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Ready Player [Sajung]

Salem Blackwood
True Blood
Salem Blackwood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Ready Player [Sajung] - Page 2 Sajung-gif-06
Alias : Charon
Genre : Il
Age : 27 ans
Dollars : 75
Statut : Célibataire mais toujours amoureux d'un homme disparu.
Occupation : Officiellement pharmacologue, officieusement, vendeur de poisons et autres joyeusetés à base de plantes.
Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

Mémo RP : Jung-hwa #2
Ether #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : MJ | William
Genre IRL : Elle
Messages : 87
Date d'inscription : 14/01/2023
FC : Troye Sivan
Crédits : Merenwen (avatar) - Stefan Cross (crackship)
Thèmes abordés : La mort
Thèmes refusés : A priori aucun mais il est toujours bon d'en discuter ensemble avant de se lancer ! :)
TW : /


Un léger rire m’échappe alors qu’il précise qu’il en aurait voulu à son hologramme s’il l’avait vendu. Je suis content qu’il n’en soit rien. Si des anecdotes de ce genre doivent atterrir dans mes oreilles, je souhaite que ça vienne de Junghwa lui-même. J’ai une pensée triste quand je pense que généralement, ce sont les parents qui mettent gentiment la honte à leur enfants en vendant ce genre d’informations. Ma mère se fairait une joie de raconter mes bêtises et hontes d’enfant à Junghwa, j’en suis sûr. Mon regard se porte sur le fantôme de Mr Woo. Il hoche la tête en souriant, il semble heureux d’entendre son fils rire. Je ne dis rien et revient vers le visage de Junghwa, mon regard gravant chaque détail de ses expressions dans ma mémoire. Il est si beau comme ça. La discussion se déroule si naturellement finalement et ça me surprend d’être aussi détendu. Mais je prends ça pour un bon signe.

Je souris, en essayant de ne pas rougir lorsqu’il m’évoque sans le savoir. Ou alors il a un autre ami dans le Metaworld et...non je ne vois pas comment il aurait le temps avec son emploi du temps chargé. Je me sens tellement privilégié d’avoir autant de place dans sa vie. Et le sourire qu’il a en en parlant..je suis à la fois touché, et en même temps une pointe de culpabilité me ronge doucement. Je n’ose pas lancer un regard vers le hologramme, ni vers son père fantôme, comme si j’allais me vendre. Je ne commente pas trop ses explications à propos du Metaworld, puisque je suis au courant de tout. Je hoche la tête, ponctuant de oh et de ah. Je suis plus à l’aise quand on parle de nos origines finalement.

« Oh, je pensais que tu aurais plus voyagé que ça tu vois. Au final, c’est peut-être mieux si tu voyages ailleurs pour des vacances ! Si….tu songes à en prendre de temps en temps. »

Je le taquine. J’ai du mal à imaginer un homme comme lui lâcher prise le temps de vacances, même une seule semaine. Et pourtant….ça pourrait lui faire du bien justement. Je rougis d’imaginer lui proposer de partir une semaine avec moi, quelque part, loin d’ici, et pourquoi pas, en Angleterre, je lui présenterait ma mère...Oh la, Salem, tu pars loin. Je reviens à lui, recentrant mon attention sur la conversation. Je perds mes moyens à l’invitation mais je saisis l’occasion avec le reste d’assurance que j’arrive à trouver en moi.

« Jeudi soir ? »

A vrai dire, j’ai décidé au hasard. Mon esprit divaguait déjà sur les possibilités. Lui et moi, en soirée, après le repas, à se promener à la belle étoile, nous, le dimanche après-midi, à la salle d’arcade en train de rire, au cinéma à partager le même pot de popcorns… Mon travail me rappelle à l’ordre, je vois le numéro de mon chef s’afficher, je ne décroche pas, m’excusant auprès de Junghwa. Il se rapproche de moi et mon cœur loupe un battement. Il y a une élégance folle qui se dégage de chacun de ses mouvements, et cette présence qui m’enveloppe sans qu’il n’ait besoin de prononcer un mot. J’essaie d’afficher une expression aussi normale que possible pour masquer les soubresauts de mon torse sous les coups saccadés de mon cœur.

« Oui bien sûr. »

Je lui donne pendant qu’il s’excuse m’avoir accaparé. Je relève la tête en souriant avec douceur.

« Je suis ravi d’avoir pu t’aider. Je suis vraiment content que tu ailles mieux ce matin. Je t’ai laissé les feuilles anti-nausées aussi. Cadeau de la maison. »

Je lui adresse un clin d’œil. Avant de me rendre vers la sortie. Sa dernière remarque me fait réaliser que je ne porte pas du tout les vêtements appropriés pour aller au travail.

« Oh, c’est vrai...on pourra s’échanger ça au restaurant si ça te va, t’embête pas à me les faire livrer. Merci à toi pour l’accueil, je suis content d’avoir pu discuter avec toi dans un cadre différent. »

Je rajoute en regardant où pourrait se trouver le holo.

« Merci Mr Woo pour ce cours de cuisine coréenne. »

Et dans un dernier sourire adressé à Junghwa et son père fantôme, je disparais derrière la porte, courant vers l’ascenseur, appelant mon chef pour le prévenir et m’excuser, le nez dans ma manche souriant à l'odeur de la lessive qui emplit mes narines.

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⊹ Touch.
Standing in the eye of the storm
My eyes start to roam
To the curl of your lips
In the center of eclipse.thanatos

       
Woo Jung-hwa
Humain·e
Woo Jung-hwa
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Ready Player [Sajung] - Page 2 Crx0
Alias : Luka (Metaworld)
Age : 35 ans - un an de plus dans quelques mois
Dollars : 364
Statut : Célibataire, le palpitant s'affolant à l'approche d'une personne...
Occupation : Directeur général de STARLIGHT
Habitation : Dans un penthouse (Neo Arcadia)
Inventaire : S T A R L I G H T | son entreprise, son projet, les HOLO
Mémo RP : Salem
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : V. Machiavelli
Messages : 124
Date d'inscription : 11/02/2023
FC : Kim Soo-hyun
Crédits : SMMG (avatar) ; Stefan_Cross (gif-signature, crackship) ; signature : wild heart ; paroles ; Starlight, MUSE
Thèmes abordés : Décès, solitude, maladie
Thèmes refusés : Maltraitance sur les animaux
TW : /
Il était vrai qu’en tant que président général, on pourrait penser que je passe mon temps ailleurs que chez moi. C'était vrai - je passais énormément de temps au bureau - mais je ne quittais pas tant que cela le territoire américain. Lorsque j’avais fondé Starlight avec mes camarades de promotion universitaire, il était vrai qu’on avait voyagé à Pékin, Shanghai ou encore Taipei. Ça n'avait pas été beaucoup de fois, et toujours professionnel. Nous avions pu visiter quelques fois, mais jamais réellement. Nous étions beaucoup trop dans l’élan de la réussite. Nous voulions tout donner pour cette entreprise, pour cette création, et nous l’avons fait.

« Pour être honnête, ça fait un moment. Je ne pourrais pas en prendre cette année, je suis le président du conseil d’administration. Nous nous donnons le chapeau à tour de rôle… Oh. »

Je venais de comprendre la taquinerie. Mon sourire se fit en coin et je me félicitais de rougir intérieurement. Je voulus ouvrir la bouche pour répliquer quelque chose d’intelligent, mais rien ne me vint - rien qui me semblait approprié surtout. Mon regard capta les rougeurs sur les joues de Salem et je me demandais ce qui pouvait bien le faire rougir ainsi.

Hochant la tête, je demandais à mon hologramme de bloquer le jeudi soir. Mon esprit cherchait déjà un restaurant qui se voulait être discret afin que l’on puisse avoir toute la tranquillité souhaitée. Quelques noms me vinrent en tête - merci les repas d’affaires - mais je ne voulais pas non plus quelque chose de trop chic. Salem faisait preuve d’une aisance particulière et je souhaitais qu’il la garde. J’avais le temps de trouver quelque chose d’ici-là, même si j’avais très hâte d’être jeudi soir.

Echange de numéros fait, l’heure sonnait pour les au revoir. Je hochais la tête plusieurs fois. J’avais encore du mal à comprendre pourquoi il était venu, mais peut-être que je n’aurais jamais cette réponse. Quoi qu’il en soit, il m’avait sauvé - littéralement. Et je lui étais redevable pour hier soir.

« Merci beaucoup, je n’en demandais pas tant. »

Je détournais le regard lorsqu’il me fit un clin d'œil, mon palpitant loupant un battement. Sans m’en rendre compte, je me pourléchais les lèvres, tournant de nouveau la tête vers lui lorsqu’il remarqua qu’il ne portait pas ses vêtements, mais les miens.

« Ça ne me dérange pas. Merci à toi pour tes soins. Le plaisir est partagé. »

J’aurais pu lui dire que l’on remettait cela quand il voulait. J’aurais pu lui dire plus que cela. J’aurais pu, mais je ne le fis pas, car rien ne me semblait plus simple que ces mots. Et rien ne me semblait plus vrai qu’eux. Cette rencontre avait été pleine de surprises, riches en émotions, mais elle avait été plaisante du début à la fin.
Je le raccompagnais jusqu’à la porte et avant même que j’ose lui adresser un signe de la main - ou de la tête - il partit. Je laissais la porte se refermer avant de me tourner vers mon intelligence artificielle.

« Tu me racontes ? Qu’ai-je loupé ? »




THE END.


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Starlight
My life, You electrify my life ©️ Wild heart
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