Amos - anger is easy

AMOS « DESTRUCTION » LEWDEN

TW : expériences médicales et traumatismes liés, violences (familiales et générales), excès de colère

FT. Zach McGowan

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Amos, « celui qui est chargé d'un fardeau » ; berger prophète de l'Ancien Testament. A-t-on cherché si loin avant de griffonner ces quelques lettres sur son état civil ? Sans doute pas... Malédiction d'un nom susurré par les lippes peintes par la sournoiserie de sa garce de mère ; Amos était comme prédestiné à devenir la signification de son prénom. Des fardeaux, il en a porté, dès l'enfance, comme Atlas supportant sur son échine, sans broncher, le poids du monde. Lewden, nom de son père, visage oublié dont il ne reste peut-être, enfoui dans les limbes de sa mémoire, que des fragments de voix. Patronyme à la consonance vraisemblablement écossaise qui aurait pu retourner au néant mais aujourd'hui porté avec fierté ou résilience par ceux qu'il voit comme sa famille, corbeaux brisés à la longue agonie.

Destruction ; titan hébété aux jointures sanglantes, le corps qui ne tient debout qu'en pulsant de colère. Violence subie jusqu'à la faire sienne, cancer qui ronge jusqu'à la dernière goutte carmin et lui triture la cervelle. Il se veut protecteur ; dans la tempête de ses errances chaotiques cherche-t-il la paix, mais n'est-il pas l'étau qui brise tout ce qu'il touche ?

Genre et Pronom(s) : Résolument masculin ; jamais le questionnement à ce sujet ne l'a hanté. Répond au pronom il.

Âge et lieu de naissance : Visage sévère accusant l'accueil de la quarantaine, dans la brûlure glaciale de son regard toutefois, peut-on y percer le poids des épreuves qui s'enchaînent en réalité depuis 75 ans. Né à Minnaepolis, dans le Minnesota. Cité depuis longtemps oubliée, reniée, abhorrée.

Origines et nationalité : Nationalité américaine, enfance brisée à Minneapolis dans l'insouciance et la méconnaissance absolue des origines européennes de ses ascendants. Vieux sang-chaud d'écossais ou d'irlandais, s'il fallait en juger son tempérament.

Statut marital : Séparé de Destiny depuis 2021. Qu'est-ce qu'il a pu l'aimer, Destiny, à en perdre la raison, à s'en bouffer les doigts, à vouloir la protéger jusqu'à être maladivement jaloux. Succession de calmes et de tempêtes, Amos l'aime encore d'une douloureuse amertume : celle de craindre de lui faire à nouveau du mal.

Occupation : Dans la famille des Deadcrows, en voici le maussade protecteur ; du moins c'est ainsi qu'on le voit : en figure implacable, ombre menaçante d'un loup enragé qui n'hésiterait pas à attaquer et mordre pour défendre sa meute. Derrière Destiny, il veille sur le fonctionnement du gang comme un garde-fou inquiétant. Co-gérant du Crowclub, pour espérer devenir un habitué bienvenu, encore faut-il qu'Amos n'ait rien à redire. Mais il a toujours quelque chose à redire.

Situation financière : Aisée sans que cela ne lui en touche une guigne. Un peu de confort est malgré tout bienvenu après deux décennies enfermé et deux autres à remuer la merde pour avoir de quoi bouffer pour son petit frère.

Lieu d'habitation : Au coeur de l'Underapple, vers les sommets de l'Empire State Building. Il laisse volontiers le dernier étage à Destiny.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT

Le Bon
Sous une mine éternellement renfrognée au point de se demander s’il sait seulement sourire, Amos, vite bousculé par ses émotions, peut néanmoins compter sur deux piliers qui l’ont gardé à flots jusqu’à présent : son instinct protecteur et sa loyauté envers ceux qu’il considère comme sa famille. Portant sur ses épaules le fardeau de ses proches sans leur demander leur avis, c’est dans les pires moments de son existence, que sa dévotion envers ces rares êtres capables de le supporter au quotidien lui a permis de rester debout, furieusement digne, et mener les troupes loin des dangers immédiats avec une intuition forte.

Dans son sang courait jadis le rôle de grand-frère capable de le réveiller d’une torpeur que son cadet et lui ont longtemps éprouvé au contact d’une mère manipulatrice et humiliante. Ce feu le força à agir, à devenir un rempart certes, mais surtout la tornade percutante pour retourner à l’envoyeur le mal subi. A en perdre les pédales, sans aucun doute. A en prendre leurs jambes à leur cou et traverser des milliers de kilomètres… Des décennies plus tard, c’est l’instinct paternel qui s’est éveillé au creux de ses tripes et malgré ses défauts et son tempérament sanguin, il a fait de son mieux pour offrir dans ses bras, un sentiment de sécurité aux jumeaux qu’il a adoptés avec Destiny. L’empathie, ce n’est pas son domaine, loin s’en faut ; la peur et la colère, en revanche… autant que possible, il tente d’être compréhensif, avec leurs – grands – enfants et ses frères et sœurs de captivité. L’animal chevelu a toujours manqué de patience, éructant une aura autoritaire et intimidante, mais devenir un reflet de sa mère et lever la main sur les gamins ? Plutôt se jeter du haut de l’Empire State.

Amos n’est pas un homme aux longs discours ; il sort rarement de sa réserve en public, où ses airs menaçants servent en vérité d’armure assez efficace pour imposer de la distance avec les inconnus. Après tout, on n’a pas élevé les cochons ensemble, ou devrait-on dire : en dehors des Deadcrows, on n’en a pas chié ensemble dans les caves laborantines d’Icarus ! Ses mots, rares mais sincères – quoique souvent arrosés d’une bonne dose de sarcasme –, ont autant de valeur que ses gestes. On ne fait pas des promesses qu’on ne peut tenir, surtout si la confiance de votre famille est engagée.

