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pallabi & maeve | bad idea, right?

Penelope Nee
Blue Blood
Penelope Nee
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Image/Gif : pallabi & maeve | bad idea, right? 0987a6b726ff72cf0648911224568693
Alias : penny nee, panini lol.
Genre : fém, elle.
Age : vingt-neuf ans (07/09).
Dollars : 690
Statut : 2/7 d'elle est en couple, le reste est célib, c'est compliqué.
Occupation : analyste pour la RECON team à CERBER.
Habitation : dans une coloc claquée au sol avec elle-même.
Déchirures : Penny peut passer à travers les miroirs, avec l'aide de ses reflets.

GESTALT
- Elle peut tirer son reflet d'un miroir. Ce reflet est lié à l'émotion qu'elle ressentait au moment de le tirer, et a sa propre personnalité, guidée par cette émotion-liée. Il existe six reflets: Joie, Colère, Peur, Dégoût, Tristesse et Surprise.
- Les reflets sont indépendants et vivent leur propres vies, à condition de revenir dans les miroirs tous les six mois environ. Ils doivent alors y être poussés par Penny.
- Penny réabsorbe tous leurs souvenirs, connaissances et sentiments une fois qu'ils retournent dans les miroirs.

PANOPTICON
- Son reflet peut la tirer à travers le miroir, et Penny atterrit dans un miroir de son choix dont elle connait l'emplacement.

Limites : - Penny ne peut pas tirer plus de trois reflets en même temps.
- Les miroirs dans lesquels Penny est tirée doivent être situés à moins de 50m de distance, et elle doit avoir une idée même vague de leur emplacement.
- Elle ne peut que passer dans les miroirs qui sont assez grands pour l'accommoder entièrement, et ne peut pas y passer partiellement.

Stigmates : - Penny a souvent des étourdissements, des épisodes de confusion et d'apathie, des acouphènes, de l'arythmie cardiaque, etc. Ces symptômes s'aggravent plus elle tire de reflets hors du miroir.
- Penny souffre de fatigue et douleur chroniques suite à la surutilisation de sa mutation. Elle utilise souvent une canne ou un fauteuil roulant pour y pallier.
- Les reflets de Penny dans les miroirs et dans les vitres sont complètement asymétriques (ne correspondent pas à ce qu'elle est en train de faire). Les reflets, quant à eux, n'apparaissent pas sur les surfaces réfléchissantes.

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. laudna dee. bolden b. bee. fidèle de l'épée.
Genre IRL : she/any.
Messages : 229
Date d'inscription : 22/09/2023
FC : amita suman.
Crédits : alien superstar (av.).
Thèmes abordés : dépendance émotionnelle, manipulation émotionnelle, relation familiale abusive, langage cru, coercion.
Infos RP : discussion par mp, français/anglais/comme tu veux, troisième personne (reflets), première personne (dime), 400+ mots.

Spoiler:

tw: mention d’abléisme, de xénophobie

Je me souviens comme si c’était hier du dernier Thanksgiving que mon père et moi avions passé avant l’arrivée (appréciée mais chamboulante tout de même) de Yolanda dans notre vie. Nous étions allés à notre chaîne de fast-food préféré, avions ramené une quantité affolante de nourriture que nous n’avions même pas mangée intégralement, et nous avions passé la journée à regarder la parade puis le match dans un silence sérieux mais confortable, entrecoupé de quelques commentaires et l’échange de quelques billets selon les résultats à l’écran.
Depuis cinq ans, depuis l’arrivée de Yolanda dans la vie de Papa, Thanksgiving était devenu un autre monstre bien différent, une journée qui nécessitait trois partages de calendrier, une dizaine d’emails et de SMS, et un nombre affolant de plats préparés en cuisine par un staff qui changeait chaque année (bizarrement et paradoxalement, il était mal vu de trop en manger; Yolanda mettait ceci dit un point d’honneur à dire que la nourriture était ensuite distribuée aux plus nécessiteuxses après notre départ).

