Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal



Le bien qui fait mal [MJ&V]

Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
La nuit du samedi au dimanche était toujours mouvementée dans l’Underapple. Je ne rentrais souvent qu’au petit matin, soit parce que je combattais, soit parce qu’il y avait des yeux et des oreilles à laisser traîner aux quatre coins des rues. Autant dire lorsque je me suis couché après une bonne douche, je n’ai pas compris pourquoi mon réveil sonnait à onze heures un dimanche. Et comme je me connaissais bien, j’en avais mis un second dix minutes plus tard pour me faire comprendre que ce n’était pas une erreur. MJ venait aujourd’hui. Elle venait chez moi.

Je jurais avant de me redresser dans mon lit, bien réveillé malgré les trois heures de sommeil dans la poire. Sans prendre le temps de mettre autre chose que le boxer que je portais, je commençais une série de pompes - vieille habitude de l’armée dont je n’arrivais pas à me séparer. Je fis une série d’abdominaux avant de me rendre compte que je brûlais le temps qu’il me restait pour passer à la douche et boire un semblant de café pour avoir les idées claires - ah non c’est vrai, pas de café, pas de suite.

Onze heures quarante. Je filais sous la douche, me séchais rapidement et m’habillais - jean, tee-shirt. Un coup de déodorant après mettre coiffé un minimum, même si mes cheveux étaient mouillés, je fis un tour de mon appartement. Il était loin d’être en bordel, rien ne traînait en réalité. J’ouvris les fenêtres pour aérer un peu. J’avais fait le ménage il y a deux jours à peine. Pourquoi est-ce que je me préoccupais de ça ? MJ était une collègue, je me prenais moins la tête pour un plan-cul…
Chassant mes pensées, je commençais à me faire du café, par habitude, lorsque l’interphone résonna dans mon appartement. Je regardais dans le judas pour être sûr que c’était elle avant d’ouvrir la porte. J’affichais un léger sourire, ne voulant pas repenser à notre dernière rencontre, ni même au fait que c’était bien la première fois qu’elle allait rentrer chez moi.

« Salut. Entre, j’t’en prie. »

Je fis de la place pour la laisser entrer avant de fermer la porte derrière elle. Je la dépassais, attendant qu’elle me suive dans la pièce à vivre, un salon/cuisine séparé par un comptoir à l’américaine. L’odeur du café chatouilla mes narines. Je me tournais vers mon invitée.

« Tu veux boire quelque chose ? Le café est en train de chauffer… Pour après. »

Je n’allais pas lui faire la même blague à chaque fois, elle allait s’y habituer.

« T’as pas eu de mal à trouver, ça va ? »

Ouais, c’était gauche comme question, mais je ne savais pas trop comment je devais réagir en dehors des locaux de Theseus Corp. Nous ne nous étions jamais vus à l’extérieur en y repensant. Je n’étais peut-être pas le seul qui avait l’impression de marcher sur des œufs…

« Tu veux peut-être commencer ? Si je me mets sur le canapé, ça ira ? »

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: Propos grossiers, vocabulaire chirurgical, sang, blessures, violences
Gardant les instructions de Valérian en tête, j’ai opté pour la voiture afin de venir chez lui. Ça m’arrange bien, pour emporter mon matériel, et aussi, parce que, je l’avoue, je redoutais pas mal la traversée de son quartier. Crimson Bay n’est pas franchement bien réputée parce qu’il y fait bon vivre. Même si en plein milieu de la journée, ce n’est pas vraiment le moment le plus dangereux. Je me gare au numéro mentionné sur son post-it. Je ne m'étais jamais fait la réflexion, mais il a une jolie écriture.  Post-it que j’ai précieusement gardé à un endroit où Nash ne mettra jamais le nez. Ma boite de transport pour protections menstruelles. S’il y a bien quelque chose qui le dégoûte, c‘est ça. Je soupire.

J’ai agis comme d’habitude, mais j’ai toujours l’impression que dans ces moments-là, c’est une évidence que je prépare quelque chose. J’ai trouvé que Nash avait mit plus de temps à partir que d’habitude, et je me suis surprise à regarder l’heure très régulièrement. Il m’a même demandé si j’avais hâte qu’il parte. J’avais lâché un rire un peu nerveux, puis j’avais mentionné le fait que je voulais aller courir avant que le parc ne soit bondé. Il avait fini par enfin quitter l'appartement, avec, comme dernière image de moi, ma tenue de sport et mes cheveux attachés en queue de cheval. Aussitôt sa voiture disparue du garage, je me suis dépêchée de me changer, troquant mon legging pour un jean bleu, confortable, et mon t-shirt informe pour une chemise pourpre aux manches longues. Une fois mes chaussures enfilées, j’avais une drôle d’impression sur le ventre. Comme une femme qui va tromper son mari. Alors que pourtant, je n’allais rien faire de tout ça.

*

Ma mallette d’outils proto-chirurgicaux dans la main, je me présente devant le bâtiment, profite d’un habitant qui sort pour rentrer à mon tour, sous son regard surpris. Ma valise de docteur fait toujours cet effet. Je me contente de lui sourire. Ravie que personne ne me connaisse ici et puis, je monte les escaliers, jusqu’à l’appartement de V. Le cœur battant un peu fort pour une raison inconnue, j’appuie sur l’interphone. La sonnerie qui retentit, de manière étouffée derrière la porte m’indique qu’elle fonctionne bel et bien. Plus qu’à attendre que la porte s’ouvre. Maintenant que je suis là, je me demande si j’ai bien fait. Et si Nash décide de revenir parce qu’il a oublié quelque chose ? Ou changé d’avis ? Je secoue la tête. Non, j’ai promis de rattraper mon erreur. Je le ferais.

Je suis en train de mettre mon téléphone en silencieux lorsque V ouvre la porte. Son sourire appelle le mien, son visage amical me fait du bien. J’entre à son impulsion et mon regard parcourt aussitôt les lieux. C’est extrêmement bien rangé. J’ai toujours pensé que les hommes qui vivent seuls sont désordonnés, mais c’est probablement parce que Nash est ma seule référence. Je détecte rapidement les effluves de café et aussitôt je scrute V, pour voir s’il en a déjà bu, il sait très bien que je vais le réprimander si c'est le cas. Mais la précision qu’il apporte me détend. Je m’autorise même à rire un peu.

« J’ai cru que j’allais devoir t’enguirlander d’avoir bu du café. Même moi j’en ai pas bu ce matin, pour être sûre de ne pas avoir la tremblote. Après l’opération ce sera parfait, merci. »

Je souris plus franchement, éloignant dans mon esprit le regard surpris de Nash quand j’avais dit préférer un thé. Il a mit ça sur le compte de mes soit-disant règles et je ne l’ai pas contredit.

« Non c’était facile à trouver avec le GPS, merci beaucoup pour la place de parking d’ailleurs. Je me voyais pas venir autrement qu’en voiture avec ça. »

J’indique mon matériel encore enfermé. Et puis c’est coûteux, je n’aimerais pas me le faire voler. Je me vois mal expliquer ça au boulot ensuite. Un drôle de silence s’installe. On se regarde, je crois que je rougis un peu, mais je refuse de me laisser envahir par quelque émotion que ce soit. Aujourd’hui, je me montre professionnelle.

« Et toi ? C’est pas trop embêtant de voir flou d’un œil ? »

Il me propose de se mettre sur le canapé. Je jauge la pièce et finalement, je hoche la tête.

« Si c’est là que tu es le plus à l’aise, alors oui. Je peux étaler le matériel sur la table ? »

Je le laisse s’installer pendant que je prépare ce qu’il faut. Filant me laver les mains, je m’installe à ses côtés, une lampe frontale sur la tête, je pose ma main sur sa joue, prête à écarter ses paupières avec délicatesse.

« Fais moi signe quand tu es prêt et surtout, si tu sens une gêne, tu m’arrêtes. »

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
C’était assez étrange de la voir, là, dans mon appartement, sans sa blouse blanche, en civil. Elle dégageait ce petit quelque chose de professionnel, sûrement sa mallette. Je refermais derrière elle et nous nous dirigeâmes vers la pièce principale, le salon/cuisine, où des effluves de café commençaient à embaumer la pièce. Je souris en coin à sa remarque, l’observant en croisant mes bras sur ma poitrine.

« Je ne vais pas te faire le même coup à chaque fois, tu risques de t’y habituer. »

Je hochais la tête plusieurs fois avant, marmonnant un « pas de problème ». Je ne me voyais pas lui dire de venir en transport. Non seulement ils pouvaient être bondés à n’importe quelle heure, mais on pouvait y trouver n’importe qui. Ce n’était pas un quartier très surveillé par la police malgré le haut taux de délits et de crimes que l’on pouvait recenser. Néanmoins, pour un mec comme moi, ce n’était pas un souci.

« Je vais te débarrasser si tu veux. »

Je fis un mouvement vers sa mallette pour la saisir, attendant cependant son accord. Cette situation me dépassait tellement que j’en oubliais qu’elle portait peut-être quelque chose de lourd.
Un silence s’installa entre nous, plein de gêne et de doute. On n’avait l’air aussi à l’aise l’un que l’autre, alors qu’il n’y avait aucune raison que l’on soit ainsi. Elle venait uniquement pour me recalibrer l'œil. Rien de plus.

