans son couple.

Occupation : Pur produit d'Icarus Inc., il est l'un des super-héros sur-médiatisés de l'énorme entreprise. Une position qu'il a choisie et qu'il s'emploie à mériter, prenant à coeur de remplir toutes les obligations consignées dans son contrat et qui vont de paire avec sa place gagnée au sein des Sept.

Situation financière : S'il a connu le manque dans sa vie (et le connaît toujours), il s'est toujours agit d'un manque de type émotionnel. Financièrement, tout a toujours plutôt bien roulé pour les Thompson. Le père de Jeremiah menait de son vivant habilement sa barque, naviguant dans les hautes sphères, offrant sur ce point un train de vie très confortable à son fils unique. Jeremiah Thompson père était détenteur d'un poste haut placé à Icarus Inc et s'inquiétait de l'avenir de son fils, inquiétudes dont le temps passé prouvera qu'elles n'avaient finalement pas lieu d'être. Après avoir développé sa mutation et obtenu par piston un entretien puis un job mineur chez Icarus, Jeremiah fils voit sa candidature retenue pour le projet télévisé The Seven. Intégrant le programme de télé-réalité, il se distingue rapidement parmi les vingt-et-un candidats et son personnage d'héros en devenir se brosse à vive allure, réé-écriture bidon d'un conte Disney articulée en partie autour de ses sentiments évidents pour Bonnie. Ressorti gagnant de ce jeu, il intègre avec les six autres veinards le groupe de superhéros made in Icarus Inc., situation professionnelle qui le place définitivement à l'abris de toute préoccupation d'ordre financier. Son avenir est assuré, papa peut mourir en paix (ou pas, sur ce point là c'est un peu raté).

Son salaire comble tous ses besoins et il n'y a aucune raison que sa situation financière se dégrade tant qu'il aura le bon sens de faire précisément ce qu'on attend de lui. Le jeu en vaut la chandelle, du moins d'après Jeremiah qui a toujours sut y trouver son compte jusque-là.

Lieu d'habitation : Ses quartiers sont établis dans les hauteurs, les nuages pour tout vis-à-vis, dans les plus hauts étages de l'Aerium de Solaris. Un bâtiment immaculé, renfermant un cadre de vie qui l'est tout autant, du moins sur le papier. De là à dire que Jeremiah s'y sent constamment chez lui, c'est une toute autre histoire dont il s'abstiens bien de compter à quiconque le récit.
L'ESPRIT bougon - fier - charmeur - borné - joueur - relativement discipliné, tout du moins conscient des limites qu’il conviens de franchir et de celles qu’il vaut mieux s’abstenir de bafouer - fidèle - constant dans ses sentiments, quand il aime (ou bien quand il déteste) il ne change pas d’avis - indépendant, pourtant maintenu par bien des chaînes qu’il a choisies et dont il tolère dignement l’étau - tantôt agréable, tantôt insupportable - respire la fausse légèreté, lové dans son costume divertissant de grand adolescent - brave - franc - comédien, devenu par la force des choses un homme de spectacle - persévérant - taquin - en proie à des émotions fortes sous des dehors décontractés - rancunier - direct - cynique - drôle, parfois, du moins lui se trouve marrant et c’est déjà ça de pris - attentif - faux pacificateur, neutralité cornée, gommée, pour un homme qui sait parfaitement ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas - protecteur - tendre lorsqu’il le veut bien, capable tant de douceur que d’actes bien plus incisifs - patient - tactile et pourtant c’était pas gagné, les exemples ayant cruellement manqué - dur et virulent lorsque touché sous un mauvais angle. Il ne faut pas s’y laisser prendre, le louveteau joueur n’en a que l’image et sa morsure a tôt fait de laisser de sacrés dégâts.
Rien de moins qu'une imposture, un pur produit Icarus Inc. Le sourire qu'il revêt comme un rien, un costume dont il se pare depuis des années, au point où il lui fait l'effet d'une seconde peau, physiquement indissociable de la vraie. Il ne le retire presque jamais ce masque, du moins pas totalement. De bien des façons, il se réfugie dans le conte brossé pour lui. Faut dire qu'Icarus Inc n'a pas fait un trop mauvais boulot le concernant. Les détails peu luxuriants de son passé ont été gommés ou réécrits, son existence toute entière façonnée pour arracher des aw et des ah à la population visée.

Abandonné par sa mère, une femme incapable de fournir amour ou soutien, ou même présence physique, à son fils unique.
Vérité, la dépression placée sans vergogne sous le tapis. Plus facile de diaboliser la mère ainsi. Ni le père ni le fils ne s'y sont opposés. Aucun d'eux ne se sentaient le devoir de préserver une femme qui les a abandonné.

Enfant, isolé, seul, presque livré à lui-même.
Vrai aussi, même si le tout a été largement simplifié pour protéger son père, les traumatismes chassés dans des lèvres serrées. Un acquiescement arraché au principal concerné. Passée sous silence la froideur de son père, son incapacité à combler le vide permanent autour de son garçon. Jeremiah en était contrarié, et pourtant aussi un peu soulagé. Développer une image entre force et vulnérabilité ? Oui. Devenir l'incarnation faiblarde du pauvre gosse moralement violenté par son père ? Non, ça avait quelque chose de pitoyable, de gênant.

Prise du sérum à l'initiative de son père.
Mensonge. Sa première dose de V ne lui a pas été offerte en guise de cadeau d'anniversaire. Il a volé l'argent pour ça et en a payé le prix (des semaines de douleur, de fatigue, et d'isolement forcé), avant d'en être finalement récompensé. Le récit de la captivité qu'il a enduré des suites de sa première déchirure a lui aussi été brodé de dentelle, exhibant juste sa volonté de placer la sécurité de son entourage avant son propre bien. Un bon petit loup, l'incarnation même du dévouement et de l'altruisme, endurant le traumatisme de ses premières transformations avec toute la bravoure qui le caractérise.
Un énorme bobard.
La naissance du prince charmant, forgé dans le sang, la sueur et les larmes. Ça en fait une bien jolie histoire. Mais l'on ne peut guère parler de conte de fées sans qu'une princesse ne fasse son entrée. Et elle était là. Présente à point nommée, toute désignée. Bonnie.

Bonnie ce n'était pas un mensonge. Bonnie c'était réel et pour ce que ça vaut, pour Jeremiah, ça l'est toujours. Si la romantisation extrême de leur idylle et les nombreux fans de leur ship n'ont jamais été sans lui arracher des sourires amusés, Jeremiah n'a jamais perçu son couple comme un produit commercial. Il s'en agit pourtant bien, depuis le tout début. Des sentiments présents, mais la poigne d'Icarus pour chapeauter le tout et ça n'a jamais été un détail. Parfois, Jeremiah se demande comment les choses auraient tournées s'il n'était pas question de ça. Si Bonnie et lui n'étaient pas réduits au statut de rouages d'une énorme machine, leurs vies placées sous le sigle permanent de la comédie et de la surmédiatisation. Un couple objet que les années ont délabré. Trop de pression, peut-être, à moins qu'il n'y ait plus que ça.
FACTS/ANECDOTES -- MOODBOARDIl reverse une partie de son salaire à des associations, pour la plupart liées aux enfants. Une suggestion qui lui a été faite pour parfaire son image et à laquelle il serait sans doute venue de lui-même à un moment ou à un autre. Il aime à le penser en tout cas. De là à avoir l’assurance que c’est vrai et bien… Personne ne le saura jamais. — Il a malmené ses onglets durant des années. Il les rongeaient, les arrachaient parfois en partie, s’en prenant aussi à sa peau, au point où ses doigts étaient plus souvent ensanglantés que propres. Une vilaine habitude décriée par son père et par les équipes d’Icarus quand il est devenu un de leurs produits phares. Ça gâchait un peu son image glamour et assurée d’avoir des ongles lamentables, trahissant un mal-être évident. Il a bataillé durant des mois pour se débarrasser de ce travers, mais il y est parvenu. Faut dire que après avoir dut se faire dans la douleur à sa mutation, laisser en paix ses ongles, ça restait tout à fait surmontable. Ça paraît infime en fait, presque ridicule, mais honnêtement ça ne l’est pas. La preuve : plus de vingt ans après, il lui arrive de porter la main à la bouche quand l’angoisse ou la frustration atteins en lui son pic. Il se reprend toutefois toujours rapidement, laissant retomber son bras le long de son corps, refusant un tel retour en arrière. Il est plus fort que ça, largement. — Les jurons, c’est comme se ronger les ongles. Une sale habitude qui passe nettement moins bien à la télévision même si l’image du bad boy qui jure comme un charretier n'est pas sans séduire certains. Il a appris à contrôler ça, mais il y a des ratés, notamment quand les caméras cessent de tourner et que monsieur est au coeur d’une mauvaise journée. — Il n’a pas tant peur de mourir que de se retrouver piégé au sein de son propre corps, prisonnier jusque dans sa chair. Les drames de paralysie, de corps brisés devenus des cellules pour leurs occupants, ça lui file des sueurs froides. Tout capable qu’il est, il n’est pas tout a fait libre lui-même. Son contrat le maintiens dans une position qui le démange parfois, de même que les liens noués avec son entourage l’ont toujours entravé également, de bien des façons, mais il n’en reste pas moins fondamentalement libre de ses mouvements. Même sous sa forme de loup, même à l’époque où il était littéralement gardé en cage, piégé, il n’en était pas moins capable de bouger, ne serait-ce que de façon infime. Cette peur panique de se retrouver physiquement paralysé, il la doit à la guerre civile de 2005 qui a manqué de le priver de ses deux jambes. Depuis lors, depuis qu’il a frôlé l’handicape à vie, cette perspective le hante. Il ignore s’il serait capable de le supporter, tout fort et déterminé qu’il sait être. L’idée de devenir impuissant, à la merci d’un autre… Ça lui paraît intolérable. —  Sa consommation d’alcool a augmenté de façon significative au fil des années (adolescent, il buvait déjà beaucoup, mais cela s’était considérablement calmé après sa rencontre avec Bonnie). Pas au point de devenir vraiment préoccupante, mais il boit quand même beaucoup. Un penchant alcoolisé qui va croissant avec l’inconfort qui caractérise aujourd’hui sa vie. Il noie sa frustration dans la bouteille, ou du moins il essaie. Malheureusement lui, l’alcool reste impuissant pour ce qui est de le soustraire aux tensions et aux problèmes. — Sa vie est devenue très rythmée à partir du moment où il est devenu un super-héros, mais l’intensité de son quotidien s’est encore amplifiée au cours des dernières années. Cela résulte en partie d’un choix de sa part. Il préfère être en vadrouille que de passer trop de temps chez lui, même s’il fait des efforts pour Bonnie (qui préférerait toutefois sans doute qu’il s’abstienne) et surtout pour Saul. Il veut être présent pour lui, ne pas reproduire les erreurs commises par son propre père.
LE CORPS LE CORPS MUTANT
Type de mutant : Blue Blood.
Âge lors de la première déchirure : Dix-neuf ans (vingt-cinq années d'utilisation du sérum).

Mutation :
Lycan/capacité à se transformer en loup durant un laps de temps plus ou moins étendu.

Déchirures :

○ TRANSFORMATION EN LOUP. Niveau 1 : Il se transforme en loup (une version “géante”, considérablement plus grosse que l'animal normal, au pelage noir charbon). Il n’a pas (ou peu dans le meilleur des cas) de prise sur ses transformations. Elles le prennent de court, favorisées par des accès de colère, d’angoisse ou de frustration. Se transformer en loup est souvent douloureux et revenir à sa forme humaine l'est encore plus (du moins quand il est resté conscient, la transformation s’opérant d’elle-même quand il est épuisé, parviens à lâcher prise, ce qui ne survient pas avant de très longues plages de temps).

Il est beaucoup plus puissant dans sa forme de loup. Plus fort (avec des difficultés initiales à jauger cette même force) et plus rapide. Sa morsure est particulièrement forte et dangereuse et son corps massif et très lourd cause aisément beaucoup de dégâts.

Niveau 2 : Se transformer en loup n’est plus difficile même s'il n'en aura jamais la pleine maitrise. Il le contrôle très bien mais il lui arrive encore de se transformer par inadvertance, si soumis à une émotion forte. Il est capable de jouer avec sa transformation, de la rendre très courte, presque instantanée, ou plus longue et décomposée. Les caméras l’en remercient, ça permet parfois de filmer des transformations assez spectaculaires pour des spots télévisés ou des films qui réclament qu’il exhibe son enveloppe animale.

Il s’est également fait à la force qui est sienne en tant que loup. Il a plus conscience de sa taille et du danger qu’il représente. Il est aussi encore plus rapide et précis dans ses déplacements/attaques, jouissant de façon générale d’un meilleur contrôle sur son corps animal.

Limites :
Il se fatigue plus lorsqu’il est sous sa forme de loup, même s’il a largement gagné en endurance avec le temps, il n’empêche que quand il laisse passer un trop long moment, son corps s’épuise et réclame de lui qu’il réintègre sa forme humaine. Selon le temps passé et l’effort demandé, il peut mettre plusieurs heures à recharger ses batteries.

○ CONTRÔLE DE SA FORME ANIMALE. Niveau 1 : Dans les premiers jours de sa transformation, il n’a aucun contrôle lorsqu’il est sous sa forme animale. Cela l’oblige d’ailleurs à vivre en quasi-captivité durant des semaines, pour protéger les autres et se protéger lui-même d'une certaine façon. Une fois sous sa forme animale, il est totalement enseveli par sa force et des instincts de tueur, tout son corps réclamant de se défendre, d’attaquer tout “danger” l'approchant. Au bout de plusieurs transformations, il parvient à acquérir un certain contrôle, à rester partiellement conscient de ce qu’il fait lorsqu’il est transformé. Cela reste dangereux et la captivité perdure (environ deux mois) jusqu’à ce qu’il soit capable d’atteindre le palier suivant.

Niveau 2 : Il parvient à rester “lui-même” quand il est transformé. Ses facultés à se contenir n’en sont pas moins altérées. Il est indéniablement plus violent, mais il garde un lien permanent avec sa conscience. Il ne perd pas de vue qui il est, ce qu’il doit faire et ce qu’il ne peut ni ne doit pas faire. Il se peut toutefois qu'un afflux d'émotions lui fasse perdre les pédales. C'est rare, mais ça n'a rien d'une science exacte.

Limites :
Ses émotions sont intimement liées à son pouvoir. Outre le fait qu’elles jouent un rôle dans ses transformations, même avec plus de vingt ans d’expérience, elles peuvent toujours beaucoup lui coûter. Même s’il a acquis un contrôle avancé, il n’en reste pas moins sujet à des épisodes d’errance et n’est jamais à l’abris d’un accident avec toutes les conséquences morales et physiques que cela peut apporter.

○ RÉGÉNÉRATION ACCÉLÉRÉE. Niveau 1 : C’est automatique et uniquement valable sous sa forme lupine : il se régénère très vite. Une plaie, en fonction de son importance et de sa profondeur, peut mettre quelques secondes à quelques minutes à se refermer. Il en va de même pour les blessures plus importantes (membres brisés, etc.). Ses os repoussent très vite. Il n’a réussi à acquérir aucun contrôle là-dessus, ce qui, sur le papier, ne semble pas contrariant, mais peut le devenir très rapidement.
Limites :
Il est toujours dangereux pour lui d’être gravement blessé sous sa forme de loup. Il est dans ces moments là (et selon la blessure surtout) impératif qu’il réussisse vite à regagner son corps humain (exercice plus compliqué lorsqu’il est soumis à une vive douleur, son pouvoir cherchant instinctivement à se mettre en branle au contraire pour le protéger, il doit donc lutter contre un mécanisme “naturel”).

S’il met trop longtemps à retrouver son enveloppe humaine, ses os se réparent très vite et il peut être impossible de les redresser une fois l’état de loup quitté. En octobre 2005, durant la guerre civile qui a rayé New York de la carte, Jeremiah a été gravement blessé, ses deux pattes arrière ayant été brisées quand un immeuble s’est partiellement effondré sur lui. La douleur était telle qu’il a mis un laps de temps dangereusement long à réintégrer son corps. La perte de ses jambes s’est jouée à quelques secondes près, lui épargnant de réintégrer son corps en étant définitivement handicapé.

LE CORPS HUMAIN
Particularités physiques :
Son corps long et musclé connaît sans surprise son lot de cicatrices, héritées pour certaines de blessures faites avant son intégration aux Sept, mais dont la grande majorité ont été obtenues dans l'exercice de ses fonctions de super-héros.

Cet amas de cicatrices souvent visible sur les images mettant en scène sa transformation en loup est souvent décrypté par les fans les plus attentifs, au point où certaines rumeurs peu plaisantes ont commencé à se répandre. Des murmures se sont répandus rapidement, sous-entendant que son père, un homme décrit publiquement comme froid et impressionnant, s'en serait déjà pris à lui physiquement. Des rumeurs de maltraitance et même d'attouchements qui ont glacé le sang de Jeremiah. Il a toujours démenti, de même que son père de son vivant et qu'Icarus. Il déteste que ce sujet soit abordé, sa carapace de décontraction se fendant quand il se retrouve mis au pied du mur face de ses accusations infondées et dépouillées de preuves. Jeremiah pourtant d'ordinaire modéré et charmant lors de ses apparitions publiques s'est déjà énervé, y compris contre des fans, alors que ces derniers lui apportaient leur soutien au nom de ce qu'il aurait soit-disant subit de la main de son père.

Aptitudes particulières :
Il est agile, rapide, très endurant. Avant même de s'injecter sa première dose de V, il pratiquait déjà beaucoup de sports, son père ayant mis l'accent sur la pratique d'activités physiques dès l'enfance. Il a touché à bon nombre de disciplines, de façon plus ou moins superficielle, n'en affectionnant jamais une en particulier. Adolescent, il a cessé de pratiquer en club et a réduit son activité sportive au jogging. Il court toujours beaucoup à l'heure actuelle, dans l'exercice de ses fonctions ou non, gambadant n'ayant pas son pareil pour l'aider à se vider peu à peu la tête. Il est fréquemment dérangé en pleine séance de course toutefois, ne pouvant plus jouir de la tranquillité de l'anonymat.

Capable de se battre sous sa forme humaine (il a été entraîné aux arts martiaux dans le cadre de sa formation sous l'égide d'Icarus), il atteins toutefois son pic de force lorsqu'il se trouve dans son enveloppe animale. Ses sens sont alors décuplés, de même que son énergie. Il se fatigue beaucoup moins vite, gagnant encore plis en force, en vitesse et en endurance.