Les choses changeaient à toute vitesse dans ma vie, et j’avais presque oublié (ou plutôt: j’avais pris une telle application à essayer d’oublier que je m’en étais presque convaincue) l’invitation de Papa, malgré les nombreux reminders plus ou moins sympathiques et agréables de Yolanda.
Ainsi fus-je plutôt alarmée et agitée quand, un matin, alors qu’on buvait tranquillement notre café côté à côté, Penny se tourna vers moi d’un air grave. “Penny,” me dit-elle, “I RSVP’ed to Yolanda’s invitation and added you a +1.
Il n’y avait rien à faire que de cligner lentement des yeux en attendant de finir mon troisième café pour être pleinement réveillée. Et puis: “What.” Penny m’avait lentement resservi du café avant d’expliciter: “Thanksgiving. You. PB. Home. - Penny, you are insane if you think Dad is going to have lunch with Pallabi. - He said he can’t wait to meet her. - Jesus fucking Christ, Penny…” Peu de choses semblaient aussi alarmantes que l’idée d’amener Pallabi, une mutante dont la nature n’était même pas une question, à la table de mon père.
Malgré tout, je n’étais pas trop paniquée à cette perspective, parce que je m’attendais pleinement à ce que Pallabi me dise non merci ou alors jamais de la vie voire même un j’ai du travail qui m’aurait absolue de toute mauvaise foi et mauvaise volonté de faire.

Ainsi, je fus la première (et seule) surprise quand en plus d’accepter, Pallabi me dit qu’elle serait ravie de venir.

This is not a good idea at all.” Je suis en boucle depuis le début de notre trajet en voiture volante, mes mains osseuses jouant nerveusement avec la canne posée en travers de mes genoux, mon esprit agité par toutes les possibilités de choses ayant le potentiel de mal tourner aujourd’hui. “Not a good idea. At all.” Tout le monde est retourné dans le Miskatonic, même Marcie (non sans avoir gueulé et s’être plainte à n’en plus finir jusqu’à ce que Pallabi la fasse taire), et si les étourdissement se sont calmés, l’agitation dans ma poitrine est toujours semblable à un oiseau se débattant dans sa cage, rebondissant contre mes côtes avec force.

Pallabi, I really don’t think it’s a good idea--” Mais trop tard, nous avons été déposées par le chauffeur devant le plus grand et plus chic des immeubles d’Aerium, et elle m’a déjà tirée en dehors de la voiture avec impatience. “I can’t wait to tell you ‘I told you so’,” je marmonne sous ma respiration en me laissant faire, de toutes façons trop faibles pour lui résister, laissant en rougissant ma main se glisser dans la sienne alors que nous entrons dans l’imposant bâtiment. Marbre blanc et concierge en costume; je le connais bien et lui dépose ma canne (Papa déteste, comme tout signe de faiblesse, comme tout signe de mutation), échange quelques mots nerveux avec lui, tire Pallabi jusqu’à l’ascenseur avant qu’il ne se mette à lui poser des questions.

Pallabi, I swear, it’s not a good-- - Oh, miss McAdams, it’s good to see your face!” Je me passe une main sur le visage et me jette sur la commande de l’ascenseur pour refermer les portes, mais Samuel est plus rapide, se précipite lui aussi pour permettre à Maeve de passer avec un grand sourire. “Looking good as always, miss McAdams,” lui dit-il avec un clin d’oeil.
Je remarque que j’ai lâché la main de Pallabi seulement quand les portes de l’ascenseur de referment. “Hi, Maeve,” je marmonne-t-elle clairement pas assez fort, en lui jetant un regard en coin maladroit. “Pallabi, this is Maeve. Maeve, this is Pallabi, she’s…” Mes yeux manquent de sortir de leurs orbites, là où ils sont rivés vers le sol. Je dis la première chose qui me vient à l’esprit. “...pink.” Je ferme les yeux. Tout ceci était une très mauvaise idée.
Pallabi Patel
True Blood
Pallabi Patel
CORPS
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Image/Gif : pallabi & maeve | bad idea, right? 5jY4nRV
Alias : dr. patel (unité M), doctor sugar (underapple)
Genre : Gum, elle/she/it
Age : la vingtaine (apparence), 98 ans (réel)
Dollars : 1350
Statut : penny ∞ compliqué
Occupation : cheffe médecin cellule M, labo Alt-V; médecin au pink dans le bronx
Habitation : app. 2 ch (solaris), cabinet (bronx)
Déchirures : bubble-gum,
Corps rose bonbon, candy maker