« On s’y habitue, fis-je en haussant les épaules, enfin je me débrouille. Mais j’vais pas dire non pour y voir clair de nouveau. »

Surtout que j’ai eu de la chance durant ces deux jours de ne pas avoir eu à utiliser d’arme à feu. Ma visée aurait été impactée sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Alors que pour se battre, c’était moins handicapant. Et j’encaissais plutôt bien les coups malgré tout.
Je lui proposais de m’installer sur le canapé, me disant que ça serait peut-être le meilleur endroit. J’acquiesçais avant de m’y diriger.

« Fais comme chez toi. »

Je m’allongeais sur le canapé, glissant une main dans mes cheveux encore humide pour les mettre en arrière. Je soufflais doucement, mon palpitant tambourinant fortement dans ma poitrine pour une raison que j’ignorais. Je ne remarquais pas que mon tee-shirt était relevé de quelques centimètres à peine, laissant entrevoir l’élastique de mon boxer, mon jean baillant légèrement.

« Ok. Vas-y quand tu veux. »

Je croisais mes chevilles pour paraître décontracté - je n’avais aucune raison de stresser, MJ avait fait ça des dizaines, non des centaines de fois même. Je joignis mes mains, croisant mes doigts sur mon ventre, me concentrant pour ne pas cligner des yeux ni bouger. Je la laissais faire, me focalisant sur ma respiration, calme, lente. Je ne voulais pas la déranger durant son travail, préférant attendre qu’elle ait terminée.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: Propos grossiers, vocabulaire chirurgical, sang, blessures, violences
Un rire léger à sa remarque aide à me détendre un peu plus. Si je me laissais aller, je lui aurais tiré la langue, je me contente de lui faire une petite grimace, fronçant mon nez en signe de fausse contradiction. Il a toujours aimé me taquiner et j’ai toujours aimé qu’il le fasse, c’est devenu naturel. Sans une pointe d’ironie, ou un tacle à un moment ou à autre, ce n’est plus nous. Un nous rassurant. Il me propose de m’aider avec la valise.

« Oh d’habitude j’ai pas le choix que de me débrouiller, mais si t’as envie de la soulever toi-même pour la mettre sur la table, je ne suis pas contre, ça pèse une tonne ! »

J’avise les muscles de ses bras, mon regard s’égarant un peu. J’ai pourtant l’habitude de le voir dans cette tenue, mais là, je ne sais pas, c’est différent, sûrement à cause du lieu qui sent son odeur mêlé aux effluves du café. Et puis, ses cheveux mouillés lui donnent une autre aura. Il sort juste de la douche. Il soulève cette valise avec tant de facilité, comme si elle ne pesait rien, alors que moi, j’ai sué à la transporter. Je remercie encore l’ascenseur et les roulettes incorporées à celle-ci. Une chance. Je chasse rapidement les pensées qui peuvent aller avec l’utilité de telles muscles, refusant de me laisser entraîner vers des idées qui pourraient devenir mal placées à force d’extrapoler. Il s’agit d’un collègue que j’affectionne et je viens réparer mes erreurs sur mon temps libre, mais surtout sur le sien. Et c’est tout.

Faisant la conversation, je commence à farfouiller dedans, sortant le matériel dont j’ai besoin, l’alignant soigneusement. Puis une fois qu’il est installé, je le rejoins, armée de ma pince chirurgicale. Je suis prête à agir cette fois, et aucun tremblement ne vient troubler mes gestes.

L’opération prend moins de temps que prévu et je repose mon outil avec soulagement. Ma main quittant son visage dans une caresse avant de se reposer sur ma cuisse. Opérer les yeux, même avec toute l’aide que l’on peut recevoir de la technologie désormais, ce n’est pas ce que j’apprécie le plus.

« Voilà, comme neuf ! Enfin, ne bouge pas encore, je vais refaire un scan pour vérifier que tout es bien calibré. »

Je me redresse pour aller déposer ce dont je n’ai plus besoin et récupérer ma tablette. C’est à ce moment-là que j’aperçois un bout de ventre et l’élastique d’un boxer. Je devine la musculature de ce ventre rien qu’avec cet échantillon et je me surprends à avoir envie de soulever ce bout de tissu pour en voir plus. Je m’en veux aussitôt et moi qui ne suit pas croyante, j’ai envie d’aller me livrer dans un confessionnal. Je me lève rapidement du canapé pour faire l’échange dans ma mallette, lui tournant le dos, le temps de m’insulter silencieusement. Je tâche de reprendre un visage neutre alors que je reviens m’asseoir, ma tablette et le lecteur de prothèse dans les mains. J’appose l’électrode contre sa tempe et laisse la machine faire le reste.

« Ça va ? Tu n’éprouves aucune gêne ? Est-ce que tu vois correctement. »

Comme une idiote, je me penche vers lui, mon visage en face du sien, suffisamment près pour que l’odeur de son shampoing m’envahisse les narines, suffisamment pour que je ressente la chaleur de son corps et probablement suffisamment pour qu’il ait pleine vue sur mon décolleté. Rougissant malgré moi, j’attends sa réponse pour me reculer. Ce sera encore plus suspect si je le fais tout de suite.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
Il était habituel que je taquine MJ. Si je ne le faisais pas, ce n'était pas une rencontre normale. Depuis que nous nous connaissions, nous avions ce petit jeu et, quelque part, j'étais rassuré qu'il soit toujours d'actualité après notre dernier entretien. Je n'étais pas vraiment parti comme d'habitude et elle n'était pas restée, seule, dans son état normal – pas que je puisse y faire vraiment quelque chose, puisqu'il semblait que le problème vienne de son mec. Qui étais-je pour venir dans ses affaires ? Dans sa vie privée ? Je n'étais qu'un collègue après tout.
Cela ne m'empêchait pas de me montrer un minimum gentleman – la gêne de la voir chez moi s'évanouissant peu à peu. J'attrapais la valise sans aucune difficulté, bandant les muscles de mon bras sans même forcer. Mon regard soutint le sien, un léger sourire étirant ma bouche.

« J'aurais dû te le proposer plus tôt. »

Ce n'était pas spécialement lourd, mais si pour elle, c'était le cas, je n'allais pas non plus la vexer. Je contournais la proto-chirurgienne, son parfum s'insinuant dans mes narines. Je ne savais pas si c'était l'odeur de son gel douche, de son shampoing ou d'une crème, mais son odeur était plus prononcée qu'ordinaire. Je posais doucement la valise sur la table, lui laissant le soin de l'ouvrir correctement.

Je m'installais sur le canapé, m'allongeant en deux secondes. Mon regard était rivé sur le plafond, mes bras le long du corps, les chevilles croisées dans un air détendu. J'attendais.
MJ se pencha au-dessus de moi, sans trembler, sans hésiter, avec tout le professionnalisme dont elle pouvait faire preuve. Je ne fis aucun geste pour l'arrêter, ni commentaire d'ailleurs. Je la laissais dans sa concentration, agissant avec précision et efficacité – deux choses dont elle avait toujours fait preuve durant nos rendez-vous. Mes pensées se tournèrent vers Nash sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je ne savais même pas à quoi ressemblait ce type, ni ce qu'il faisait dans la vie d'ailleurs, mais je me demandais vraiment à quel point il influençait MJ. Était-elle perturbée à chaque fois qu'il y avait une dispute avec son mec ? Ce n'était pas la première, mais c'était bien la première qui la perturbait à ce point-là. Et quelque chose me dérangeait. Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.

Écoutant la consigne avec sérieux, je ne bougeais pas d'un iota, attendant qu'elle revienne à sa place. Je manquais presque de bloquer ma respiration – et de fermer les yeux – en ayant une vue sur son décolleté. Je ne pus me sortir l'image de la forme de sa poitrine, même si je me concentrais sur son visage proche du mien – foutue vision périphérique.

« Parfaitement bien, articulai-je en plongeant mes yeux dans les siens. Merci, MJ. »

Il n'y avait pas à dire, voir nettement changeait la vie – et j'étais bien content de ne pas avoir à passer sur la table d'opération pour changer l'implant oculaire, ça m'évitait de devoir le justifier auprès de la direction.
Lorsqu'elle se redressa, je fis de même, m'asseyant. Je fis le tour de la pièce, essayant de repérer une quelconque gêne ou anomalie, mais rien. Tout allait nickel chrome.
Je me levais et retournais dans le coin cuisine pour servir deux tasses de café.

« Tu avais prévu autre chose de ton temps libre ? »

Simple question pour faire la conversation.
Non, ce n'était pas de la curiosité.
Vraiment.
Je nous servis deux tasses de café fumantes, préparant celui de la jeune femme comme je savais qu'elle l'aimait. Je revins à ses côtés, déposant la tasse en face d'elle, sur la table.

« CERBER n'a rien dit lorsque tu as embarqué ta valise ? »

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: Propos grossiers, vocabulaire chirurgical, sang, blessures, violences
« C’est ok, t’en fais pas. Merci ! »

Il semble gêné de ne pas m’avoir aidée plus tôt, mais très franchement, rien que le fait qu’il le propose me suffit à apprécier l’attention. Mon sourire s’étire et je l’invite à passer à l’opération. Plus vite on aura fini et plus vite on pourra boire ce café qui commence à me faire sacrément envie ! Je ne le savais pas aussi appliqué dans la préparation de cette boisson. Ma concentration revient sans mal alors que j’ai mes outils en main, et ce, malgré l’environnement qui est totalement différent de ce dont j’ai l’habitude. A vrai dire, je trouve ça challengeant d’avoir ce genre de mission à remplir. En tout cas, ça me donne une agréable sensation d’accomplissement. Plus encore lorsque je termine l’opération rapidement et sans accro.