Sur le plan intellectuel, Jeremiah a emmagasiné bon nombre de connaissances au fil du temps. Il s'agit d'un homme, cultivé, curieux et qui, s'il n'était pas le moins du monde scolaire lorsqu'il se trouvait encore sur les bancs de l'école, a toutefois toujours été intéressé par beaucoup de choses. Dénotant une facilité dans les matières littéraires (c'était une grosse bille en maths), il n'était pourtant pas forcément taillé pour l'apprentissage des langues. Il s'y est mis au fil des années, notamment pour pouvoir mieux gérer sa médiatisation au rayonnement mondial. Il est aujourd'hui capable de se faire comprendre en espagnol et en italien, possède des bases de français et est quasiment bilingue en allemand.
L'ÂME LES MUTANTS
Jeremiah est un mutant par choix. Une décision brute, déraisonnée, motivée sur le moment par la colère et l’envie d’ennuyer son père, pas les meilleures raisons qui soient, donc, d’opérer un changement aussi drastique en lui. Pour ce que ça vaut, il a regretté sa décision impulsive des semaines durant, quand il était prisonnier d’une pièce fermée depuis l’extérieur, forcé de se transformer encore et encore jusqu’à être capable de vivre avec les autres sans risquer de tuer la première personne qui aurait le malheur de réveiller de mauvais instincts. Quoiqu’il en soit, même à l’époque où il n’en faisait pas lui-même partie, Jeremiah a toujours nourrit à l’égard des mutants une certaine curiosité inondée d’une pointe d’envie. Le désir, pour un gamin ignoré, brutalisé, en manque d’affection, de s’élever, de susciter des “oh” et des “ah” en déployant des pouvoirs inédits. L'envie d'être à part, unique, de transcender son quotidien.

Est-ce que le monde est meilleur maintenant que les mutants en font partie ? Honnêtement, et même s’il arguera toujours que c’est le cas dans un battement de cœur quand il se trouve en publique, Jeremiah n’en est pas certain. Certains pouvoirs causent plus de mal que de bien. L’inverse est vraie pour les facultés d’autres mutants, si tant est qu’elles soient utilisées à bon escient et, pour ce que Jeremiah en pense, la balance se voit ainsi au moins vaguement équilibrée.

S’il ne peut affirmer que les mutants ont embelli le monde, au moins sont-ils synonymes d’évolution et au moins ont-ils embellis sa vie à lui. Égoïstement, c'est ce qui lui importe et pèse le plus lourd pour lui. Alors oui, il a vécu l’enfer lors des premières semaines qui ont succédé à sa première prise du sérum, mais il en est ressorti plus grand et fort et toutes les bonnes choses qui lui sont arrivées à partir de là découlent de son choix irréfléchi de colorer de bleu ses veines.

Il n’a pas de regrets. Il valorise ses capacités, se sent à jamais endetté envers Icarus Inc. qu’il soutient vivement, incarnant un parfait membre de cette petite armée.

En ce qui concerne le Red, le contrat de Jeremiah exige pour ainsi qu’il crache dessus de tout son soûl et c’est ce qu’il fait, encourageant les gens à se tourner vers le Vitae, bien plus sûr et qualitatif (et onéreux, tout ce qui tombe dans les poches d’Icarus est bon pour Jer après tout). L'ambassadeur idéal, incarnation du petit gamin privilégié mais mal barré dans la vie et sauvé de toutes les façons possibles par ses majestueux employeurs qui l’ont élevé jusqu’au plus haut des sommets.

En réalité, l’avis de Jeremiah sur le Red est plus nuancé. S’il était né dans un foyer tout aussi pourri que le sien, l’argent en moins, il y aurait eu de grande chance qu’il se soit tourné à un moment ou à un autre vers cette alternative, à défaut d’autres choix accessibles.

LES ALTÉRÉS
Tout comme Jeremiah portait de l’intérêt aux mutants avant d’en devenir un lui-même, sa curiosité s’est également étendue aux altérations à l’époque où les deux portes lui étaient encore entrouvertes. Il a lu des articles sur le sujet, s’est même parfois laissé aller à imaginer devenir un altéré lui-même. Dès que le sujet était abordé avec son père, ce dernier ne mâchait pas ses mots (il faut dire qu’il n’a jamais eut coutume de le faire, peu importe le sujet abordé). Jeremiah père était très clair, ne souhaitant pas plus que son fils use de la cyber-technologie qu’il ne voulait le voir ingérer une dose de V. De toute façon, Jeremiah fils n’avait les moyens de s’offrir de lui-même ni l’un ni l’autre et quand une lueur mauvaise s’allumait dans son regard, prévenant l’arrivée imminente d’une provocation, le père avait tôt fait de faire ravaler par la force son impudence à son impertinente progéniture.

La vie a fait que Jeremiah, indépendamment du souhait de son père, s’est tourné vers les mutants finalement. Il pense avoir toujours préféré cette alternative à celle des altérés, même implicitement, lorsqu’il n’en avait pas ouvertement conscience.

Il se fie plus à Icarus et à tout ce qui a pu en naître qu’à la cyber-technologie. Il considère cette dernière comme bien plus faillible, accordant bien des évolutions mais prenant aussi beaucoup, enjoignant constamment une contre-partie embarassante.

Il n’y est pas aussi ouvertement opposé, toutefois, que sa place de produit Icarus ne le suggère, mais il en dresse une mauvaise publicité à qui veut bien l’entendre, arguant que rien ne se compare de près ou de loin à ce qu’offre le V.

LA TECHNOLOGIE
Jeremiah vit avec son temps, ce qui inclus l’usage de la technologie même si la sienne reste passablement limitée. Il est entendu par là qu’il perçoit la technologie comme évolutive, mais invariablement limitée et qu’il porte un regard critique sur les effets secondaires qu’elle traine dans son sillage. Il exhibe volontiers ses doutes au sujet du caractère dangereux et invasif de la technologie quand il est interrogé à ce sujet par les médias, glissant aléatoirement des piques au clan adverse, entre deux sourires tout en dents.

Pas le moins du monde réfractaire au progrès, il s’intéresse pourtant à chaque avancée et lit quotidiennement à ce sujet. Une curiosité judicieusement muselée de sorte à rester copieusement dans les clous plantés par son contrat avec Icarus. Il aime lire, se tenir au courant des avancées technologiques, mais ça se limite globalement là. Il n’y met pas plus que de raison les doigts, ne s’aventure pas sur des pistes qu’il estime glissantes.

L'APPARTENANCE
Icarus Phenomenon, en adéquation avec sa situation, le nom de la gargantuesque entreprise intimement relié à sa personne. Si sa décision de devenir un mutant tenait plus de l'acte impulsif que du choix raisonnable et longuement médité, Jeremiah se place invariablement du côté de ses employeurs, croyant honnêtement que les mutants rendent le monde meilleur même s'ils ne sont pas sans apporter leur lot de complications. Quoiqu'il en soit, ils sont synonymes de progrès et Jeremiah s'applique à en être un représentant idéal, fort et voué à la protection de ceux qui en ont besoin. Peu naïf et ayant lui-même tâté des complications qui peuvent suivre de l'ingestion d'une dose de V, Jeremiah pense toutefois avoir été sauvé de bien des façons par Icarus, firme centrale dans sa vie, et la reconnaissance qu'il éprouve est à la base du lien de confiance et de respect qui l'unit à ses employeurs. Quand il promeut le V, il le pense. Il en est un ambassadeur parfait.
LA MÉMOIRE 10/03/1981 Venue au monde de Jeremiah Thompson Jr., premier né de Jeremiah Thompson et de sa jeune épouse, Marlene. Un accouchement qui s'éternise dans la douleur, particulièrement éprouvant pour la nouvelle maman. A croire que le petit ne voulait vraiment pas sortir, comme s'il avait senti que les choses n'en finiraient plus de se dégrader à partir de là.

28/03/1981 Il n'a même pas atteins son premier mois que sa mère prend la fuite, abandonnant derrière elle mari et fils, ôtant à ce dernier toute capacité de garder ne serait ce qu'un seul souvenir qu'elle. Il ne la connaîtra que par le biais de photos découvertes dans le bureau de son père. Une femme aux yeux d'un bleu très clair (aux antipodes de ceux, très sombres, qu'arborent père et fils), aux longs cheveux blond pale et n'évoquant jusque sur les clichés qu'une coquille vide, un être dépouillé. Elle était dépressive, malheureuse, incapable de puiser de la joie dans la vision de ce petit nourrisson parfait, dégoulinant d'innocence. Elle a sombré sur cette pente, seule, et n'en est jamais remontée.

1981-1993 — l'enfance Jeremiah est un petit garçon, isolé, renfermé. Le manque de l'amour et de la douceur d'une maman se fait ressentir dans sa vie, d'autant que son père ne fait guère un très bon boulot pour ce qui est de combler ce manque. Le géniteur n'est pas taillé pour l'être. Il est froid, dur, incapable de se laisser aller à des démonstrations d'affection qui ne soient pas au mieux guindées. Il engage des nounous pour encadrer son fils, répugnant à passer trop de temps seul avec lui, ne sachant guère comment s'y prendre avec ce gosse, son gosse. Cet enfant qui est le portrait craché de lui à son âge, du moins physiquement, mais duquel émane une faiblesse tendre qui ne parviens qu'à lui évoquer celle qu'il a perdu par sa faute.

Jeremiah père rumine l'absence de son épouse, blâme injustement son fils pour cela, oscillant constamment entre chagrin et colère. Son fils, lui, privé de ses tous premiers souvenirs, ne peut pour sa part regretter qu'un fantôme, un mirage. Les rares fois où il pose des questions sur sa mère ont tôt fait de le décourager de renouveler l'expérience. Invariablement son père, déjà très strict et fermé au quotidien, se braque, manifestant clairement qu'il n'a aucune envie de s'exprimer à ce sujet.

Le petit Jeremiah apprend à se taire, à ravaler ses questions, à ravaler beaucoup de choses. En grandissant et en dépit de la présence très contrastée de ce dernier dans sa vie, il récupère de son père beaucoup de mauvaises choses. Outre leurs indiscutables similitudes physiques, Jeremiah se durcit dans le sillage de cet homme trop froid. Le petit garçon seul et peureux perd de sa rondeur et de sa douceur avec les années, devenant ce gamin trop sérieux qui aux abords de l'adolescence compose avec un poids trop lourd pour lui.

L'entrée dans cette période trouble entre enfance et âge adulte est douloureuse. Jeremiah prend de l'âge et de l'assurance, ou du moins la feint-il avec de plus en plus d'aisance. Il développe du mordant, un caractère peu amène, tout en angles. Une carapace pour se protéger mais qui lui fait défaut quand son père lui tombe dessus, prêt à lui faire ravaler jusqu'à la plus infime manifestation d'insolence. Une violence manifeste qui ne deviens jamais physique mais qui n'en est pas moins condamnable, instillant la peur du père en Jeremiah, laissant des marques indélébiles sur lui.
La cuillère qui tournoie entre ses doigts mordillés, rongés et triturés jusqu’au sang. Son visage est incliné vers le contenu de bol, sur le mélange de lait chocolaté et de céréales mollassonnes et détrempées. Minuscule, il est minuscule, noyé dans une cuisine tout en acier chromé, largement trop grande pour la maigre utilisation qui en est faite. Tout est trop grand dans la vie de Jeremiah. Trop grand pour lui, désespérément trop petit. Il porte une cuillerée de céréales à ses lèvres, mais se fige en plein geste quand un bruit de porte qui s’ouvre se fait entendre, vite suivi de chuchotements. « You're going to be late, you should speed up. » La voix de son père. Immanquablement froide, emprunte de dureté. Jamais de rondeurs, que des angles strictes. Malgré lui Jeremiah, du haut de ses treize ans, se redresse, tendu par la simple perspective de ce qui va suivre. Il va entrer dans la pièce. Il le fait toujours, même l'affaire de quelques minutes. Thermos de café, rempli, regard désaprobateur puis pas même un au revoir, un sourire, une accolade, encore moins un baiser. Aucune de ces choses ne viens naturellement à Jeremiah Thompson premier du nom. Et ça ne viens pas davantage à son fils, pourtant encore trop jeune pour être aussi sec. Comment l'en blâmer ? Dur de reproduire ce qu'on n'a jamais connu ni vu de ses propres yeux. « If I'm late, you're late too. Hurry up, Jeremie, hurry up! » Une voix fluette, criarde, dotée d'un accent français souligné. Dans un cliquètement sonore, Jeremiah laisse sa cuillère tomber dans son bol encore plein, arrosant au passage le plan de travail en chêne de gouttelettes. Crap. « Where are you going? Don't, Lisa.. » Son père n'a pas le temps de la retenir. Elle débarque brusquement dans la pièce. Longues jambes à peine couvertes par une jupe raisonnablement trop courte, talons hauts qui cliquettent insupportablement sur les gros carreaux anthracite, le tout assorti de cheveux blonds et d'un grand sourire stupide. Un grand sourire qu'elle a pour lui et qu'il ne lui rend pas. « You must be Jeremiah. » You think ? « I mean, the little Jeremiah. » Une intellectuelle. Merveilleux. Il lui faut déployer un effort pour ne pas lever les yeux au ciel au dessus de son bol de céréales. Un bol dont il n'avalera pas le contenu. Cette dinde dont il dirait à vue de nez qu'elle n'a même pas trente ans lui a passé toute envie d'ingurgiter quoi que ce soit. Il n'a pas le temps de répondre que son père apparaît derrière la femme (jeune fille ? Allez savoir, son père aime les cueillir jeunes et bêtes). Il a l'air contrarié. Son père a toujours l'air contrarié, du moins pour ce qu'il en sait. Peut-être que contrarié, il ne l'est qu'au moment de poser les yeux sur son fils. Peut-être qu'il existe un autre Jeremiah Thompson, une version de lui souriante et aimable, chaleureuse même. Ah. La sagesse impose au fils de baisser la tête. C'est ce que son père attend de lui. C'est ce qu'il aurait fait par automatisme quelques années plus tôt. Quelques mois même. Mais il ne cède pas à cette réaction pourtant préférable, tout du moins assurément moins risquée. Les lèvres du petit Jeremie se cornent et il ouvre la bouche, seulement pour s'exprimer d'une voix gorgée de sarcasme. « I do like her, dad. She's smart. » Le sourire de la femme s'effondre, les coins de ses lèvres retombant pathétiquement, tout son visage se décomposant. Jeremiah pourrait en éprouver de la culpabilité. Après tout, cette étrangère ne lui a rien fait. Il envisage vaguement de rouvrir la bouche, de rattraper cette attaque ciblée, mais son regard glisse sur le visage de son père et tous les mots qu'il aurait pu prononcer meurent à la commissure de ses lèvres. Le visage de son géniteur n'est plus qu'un masque menaçant. Vulnérable au dessus de ses céréales, Jeremiah se tend, crevant d'envie de disparaître. Il baisse les yeux, incapable d'affronter les iris noir autoritaires de son père. Il porte une cuillère de céréales à ses lèvres, doit se forcer à avaler. Il a envie de vomir. Il veut partir très loin d'ici. « Leave now. I'll call you later. » Un mensonge éhonté, son père ne rappelle jamais aucune de ses conquêtes. Non pas que Jeremiah s'en préoccupe en cet instant. Il ne pense qu'à ce qu'il ne manquera pas de se passer dans la soirée. A la façon dont il devra payer son affront. Les talons qui cliquettent à nouveau, qui s'éloignent puis la porte qui se referme. Son père n'a pas raccompagné son coup d'un soir. Il est toujours là, de l'autre côté de l'îlot central couvert de marbre. Son regard est rivé sur son fils qui finit par rassembler son courage pour redresser sa tête, conscient que ce sera pire encore s'il ne l'affronte pas. Son regard accroche celui de son père et tout l'air est aspiré hors de la pièce. C'est du moins ce que je ressens Jeremiah, frémissant de faiblesse face à l'homme qui lui fait face. Un silence s'installe. Les secondes s'écoulent interminables, père et fils se jaugeant, le premier n'ayant guère besoin d'ouvrir la bouche pour assoir sa domination. un long moment s'écoule, du moins là est le sentiment de Jeremiah qui brule de se dresser sur ses jambes pantelantes pour fuir. Mais il est cloué sur place. N'y tenant plus, il est sur le point d'incliner à nouveau la tête, rattrapé par sa faiblesse, quand son père à la décence de le relâcher. « We'll talk about this later. » La menace lisible dans sa voix. Oui, il va vraiment passer un mauvais quart d'heure. Jeremiah reste immobile, endure quelques secondes de plus le regard glacé de son père jusqu'à ce que celui-ci se détourne et quitte la pièce puis, quelques instants plus tard, l'appartement. Jeremiah reste immobile après le départ de son père, la tension dans son corps ne commençant à faiblir qu'une fois la porte fermée.
1993-2000 — l'adolescence Jeremiah est un adolescent, difficile, turbulent, rongé par la colère et une invariable frustration. Il est sensé être heureux, aucune plainte ne devrait jamais éclore à la commissure de ses lèvres. C'est ce que son père ne manque pas de répéter à chacune de leurs disputes, qu'il n'est qu'un petit con égoïste et pourri gâté, incapable de prendre conscience de toutes les chances qui lui sont offertes et encore moins de les saisir sans y être poussé par la force. You're a little shit, Jeremiah. You must grow up, now. Les insultes qui pleuvent invariablement quand le ton monte, le père et le fils qui sont incapables de se parler. Le mal est fait. Des années de négligence, de raideur et de dureté, ont causé des plaies trop profondes pour pouvoir les panser, d'autant plus quand, comme Jeremiah Thompson premier du nom, on n'est pas taillé pour ça, presque incapable de reconnaître ses torts pour tenter d'arrondir les angles avec son gamin en colère.

Le père qui ne sait plus quoi faire de son fils, le fils qui ne sait guère davantage où aller, que faire, que dire. Il s'enlise. Il n'a pas d'amis, collectionne davantage  les ennemis ou les simples connaissances, les visages noyés dans la masse dont aucun vraiment ne s'impose. Il est bagarreur, pas assez bosseur, c'est un emmerdeur. Il fait fréquemment le mur, il viole les règles sensées le brider, le contenir. C'est un cercle vicieux. Il franchit la ligne, son père le remarque et il est ramené dans le droit chemin par la seule force avec la certitude qu'il ne mettra pas un jour avant de bifurquer de nouveau. Une danse douloureuse, un combat qui ne faiblit pas.

Jeremiah trouve un échappatoire dans les livres et de longues heures passées sur internet, à collectionner les données sur les sujets qui l'intéresse. Dissipé et peu scolaire, il est pourtant capable de démontrer beaucoup d'intérêt et de curiosité. Sa vie l'opprime et l'enserre. Il rumine, jette parfois un regard douloureux à la photo qu'il a dérobé à son père et qui représente cette femme blonde dont il se demande parfois qui il serait devenu si elle était restée. Il n'est pas très sociable, Jeremiah. Ses pensées, il les garde majoritairement sous clé, ou bien il les balance à son père, vénéneux, testant une patience de laquelle il viens toujours à bout. Il veut transcender son quotidien merdique. Il veut devenir quelqu'un qui n'aura rien à voir avec le salaud qu'il perçoit en son père.

07/05/2000 Réaction impulsive. Une énième envie de dresser son majeur au nez et à la barbe de son père. Le portefeuille de ce dernier, brièvement à sa portée et il agit avant de penser. Il lui pique de l'argent et s'offre avec sa première de dose de V. Prémédité, sur le moment ça ne l'était pas. Il y avait déjà pensé pourtant, maintes fois. A s'ingérer un pouvoir dans les veines, ne serait ce que pour éprouver quelque chose de plus. Alors qu'il est tout seul dans sa chambre, il s'injecte le produit.

Ses veines qui s'illuminent, le sourire authentique qui étire ses lèvres face à ce sentiment de satisfaction. Le plaisir de constater surtout que, pour une fois, quelque chose se déroule comme il l'a prévu. L'excitation, si forte qu'elle lui en arrache presque des tremblements. La conviction sourde, surprenante, qu'il mérite ça, ou tout moins qu'il mérite plus.