Limites : rose
Stigmates : rose
Pseudo : gan-sha
Comptes : andrea, love, rapha, georgie, sunday
Genre IRL : elle/she
Messages : 245
Date d'inscription : 22/09/2023
FC : shonali singh
Crédits : a-devious-route
Infos RP : De 300 à 500 mots
FR - EN
répond vite

bad idea taste the best
tw:

Il y a toujours bien un.e collègue pour l’inviter chez ellui pour Thanksgiving. Pallabi n’apprécie pas la tradition, venant elle-même d’un pays colonisé. Elle sait ce que ça représente, le génocide, la catholcisme forcé, la vol des denrées, des terres, l’esclavagisme. Mais elle apprécie l’excuse sociologique, voir tout ce qui se construit derrière, l’évolution (on non) des mentalités.
La tarte à la pomme.
Quand à sa grande surprise Penny lui a proposé de venir dans sa famille, elle a accepté presque trop vite. Parce que Pallabi est curieuse de ce côté de la famille, qu’elle n’a connu que la version de Jessica, s’interroge sur la petitesse de l’homme. “Do we need a safe word for today? I’ll get you out as soon as I hear it”, a demandé Pallabi dans la voiture volante qu’elle n’a pas eu le droit de conduire (pour le plus grand soulagement de Dime. Elle saisit la main à plusieurs mètres du sol, sent la tension se figé dans celle qui s’inquiète toujours de trop.
Pallabi échappe une oeillade admirative à l’entrée, se laisse prendre son manteau par le majordome, qui revèle sa robe noir, lacey moderne qui laisse entrevoir une partie de ses côtes de Gum rose. “If you say it’s not a good idea once again, I swear I’ll have you sit through the whole thing.” Elle dit ça de la manière la plus charmante, reconnaît la figure télévisée qui s’approche, passe en même temps son bras autour des épaules de Pens, craint qu’elle ne disparaisse autrement. “She’s… pink.” Il y a un blanc, Pallabi serre un peu ses doigts sur l’épaule de Dime. Elle finit par claquer la langue. “Well, thanks for stating the obvious, hon.” Pens sait que Pallabi n’aime pas être réduite à sa couleur de peau.
Et pourtant, elle vient de le faire en une phrase.
Elle inspire, tend sa main vers Maeve. “A pleasure to meet you, Maeve. I’m the plus one.” Elle ne laisse pas une seconde de battement. “Do we need to state everyone's skin color? Or is it just for the new faces?” Et le sourire est tout aussi rose que le reste de son corps.
Au moins, Pallabi retombe vite sur ses pattes.
ft. @Penelope Nee  @Maeve McAdams
Maeve McAdams
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Maeve McAdams
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ÂME
Image/Gif : pallabi & maeve | bad idea, right? NdcqghP4_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 256
Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
pov: your family is dysfunctionalparents be like: "that's my parent, my eldest daughter"

tw: //

Les fêtes de fin d’année sont depuis quelques temps le même cirque insupportable qui sert de parade de bienveillance à Yolanda. Thanksgiving lançait la saison tant redoutée et les angoisses s’accumulaient comme les plats intouchés sur la table alors que la famille recomposée s’échangeait des platitudes avec des sourires crispés.
Maeve avait beau fouiller le fond de son crâne, elle ne trouvait aucune raison de se sentir grateful. Le mot lui même lui brûlait la langue et lui tirait une grimace perplexe. Elle peut néanmoins compter sur le spiel habituel et l’aisance glaçante du mensonge pour improviser une louange à sa famille - et surtout à sa mère, pilier de son existence, celle qui lui a tout donné et un jour l'enterrera sûrement. A Mike, elle le remerciera de prendre soin de sa mère et de les accueillir dans l’opulence la chaleur de son penthouse. Et à Penny… Oh, elle a tellement de choses à dire à Penny. Peut-être que c’est dans ce lien particulier qu’elle trouve un fond de gratitude : merci pour la douceur de tes émotions, le goût sucré de ta joie et acidulé de ton schadenfreude, le plaisir du sucre sans la culpabilité dont tu souffres systématiquement. Penny et sa hâte touchante de se jeter dans les abysses vertigineux du coeur de Maeve, toujours ravie d’y découvrir une personne aussi triste, anxieuse et amère. Une personne aussi réelle. Mais tous ces mots ne pouvaient évidemment pas franchir ses lèvres, alors elle la remercierait platement d’être toujours présente à ses côtés, réitèreraient son envie de toujours d’avoir une soeur et sa joie de l’avoir trouvée, et ils se féliciteraient tous d’être le pastiche d’une bonne famille américaine.