La gêne que j’éprouve se diffuse différemment et se transforme en trouble alors que mes yeux sont perdus dans les siens. Beaucoup auraient sans doute profité de ce moment pour me reluquer mais lui préfère fixer mon visage. Sans m’en rendre compte, je retiens mon souffle. Je n’avais jamais remarqué toutes les teintes dans ses iris, j’étais toujours focalisée sur son implant, mais son œil non modifié, je ne l’avais jamais regardé d’aussi près. Sa voix me rappelle à la réalité et je m’éloigne rapidement, le cœur battant un peu trop fort. Je rougis sans pouvoir y faire quoi que ce soit.

« Avec plaisir, c’est la moindre des choses après le cafouillage de l’autre jour ! »

Quittant la chaleur qui émane de lui pour me remettre debout, je reviens vers ma mallette et commence à nettoyer mes instruments chirurgicaux. Je lui adresse un regard curieux en voyant qu’il teste sa nouvelle vision depuis le canapé. Grâce à quelques modifications du fichier, je stocke les informations du scan dans le drive à une date antérieure, celle du jour où... j’ai tout fait de travers. Je ne devrais pas, mais je n’ai pas encore rendu mon rapport et ce petit tour de passe passe informatique est bien pratique pour nous éviter de la paperasse supplémentaire et avoir à justifier certaines choses. Je ferme à peine la valise qu’il me demande ce que j’ai de prévu du reste de mon weekend. Je réfléchis un instant.

« Sûrement aller courir un peu. »

Encore un horaire que je vais devoir modifier sur mon application. Je laisse glisser le sentiment lourd que cette pensée implique pour me concentrer sur les effluves de café qui se font plus présents. Un sourire illumine mon visage en voyant V nous apporter les mugs.

« Merci ! Hum, sinon je n’ai rien de prévu de particulier. C’est dimanche, c’est bien le seul jour où je m’accorde le droit de ne rien faire… même si je me connais, je vais probablement bosser sur une idée d’implant à créer. Et toi ? »

Ma main se tend automatiquement vers la tasse qu’il dépose devant moi, je manque de lui attraper la main au passage.

« Ah pardon, trop d’enthousiasme ! »

Je fuis un peu son regard, avec un rire gêné. Décidément, je fais n’importe quoi en ce moment. Il enchaîne avec une question qui me permet d’être gênée pour quelque chose de légitime.

« On va dire que…. CERBER ne m’a pas vue embarquer la valise ? »

Mon sourire et à la fois coupable et plein de défi. Disons que je me surprends à aimer déroger aux règles dans certains cas bien précis. Au pire...si on me dit quoi que ce soit, je dirais que j’ai oublié d’envoyer la requête de sortie du matériel. Il m’arrive de l’embarquer pour travailler à la maison. Je plonge doucement mes lèvres dans le liquide ébène, savourant les arômes qui s’en dégage et le goût qui habille mes papilles à la première gorgée.

« Hum, il est vraiment bon ton café, tu te fournis où ? »

Ses cheveux sont doucement en train de sécher, son visage semble détendu. J’apprécie ce que je vois bien plus que je ne voudrais l’admettre et mes prunelles le dévisagent aussi discrètement que possible derrière mon mug de café. Trois ans que je le côtoie et j’ai l’impression de le voir pour la première fois.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
Je continuais de la regarder, mon sourire étirant ma bouche dans une sorte de sourire grimaçant - un truc un peu bizarre. Elle s’en voulait, mais le fait d’avoir pu réparer son erreur lui avait fait du bien, visiblement. MJ était soulagée, libérée d’un poids même. Je la retrouvais, telle que je la connaissais habituellement.

« Un cafouillage ? Non, vraiment, je ne vois pas. Tu n’en fais jamais. »

Une pointe d’humour, presque sarcastique, mais qui se voulait bienveillante. Je ne lui en voulais pas. L’idée ne m’avait d’ailleurs jamais traversé l’esprit. Je ne pouvais pas nier que ce jour-là, elle m’avait remis les pendules à l’heure, brisant des espoirs que je ne pensais pas avoir développé à son égard. C’était ainsi. C’était bien. Je pouvais peut-être avancer ainsi - sauf que je savais que j’étais trop con pour ne pas me reprendre un revers si l’occasion se présentait.
Je me redressais, restant dans le canapé, changeant un peu la conversation. Mon visage est marqué par la surprise lorsque j’entends sa réponse.

« Tu cours ? Sérieux ? Depuis quand ? »

Il était bien rare de voir les gens courir. J’avais gardé cette habitude dans mes entraînements matinaux - des restes de l’armée. J’aimais bien courir, surtout lorsque le soleil était à peine levé. Il n’y avait personne déjà, ou si je croisais du monde, soit c’étaient ceux qui partaient tôt bosser ou ceux qui étaient trop amorphes pour rentrer chez eux. Je n’étais pas dans le meilleur quartier pour ne croiser que des chats errants - on était plutôt sur des rats géants d’ailleurs.

« Je ne dis pas ça parce que je ne te vois pas courir, juste… Généralement, les gens font de la salle pour faire du sport. »

Tout en continuant notre discussion, je me levais et me rendis à la cuisine. Je nous servis deux tasses de café fumantes avant de revenir. Je n’eus pas le temps de poser la tasse que la jeune femme me toucha la main pour prendre le mug. Mon regard croisa le sien tandis qu’elle rougissait.

« Aucun problème. »

Mon ton était doux, ma voix presque plus grave, comme si j’avais voulu chuchoter. Et j’en oubliais même de lui répondre.
Je repris place à ses côtés, gardant la boisson chaude dans une main. Je soufflais plusieurs fois dessus avant de prendre une gorgée, mes yeux ne quittant pas la proto-chirurgienne. Un rire me secoua légèrement à son explication. J’en découvrais plus sur elle et j’aimais cela. Même si les règles étaient importantes dans notre métier, savoir qu’elle pouvait faire une entorse lui donnant un côté malicieux assez séducteur.

« Mais c’est que l’on est une vrai hors-la-loi dis-moi ! Rassure-toi, ton secret sera bien gardé. »

Je n’avais aucun intérêt à le dire et même si c’était le cas, je ne l’aurais pas fait. MJ ne faisait de mal à personne et c’était même pour travailler chez elle le week-end. Elle aimait vraiment ce qu’elle faisait pour y consacrer autant de temps. C’était une passionnée et j’aimais ce côté d’elle.

« Bon, vraiment ? Il n’a rien d’exceptionnel, ce n’est même pas du vrai je pense. Je l’achète dans une épicerie à trois cents mètres de chez moi. Mais j’ai bu pendant des années le café de l’armée et je peux t’assurer que pour mon palais, ça, c’est du luxe. »

Je soufflais une nouvelle fois sur le dessus de ma boisson chaude avant de prendre quelques gorgées. Même si j’étais réveillé depuis un moment, c’était quelque chose que je ne pouvais pas soustraire à ma routine au réveil.

« Pour te répondre à ta question de tout à l’heure, je n’ai pas spécialement quelque chose de prévu. Probablement bricoler sur ma voiture en écoutant la radio avant de me poser devant la télévision en mangeant. Un dimanche classique, je dirais. »

Qui ne l’était plus à partir du moment où elle était entrée chez moi. Et même si la situation était étrange - inhabituelle surtout - elle n’en était pas moins agréable. J’avais envie de prolonger ce moment, ayant le sentiment que je pouvais en apprendre plus sur elle. Je savais que je devais faire attention, que je ne devais pas retourner sur cette pente glissante, mais MJ m’attirait, plus que je ne voulais bien l’avouer - et me l’avouer.

« On pourrait courir ensemble, un jour… si tu veux, fis-je en me cachant à moitié derrière ma tasse à café, buvant comme si c’était normal. Et si tu souhaites rester un peu plus pour créer quelques implants pendant que je suis en train de bricoler, ça ne me pose pas de souci non plus. »

Je haussais les épaules, masquant ainsi ma gêne. Il n’y avait rien de plus normal dans ma proposition, non ? J’espérais qu’elle n'interprète pas à mal…


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: Propos grossiers, vocabulaire chirurgical, sang, blessures, violences

Un rire m’échappe alors qu’il ironise ma remarque. J’étais peut-être une des meilleures de ma promotion, je n’en reste pas moins humaine et ça, ça veut dire que je peux faire des erreurs, comme tout le monde. Même si je hais l’admettre et que ça fout un sacré coup à mon égo. J’attrape au vol l’occasion de parler d’autre chose, notamment de nos activités hors boulot. Il semble surpris.

« Depuis toujours ! J’en ai besoin pour faire fonctionner mon super cerveau, le double cursus s’est pas fait en mangeant des chips devant un ordinateur. »

Ironisant à mon tour, je lui tire la langue, comme une sale gamine et puis, il poursuit, m’arrachant un sourire.

« Non je n’aime pas les salles de sport, ça va faire princesse gâtée de dire ça, mais j’ai du mal avec l’odeur là-dedans. Et puis soyons honnête, c’est le repère des gros lourds. »

Et Nash m’a fait des crises extrêmes à ce sujet, si bien que rien ne semblait se présenter dans le bon sens pour que j’y aille, mais ça, je ne le dis pas, il a déjà très mauvaise réputation auprès de V, avec les quelques informations que j’ai pu laisser échapper à son sujet. Mes doigts tapotent sur mon mug tandis que je poursuis, essayant de me défaire de la gêne de lui avoir effleuré les doigts alors qu’il me servait le café. Pourquoi j’ai autant envie de le toucher aujourd’hui ? C’est insupportable.