Et c'est bien, ça lui fait du bien.
C'est foutrement bon, du moins jusqu'à ce que ça commence à faire foutrement mal.
« Jeremiah ! » La voix de son père, froide et sèche, toutefois inhabituellement coiffée d'affolement, lui parviens comme de très loin. Etendu sur son lit, il ne fait pas mine de se redresser. Pas tant un signe d'insolence qu'une obligation. Il ne peut pas se relever, pas alors que la douleur le cloue sur place, une douleur qu'il ignorait qu'elle soit seulement possible à moins d'être de se vider de son sang, une lame fichée dans le ventre. Il ne saigne pas. Franchement, il préférerait. Constater de visu la raison de sa douleur, comprendre. Non pas qu'il ne sache pas ce qu'il est en train de lui arriver. Sa toute première dose de V, ingérée près d'une heure plus tôt. Voilà la raison du pourquoi il a l'impression d'agoniser. Il ne s'attendait pas à ça. Il n'est pas stupide, il ne s'imaginerait pas que ce serait indolore, mais ce qu'il éprouve maintenant. La douleur est si vive, si intrusive et pleine qu'il s'étonne de ne pas être encore tombé dans les pommes. Ce serait plus simple. Il veut perdre connaissance. Il veut fuir. Il veut remonter le temps... Il ne veut plus avoir mal. Il ferme les yeux, la douleur explosant sous le couvert de ses paupières scellées. Il reste ainsi quelques secondes et lorsqu'il se résout à se soustraire à l'autorité, il ne se confronte non pas à la vision du plafond mais à celle du visage de son père, penché sur lui. « What have you fucking done ? » Jeremiah serre les dents pour se retenir de hurler. C'est terrifiant. Ce qu'il vit est terrifiant. Tout son corps le fait souffrir, sa peau lui paraissant trop étroite, comme un vêtement ayant malencontreusement rapetissé au moment du lavage. Il a l'impression que son squelette s'étire et s'allonge, le mettant au supplice. Il arrive à peine à se concentrer sur son père, croit délirer quand il pense entendre une note d'inquiétude dans la voix d'ordinaire inflexible de son aîné. « I've.. » « I know what you did. » Il ferme à nouveau les yeux alors qu'une nouvelle vague de douleur le traverse. Ou non. Il ne saurait le dire. La douleur est si tétanisante qu'il peine à en échelonner l'intensité. Il serre les dents pour retenir un gémissement qui franchit malgré tout ses lèvres. Il ferme les yeux, fuit la vision de son père. « You don't have money. Not enough, not for this... » Est-ce qu'il a vraiment l'air en mesure de tenir une conversation ? « I stole it » from you. Un acte de rébellion parmi tant d'autres. Et en temps normal les insultes pleuvraient déjà sur lui. Un classique. What's wrong with you ? Il n'en sait rien. Why would you fucking do this ? Pour le plaisir de le contredire, de le contrarier. Pour mettre des putains de bâtons dans ses putains de roues. Peut-être car il est un peu masochiste. Qu'il préfère se faire insulter, être ramené de force dans le cadre qu'il n'est pas supposé quitter, tout plus que de se heurter à cette indifférence qui lui broie le ventre et qui le hante depuis l'enfance.

Ouais, il attend les jurons, les ongles qui se plantent dans ses épaules, qui le secouent rudement, comme pour insuffler un peu de sens en lui. Et il peut bien s'époumoner son père. Il peut bien s'y laisser aller durant des heures. Cela fera mal plus tard. Les mots, les gestes de son père l'atteindront plus tard. Car il n'éprouve rien d'autre que cette douleur qui irradie dans tout son corps et qui n'a rien à voir avec les dégâts causés par son paternel. Et c'était pas sensé se passer comme ça qu'il songe entre deux gémissements. Pourquoi faut-il toujours que rien ne fonctionne comme il le souhaite ? Il avait pourtant eut un espoir en s'inoculant le sérum, en voyant ses veines se colorer de peu. Un sentiment de soulagement, vite couplé à de l'excitation. Il avait eut l'audace d'espérer, de croire que pour une raison ou une autre ça allait faire une différence. Bien sûr il s'attendait à un sentiment d'étrangeté. Peut-être une douleur, tout du moins une sensation d'inconfort. Mais ça, ce qu'il éprouve maintenant, l'impression que sa chair manque de se déchirer. Il s'étrangle sur un nouveau gémissement, puis hoquette et il agonise trop pour porter une main à sa joue quand il sent les larmes qui montent puis roulent sur ses joues. Don't fucking cry! Crying don't help any one! Do you hear me? Don't act like a fucking baby! Des mots qu'il a entendu dans son enfance, dans la bouche de ce putain de monstre qui reste maintenant planté à côté de son lit, outrageusement silencieux. Et à travers ses larmes, Jeremiah veut lui hurler de partir. Il n'a pas besoin de lui. Son père ne peut rien pour lui. Il n'a jamais été foutu de l'aider d'une façon ou d'une autre jamais. Il s'en fou. Il n'en rien à faire de lui. A travers la douleur brulante qui continue à incendier à son organisme, il arrive à ouvrir la bouche et il se met à beugler, sa voix tranchante comme une lame en dépit de son mal être. Peut-être sa colère que est plus forte encore que cette douleur innommable. Voilà qui en dit long sur l'état lamentable de sa relation avec son père. « Leave me alone! » Il n'a pas besoin de ça, pas besoin de lui. C'est déjà suffisamment impossible comme ça. Tolérer en plus la présence de son père, c'est trop lui demander. Il s'est mis à trembler et il ignore si c'est la colère ou la douleur qui entraine ses tremblements, les deux certainement. Le toucher d'une main froide sur son front lui arrache un frisson et lui fait rouvrir les yeux, lui qui n'avait même pas conscience de les avoir refermé. Il est en train de perdre la boule. « Something's wrong. » You think ? La remarque acerbe ne franchit pas le seuil de ses lèvres. Il se sent incapable de parler, incapable de faire quoi que ce soit. La douleur est intense, ne faiblit pas. Elle s'intensifie même. Il se repli quasiment en position fœtale, les dents serrées, les larmes se mêlant aux gouttes de sueur sur ses joues. I can't, I can't... Il est vaguement conscient que son père se penche à nouveau sur lui avant de le souvenir dans ses bras comme un enfant, mais il n'a pas le temps de s'en soucier. Avant même que son père passe le pas de la porte, les ténèbres finissent par se refermer sur lui, l'arrachant enfin brièvement à son supplice.
07/05/2000 — 12/06/2000 Après une courte période où il git inconscient dans les bras de son père, puis sur la banquette arrière de sa voiture, Jeremiah est éveillé par un nouveau pic de douleur qui continue de s'étendre à tout son corps, atteignant son poing culminant. Il commence à se transformer alors que son père se gare devant la maison d'une de ses connaissances, un autre employé d'Icarus. L'homme en question possède une pièce insonorisée et sécurisée au sous-sol de sa maison et c'est là-bas que Jeremiah est conduit. C'est dans cette cage visant à le protéger et à épargner aussi les autres qu'il subit seul sa première transformation en loup.

Cette première fois est particulièrement angoissante. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, est paniqué, ne parviens pas à prendre main sur l'animal qui se déchaine du fait du chaos d'émotions sur lequel Jeremiah ne parviens pas à prendre le pas. Ne parvenant pas à se détendre, il est incapable de réintégrer son corps avant plusieurs heures, vidé de ses forces.

Il passera un peu plus d'un mois en captivité, jusqu'à être capable de contrôler suffisamment sa transformation. Un mois particulièrement éprouvant, qu'il ne revivrait pour rien au monde même si sa mutation lui a ensuite bien ouvert des portes. Il rencontre pour la première fois Elvira à cette occasion. Une mutante, approchée par son père via ses contacts d'Icarus, qui viens plusieurs fois rendre visite à Jeremiah au cours de cette période d'emprisonnement. De par son pouvoir elle l'aide plusieurs fois à recouvrer sa forme humaine quand il n'y parviens pas seul. Loin de se montrer particulièrement aimable avec elle, Jeremiah fait même carrément preuve d'hostilité, non pas que ça ait quoi que ce soit de personnel. Il n'est tout simplement pas très fréquentable quand il est privé de soleil et de sa liberté.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Pseudo : Leslie. Genre et Pronom(s) : She/her. Âge : Vingt-huit ans. Région/pays : Nouvelle-Aquitaine/France. Comment avez-vous connu le forum ? Via Mina, merci pour la découverte. heart  Autres commentaires ? Retour express  What a Face je suis désolée de pas avoir pu terminer ma fiche la dernière fois mais ce coup-ci sera la bonne, mon déménagement est bouclé et j'ai plus de temps pour moi alors ça va le faire.  HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314 Crédits : dark dreams.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
JEREMIAH "WOLFMAN" THOMPSON
TW : ABANDON, DÉPRESSION, FAMILLE DYSFONCTIONNELLE, VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE, DEUIL, MANIPULATION, RUMEURS DE MALTRAITANCE & D'ATTOUCHEMENTS, FAUSSE COUCHE.
la mémoire partie 2 Il git sur un sol en béton, nu, agité de tremblements. A demi-conscient, il émerge en sursaut quand raisonne une voix au dessus de lui. « Get dressed, you'll get sick. » Un bourdonnement persiste dans sa tête et il grimace en se redressant. Son père se tiens devant lui et lui tend un assortiment de vêtements. Sans un mot Jeremiah les récupère, passant rapidement sweat-shirt et pantalon de survêtement en polaire. Il ne regarde son père pas plus qu'il n'ouvre la bouche pour lui adresser la parole. Il reste planté au centre de ce qui est devenu voilà plusieurs semaines sa cage, ou son enclos. Peu importe. Il est piégé. Cela fait bien trop longtemps qu'on ne lui a pas octroyé le droit de sentir la caresse du soleil sur son visage. Et il se sent faible, lourd. Tout son corps lui paraît lesté de plomb. La journée a été épuisante, de même que la précédente et celle d'encore avant. Il ne connaît que ça, que d'interminables journées qui le laisse pantelant, vidé de son énergie. L'animal prend, tout ne lui laisse rien. Son corps ne lui appartiens pour ainsi dire plus. « You must east now. Come here. » En d'autres circonstances, il se serait rebiffer face à ce afflux de directives dans la bouche de son père. Il l'aurait envoyé faire foutre, seulement pour s'exposer à n'y manquer à un sanglant retour de bâtons. Mais il n'en a pas la force.

Si Jeremiah Thompson Sr éprouve du chagrin quant à la situation dans laquelle se trouve actuellement son fils, il n'en laisse rien voir. Il est tel que Jeremiah l'a toujours connu. Impeccablement vêtu, son visage dégageant au mieux une neutralité exaspérante. « Come. » Le ton qui se durcit un peu, la patience qui s'effrite déjà. L'expression fermée du fils qui se ferme encore un peu plus en réponse. Il finit par obtempérer. Il traîne sa carcasse hachée jusqu'à la table et les deux chaises qui ont été disposées dans un coin de la pièce. « I am going crazy. I have to get out of here. » Dans un grincement il s'assoie, appuyant son dos contre le dossier raide. Son père prend place en face de lui, son expression toujours aussi austère alors qu'il ôte le couvert hermétique du récipient qu'il a apporté. Le repas de Jeremiah. Une gamelle pour un chien. « You can't blame anyone but yourself for all of this. » Thanks, dad. Fatigue ou pas, la colère afflue en Jeremiah. Qu'importe que son père ait raison. Qu'importe qu'il se soit effectivement fourré lui-même dans ce bourbier, même s'il ne pouvait pas prédire la masse de problèmes que son geste allait impliquer. Il ne mérite pas de se faire fustiger ainsi alors qu'il est pour ainsi dire maintenu prisonnier. Mais il connaît trop bien son père pour attendre de lui autre chose que cela. Des attaques, des insultes à peine masquées. Jeremiah père n'est taillé ni pour les effusions de tendresse, ni pour les paroles réconfortantes. Ca ne devrait plus blesser son fils depuis le temps, mais si. Les paroles continuent de le heurter, de le charcuter, peu importe les heures passées à chercher à s'endurcir. Il redeviens immanquablement un gosse une fois placé devant son bourreau. « You're a man now, even if you keep whining like a little child. » Fuck you fuck you fuck you. « You should be out of here by now. I thought it would take less time, it should take less time. » Il le déteste, il le déteste vraiment. Il ne le dit pas, car ça ne va pas l'aider. Cela ne le fera que davantage sonner comme le gamin immature que son père persiste à dépeindre. Il ne veut pas lui donner raison, pas maintenant et puis il est tellement lessivé. Il essaie de s'inciter au calme, ses poings serrés sous la surface de la table. Il doit juste le supporter durant quelques minutes. Il ne va pas rester là pendant qu'il mange, non ? Ce serait quasiment une première et l'endroit pas plus que le moment ne sont bien choisis. D'un autre côté, il a toujours suspecté son père de ne prendre que plus de plaisir dans ces moments là. La joie mauvaise qu'un être peut tirer à battre un homme déjà à terre. « Such a disapoinement, hu? » Des mots qu'il crache, n'y tenant pas. C'est au delà de ses forces de se laisser ainsi malmener en silence, même si dans 99% pour cent des cas il gagnerait au contraire à se taire. Plutôt 100% en fait. Ça finit toujours mal, mais d'un autre côté, vu sa situation actuelle il peine imaginer s'enliser davantage. Il a déjà touché le fond. Même si c'est temporaire. Même si tout ceci ne durera pas pour toujours. Il goûtera à nouveau à la liberté. Pour l'heure il doit s'accommoder à la situation, le corps tremblant, pareille à un papillon vulnérable épinglé par le regard de son père. You are not weak. You're strong, you're dangerous, for God's sake, you're a life-threatening kind of force. That's the whole point. That's why you're trapped here. « Eat, boy. Put your mouth to better use. » Le ton est dur, le geste directif quand il pousse la gamelle vers lui. Jeremiah baisse la tête, jette un regard mauvais à la viande et aux légumes. Il attrape la fourchette et en plante les dents dans une feuille de salade. Peu satisfaisant. « Are you going to watch me eat? » C'est plus fort que lui. Il devrait se taire. Se taire et manger. Emmagasiner autant de forces qu'il le peut pour affronter le reste de cet enfer. Mais il ne peut pas s'en empêcher. Les mots s'entassent au bout de sa langue et il lui faut les laisser sortir malgré la menace sous jacente lisible dans les yeux de son père. « That's a problem ? » Yes. « I can barely stand you when I have a nice day. That's gave you an idea of how much I don't want you near me now. »  Un duel de regards s'installe entre le père et le fils. Fréquent. Et c'est toujours Jeremiah qui finit par baisser la tête, même s'il lui faut parfois plusieurs insultes administrées comme autant de claques pour s'exécuter. Pas cette fois-ci. Il est sidéré de voir son père secouer la tête avant de se soustraire à l'intensité de ses yeux. Trop crevé pour s'en réjouir ou s'en émouvoir. Il repose sa fourchette d'une main tremblante et dooit retenir un cri de frustration. Il doit sortir d'ici. Il a besoin de sortir d'ici. Et il a besoin que son père parte. Maintenant. C'est encore pire quand il est là, c'est toujours pire quand il est là... Et il a des heures sommeils à récupérer, il doit... La porte verrouillé de l'extérieur qui s'entrouvre pourtant sans grand bruit le fait sursauter. Il dresse la tête vers l'intruse, les lèvres serrées en une ligne fine, de concert avec son père qui cloue lui aussi l'étrangère du regard. L'étrangère, façon de parler. Jeremiah la connaît. Quasiment que de vue. Il préférerait ne pas la connaître du tout, même si c'est égoïste, même si elle lui a apporté plusieurs fois son aide au cours des dernières semaines. Il devrait éprouver de la reconnaissance. Rien de moins que de la reconnaissance. Car son père a raison. Il se comporte comme un enfant gâté, ce qu'il est. Il a volé la dose de V qui lui vaut d'être désormais parqué comme un animal pour une durée indéfinie. Il ne doit ce putain d'enfer qu'à lui seul. Il n'a pas le droit d'être en colère et pourtant... « GET OUT! » Et il y a un déchirement dans sa voix. C'est ce qu'il ressent. L'impression de se décomposer à vue d'oeil, de se laisser bouffer par ce foutu loup. Il se conduit comme un animal et il se sent à deux doigts de l'explosion. Il va exploser. « Stop acting like a little shit, Jeremiah » la voix de son père tranchante comme une lame, l'insulte humiliante, qu'il a entendu au moins mille fois. Et toujours cette fille plantée sur le pas de la porte. Face à Jeremiah, son père se lève. Il pars. Au moins il pars. Le fils se dresse sur ses jambes, trop vite, elles manquent de céder soudain lui. Fuck. Il tremble, tout son corps gagné par l'émotion. Il ne regarde plus son père qui se dirige vers la porte. Son regard est rivé dans celui d'Elvira, de la sirène. Qu'elle regarde ailleurs. Il n'a pas envie qu'elle soit là, qu'elle voit ça. C'est déjà assez pathétique comme ça. Il est déjà assez pathétique comme ça. « GET OUT! » Qu'il beugle à nouveau, à l'intention des deux autres, conscient qu'il a l'air d'un dément à ce stade. Mais il ne peut pas s'en empêcher. Il plaque ses bras autour de son torse, comme s'il pouvait réfréner ses émotions, les garder à l'intérieur. Et ils n'obéissent pas. Ils restent plantés sur le pas de la porte. Une porte entrouverte, une porte par laquelle il pourrait s'engouffrer. S'il prenait suffisamment de vitesse. Avec horreur il sent un sanglot enfler dans sa gorge et manque s'étrangler dessus. Non... Il se détourne brusquement, subtilisant la vue de son visage aux deux intrus. Il ne peut pas se cacher, pas ainsi emprisonné, disposant d'aussi peu de liberté et d'espace qu'un foutu rat de libératoire. Mais cela ne signifie pas qu'il est forcé de se donner constamment en spectacle. Il persiste donc à présenter dos jusqu'à entre les bruits de pas et le clic lugubre de la porte qui se referme de l'extérieur. Jusqu'à ce qu'il se retrouve à nouveau tout seul.12/06/2000 Jeremiah recouvre sa liberté, ayant acquis un contrôle suffisant sur ses transformations pour être autorisé à remettre un pied au dehors de la pièce devenue sa prison. Il n'en reste pas moins très entouré et surveillé, notamment par son père qui n'a jamais été autant sur son dos. Perturbé par sa mutation et les conséquences qui en ont découlé, Jeremiah n'envisage toutefois pas de se "débarrasser" de son nouveau statut de sur-homme. Il entend bien continuer de profiter des moyens de son père et de sa position chez Icarus pour obtenir d'autres doses de V.

01/2003 Au début de l'année 2003, Jeremiah est un jeune homme de vingt-et-un ans, officiellement un adulte sans se sentir vraiment comme tel. Familiarisé à son nouveau statut de mutant, cette évolution de taille dans sa vie n'a pas eut pour effet de donner un sens particulier à cette dernière. Souvent rattrapé par la colère massée de longue date en lui, il n'est toujours pas très entouré, n'a pas beaucoup d'amis et sa vie sentimentale est au point mort. Les options de relations ne sont pourtant pas réduites à néant, mais il enchaîne les coups d'un soir, répugnant à se lier au delà du sexe.