Le taxi volant s’arrête devant l’immeuble de haut standing qui annonce sa richesse sans aucune modestie. Maeve glisse un généreux pourboire et un sourire enchanté au conducteur qui s’en va et elle garde cette même posture en entrant dans l’immeuble. Samuel se précipite pour l’accueillir, l’aide à se défaire de son manteau et la presse jusqu’à l’ascenseur dont les portes avaient commencé à se fermer jusqu’à ce qu’il bloque l’accès et lui laisse le passage. “Thank you Samuel, it’s always lovely to see you.” Le ton se calque sur la voix plaisante et professionnelle qu’elle prend dans le milieu mondain. Et heureusement qu’elle s’est déjà glissée dans ce rôle, car la bienséance qui l’oblige à garder un air affable la sauve d’une réaction de surprise quand elle voit Penny et surtout la personne qui l’accompagne.
Elle ne se permet un haussement de sourcil que lors de la présentation paniquée qui lui est faite. Au-delà de la couleur évidente de Pallabi, il y a quelque chose dans la texture de sa peau qui intrigue Maeve. Et puis il y a cette odeur de bonbon qui réveille de l’appréhension chez la présentatrice qui ne se départit pourtant pas de son calme, tout comme l’invitée qui réplique aussitôt.
Une lueur d’intérêt s’éveille immédiatement dans le regard de la brune, parce qu’elle décèle un caractère bien affirmé chez la mutante et c’est bien nécessaire pour affronter la dynamique familiale étrange qui se dessine. “The pleasure is all mine, Pallabi.” Le sourire de télévision se plaque instinctivement, pour mieux cacher celui plus coupable du plaisir qu’elle prend à imaginer le visage de sa mère se pétrifier à la vue de la compagne de Penny.

Elle coule une oeillade amusée à sa “soeur par alliance”. “Penny is just nervous to introduce new people to our family. I can’t blame her.” Et cette fois, elle se tourne plus franchement vers la concernée. “Let me guess, you’ve run the risk assessment ten times in your head and the outcome is not positive?” Yolanda ne manquerait pourtant jamais à ses obligations d’hôtesse et ferait tout pour avoir l’air la plus accueillante possible, mais Mike ? Il s’accommodait d’une belle-fille mutante parce que tout comme Penny, Maeve pouvait cacher le moindre signe de différence et elle avait l’interdiction formelle de mettre le sujet sur la table, tant et si bien qu’elle n’était pas sûre que le compagnon de sa mère sache en quoi sa mutation consistait.
Les réponses à ses interrogations se cachent derrière le ding de l'ascenseur qui s’ouvre sur le dernier étage et la porte d’entrée grande ouverte d’où s’échappe une agitation que Maeve ne connaît que trop bien. “Oh no…” elle a à peine le temps de laisser passer entre ses lèvres : Yolanda ne les a évidemment pas prévenues de la venue de l’équipe de tournage de son émission.

ft. @Penelope Nee & @Pallabi Patel
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Limites : - Penny ne peut pas tirer plus de trois reflets en même temps.
- Les miroirs dans lesquels Penny est tirée doivent être situés à moins de 50m de distance, et elle doit avoir une idée même vague de leur emplacement.
- Elle ne peut que passer dans les miroirs qui sont assez grands pour l'accommoder entièrement, et ne peut pas y passer partiellement.

Stigmates : - Penny a souvent des étourdissements, des épisodes de confusion et d'apathie, des acouphènes, de l'arythmie cardiaque, etc. Ces symptômes s'aggravent plus elle tire de reflets hors du miroir.
- Penny souffre de fatigue et douleur chroniques suite à la surutilisation de sa mutation. Elle utilise souvent une canne ou un fauteuil roulant pour y pallier.
- Les reflets de Penny dans les miroirs et dans les vitres sont complètement asymétriques (ne correspondent pas à ce qu'elle est en train de faire). Les reflets, quant à eux, n'apparaissent pas sur les surfaces réfléchissantes.