« Je préfère courir à l’extérieur, j’ai un parc près de chez moi. Et sinon, je fais du fitness à la maison, il y a de très bons programmes pour ça. Et toi ? Tu cours ? Tu vas à la salle ? »

Je lui souris, puis je m’empare de ma tasse pour boire une gorgée avec prudence. Musclé comme il est, je doute qu’il reste à rien faire sur son canapé. Mes papilles s’affolent sous le stimuli du café, je savoure tandis que Vse moque gentiment de mes contournements des règles au travail. Je sais qu’il ne va pas me dénoncer, pour la simple et bonne raison que je sais qu’il fait des choses bien plus illégales, même si je ne sais pas exactement quoi. Je m’entends répondre.

« J’espère bien ! »

Je m’extasie sur le café et lui se défend. Je suis surprise qu’un café bon marché puisse être aussi bon. Peut-être que je ne suis pas objective. Peut-être que c’est le contexte qui fait que le café me semble meilleur qu’ailleurs. Peut-être que c’est parce que c’est lui qui l’a préparé pour moi.

« Je te crois sur paroles. »

Il répond à ma question sur ses activités et je me retrouve à sourire de nouveau.

« C’est amusant, à quelques détails près, on fait la même chose. Ma mécanique est un peu différente. »

S’il y a beaucoup d’informatique dans la programmation des implants, il y a également tout l’aspect fabrication dont je raffole. Manipuler le métal pour faire quelque chose de tangible qui rend vivant mon programme ça a quelque chose de très épanouissant. Il me surprend avec sa proposition. Je sens mon cœur s’emballer brutalement. Mes joues chauffent. J’en ai très envie à vrai dire, et je sais que c’est une mauvaise idée, que ça va créer des problèmes avec Nash, mais tant pis.

« J’aimerais beaucoup ! Enfin, si c’est dans un parc, pas trop loin de chez moi. Je t’avoue, que courir par ici ne me tente pas trop. »

Je fais une petite moue d’excuse avant de replonger dans le café pour manquer d’avaler de travers alors qu’il me propose de rester plus. Mon esprit commence à carburer à toute allure. Pourquoi j’en ai à ce point envie ? De dire oui ? De rester ? Mais de toute façon, impossible pour moi de travailler sur un implant, je n’ai absolument aucun matériel pour. Je n’ai ramené que de quoi remettre son œil en état. Mes joues doivent être encore plus rouges, et j’ai un mal fou à le regarder dans les yeux. Pourtant je m’y oblige.

« Je...je n’ai pas ce qu’il faut mais… je serais curieuse que tu me montres ce que tu bricoles sur ta voiture. Elle dispose d’une intelligence artificielle ou est-ce qu’elle est à l’ancienne ? »

Je pourrais peut-être checker l’état de ses circuits électroniques ? Je tournicote mes doigts entre eux avant de récupérer ma tasse entre mes mains. Je finis par lâcher.

« C’était….c’était comment l’armée ? »

Je me suis toujours demandé. Moi j’ai été bercée dans le confort, dans une famille qui n’a jamais été séparée, éclatée à cause d’une guerre. Dans notre famille, on a beau tous être médecins d’une manière ou d’une autre, personne n’est jamais allé sur le terrain, même pour un service militaire.

« Tu n’es pas obligé de répondre V, c’est de la curiosité, et peut-être mal placée. »

Je lui souris doucement, en posant ma main sur son avant bras pour le presser gentiment. Sa peau est incroyablement chaude sous mes doigts. Je frémis en sentant ses veines. Je n’aurais pas dû faire ça. Je retire ma main, elle revient se coller contre la céramique encore tiède de mon café presque terminé. Je n’aurais pas dû faire ça hein, il va trouver ça étrange, j’en suis sûre. S’il pense que j’essaie de le séduire, ça va créer des quiproquos et ça risque de devenir compliqué avec Nash. Je me retiens de soupirer, masquant ma gêne soudaine dans le reste de mon café que je bois d’une traite.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
Il était vrai qu’elle avait eu la chance de faire des études. Un double-cursus en plus. Ce n’était pas rien. Elle n’était pas rien, loin de là, elle était même très intelligente. Et pourtant, une petite voix dans ma tête me susurrait qu’elle se laissait berner facilement. Je la chassais bien rapidement.
Je n’avais pas eu la chance de faire des études - mais ça ne m’avait jamais intéressé non plus. Lorsque mes parents sont morts, j’ai continué le lycée jusqu’à ce que Luka et moi soyons en âge de rejoindre l’armée. Nous ne voulions pas aller en mer ou dans les airs, rester sur le sol ferme était très bien aussi.

Je souris simplement en coin à son commentaire sur les salles de sport. On pouvait y trouver de gros lourds, je ne disais pas, mais il fallait trouver la bonne salle, la bonne ambiance. Et certainement d’autres choses auxquelles je ne pensais pas. J’appréciais cette conversation, mais si elle me donnait l’impression de me rapprocher de la jeune femme, j’avais également la sensation qu’elle nous éloignait. Je pris conscience en cet instant que nous vivions dans deux mondes différents. Et cela me fit plus mal qu’une gifle dans la poire.

« Oh, tu as ce truc-là ? Je vois la pub partout en ce moment… Holo, c’est ça ? »

L’objet me faisait envie, en dépit du fait que j’avais une liste longue comme le bras des avantages et des inconvénients de dépenser autant d’argent dans cette intelligence artificielle.

« J’ai ma routine matinale, des restes de l’armée que je n’arrive pas à défaire. Je cours en extérieur aussi, mais je n’ai pas vraiment de parc à côté donc je vais plutôt dans les canaux. C’est… d’un vert différent. »

Je ricanais doucement, ayant en tête les mousses et autres déchets qui marbraient le béton sur mon parcours. Sans parler de l’odeur qui s’accompagnait parfois. C’était loin de vendre du rêve.

« Il m’arrive d’aller à la salle parfois, pour certaines machines surtout. J’abuse un peu des équipements de CERBER aussi. Ils ont une très grande salle pour les nouvelles recrues et ils ont pas mal de machines intéressantes. Je n’y suis plus instructeur, mais parfois, j’y vais quand même. »

J’avais l’impression que c’était il y a des années… Et c’était déjà le cas. La dernière fois que j’avais été instructeur s’était il y a littéralement six ans. Je n’en gardais que des bons souvenirs, mais j’étais incapable de revêtir le costume. Ce n’était plus fait pour moi aujourd’hui. J’avais changé. Vraiment changé.

La conversation dévia sur la mécanique et je laissais la surprise peindre légèrement mes traits. Je n’avais jamais fait le rapprochement et maintenant qu’elle en parlait, c’était d’une évidence flagrante. On bidouillait des trucs sur de la ferraille. À quelques détails près, en effet. comme l’informatique par exemple : il n’y avait pas d’informatique comme sur des implants dans une voiture. Moderne oui, ancienne pas vraiment. Pas à proprement parler.
Je bus une grosse gorgée de café, osant lui proposer de rester un peu plus. L’image que je décrivais était comme un mirage, une chose irréelle qui ne pouvait pas se produire. Je le savais et pourtant, j’avais osé. Le manque de sommeil et le confort de l’ambiance devaient jouer.

« Ça ne me dérange pas. On aura l’impression que je suis ton garde du corps. »

Et je me gardais bien de dire, ou même de montrer, que cette idée me plaisait.

« Ancienne. Viens, j’vais te montrer. Tu peux prendre ton café si tu veux. »

Tout en disant cela, je me levais et me dirigeais vers la porte d’entrée. Néanmoins, je me stoppais en entendant sa question. L’armée.
Je ne pouvais pas mentir : on m’avait déjà posé la question. Cependant, dans la bouche de MJ, cela sonnait différemment. Il y avait de la curiosité, mais il y avait une certaine réserve, une prévenance, ce petit truc qui montrait qu’elle avait conscience que ce n’était pas un sujet facile qu’elle abordait. Je me tournais alors vers elle, ma tasse dans une main, la regardant sans aucun jugement ni reproche.

« C’est difficile de répondre à cette question. »

L’armée ne pouvait pas être résumée en un seul mot ou même en une phrase. Lorsque je pensais à cette partie de ma vie, j’avais plusieurs souvenirs qui me venaient, des bons, des mauvais, de la facilité comme de la difficulté. On pourrait dire que c’était comme les montagnes russes, mais là encore, ce n’était pas assez. C’était plus que cela.

« L’armée m’a offert une seconde famille. Et des implants - mais ça, tu le sais. Que veux-tu savoir exactement ? »

Je me détournais d’elle, ouvris la porte et l’invitais à sortir la première.