Est-ce cela qui, malgré les ombres qu’il aime à fréquenter, lui donne ce soupçon de présence imposante et charismatique ? Plutôt l’angoisse de les perdre, de les voir se déchirer à tout jamais… Malgré ses propres torts et sa rancune, il tente d’être ce liant qui scelle les membres de la famille entre eux. Au fond, eux seuls peuvent se comprendre et cerner leurs âmes esseulées.
en bref...
protecteur ☾ dévoué & loyal à la famille ☾ réservé ☾ charismatique ☾ intuitif ☾ angoisse pour ceux qu’il aime ☾ renfrogné (papa grumpf)

La Brute
Malgré toutes les bonnes intentions du monde – et Dieu sait que ce n’est pas toujours le cas – Amos est constamment perché sur un filin au-dessus de l’abysse de ses travers. Ses déchirures ont contribué à élargir cette faille déjà béante en lui : celle d’une colère si brûlante, une rage si foudroyante qu’un humain seul ne peut la contenir éternellement sans le payer amèrement. C’est derrière son regard électrique que dansent les étincelles de son ire, tour à tour menées par sa volonté ou capables de la renverser pour mener la ronde. Loup enragé ou taureau furieux, il ne tolère pas la trahison et se montre des plus implacables envers ceux qui mettraient les siens en danger. Cette tête de mule n’aime ni être contredit, ni qu’on se mette en travers de sa route une fois ses décisions prises. La seule à avoir jamais su le raisonner rapidement, c’est Destiny.

Toute cette énergie destructrice qui pulse dans chacune de ses cellules n’attend qu’un petit dérapage pour déferler et tout fracasser sur son passage : que cède le barrage de son très relatif self-control. Une fois ses grands chevaux montés, c’est le ton qui hausse, qui rugit même, c’est le lion en cage libéré qui bondit sur l’objet de sa colère, c’est une sauvagerie primitive qui s’échappe de son corps et qui souvent emprunte des mots odieux qui dépassent sa pensée. Le regard agressif devient tempête houleuse, et les objets volent ou se brisent entre ses doigts. Enfin, les objets, c’est dans le meilleur des cas… Vraiment, quand il explose façon Balrog, il vaut mieux ne pas être dans les parages (fly, you fools).

S’il cause peu, c’est pour mieux laisser parler ses poings. Seule solution pour éviter des accès de rage ? S’occuper la cervelle et les mains. Le corps truffé de tocs, à commencer par celui de machinalement serrer et desserrer les poings, de planter ses ongles dans la chair et y creuser ses paumes, ou grincer des dents à s’en péter la mâchoire. L’enfermer, c’est le meilleur moyen de le rendre dingue. Bouger, se défouler, en courant, en nageant ou en cognant des sacs de frappe – ou des adversaire – c’est une part indispensable de son quotidien. Mention spéciale à la piscine aménagée à son étage pour faire des longueurs dès le réveil. Faut bien trouver des avantages à occuper l’endroit le plus convoité de l’Underapple…

Plus surprenant, deux autres activités contribuent à lui octroyer un semblant de calme et de bien-être : s’occuper de plantes et cuisiner. Et vu le gaillard, on est parti de loin. L’avantage des plantes, c’est qu’elles ne causent pas : aucun risque qu’elles le vexent. Au contraire, ces petites pousses fragiles l’obligent à se concentrer sur elles pour éviter les maladresses. Son antre d’ours, c’est en fait une caverne verdoyante aux murs végétaux entretenus par des lampes UV pour compenser l’obscurité permanente de la ville sous la ville. Quant à la cuisine… il s’est découvert cordon-bleu grâce aux mômes – et des bonnes crises de rire en souvenir. Rien de mieux que de réunir la famille autour de la table, de mettre de côté les emmerdes pour partager un plat préparé aux petits oignons et arrosé d’une bonne bouteille dégotée au marché noir. Nan ?

Éviter les accès de rage, en réalité, il n’y parviendra pas. En revanche, les minimiser, il essaie, il y met toute sa bonne volonté. Il essaie, parce qu’il sait que quelque chose tourne pas rond chez lui, que tout un tas de fêlures cabossent sa psyché et l’empêchent d’être un homme aussi bon qu’il le souhaiterait.

Comme la jalousie. Pourtant, il n’envie pas les autres – perte de temps à ses yeux : pourquoi perdre son énergie à envier la réussite d’autrui quand on peut la mettre à contribution pour construire ses désirs ? Vingt années de captivité comme rat de laboratoire, et cela vous fait un philosophe… Alors pourquoi ne pouvait-il s’empêcher d’être à ce point possessif avec la femme qu’il aimait ? Comme s’il avait peur d’être abandonné… La vérité, c’est qu’il est terrorisé par la solitude, par l’idée de se retrouver totalement seul avec juste ses pensées et sa colère pour le hanter. Et c’est exactement ce qu’il a réussi à obtenir en agissant comme un con…
en bref...
implacable ☾ colérique ☾ bagarreur ☾ brutal ☾ odieux ☾ rancunier ☾ jaloux ☾ possessif ☾ gueulard
Le Truand
A ne plus savoir sur quel pied danser, flingué au sol par ses propres états d’âmes, on en finit par apprendre à tricher avec soi. Et les autres. Son ressenti, il peine bien souvent à poser des mots dessus et l’exprime plus aisément au cours d’une bagarre (dont il est souvent l’alpha et l’oméga). Plus facile d’être sincère sur ce qu’il pense des autres que sur ce qu’il éprouve de sa propre personne et en l’occurrence… La culpabilité ne cesse de le ronger sans qu’il ne puisse lutter. Très doué pour écharper ses relations avec autrui, il se mord chaque jour les doigts pour avoir blessé sans le vouloir Destiny, pour s’être emporté au point de tenter de tuer une des leurs malgré sa trahison. Et en même temps, l’envie de l’étriper est toujours là, bien ancrée à l’estomac. N’avoir pas été assez rapide pour tenter de sauver Despair, ça aussi, il l’ajoute à l’addition des foirades en beauté. Avec des si, on refait le monde et c’est exactement ce que fabrique son inconscient impulsif et malade.