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Spoiler:

La honte m’envahit avant même que j’ai le temps de regretter mes paroles; je me sens devenir rouge cramoisi et la pression des doigts de Pallabi sur mon épaule s'intensifie. Je faufile mes bras sous le sien pour presser mes paumes moites contre mon visage brûlant en grognant un peu. “Well, thanks for stating the obvious, hon.” J’ai à peine le temps de me questionner sur le surnom, inédit mais, je pense, plutôt négatif; Pallabi se détache déjà pour serrer rapidement la main de Maeve. “She’s, uhhhh…” je tente maladroitement, lâchement, essayant de me rattraper, sans pour autant finir ma phrase. “A pleasure to meet you, Maeve. I’m the plus one. - The plus one, yes… my plus one… - Do we need to state everyone's skin color? Or is it just for the new faces?” Un gargouillement de ma part lui répond.

Je suis absolument mortifiée et, entre mes doigts, je jette un coup d’oeil à la console de l’ascenseur avec l’envie passagère d'écraser le bouton d’urgence pour arrêter toute cette affaire sordide. “Penny is just nervous to introduce new people to our family. I can’t blame her.” Je me pince l'arête du nez puis mes mains retombent. Après un bref instant d'hésitation, je cherche timidement la main de Pallabi de la mienne, dans un rare geste franc dans sa direction. “Let me guess, you’ve run the risk assessment ten times in your head and the outcome is not positive? - How could it be?” je marmonne en réponse, plus pour moi que pour elle, non sans une pointe accusatrice alors que le problème viendra clairement de mon père et non de sa mère.
Quoique.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et je sens un frisson me dévaler la colonne vertébrale. Ma main se crispe sur celle de Pallabi et je lui adresse un regard paniqué. “Courgette,” je lui souffle intensément, le safe word, mais nous sommes déjà alpaguées par un.e production assistant à l’air déjà fatigué.e. “Can we do the elevator exit again?” Nous n’avons pas le temps de sortir qu’on nous renvoie déjà à l'étage en dessous pour refaire la prise.

C’est plus fort que moi, je suis déjà en train d’arranger les plis de ma chemise sur mes épaules puis de relever et remettre correctement la bretelle de la robe de Pallabi sur sa clavicule. “Don’t freak out,” je lui dis d’un ton freaked out. “Yolanda- she’s- you know Real Housewives of New Blossom?” Je fais une petite grimace. “She’s in the show and uh-- maybe we should just leave.” Je touche rapidement le Gum au niveau du cou puis retire ma main en rougissante, jette un regard désolé à Maeve. “Did you know? I don’t think it’s appropriate, Pallabi is- not my girlfriend,-has a very sensitive job, she shouldn’t be on TV.” L’ascenseur recommence sa montée soudaine, me faisant devenir blême. “R-right, Pallabi?
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Pallabi ne sait pas à quoi s’attendre de la part de Maeve, mais est agréablement surprise de constater qu’elle est du côté de Penny. Le commentaire sur les simulations de Dime lui arrachent même un début de sourire. “Spot on.” Mais le peu de détente que les trois femmes parviennent à obtenir est vite oubliée par l’apparition de caméras. Pallabi fronce immédiatement les sourcils, n’a pas le temps d’en placer une (tout juste se placer devant Pens), que l'ascenseur repart dans l’autre sens. “What the actual fuck? Don’t freak out.I’m not freaking out.” Non, elle est furieuse, prise de court, mais si elle sait diriger un laboratoire secret aux expérimentations douteuses, elle ne va pas avoir peur de quelques caméras
Penny explique, tremblante et Pallabi secoue sa tête à l’indienne, marque son désaccord de la situation. “Yeah, I’ve heard of the TV show.” Elle se tourne vers Maeve. “Is it always this intense?” Elle n’a pas besoin de la réponse, imagine que oui. L'ascenseur arrive enfin au bon étage et Pallabi appuie sur le bouton pour fermer les portes. “Two can play this fucking game.” Penny doit savoir que la situation est délicate, le compteur de fuck à deux (trop de figurés et pas assez de littéral). Elle se retourne vers Dime, le doigt rose toujours appuyé sur le métallique de la fermeture des portes, son autre main qui serre celle de Penny. “I’m going to be alright, Pens. Let me handle this.” Elle jette un coup d’oeil vers Maeve. “Sorry I’m going to ruin your mother’s fun.” Pallabi n’est pas désolée. Elle se retourne naturellement vers Dime, l’embrasse doucement sur le coin des lèvres. “Just give your dad the wine.
Elle libère tout.
Le bouton.
La main de Dime.
Son sourire est radieux, quand elle sort la première de l'ascenseur, fait deux pas, attrape la caméra par la lentille. “Now Gen Z, how about we have a nice chat? I’m sure my lawyer will be delighted to have a nice chat with your producer, innit. Have you ever heard of the family name Wayne?” Elle marque un temps d’arrêt, se retourne vers le parfait exemple de la housewife. “Yolanda, Mike, a pleasure. I’ll be a minute.
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niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