« Ce n’était pas prévu. Que j’y aille. J’ai suivi mon meilleur ami, Luka. On était voisins à l’époque. Mais je ne regrette pas. »

Je refermais derrière nous, verrouillant mon appartement. Je glissais les clés dans la poche avant de mon pantalon avant de la guider jusqu’au garage.
À l’époque, je ne savais pas quoi faire de ma vie. J’étais un gosse perdu et qui avait tout perdu. Je n’avais envie de rien, l’école ne m’apportait pas grand chose de base. Je n’avais pas envie de faire des études, ça coûtait cher, et je ne savais pas quelle était ma place dans la société. Je n’étais pas ce gosse qui rêvait de faire tel ou tel métier. Ce qui me plaisait, c’était les jeux vidéo, les voitures et mes potes.
J’ouvris la porte coulissante de mon garage après avoir jeté un coup d'œil circulaire aux alentours - par habitude. RAS. La lumière du jour éclaira l’endroit : sur deux des trois murs était placé un comptoir de travail avec divers outils, plus ou moins rangés. Quelques posters et étagères habillaient les murs en béton. Au milieu du garage trônait comme une reine ma magnifique Chevrolet Impala SS noire de 1967. C’était plus qu’une vieille voiture, c’était une relique, mais je l’aimais cette bagnole.

« Je parie que tu n’es jamais monté dans ce genre de voiture. »

Sourire en coin, mon visage se tourna vers elle, les yeux plein de malice, mais fier de lui montrer ce petit bijou.


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: /

Mon regard s’écarquille un peu lorsque V me demande si j’ai un Holo. Je souris aussitôt que me revient en mémoire de quoi il parle.

« Ah non non, je me contente de programmes de coaching qu’on trouve sur internet. J’ai découvert un coach coréen dont l’approche est très douce en apparence, mais ça fait bien travailler tous les muscles !  Pourquoi, c’est un truc qui te plairait ? »

Je me promet de me renseigner sur cette technologie, et puis, pourquoi pas la tester un jour, même si je suis persuadée que Nash arriverait à être jaloux de l’IA. Ça me fait plaisir d’échanger avec V sur nos habitudes sportives. Je me surprends à pouffer un peu avec lui quand il parle d’une verdure différente sur son parcours.

« Je vois. »

Mais au fond, je me rends compte à quel point je suis privilégiée de vivre où je vis, de venir d’une famille aisée. De ne pas avoir connu la difficulté d’avoir à joindre les deux bouts, de vivre dans des endroits plus risqués. Mon attention se reporte de nouveau sur le discours de Valérian et une nouvelle fois, je souris.

« C’est vrai qu’on a tout ce qu’il faut à CERBER. Je ne les ai jamais testé, quand je suis là-bas je n’ai absolument pas le temps. Tu as été instructeur ? »

Mon ton est un peu surpris, mais sincèrement intéressé. Je me rends compte qu’il y a beaucoup de choses que je ne sais pas sur mon collègue,et pourtant ça fait un bout de temps qu’on se connaît. Comme quoi, prendre un café en dehors du boulot ça a du bon. Mon attitude se fait attentive à l’égard des dires de V. Puis un rire m’échappe lorsqu’il parle de ce dont on aurait l’air cote à cote.

« L’idée ne me déplaît pas ! »

Je rougis presque à ma remarque. A vrai dire, si je suis honnête avec moi-même alors je dois bien avouer qu’à ses côtés, je me sens en sécurité. Je ne sais pas si c’est à cause de sa stature ou de ce qu’il dégage, mais j’ai l’impression que je serais bien protégée. Nos cafés terminés, nous nous apprêtons à bouger pour rejoindre sa voiture. Il me précise qu’il n’y a pas d’intelligence artificielle dans la voiture qu’il va me montrer. Je crois que je suis un peu déçue.

« Merci ça va, j’ai terminé mon café. Ancienne à quel point ? »

Finalement je ne peux m’empêcher de poser des questions sur l’armée. Et je me retrouve presque à regretter de ne pas avoir ma tasse dans les mains pour me raccrocher à quelque chose. J’ai l’impression d’avoir posé une question beaucoup trop personnelle. Et pourtant, je peux voir dans son regard qu’il n’est pas fâché. Même si, au final, sa réponse me frustre un petit peu. Il enchaîne avec des informations que je sais déjà, puis me demande d’être plus précise. Je laisse passer un petit instant avant de répondre.

« Je me demandais à quel point ça t’a marqué, comment ….comment tu as ressenti les choses et qu’est-ce qui t’a donné envie d’y aller. »

Il me guide vers la sortie et je n’attends pas pour passer devant lui, sentant à nouveau les effluves de son shampoing et de son gel douche. C’est agréable. Mais je ne me laisse pas longtemps distraire, il reprend la parole, captant mon attention et mon regard. Je lui souris. J’éprouve une drôle de nostalgie que pourtant je ne devrais pas éprouver, puisque je n’ai pas ce genre de souvenir, ce genre de relation. Je ne suis pas certaine que je puisse compter Nash comme un meilleur ami de longue date… il a toujours été mon copain.

Je n’ose pas demander si ce Luka est toujours présent dans la vie de V. J’ai l’impression que la question sur l’armée est déjà suffisante à elle seule comme indiscrétion.

« Je suis heureuse d’entendre que tu ne regrettes pas. J’imagine que malgré ça, ça n’a pas dû être facile. Ça a l’air sacrément éprouvant comme mode de vie. »

Il me guide jusqu’à son garage, je l’observe évoluer. Il est un peu plus sur le qui-vive passé la porte de son appartement. Mais aussitôt a-t-il soulevé la porte de son garage que mes yeux s’écarquillent de surprise.

« Woooow, elle est magnifique ! »

Je tourne la tête vers lui lorsque ce qu’il me dit sonne comme une invitation.

« Non en effet, je n’ai vu ce genre de voiture que dans les films….tu… elle roule ou tu es encore en train de la réparer ? »

Est-ce que je peux abuser de son temps ? Déjà ma main caresse le capot avec délicatesse et je m’avance pour regarder les sièges à travers les vitres.

« J’ai l’impression d’avoir fait un bon dans le temps. Mais j’ai remarqué que les voitures volantes on pas mal tenté de se rapprocher de ce modèle, maintenant que je le vois. C’est fou ! Où est-ce que tu as trouvé une telle voiture ? »

Je n’ose pas demander à quel prix. Elle ressemble tellement à une voiture de collection. Mon regard se reporte sur Valérian, s’attarde sur lui, cette atmosphère. A-t-il toujours été aussi beau ? Rougissant, je reporte mon attention vers les gentes, trouvant quelque chose à regarder pour faire passer la honte qui s’empare de moi. La culpabilité aussi. Mon dieu, si Nash a essayé de m’appeler…..bon tant pis, j’aviserais après. Mon regard se reporte sur V, aussi déterminé que possible.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
Je hochais plusieurs fois la tête. Il était vrai qu’avec internet, on pouvait littéralement tout trouver. Le monde d’aujourd’hui était tellement tourné vers les nouvelles technologiques que j’étais toujours surpris d’entendre qu’on n’oubliait pas certaines bases.

« Je ne sais pas trop. »

Je haussais les épaules. En fait, je savais très bien.

« C’est plutôt attractif, mais je n’ai pas les moyens d’en acheter un pour le moment. Et si j’en ai un, il restera ici. J’aurais trop peur qu’il se fasse hacker, bien que la sécurité doit être sacrément élevée. »

J’avais lu dans les tabloïds que l’entreprise avait réalisé des contrats avec l’armée. Pour qu’elle puisse faire cela, il fallait qu’elle ait les reins solides. C’était une filiale de Theseus en même temps, rien de bien surprenant.
Je haussais les sourcils. Elle ne savait donc pas que j’avais été instructeur ? Il était vrai que nous nous étions jamais rencontrés durant cette période, elle n’était pas encore chez CERBER à cette époque.

« Oui, durant quelques années, dis-je prudemment. C’était lorsque je faisais partie de l’Elimination squad. J’entraînais les nouvelles recrues pour qu’elles passent l’examen avant leur affectation. »

Mais tout cela, c’était avant… avant. Je terminais mon café cul-sec, éloignant les images qui popaient dans mon esprit. Je n’avais nullement envie de me souvenir de cette mission, de cette douleur, de ses regrets, de ce coma… Heureusement, la conversation partit dans une autre direction et je pus facilement me recentrer sur l’instant présent. Je ne sentis pas ma langue pourlécher mes lèvres lorsque j’aperçus quelques rougeurs colorer ses joues, imaginant très bien courir à ses côtés - tout comme elle, je suppose.

« Faisons ça alors… Quand tu veux. »

Je me retins de lui sortir « je suis ton homme ». Trop présomptueux. Je détournais le regard, regrettant de ne plus avoir de café. Je lui proposais alors de découvrir la beauté que je cachais jalousement dans mon garage. Je ricanais un peu à sa question.

« Assez ancienne pour dire que l’on n’était pas nés lorsqu’elle est sortie. »

Mon père avait eu cette voiture. Ce n’était pas celle-ci même, mais avoir le modèle identique était comme un hommage à leur disparition. Je l’avais déjà conduite, passer du temps sur la route, un rare jour de congés. J’avais roulé en dehors de New Blossom, les lunettes de soleil sur le nez et les cheveux au vent, revenant dans la ville en milieu de nuit, la radio en guise de compagnie.