Au ras des pâquerettes sur la question des émotions, terrifié à l’idée de faire du mal à ceux qu’il aime, il en devient maladroit dans ses mots et ses gestes. Ses silences peuvent être mal interprétés, tout comme ses ronchonnements arrachés de mauvaise foi ou son cynisme acerbe fagoté d'humour noir, et s’il lui vient l’envie de s’exprimer d’un geste doux, souvent il se bloque tout seul : et si au lieu d’une accolade ou un gros câlin de daron, avec ses fichus pouvoirs il expédiait l’autre droit dans le mur ? Alors il triche, il se persuade que tout va bien quand tout va mal. Se renferme ou s’éclipse sur un coup de tête, trouve un moyen de purger ses peines à coups de poings.

Faut l’avouer, Amos n’a jamais vraiment eu de travail honnête dans sa vie, même avant ses mutations. Pour survivre, il a longtemps truandé, il s’est souvent battu aussi. Les arènes de combats clandestins, il ne les a pas découvertes par magie en 2005. Parfois lui arrive-t-il de rentrer avec des hématomes, la gueule ensanglantée et le sourire aux lèvres (« c’est qu’t’as pas vu la tronche de l’autre en face ») ; parfois se prend-il au jeu des paris. Et c’est le genre d’endroit où l’on crée des relations pour faire tourner le business des corbeaux… Certains seraient prêts à n’importe quoi pour un peu de carburant spécial et étrangement, il sait se montrer très persuasif pour encourager de potentiels clients à s’engager auprès de Dream – même si tout le monde, à la maison, le sait bien plus « persuasif » lorsqu’il s’agit de décourager des connards qui espèrent chatouiller les Deadcrows.

Par ailleurs, les médocs, les calmants, pas la peine de s’y essayer avec lui : peine perdue. Abaisser sa vigilance produit exactement l’effet qu’il préfère éviter à tout prix. Et avec tout ce qu’il a vécu à Icarus, il ne veut plus jamais voir une seringue l’approcher de sa vie – de toute façon, il faudrait envisager la dose pour éléphant.
en bref...
persuasif ☾ bouffé par la culpabilité ☾ impulsif ☾ maladroit ☾ amateur de combats clandestins (paris et participation)

LE CORPS LE CORPS MUTANT

Type de mutant : Originel 2.0 créé en 1985.
Âge lors de la première déchirure : environ 35 ans, dans les premiers mois des expérimentations en 1985.

Mutation : Énergie cinétiqueÉnergie accumulée par un objet en mouvement, dépendant de sa masse et de sa vitesse tels que : Ec = mv²/2. La variation d’énergie cinétique entre deux temps donnés correspond à la puissance développée par les forces extérieures exercées sur l’objet.
(merci Newton)

Limites générales De manière générale, ses émotions ont un impact direct sur ses capacités : elles sont à la fois son frein et son moteur. La colère ou la peur vont décupler ses capacités mais aveuglé par elles, Amos perd le contrôle, s’épuise voire brûle ses batteries internes. Et comme un cercle vicieux, son caractère sanguin est influencé par ses déchirures : cette énergie bouillonnante à l’intérieur de lui sont comme les étincelles d’une ire qui ne demande qu’à exploser. Son plus grand ennemi, c’est le contrôle de soi.
Déchirure 1 : Force vive du solide
Force de contact exercée sur un objet pour lui conférer de l’énergie cinétique. Amos est capable de convertir force en grande quantité d’énergie cinétique d’abord à son corps (ses poings notamment) mais aussi, par contact direct (prolongé ou via un choc) à des objets. Son efficacité dépendra d'une part au temps accordé à transférer cette force à l'objet, et d'autre part de sa fatigue et de son état de santé général, sachant qu’il lui sera bien plus facile de transmettre une grande quantité d’énergie à des objets légers.

Niveau 1 : force brute, déjà conséquente, qui peut être convertie et ainsi augmenter la vitesse de ses gestes, donc la puissance d’impact d’un coup par exemple. L’idéal pour casser des dents ou jouer au base-ball avec la tête d’un type qui lui revient pas. Il semble ainsi plus rapide qu’un humain lambda de manière ponctuelle mais n’est pas doté de super-vitesse. Cela se traduit, par exemple, par un sprint pouvant décourager un Hussein Bolt sur une quinzaine de mètres grand maximum. Niveau 2 : force balistique. Amos concentre une force importante à un objet de petite masse (au-delà d’un kilogramme, c’est extrêmement fatiguant) pour s’en servir comme projectile. A titre de comparaison, il peut transmettre à un objet de 100g la même énergie qu’une arbalète à poulie moderne, pour une vitesse maximale de 400 km/h (la vitesse décroit si l’objet est plus lourd). Ce transfert d’énergie peut demander jusqu’à cinq secondes à son intensité maximale.Limites de la déchirure : Sa santé en pâtit s’il abuse de l’utilisation de cette déchirure. Cela peut aller d’une fatigue plus lourde, avec des migraines, à la perte de connaissance avec des saignements de nez voire risque de rupture d’anévrisme. Assailli de vertiges, il est alors comme déconnecté de la réalité et il lui faut quelques minutes pour retrouver tous ses esprits.
Déchirure 2 : Pression dynamique
Mesure de l’énergie cinétique d’un fluide. Son corps transmet ou absorbe l’énergie cinétique des fluides qui l’entourent, à commencer par l’air. Le fluide ainsi mis en mouvement pourra arrêter (à énergie égale), ou ralentir, ou dévier un choc qui normalement atteindrait Amos à pleine puissance.