La relation qu'il entretiens avec son père est toujours douloureuse, Jeremiah Sr. s'agaçant de voir ainsi végéter son fils. Au cours du mois de janvier la patience contrariée du géniteur s'effrite et il décide d'user de sa position chez Icarus pour pistonner sa progéniture. Jeremiah obtiens un entretien pour un emploi de bureau, qui implique globalement d'être une sorte de larbin pour quelqu'un officiant à un poste similaire à celui occupé par son père. Jeremiah y va en trainant un peu les pieds, mais il joue bien ses cartes à l'entretien, prenant sur lui, essayant de ne pas foirer quelque chose dans sa vie pour changer.

Le pic de sa journée n'est toutefois pas atteins au cours de l'entretien, mais après ce dernier. Alors qu'il est sur le départ, les portes vitrées du bâtiment dans sa ligne de mire, il fait la connaissance de Bonnie.

Il ne s’était jamais épris de qui que ce soit de cette façon avant elle. A vrai dire, il ne s’est jamais senti réellement lié à quelqu’un avant de croiser sa route. C’était devenu un réflexe pour lui. Blessé de s’être constamment révélé incapable d’obtenir l’affection des gens supposés pourtant l’aimer de façon inconditionnelle, Jeremiah n’avait eut de cesse de repousser toute tentative de rapprochement. Il avait bien accumulé les connaissances, les conversations, mais il ne s’était jamais ouvert, maintenant une distance impénétrable, son visage en angles durs suffisant généralement à tuer dans l'œuf tout désir de lui ôter sa carapace.

C’était avant Bonnie.
Jeremiah a toujours menti sur beaucoup de choses au quotidien, ne s’adonnant que rarement à de grands élans de spontanéité, mais, du moins en ce qui le concerne, l’histoire de son coup de foudre pour sa femme, elle, n’est pas une invention made-in Icarus. De là à dire qu’il a sut dès l’instant où il l’a croisée pour la première fois qu’il allait bâtir la majeure partie de sa vie autour d’elle… Il n’est pas sûr que ce soit vrai. Il a toutefois immédiatement éprouvé une connexion qui l’a pris de court pour ne l’avoir jusqu’alors jamais expérimenté et, après leur première rencontre, il a manifesté clairement le désir de la revoir. Par un agréable coup du sort, il ne lui avait pas trop fait mauvaise impression non plus et ils se sont ainsi retrouvés à multiplier les échanges, Jeremiah n’hésitant pas à forcer le destin, à faire ses recherches pour savoir où et quand il avait le plus de chances de la rencontrer.

Icarus a joué un rôle déterminant dans leur histoire, dès le début ou presque, et ne serait-ce que pour ça, Jeremiah éprouvera toujours de la reconnaissance à l’égard de ses employeurs.
« You could try too. Who knows ? We might get some chance. » À moitié avachi dans sa chaise de bureau, Jeremiah hésite, son regard sombre aimanté à celui de Bonnie. « I don't worry at all for you. » Elle va être sélectionnée pour ce concours et elle va le gagner. Pour lui, ça ne fait honnêtement aucun doute. Sa certitude à ce sujet se lit dans ses yeux, dans sa voix.
Bien sûr il n’est pas le meilleur juge concernant Bonnie, concernant ce qu’elle est et ce dont elle est capable. Il manque tragiquement d'impartialité dès lors qu'elle est concernée.
Il est fou d’elle, complètement, lui qui n’imaginait pas le moins du monde devenir un jour fou de qui que ce soit. Bonnie, il ne l’a pas vue venir. Il ne l’attendait même plus, n’envisageait pas le moins du monde d’avoir une chance pareille un jour.
C’est peut-être pour ça qu’il peine à s’imaginer postuler également à ce concours en dépit de sa mutation plutôt spectaculaire et sur laquelle il ne cesse de peaufiner sa maîtrise. Alors qu’il ne peut imaginer que du positif dans la vie de Bonnie, il lui est difficile de nourrir le même optimisme à l’égard de la sienne.

Il était mal barré avant même d’avoir atteint l’anniversaire de son premier mois et les années qui ont suivies n’ont pas été très glorieuses. Aussi, et même s’il perçoit avec du recul sa mutation comme une évolution positive, il était loin d’avoir cet avis là sur la question à l’époque où il était enfermé entre quatre murs, réduit au statut d’animal maintenu en captivité. Rien n’a jamais été facile pour lui, il n’est pas taillé ni pour le confort, ni pour l’évidence. Ce qu’il a de mieux dans sa vie et qui lui coûte le moins, c’est Bonnie. Bonnie dont il est toujours honnêtement surpris qu’elle l’apprécie, qu’elle ne se soit toujours pas lassée de lui. Avec elle, il a tendance à penser que son quota maximum de chance est largement atteint voir dépassé et il ne parvient pas à se débarrasser de la crainte du moment (car ce dernier viendra forcément) où elle réalisera qu’elle est capable de viser beaucoup plus haut que lui.
Peut-être que cet homme qui lui sera supérieur de toutes les façons possibles et imaginables, elle le trouvera par le biais de ce concours. Un super-héros pour une super-héroïne. Un gars bien, lisse, dépourvu d’aspérité, qui n’aura connu que l’opulence dans tous les domaines qui comptent et qui pourra lui apporter tout ce qu’elle peut bien désirer.
Une pensée qui devrait le réjouir. La savoir heureuse. Et il ne veut que ça. Il ne s’est jamais senti moins tenté à l’égoïsme que depuis qu’elle est entrée dans sa vie. Il se sent capable de plus de sacrifice pour elle qu’il ne consentirait à en faire pour qui que ce soit d’autre. Et ce serait le plus noble de sa part, de la laisser filer. Elle n’aura aucun mal à faire flancher un gars bien. Elle n’a eu aucun mal à le faire flancher lui.
« You think I'll beat you at this? » Elle hausse un sourcil, taquine, l’invite à rentrer dans son jeu. Et elle n’a pas à beaucoup essayer. Elle a un sourire, un éclat dans les yeux. C’est presque mécanique. Son sourire le fait sourire et son corps se détend un peu. Ses angles durs s’arrondissent et il respire un peu mieux.
Il a besoin d’elle.
« We won't know until I decide to play. You can't beat me if I don't join the game. » Qu’il lui rétorque, gentiment provocateur, sachant d’ores et déjà où tout cela le mène. Qu’importe que tout indique qu’elle serait plus heureuse avec un autre. Ça ne lui saute peut-être pas aux yeux à elle, mais lui le sait. Mais il ne peut pas céder sa place. Pas auprès d’elle, et pas au sein de cette compétition s’il n’a ne serait-ce qu’une chance de l’intégrer. Qu’importe que s’imaginer plus verni qu’il ne l’est frôle lui pour l’indécence.
Il en veut plus.2003 Grand bien prend à Jeremiah de tenter sa chance, de s’inscrire au concours lancé par Icarus. Alors qu’il n’y croit honnêtement même pas à moitié, il est sélectionné parmi une foule de candidatures, de même que Bonnie. Avant même que les caméras ne se mettent à tourner, on l’incite à se comporter d’une certaine façon, à endosser dès sa présentation au public un costume plus à même de lui attirer l’affection des gens. Son passé jouit d’une réécriture et on l’encourage fortement à mettre l’accent sur son attraction pour Bonnie en présence de laquelle il se montre plus avenant et décontracté. Un peu agacé, Jeremiah acquiesce, prenant les conseils et consentant à les mettre en application.

Durant toute l’année 2003, il travaille son personnage, s’habitue à la curiosité du public et aux caméras gourmandes qui grignotent considérablement son intimité. Sa relation avec Bonnie, leur complicité s’accroissant et se muant en histoire d’amour. Conformément à ce qu’on avait soufflé à Jeremiah au début de cette aventure, cette romance glorifiée par le programme lui confère une certaine popularité. Il ne se sent pas malhonnête pour autant, d’user de cela pour essayer de prendre une longueur d’avance sur les autres concurrents. Après tout s’il se trouve dans une compétition et use des armes à sa disposition pour l’emporter, ces sentiments pour Bonnie, eux, n’ont strictement rien de fictifs. Il s’éprend chaque jour un peu plus d’elle et s’il n’a de base pas en lui d’étaler ce qu’il éprouve sur la place publique, cela devient de plus au plus naturel au fil des mois.
Jouissant d’une histoire passée lourde et triste juste ce qu’il faut pour faire de lui une ancienne victime qui a surpassé de très loin ce statut, il incarne aux yeux de monde l’homme loup, puissant et protecteur, entier et passionné, tout en revêtant toujours l’attitude décontractée de l’adolescent léger qu’il n’a jamais été en réalité. Il est surpris de sa propre propension à devenir presque solaire, déconneur, alors même qu’il joue gros.

Cette année le mue en comédien, en champion du faux semblant. Il ne fait pas qu’affuter ses talents de menteur, toutefois. Il s’entraîne avec véhémence, acquérant une maîtrise de plus en plus accrue de sa mutation, maîtrise qui ne rend son aptitude à se métamorphoser en loup que plus spectaculaire encore.

Quand le mois de décembre est atteint, il n’a plus de doute sur son aptitude à intégrer les Sept et s’il ne deviendra jamais aussi détendu que ce qu’il prétend, il est indéniablement moins tourmenté qu’il ne l’était encore une année plus tôt. Il se sent plus proche de Bonnie que jamais et s’il entretient des relations à peu près cordiales avec la majorité de ses concurrents, il s’est investi juste ce qu’il faut à ce niveau là, préférant attendre de voir qui restera et qui partira à l’issue de la compétition.

A la veille du jour où les noms des sept gagnants vont être révélé, il passe une longue nuit blanche, incapable de trouver le sommeil. Plus aussi sûr que ça de son aptitude à remporter ce jeu, l’inquiétude prend le pas durant plusieurs longues heures au cours desquelles il imagine la façon dont les choses pourraient violemment capoter. Cette expérience qui a contribué à le rapprocher de Bonnie pourrait prendre fin. Lui qui ne s’était jamais représenté avoir grand chose à perdre ne peut plus en dire autant désormais. Cette appréhension lui enserre soudain le ventre. Il envisage d’appeler son père, à défaut de pouvoir penser à une autre option, mais ne s’y résout pas de peur de n’en retirer que du négatif au contraire. Il passe les dernières heures qui le rapprochent du dénouement dans un état de tension que les caméras immortalisent malgré lui, s’amusant de découvrir l’homme loup d’ordinaire très relax bien plus tendu qu’on ne le leur avait laissé voir jusqu’alors.

Plus de peur que de mal. Il fait partie des sept gagnants, parmi lesquels comptent aussi Bonnie et Elvira. S’il ne pourrait davantage se réjouir concernant la première (il lui donne d’ailleurs pour marquer le coup un baiser d’anthologie face caméra, c’est ce qu’on attend de lui/d’eux), il retient la grimace qui manque de poindre quand il entend l’annonce du nom de la seconde. Loin d’être proche d’Elvira à l’époque, il se méfie au contraire, n’appréciant pas de devoir composer avec la proximité d’une personne qui l’a vu au plus bas, dans les débuts de sa mutation.

2004 - 11/2005 La vie de Jeremiah est désormais celle d’un produit estampillé Icarus Inc. L'empreinte de la tentaculesque entreprise est partout sur lui, ce qu’il assume volontiers. Durant cette première année où il s’habitue à incarner bien plus “ Wolfman “ que qui que ce soit d’autre, lui-même compris, il prend ses marques. Il s'accommode rapidement à son statut de super-héros et compose très bien avec les médias. Il assume de voir sa vie privée sérieusement réduite et accorde avec tout au plus un grognement tout ce que son contrat exige de lui. S’il a conscience de l’emprise possédée par son employeur sur sa personne, il ne s’en fait pas tout un monde. Sa vie n’est pas parfaite, mais elle s’est résolument améliorée et surpasse de très loin et très haut ce à quoi il pouvait penser prétendre il y a encore quelques années.
Le couple qu’il forme avec Bonnie est solide (du moins selon lui) et s’il porte lui aussi la marque prononcée d’Icarus, tout ce qui importe à Jeremiah c’est de rester auprès de la femme qu’il aime d’un amour qui n’a pas faiblit d’un iota. De là à dire que leur union est aussi parfaite que ce que les médias relatent amoureusement ? Non. Rien ni personne ne saurait prétendre à la perfection, mais ce qu’il a avec Bonnie, c’est réel et surtout ça fonctionne.

Jeremiah s’éloigne de son père durant cette période. Eux qui se voyaient déjà relativement peu ne font désormais plus que se croiser, le fils ne manifestant pas l’envie d’y remédier. Il traîne malgré tout sa silhouette musclée jusqu’à son foyer d’enfance au cours de plusieurs repas en tête à tête dont aucun ne connaît d’issue très heureuse, les réparties dures fusant immanquablement. Bonnie l’accompagne quelquefois, afin de lui apporter son soutien face à cet homme qui n’a jamais perdu de sa capacité à l’écraser, mais la plupart du temps Jeremiah se débrouille pour lui épargner ça, mentant sans vergogne, lui inventant d’autres occupations. Il connaît suffisamment son père pour le savoir incapable d’incarner une influence positive dans la vie de qui que ce soit et il entend bien épargner à Bonnie ce fardeau là.

Si son personnage de Wolfman reste avant tout cela, un personnage, Jeremiah évolue tout de même, sous toute cette comédie devenue naturelle. Moins dur, il se bâti en les Sept une autre famille et se montre volontiers protecteur, assumant de son mieux son rôle d’époux et d’ami à défaut de s’être jamais senti apte à endosser celui du fils.

12/10/2005 - 14/10/2005 La guerre civile qui éclate aussi vite qu'elle se termine. Appelé sur les lieux avec le reste des Sept, Jeremiah fait de son mieux pour ramener le calme sans trop ajouter au bain de sang. Bien vite, toutefois, il doit adopter une stratégie plus offensive alors que la situation deviens complètement hors de contrôle. En deux jours, New York se retrouve réduit à un tas de cendre et Jeremiah manque de perdre l'usage de jambes. En effet, victime de gravats s'étant effondrés sur lui, il se retrouve dans une situation délicate, soumis à une douleur insupportable alors que le temps presse, le forçant à opérer vite sa transformation en humain pour ne pas que ses os se ressoudent trop rapidement et ne bousillent ses jambes de façon irrémédiable.
La douleur innommable altère ses sens. Il s’entend geindre sous sa forme animale comme de très loin et s’il a conscience de la présence de corps massés autour de lui, d’éclats de voix inquiets qui résonnent au-dessus de son corps brisé, tout lui parvient de façon très émoussée. Il ne parvient pas à se concentrer sur quoi que ce soit d’autre que la douleur qui le déchire, qui est en train de le broyer de l’intérieur. Il a l’impression qu’une tonne de gravats gît sur lui, menaçant de briser chaque os, et ça n’est pas sans faire sens. Des gravats lui sont effectivement tombés dessus. Il n’a suffit que d’un instant d’inattention, d’une foutue seconde décisive qu’il aurait dut utiliser pour s’écarter. Mais non. Le temps lui a manqué et lui qui a fini par se croire insubmersible ou presque au fil des dernières années s’est retrouvé à terre.
Bien sûr il s’est déjà blessé par le passé, plus d’une fois. Il connaît la douleur, sous toutes ses formes ou presque. Mais cette fois-ci c’est autre chose. Cela le ramène des années en arrière, sur le lit de sa chambre d’adolescent, quand une dose de V venait d’intégrer pour la première fois son organisme et que la mutation s’opérait lentement, le mettant au supplice. Une douleur aveuglante, tétanisante, au point où il aurait préféré crever que de la garder en lui une seconde de plus.
Et voilà qu’il goûte de nouveau à tout ça aujourd’hui, alors que New York s’effondre autour de lui.

Il ferme les yeux. Les rouvre. Les ferme de nouveau.
Ses gémissements continuent, ses pattes avant griffant le bitume, là où ses pattes arrières, brisées, n’en sont plus capables pour le moment. Il continue de sombrer, cloué au sol. Autour de lui, les corps continuent à s’animer. Certains se rapprochent, mais pas trop toutefois. Même au supplice, il n’en reste pas moins particulièrement dangereux. Alors qu’il est incapable de se tenir debout, il peut encore occasionner de sacrés dégâts d’un coup de patte, d’autant plus tandis que la douleur éclate, lui rendant de plus en plus difficile de contrôler quoi que ce soit.

Les voix s’élèvent un peu. Vaguement, à traverse le prisme de sa douleur, il devine une montée d’hystérie. Il rassemble ses forces, ferme les yeux plus fort, comme pour s’éclaircir un peu les esprits. Pour revenir à lui, ne serait ce que l’espace de quelques secondes.

He must return to his human body…
Nouveau gémissement déchirant qui franchit sa gueule. Les corps qui se resserrent un peu, les regards pétrifiés qu’on lui jette mais il a toujours les yeux fermés, il ne peut pas les voir. Alors que la douleur lui arrache encore plusieurs coups de pattes désespérés, il déploie un nouvel effort pour essayer de garder le fil des conversations. Ce n’est pas simple. Les voix s'entremêlent et se confondent, s’élèvent les unes au-dessus des autres.
He's gonna faint…
Look ! Healing is already beginning…

Au-dessus de la douleur qui le vrille sans relâche, une émotion s’impose brutalement alors que, dans son état de quasi-inconscience, il parvient à émerger passagèrement. Une peur brutale qui lui fait rouvrir les yeux alors que la gravité de l’instant le saisit avec plus d’intensité encore.
Il ne va pas mourir ici.
La mort, tout du moins, n’est pas ce qui le menace le plus en cet instant. Sa forme de loup veille au grain. Il cicatrise très vite dans son enveloppe lupine. Il s’écoulera peut-être encore une dizaine de minutes avant que la douleur dans ses pattes arrières ne commencent à refluer, jusqu’à ne devenir qu’un vrombissement, puis un chuchotement puis plus rien du tout. Et il pourra de nouveau s’élancer, du moins sous cette forme. Le traumatisme sera retardé à son retour dans sa forme humaine.
Une vision qui s’impose à lui, de ses jambes déformées, brisées, incapables de le porter car il se sera rétabli sous sa forme de loup et que les dégâts sur son squelette seront tels que ses os ne pourront plus être redressés. Et il ne pourra plus jamais marcher.
Il sera en prison, encore une fois.

Cette pensée terrorisante a le mérite de lui éclaircir les esprits et enfin il essaie, renouant en dépit de la douleur avec un exercice qu’on lui a enseigné dès sa mutation, alors qu’il était prisonnier d’une cage, condamné à l’isolement.

Alors que l’angoisse s’étend et commence à le paralyser, il ferme de nouveau les yeux, tâchant de trouver refuge dans l’obscurité.
C’est toujours le même processus. Un exercice de visualisation appris et peaufiné avec les années. Les ténèbres qui le cernent de toute part, puis une corde argentée qui se matérialise en leur coeur, aussi lumineuse qu’une étoile solitaire dans un ciel noir d’encre. Il ne lui reste alors qu’à se hisser, baigné dans cette lumière diaphane, jusqu’à sentir cet espèce de déclic dont il ne saurait le définir.
Comme un interrupteur qu’on presse du bout du doigt et qui initie un changement immédiat.
Cela a l’air bien simple, mais ça ne l’est pas.
Ça le devient.
Il sait s’y prendre. Il le fait presque dans un battement de cil au quotidien. Il a la plupart du temps une telle maîtrise de ses transformations qu’il parvient même à les prolonger, à les étirer, offrant des séquences de transition mémorables aux caméras.