« J’ai suivi Luka. C’était son rêve, alors on a postulé lorsqu’on avait seize ans. On a passé six mois dans un camp d’entraînement dans le nord du pays avant de partir dans un pays qui n’était pas le nôtre. Le vrai trou du cul du monde : de la poussière à perte de vue, des montagnes aussi et rien qui ne survit. »

Même les cactus avaient abandonné l’idée de se développer dans cette région. On trouvait ça hallucinant d’ailleurs : quelle idée à la con d’aller dans un endroit où on ne pouvait littéralement rien faire pousser et où on était éloigné de tout.
Je passais sous silence la première partie de sa question. J’avais ressenti bien des choses et ce n’était pas quelque chose dont on parlait. Ce que l’on avait vécu, on pouvait le raconter en faisant attention de ne pas révéler des détails classés confidentiels. Mais c’était tout. Et c’était bien assez. L’armée avait été un moment de ma vie que je ne regrettais absolument pas. Je gardais en tête les bons moments, ceux où il y avait de la franche camaraderie, où nous étions dans la base militaire, sans nos armes, à nous entraîner, à nous muscler ou à déconner comme des gosses qu’on était.

« C’est sûr que ce n’était pas évident tous les jours… »

Sans mentionner le fait que je faisais partie des chanceux à être rentré dans leur pays - vivant ou mort.

« Je pense que tu as vu que j’avais gardé quelques côtés de l’armée chez moi. Ça vaut aussi pour mon sommeil, c’est pour ça que mon boulot me convient. Je n’ai pas besoin de beaucoup dormir s’il le faut et j’peux tenir la distance. D’où le fait que tu ne me vois pas tous les jours aussi. »

Je lui adressais un clin d'œil avant d’ouvrir la porte du garage pour révéler mon endroit à moi, ma passion et surtout, ma magnifique voiture. Je ne pus retenir un grand sourire d’étirer mon visage, assez fier - et heureux qu’elle lui plaise également.

« J’ai déjà roulé avec, mais il y a une pièce qui s’est cassée il n’y a pas longtemps, donc je suis en train de la réparer. Je peux faire ronronner le moteur, mais c’est tout. La balade attendra un autre jour. Tu peux rentrer si tu veux, elle est ouverte. »

Ce n’était pas comme si les clés étaient ailleurs que dans la voiture elle-même. Je vivais depuis tellement de temps dans le quartier que je savais que personne n’oserait venir y toucher. M’avançant dans mon garage, j’attrapais une boîte de pastilles à la menthe, vieille, à deux doigts de rouiller à certains endroits. J’ouvris la portière côté conducteur et m’installais sur le siège. Clés sur le contact, je regardais MJ alors que j’actionnais le moteur, le faisant gronder. Si mes yeux pétillaient de malice, mon visage était déformé par un léger sourire en coin.

« J’paris que les voitures volantes ne font pas un tel bruit. »

Je n’en avais jamais conduit, juste vues de loin - malheureusement. Mais je ne pouvais pas nier le fait que je rêvais de monter dans un modèle et de le conduire. Je jouais quelques instants avec l’accélérateur avant de couper le contact.

« J’ai vu la carcasse qu’elle était dans une cass’. Le type n’y connaissait rien, je l’ai acheté pour trois fois rien, mais il y avait du boulot. Je crois que j’ai quasiment dû tout refaire dessus. Elle avait pris cher… »

Je passais sous silence les impacts de balle sur les portières et les sièges avant. Finalement, je lui tendis la petite boîte en métal, le dessin dessus tellement dépassé qu’il était impossible de deviner ce que c’était.

« Spoiler alert : il n’y a pas de bonbons à l’intérieur. »

À la place, il y avait des photos de moi, plus jeune, à l’armée. J’ai avec Luka, en tenue, où nous étions lourdement armés. Une autre où nous étions en tee-shirt kaki et en lunettes de soleil, souriants à l’objectif. Une autre, de mon escouade, devant un hélicoptère - premier vol en hélicoptère. Une dernière de moi au volant, lunette d’aviateur sur le nez, un camarade qui fait le con dans mon dos. C’était Luka qui l’avait prise. Puis, sur le côté, mes plaques d’immatriculation, que je ne pouvais plus porter avec mon métier d’espion. Le collier en lui-même était le mien, la plaque censée se détacher pour identifier un soldat mort au combat, était celle de Luka.

MACHIAVELLI
VALÉRIAN, L. G.
1247 - 14.07.1989
O POSITIVE
NO PREFERENCE


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: /

Mes sourcils se haussent légèrement alors qu’une fois de plus je me rends compte de la différence entre ses moyens et les miens. Il fait partie de ces gens qui ne vivent pas au-dessus de leurs moyens et ça me plaît. Encore une fois, je ne peux pas m’empêcher de comparer avec Nash. Il aurait déjà acheté un holo et m’aurait probablement demandé de l’aider à payer son loyer. Mes lèvres se pincent, mais je choisis de rebondir sur la sécurité des holos.

« J’ai entendu dire que les holos d’aujourd’hui disposent d’énormément de systèmes de sécurité complémentaires, notamment les scans de rétines, et ça c’est quand même quelque chose d’impossible à imiter.  »

A moins d’avoir l’œil de cette personne directement. Je frissonne presque d’horreur et m’enlève cette pensée de la tête.

« Mais clairement, c’est un sacré investissement. »

Mes lèvres s’étirent en un sourire avant de changer de sujet. L’écouter parler de lui m’intéresse et je me demande pourquoi il est sur la retenue alors qu’il m’explique qu’il a été instructeur durant quelques années. Je finis par sourire franchement.

« Ça aurait été amusant que tu sois mon instructeur. »

Notre relation aurait probablement été toute autre. M’aurait-il taquiné de la même manière ? L’aurais-je apprécié autant que maintenant ? En tout cas les choses me conviennent comme elles sont actuellement, et puis… j’ai l’impression qu’il garde volontairement des choses pour lui, et je n’oserais pas le questionner à ce sujet. Il semble si...je ne sais pas, il change rapidement de sujet en tout cas. Nous confirmons l’idée de courir ensemble à la prochaine occasion et je sens une bouffée d’excitation m’envahir. Mon cœur bat fort contre ma cage thoracique lorsque il me dit de choisir le moment qui m’arrange, je me promets d’y penser rapidement. Il détourne le regard et je me rends compte que j’en profite pour respirer un peu. Décidément, c’est un peu… étrange comme sentiment. C’est doux et excitant en même temps. J’ai l’impression de n’avoir jamais éprouvé ça avant. Parler de la voiture dans son garage m’arrange, je le reconnais, ça me donne l’occasion de me raccrocher à autre chose. Son rire s’élève à ma question, je fais une moue faussement vexée, comme s’il se fichait de moi, mais finalement mon visage se fend d’un sourire amusé.

« Une très vieille voiture donc. »

Durant le trajet le récit de Valérian me happe. Mon visage redevient sérieux et concerné, comme si je recevais une confession qu’on offre pas à tout le monde. Mes yeux s’écarquillent alors qu’il me parle du désert à perte de vue. J’imagine une terre aride, un chaos pour la vie. Une étendue hostile qui me fait réaliser à quel point je ne suis pas faite pour ce genre de mission. Il ne fait que confirmer mes pensées lorsqu’il me répond que ce n’était pas simple au quotidien. Je hoche la tête en signe de compréhension, puis mon sourire se fait taquin.

« Est-ce qu’on se supporterait de se voir tous les jours ? »

Je m’extasie sur le véhicule aussitôt que je le vois, échangeant un regard complice avec Valérian. Je ne sais pas si ça se voit mais une pointe de déception se fiche en moi lorsque je comprends que je ne pourrais pas demander de tour en voiture.

« Oh. »

Je ne me fais pas prier lorsqu’il me dit que je peux m’installer à l’intérieur quand même. Je sens un flux d’adrénaline me traverser lorsqu’il m’adresse un regard avant de faire ronronner le moteur. La Chevrolet semble sur le point de s’animer et mon sourire répond à celui de V lorsqu’il s’amuse de ma réaction.

« Non elles font des bruits d’unité d’aspiration pour les courriers en capsules. C’est bien moins joli. »

Je m’enquiers de l’acquisition de la voiture. Mes yeux s’écarquillent, admiratifs alors qu’il m’en explique les origines.

« Wow, t’as fait un sacré boulot ! Elle est belle...enfin, je veux dire elle n’a pas l’air de revenir de la casse. »

Je me tais lorsqu’il me tend la boite métallique et le regarde avec curiosité, son expression est différente et malgré la plaisanterie, il semble sérieux. Je pouffe un peu à sa précision et prend délicatement la boite entre mes mains, mes doigts effleurant les siens au passage. Le bruit métallique à l’ouverture marque le son des souvenirs, car c’est ce que c’est. Une boite à souvenirs. Mon regard cherche celui de Valérian pour lui demander s’il est… sûr de lui. J’ai vraiment l’impression d’entrer dans son intimité cette fois.

Des photos défilent entre mes doigts, je reconnais V sans mal, la bouille plus innocente peut-être, et à côté de lui un jeune homme du même âge que je devine être le fameux Luka. Ça se voit qu’ils étaient proches. Leur complicité est évidente sur les photos. Je relève la tête vers mon hôte de temps à autre, cherchant dans ses expressions son ressenti. Puis je tombe sur la dernière photo qui m’arrache un rire.

« Ça t’allait bien, les lunettes d’aviateur. »

Mon sourire amusé et taquin se mue en expression douce.

« Vous aviez l’air soudés. »

Je n’ose pas lui demander s’ils lui manquent, ces gens-là. Probablement que le dit Luka oui. En remettant les photos à leur place, mon regard tombe sur les plaques d’identification miliaire. Je les effleure du bout des doigts. Beaucoup de choses se bousculent en moi. Je prends conscience de ce que ça signifie, ces plaques. Je réalise seulement la dangerosité de la vie militaire. Puis, je réalise que mon soulagement à me dire qu’il n’est plus dans cette profession est vain. Son métier et son mode de vie actuel restent dangereux. Je me demande soudain pourquoi j’aurais un avis à ce sujet. Pourquoi est-ce que ça m’importe autant. Je referme la boite et la lui tend.