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[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

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tw: //

Elle a une seconde de trop dans sa réaction et déjà les portes se referment sur elle pour mettre en scène leur arrivée. Maeve a les dents serrées et fronce les sourcils quand elle est sûre qu’aucune caméra ne peut capturer son expression. Elle sent les tentacules de sa déchirure frémir et elle les garde bien contre elle et un goût acre prend entièrement sa langue. Penny explique laborieusement ce qui est en train de se passer et la présentatrice n’a pas besoin de mettre le doigt dans les émotions de la nouvelle venue pour y déceler une colère en miroir de la sienne.
Elle secoue la tête quand on lui demande si elle était au courant, croise les bras contre sa poitrine. “I had no idea. I’m sorry Pallabi.” Et elle s’apprête à prendre les choses en main alors que l’ascenseur fait le chemin inverse, elle est coupée par l’élan de Pallabi. Son I’ll handle it se perd dans celui de la dame rose, ce qui arrache un léger sourire à Maeve. “Sorry I’m going to ruin your mother’s fun. – Be my guest.

Elle est curieuse évidemment, parce que Penny et elle ont rarement l’occasion de remettre leurs parents en place quand ils dépassent les bornes, et dépasser les bornes est la spécialité de Yolanda. Aussi, elle reste en arrière quand Pallabi entre en scène, s’empare de la caméra sous les yeux de la housewife qui s’arrondissent immédiatement de surprise. Mike de son côté ne semble pas du tout comprendre ce qui se passe et la vue d’une mutante rose dans son hall ne semble pas l’enchanter à en juger par la veine qui se gonfle sur sa tempe.
Maeve se tourne vers Penny avec un air impressionné et du bout des lèvres murmure : “I like her.” Puis elle emboîte le pas de la mutante, fait signe à la caméra de se baisser et la reconnaissant, la productrice se remet de son choc et siffle de couper l’enregistrement. Yolanda reprend un peu contenance et passe de sa fille à sa belle-fille à la recherche d’explications avant de commencer prudemment - sûrement que le nom Wayne agit comme une muselière, autrement elle serait déjà montée dans les aigus outrés : “Excuse-me, who are you exactly?

La présentatrice dépasse Pallabi pour rejoindre sa mère et lui claque une bise triomphante à laquelle cette dernière répond distraitement. Les doigts fermes de Yolanda empoignent le bras de Maeve pour la garder près d’elle. “Mom, this is Penny’s guest. And obviously she doesn’t want to be filmed.” L’autre main de la madone se crispe autour du bras de Mike comme pour l’empêcher de réagir. Il n’y a peut-être plus la pression des caméras, mais toute l’équipe de production est quand même là. “Which is why you should have told us you planned to put Thanksgiving in the show.” Son ton paraît conciliant et patient, mais la pointe de reproche pique en fin de phrase et dans ses yeux. Yolanda réarrange son col et se recompose. “Welcome! We’re sorry about the misunderstanding, I thought everyone was in the know.
Du coin de l’oeil, elle peut apercevoir la productrice et son expression contrariée. Quelle belle façon de commencer Thanksgiving. Pour ce petit moment de déconfiture, Maeve est extrêmement reconnaissante.


ft. @Penelope Nee & @Pallabi Patel
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