Mais il ne tourne pas un spot en ce moment et ce qui était enfantin il y a seulement quelques minutes lui semble de nouveau hors d'atteinte.
Paupières scellées, il fouille fiévreusement les ténèbres sous ce qu’il se représente être sa forme humaine. Ses longues jambes musclées qui s’élancent, pressantes, lui rappelant combien elles le servent au quotidien et combien il serait monstrueux de les perdre. Il court à vive allure, dans sa tête, mais les ténèbres ne s’écartent pas. Il jurerait qu’elles s’épaississent même au contraire.
Il s’acharne encore un peu puis la panique lui fait rouvrir les yeux.
Sa grosse tête de loup ne repose plus sur le bitume. Il ne l’a pas sentie bouger, tomber à genoux à ses côtés. Il ne s’est pas davantage rendu compte, dans sa quête désespérée de retrouver la lumière, qu’elle avait, au mépris de la prudence, posé sa tête sur ses genoux.
Ses grands yeux dorés dans lequel brille une lueur soudain très humaine se posent sur elle, son regard s’aimantant au sien. Elvira.
Du regard il la supplie, incapable de formuler la demande qu'il brule d'exprimer.
Help me.
Non pas qu'il ait besoin de demander. Il n'a jamais besoin de demander avec elle. Elle passe une main dans sa fourrure anthracite et il ferme de nouveau les yeux, le corps déjà un peu plus détendu. Il est entre de bonnes mains. Il va s'en sortir.

Quand elle se met à chanter, il s'est à nouveau enlisé dans les ténèbres. Sa voix lui parviens en dépit de tout, de l'obscurité grouillante, de la douleur qui commence à refluer sans que cela soit bon signe.
Il veut avoir mal. Tant qu'il ira mal tout ira bien.
Il se remet à courir et ses joues deviennent humides quand, au bout d'un court laps de temps angoissant, elle apparaît. Il n'hésite pas.
Il se rue sur la corde, sur la lumière et il a tout juste le temps de percevoir le déclic avant de perdre connaissance, son corps réintégré de justesse.

10/2005 - 07/2018
Durant le long laps de temps écoulé entre la destruction de New York et l’inauguration de New Blossom (10/2005 - 07/2018), Jeremiah emménage à Philadelphie conformément à la demande émise par Icarus.

14/10/2005 Avec l'aide d'Elvira dont la voix l'apaise suffisamment pour faciliter sa transformation, Jeremiah parviens à quitter son enveloppe animale in extremis, échappant de peu à la perte définitive de ses jambes. A peine a-t'il ré-intégré son corps qu'il perd connaissance. Son corps éprouvé est transporté en sûreté en dehors de la ville, ou du moins ce qu'il en reste (plus grand chose, donc, à ce stade).

15/10/2005 - 20/10/2005 Placé sous étroite surveillance dans un hôpital d'une ville voisine de la défunte New York, Jeremiah reste inconscient durant cinq jours. Son état de santé n'est pas préoccupant, les médecins arguent à raison qu'il a simplement besoin de repos pour que son corps compose avec ce qui est arrivé. Le 20 au soir, alors que la nuit est tombée depuis plusieurs heures, il finit par émerger, reprenant connaissance.
A peine ses yeux s'ouvrent qu'une petite plainte émane de ses lèvres sèches, la douleur (du moins ce qu'il en reste) s'éveillant dans son corps en un premier rappel des évènements récents. Il ferme de nouveau les yeux, comme pour repousser cette douleur à coup d'obscurité, mais une voix les lui fait rouvrir presque aussitôt. « Hey you. » il tourne la tête vers la gauche, vers la source de la voix. Son regard croise celui d'Elvira, installée dans une chaise rembourrée à son chevet. Il lui adresse un sourire. Pas un sourire plein, qui engloutit son visage et inonde la pièce de lumière, mais ce genre de sourires, ça n'a jamais été spécialement son truc. Ses yeux foncés font un meilleur travail pour transmettre ses émotions que n'y parviennent ses lèvres. « Hey you. » Qu'il lui répond avec douceur, sa voix un peu enrouée, sa gorge asséchée. Son regard reste posé sur son amie alors que, les brumes du sommeil progressivement écarté, il se rejoue mentalement les évènements.

La guerre civile étalée sur deux jours
La destruction de New York par laquelle elle s'est soldée.
Ses pattes arrières brisées, son agonie.
Et Elvira. Elvira qui l'a sauvé.

Malgré cela, et d'un geste brusque qui lui arrache une grimace, il repousse les couvertures tirées sur son corps endolori, dévoilant ses jambes, opérationnelles, disparaissant sous le coton d'un pantalon de survêtement. Sous le regard silencieux d'Elvira il fait remuer ses orteils, retenant un soupire de soulagement. Un soulagement, toutefois, de courte durée. Il a réchappé au pire, mais New York n'est plus et il s'encombre de bien des questions sans réponses. Il jette un nouveau regard dans la pièce, sobrement meublée, qu'il n'identifie pas. Mais son regard pressant n'a que cure de ce qui l'entoure matériellement parlant.
Il cherche Bonnie. Il cherche sa femme.
Elle devrait être là. Non pas que la présence d'Elvira le surprenne, mais l'absence de Bonnie, elle, l'inquiète. Il tourne la tête vers son amie, l'angoisse le saisissant lisible dans sa voix. « Where is— » « Bonnie's fine. » Elvira le coupe, lui répondant avec empressement. Il fronce les sourcils, son regard troublé plongé dans celui de son amie. Il essaie de déceler s'il s'agit là d'un demi-mensonge, d'une réponse visant à le tranquilliser et dont il comprendra ensuite qu'elle ne couvrait que très vaguement la vérité. Mais Elvira ne lui dissimulerait pas des informations aussi importantes, pas concernant la santé de Bonnie. Il essaie donc d'imposer à son corps de se détendre, mais n'y parviens pas. Il a besoin de voir sa femme en chair et en os. Il a besoin qu'elle soit là, à l'endroit même où se trouve actuellement Elvira. « She— » « She was here, she left about an hour ago. She'll be back soon, as soon as she finds out you woke up. » Il serait de bon ton qu'il l'identifie cette couleuvre là. Car il s'agit bien d'une stricte déformation de la vérité. Si Bonnie est bien passée le voir depuis qu'on l'a transporté dans cette chambre, elle ne s'y trouvait pas une heure plus tôt et ses visites ont été nettement moins fréquentes que celles d'autres personnes de son entourage dont Elvira. Il ne questionne pas son amie sur cette information, se contente d'acquiescer. Il ne devine pas que son couple est bel et bien en péril, que la destruction de New York et ses conséquences pourrait éloigner sa femme et non la rapprocher.
« What do you remember? » Il s'était un peu redressé, soulevant son torse de la montagne d'oreillers amassés dans son dos. De nouveau il se laisse aller contre ce cocon de coton, se concentrant pour dissiper les dernières brumes et raviver tous les souvenirs qu'il parviens à rassembler. « I guess New York doesn't exist anymore. Not as it does before at least. » Prononcer ces mots, se confrontent à cette réalité lui enserre le ventre et il espère à moitié qu'Elvira secoue la tête, lui annonçant que la situation n'est pas si désespérée que ça. Mais elle acquiesce, ses lèvres scellées, attendant qu'il poursuive. « I remember what happened to me. My broken legs, the pain and that you saved me. » Elle lui sourit, marquant par ce geste son approbation. Oui c'est bien ce qui s'est passé. Elle l'a sauvé. « Thank you for that, by the way. » Il pourrait la remercier mille fois que ça ne suffirait pas à ses yeux. Il ignore ce qui se serait produit si elle n'avait pas été là pour l'aider à opérer sa transformation. Il ne veut pas y penser mais l'image s'impose quand même à lui. Ses jambes déformées, brisées, sa vie ruinée... Il s'empresse de rouvrir la bouche, pour détourner ses pensées. « But let's talk less about myself. » Il fait un piètre ami. Il s'est empressé de l'interroger sur Bonnie, ne s'est même pas préoccupé d'elle alors que c'est elle qui se trouve là, en chair et en os, à veiller sur lui. « How are you? » Il la couve du regard, voit son expression faciale s'altérer. Le coin de ses lèvres, qui s'était un peu soulevé, retombe, lui faisant craindre le pire. « Alice's dead. » L'information brusquement lâchée, rapidement, comme on tente de minimiser la douleur en arrachant vivement un pansement. Non pas que ce soit très réussi. Cette vérité là s'abat sur Jeremiah comme une chape de plomb. Un flot de souvenir partagé avec la défunte qui défile, un goût de cendres qui tapisse désormais l'intérieur de sa bouche. Que c'est curieux la mort et c'est provoque. La façon dont une personne peut être bien réelle, à portée de votre main, puis soudain disparaître à jamais. Alice, qu'il appréciait sincèrement et dont il aime à croire qu'elle l'appréciait sincèrement aussi. Elle soutenait totalement son couple avec Bonnie, déjà et compte tenu de la complicité des deux femmes c'était pour le moins parlant. Alice's dead. Bonnie must be heart broken.

Avec agitation il remue, soulève de nouveau son torse de la pile de coussins et fait pivoter son corps, soulevant dans une grimace ses longues jambes pour les tourner vers la gauche, pour sortir du lit. Ses mouvements sont saccadés toutefois, une douleur s'éveillant, lui remontant dans les jambes. « Fuck— » « Go easy, you're still recovering... » Il ne l'écoute pas alors qu'elle se lève, agitée elle aussi. Il pose ses pieds nus sur le sol, le froid mordant lui faisant à peine de l'effet. « I need to see Bonnie, now. » Qu'importe s'il doit se traîner jusqu'à elle, son foutu corps encore trop faible. Elle a besoin de lui. « Jer... » Et il y a quelque chose dans la façon de parler d'Elvira... Une appréhension telle qu'il s'immobilise, le coeur battant. Elle n'a pas terminé, mais qu'a-t'il bien pu se passer de pire? Il doit savoir, quoiqu'elle ait à lui dire, même si ça lui fera sûrement plus de mal que de bien dans son état, il doit savoir.  « How long have I been sleeping? Damn, Elvi, I— » Elle pose une main sur son bras, cherche à l'immobiliser, mais rien n'est plus efficace pour cela que les mots qu'elle prononce ensuite. « Your father died. » Il se fige brusquement, son agitation tuée dans l'oeuf, son teint déjà palot, maladif, virant carrément au cendreux. « He didn't have enough time to leave the city and when he tried, he— » Sa main à elle, toujours sur son bras à lui. Il regarde ses lèvres bouger, l'entend parler, mais comme de très loin. Il recule en lui-même alors que la vérité s'infiltre et s'impose lentement en lui. Your father died. Ses jambes déjà faibles oscillent et il bascule vers l'arrière, son derrière à moitié perché sur le lit.

I don't have a family anymore.
Une pensée absurde. Car la famille a cessé depuis longtemps de se résumer pour lui aux liens du sang.
Une idée ridicule, car même quand il respirait encore, son père n'en était pas vraiment un. Il ne l'a jamais aimé comme il aurait dut l'aimer, ne l'a jamais soutenu comme un père est sensé soutenir son fils... Il n'avait pas de père déjà à l'époque où il en avait un.
Alors ça ne devrait pas faire si mal.
Lui qui a été seul si longtemps ne devrait pas être ramené à ce sentiment.
You're on your own, you always had been. It's not new. It shouldn't feel new. Il a le regard perdu dans le vide, à peine conscient de la présence d'Elvira qui pose sur lui des yeux inquiets.
Peut-être qu'elle rouvre la bouche.
Peut-être qu'elle garde le silence.
Il a l'impression que ses sens sont émoussés, que le sol pourrait se mettre à trembler sous ses pieds qu'il n'en percevrait rien, englué qu'il est dans le deuil de quelqu'un qui n'a jamais été vraiment là mais dont l'existence le soulageait curieusement, pourtant.
Mais ce n'est plus le cas.
Son père n'est plus là, il n'existe plus.
Il n'a plus de racines.20/10/2005 - 2012 Le réveil de Jeremiah est douloureux en 2005 alors qu'il fait dans la violence l'inventaire de toutes les pertes étalées sur deux jours. L'effondrement de New York brutalement rasée de la carte, la perte de Valkyrie, celle de son père... C'est une période charnière, compliquée, durant laquelle il compose aussi avec le rappel de sa propre vulnérabilité que des années passées a joué les super-héros lui avait un peu fait oublié. S'il se remet physiquement bien, retrouvant graduellement toute son énergie en l'espace de plusieurs semaines, moralement c'est une toute autre histoire. Plus traumatisé par l'instant où il a cru perdre ses jambes qu'il ne consent à le dire, il doit aussi composer avec un deuil dont il ne sait que faire. S'il pleure la perte de Valkyrie, d'une amie, l'absence brutale de son père pèse plus lourd encore. La vision du cadavre de son père (les secours sont parvenus à l’extirper des décombres alors Jeremiah était encore inconscient mais il a pu assister aux funérailles), lui retourne l'estomac et le hante encore aujourd'hui, le poursuivant volontiers dans ses cauchemars. Si sa relation avec son père n'aura jamais été à la hauteur de ses attentes, Jeremiah s'est senti très seul après sa mort. S'il a éprouvé (et éprouve toujours aujourd'hui) beaucoup de chagrin, celui-ci était mélangé à une culpabilité persistante, né d'un écho de soulagement nettement discernable.

Si son corps se relève plus vite que sa tête, il fait tout de même de son mieux, ne se laisse pas dériver. Installé dans une ville adjacente à celle qui l'a vu naître et qui se résume désormais à un champ de ruines, il s'applique à aider à la reconstruction dès lors qu'on le lui permet, estimant qu'il a recouvré suffisamment de force pour mettre cette dernière à disposition. Son mariage pâtit durant cette période charnière,  c’est peu de le dire.

Bonnie et Jeremiah sont tous deux focalisés sur leurs pertes et ces dernières les séparent plus qu'elles ne les rapprochent. S'il a envie d'être proche de sa femme et s'y essaie parfois, Jeremiah ressent avec angoisse une distance qui s'installe et dont il ignore comment la franchir de la meilleur des façons. une part égoïste de lui reproche à Bonnie de ne pas le soutenir suffisamment alors que même se sent bien incapable de l'aider, ramené à un sentiment d'impuissance dont il s'était jusqu'alors peu à peu soustrait.

Des mois s’écoulent avant qu’il ne se prenne une enclume en pleine figure quand il se fait convoqué par Icarus et apprend de la bouche de ses employeurs qu’il doit faire des efforts auprès de sa femme, qu’elle est venue les trouver pour essayer d’obtenir une séparation, un divorce. S’il fait partie des premiers au courant que son couple bat bel et bien de l’aile, Jeremiah est totalement sonné par cette annonce. Ne tiquant pas sur le fait que Bonnie n’a pas eu l’accord pour le quitter et que cette liberté fondamentale lui aurait été également refusée si les rôles étaient inversés, la réaction de Jeremiah sur le moment est divisée entre colère, chagrin et incompréhension. De retour chez lui il confronte Bonnie et se retrouve à s’excuser sans savoir exactement de quoi il est coupable au juste. Il a bien des pistes. Est-ce qu’il incarne le mari parfait ? Non, bien qu’elle ne puisse pas davantage prétendre à la perfection que lui. Est-ce qu’il a commis des erreurs ? Oui et elle aussi. Il se mord la langue, déployant des trésors de retenue qu’il ne présageait pas pouvoir fournir. Elvira aide un peu pour tout ça, devenue une vraie confidente et une alliée de poids dont le pouvoir s’oppose et complète bien le sien. Il s’entend dire qu’il va faire des efforts et s’il retient bien des reproches massés au bord de ses lèvres, il est honnête à ce sujet. Il veut réparer les pots cassés, peu importe à qui les dégâts doivent être imputés.

L'intégration de la nouvelle Valkyrie aux Sept en 2009 exige un temps d'adaptation dans une période déjà compliquée à appréhender. Jeremiah n'est pas réfractaire à cette intégration. Après tout l'appellation Sept n'a plus guère de sens si le compte n'y est plus et tout le monde gagnerait à être biberonné d'une nouvelle dose d'espoir apporté par Icarus. Un super-héros de plus, ce n'est pas du luxe. Si Jeremiah ne marque aucune opposition, tant dans son cœur que dans sa prise de parole, il redoute plus ce que ce changement génère du côté de Bonnie. Soucieux, il crains une réaction plus douloureuse chez sa femme mais est soulagé de constater que l'intégration se fait finalement relativement bien. Bonnie prend même la nouvelle recrue sous son aile et Jeremiah fait de même, se montrant protecteur et bienveillant envers la nouvelle membre de ce qu'il considère depuis des années comme étant sa famille d'adoption.

Véritable aubaine, l'entrée d'Arcelia dans leurs vies a même pour effet de venir à bout de la distance instaurée entre Bonnie et Jeremiah, ou tout du moins de la réduire. Le mur se fendille et les braises se rallument un peu dans leur mariage. Un regain d'amour dans lequel Jeremiah fonce tête baissé, désireux de sauvegarder ce qu'il a de plus précieux et de positif dans sa vie. Retrouver Bonnie, pleinement, et venir à bout de tout ce qui a contribué à les séparer.

Comme si les étoiles consentaient finalement à s'aligner pour eux après tant de peine d'épreuves et de difficultés, Bonnie tombe enceinte. Une grossesse redoutée, qui n'est pas sans creuser des lignes d'angoisse sur le front de Jeremiah, mais qu'importe. Il connaît le désir d'enfant de sa femme et si lui émet bien plus de doutes quant à sa capacité à guider un enfant en ce monde, il est prêt tout pour assurer le bonheur de Bonnie et le sien par extension.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
JEREMIAH "WOLFMAN" THOMPSON
TW : ABANDON, DÉPRESSION, FAMILLE DYSFONCTIONNELLE, VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE, DEUIL, MANIPULATION, RUMEURS DE MALTRAITANCE & D'ATTOUCHEMENTS, FAUSSE COUCHE.
la mémoire partie 3 « You don’t have to worry. » Sa voix est douce, emplie de tendresse, de même que son geste, cette main protectrice qu’il a déposé sur son ventre arrondis. Il applique à sa voix plus de conviction qu’il ne peut en rassembler. Il n’est pas médecin. Il peut se targuer d’avoir emmagasiner des connaissances sur certains sujets, mais pas sur celui-là. Il ne peut pas affirmer qu’elle ne risque rien à 100% car ce pourcentage est à l’évidence toujours hors d’atteinte. Il y a toujours un doute, toujours un risque, même minime. Il suffit d’un rien. Un grain de sable s’infiltrant dans l’engrenage. Un rien, vraiment, capable de faire beaucoup de dégâts. You don’t have worry. Lui s’inquiète pourtant, tout comme elle. Il s’inquiète depuis qu’ils savent que ce petit être est en route, pour l’heure confortablement logé en Bonnie, là où il doit rester, là où il est en sécurité.

Devenir père.
Une option qu'il n'avait pas envisagé avant de rencontrer Bonnie et qu'il n'aurait pas davantage considéré une fois auprès d'elle si elle n'avait eut pas d'autres rêves que les siens. Si elle n'avait pas nourrit ce rêve-là. Elle veut être mère, elle le veut vraiment et lui... Ce n'est pas tant qu'il n'aime pas les enfants. Il n'aurait jamais cru enfanter un jour, c'est tout. Et même maintenant que c'est bien réel, même maintenant que sa paume repose amoureuse sur le ventre rond de sa femme...
Il intègre encore tout ça.
Que c'est réel. Que ça ne va disparaître. Il refuse de seulement l'envisager. Qu'ils puissent perdre enfant. Que ça puisse mal tourner. Qu'ils puissent vraiment avoir des raisons de s'inquiéter, et pas simplement car cet enfant va hériter du père le moins préparé à ce rôle qu'on puisse imaginer
You don't have to worry. Mais peut-être que si. Une pensée parasitante qui plane dans sa tête et qu'il lit dans le regard inquiet de Bonnie. Ils doivent avoir confiance. Ils n'ont pas tellement le choix, non ? Aucun d'eux ne jouit de connaissances suffisances pour pouvoir raisonnablement contrarier l'opinion du docteur.
Si celui-ci dit que la mono-dose ne peut engendrer aucun risque pour le fœtus, que faire le choix de l'abstention pourrait à l'inverse s'avérer plus dangereux... Ils n'ont pas vraiment d'autres choix que de se fier à cette opinion. L'inquiétude n'exclu pas la confiance et le docteur Sinclair a gagné la leur.
Tout va bien se passer.
You don't have to worry.
« We will be fine. »
We have to. We've suffered enough. Time's come for some happiness. Il se penche délicatement vers sa femme, presse un baiser sur ses lèvres avant de baiser la tête pour en déposer un sur son ventre et sur le petit être qui grandit à l'intérieur. Tant de douceur en lui, dirigée vers Bonnie, vers leur enfant à naître, vers tout ce qu'ils entendent construire. A coup sûr une scène qu'Icarus aimerait bien immortaliser et qui ne tarderait pas à être maintes fois projetées sur une multitude d'écrans.
Non pas qu'il s'en soucie dans l'immédiat, de satisfaire leur employeur et la gourmandise toujours plus dévorante de leurs fans. Toute son attention est tourné vers sa famille, celle qu'il a contribué à bâtir et qu'il protègera coûte que coûte, quoi qu'il arrive.2012 Bonnie fait une fausse couche. Un rêve arraché, tué. Un moment atroce. Ce qu'il ne pensait pas vouloir et dont il a réalisé à quel point il en avait envie qu'une fois que ça a été fini, une fois l'option rayée. Pas de bébé, à croire que ça n'était pas au programme pour eux. Il essaie d'être fort, pour Bonnie. Il fait le gros dos sur la bourrasque. Il ne laisse pas entrevoir son propre chagrin, au risque de laisser croire que ça l'affecte moins, ce qui n'est pas le cas. Qu'importe qu'il ait eut peur de la paternité. Qu'importe qu'il ait nourrit bien plus de doutes quand à ses capacités à assumer. Il n'en était pas moins le père d'un enfant déjà, dans son coeur. Et il n'en a pas moins souffert. Il a voulu protéger Bonnie de ce chagrin, comme s'il en avait seulement la force ou le pouvoir. Il a voulu draper ses bras autour d'elle, l'envelopper comme une couverture pour la soustraire à tout et tout le monde, au risque de l'étouffer. Il l'a bien enlacée, répugnant jusqu'à la lâcher l'affaire de quelques secondes. Malgré tout elle s'est éloignée, encore. Ils ont recommencé à s'éloigner l'un de l'autre.« I know this may seem crazy but I feel it in my gut. I have no proofs but... » Assis en face d'elle, il l'écoute, son regard inquiet la couvant d'une façon dont il sait qu'elle l'agace un peu, mais il ne peut pas s'en empêcher. Il se fait du soucis pour elle.
Il se fait du soucis pour eux deux, en fait.
Tout allait bien à nouveau, mais désormais tout se dégrade.
L'avenir est compromis. Plus de bébé. Elle l'a toujours lui. Elle l'aura toujours, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Il n'y a rien qui puisse le détourner d'elle, rien qu'il puisse imaginer. En ce qui la concerne toutefois.
Elle l'aime. Elle l'aime.
Il se le répète, mais un noeud d'appréhension se loge dans son ventre. Il est normal qu'elle n'aille pas bien. Même s'il le dissimule mieux qu'elle jusque dans leur intimité, il ne va pas particulièrement fort lui non plus. Il ne juge pas son chagrin, pas alors qu'il le partage, pas alors qu'il n'y a rien de plus naturel en ce monde.
Il veut l'entourer de ses bras, la maintenir contre lui et il était en route pour le faire quand elle a rouvert la bouche, les mots s'échappant de sa bouche en un filet pressant qui ne revêt pas grand sens pour Jeremiah. Il l'écoute pourtant, sagement, ses lèvres réduites en une ligne fine, alors qu'elle va de suppositions en suppositions.
Des théories fumeuses, nées de son chagrin, où elle met leur triste coup du sort sur les épaules d'Icarus. Et il voudrait juste qu'elle se taise et il n'a pas le coeur de lui demander, non. Il la laisse parler. Il lui doit au moins cela, même si sa tête bourdonne, même si lui aussi souffre et crève juste d'envie de l'étreindre en silence. « They said there was no risks, and we had trust them faithfully, but what if they had know and yet... » Il n'y tiens plus, ouvre la bouche avant qu'un nouveau torrent ne se déverse de la commissure de ses lèvres. « Why would they do that ? Why would they take our baby ? »
Why would they kill our baby ?
Le verbe le plus approprié mais qu'il ne consent pas à prononcer. Il lâche un soupire, rattrapé par la fatigue qui ne le lâche pas, qui pèse lourdement sur lui. Ce n'est pas elle qui le fatigue, ou peut-être un peu, mais ça n'est pas personnel. Tout l'épuise en ce moment voilà tout. L'espoir qui l'a cueillis après la chute de New York, la mort de Valkyrie, celle de son père. Cet espoir qui les a porté tous deux, qui a consolidé à nouveau le mariage mais qui leur a été retiré.
Et à nouveau tout s'effondre, tout s'effrite. Et maintenant voilà que Bonnie s'invente des théories du complot. Comme si tout ceci n'était déjà pas assez compliqué. Et il doit faire preuve de patience, de tendresse, pour elle. Car elle est sa priorité. Mais c'est dur. Cela deviens vraiment, vraiment, dur. « You think I'm going nuts ? You don't trust me ? » Une lueur de reproche dans ses yeux, une note d'accusation dirigée vers lui ce coup-ci qui perce dans sa voix et le saisit à la gorge.
No. I'm not the one to blame here.
« I didn't say that. »
Et il ne le pense pas, qu’elle est folle. Ou juste folle de chagrin et c’est bien normal. Il serait plus inquiet si elle restait stoïque, sourde aux évènements. Il préférait toutefois la voir composer avec son chagrin d’une manière plus saine, au lieu de chercher un coupable. Il n’y en a pas pour lui, de coupable. C’est un coup du sort, un nouvel impacte qu’ils reçoivent de plein fouet mais avec lequel ils peuvent composer, si tant est qu’ils restent ensemble, unis. Et il aimerait en avoir la certitude, qu’ils resteront unis, qu’ils sont toujours aussi résolus à tout endurer ensemble.
Lui le veut. Il n’a jamais aspiré à quoi que ce soit d’autre la concernant. Être de son côté, dans son équipe, constamment. Il n’y a pas grand chose qu’il se sent capable de lui refuser. Il est loin d’être un sain, intégralement dédié aux désirs et aux aspirations des autres au mépris de ce que peut lui-même bien vouloir. Il n’a pas autant de bonté en lui que ça. Mais Bonnie est son exception parmi les exceptions. Elle est la personne la plus prompte à lui faire prononcer le mot “oui” là où tout en lui tend plutôt à s'opposer d’un “non”. Et ça s’étend à beaucoup de choses, des plus futiles comme le choix du film à aller voir au cinéma à d’autres décisions bien plus impactantes, comme celle d’avoir des enfants.

Si ça ne tenait qu’à lui, ils n’auraient même pas essayé de procréer. Pas avec le passé familial qu’il a et duquel il ne se défera probablement jamais. Pas alors qu’il n’a pas eu de mère et qu’il aurait peut-être mieux fait de ne pas avoir de père tant non plus, tant le sien l’a saboté et heurté. Il ne voulait pas être père, ne s’en envisageait pas en nourrir jamais l’envie ou en avoir les aptitudes. Et il ne sait toujours pas s’il a ça en lui. S’il est capable de prendre soin d’un enfant et de lui apporter tout ce dont il a besoin pour grandir et s’épanouir. Peut-être ne le saura-t’il jamais à présent.
Peut-être que la chance est passée.
Un poids qui s’abat sur lui à cette idée.
Mais il peut composer avec, tant qu’il a Bonnie. Il en revient toujours à elle, elle est tout ce qui importe à ses yeux.
« However, we can do research. Trying to figure out what really happened. »
Des mots qu’il se force à prononcer en posant une main sur son genoux qu’il serre doucement pour lui témoigner un soutien qui existe, qui n’est pas factice. Même s’il ne croit pas en ses théories et n’a pas la volonté de chercher un problème là où il n’y en a pas. Icarus n’a rien à gagner dans leur malheur. Il n’envisage pas qu’elle puisse seulement avoir raison.
Mais cela ne signifie pas qu’il n’est pas là, qu’il ne l’aidera pas. Il le fera à sa façon, même si ça exige de mentir ou tout du moins de déformer la vérité pour lui donner une forme que sa femme est plus encline à accepter.
Et il se sent coupable alors qu’il lui offre un sourire teinté de tristesse.
« I'll help you. I'm here for you, it's not gonna change. » Une culpabilité qu’il repousse. Un mal pour ce qu’il espère devenir bientôt un bien.2012 - 04/2015 Les choses ne vont pas en s’arrangeant. Les montagnes russes qui se poursuivent, loin d’amorcer une victorieuse montée, elles ne cessent au contraire de chuter. Une chute lente, à laquelle Jeremiah assiste comme au ralentis, s’accrochant à des fragments d’espoir alors que tout son être jappe, le prévenant que les choses ne vont faire que se détériorer partant de là. La reconstruction de New York qui progresse, mais son mariage qui se délite. Bonnie qu’il n’a l’impression de n’atteindre plus que de très (trop) loin et l’agacement qui le gagne lui aussi. La colère et l’impatience qui le grignote, dirigées contre tout et rien en même. Il aimerait que Bonnie aille mieux. Il aimerait aller mieux lui aussi. Il aimerait que l’enfant ait survécu. Il aimerait que la vie soit plus conforme à ce qu’il en attend. Habitué aux déceptions, elles s’entassent toutefois lourdement sur son dos.

En public, il donne le change. La comédie se poursuit. Le sourire doux et nonchalant juste ce qu’il faut (dédramatiser la situation, sans jamais franchir la ligne qui laisserait penser qu’il n’en a faire, qu’il manque de sens moral) qui s’imprime toujours comme un rien sur ses lèvres. Les gestes doux et tendres qu’il a pour Bonnie dès qu’ils se retrouvent dans l’oeil des caméras. Elle se laisse faire, ainsi capturée parmi les objectifs, et il se perd presque dans ce jeu, s’autorisant à se laisser berner lui aussi. Jamais cela ne dure toutefois. Fatalement les regards se détournent d’eux, leur rendant leur intimité ou du moins ce qu’il en reste et sa femme se recule en elle-même, ou tout du moins se recule-t-elle hors de sa portée à lui.

Icarus comme de coutume leur souffle des idées à l’oreille. De nouveaux scénarios pour raviver l’intérêt du public, l’amour de leurs fans. Ils ont perdu l’enfant que portait Bonnie ? Cela ne condamne pas l’idée de les voir former un jour une famille. Il n’y a après tout pas qu’une seule façon d’avoir des enfants.
L’idée de l’adoption est abordée presque avec brusquerie et malgré lui les lèvres de Jeremiah se réduisent en une fine ligne. C’est qu’il craignait déjà d’avoir un enfant quand tout allait bien et maintenant que tout se perd, que tout se fragilise… Il sent pointer la catastrophe, mais il plie et Bonnie aussi. Leur contrat les prend à la gorge, articulant le schéma de leurs existences. Ils peuvent dire non, mais à quel prix ? Et Jeremiah s’autorise encore à penser que les choses peuvent s’arranger. Que Bonnie l’aime et que peut-être ce n’est pas une mauvaise idée ? Un enfant qu’elle ne portera pas, mais qu’elle aimera et qu’il aimera aussi. Le sang ne fait pas une famille, Jeremiah en sait quelque chose.
Un adolescent, on leur confie un adolescent.
Il connaît assez Bonnie pour savoir que ça lui déplait, que ce n’est pas du tout ce qu’elle attendait, ce qu’elle aurait choisi si on avait seulement fait vraiment cas de son avis. Il ne tourne pas les yeux vers elle alors qu’ils attendent que les photographes aient achevé de tout mettre en place. Il le fera plus tard, sous l'œil des objectifs, quand le cinéma reprendra son cours et qu’elle n’aura guère plus d’autres choix que d’afficher un masque de bonheur radieux sur son visage.

Il ne lui est pas beaucoup plus simple de croiser celui du gamin, le pauvre. Saul. Déjà mal barré dans la vie et guère plus avancé aujourd’hui, même désormais qu’il porte son nom et peut se vanter d’être le fils unique de deux super-héros portés aux nues et connus de tous. Il a de la pitié pour lui, Jeremiah, lui qui ne s’est lui-même qu’assez rarement senti franchement verni par la vie. Pas sur le plan familial du moins. Il a été carrément maudit à ce niveau et il craint qu’il n’en aille de même pour Saul. Qu’il aille de déconvenue en  déconvenue, de déception en déception et qu’il finisse avec un trou dans le cœur, là où le pilier d’amour et de soutien parental devrait se trouver.

Il ne peut pas dire qu’il aime Saul, ni même qu’il a de l’affection pour lui. C’est trop tôt et il n’a jamais été du genre à s’éprendre des autres en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il lui faut du temps pour s’imprégner des autres et pour que ces derniers en fassent autant. Car s’il n’aime pas facilement, il ne se fait pas non plus aimer d’un claquement de doigts.
Sans doute devrait-il en éprouver de la culpabilité d’ailleurs. De ne pas avoir eut une forme de coup de foudre pour le gosse qui est désormais légalement le sien, qui porte son nom et le transmettra un jour à ses propres enfants. Ou peut-être que le nom des Thompson crèvera finalement avec Saul.
Une pensée parasite que Jeremiah envoie valdinguer brièvement loin de lui alors que l’homme responsable de la séance en photo lui recommande d’un signe de main d’avancer. Il s’exécute, Bonnie et Saul à ses côtés.

Il s’autorise un rapide regard en biais vers sa femme. Elle est splendide, comme d’habitude. On n’en attend jamais moins d’elle. Belle, forte, parfaite. Lui manque l’adjectif heureuse, mais comme lui exhibe ce sourire perfectionné par l’habitude, feignant si bien le bonheur qu’il s’y laisserait presque prendre, s’il ne la connaissait pas si bien. Il espère que Saul est berné. Tant par son sourire à elle que par celui qu’il affiche lui-même, les coins de ses lèvres relevés en ce qui tient de longue date à l’automatisme.

Sa démarche souple, tranquille alors qu’il va se poster face à l’objectif. Un exercice auquel il est parfaitement rôdé désormais. Ça n'a pas toujours été le cas. Il avait coutume de détester ça, les photos, avant. Il se pliait à l’exercice de prendre la pose que lorsqu’il y était forcé et il se contentait alors de défier la caméra du regard, son visage tout en angles durs, criant sa colère à quiconque prétendait vouloir l’immortaliser. Il en va différemment désormais. Il se laisse tirer le portrait comme un rien et cette journée là ne fait pas exception. L'adolescent est plus gauche, moins accoutumé à l'exercice que ses parents adoptifs. A défaut d'amour, Jeremiah ressent de compassion en le regardant se placer, l'air un peu hagard, comme si le monde était trop grand pour lui. Ce monde-là du moins, leur monde. Un monde dans lequel Jeremiah s'est intégré de son plein gré le jour où il a postulé au concours d'Icarus, il y a de ça ce qui lui semble remonter à une éternité. Saul lui n'a pas eut le choix. Son ascension d'anonyme à célébrité est vertigineuse et Jeremiah escompte bien le protéger de son mieux, même s'il ignore encore exactement ce qu'il conviens qu'il fasse ou non.

C'est ce qui lui foutait la trouille dans l'idée de concevoir un enfant et cette peur est bien là désormais, logée en lui, maintenant qu'il doit vraiment encaisser le rôle du père. Il ne peut pas s'appuyer sur un exemple. Son père n'était pas un homme bon et sa mère est partie bien avant qu'il n'ait ne serait-ce que l'opportunité de se souvenir d'elle. Il a été livré à lui-même, exposé à une violence verbale dont il se serait passé. Il veut faire les choses différemment avec son propre enfant. Qu'importe que Saul ne partage pas son sang et qu'il soit déjà bien grand, sorti de l'enfance. Il n'en reste pas moins un gamin sous sa responsabilité. Quant à Bonnie... L'appréhension de Jeremiah est tant concentrée sur son comportement que sur celui de sa femme et il ne s'attendait pas à ça. Il pensait que Bonnie serait une maman parfaite et peut-être le deviendra-t'elle. Pour le salut de leur famille et de leur mariage il doit y croire. Penser qu'elle se remettra de la déception qu'il lit dans ses yeux quand il n'y a plus qu'eux deux.
Penser qu'elle surmontera ça comme elle a tout surmonté jusqu'alors, comme ils ont tout surmonté jusqu'alors. Mais le doute est là, légitime, ancré en lui, dissimulé derrière son son sourire, derrière la main qu'il s'autorise à poser sur l'épaule de Saul. Le doute et la peur que les choses ne se détériorent encore, au delà de tout contrôle.04/2015 - 07/2018 Saul s'intègre à la famille Thompson. Du moins essaie-t'il. Jeremiah essaie aussi. Pourtant vraiment peu confiant dans ses capacités à être un père pour qui que ce soit, il fait des efforts. Frustré de voir Bonnie plus distante, son attitude l'agace mais il prend sur lui tout en sachant qu'il ne parviendra pas à retenir ses commentaires bien longtemps.

Jeremiah se projette pas mal en Saul, ne pouvant s'empêcher de faire des comparaisons. Un gamin qui a déjà beaucoup subit et qui se retrouve jeté au coeur d'un foyer imparfait. Une mère dont le manque d'affection pourrait l'impacter, ce qui n'est bien sûr pas sans rappeler à Jeremiah l'abandon qu'il a lui-même subit. Il cherche à compenser de son mieux en essayant de créer un lien avec Saul. Adoptant un peu le rôle du père-ami (tout du moins c'est ce qu'il vise), il s'efforce de manifester sa présence à l'adolescent sans se montrer trop encombrant. Trouver un équilibre est ardu et il n'a pas toujours le sentiment de parvenir mais au moins y mets-il de véritables bonnes intentions et c'est déjà beaucoup même si ça ne suffira peut-être pas.

La distance entre Bonnie et Jeremiah s'accrois durant cette période. Elle se sent piégée et lui voit sa patience s'effriter. Il n'a pas l'impression de mériter les réticences de sa femme et s'il l'aime toujours, il lui trouve de plus en plus le comportement d'une enfant gâtée. Bien sûr leurs vies ne sont pas parfaites et la poigne d'Icarus peut s'avérer étouffante mais les avantages sont multiples et Bonnie ne se gêne pas plus qu'un ou une autre pour en profiter. Des relents d'hypocrisie qui indisposent Jeremiah et lui arrachent des critiques qu'il essaie de maintenir loin des oreilles de Saul, en vain. Fatalement l'adolescent est trop proche duu couple pour ne pas prendre conscience des tensions. Le joli conte de fées s'effrite et s'écorne invariablement, une fois le foyer intégré.

Au mois de juillet, New Blossom, bâtie sur les cendres de New York, est inaugurée. Jeremiah et le reste des Sept sont naturellement présents lors de ce jour très important. Une journée émotionnellement chargée pour Jeremiah dont l'enthousiasme est douché par les tensions dans son mariage et le rappel douloureux des pertes subies lors de la guerre. Il rentre chez lui, géographiquement parlant, mais rien n'est plus comme il l'a laissé. Tout a changé.

07/2018 - 2019 Tout gagne en complexité et rien ne s’arrange. La vie à New Blossom n’est pas désagréable en elle-même même si rien n’égale New York aux yeux de Jeremiah. Non. Ce n’est pas cette nouvelle ville le problème c’est tout le reste qui désagrège. Saul avec lequel une distance persiste, une distance que Jeremiah essaie de travailler, de réduire  mais c’est compliqué, la démarche progressive et les résultats pas toujours à la hauteur des efforts déployés.

Sa relation avec son fils adoptif n’est, qui plus est, pas la seule source de frustration à laquelle Jeremiah se heurte au quotidien. Si son union avec sa femme et la famille née de cette union continue à gagner le coeur des fans, la vérité est largement moins reluisante. Ambiance tendue, tensions élevées… Jeremiah serre les dents, Elvira devenue il y a bien des années sa confidente usant aussi de son pouvoir pour essayer de tempêter les émotions les plus virulentes. Tous les chants de sirène ne suffisent pourtant pas à réparer ce dont Jeremiah s’est rendu compte trop tard que cela avait été cassé. Il a loupé des signes, n’a pas sut prévenir la destruction de son mariage. Il s’accroche malgré tout, s’efforce de faire des efforts, espérant que sa femme y sera réceptive, qu’elle fera ne serait-ce qu’un pas sur lui.

Ses efforts sont douchés. L’amour et la tendresse qu’il lisait autrefois dans les yeux de sa femme prennent l’eau et leurs disputes, quand elles éclatent, deviennent vite très virulentes. Elle est malheureuse, il l’entend. On l’a poussée à effectuer des choix qu’elle regrette, qui l’enferment désormais. Il l’entend aussi. Même si ça fait mal. Foutrement mal, car la majeure partie des choix en question se concentrent autour de lui. A croire que ce n’est pas tant Icarus sa cage que lui. Qu’il est passé du statut de mari à celui du bourreau. Et s’il ne prétend pas à la perfection, loin de là, il n’estime pas non plus mériter ça, de se voir ainsi attribuer le rôle du méchant dans ce scénario.

2019 à aujourd’hui Bonnie et lui sont toujours ensemble, du moins en façade. Si leur histoire d’amour tissée de fil d’or resplendit encore aux yeux du monde, quiconque les connaissant moins superficiellement peut entrevoir des lézardes. La distance qui s’est installée entre eux, le caractère fuyant de l’adolescent qui n’a pas mérité de se retrouver ainsi parachuté en plein de champs de batailles, les reproches qui perlent tant d’un côté que de l’autre.

Malgré tout, les sentiments de Jeremiah pour sa femme n’ont pas bougé. Il est toujours très amoureux, ne s’imagine guère trouver le bonheur auprès d’une autre qu’elle (alors même que le bonheur en question il ne l’a pas ne serait ce que chatouillé du doigt depuis des années). Il est loin de se douter que sa femme lui fait des infidélités, ne s’imagine pas naïf mais l’est malgré tout un peu quand on en viens à son couple. S’il ne croit plus que tout ce qui a été brisé peut-être réparé et ramené à son état d’origine, il entretient encore l’espoir que sous les grossières couches de colère et de réticences, sa femme l’aime toujours. C’est pour cela qu’en dépit des options accumulées depuis qu’il acquis le statut de célébrité, il ne coule pas de regards dans la direction d’autres femmes, refoulant gentiment toute tentative de proximité. De bien des façons, il a recommencé à s’isoler, restreignant son cercle aux Sept et à ses connaissances chez Icarus.

En parlant d’Icarus, Jeremiah est plus que jamais investi sur ce plan là. Il fait ce qu’on attend de lui, remplit scrupuleusement chaque ligne de son contrat. Il multiplie les apparitions, seul ou accompagné, entraînant avec vigueur sa côte de popularité grandissante. Ce dévouement Icarus l’exploite volontiers. Au cours des dernières années Jeremiah a donc beaucoup pris la parole, descendant d’un sourire l’ennemi en la personne de Theseus Corps, multipliant les piques, notamment en 2021 lors de la sortie mondiale du Metaworld. A cette époque, il s’est maintes fois exprimé sur le sujet, s’adressant majoritairement aux parents d’adolescents pour signaler les risques du Metaworld, partageant chaque article abordant le cas des morts par épuisements. En vérité, son avis sur les récentes évolutions de la technologie n’est pas aussi définitif (si le Metaworld était né dans son adolescence, il y aurait sûrement passé de longs moments lui-même), mais il n’a pas de scrupule à prêcher pour Icarus. Ce sont ses employeurs et lorsqu’il les défend, il remplit non seulement ses obligations, mais il défend aussi son bifteck. Et puis, surtout, il ne raconte pas n’importe en quoi en multipliant les interventions préventives. Les morts liées à la technologie existent bel et bien même si Theseus se fait un devoir de les faire disparaître sous le tapis.

Ainsi va donc la vie pour Jeremiah en 2025. Plus que jamais positionné en faveur d’Icarus dont il est toujours un vaillant représentant, il tâche de sauver les apparences sur son mariage alors que sa patience est violemment tourmentée et que les conflits éclatent de plus en plus. Il a déjà mis maintes fois Bonnie devant ce qu’il estime de l’hypocrisie, arguant qu’elle veut tout et que les choix qu’elle a fait, elle aurait pu s’y substituer si seulement elle en avait le courage. A bas mot, il souligne sa lâcheté, la poussant d’une certaine façon loin de lui alors même qu’en son fort intérieur il veut encore croire en leur capacité à se retrouver. Malheureusement pour lui, il est loin de disposer de toutes les informations et la chute dans laquelle il perd pied depuis des années n’a vocation qu’à s’accentuer.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Bienvenue et bon courage pour la fiche ! I love you
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Loulouuuup ♥ Bienvenue avec Lui olala il a l’air si incroyable ! Je continue la lecture dès que j’ai du temps mais owwwwaaaah!
Dani Duarte
Humain·e
Dani Duarte
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. AuVr0RA
Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SEPT ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 6164
Zone libre :

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 69la HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 7682ec0f467a12f14b6d9cc666b4ced37769b814

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. QXJKDFX

I DON'T KNOW HOW
TO HEAL FROM YOU
I HAVE ALL THIS LOVE,
BUT IT'S LOST ON YOU.


HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 2K3YB9R

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. F37d6f48b9d2340bb91d0b97d85389392bb180d8

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. DoQmak7

WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
IF I WOKE UP WITH YOU
IN THE MORNING
I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur), Archie (son petit-ami) et Rapha (son amie au coeur brisé). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 3199
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Alba Baptista
Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
Infos RP :
PRÉSENCE // Quotidienne
RYTHME // Variable
DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

Misc :
MOODBOARD - LE 90's

LE RETOUUUUUR HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3865144472
Allez, cette fois, c'est la bonne. On y croit. Tu vas arriver au bout de cette fiche HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3134486888 on a besoin de nos Sept au complet !

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /
Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.
Chad Bennington
Carbon Copy
Chad Bennington
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 93c439038ecef84f7c714dc3594e246befe41183
Alias : Smokey ; pas difficile à deviner pourquoi, une fois la mutation activée.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; et tellement de ruines.
Dollars : 825
Zone libre :
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 8lpe

Statut : Se perd dans les abîmes d'autrefois ; le coeur est bête, étouffe et revit en même temps.
Occupation : Revendeur de mods illégaux sur le marché noir basé dans l'Underapple, pour l'Eclipse.
Habitation : Citoyen de poussière, à se faufiler dans les rues d'Underapple jusqu'à sa caravane.
Déchirures : [Transformation en fumée.]
— Niv. 1 : Son corps devient intangible, ces cellules deviennent qu'un amas de fumée qui conservent son apparence mais qui pour autant ne sont plus atteignables par qui que ce soit. Il n'est plus qu'un être qui fait comme se détacher du temps et de l'espace, devient un être presque fait d'illusion. Pourtant c'est faux, parce que si on passe une main en lui, on y ressent un froid glacial qui témoigne qu'il est bel et bien là.

— Niv. 2 : S'il conserve son exacte apparence en devenant cette fumée, Chad peut à présent changer la forme qui est la sienne pour parvenir à s'immiscer là où l'air peut passer, lui permettant de dépasser des obstacles.

— Niv. 3 : Désormais en se concentrant, ce qu'il touche de non organique peut devenir de la fumée à son tour, lui permettant d'attraper des objets s'il est transformé aussi, ou bien même de rendre un bout de mur intangible aussi. Ceci dit, plus ce qu'il touche est grand, plus vite il s'épuise encore, réduisant plus drastiquement encore l'utilisation de sa déchirure si elle est activée.

— Niv. 4 : Il peut absorber la fumée qu'il rencontre pour se l'approprier, pouvant rendre la sienne plus dangereuse ou plus dense selon les circonstances. Cela peut être fait consciemment ou non - et si second cas, trahir sa nature et l'utilisation active de sa mutation.

— Niv. 5 : Désormais, il peut transformer un autre être organique en fumée aussi. Plus la cible est lourde, plus il s'épuise et risque de rendre le retour à la normale de l'autre extrêmement douloureux.


[Projection de fumée.]
— Niv. 1 : Son corps produit un volume de fumée capable de se répandre sur quelques mètres ; smog glacial qui peut s'intensifier et créer comme un brouillard capable de cacher ses occupants.

— Niv. 2 : Le smog devient toxique sans pour autant empoisonner dangereusement ; nausée, toux et mal de crâne s'inviteront si on reste dedans.

Limites : [Corps de fumée.]
Redevenir un être de chair lui provoque une douleur si terrible qu'il n'est plus capable de se mouvoir pendant de longues heures après ; ainsi, choisir son point de chute est essentiel, parce que Chad est livré à sa condition d'Homme en découvrant le poids de ses organes internes et des maux de têtes qui, déjà présents à la base, s'intensifient plus encore lui collant assurément une migraine pour des jours entiers, desquels il ne peut échapper à présent qu'en usant de sa mutation. Le serpent se mord la queue ; et le temps n'arrangera pas cela, le condamnant plus assurément encore à la mort.

[Projection de fumée.]
Cette mutation marche bien mieux dans un lieu fermé, aura tendance à lui coûter bien plus dans d'autres circonstances ; produire cette fumée dans un volume plus important que son propre corps l'épuise et le pompe physiquement parlant, lui faisant perdre du poids qui peut devenir trop important s'il ne mesure pas ce qu'il fait ou tente d'aller au-delà de ses limites. Aussi le corps peut finir par rentrer en hypothermie pour produire ce smog glacé et ainsi finir par lui faire perdre connaissance ; et plus son état de santé est bas, plus cette déchirure est raccourcie dans son temps d'utilisation.

Stigmates : Une cicatrice au menton qui semble lui déchirer en deux, d'autres sur le corps ci-et-là. Tatouages noirs en cercle autour de ses avant-bras ; bracelet limite enfantin toujours porté à son poignet gauche. Planque le tout sous ses fringues la majorité du temps.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Rosendo, Liam, Ernest, Sean, Vico, Zacarias, Armando, Jens, Spy, Ysidro, Xaver, Thiago, Horacio, Kain, Prudence, Nox
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 529
Date d'inscription : 10/02/2023
FC : Jonathan Tucker
Crédits : (avatar ; lux) (gif ; isyf) (code signa ; alcara) (paroles ; Barbara Pravi)
Thèmes abordés : Personnage mourant (tumeur), autodestruction, harcèlement scolaire passé (instigateur), manipulation mentale subie et conséquences, haine, dépression, vengeance, obsessif, ...
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : STAFF
(Re)Bienvenue sur le forum !!

Omg le +2 qui fait un peu peur HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3202747195 Très hâte de voir ce dernier Sept en action et surtout de pouvoir me poser pour lire toute la fiche, mais déjà le peu que j'ai lu donne envie de plus, aaaah !! Je viendrais t'embêter avec Liam à l'avenir mais en attendant, amuse toi bien avec Jeremiah et bon courage pour s'il te reste du coup des choses à écrire ! HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3471008882

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

pour que mon corps sache qu'il est en vie, désormais il est tout à toi
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. RtROsv2Y_o
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 29 ans
Dollars : 1446
Zone libre :
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 447i
You're making my heart beat stronger

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. KIntVXS9_o
Anchor of the soul


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.
— Niveau 3 : En plus d'illuminer son corps, la lumière peut être dirigée vers un point précis et aveugle pendant plusieurs jours quiconque en est la cible. Si elle est dirigée vers le ciel, elle peut s'apercevoir sur plusieurs kilomètres et quartiers à la ronde.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa & Arlow & Lucia
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 2358
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatars: Bones (victory) - Kidd (emotional) - Self (secret) / signature: awonaa / icon: Self
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
+ Carnet de bord à jour

(re) bienvenue du coup !! Bon courage pour la fiche s'il reste des choses, ça va le faire ! HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708 (elle est déjà wahou et j'ai pas encore tout lu TT)
Je viendrai t'embêter avec June aussi je pense HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 2243471627

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

be careful what you wish for, it might be the poison you fear
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Rebienvenue du coup heart Hâte de pouvoir lire les dramas qui t'attendent ici et de pouvoir RP avec toi sous Valkyrie II HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708 heart
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
re-bienvenue leslie ! HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3714939836
bon courage pour cette fiche I love you
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Tellement heureuse que tu reviennes parmi-nous olalala HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4084237613 Je me languis d'ores et déjà de rp en ta compagnie, ça va être absolument génial et dingue hihi Rebienvenue chez toi et bon courage pour terminer ta fiche, cette fois on te laisse pas partir HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3920329312 Plein de love sur ta frimousse HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1429850214
Leta Eyre
Originelle
Leta Eyre
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. IjHTf18C_o
Alias : MORRIGAN ¦‍ darla, leta, nemhain.
Genre : SHE ¦‍ au féminin, elle.
Age : 232, 32 ¦‍ l'âme a 232 ans quand le corps entame sa trentaine.
Dollars : 1495
Zone libre :


✧—✧—✧—✧—✧

AGAINST — THE — ODDS
( in the name of b l o o d )

✧—✧—✧—✧—✧

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. Jzkf
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. Qg10

✧—✧—✧—✧—✧

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 08681cf7fa326c269c521f536a82c60bafd84609
✧ the heart of killers.

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 0MocfU5c_o
✧ once upon a redemption.

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. A65fdcd794d96a4486c5e82f19e41bffe48fe4fb
✧ like brother, like sister.

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. OOT7Hqa5_o
✧ 'cause, we were family.


Statut : OVERFEEL ¦‍ le cœur écartelé entre deux âmes.
Occupation : MORRIGAN ¦‍ à la tête de Babel (Inc), une organisation et un hôtel spécialisés dans la gestion de primes de mercenariat.
Habitation : VILLA LETHE ¦‍ dans les hauteurs de Crimson Bay, au cœur d'une villa au parfum criminel.
Déchirures :


✧—✧—✧—✧—✧

HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1dpx

THE — BANSHEE
( you can call me m o r r i g a n )

✧—✧—✧—✧—✧

I ✧ REMINISCENTIA
✧ Réincarnation
✧ Transcendance

II ✧ LINEA VITA
✧ Trame du monde
✧ Tisseuse de vie
✧ Manipulatrice de vie
✧ Dévoreuse de vie
✧ Créatrice de vie

III ✧ MORTIS MEMORIA
✧ Les yeux de la mort

IV ✧ CLAMOR MORTIS
✧ De mauvais présages

Limites :


✧—✧—✧—✧—✧

DESTINY — IS — A — B*——
( the law of r e i n c a r n a t i o n )

✧—✧—✧—✧—✧


✧ Leta cohabite avec sa première incarnation, Darla.
✧ fataliste, Darla est le souvenir d'une mère déchue.
✧ cauchemars, voix et fantômes sont son lot quotidien.
✧ guérir puise dans son énergie vitale et lacère sa chair.
✧ dévorer l'énergie vitale consume son humanité.

Stigmates :


✧—✧—✧—✧—✧

SCARS — AND — EYES
( blue like b r u i s e )

✧—✧—✧—✧—✧

✧ Darla ; regard mercure.
✧ Leta ; regard céruléen.

✧ Regard sur la trame ; iris illuminées et irisées.

✧ le corps comme cartographie des malheurs.
✧ la paranoïa et la méfiance pour habitude.

Inventaire :


✧—✧—✧—✧—✧

WEAPONS — AND — REAPER
( red like r o s e s )

✧—✧—✧—✧—✧

✧ un duo de dagues qui ne la quitte jamais.
✧ un peu de faucheuse contenu dans chaque lame.

Pseudo : ellaenys.
Genre IRL : SHE ¦‍ au féminin, elle.
Messages : 2311
Date d'inscription : 14/10/2022
FC : b. palvin.
Crédits : AVATAR, GIFS, SIGN ¦‍ ellaenys.
Thèmes abordés : violence, mort, expériences scientifiques, tortures, perte et deuil.
Thèmes refusés : à voir en privé.
Infos RP :


✧—✧—✧—✧—✧

DISPONIBILITY
( zone h r p )

✧—✧—✧—✧—✧

✧ INDISPONIBLE - PNJ // Personnage ayant quitté la ville.

Staff : FONDA
Bon retour parmi nous HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3471008882 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3471008882 Et surtout, bienvenue HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3865144472
Mais en plus, c'est trop ien, avec toi, on va avoir les Sept au complet ! J'ai hâte de voir un rp avec les Sept, je sens que ça va tirer à balles réelles HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405
J'espère que tu vas avoir plein de fun à jouer Wolfy (je vais le surnommer comme ça maintenant HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 139611567 et surement Cara aussi HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405 )  HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1429850214

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Quand on parle du loup on en voit la... raison de ne pas finir cette phrase huhu

L'Hypérion en moi est ravi de voir débarquer le dernier de la fine équipe des Sept ! HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3134486888
Le perso a l'air trop cool en plus de ça ! Le FC est parfait. Je veux la suite. Et je veux le lire en RP, le Loup-Loup !

(Re?)Bienvenue dans le coin, surtout ! J'espère que tu t'éclateras avec Jeremiah ^^
Bon courage pour ce qu'il te reste à boucler, en attendant o/
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
je valide à fond le fc !!! et quel scénario damn, notre équipe des sept au complet yay ! super bon choix !
bienvenue ici (re bienvenue ??? de ce que j'ai cru comprendre) et bon courage pour la suite I love you
Ludvig White
Blue Blood
Ludvig White
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. WS7CR3vv_o
Alias : lulu (juste par les bros)
Genre : mec cis, il
Age : 28 ans
Dollars : 924
Zone libre : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. Fd03f6ce77833af001839f4b4af2102f4549af0e
Statut : marcus qui lui donne envie d'être une meilleure personne qu'il ne l'est, marcus dans ses draps et derrières les portes fermées, un amour qu'il n'avoue pas au grand jour; un amour qu'il montre plus qu'il n'exprime
Occupation : bodyguard de leemur embauché par icarus & combattant mutant au fight circle
Habitation : Queen brook', un appartement partagé avec son frère Gigi
Déchirures : naruto - kage bunshin (déduplication/clonage)

○ Clonage. Niveau 1 : Ludvig peut faire apparaître jusqu’à 2 clones ayant les mêmes capacités que lui. Les clones disparaissent au bout de quelques minutes, ou bien si le vrai Ludvig est épuisé/assomé, ou bien s’ils sont atteint par une attaque trop violente. Ils ne peuvent pas pour l’instant quitter son champ de vision. Les clones ont une volonté propre.

○ déduplication d'objets. Niveau 1 : Ludvig peut dédupliquer des objets, mais pas plus de quatre objets à la fois et/ou quatre copies du même objet.

Limites : déchirure 1:
Les clones de Ludvig ont une volonté propre, ils ont souvent le même objectif que Ludvig car ils _sont_ Ludvig, mais les moyens pour parvenir à cet objectif peuvent être différents, et il y a des problèmes de collaboration, souvent. (ils peuvent se prendre la tête) (dans le niveau 1)
Si Ludvig est trop épuisé, les clones peuvent avoir moins de ténacité/d’énergie que lui.
L’accumulation d’informations physiques et psychiques (si un clone est blessé, quand il disparaîtra la douleur se retrouvera sur le vrai Ludvig) est difficile à assimiler après coup. ça ne marche pas s’ils se font tuer, étrangement, mais Ludvig perd aussitôt connaissance.
A cause de son PTSD, il arrive à Ludvig de créer des clones et de s’auto faire du mal

Déchirure 2:
Impossible de cloner des gens ou des organismes vivants (plantes, animaux)
Plus l’objet est massif et/ou plus il a de détails, plus c’est difficile.

Pseudo : t
Comptes : Deon | Levi
Genre IRL : iel
Messages : 654
Date d'inscription : 30/03/2023
FC : Zane Phillips
Crédits : signature: awona, avatar: rena, sign avatar: halfwayriight, sign code: awona, gif profil : firstprincerights
Thèmes abordés : army, PTSD, maltraitance infantile, alcoolisme, violences physiques, violences psychologiques
Thèmes refusés : à discuter avant le rp :)
Infos RP : J'écris très souvent les dialogues en anglais, mais n'hésitez pas à me dire et je peux changer avec plaisir !
couleur dialogue : #4F7942

Comme je l'avais pas fait la première fois HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 737227058 BIENVENUE sur le forum, c'est cool que tu sois revenue ! heart

Encore un perso qui dépote HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3865144472

(en l'honneur de cette vidéo, j'essaierai de nous trouver un lien HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3202747195 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405 )


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

— Leave me alone
Hold up my balloons and cover up my face.
I can feel them weighing on me every day. I should let 'em go and watch 'em float away
But I'm scared if I do, then I'll be more afraid
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
@Elizabeth Merrow merci beaucoup heart

@Hayley Collins aw, ça me touche merci HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1720513044 j'espère que la suite te plaira aussi HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708

@Dani Duarte yees, j'y compte bien HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4061986614 heart
merci beaucoup à toi heart

@Clay Barton j'irais sans doute pas jusqu'au +2 mais j'ai vu large, mon loup ayant tendance à m'inspirer beaucoup. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708
contente que ce qui est déjà écris te plaise en tout cas heart et avec grand plaisir pour un futur lien avec ton Liam, oui HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314

@June Kitanović merci beaucoup heart et avec plaisir pour un lien avec ta June, n'hésites pas à venir me voir quand tu le souhaites HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708

@Alice Eyre mercii beaucoup et j'ai hâte aussi HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708 heart

@Sahar Matthews elie, je suis heureuse de te recroiser ici heart merci beaucoup HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314

@Elvira Wingfield party party
très heureuse aussi de revenir, vraiment HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 641567570 et trop hâte de jouer notre lien, je suis grave hypée. I love you
merci pour ton accueil HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4084237613

@Leta Eyre ouii, j'ai vu que ça pour les sept, j'ai hâte aussi de jouer toutes ces dynamiques, ça ne va vraiment pas être triste. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 139611567
mercii beaucoup heart et wolfy c'est très bien. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4061986614 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4061986614

@Damian O'Malley HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405
merci beaucoup, heureuse que ce tu en lis pour l'instant te plaise, hâte de pouvoir parler lien entre nos deux héros HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314 heart

@Oliver Nam mercii heart et c'est un re-effectivement, j'ai débarqué il y a quelques semaines avec ce louveteau, mais mon irl m'a empêché de finir la fiche dans les temps, alors je remet ça maintenant que j'ai plus de temps. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4061986614

@Ludvig White avec une telle vidéo, un lien s'impose c'est clair. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4061986614 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 427107405
merci beaucoup à toi pour l'accueil heart
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
WOLFMAN HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3134486888 LES 7 AU COMPLET HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3134486888
Et puis avec toi aux commandes et Ben en fc, ça va être parfait HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4195895010 Rebienvenue par ici heart
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Bienvenue (ou rebienvenue si j'ai bien suivi ^^)
Hâte de voir ce que donneront les 7 au complet.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
@Hunter Wallace aw, mercii HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1720513044 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708

@Madison Carpenter re-bienvenue oui, même si j'ai encre jamais passé le stade de la validation HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314
merci beaucoup à toi pour l'accueil heart
Kimura Rintarō
Altéré·e 2-C
Kimura Rintarō
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. TKa3HlxW_o
Alias : [rin] pour les anglophones qui galèrent.
Genre : [masc.] il / he.
Age : [31 ans] né le 08/09/95.
Dollars : 995
Zone libre : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 91764Ff
Statut : [fiancé] le coeur léger et la tête dans les étoiles.
Occupation : [ingénieur] en techno-trucs et cyber-bidules. Mécano, si on vous demande. Propriétaire de son garage dans le Nexus.
Habitation : il a emménagé dans la grande maison de ruben, dans le [nexus].
Altérations : [Prothèse] neutre au fini métallique à la jambe droite. Elle remonte jusqu'à mi-cuisse et ne lui sert pas à grand chose si ce n'est se tenir debout.

[Implant] chromé inséré dans son avant-bras gauche où se cache un câble intranet capable de hacker n'importe quel appareil cyber.

Limites : Dépendance aux immunosuppresseurs, impliquant une fragilité immunitaire et de l'anxiété.

Sensibilité aux températures extrêmes.

Mémo RP :
Pseudo : rena
Comptes : [marcus ] la menace; [ryan] le paramedic; [wonwoo] le grizzly.
Genre IRL : fem. [elle/she]
Messages : 645
Date d'inscription : 19/12/2022
FC : yamazaki kento
Crédits : full kit [rena]; crackship [fern].
Thèmes abordés : violences / deuil / PTSD / modifications corporelles / age gap.
Infos RP : › présence quotidienne.
› longueur variable.
› dialogues eng/fr.

WELCOME BACK. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 2688660750 HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 2688660750

Toujours aussi fan du personnage (son histoire >>>>), trop contente de le revoir par ici !! HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3865144472

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

oh, show me a map of your soul, every second from now, I'm gonna love you completely.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
@Kimura Rintarō merci beaucoup HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708
Archer Williams
True Blood
Archer Williams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. IBnOg83
Alias : (lupin) le gentleman cambrioleur
Genre : (masculin, il)
Age : (à peine la trentaine) qu'il pense en avoir déjà beaucoup plus
Dollars : 807
Zone libre :
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 7c2d07c54088e0d303ef467510a2fd2323fcf84a
'm gonna give you the world

Statut : (en couple, amoureux) le voleur au myocarde dérobé
Occupation : (voleur) professionnel, vie simple d'une ambition démesurée
Habitation : (underapple) appartement pas bien grand, dissimule le poids de ses ambitions. Il passe cependant plus de temps dans la coloc de Dani et Cory dans Crimson Bay.
Déchirures :
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4Ego3pV
altération cellulaire

- intangibilité corporelle; nv1; Les cellules modifiées pour lui permettre de passer à travers des objets ou le contraire. Il peut passer un mur de mauvaise qualité. nv2; Une balle tirée peut lui passer au travers si le timing est bon. Les murs peuvent être plus denses, plus solides.
- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

Pseudo : (jellyfish)
Comptes : (teddy & aurora & cory & wyatt)
Genre IRL : (féminin, elle)
Messages : 609
Date d'inscription : 21/12/2022
FC : (jack o'connell)
Crédits : (tag) av, (mia) gif, (ethereal) icons, (self) cs
Thèmes abordés : (vols, adoption, abandon, deuil)
Oh là là...
La dernière fois y'avait pas autant à lire. Et là bah... Je me suis régalée. HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4169462755
C'est un sept comme on les aime... Incroyablement trop incroyable!
J'ai trop hâte de le voir en jeu HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3865144472
Bon retour parmi nous et bon courage pour ce qu'il te reste à faire HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4195895010
(ah et pis ce FC... ce FC si parfait pour lui aaah )
Finley Crosby
Blue Blood
Finley Crosby
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. B89a53c5b93fb587331fb9dea45b1fd1fcc62c6c
Alias : Finn - The Projector - Fizzle le Clown
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 37 ans
Dollars : 360
Statut : Célibataire
Occupation : Ex-Clown, acteur récurrent de l'Icarus Cinematic Universe
Habitation : Appartement dans Solaris
Déchirures : <e1>Mutation :</e1>
Projection holographique

<e1>Déchirures :</e1>

○ Projection visuelle <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut générer des projections holographiques, qu'il fait généralement apparaître d'un geste de la main. Ces projections holographiques semblent avoir été générées directement par un ordinateur, leurs couleurs variant entre le bleu et le blanc, sans la moindre consistance physique. Elles sont généralement grossières, et d'une taille ne dépassant pas le mètre, que ce soit en longueur ou en largeur.
<e3>Niveau 2 :</e3> Les projections de Finley ont gagné en précision et en couleur. Il peut désormais générer un hologramme semblable à la taille d'un homme adulte (pas plus de 2 m) et d'une largeur de cinq mètres. Si elles peuvent sembler réelles de loin, et en ne leur accordant qu'un coup d’œil, l'illusion est vite brisée dès lors que l'on s'approche ou que l'on y prête davantage d'attention, l'image se faisant tremblante et légèrement floue.</bq>

○ Projection sonore <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut compléter ses projections visuelles, en leur ajoutant du son, qu'il s'agisse de bruitages ou de la voix d'une ou plusieurs personnes. Quand la projection visuelle se dissipe, le son disparaît également. Il lui est difficile, actuellement, de créer une illusion sonore sans un hologramme visuel pour l'accompagner.

Limites : Plus la projection est précise et fourmille de détails, et moins Finley sera en mesure de la maintenir durablement. Son record actuel, pour une représentation miniature d'une salle de concert, est de cinq minutes, et il a fini avec un saignement de nez de plusieurs heures et une migraine qui a persisté quelques jours durant.

Les projections de Finley n'ont aucune tangibilité, et n'ont donc pas d'utilité offensive ou défensive. On peut passer à travers comme s'il s'agissait d'une simple brume, et elles ne font pas non plus grande illusion, en particulier lorsque Finn n'a pas l'énergie nécessaire ou la concentration suffisante pour leur donner couleur ou forme plus consistante.

Les projections holographiques de Finley se basent exclusivement sur ce qu'il a pu voir ou entendre : le mutant ne peut rien inventer ou créer, et doit obligatoirement avoir un modèle sur lequel se baser. Plus sa mémoire du modèle est récente et fidèle, mieux la projection sera, mais elle sera également plus difficile à maintenir sur la durée.

Ajouter du son nécessite un effort supplémentaire de sa part, et fragilise ses constructions holographiques qui, s'il n'y prête pas grande attention, peuvent alors perdre en détail et en cohésion. Pour l'instant, il n'a pas réussi à maintenir une projection visuelle et sonore correcte plus d'une minute et demi, et l'exercice l'a profondément exténué, le rendant incapable d'utiliser son pouvoir pour les deux jours suivants.

Le pouvoir de Finley gagne en puissance lorsqu'il est pris d'anxiété ou en proie à des émotions fortes en général, mais, en contrepartie, Finn n'a aucun contrôle sur l'hologramme généré, et se retrouve donc régulièrement tourmenté par ses traumatismes d'enfance bien malgré lui, tout en subissant la fatigue physique et mentale qui accompagne généralement ses démonstrations de pouvoir.

Stigmates : Finley porte des stigmates on ne peut plus visibles de la tragédie qui a détruit son cirque et sa famille : ses bras et ses jambes sont recouverts de brûlures, qui ont plus ou moins bien cicatrisés, ainsi que l'entièreté de son dos. Il souffre d'une douleur de fond persistante, mais se refuse à tout soin supplémentaire vis-à-vis de ses stigmates, les portant comme un souvenir particulièrement marquant de son passé.
Pseudo : Innie
Comptes : Hugh Reid & Tobias Grant & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Harry Hale & Kuuno Youngren & Gale Hati & Nayan Chandra
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 93
Date d'inscription : 14/01/2023
FC : Robert Sheehan
Crédits : Innie (avatar) - lizziegifs (gif)
Thèmes abordés : PTSD, Incendie, douleurs chroniques
Han, Monsieur le Super-héros, welcome back ! Je suis tellement contente de voir tous ces PV superbes pris HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 4169462755 . J'ai hâte de te voir t'approprier le personnage.

Courage pour la suite de ta fiche !
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
@Archer Williams HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 1720513044 c'est trop gentil, heureuse que ça te plaise, vraiment HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3483261708
merci beaucoup pour ton accueil heart

@Faith Coleman merci beaucoup HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. 3370663314 heart
Robin White
Altéré·e 2-I
Robin White
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. Y1OWgjV
Alias : (rob, bibi, robae, baby, boss, king)
Genre : (iel, ellui, lae, accord masculin) robin acccepte il, mais jamais elle.
Age : (trente et deux ans)
Dollars : 531
Zone libre :
HIS LIFE DID NOT SO MUCH FLASH BEFORE HIS EYES, AS SLAP HIM IN THE FACE. Ub8DElq

Statut : [si-woo et yuyu] surprise dans la gueule, révélation au travers des draps ; le regard s'est perdu sur eux trop souvent, les corps se sont touchés dans ce qu'iel a d'abord cru une envie de nouveauté. puis, robin a compris qu'iel était aimé et iel s'est laissé charmé. [poly, aro] et aussi l'regard qui s'perd parfois sur les passants, parce que qui sait ? on dit pas non à d'autres relations.
Occupation : (roi de trèfle, boss for the guard) trop divers, trop variés. ancien combattant pour le fight club, robin est maintenant roi de trèfle au sein du fight circle suite au retrait de Meredith. sinon, iel a possédé son propre podcast et sa compagnie de sécurité d'puis un an, aussi.
Habitation : (nexus) une colocation hantée
Altérations : [TYPE 1-I AUDIO]
Un implant situé dans les oreilles permettant une portée d'écoute plus accrue que la normale. Il est agrémenté d'un lecteur audio externe capable de lire et dicter un texte se trouvant sous les yeux de Robin, peu importe la surface.

[TYPE 1-I TÉLÉPHONE INTÉGRÉ]
implant permettant de répondre au téléphone, lire et écrire ses sms par la pensée. Robin possède accès à toutes ses applications - et internet - via ce qui est présent sur son téléphone physique. Un VPN est intégré et créé par Rin.

[TYPE 1-I INHIBITEUR DE SIGNAUX / FORCE]
Implant cérébral lié aux capteurs associés à sa force et la limite de celle-ci. L'implant a pour impact de surpasser les signaux envoyées par le cerveau, de les ignorer et de laisser la personne surpassée les barrières mises - et d'avertissement - en situation critique, créant un effet similaire à ce qu'une personne peut ressentir sous une grande poussée d'adrénaline. La force est nullement accrue ; c'est la notion mentale de celle-ci qui est déjouée.

[TYPE 2-C JAMBE]
Suite à un incident survenu il y a deux ans, Robin possède une prothèse à l'une de ses jambes après avoir perdu celle-ci. Située sur la jambe gauche, commençant au début du genou, elle est standard et métallique, dénuée d'une fausse peau quelconque.  

Limites : -- prise quotidienne d'immunosuppresseurs depuis son adolescence révélant une anxiété moindrement dormante et portant des hauts et des bas.
-- les matériaux de sa prothèse - jambe gauche - posent problème lorsqu'il est question de pluie ou de froide température.

-- peut accentuer toute chose audible par l'oreille humaine
-- un contact visuel est nécessaire pour accentuer l'auditif
-- le lecteur audio n'est pas un IA. il peut simplement lire sans la moindre conscience. un contact visuel est nécessaire en tout temps

-- une connexion existe entre l'implant et le téléphone. si le téléphone est cassé, fermé, robin n'a pas accès.
-- une panne de réseau lui coupe l'accès à son implant.
-- si la connexion entre l'implant et le téléphone est sécurisé, il existe malgré tout une faible possibilité d'y avoir accès.
-- attention aux sites non protégés et aux hackers pouvant contourner le VPN intégré.

-- un stoppeur a été installé pour ne pas blesser le corps en soi. il est maintenant presque impossible de mettre en danger le physique de robin.
-- la force est plus limitée qu'autrefois pour respecter les limites du corps.
-- un indicatif a pris place pour informer quand les limites corporelles ont été atteintes
-- l'implant devient inactif passé à un certain stade et doit se recharger.

Stigmates :
CICATRICES ROBAE

(main gauche) paume de la main ; cicatrice, couteau. (2) jointures (4)
(bras gauche) cicatrices ; couteaux (3), balles de fusil (2).
(jambe droite) intacte, cicatrices (1) au genou ; cassure à l'enfance.
(jambe gauche) coupée net au dessus du genou
(torse) coups de couteau ; 4 cm, 5cm. (2)
(fesse droite) cicatrice d'une balle de fusil. (1)


Mémo RP : (2/2) full
-- moon (UA)
-- marcus (avril 25)

Pseudo : fern(mel)
Comptes : keith & dak-ho & ruben & minho & suni & leo & lili & rené & aeji & tiny & taylor & zee & wangshu & benji & dale & arjan
Genre IRL : she/her
Messages : 1721
Date d'inscription : 28/12/2022
FC : emma d'arcy
Crédits : homemade (av) uc (sign)
Thèmes abordés : anxiété, dysmorphie, sexe, gang, meurtre, consommation de drogue occasionnelle, perte d'un membre, surdité partielle ( d'autres peuvent venir, mais j'avertis toujours au moment du rp )
Thèmes refusés : (agression, non consent) je pense malgré tout qu'il est préférable de demander avant tout si d'autres termes sont exploités
Staff : STAFF
damn damn damn ce retour
rebienvenue sur le forum
la fiche est encore plus sublime que la dernière fois
hihi

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

gangster of love
I'm a joker I'm a smoker I'm a midnight toker I sure don't want to hurt no one
I'm a picker I'm a grinner I'm a lover And I'm a sinner I play my music in the sun
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME
Page 1 sur 2 1, 2  Suivant