Niveau 1 : absorption dynamique de l’air. L’air autour d’Amos (soit la totalité de son corps, pour une pellicule d’air de 10 cm d’épaisseur, soit une zone plus réduite de son choix qui peut être plus épaisse ou contenir plus d’énergie) vibre d’énergie cinétique et, en cas de choc – mauvaise chute, bagarre ou projectile qui le vise, etc – absorbe l’énergie de ce choc à la place de sa carcasse. L’énergie absorbée est égale à l’énergie cinétique qu’il a transmise.Limites de la déchirure : L’utilisation de la deuxième déchirure affaiblit momentanément son organisme (comme si on lui pompait son énergie) donc s’il est heurté par un objet qui avait plus de puissance que l’air autour de lui, il le sentira bien passer. Il ne sera de toute façon pas à l’abri des balles. Il doit également user d’une concentration assez intense pour visualiser la zone d’air à laquelle transmettre son énergie, ce qui peut le déconnecter du présent.
Déchirure 3 : Énergie cinétique moléculaire
Etat d’agitation cinétique des molécules et des atomes qui se traduit par l’émission de chaleur. La théorie cinétique au niveau moléculaire est en lien avec les changements d'état de la matière, mais Amos ne risque pas d'y comprendre grand-chose vu son niveau lamentable en sciences.

Niveau 1 : agitation moléculaire du solide. Amos peut augmenter (par contact direct, ou indirect grâce à la déchirure 2, mais cela induit des pertes et prend plus de temps) l’énergie cinétique moléculaire d’un objet solide, ce qui va produire un échauffement et déformer le matériau. Prémices ; contrôle involontaireLimites de la déchirure : L'apparition de sa troisième déchirure est récente et incontrôlée, d'ailleurs ça lui fout les jetons à l'idée de potentiellement brûler quelqu'un. Il n'est pas non plus à l'épreuve des brûlures.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Ce grand gaillard à la stature imposante et la mine patibulaire se distingue sans doute par son manque flagrant de créativité et d’adhésion concernant la mode actuelle, et tend à se fondre dans le décor underground avec sa crinière de headbanger, son perfecto et ses rangers usées. Si on ne le voit pas toujours arriver, en revanche sa main épaisse soudainement posée sur une épaule a de quoi déstabiliser.

En intérieur, et notamment au Crowclub, on le reconnaît par ses chemises noires aux manches retroussées jusqu’aux coudes, complété en général d'un élégant gilet type années 1920 et montre à gousset, et les bracelets cliquetant à ses poignets. A force de l’enquiquiner avec ces histoires de lithothérapie, voilà qu’il se trimballe constamment avec ses bracelets de perles d’améthyste, d’apatite bleue et de sélénite, comme si des cailloux pouvaient l’aider à gérer sa colère… sans parler de quelques grigris tressés par les enfants quand ils étaient encore d’humeur à faire des cadeaux à leurs parents (autrement dit, ça date). Amos ne peut pas s’en séparer, les oublier reviendrait à se sentir à poil et les agiter d’un rythme régulier est devenu l’un de ses nombreux tocs tendant à le calmer.

De très vieilles cicatrices remontant à son enfance, puis sa jeune vie d’adulte dans les quartiers mal famés de New York, parsèment encore ses bras et son dos. Certaines se sont estompées jusqu’à disparaître ou ont été remplacées par des souvenirs plus récents.

Son regard d’acier, imperturbable et inflexible, s’assombrit vers les couleurs de l’orage lorsqu’il utilise ses déchirures à intensité élevée.

Aptitudes particulières :
Bagarreur depuis ses jeunes années, assez tôt à New York fut-il pris sous l’aile d’un vétéran du Viêt-Nam en échange de boulots peu orthodoxes. Le type avait ouvert avec un camarade un club de kick-boxing américain. Bizarrement, l’endroit est vite devenu sa deuxième maison – en hiver au moins y avait le chauffage. Mais on ne peut pas dire qu’il se soit contenté des rings bien réglementaires ; la rue apportait son lot de mésaventures et outre le combat au corps-à-corps, Amos a aussi appris à se battre au couteau. Son besoin de se dépenser et de bouger en permanence en font un athlète très en forme pour un grand-père de son âge et il continue à pratiquer régulièrement, ne serait-ce que pour enseigner aux jumeaux à se défendre.

Sa mutation a encouragé les scientifiques d’Icarus à lui faire suivre un entrainement intensif au lancer d’armes de jet, principalement des couteaux, des dards et même des haches, pour pouvoir quantifier l’efficacité de ses capacités. Tous s’étaient vite lassés des fléchettes ; après tout faire péter des cloisons avec des haches c’était bien plus intéressant pour la science. Amos possède donc une belle adresse au tir et c’est sans surprise qu’il sort toujours avec quelques lames sur lui.

Si le boomer est capable de réagir au quart de tour, il n’est pas rare que les Deadcrows le taquinent ou l’asticotent par des surnoms comme Cervelle gelée, Béotien analphabète ou Ronchon ostrogoth. Les bancs de l’école abandonnés à 16 ans, et souffrant d’une dyslexie visuelle qui ne risquait pas d’être diagnostiquée dans les années 1950, Amos ne possède pas de bagage culturel très étendu et est vite ennuyé par la littérature ou les explications scientifiques. Ses références sont plutôt de l’ordre des vieux groupes de hard rock, le cinéma, l’encyclopédie « comment se démerder dans la vie même si elle vous fout le nez dans une montagne de merde ». C’est un homme de terrain tourné vers l’aspect pratique des choses et l’expérience, pas vers la théorie.

L'ÂME LES MUTANTS
Heureux les simples d’esprit, car le royaume des cieux leur appartient. Ce royaume des cieux est un putain d’enfer et c’est plutôt Icarus qui détient leurs âmes morcelées et brisées à jamais par les déchirures. Amos n’a jamais eu une vie facile, mais depuis qu’il a posé le pied dans les locaux de ces cinglés de chercheurs, depuis qu’il a subi la mutation, il a dû revoir tous les dix ans sa définition du pire. Rien de sain – ni saint – dans le sérum dont il a été cobaye, plutôt une malédiction qui se gausse de ses cauchemars. Les Originels ignoraient ce qui leur arriverait, et Amos ne peut que se blâmer d’avoir été stupide ou cupide pour devenir volontaire d’une expérience dont il ignorait tout. Quant aux True Blood, ils n’ont pas choisi leur nature non plus. Les autres… Comment peut-on sérieusement souhaiter devenir mutant ? Tout ça pour… un peu d’adrénaline ? Par effet de mode ? Pour devenir un héros ? Tirer son épingle du jeu par quelques tours de passe-passe et des pouvoirs ? Tout ça n’est qu’une blague de mauvais goût qui a retourné la cervelle de la planète et enrichi des actionnaires bien grassouillets. Les Sept ? Une mascarade ridicule, des clowns pourris gâtés, prisonniers d’un système et d’une cage dorée. Icarus est effrayant parce qu’au fond, personne ne connaît leurs vrais objectifs – ou plutôt, toute l’étendue de leurs méthodes – et leur manque flagrant de scrupules, à moins d’en avoir fait les frais. Et ce qui est tout aussi terrifiant, ce sont ces milliers de gens prêts à se bousculer pour un peu de sérum dans l’espoir vain de changer leur vie pour quelque chose de mieux. Merde alors.

LES ALTÉRÉS
En dehors des membres du Maelstrom qu'il a combattus y a quelques années (mais hé, c'était de bonne guerre), les altérés laissent Amos indifférent, quoique méfiant. Les prothèses dans un but médical, d’accord, dans une optique militaire, faut-il s’en étonner ? (vu toutes les histoires qu’il a entendues sur le Viet-Nam et le Débarquement…) Mais pour la fantaisie de vouloir être plus qu’humain, outch. Amos passerait vraiment pour le boomer de service avec son opinion perplexe, mais à quoi bon frôler le soleil si c’est pour en perdre ses ailes et la raison ?

LA TECHNOLOGIE
Ouh là ! Pas la peine de venir l’enquiquiner avec tous ces gadgets à la con et ces histoires de reconnaissance faciale. Sa tête, il préfère qu’elle n’apparaisse nulle part – parce qu’il ne manquerait plus qu’on apprenne que les apocalyptiques originels sont toujours de ce monde. Le Méta-machin, là, inutile ne serait-ce de lui en toucher un mot. Chez les Deadcrows, on peine déjà à s’accrocher au réel alors qu’ils ont la chance d’être enfin libres. Et les véhicules électriques, non mais quelle horreur. Rien ne vaut une bonne vieille moto, la bonne vieille mécanique « un coup de pied dedans et ça démarre ». Sans être superstitieux ou paraître pour le vieux con de service – encore ! – Amos n’a juste que peu d’intérêt pour le high tech et ne souhaite pas se compliquer davantage l’existence avec les jouets de la ville d’en haut.

LA VILLE
New Blossom… un furoncle qui défigure la baie de New York. Ne reste que l’Underapple pour lui rappeler la crasse du passé et la réalité du présent. Ces ruines, c’est chez lui. Là-haut, un autre monde auquel il refuse d’appartenir.

L'APPARTENANCE
Tomorrow's Disaster

LA MÉMOIRE 13 octobre 1950 Naissance d’Amos à Minneapolis. Premier enfant d’une famille de la classe moyenne, il grandit dans une maison individuelle de banlieue identique à ses voisines, petit carré de verdure entretenu qui donne sur la rue. Sa mère au foyer ne travaille pas, comme beaucoup d’américaines confortées dans un rôle d’épouse et de mère ; son père est souvent absent, cravachant sans relâche à son travail de petit employé de bureau. Ils ont tout du modèle de la famille américaine des classes moyennes inférieures de l’époque. En apparence.

27 juin 1953 (3 ans) Naissance de son frère Joel. Compagnon de jeu privilégié, complice des premières heures.
Dolores, leur mère, derrière ses apparences d’épouse modèle, n’avait rien de l’archétype de la mère aimante. Soit elle était incapable d’aimer ses enfants, soit elle le montrait d’une manière déviante. Très vite, son caractère manipulateur soufflait le chaud et le froid constamment, égarant la psyché des bambins. Pendant de très nombreuses années, Amos n’a jamais su distinguer concrètement ce qui était bien et mal d’un point de vue sociétal et en éprouve encore des difficultés aujourd’hui (son unique repère sûr c’est que s’en prendre aux gens qu’il aime, c’est mal). Le cadre éducatif changeait en fonction des humeurs de Dolores ; la seule chose constante était qu’il valait mieux savoir comment faire plaisir à maman, mais ce comment différait chaque jour. Sournoise, elle faisait naître des tensions entre les deux frères et lorsqu’ils se disputaient, intervenait au mieux pour en privilégier un, au pire pour les punir.
La violence dans son foyer était insidieuse, subtile, si bien que les enfants n’étaient même pas conscients que quelque chose clochait – comme s’ils avaient pu comparer avec la « normalité » ! Même un regard extérieur aurait fermé les yeux sur le sommet de l’iceberg. Mais plus ils grandissaient, plus Dolores redoublait d’imagination pour les tourmenter. Les coups étaient rares, c’était surtout psychologiquement qu’elle les détruisait à petit feu, par des humiliations ou l’absence totale de stabilité. Un jour c’était bleu, le lendemain vert. Le soir, quand papa rentrait du travail, elle se métamorphosait comme si rien d’anormal ne se passait, mais exerçait son contrôle en douce, insinuations et humiliations cachées. En tous temps, la trouille d’agir de travers et de contrarier maman. Environnement hautement anxiogène et perturbant.
C’est avec l’école, notamment au collège, qu’Amos comprend peu à peu que son comportement est décalé, par rapport à ses camarades. Ses copains craignaient leurs parents s’ils rapportaient de mauvaises notes ; Joel et lui craignaient leur mère tout court, au point d’avoir peur qu’éternuer puisse la mettre en colère. Mais à la maison, tout était passé sous le sceau du secret, et un bon fils ne révèlerait jamais un secret, pas vrai ?

Note : Amos ne parle jamais de son enfance, encore moins de l’événement qui a fait ouvrir les yeux à son père souvent absent. Avec le recul, il voit cette femme comme sa génitrice, un esprit perturbé, tordu, pervers. C’est plus facile de la penser folle plutôt que se dire qu’elle n’aimait pas ses enfants et évacuait ses frustrations en leur pourrissant la vie.
1965 (15 ans) Leur père finit par ouvrir les yeux sur le monstre qu’est en réalité sa femme avec leurs enfants. La chute est douloureuse mais il réagit aussitôt en emmenant les garçons avec lui, chez leurs grands-parents. A l’abri. Mais cette bulle d’air au sein d’un foyer normal et équilibré est de courte durée.

1966 (16 ans) Accusé d’avoir kidnappé les enfants, leur père se retrouve emprisonné et leur mère regagne leur garde. Le cauchemar recommence et cette fois aucune aide ne pourra les secourir. La moindre contrariété est réprimandée par l’esprit tordu de leur mère. Jusqu’à en mettre en danger la vie de Joel. Les verrous d’Amos sautent, la terreur se transforme en une colère dévastatrice qui de pétrifié le pousse à l’attaque. S’ils se battent, l’adolescent enragé prend rapidement le dessus, frappe, encore et encore jusqu’à assommer sa mère. Il n’y a que la voix affaiblie mais suppliante de Joel qui le fait revenir à la réalité et l’empêche d’aller au bout de son désir de destruction. Ils fuient le domicile sans un regard en arrière et entament une longue odyssée jusqu’à aboutir à New York. Là-bas, elle ne pourra jamais les retrouver.

1970 (20 ans) Etre deux adolescents et survivre à New York ne font pas bon ménage dans les années 70, où la ville est un terrifiant mélange de crasse et de violence extrême dans ses quartiers les plus pauvres. Amos est un voyou bagarreur. Il se bat avec la vie, avec les autres, avec la société pour avoir de quoi bouffer. C’est le rempart qui protège Joel. Ils se sont inventé une vie pour que son petit frère puisse aller à l’école – pas trop regardante sur les autorités parentales. Amos, c’est le grand-frère inquiétant qui l’attend au coin de la rue à la sortie des cours, parce qu’il veut que Joel ait un meilleur avenir que lui. Son cadet a toujours été plus doué que lui pour la lecture et les maths, de toute façon. Amos, c’est le grand-frère qui trouve toujours le moyen de permettre à Joel de faire l’illusion d’une vie normale dans un quartier de toute façon plongé dans la misère. Au prix de son âme.

1976 (26 ans) Joel, c’est le jeune homme honnête qui se décarcasse à cumuler des boulots ingrats mais honnêtes. C’est le jeune frère qu’on protège depuis 10 ans qui refuse de voir ce que son ainé est devenu pour lui donner cette chance. Amos, c’est la bombe à retardement d’un gang violent qui vole, extorque et menace les plus faibles que lui. Amos, c’est des poings qui fracassent sur le ring de son protecteur et mentor, Aby, vétéran barjot du Viêt-Nam et qui revient parfois avec la gueule en sang mais une liasse de dollars fièrement gagnée dans la main. Sauf que Joel, il en a marre, à devoir regarder par-dessus son épaule dès qu’il sort, à devoir culpabiliser à la place de son aîné pour ses mauvaises actions. Alors il se barre, annonce qu’il veut faire sa vie tout seul, fonder une famille loin de ces tarés de gangsters et si possible, prendre des cours du soir pour ma foi avoir le niveau d’intégrer une université modeste et se forger un meilleur avenir que ce qu’Amos a à lui offrir. Putain c’que ça fait mal d’encaisser ça. Il atterrit violemment, Amos, essaie de se racheter. Il abandonne les arènes clandestines, tente de se détacher de ses mauvaises influences, croit qu’il pourrait faire carrière dans le sport, le monde de la boxe, du kick-boxing. Mais il perd son frère ; ce qu’il gagne et veut lui offrir de ces compétitions légales, Joel le lui balance à la tête. Alors, ses bonnes résolutions ne tiennent pas longtemps.

1985 (35 ans) Seul au milieu de la bouillonnante New-York, esseulé par des années à naviguer en eau trouble, et Joel qui s’est volatilisé de sa vie, sans doute devenu père de famille ringard, Amos voit une opportunité. Celle de faire enfin quelque chose de bien de sa chienne de vie. Alors qu’il n’avait pas eu la force de contacter Joel depuis des années, il lui envoie alors une carte lui faisant part de ses intentions, en espérant que faire quelque chose de bien pour les gens, la science, puisse contribuer à obtenir son pardon. L’argent promis, il veut le donner à Joel, à ses mômes, sans même caresser l’espoir de les rencontrer un jour. Pas de réponse. Pas de coup de fil. Il hésite, mais il est sélectionné. Il comprendra plus tard que son profil solitaire était idéal : il n’a rien à perdre et personne ne chercherait après lui. Mais c’est la tête pleine d’illusions qu’il rejoint alors les laboratoires d’Icarus Inc.
D’humain, il devint cobaye, objet d’observations et d’expériences. De voyou, il devint animal en cage. Nombreux au départ, il n’en resta bientôt plus que sept. Seul dans sa chambrée, c’est le Deadcrow sans jumeau. Touché par l’étreinte glaciale de la mort, la terreur se transforma en colère jusqu’à violemment rejeter loin de sa chair tous ces instruments de tortionnaires. Destruction naquit dans les ruines d’un esprit déjà effondré. Instable, brutal, pendant toutes ces années n’eut-il que bien peu de traitements de faveur au vu des sueurs froides que son sale caractère d’emmerdeur causait aux scientifiques. Croyaient-ils seulement qu’il se laisserait éternellement faire comme un gentil toutou ? On venait de briser ses rêves, de piétiner ses espoirs de devenir quelqu’un de bien, alors Amos, dans la solitude de sa geôle, éloigné de ses comparses de laboratoire, se prit à rêver de destruction. Et le destin ne le déçut pas.
2005 (55 ans) Vingt ans. Vingt années loin de la lumière et du ciel, à être éblouis par d’infâmes spots blancs, à n’être plus que des rats dans une cage impersonnelle fracassée de rêves dépouillés. Ne restait de leur humanité que des fragments épars, recollés au hasard par les sept sujets tourmentés. Rapproché de Destiny qui sait l’apaiser mais aussi l’enflammer, ce qu’il ressent pour elle aurait de quoi lui faire perdre la tête : passion destructrice mêlée d’une douce complicité aux espoirs partagés. Leur amour ne peut décidément faire dans la simplicité, Parque et Mars vengeur sont aussi différents que complémentaires et surtout… il la convoite pour lui seul. En 1998, Amos entrevoit la rédemption chez les jumeaux que Delirium repousse, dans un instinct paternel qu’il ne se serait jamais soupçonné. Il est bien maladroit, l’imposant Destruction, mais il s’attache immédiatement à ces enfants qui servent peut-être de pont à une relation plus équilibrée avec Destiny.
S’en vint la destruction de New York et avec elle, des locaux où ils sont pris au piège depuis si longtemps. L’occasion ou jamais de s’enfuir ou d’y mourir. Avec sa famille, il trouva une issue pour s’échapper mais n’arriva que trop tard pour assister à la mort de Despair, partie récupérer les jumeaux. Son âme avalée par Descease, prise au piège dans le tumulte de l’effondrement et de leurs terreurs entremêlées. Malgré l’horreur constante de ces vingt dernières années, ce choc dépasse de loin ce à quoi il s’était habitué. Comme orphelin d’une sœur, et presque d’une deuxième qu’ils récupèrent nourrisson.
Les ruines fumantes de la ville s’offrirent à eux comme le terrain de construction d’une nouvelle chance. Dans l’errance des décombres chaotiques naquirent les Deadcrows incapables de se séparer, faisant des ténèbres un manteau pour une famille aussi étrange que soudée – croyaient-ils. Corbeaux funestes attirant le malheur, ils s’élevèrent en gang et grâce à l’intelligence de Destiny, gagnèrent en influence jusqu’à forcer à la crainte et au respect. De cet empire clandestin convoitant tout ce qu’on leur avait volé pendant si longtemps, Destruction en devint à la fois le bras armé sans pitié, et l’aile paternelle et protectrice.
2018 (68 ans) En surface, New Blossom naquit des cendres de New York. La cité qu’il avait connue et contribué à hanter dans sa jeunesse n’était qu’un souvenir incarné dans des ruines. Le besoin de savoir le poussa à se mettre à la recherche de Joel : était-il resté à New York avant 2005 ? Avait-il survécu à la destruction de la ville ? Limier aux relations utiles, il retrouva la trace de son frère et même une adresse, devant laquelle il resta planté, un peu en retrait, comme un imbécile. Joel était devenu un vieil homme, un grand-père qui avait réussi sa vie loin de son ainé tempétueux. Que pourrait-il seulement lui dire, avec son apparence restée bloquée dans la quarantaine ? « Hey, frangin, c’moi, Amos. J’ai survécu à des expérimentations terrifiantes pendant 20 ans et je suis devenu un type encore pire que le frère de tes souvenirs. T’as de la bière au frais ? » Mouais.

2021 (71 ans) Tout roulait presque comme sur des roulettes jusqu’à affronter le Maelstrom. Oh, casser quelques gueules d’altérés n’était pas un problèmes pour les furieux Deadcrows. Nan, ce qui a fait éclater la famille, et le peu de paix qu’Amos avait réussi à construire, c’est la trahison de Desire. La rancune tenace de la mort de Despair qui n’était de la responsabilité directe de personne, sinon de la tragédie. Quand Desire leur tourna le dos pour rejoindre le Maelstrom… Voir rouge, c’est un euphémisme. Le sentiment de trahison l’a fait complètement vriller au point de déclencher sa troisième déchirure et la furieuse envie de se venger, au point d’avoir envie de tuer l’une des leurs. Et Destruction l’aurait annihilée si Destiny ne s’était interposée. La victoire amère n’avait rien pour combler Amos : s’ils venaient de perdre Desire, lui, dans son geste destructeur qui avait failli la blesser, venait surtout de perdre Destiny.

Nowadays (75 ans) L’opulence est devenue leur quotidien, à organiser des symphonies de plaisirs au Crowclub, à tenir d’une main de fer l’Empire State Building et les affaires florissantes du gang. Mais le luxe n’est qu’une illusion éphémère et Amos n’est pas homme à être comblé par ce genre d’oisivetés. S’il ne peut oublier Destiny et sa culpabilité, il ne peut non plus se permettre d’écraser ce qui les unit et la complicité qu’ils peuvent encore avoir pour le bien de leur famille si complexe et erratique. La tourmente emporte son esprit mais aussi la ville en surface et c’est avec une prudence de père qu’il avance dans l’inconnu : seule compte la sécurité des siens.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Sophia Genre et Pronom(s) : elle. Âge : 28 ans Région/pays : France Comment avez-vous connu le forum ? via PRD Autres commentaires ? Le champ est libre ! Crédits : fait maison, aux ptits oignons

28/12/2022

Ce PV

Très contente de voir le groupe se remplir huhu

C'est @Audrina Lewden et @Malyen Wrestling qui seront joie Amos - anger is easy 3370663314

Le début de la fiche donne l'eau à la bouche et j'ai bien hâte de voir ce que tu comptes faire de lui Amos - anger is easy 139611567

Bienvenue sur le forum ticoeur

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gangster of love

I'm a joker I'm a smoker I'm a midnight toker I sure don't want to hurt no one
I'm a picker I'm a grinner I'm a lover And I'm a sinner I play my music in the sun

14/10/2022

Bienvenue sur SOP Amos - anger is easy 3483261708

Quel merveilleux début de fiche, la façon dont tu as déjà l'air de t'approprier le PV m'éblouit autant que ta plume très agréable à lire, ça donne hâte de découvrir la suite I love you

Bon courage pour la rédaction et n'hésite pas si tu as des questions heart

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

21/12/2022

Wow ce début de fiche est un régal à lire!
Ce pv est vraiment cool, c'est un excellent choix... et pis ce fc va très bien avec Amos - anger is easy 1553461418

Bon courage pour la suite de ta fiche Amos - anger is easy 3134486888

Bienvenue dans le coin flowers

29/01/2023

Ooooh ça fait plaisir de voir ce PV être pris Amos - anger is easy 3325760833

Les petits bouts qu'on a là donnent déjà trop envie ! Et puis ce passage :

Amos a écrit:Aisée sans que cela ne lui en touche une guigne. Un peu de confort est malgré tout bienvenu après deux décennies enfermé et deux autres à remuer la merde pour avoir de quoi à bouffer pour son petit frère.

Je l'aime déjà en fait ?? (et le FC Amos - anger is easy 139611567

)

Trop hâte d'en lire plus et de suivre ses petites aventures du coup!! Bon courage pour la fiche et bienvenue ici !! Amos - anger is easy 1429850214

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear

17/12/2022

Ce début de fiche tellement bien écrit ! Tu en fais un personnage tellement mystérieux, j'ai envie de lire la suite Amos - anger is easy 3865144472

merci pour ce début qui ouvre l'appétit ticoeur

et surtout, bienvenue à la maison ! J'espère que tu t'amuseras parmi nous Amos - anger is easy 3471008882

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

08/10/2023

Je plussoie mvdd, ce début de fiche est super. d937aci-83655c9d-16f

Il me tarde d'en savoir plus sur son histoire et de le voir interagir avec les autres deadcrows. C'est chouette qu'ils se remplissent ! Tu as fait un bon choix de PV. Officiellement bienvenue ! Smile

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haunted ✧Long lost words whisper slowly to me Still can't find what keeps me here When all this time I've been so hollow inside

Waouh, merci à vous tous pour votre superbe accueil et vos compliments (sérieux je les mérite pas, vous avez tous des plumes de folie ici Amos - anger is easy 222382020

)

Je vais faire de mon mieux pour rendre honneur à ce super pv Amos - anger is easy 139611567

Les deadcrows ont tellement tout pour plaire, la famille du drama, en les lisant j'avais juste envie de les prendre tous dans mes bras pour leur faire un gros câlin Amos - anger is easy 3917839045

@June Kitanović est-ce le langage outrancier et cynique qui te fait l'apprécier ? XD

29/01/2023

@Amos Lewden huhu

C'est mon point faible, j'avoue tout Amos - anger is easy 139611567

(et j'en profite pour dire que ta plume aussi est splendide oh my! puis j'ai dévoré la partie de l'esprit Amos - anger is easy 1338913558

bon courage pour le reste, hâte d'admirer les étincelles que papa grumpf va faire par ici Amos - anger is easy 1429850214

)

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear

30/10/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Bienvenue plus officiellement sur le forum ! heart

Cette interprétation de Destruction est incroyable, j'ai adoré lire chaque partie de cette fiche ; Amos est ultra touchant et diantre, je comprends le coup de coeur de mvdd Amos - anger is easy 139611567

J'adore comme tu as pu dépeindre ses émotions, comme il ressort et gosh, j'ai trop hâte de le voir évoluer sur le forum avec les gosses et puis Destiny (du coup faut que quelqu'un se dévoue pour la jouer SVP !!) Amuse toi bien avec Amos ! Amos - anger is easy 3471008882

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Amos - anger is easy 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Absent/au ralenti jusqu'au 18 juin heart

Heaven knows that I'm born too late for these ghosts that I chase With these dreams, I inflate, painted skies in my brain