« Je suis contente que tu sois là. Merci de m’avoir parlé un peu plus de toi. »

Je marque une pause et relève un regard piteux vers lui, avec un sourire un peu fuyant probablement.

« Je me rends compte que… je n’ai pas vraiment de souvenirs à partager comme ça. Ma capacité à être bonnes aux études m’a coupée du reste du monde. Je.. ne me suis fait aucun ami. Je viens seulement de le réaliser. »

Valérian serait-il mon premier ami ? C’est ça que ça fait comme sentiment ? L’amitié ? Cette douce chaleur dans le creux du ventre ?

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
L’idée même d’être son instructeur me semblait étrange. Notre relation n’aurait pas été la même. Je n’étais pas le même homme à cette époque. Aurais-je été autant attiré par MJ ? Aurais-je été autant dans la retenue ? Je n’en avais aucune idée et je préférais passer à autre chose que m’imaginer des histoires qui me garderaient éveillé. Les choses étaient telles qu’elles étaient et nous devions faire ainsi.

Je ne commentais pas lorsqu’elle remarqua que c’était une très vieille voiture. C’était le moins que l’on puisse dire, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être fier en l’observant. Cela faisait des années que je la retapais, que je la bricolais, que je lui donnais une nouvelle vie. Je n’étais pas mécanicien de métier, mais je l’étais par passion.

Je parlais un peu de moi, de comment j’avais fini à l’armée et je fis une description simple mais imaginée de ce que j’avais vu durant quelques années : de la poussière et des cailloux à perte de vue. On s’était pas mal plaint, mais c’était histoire de dire quelque chose. On savait pourquoi on était là, ce que l’on devait faire, notre mission aussi, et à aucun moment on avait regretté notre engagement vers l’armée américaine.
Ma tête se tourna vers MJ, mes yeux cherchant les siens. Mon visage transpirait un peu de surprise avant de se détendre. Elle semblait me taquiner et pourtant, j’avais envie de percevoir une pointe de sérieux derrière cette question. Je la trouvais audacieuse, et ce fut peut-être pour cela que j’y répondis.

« Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir. »

Nos regards se font complices et je ne peux empêcher mon esprit de m’imaginer des choses. J’avais l’impression d’être dans une bulle hors du temps, de perdre pied, de perdre pied avec la réalité - chose qui ne me ressemblait pas du tout. Je devais me reprendre, ne pas sauter les étapes et surtout, ne pas me faire de film. MJ était avec Nash, aussi con qu’il pouvait être - parce qu’il ne savait pas à quel point il était un homme chanceux.

Nous nous installâmes à l’intérieur de la Chevrolet et je ricanais légèrement à sa remarque sur le bruit des moteurs. Il était vrai que certains tas de ferraille faisaient un bruit de tous les diables. C’était même à se demander comment il pouvait encore rouler.
Mon sourire se fit en coin face au compliment.

« Merci. Ça fait des années que je travaille dessus, elle a bien changé. Si tu l’avais vu au début… »

Après quelques hésitations, je finis par prendre cette boîte à souvenirs et je lui tendis. Mon palpitant battait à la chamade. Elle allait être la première personne à qui je montrais cela, la première à voir mon passé, la première…
Je la laissais parcourir mes photographies, mes yeux les suivant. Les souvenirs m’assaillirent. Je savais à quel moment elles avaient été prises, je savais pourquoi, je savais ce que nous nous étions dit aussi. Je me souvenais de tout comme si c’était hier - et c’était presque flippant.

Je me penchais vers elle, mon bras tendu pour ouvrir la boîte à gants. D’une main, j’attrapais une paire de lunettes de soleil et refermais le compartiment. Je plaçais les lunettes d’aviateur sur mon nez et tournais la tête vers elle, un léger sourire sur les lèvres - mes zygomatiques commençaient à se demander ce qu’il se passait pour être autant stimulés.

Nous étions soudés. C’était même important. C’était vital dans une équipe. Les mots me manquèrent, mon esprit partagé entre les souvenirs de l’armée et ceux de l’elimination squad. Nous étions également soudés dans cette équipe, nous l’avions été, et pourtant, tout s’était arrêté.
Je pris la boîte une fois qu’elle la referma, la gardant entre mes mains. Mon regard fixait l’objet, les pouces glissant sur la surface métallique.

« Merci de m’avoir écouté. »

Parce que je n’avais pas l’habitude de parler de moi. C’était même rare, exceptionnel. Ma tête se tourna de nouveau vers elle.

« Tu as eu la chance de pouvoir faire de grandes études, longues en plus. Je n’imagine pas la pression que tu as dû avoir pour réussir. Mais j’imagine que tu dois avoir quelques souvenirs de ta vie étudiante malgré tout. Étais-tu vraiment seule ? »

Parce que je n’arrivais pas à m’imaginer MJ sans personne autour d’elle.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: /

Sa réplique résonne comme une promesse et me provoque d’agréables frissons. Je sens mon cœur accélérer sous l’adrénaline. Le délicieux goût de l’interdit, qui pourtant ne l’est pas – mais avec Nash, beaucoup de choses le deviennent –, me donne l’impression d’être plus légère. J’ai si hâte, tellement hâte. Mais je ne dis rien d’autre. Nous nous regardons longuement, et ce qui se transmet à travers cet échange suffit amplement comme réponse. Nous irons courir ensemble et, je l’ai décidé, je passerais davantage de temps avec lui, qu’importe les réactions de Nash. J’ai envie de mieux connaître Valérian. J’ai...envie.

A l’intérieur de la Chevrolet, je me sens dans une bulle, différente, une atmosphère d’insouciance m’enveloppe en même temps que je laisse ma curiosité poindre auprès de V. Ce dernier est plus bavard que jamais et ce n’est pas pour me déplaire, vraiment. J’ai l’impression d’être privilégiée d’une certaine façon, de ses confidences. Il m’apparaît un peu plus humain, plus fragile quelque part et ça me provoque un ressenti étrange, comme si j’en avais besoin. Comme si ça confirmait déjà ce que je pense de lui. Il me parle de la voiture à ses débuts, je souris.

« Tu as des photos ? Tu pourras faire un avant, après, comme ces influenceurs sur les réseaux sociaux ! »

Un petit gloussement m’échappe. C’est pas comme si j’étais une habituée de ce genre de choses, enfin à l’exception de tout ce qui est scientifique, pour le travail...A vrai dire, ça ne m’intéresse pas du tout, mais probablement que si V avait un compte, je ne pourrais pas m’empêcher d’être dessus. Je glisse d’ailleurs avec curiosité.

« Tu as peut-être un compte de ce genre d’ailleurs ? Je ne sais même pas. »

Les souvenirs de papier défilent entre mes doigts, et une forme d’émotion qui n’est pas la mienne me gagne. Mais je suis émue par ce que je découvre, par cette part de V plus jeune, par le poids du deuil et du manque. Pourtant, je ne relève que les aspects positifs que je découvre. Lorsqu’il se penche vers moi pour attraper quelque chose dans la boîte à gants, je me raidis, prise d’une drôle de tension. L’odeur de son shampoing me parvient à nouveaux aux narines, un long frisson me parcourt l’échine. C’est étrangement grisant, mon ventre se serre de la plus délicieuse des façons. Je pourrais embrasser son épaule si je le voulais, mais pourquoi je le voudrais ? Je rougis, en plein conflit intérieur. Mais heureusement pour moi, il se redresse, coupant court à toutes ces pensées qui m’envahissent, me questionnent. Finalement c’est un rire ravi qui me secoue lorsque j’ose enfin le regarder.

« Ça te va toujours aussi bien je confirme ! »

Le sérieux revient lorsque je referme la boite pour la lui rendre, le remerciant pour le partage de ses souvenirs. Sa réponse à lui me fait sourire, plus tendrement que je ne l’aurais voulu, sans doute. Je ne sais pas quoi lui répliquer, sans doute, est-ce mieux que je ne dise rien. De toute façon, il me demande déjà comment était ma vie étudiante. Je quitte ses prunelles océans pour m’adosser au siège, regardant à travers le parebrise, cherchant parmi mes souvenirs.

« J’ai beau chercher... »

Je tourne à nouveau la tête vers V, en haussant les épaules d’un mouvement fataliste.

« ….j’ai jamais eu d’amis. Seulement des connaissances. »

Et comme si j’étais incapable de parler de mon petit ami en regardant Valérian, je détourne de nouveau le regard, regardant mes mains, posées sur mes genoux.

« Puis j’ai rencontré Nash et on ne s’est jamais quittés. Entre ça et mes études, j’ai pas eu la place pour autre chose. Je voulais à tout prix réussir mon double cursus et avoir un petit copain était déjà suffisant comme source de distraction. »

De nouveau, je cherche le regard de Valérian, curieuse de ce que je vais bien pouvoir y trouver. Je finis par sourire.

« Ce n’est pas très intéressant pas vrai ? J’ai l’impression que je commence à rencontrer du monde seulement depuis que je travaille. »

Et qu’accessoirement, je ne suis pas avec Nash, une chose qui m’arrange incroyablement mais que j’ai du mal à admettre, même pour moi-même. Je souris à V.

« Grâce à CERBER, je t’ai rencontré. Puis j’ai rencontré Seth et Leta aussi. Ça me change beaucoup de sortir avec eux. J’ai pu enfin lâcher du leste. Tu sais j’ai toujours été une control freak vis à vis du travail. Une acharnée qui fait passer ça avant tout le reste, on est plus ou moins tous comme ça dans la famille, alors… avoir une vie sociale, c’est vraiment tout nouveau pour moi. »


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Valérian V. Machiavelli
Altéré·e 2-M
Valérian V. Machiavelli
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] Ryan-gosling-emma-stone
Alias : V (la lettre, pas le chiffre)
Age : 36 ans
Dollars : 863
Statut : Célibataire enchaînant les relations
Occupation : Espion faisant partie de l'espionage team
Habitation : Un appartement à Crimson Bay
Altérations : → Vision infrarouge : permet la vision nocturne en analysant les différences de chaleur dans l'environnement.
→ Immunosuppresseurs.
→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
Mémo RP : MJ & [url=https://springofpower.forumactif.com/t712-tell-me-more-sethv]Seth[/url
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : Woo Jung-hwa
Messages : 256
Date d'inscription : 18/12/2022
FC : Ryan Gosling
Crédits : Stefan_Cross (avatar) - 5 Seconds of Summer, Teeth (lyrics)
Thèmes abordés : Violence - Sang - Combat
Thèmes refusés : Maltraitance sur animaux
TW: Propos grossiers, sang, combat
Je la regardais, plissant légèrement le regard, un léger sourire aux lèvres. Je pouffais avant de lui répondre

« Non. Je ne suis même pas sur les réseaux sociaux. »

À quoi bon ? Je n’avais rien à partager. Si on souhaitait me joindre, on pouvait le faire en m’envoyant un message ou en me téléphonant, mais je n’étais pas suffisamment connecté pour cela. Peut-être aussi que mon côté prévoyant me disait que ce n’était pas une bonne idée. Avec les réseaux sociaux, on pouvait savoir plus que ce que l’on montrait en une photo, savoir ce que l’on faisait, quel trajet on empruntait, quelle habitude on pouvait avoir… Ouais, c’était définitivement une déformation professionnelle.
Le côté sombre de mes pensées fut dissipé par son gloussement adorable. J’avais l’impression qu’elle était plutôt à l’aise… enfin… qu’elle était plus à l’aise que tout à l’heure. C’était presque comme si quelque chose avait quitté ses épaules.

« Mais je pourrais m’y inscrire si tu veux me partager des choses que tu aimes. »

Et je le pensais sincèrement. Un compte, rien que pour qu’elle se rapproche un peu plus de moi, pour avoir l’illusion que nous étions proches, pour avoir une flammèche d’espoir ridicule.

Nous nous plongeâmes dans mon passé et je ne pus m’empêcher d’attraper mes lunettes de soleil d’aviateur et de les mettre, lui faisant face. J’attendais qu’elle commente et mes yeux brillèrent en l’entendant me complimenter. Je ne répondis rien, accusant le fait que mon palpitant loupa un battement. Je me faisais décidément beaucoup trop de films…

J’orientais de nouveau la conversation sur elle afin d’en apprendre plus, soudainement avide. Je retirais mes lunettes, la regardant réellement. Nos yeux se croisèrent, mais j’avais l’impression que c’était dur pour elle de me répondre. Je voulus l’arrêter, mais en même temps, je ne voulais pas la couper dans son récit. Alors, j’attendis. Je retins les informations, les passages qu’elle mentionna et ceux qu’elle gardait sous silence - Nash revint sur le tapis avant d’être rapidement mis de côté. Avait-elle conscience de son corps qui se crispait lorsqu’elle prononçait son prénom ?

« L’amitié vient avec le temps, peut-être que tes connaissances deviendront des amis ? Et même si ce n’est pas le cas, comme tu le dis, tu découvres la vie sociale. Tu vas faire des rencontres. »

Des bonnes comme des mauvaises, mais c’était le risque et c’était la vie de toute façon.

« Ce n’est pas grave que tu n’en aies pas eu plus tôt. C’était impossible avec ton parcours scolaire, mais désormais, tu peux expérimenter plein de choses, alors, éclate-toi. »

Parce que la vie c’était aussi ça : profiter, ne pas penser au lendemain parfois, s’évader de sa routine quotidienne, de sa vie, de tout. Parfois il suffisait d’un verre, parfois d’un ami ou d’une connaissance, parfois de quelques kilomètres sur une route avec la radio en fond sonore.

« Seth est génial, j’adore l’emmerder et lui briser ses plans avec les stagiaires. C’est quelqu’un de fiable. »

Je lui rendis son sourire.

« Et tu peux compter sur moi aussi… si tu as besoin… Tu sais. »

Un pas. Juste un pas vers elle et j’avais la sensation de tomber d’une falaise.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Fight so dirty, but you love so sweet, Talk so pretty, but your heart got teeth, Late night devil, put your hands on me, And never, never, never ever let go.
M.J. Fillmore
Humain·e
M.J. Fillmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Le bien qui fait mal [MJ&V] 8c76b86a9acdc6ef4456ff3baa6b13b4
Alias : M.J. (Margareth Jane)
Genre : Femme, elle
Age : 34
Dollars : 498
Statut : En couple mais ça bat de l'aile
Occupation : Ingénieure en cybernétique et proto-chirurgienne
Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
Mémo RP : V #3
Seth - Leta #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : Salem | William
Genre IRL : Femme - Elle
Messages : 218
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Emma Stone
Crédits : Mandydy
Thèmes abordés : TW: Violence conjugale.
Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
TW: /

Le voir sourire, l’entendre pouffer me laisse une douce chaleur dans la cage thoracique. Il me répond et je me mets à rire.

« Moi non plus ! »

Hilare pour pas grand-chose sans doute, j’ai l’impression de pouvoir me lâcher en sa présence. Il poursuit et je me rends compte que sa réponse me touche plus que je ne l’aurais cru. Avec un petit sourire, je rétorque.

« C’est vraiment dommage, tu vas être obligé de m’envoyer ça en privé. Dommage pour les autres qui ne verront pas cette merveilleuse évolution ! Et me concernant...j’en ferais autant. Je n’ai pas envie de m’inscrire sur les réseaux, enfin, j’ai déjà un compte sur un réseau professionnel mais c’est déjà bien trop. »

Un peu plus calmement, et surtout, plus sérieusement, je suggérais.

« Si tu le souhaites, je pourrais te partager ma playlist actuelle, si tu as Music Spot, et tu pourrais me suggérer des titres à écouter. Je tourne en boucle sur des chansons que je connais par cœur. Pour courir. »

Pourquoi je me sens obligée de préciser ? Pourquoi mon cœur s’emballe ? Pourquoi est-ce que je me sens si timide d’un coup ? Ce n'est que de la musique ! Ravie de trouver une distraction par rapport à ces ressentis que je ne maîtrise pas, je me laisse happer par les souvenirs que V présente, espérant presque qu’il oublie ce que je viens de dire. Même si désormais, je suis curieuse. L’atmosphère est légère malgré le poids des souvenirs, malgré la forme de honte que j’éprouve à avouer que je n’ai pas vraiment d’amis, ou plutôt, que je ne sais pas ce qu’est l’amitié. Même si au fond, avoir rencontré mes collègues, et surtout, Seth et Leta, me donne une bonne idée. Valérian va dans le même sens par ses dires et je me surprends à sourire tendrement à son égard.

« Tu as raison. Il suffit que je sois patiente alors. Ce sont des choses qu’on ne peut pas maîtriser en les étudiant, il faut les vivres. »

Je ne regrette pas d’avoir lancé le sujet de Seth. Avec un air un peu surpris, je lui lance.

« Je ne savais pas que vous étiez si proches ! Mais oui, je l’apprécie beaucoup. »

Sa dernière réplique me fait frémir toute entière, mon cœur cherchant à nouveau à s’échapper de ma cage thoracique. Les yeux brillants, je lui réponds doucement.

« Je sais. »

Sans y réfléchir, je tends le bras et lui tapote le genoux affectueusement.

« C’est pareil dans l’autre sens hein. Si jamais tu as besoin de moi. »

Mon esprit me crie que je vais trop loin, mais j’ai parlé et agis avant même d’avoir réalisé, d’un mouvement naturel. Pourtant, je retire ma main rapidement, comme si les yeux de Nash me poursuivaient ici même. Et c’est aussi ce qui me décide à mettre fin à ce moment, à éclater cette bulle de douceur et de bien-être.

« Je vais devoir filer. Merci V, j’ai vraiment apprécié ! La Chevrolet, discuter avec toi, le café. Ça change du boulot. »

Mon sourire se fait timide et même si je sais que ça va engendrer des problèmes dans mon couple, je n’ai pas envie d’y renoncer, j’ai même hâte. Et c’est lorsqu’il me raccompagne à ma voiture que je lui lance.

« N’oublies pas qu’on doit aller courir ensemble. »

Bercée par toutes ces promesses chaleureuses, c'est le sourire aux lèvres que je rentre chez moi. Loin de m’imaginer ce qui m’attends.


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


(c)Zuzyphe
It's about to fall off, it's dangerous
I'm sorry, tears come out, yeah
The darkness comes down and disappears
Into the frozen time
They'll disappear without a trace
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME