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where the trouble starts (blind#2)

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Anonymous
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ESPRIT
ÂME
where the trouble starts
@osmond rose & @billie bloom



Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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tw: cf. profils, explicite.

Un long doigt maigre pour tout guide, il avance à pas prudents au milieu de la forêt de béton. Les chaussures cirées continuent de devoir éviter les lianes et les racines, se soulèvent avec précaution et un peu plus haut qu’elles le feraient normalement, les deux poids de leurs corps appesantissant son pas. Il la tient presque sans effort, tant elle s’accroche et se crispe autour de lui. Ses petites lèvres mouillées lui râpent le nombril et il s’en surprend d’un mouvement de nuque. C’est elle, qui est insatiable, elle qui a gardé cette fougue immense et débordante des jeunes adultes qu’ils étaient. Un faible sourire lui déchire un coin de pommette, vicieux et attendri. Le métal résonne dans leur ascension, forme un coup après l’autre des échos d’abord profonds, puis assourdis. Ils arrivent à un étage qu’il ne soupçonnait même pas, un coin de calme qu’il contemple derrière la crinière fauve. C’est donc ici qu’elle s’est nichée, loin du bruit et de cette fureur qu’ils fuyaient autrefois et qu’elle a continué de fuir sans lui. Tandis qu’elle se frotte, collapse contre sa bedaine un rien négligée dans le temps, lui déambule, calme et serein, l’emportant tranquillement malgré l'ivresse lascive qui l’agite.

Un faux pas lui arrache un grésillement de gorge. Dans ce foutoir qu’ils investissent, sorte de sas avant l’éclaircie de la chambre, plusieurs éléments non identifiés l’empêchent d’avancer correctement. Il bascule son profil, tente d’apercevoir, au milieu de ce rideau blond et aveuglant, ce sur quoi il a trébuché ; ne discerne qu’une pénombre alanguie à ses pieds. Pour autant qu’il sache, ce pourrait tout aussi bien être des cadavres à qui appartiennent les bouts de barbaque qu’il a brièvement auscultés dans la salle du bas. Ce pourrait aussi être une culture de weed en intérieur, à qui, mauvaise mère, elle aurait oublié d’apporter un semblant d’UV. Ses mains se réajustent sur son corps nu pétillant de spasmes. "Sur combien de kilomètres encore tu as miné ton terrain…," ronchonne-t-il pour la forme, sa gueule dans le creux de son oreille et sa senestre sur le creux de ses reins en feu. Elle a toujours été bordélique. Qu’importe sous quel règne ce bordel se soit-il déployé : il est égoïstement satisfait de savoir que ça non plus, ça n’a pas changé. Peut-être n’aurait-il pas été aussi acquis à ses menus travers avec le coccyx fracturé, cela dit…

Arrivés à la salle de bain, le sol est plus dégagé. Son pas est moins hasardeux, plus franc dans sa tenue, elle est traversée sans trop d’attention si ce n’est la note mentale qu’une douche existe - il n’étire pas ses conjectures jusqu’à se convaincre qu’une eau courante coule dans la tuyauterie… ça reste à voir. La chambre, enfin, est d’un douillet inattendu. L’antre n’est pas si terrible, vu d’en haut, sinon qu’un perchoir véritable où elle a nidifié les quelques douceurs et onces de calme dont elle est encore pourvue. Des kilos de grimoires tapissent les murs, et quand ce ne sont pas les murs, ce sont les étagères. Tout est étouffant. Etouffé. Comme dans le ventre d’une bête immense et immobile dans laquelle elle aurait décidé de se reposer. Il se plie au-dessus des draps défroissés, Adalyn accrochée à lui comme un petit singe, avant de les déposer avec une douceur relative. Les corps continuent d’être scellés, s’accrochant l’un à l’autre avec une frénésie sage qui consent à leur laisser un peu de répit. Un flanc sur le matelas, les bras serpentant sur elle, là en haut, liant sa tête à la sienne, là en bras, unissant leurs bustes inséparés, il lui câline une vertèbre après l’autre pour finir sur les fossettes au-dessus de ses fesses.

"La vigne… tu l’as gardée." Il l’a vue en montant, quand ses pas résonnaient comme des coups de canon et que la plante impossible se collait à son mur. Sa gorge est sèche. Il a soif. Il a faim. Il est mort. "Comment…" La question reste en suspend, exterminée dans sa gorge sans qu’il ne puisse la cracher. Il n’en peut plus, décidément : de toutes ces questions qu’il doit poser et auxquelles il ne connaît plus les réponses. Comment a-t-elle fait pour la garder aussi longtemps et à travers les âges. Comment a-t-elle fait pour la descendre jusqu’ici sans jamais risquer de l’abîmer. Comment tout ce monde végétal parvient-il à croître sous terre et sans un filet de lumière. Comment ses prodiges peuvent-ils être aussi pharamineux et beaux, quand elle ne prêche que la destruction. La senestre remonte jusqu’à sa bouille d’ange cannibale, barbouillée de tant de choses qu’il partage désormais avec elle, tant sur ses papilles que sur son menton luisant. L’index se délasse sur une joue, repousse une coulure flavescente.

"Les carcasses, sur ton bureau," il plisse un peu les sourcils et les yeux, l’ombre d’un sourire incrédule flottant sur ses lippes, "j’espère qu’il ne s’agit pas de tes patients…" La curiosité morbide pulse dans sa seule bille en vie. Le pouce dorlote maintenant le charnu de sa pulpe, imagine toutes les horreurs abominables qu’elle dégueule par là, les condamnations qu’elle profère, les mensonges qu’elle siffle ; ses gémissements, ceux-là il n’a plus à les imaginer. Non plus ses abominations, ses condamnations et ses mensonges, d’ailleurs. "Tu as toujours aimé pratiquer… Quelle que soit l’anatomie." Un sourire plus tranché lui cisaille le faciès. Cecil ne cautionnait pas toutes ses pratiques, encore moins ses tentatives d’assassinat répétées sur Darius, mais Cecil avait encore beaucoup de choses à apprendre sur ce qu’il est important de faire : ou plutôt de laisser faire. "Mais je préfère te prévenir." La gueule s’assombrit, solennelle, pince-sans-rire. "Je compte garder encore un moment tous mes membres." Elle n’a déjà pas été très clémente avec celui du bas. Petite garce. Il lui pince son menton volontaire entre pouce et index, à le fois peu sérieux à la fois très, sachant pertinemment ce dont elle est capable. Le laisser faire, d'accord. Mais jusqu'à un certain point.
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Plumard rejoint dans l’inconséquence du réel. Elle est cramponnée et rêveuse. Calme, incroyablement calme. Absurdement calme. Putain d’obsédée irradiée par l’homme qui la tient. Retient. Toujours. Ses roulis perpétuels sur ce ventre salopé. Et sa chaleur en fièvre. Elle est calme, pourtant. Terriblement calme. Car il n’y a que Cecil contre Adalyn et le silence de son antre retrouvé. Pas le bordel de dessous, pas le bordel du dehors ; juste les profondeurs de son repaire où tout n’est que bruits étouffés et ronrons ténus de l’espèce pérenne ; le lierre coulant sur les murs et le papier. Elle bat des paupières. La conscience flinguée par son souffle contre sa gorge. Par sa corporalité ancrée à la sienne. La tête comme une étuve. Le poids de Cecil pour la ramener contre lui. Un imbroglio de membres enchevêtrés. Leurs poids liés, leur poids unique. Il caresse. Il caresse toujours. La caresse. Elle gémit. Les caresses lui sont agréables et douloureuses. Les caresses lui rappellent que le temps lui est compté. Et avec lui, immuablement, Adalyn manque de tout.
Dans l’inconsistance du presque repos de ses pulsions, elle comprend qu’elle n’est plus certaine de pouvoir accepter- Accepter quoi. L’absence de ses phalanges lui dégoulinant le long des creux et des bosses. Et elle n’est plus certaine de le laisser s’en aller dans moins de six heures, également. Les minutes flambent et elle imagine arrêter le temps - ici. Ici tout est possible. Ici le monde prend fin. Ses gambettes s’enroulent à la jambe de Cecil. Son bedon collé à son estomac. Ses seins contre son torse. Elle progresse, vilaine petite chatte. Coule sur ses contours, l’envahit, s’insère pour ne laisser aucune voûte, aucune sinuosité, aucun angle, sans sa chair à la sienne. Et ce futal qu’il a préservé termine de la rendre dingue. Sa dextre déjà louvoie en direction de son bas-ventre qu’elle envisage de nouveau saccager quand-
La vigne… tu l’as gardée.” Il a vu. Dag se fige. Il a vu, évidemment, qu’il a vu ; et en elle le vaporeux des songes se dissipe. “Comment…” Cecil et ses questions. Cecil et ses mille et une questions. Cecil et son intelligence en perpétuels mouvements ; cet éclat qu’elle observe dans l’œil trouble et veiné du rouge de leur affrontement. Et à sa main de récupérer son visage, et de le lui soulever. Cecil exige qu’elle le regarde et Dag obtempère. Primitive. “Les carcasses, sur ton bureau,” encore, ses raisonnements. Qui se cassent les dents sur ses interrogations. Un sourire pourtant lui fend la trogne. “-j’espère qu’il ne s’agit pas de tes patients…” Et à Dag de sourire, à son tour. Cruelle et démente. Une moue qu’elle musse en embrassant ses doigts. Son pouce s’égare sur sa lippe et Dag entrouvre la bouche. Et Dag suce la pulpe. Laisse traîner ses incisives, nonchalante. “Tu as toujours aimé pratiquer… Quelle que soit l’anatomie.” Elle a toujours aimé décortiquer et comprendre. Elle aime ouvrir et fouiller. Chercher les pourquoi au comment. Frustrée, perpétuellement, de ne pas savoir défaire les pensées et les peurs et la parole. L’invisible en obsession. Pourquoi. Pourquoi les choses les plus importantes sont celles qu’on ne voit pas. Pourquoi ce qui fait l’être doit demeurer enlisé dans le mystère et les suppositions. Pourquoi Cecil et Adalyn n’ont jamais pu fusionner comme ils viennent de le faire. Pourquoi les siècles ne peuvent pas se rétracter en quelques secondes et s’étendre tout aussitôt en milliers d’années. “Mais je préfère te prévenir.” Le retour à l’instant. Brutal. Elle s’écorche à ses aspérités. Ses deux billes perdues au vide remontent vers lui, avec lenteur, vitreuses de ses langueurs. “Je compte garder encore un moment tous mes membres.” L’index et le pouce de Cecil pour lui récupérer le menton. Et la gronder. Sans la gronder. La menacer. Sans la menacer. Dag se mange la lippe, et la risette fauve lui soulève les badigoinces, autant que les pommettes. Elle plisse les yeux. Et elle se redresse, le repousse sans brusquerie. Lui enfonce les épaules aux coussins et s’installe sur son ventre.
Penchée, sur son Monde, sur ce royaume qu’elle conquiert avec la fureur d’un déluge. Le plat de ses pattes sinue sur les contours, ses phalanges rencontrent et pianotent sur les côtes. Elle garde le silence. La parole. La parole toujours doit lui être arrachée. La parole n’a plus rien de naturel, chez elle. La parole en sa présence est anéantie. Mais. Mais il la regarde et elle voit luire, l’intellect boursoufflé et piquant de la comprendre. Et elle est faible. Avec lui. Et elle est extatique et trempée de remarquer le brasillement de son esprit. Alors. Alors ses mâchoires se desserrent. Dag se courbe. S’installe. Les avant-bras ramassés sur le thorax mâle, les mains repliées sur ses clavicules, puis sur la naissance de son cou. Elle touche et gratte. “Tu m’as donné six heures,” voix chagrine, le reproche. Ses sourcils blonds froncés. Et sa mine déconfite et bouffée par le sourire malin. Elle ne s’arrête jamais. Pathologique dans chacune de ses décisions, de ses déraisons. Cecil est une déraison tout entière. Osmond un mystère à résoudre. “Il en faudra plus si tu veux m’ouvrir le crâne en deux et y trouver tes réponses.” Et sa bouche s’avance, et ses crocs mordillent gorge puis mandibule puis lèvre inférieure qu’elle récupère et tire. Ses hanches ondulent, sur lui. Dag s’arc-boute. Son sexe se colle à son abdomen. Elle se laisse glisser, elle aime le souiller. Le caresser. Se caresser. Et elle redescend, contre lui. Sa bouche qu’elle rejoint, qu’elle embrasse. Sa langue à la recherche de sa langue. Et elle le relâche. Flux et reflux, son nez s’encastre sous la mâchoire. Sa langue chaude et molle longe la trachée. Elle chuchote, contre sa chair. “Elle est sortie de moi.” La vigne et son lierre. L’espèce qui n’est pas celle qu’il connait - plus vraiment. “Elle ne fleurit pas,” murmures et confessions, tandis qu’elle descend, encore. Embrasse un pectoral, prend dans sa bouche un mamelon, en suce le grain. “J’ai essayé-” Dag s’arrête, ose un regard. Niche son museau contre sa panse. “Je l’ai gardée mais quand-” il sait, il doit savoir, elle lui a dit ; et s’il ne comprend pas, tant pis. “Et un jour elle a ouvert ma chair et-” Dag, contorsionnée, assise sans l’être. La joue sur le nombril de Cecil, les doigts encastrés à ses flancs. “Je sais déjà ta prochaine question,” son épine dorsale se délasse, s'étire ; le plat des mains posé sur son buste. Elle le regarde, penche la bouille. Ce minois qu'elle esquinte dans un semblant de sourire. La joie y est absente. “Je ne choisis pas, tout est-” elle réfléchit. Son bleu abandonné à la pommette de Cecil puis à la voussure du lobe de son oreille. “Elles vivent en moi et moi je n’existe pas ou plus-” elle se défonce, à ses réflexions. “-plus vraiment.” L’attention cliquette vers Cecil. Dans son absinthe. “Je crois qu’elle est sortie parce qu’il fallait que je me souvienne.” De qui elle était, à défaut de savoir ce qu’elle est. “Peut-être que les souvenirs ont une forme,” souffle-t-elle. Ailleurs. Paumée à ses éclatements. “Peut-être que mes souvenirs et mes peurs ont des formes.” Dag ou Adalyn, disparue hors du temps. “Peut-être que tu as sa forme.

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CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
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-- présence régulière.
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Un sourire veule pour toute réponse à sa morne protestation. Adalyn, petit Méphistophélès. Fourrageuse de chairs qui ne lui promet rien et certainement plus d’être sage. Il se laisse basculer en arrière avec cette docilité collante, à la limite du grotesque. Elle s’installe aisément et lui la reçoit tout aussi naturellement. La silhouette sur lui est évanescente, sexualisée par cette nudité qu’elle affiche éhontément, fétichisée par la pénombre exempte de vraies lumières. Il allonge pensivement ses pognes contre ses cuisses, trouvant avec un naturel sans gêne où caler ses formes contre les siennes. Qu’on ne lui en veuille pas. Ce genre d’habitude traverse le temps et troue les coeurs. Les petites mimines de velours s’attardent près de la nuque après qu’elle se soit penchée comme au bar. L’heure est désormais à la détente. Ses doigts pleins d’ongles griffent délicatement la bosse de ses cuisses pliées. "Tu m’as donné six heures." Elle fait la moue, un petit rictus éternellement chafouin sur le minois. "Six heures," répète-t-il de sa fausse sévérité, la mine amusée derrière ses traits taillés à la serpe. "Il en faudra plus si tu veux m’ouvrir le crâne en deux et y trouver tes réponses." Son poitrail se soulève, emportant avec lui la chatte qui s’y prélasse. Il ne lui rappellera pas qu’il lui a suffi d’une seconde pour actionner la roulette et allumer la mèche. "Sept ?" s’amuse-t-il à hasarder, reprenant ses codes sibyllins qu’elle lui a molardés à leur rencontre. Sept heures ? Sept ans ? Sept siècles ? N’est-ce pas que c’est frustrant.

Elle se frotte. Il souffle. Rire mièvre et sans couleur qui accuse sa libido sans limite, regrette la sienne pour l’heure éreintée. Encore qu’avec ses fesses bombées et illicites, elle parvient quand même à lui arracher quelques palpitations dans la région du bas, agrémentées de douleurs vives là où les plaies demeurent. Elle l’a bousillé. Arrivera-t-il seulement à récupérer… Ils s’embrassent et il oublie sa masculinité éclopée. Quand elle se détache et lui lèche la peau, il oublie même son âge. Les tensions déplaisantes le tiraillant dans son sous-vêtement reprennent plus spontanément. Un râle de douleur lui échappe, griffé de plaisir. "Elle est sortie de moi." Les ondulations matérielles s’agitent dans son imagination qu’Adalyn sollicite constamment, elles se pressent contre sa rétine et lui font avoir des hallucinations où la végétation sort trop érotiquement de ce corps qui continue de l’écraser. "Elle ne fleurit pas." Il cherche la peine dans ses mots. Il y en a forcément. La terre matricielle ne peut que pleurer la stérilité engendrée. Ses doigts se déploient plus gentiment sur les cuisses, qui peu à peu s’échappent et le quittent complètement. Un soupir répond à ses attentions, même mordillantes. Ils se font du bien. C’est aussi étrange et aberrant que lorsqu’ils se font du mal. "J’ai essayé-" Échanges de regards. "Je l’ai gardée mais quand-" Il se perd dans ses coupures, épluchant compulsivement les récits qu’elle lui a livrés. Elle a cette allure défiante qui le somme de deviner comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Il lui en veut et puis ça lui passe. L’air est chargé de tant d’autres choses, et à l’odeur de renfermé, qui lui a pris les narines comme deux doigts de cendres plantés dans son nez, s’ajoute peu à peu l’odeur corporelle et charnelle. Elle forme une coupole poreuse en-dessous de laquelle ils s’étirent et remuent paresseusement.

"Est-ce que tu-" Elle le coupe. "Je sais déjà ta prochaine question." Il n’en doute pas. Il est en elle par tant de fluides que ses marottes studieuses lui lapent certainement l’esprit à l’heure qu’il est. Il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à être hanté par elle. D’ores et déjà revenue dans leurs hauteurs, elle fiche son visage dans le plus grand de ses angles morts. Les pognes ruissèlent le long de ses cuisses retrouvées, remontent du bout des doigts le long de ses courbes, rejoignent les omoplates où elles dessinent des arabesques. Autant de vignes qu’il se figure sortir d’elle, dans des bruits de déchirement qui ne se font pas sans peine. "Je ne choisis pas, tout est-" Il la laisse hésiter, cette fois conciliant. Il sait combien s’expliquer est laborieux. Encore faut-il pouvoir se comprendre. Un processus qui prend parfois des siècles ; et ne se termine jamais tout à fait. "Elles vivent en moi et moi je n’existe pas ou plus- - Ne dis pas ça…," ne s’empêche-t-il pas de remarquer. Son droit de le faire est bancal. Méchante enflure qui la préfère en vie, existante jusque dans ses excès, jusque dans ses multitudes. En vie et merveilleuse, quoi qu'elle en dise, quoi qu'elle en pense.

"Je crois qu’elle est sortie parce qu’il fallait que je me souvienne." L’absurdité des immortels, on y revient. Ils doivent se souvenir parce qu’ils oublient tout. Sa senestre lui câline les cheveux. Est-ce que lui se souvient de tout parce qu’il sait qu’il y aura une fin, ou parce qu’il n’a rien trouvé de mieux pour combler sa solitude que les ruminations et les rancoeurs. "Peut-être que les souvenirs ont une forme." Il ne dément pas. Il s’est logé en elle et le souvenir de leur amour avait la forme de son con. "Peut-être que mes souvenirs et mes peurs ont des formes." Ses doigts, entortillés dans les mèches blondes qui s’accrochent à la sécheresse de son derme, s’immobilisent contre le scalp. "Peut-être que tu as sa forme." Il espère qu’elle n’a pas senti le battement trop fort de son vieux coeur. Coup de poing courroucé d’un organe qu’elle a bousillé. Encore un. Il ne se fait pas moins tendre. La caresse reprend, indifférente aux bourdonnements lui rongeant les tympans.

"Tu m’avais oublié ?" Un brin provocateur, la voix basse est feutrée s’écrase sur son front. Il l’embrasse doucement, Judas terrible, Judas aimant. "Peut-être que tu as raison…" Les coussins à l’odeur un peu humide s’enfoncent dans sa nuque. Il observe le plafond, des étoiles rouges et jaunes éclatant encore un peu dans son oeil après l’orgasme térébrant dont elle l’a gratifié. "J’ai la forme de cette vigne. Je rampe contre les murs et m’insère dans les interstices." Sans plus fleurir. Il sourit sans joie. Le silence s’étale. Il remarque les particules de poussière et glisse un regard distrait aux volumes sur étagères. "Est-ce que tu t’es déjà demandée si tout ceci n’était pas la seule œuvre de notre imagination ? Et que ce que l'on prend pour des dons, des malédictions ou des similis de pouvoirs démiurgiques n’est que le crachat créatif de cette imagination ?" L’index et le majeur pianotent tendrement dans le dos d’Adalyn, recréant encore et toujours l’ondulation de cette vigne qui est sortie d’elle.

"Quand tu y penses." La mine s’assombrit. "Ils nous ont injecté rien de plus qu’une toxine." Il ricane mollement dans le renflement de son double-menton. Revient à elle, son minois d’ange perché sur lui comme aux Portes du Paradis, résolument closes. Leur discussion fait passer le temps, elle temporise le retour à la normale. "Et depuis on plane. Et nos enfants planaient eux aussi, et les enfants de leurs enfants…" Il ne termine pas. Elle a saisi. Sa main se pose à plat, passe sur la surface de son doux râble dans des frottements audibles. "Tu sais qu’il y en a qui se croient véritablement pourvus de grandeur ? Ils pensent être des réincarnations ou des personnifications divines revenues sur Terre, des sorciers ou des démons. C’est fascinant. J’ai parfois envie de briser leur monde en deux, leur révéler la vérité crue et les voir ainsi fait s’écrouler comme des fausses idoles - mais je me retiens. Je ne sais pas si c’est par compassion ou par cruauté." Il détourne le regard, incapable de soutenir celui d’Adalyn. "En même temps, si on plane, tout ça est un peu vrai aussi," modère-t-il sans conviction. Il ne sait plus très bien à quel moment la foi l’a quitté. Peut-être en même temps que toutes les autres, raison comprise. "J’ai la forme de ta vigne et tu as la longueur de mes serpents." Son bras l'étreint, rassurant et protecteur, rampant sur elle pour la couvrir à son tour. Dictateur qui choisit toujours pour eux. Volontiers prisonnier sous son ossature, contre ses chairs, chatouillé par ses mèches et ses soupirs exsangues. Son coeur tambourine hargneusement contre ses seins, et il se sent revivre.
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Tu m’avais oublié ?” Sa question la tire hors de sa rêverie. Sa question la poignarde. Le baiser qu’il apporte d’emblée à la blessure la calme. L’empêche de réagir par des pleurs ou des cris ou des coups. "Peut-être que tu as raison…” Raison. Mais putain. Dag a toujours raison. Il devrait pourtant le savoir, maintenant. “J’ai la forme de cette vigne. Je rampe contre les murs et m’insère dans les interstices.” Ses billes bleues le scrutent. S’en émerveillent toujours plus fort. C’est insupportable. C’est abjecte. De devoir l’aimer même lorsqu’elle est en colère. En colère de quoi. Elle ne sait plus. Qu’il ait. Qu’il ait osé prétendre qu’elle ait pu l’oublier. L’a-t-elle oublié ? Peut-être. Peut-être lorsqu’elle n’avait plus que les murs pour étendre son imagination. Et une tige d’acier enfoncée dans l’orbite pour la lui détruire. "Est-ce que tu t’es déjà demandée si tout ceci n’était pas la seule œuvre de notre imagination ?” Son menton pivote. Son visage lentement se redresse. Il pique son attention. Ses certitudes. Il agite ses perceptions. Et c’est horripilant. Un goût de sublime. “-et que ce que l'on prend pour des dons, des malédictions ou des similis de pouvoirs démiurgiques n’est que le crachat créatif de cette imagination ?” Elle en reste aphone. Elle n’y a jamais pensé, à ça. Elle n’a jamais été si loin, ou si profondément, dans les conséquences de leur subsistance. Elle aurait dû. Non. Elle ne doit pas. Car aller si loin, c’est se perdre davantage. Et les lambeaux du réel sont du sable entre ses doigts. Si Dag ne braille pas, si Dag ne lui hurle pas de la fermer, c’est qu’il- C’est qu’il... quoi. C’est qu’il caresse, sa peau. Et plus particulièrement ses instincts. Dévorants, pour la plupart. Cecil en onguent à ses rages immodérées.
La bouille redescend, le menton en suspension au-dessus du sien. Prédateur alangui sur la carcasse sous elle. Ses griffes s’y étalent. “Quand tu y penses.” Elle ne fait que ça. Et c’est éreintant. Elle aimerait pouvoir couper le flux, s’immoler au néant. Débilitant, flou de tout. “Ils nous ont injecté rien de plus qu’une toxine.” Elle est, une toxine. Désormais. Et elle leur fera goûter aux siennes, bientôt. Et elle salopera l’univers, de ses toxines. Et elle détruira le monde de- “Et depuis on plane. Et nos enfants planaient eux aussi, et les enfants de leurs enfants…” Elle se crispe. Elle se décompose. Elle se fige et en elle-même s’écroule. Les paupières battent sur les orbes et Dag s’écarte. Se redresse. Manque de s’enfuir. Nos enfants. Nos enfants qu’ils n’ont jamais eus. Sa progéniture qu’elle n’a jamais eue. Sa progéniture qu’elle a désirée si fort qu’elle s’en est écharpée le cœur. Leur progéniture qui n’est qu’une saloperie de plante lui écartelant les tripes. Ses ongles se plantent, dans la viande contraire. Nos enfants. Qui ne sont pas les siens. Nos enfants. Avec qui. Et pourquoi. Et comment. "Tu sais qu’il y en a qui se croient véritablement pourvus de grandeur ? Ils pensent être des réincarnations ou des… -qui,” elle demande, car elle n’entend rien. Elle n’entend plus son baratin. Bloquée, sur la progéniture qu’il a. Sur cette descendance qui n’est pas sortie d’entre ses cuisses. Et pourquoi. Et comment. Elle se retient de l’éventrer. Pour lui faire savourer ses douleurs et ses manques. “- mais je me retiens. Je ne sais pas si c’est par compassion ou par cruauté.” Elle expire un rire. Elle souffle, le nerveux de ses nerfs tendus. Ses compulsions de meurtre à moitié remâchées. Et il se détourne d’elle et elle lui achoppe la mandibule et serre sans serrer. Ses doigts plantés dans ses joues sans faire mal. Elle le ramène, à elle. Elle ne fait que revenir à lui. “En même temps, si on plane, tout ça est un peu vrai aussi,” Cecil divague. Cecil cherche des réponses. Cecil n’a pas répondu à la sienne. “J’ai la forme de ta vigne et tu as la longueur de mes serpents.” et elle s’effondre. Encore. Et elle est faible et elle est conne et elle l’aime à s’égorger ; et l’égorger. Et jouir dans leurs bouillons rouges. Son bras la recouvre et l’écrase à lui. Protecteur et seigneurial. Dag se refond à ses contours. Sa bouille revêche perdue à ses clavicules, à sa gorge ensuite. Son museau s’insère à l’oreille. Elle chuinte, elle gémit. Elle réclame, insensible. Ou seulement aux désordres qui lui remuent la tête. “Qui, Cecil.” Elle persiste, insiste. Elle s’aliène. Elle va le réduire en morceaux. Se rappelle. Qu’elle ne peut pas. Alors. Alors elle réduira en morceaux sa postérité. Cette option gigote à travers sa conscience autant qu’elle gigote contre lui.
Dag s’élève. Pousse sur ce bras qui la contraint au calme. Elle n’en veut pas, du calme. Elle est furieuse. Les phalanges se renfoncent dans les joues mâles, arrachent un rictus. Bras-branche tendu entre eux, elle prend appui sur le sternum d’Osmond. “Nos enfants t’as dit nos enfants mais moi j’en ai pas d’enfants moi j’ai que moi.” Babines soulevées sur ses petits crocs méchants. “Moi j’ai que moi,” elle se détraque. Les neurones éclaboussés par sa colère. Par sa détresse. Par sa souffrance. “Nos enfants Cecil tu dis nos enfants mais c’était jamais le bon moment et c’était pas la bonne époque et c’était-” Adalyn s’étrangle. Dag étouffe les sanglots serpentant des bronches à la glotte. Elle(s) tirent le visage aimé le visage abominé ; elle(s) le tire(nt) à elle(s) et le renfonce(nt) dans les coussins. Ses ongles cassés encastrés dans le creux des joues rugueuses. “Tes enfants Cecil rien que tes enfants qui n’ont jamais pu grandir dans mes entrailles.” Le calme a disparu. La tempête débarque. La voix emportée dans les octaves. Pas encore un cri. Un déchirement.
Redressée sur lui, Dag soulève son bassin, relâche le portrait qu’elle se résout à ne pas lacérer. Sa patte coule entre ses gambettes et s’insère sous les tissus et agrippe le membre déchiqueté par ses soins. Phalanges enroulées à la longueur, elle presse. Et elle tire. Et elle n’arrête pas de le fixer, et elle espère qu’il a mal, et elle le sent pourtant durcir et grossir lentement et encore et elle enrage. “Quand, Cecil,” plus de qui. Le quand. Le quand qui se réfère à l’avant. Au maintenant. À l’après. Elle ne sait plus. Cervelle en feu. Respiration bousillée par son courroux de reine déchue de tyran polytraumatisé. Une parole lâchée par son siamois dans l’inconsistance de leur paix et de leurs confidences, et tous ses (leurs) accidents de parcours pour lui revenir en pleine gueule. “Tu veux garder tous tes membres hein,” Dag, terrible Dag ; vomissant les agonies d’Adalyn. “C’est bien dommage, ça.” Et à ses phalanges-tiges de martyriser. De réclamer. D’avertir. Langue sifflante, buste maigre arqué au-dessus de son souvenir-géhenne. Ses pupilles plantées à la sienne. “Mais t’inquiète pas, Osmond,” mesquine et cruelle. “Ta queue rejoindra ma putain d'collection.” Dents du bonheur. Sourire d'aliénée. “Viens lui rendre visite quand tu veux.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) - Page 2 B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) - Page 2 Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) - Page 2 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) - Page 2 AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) - Page 2 ApEwOZTM_o
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While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

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SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
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Elle repousse et pince. Feule déjà. "Nos enfants t’as dit nos enfants mais moi j’en ai pas d’enfants moi j’ai que moi." Ses doigts enfoncés dans la chair hispide de sa mâchoire, l’obligeant à la regarder et ne rien lui répondre. Il ne peut pas s’agacer encore de son geste ou de ses tocades. Son seul œil vivant couve d’obsession le spectre acide qu’il a réveillé, envoûté par ses rages. Ses mots ne parlaient même pas d’elle, ou de lui, et certainement pas de leurs progénitures dont il ne veut d’ailleurs rien savoir ; ils parlaient de celles et ceux que les leurs ont engendré·e·s. Mais c’est là toute la différence entre elle et lui : elle ne pense qu’à elle, quand lui se figure pluriel de semblables. "Moi j’ai que moi." Un rictus sardonique vient troubler la placidité de ses lippes, vaguement flatté qu’elle le conforte dans son cynisme. "Nos enfants Cecil tu dis nos enfants mais c’était jamais le bon moment et c’était pas la bonne époque et c’était-" Et le rictus de crever. Pourquoi faut-il qu’elle y revienne toujours, à ce chapitre néfaste qui l’agite de rancœur ? Elle aime le torturer, c’est une évidence.

La tête entre ses serres, elle le manipule et l’enfonce, cherche sans doute à l’étouffer pour de bon. L’heure n’est plus à la détente ; l’heure aura duré une dizaine de minutes seulement. "Tes enfants Cecil rien que tes enfants qui n’ont jamais pu grandir dans mes entrailles." Et qu’est-il censé faire de ça ? Qu’est-il censé répondre à des reproches qui ont deux cent ans de retard ? Il n’a pas son temps à elle, pour venir et revenir dans le maelström de leur passé paumé, tournoyant dans leur crâne où elle oublie tout et lui n’oublie rien. Enfin. Tout. Il semble qu’elle ait gardé dans les linéaments de ses synapses ce qu’il faut de griefs pour les lui ressortir en l’an deux mille. Perfide garce vénérienne qui le saisit à nouveau, s’amuse de sa douleur et sort les griffes là où ses racines ont labouré. Il ne l’a même pas sentie venir. Faut-il qu’elle soit discrète pour prendre constamment le Serpent par surprise. Les dents se serrent sous son minois vicelard et coléreux, la parole coincée contre son palais où se pressent insultes et rondeurs diplomatiques. Il ne sait plus ce qu’il veut. Elle l’épuise, plus instable que jamais quand lui est plus vieux que jamais. Mauvais timing. Ils se sont ratés sur le boulevard des retrouvailles. Quelques décennies plus tôt et il l’aurait démolie et baisée comme un arch-nemesis digne de ce nom. "Arrête, tu me fais mal. - Quand, Cecil." C’était vain, il le savait. Mais il a cette petite habitude fâcheuse de laisser des secondes chances. A combien est-ce qu’il en est, avec elle…?

"Tu veux garder tous tes membres hein. C’est bien dommage, ça." Et il geint pitoyablement, les cuisses vêtues se redressant, la soulevant avec elles qui s’accroche dangereusement. "Mais t’inquiète pas, Osmond. Ta queue rejoindra ma putain d'collection. Viens lui rendre visite quand tu veux." La pogne claque contre sa longue gorge quand il vient la saisir dans un geste miroir. Une prise agressive venant serrer sa trachée sans totalement l’asphyxier. "Quelle foutue carogne tu fais, maintenant. On ne peut plus te parler." Sans qu’elle se déploie en des lianes hostiles et des menaces sordides. "Je pourrais aimer ça…" Sous sa prise, la respiration erratique d’Adalyn, douceur sensuelle qu’il a envie d’aller attraper à pleine main. "Mais je ne te fais plus assez confiance." Pour jouer avec elle à ces jeux dangereux, qu’elle initie sans jamais promettre aucune limite. Son corps tout entier se souvient des deux mues par lesquelles il est passé ; ses chairs lacérées et trouées ont la mémoire du tourment, ses tendons arrachés, ses os brisés, ses nerfs défilochés se sont recomposés en un total de huit heures, à barbotter dans ses déchets organiques l’échine baissée. Personne n’a le droit de lui infliger ça. Elle, elle n’en a plus le droit non plus.

Sous la paume, la petite glotte riante et tout ce qui la compose autour et dessus deviennent froids, reptiliens. Début de transformation qui la contamine d’écailles et d’une membrane lisse, faisant d’elle non plus une charogne au long rideau blond mais une chimère pleine de peau, de végétaux, et maintenant de propriétés ophidiennes. Il profite de la sensation générée en elle pour se dégager et la repousser sur le matelas, emportant avec lui sa queue laminée et son toucher de thaumaturge. Le corps massif est accompagné des quelques cliquetis de sa ceinture tandis qu’il aligne plusieurs pas lourds en avant, relevant ce futal dans lequel elle s’enfonce que trop. La douleur reste, avec un début de turgescence qu’elle a su flatter mais démotiver aussi. Il passe une main sur la fabrique de son pantalon, immuablement crade chaque fois qu’ils se croisent, pressant-relevant avec précaution son paquet. Un rictus. "Elle ne rejoindra rien du tout et certainement pas ton cul." Elle le rend vulgaire. Pas aussi en colère qu’il le devrait, cependant, et quand il reprend sa respiration à une distance raisonnable du pieu, c’est presque en déambulant, la gueule tournée vers ses étagères sans fin.

"Mes enfants," il a un rire aigre et court, "mes enfants sont morts. Bâtards compris." Si ça peut la soulager. Infâme connasse. Un petit mouvement de tête. "Non, pas tous, je mens." La légèreté de ses attitudes a une raideur celée. "Il m’en reste un." Bâtard, enfant ; il ne précise pas. "Et il me déteste autant qu’il me laisse indifférent." C’est vrai autant que c’est faux. "Lui aussi je le pensais enterré. C’est te dire à quel point j’ai été un bon père." Cette légèreté de ton, encore, puante et méprisable, qui reste et qui persiste. Elle n’aurait pas voulu d’enfant avec lui. "Il écrit !" Une octave plus haut, l’expression de la surprise comme si on venait de le lui apprendre maintenant, un rien hystérique, un rien passif-agressif, un rien taré, un rien troublé ; toujours flegmatique néanmoins, marmoréen jusque dans ses bouleversements les plus profonds. Il s’est retourné face à elle, dans son coin d’ombre où il se sent plus à l’aise. "Des romans érotiques. Si ça se trouve, tu l’as dans tes étagères, mon fiston." Son bras se tend au hasard vers l’un des volumes qu’elle a religieusement alignés. Il s’en fout. Il prend et met le désordre, ouvre la couverture avec dans chacun de ses gestes une violence latente qu’elle a elle aussi réveillée.

"Anatomie," il remet sciemment au mauvais endroit, en tire un autre, "botanique", récidive, "anatomie encore," elle est d’un prévisible, "poisons", évidemment, un regard trop complice lui est jeté droit dans ses flaques, un autre "l’Art de la guerre," Machiavel ? un haussement de sourcils, "tu n’as jamais voulu le lire," qu’il s’en vexe, à peine, même pas, s’amuse malgré lui, revoit les opuscules qu’il glissait entre ses grimoires dans l’espoir qu’elle lise ses grands maîtres à penser - des maîtres qu’il utilise en sous-verres, maintenant, ou sur lesquels il a planté un pied de lit bancal. "La méthode Educ Dog," finit-il par lire, soudain très perplexe, figé dans son vandalisme. "J’imagine que c’est pour Ash," souligne-t-il l’air placide, remettant en doute l’évidence. Elle pourrait tout aussi bien s’en servir comme d’un guide pratique pour elle-même, à ce stade. "Il est devenu blond." Ash ? Non. "Mon fils." Des cendres sur la langue et l'exécration du mot. "Je déteste ça." Une erreur menue de métamorphose qui ne devrait lui faire ni chaud ni froid, comme tout ce qui touche à Ernest. Pourtant. "Sur le coup, je n’ai pas compris. Mais maintenant que je te vois…" La méthode Educ Dog est fermée dans un claquement poussiéreux.
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Quelle foutue carogne tu fais, maintenant. On ne peut plus te parler.” sa putain de voix. Sa putain de voix qui la rend dingue. Son putain de flegme qu’elle voudrait éclater dans sa putain de gorge. Dag est en colère. La paluche de Cecil s’encastre à sa trachée. L’empêche de jacter davantage. Ses insultes coincées. Elle se marre. “Je pourrais aimer ça…” Pas elle. “Mais je ne te fais plus assez confiance.” Lui a-t-il fait confiance, une putain de fois dans sa putain de vie. Lui en a-t-elle seulement donné l’occasion. Pas ta faute Dag jamais ta faute pas ta faute Dag démonte-lui la gueule. Et la main mâle prépare sa saloperie. Et la main de Cecil immole les sensations. Sa peau refroidit et ses neurones claquent. L’inconfort de la transformation - pas sans son accord jamais sans son accord, elle(s) avai(ent) dit. Il s’en contrefout. Cecil décide. Cecil perpetuellement décide et peut-être que t’aimes ça et peut-être que tu devrais lui dire de continuer et peut-être que tu devrais le forcer à t’éteindre la psyché.
Mais il la repousse et son corps rebondit sur le matelas qu’il quitte tout aussi tôt. Bruits de ferrailles et de froissements. Elle se retourne, elle se redresse, elle est mauvaise. Vipérine comme ses saloperies de serpents qu’il transforme et délaisse partout. Ses pieds s’en souviennent. “Elle ne rejoindra rien du tout et certainement pas ton cul.” Elle ne comprend pas. “Tant mieux-” repliée, genoux enfoncés dans le pieu, mains à la chaleur de son corps disparu. Puis elle comprend, en le voyant ranger ce qu’elle touche et s'accapare dans ses délires - de miséricorde, évidemment. D’obédience, toujours. Sacristie de ses compulsions ravagées. “-elle n’a sa place que dans mon con.” Obsessive petite salope jalouse et folle d’amour.
Cecil disparu dans l’espace minuscule. Cecil évitant soigneusement sa promiscuité. Peut-elle seulement lui en tenir rigueur. Elle sait sans savoir, elle sait qu’elle y mettrait les pattes partout. Sur ce corps découpé dans la pénombre, ce corps qu’elle observe jouer avec les ombres. Sa masse déplacée vers les étagères. Il ne part pas. Il ne peut pas. Six heures, a-t-il promis. Sept, ensuite. Dag panique. “Mes enfants,” il commence. Elle se fige. Dans sa parole, le rire acide. “-mes enfants sont morts. Bâtards compris.” Les sourcils se froncent, la bouille se décompose. Elle s’en veut. Sans s’en vouloir. Contrainte dans ses douleurs, contrainte dans son masochisme, contrainte dans sa curiosité maladive. “Non, pas tous, je mens,” avoue-t-il et Dag se crispe. “Il m’en reste un." Un seul. Un seul sur combien ? Sur combien Dag imagine combien combien de mioches lui courant dans les quilles, combien de mioches qu’il t’a refusés pour en semer à travers les âges dans le ventre de trop de putes. “Et il me déteste autant qu’il me laisse indifférent.” L’aveu la statufie. Comment peut-il ne pas l’aimer. Comment peut-il être indifférent à la chair de sa chair. “Lui aussi je le pensais enterré. C’est te dire à quel point j’ai été un bon père.” Il aurait pu l’être. Il aurait dû l’être. Il avait tout, pour l’être. Et il continue de se perdre dans leur espace ridiculement étroit. Dans cette chambre trop encombrée pour savoir y délasser les muscles et hurler très fort. Ses hurlements sont bloqués dans ses bronches. Pourrissent dans sa ventraille. “Il écrit !” Il écrit.
Et Cecil se paume. Et Osmond érafle les murs de son rire charbonneux. Dag le traque de ses pupilles attentives. Enfin, elle l’a ferme. Enfin, Cecil la captive. “Des romans érotiques. Si ça se trouve, tu l’as dans tes étagères, mon fiston.” Assurément pas. Ce qui parvient encore à l'exciter réside dans quelques bouts de corps arrachés du reste. En parlant du désastre. Cecil achoppe un livre. Un livre qu’elle a lu et annoté d’un bout à l’autre. Un livre qui sans doute garde sur la tranche des restes de sa cyprine. “Anatomie,” déclare-t-il. Elle opine. Elle apprécie, voir ses doigts aux jointures noueuses courir sur la couverture. Elle considère qu’il la touche, sans même le savoir. C’est indécent et ravissant. Nouvelle salve de son entrecuisse à ses tripes. Livre abandonné. Nouvel ouvrage capturé. “Botanique,” on ne change pas une équipe gagnante. “Anatomie encore,” s’il savait oh Dag s’il savait. Elle ne peut réprimer le rictus. Ça lui court sur les ridules. “Poisons,” une suite logique. Il lui coule une œillade, sa nuque se raidit. Sa risette manque lui déborder jusqu’aux yeux. Elle est en colère, croit-elle bon de se rappeler. “L’Art de la guerre,” haussement de sourcils de Cecil. Dents enfoncées dans la pulpe charnue de sa lippe à elle. “… tu n’as jamais voulu le lire.” Elle ne l’a pas lu. “La méthode Educ Dog,” il tressaille. Réfléchit. Le minois de Dag chute sur la gauche. Et ses genoux plient et son cul rejoint ses talons. Dag sagement assise. Attendant que l’inspection finisse. “J’imagine que c’est pour Ash,” et pour les trous-du-cul comme toi. “Il est devenu blond.” qui ça ? “Mon fils.” Ah. Parfait. Elle le tuera plus vite. “Je déteste ça.” Il ment. “Sur le coup, je n’ai pas compris. Mais maintenant que je te vois…” Et la risette fauve reparaît. Elle la retient. Elle lui écorche complètement la bouille tandis qu’il referme le livre, lui, satisfait. Langue poussant sur l’arête de ses dents. Mandibule en avant. Retenir le rire. Elle doit, retenir le rire. Qu’elle n’arrive pas à contraindre plus longtemps. Et elle éclate. Sa bouche ouverte sur ses notes stridulantes et claires.
Tu déteste ça,” il l’a dit. Et elle rigole. Et elle se détourne et elle s’étale sur le lit et elle reluque le plafond. Avant-bras sur son front, Dag se tortille et Dag se marre, toujours. Puis coulisse son attention vers Cecil, debout, au milieu de son univers. Cecil vivant et Cecil splendide dans son manque de tissus et de rigueur. Cecil qu’elle a repeint de tous ses vices. “-j’en suis ravie.” Elle est hilare. Cruelle et parfaitement insensible. À ses manquements de géniteur. Pas à sa révulsion en aveu d’amour. Elle, partout en lui. “Et puis, j’te conseille de le lire,” pas son connard de fils. Un coup de menton, vers le volume qu’il tient. “J’suis sûre que ça t’aiderait,” à moins ouvrir ta grande gueule. “Tu sais, gestion du corps et de la parole,” suffit de la regarder, elle assure. Sur tous les plans. Dag bascule. Sa hanche osseuse dans le matelas. Le coude en angle droit, sa paume pour lui supporter la tempe. Elle le contemple, son beau miracle. Le sourire n’est plus sur sa vilaine bouche mais partout sur ses traits. Elle irradie d’une joie contaminée par- “Cecil.” Elle appelle. Déguste le prénom sur sa langue. “On avait dit, plus sans mon accord.” Les sourcils translucides ondulent. Sa senestre diaphane libre et levée entre eux, son index tendu en avertissement. “Est-ce que, moi, (elle insiste, c’est important, il lui faut mettre tout en reliefs ses torts) je t’ai épinglé au mur ?” D’accord, elle lui a labouré la bite. Mais il l’a bien voulu. D’accord, elle n’a pas demandé. Mais il voulait essayer quelque chose. Dag est attentive aux aspirations d’autrui, voilà tout. Et y apporte un peu de fantaisie, lorsqu’il le faut.
Et puis, si tu veux savoir, j’l’ai toujours pas lu,” Machiavel. “J’voulais juste avoir un peu de toi ici.” La parole lâchée, échappée, qu’elle regrette aussitôt. Ses prunelles tressaillent. Elle enchaîne. La noie dans sa parole-fleuve. Qu’il omette, qu’il n’entende rien, qu’il se perde dans sa selve phonique. “J’aime me diversifier, j’ambitionne lire tous les livres de la Terre,” elle se mâchouille la joue. Pianote de ses longs doigts sur son crâne. “-enfin non, je mens,” elle aussi, elle le concède, “seulement ceux qui en valent un peu la peine.” Elle soupire. Un soupir théâtral. “J’ai du temps à tuer mais aussi trop de gens à démembrer.” Sourire matois. Ses flaques de javel diluées à son absinthe. “Ma vie est d’un compliqué.” Sa vie est compliquée. D’autant plus compliquée depuis qu’il est là. Depuis qu’il retourne chaque caillou de son histoire. Elle ment, encore. Elle ne sait plus sentie si vivante et apaisée depuis qu’elle le sait tangible, sous ses doigts. “Par pitié, arrête de bouder.” Son minois chavire. Sa tignasse pour lui vêtir le corps. “Tu m’accordes sept heures,” elle n’oublie rien, alors même qu’elle prétend tout le contraire. Dag oublie ce qu’elle doit oublier. Ce qui fore son pneuma à l’en laisser exsangue. “ne me les gâche pas.” Cassante, nymphette persécutrice. Qu’elle foute le bordel, elle le néglige. Qu’elle déverse l’ire, elle s’en enchante.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
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Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

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you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
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FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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La gorge se déploie en arrière, façon de dire qu’elle l’emmerde. Rire quasi transmissible. Il reste là avec son ouvrage pour chiens et son flegme énorme, la gueule marmoréenne et les yeux l’agrafant, un peu de ses éclaboussures hilares se fichant dans ses cernes adoucies. Quelle putain de gorge profonde pour cette atmosphère rance et humide. Il en serait presque jaloux. "Tu déteste ça," miaule-t-elle, retrouvant le confort d’un matelas qu’elle a maintenant pour elle seule. Il remarque la place qu’elle prend dans ses draps et se l’imagine seule dans son petit quotidien sinistre. Pas d’émotion, pas d’émotion à vous en briser le palpitant, à tout le moins, sinon que des petites sinuosités curieuses, tranquilles, intéressées, pour Billie qu’il ne connaît pas. "-j’en suis ravie." Ravi qu’elle en soit ravie. Une progéniture qui a sa blondeur c’est tout à fait cruel. Elle ne pouvait que s’en repaître. "Et puis, j’te conseille de le lire. J’suis sûre que ça t’aiderait." Un regard pour ledit manuel. Il considère sérieusement la chose ; peut-être qu’il arriverait enfin à l’apprivoiser. "Tu sais, gestion du corps et de la parole." Il renifle. Lui dire ça à lui. Educ Dog est replacé à côté de Machiavel, parce que pourquoi pas. Digne synthèse de leurs chakras. Ses doigts continuent de serpenter entre les dos et les reliures en cuir ou en plastique, inondant de son toucher corruptif ses petits secrets. Il veut en lire d’autre ; des livres ? Non, pour tout avouer, il s’en cogne. Il veut lire ses annotations, la rondeur de sa plume transformée en bille, l’encre d’avant devenue l’encre d’après, moderne et insipide, aux tonalités bleu ordinaire.

Il tire un nouvel ouvrage et le compulse distraitement, ravageant les pages pour la suivre à la trace, remonter quelques années en arrière quand elle s’est posée un jour ou nuit pour souligner un paragraphe entier, entourer un mot, dessiner ses égarements ou ses projets futurs. Quelques onces de son plan terrible lui apparaissent sous le nez, sans qu’il ne le remarque. "Cecil." Il fait mine de ne pas l’écouter. Il a mis le doigt sur une série de listes qu’il ne comprend pas ; son génie mauvais carbure, nourri par le défi. "On avait dit, plus sans mon accord." Un rire au-dessus des écrits. Sorte de claquement de fouet. Elle se fout pleinement de sa gueule et le fait avec un panache qu’il ne peut que saluer. "Est-ce que, moi," la connasse insiste, il secoue la tête, appréciatif de la manœuvre sans cautionner sa mauvaise foi, "je t’ai épinglé au mur ?" Les sourcils s’arquent, roulement de bille dans les orbites (celle de gauche fait un peu plus la morte, naturellement) "Dans ta grande mansuétude : non." Un regard en biais. "Pas encore." Elle va bientôt lui dire que c’était pour son bien, à ce rythme, que de lui labourer le vit. Il lui concède cependant ça : il l’a bien cherché. Bon joueur et grand Seigneur qui ne l’a pas moins tringlée dans le processus de son étude. Ce n’était pas prévu, mais tout bon chercheur sait s’adapter.

"Et puis, si tu veux savoir, j’l’ai toujours pas lu." Quoi donc ? Il en est au Dictionnaire encyclopédique des drogues, là. Ça l’étonnerait. "J’voulais juste avoir un peu de toi ici." Un flottement. L’ongle de son index reste cloué à la sinuosité d’un O qu’elle a écrit pour opium, à côté duquel des noms d’inconnu·e·s sont scrupuleusement relevés, ponctués d’une croix pour trois d’entre elleux. Le témoignage d’un crime odieux, sans doute. Qu’importe. Il câline ce O, créé une rature dans la matière qui prend la forme d’une griffe. Elle ne l’avait donc pas oublié. Maigre réconfort qu’il devrait agrémenter d’une gifle. Mais la main préfère tourner la page, et continuer de découvrir Billie ou son homonyme Dag dans le chapitre des hallucinogènes. "J’aime me diversifier, j’ambitionne lire tous les livres de la Terre. - Quel luxe." Connard. Lui aussi aurait aimé être éternel. "-enfin non, je mens, seulement ceux qui en valent un peu la peine." Un petit mouvement de tête. Il sont au moins d’accord sur ça. "J’ai du temps à tuer mais aussi trop de gens à démembrer." Il relève sa gueule des effets de l’ecsta pour tomber sur le Penseur chthonien et sa robe de cheveux blonds. "Tu es insortable." Ça ne devrait même pas le faire sourire. "Ma vie est d’un compliqué." Un rire inaudible lui éclate dans le gosier, fait basculer sa grisaille en arrière, avant d’en revenir aux psychotropes en lui tournant le dos à elle et sa théâtralité de fléau.

"Par pitié, arrête de bouder. Tu m’accordes sept heures, ne me les gâche pas." Des baffes se perdent réellement. "Sept moins deux. Cinq. Tes désordres sont chronophages," calcule-t-il rapidement, méchant dans ses mathématiques. Il est arrivé à quatre. Il est six. Plein de chiffres pour oublier le fait qu’ils ne sont bons qu’à s’annihiler. "Bon, d’accord, j’ai ma part de responsabilités," lui cède-t-il, le ton égal à sa condescendance. "Et dire qu’on est restés sages…" Il s’est retourné, déposant le dictionnaire sur une étagère différente, provoquant son petit chaos partout où il va, pour s’y déposer comme il a déposé ses affaires partout en bas. "Je ne t’ai pas transformée," se dédouane-t-il de ses mêmes airs, trouvant sur un meuble à la forme non identifiée un paquet de clopes défoncé. "C’est à peine si je t’ai effleurée." Il lui ment droit dans les mirettes, fouillant le carton aussi profondément qu’il l’a doigtée. Trois cibiches se battent en duel. C’est d’un malheureux. "Tu connais la différence, ne fais pas semblant." Le filtre écrabouillé entre ses lèvres. Il récupère le briquet sur le vert duquel un cul immense de pin-up se présente volontiers. L’arc d’un sourcil, et l’amusement ondoyant sur ses traits sans atteindre sa bouche pincée.

Il va pour l’allumer, se retient, sent que dans la pièce l’atmosphère s’est tendue. L’odeur de l’essence est revenue les entourer. Il marque un temps interminable, pendant lequel il la regarde au-dessus de sa main figée, cruel, compatissant. La roulette allume la mèche, puis seulement la clope. S’éteint. Tout le monde peut se détendre. Il repose le briquet avec une lenteur prudente, puis tire une taffe, et inhale son odeur. Elle est partout, ici, que ce soit dans son plumard plein de draps, dans chacun des livres qu’il a ouverts, ou sur l’enrobage blanc de la cigarette. "Ta cuisine," il débute, bouche de dragon soufflant son haleine fumeuse, le tout dans une posture de dandy aux humeurs racées, pogne libre en poche, "ne me dis pas que c’est là que tu les démembres, tes patients. J’aimerais nous faire à manger."
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Sept moins deux. Cinq. Tes désordres sont chronophages,” il calcule et elle se ratatine. Sa paume pour lui prendre tout le profil. Ses doigts pour lui envelopper le nez et un coin de bouche. Paupières fermées, soupirs poussés. Il calcule, elle calcule. Cinq plus trois, la transformation est une entorse au règlement. Huit. Retour à la case départ, ne passez pas par la case prison - elle y repensera plus tard. Juste au cas où. Cecil non plus dans une cellule mais dans ses entrailles. Difficile de s’en défaire. “Bon, d’accord, j’ai ma part de responsabilités," haussement de sourcils. “Et dire qu’on est restés sages…” pas lui. Juste elle. Et il abandonne sa grande analyse de l’encyclopédie qu’elle a gribouillée. Repose où il ne doit pas - elle apprécie. Le bordel est partout. Le sien est précieux. “Je ne t’ai pas transformée,” menteur. “C’est à peine si je t’ai effleurée.” Elle a senti sa peau se raffermir et ses synapses se consumer.
Dag l’observe naviguer à travers son royaume. Chercher là un bouquin, là- le paquet de clopes qu’elle avait oublié. Depuis. Combien de temps ? Le paquet qu’il fouille avec ses doigts. Ses doigts. Nouvelle salve dans le bas-ventre. Elle comprime ses jambes. Déglutit dans son silence. “Tu connais la différence, ne fais pas semblant. - Tu savais que-” elle débute. N’achève pas. Lui avouer ce que ça lui fait, ne mènerait qu’à d’autres débordements. Dag mord sa langue. Cibiche glissée entre ses lèvres fines. Dag pince les siennes. Briquet dont la paluche mâle s’empare. Drôle de sensation. Dag se fige. Dag sent lui monter la nausée  et ses boyaux se tordre et juter de l’acide. Plus si plaisant, finalement, les joutes qui lui écorchent l’intérieur. Ses jambes se serrent davantage. Ses genoux se plient. Elle se recroqueville, un peu. Corps-liane soudain racorni. La flamme gerbe et lèche le bout de la cigarette. Et la flamme disparait et il abandonne- quoi. Son arme.
Comment un si petit objet peut à ce point la crisper. Demander à Osmond Rose, il saura vous expliquer. Ou vous faire cramer. Il tire une première bouffée, s’en gorge. Et questionne, ses orbes retournés vers elle. “Ta cuisine,” elle lève son attention distraite. Sa cuisine, eh bien, quoi, sa cuisine. Elle s’alanguit. Elle se délasse, d’emblée. Jambes tendues sur le plumard qu’elle ré-envahit. Minois chutant, le bras rabaissé. Sa tête devient lourde. Osmond crache son fog, explicite “ne me dis pas que c’est là que tu les démembres, tes patients. J’aimerais nous faire à manger." Et Dag le contemple et Dag s’extasie encore. Et Dag exprime le fond de sa pensée ; on aimerait qu'elle évite. “Tu savais que fumer engendre des troubles chez l’homme.” Et à sa langue de ramasser ses miettes de décence dans le creux mou et moite entre ses dents et sa joue. Langue roulant à l’intérieur. Ravalant la risette assassine. “C’est prouvé,” elle enfonce le clou- non, elle lance le pavé. “Deux fois plus de dysfonctionnement érectile chez les fumeurs.” Oui, elle use de beaux mots. C’est important, pour faire passer le message. Pour qu’il imprime bien, là, dans les ravines de son cerveau de vieux con, ce qu’elle soulève. Ou justement, ce qu’elle n’a pas réussi à soulever.
La silhouette sylphide se coule au bout du lit, puis s’étire, bras en arrière et mamelons offerts. Et elle le rejoint, frotte un bout de bassin contre son hypogastre quand son index et son majeur lui confisquent la clope du bec ; la clope rejoint l’interstice laissé entre ses crocs. Elle pince le filtre et elle inhale. Retient. Pour relâcher l’ensemble par le nez. Sans le quitter de ses deux billes immenses. Elle le dévore, et elle repart. Lui tourne le dos, sort de la chambre. Parle au vide. “Tu sauras que-” Dag est déjà deux pièces plus loin. À fouiller dans son boxon, à chercher de quoi se recouvrir la carne. “Tu sauras-” c’est qu’elle en sait, des choses, du haut de son mètre quatre-vingt et de ses deux cents ans, n’est-ce pas. “Que j’ai rien que des conserves et du sous vide.” Faut bien qu’elle le lui avoue, que rien ne change tout à fait. La bouffe n’a jamais été et ne sera jamais sa grande passion. La bouffe est un élément du vivant qu’elle évite. “Et que j’ai pas la place-” elle l’a, la place. Ainsi que les moyens. Mais Dag s’en fout. “… pour installer deux cuisines et l’eau courante partout.
Cigarette balançant entre les babines, elle revient, un boxer sur le derche. Dag se plante dans l’encadrement. “Si tu veux te doucher, c’est libre.” Elle ne se douchera pas. Dag veut garder son effluve, leur parfum entremêlé. Main livide qu’elle porte à son museau. La menotte récupère la tige blanche et consumée de moitié. Ses phalanges contraires qu’elle renifle, sans embarras. “Ton odeur,” elle marque un temps, reporte la cigarette à sa bouche. Tire une taffe. Expire en craquant le cou vers leurs cieux bétonnés. “Elle n’a presque pas changé.” Presque. Il y a son parfum à elle, qu’elle ne reconnait pas. Ajouté au sang. “C’est fou non de réussir à se rappeler ça.” La cigarette en suspension entre l'index et le majeur. L'ongle de son pouce qu'elle mâchonne. “Au fait. (elle crée le suspens, un sourire lui fendillant la face) T'as foiré tes calculs (moue presque navrée, dégoulinante d'hypocrisie) l'entorse aux règles en rallonge trois.

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

where the trouble starts
@osmond rose & @billie bloom
tw: cf. profils, explicite.

Tu savais que fumer engendre des troubles chez l’homme.” Et ça tue, aussi. Dixit les propagandes anti-tabac placardées à la va-vite sur les murs d’une ville en constant essor - déclin. Il la regarde poireauter dans sa marée de draps, muse qu’on ne peut qu’idolâtrer. Et où est-ce qu’elle va comme ça, avec son lieu commun ? “C’est prouvé.” D’accord, mais il s’en fout. “Deux fois plus de dysfonctionnement érectile chez les fumeurs.” La petite pique fait mouche instantanément, cela même s’il était prêt à recevoir les perfidies dont elle a le secret. L’orgueil masculin se sclérose en direct, a fortiori touché qu’il y a là, déjà, une corde sensible sur laquelle il est facile de tirer. “Tu es injuste, on vient à peine de-” La gueule froissée de partout s’arrête, interrompant les glaviots heurtés dans la bouche du quinquagénaire slash bicentenaire mal dans ses godasses de performeur. Et puis ça lui claque au nez : elle est juste mesquine. Le faciès se décompose sur un nouveau masque, un ‘ha-ha’ si lourd qu’il finit par lui faire pencher la tête sur le côté. Par provocation (envers elle ou sa libido, difficile à dire) il reprend une taffe. Si elle voyait la taille de ses cigares.

La chatte nécrophage se tire hors du lit, en descend et s’étire, pointant dans tous les sens. Inutile de préciser qu’il savoure le spectacle. Quand elle approche pour lui marauder sa tige, c’est en se frottant encore à ses formes. Pourquoi fallait-il qu’elle débite des insanités connes agrémentées de menaces ? Elle ne pouvait pas se contenter de ce genre de câlineries ? En repartant, le regard mort-vivant lui lèche les miches. “Tu sauras que-” Il écoute, tend l’oreille à la pénombre. Où est-ce qu’elle est encore partie. “Tu sauras-” Eh bien ? Ecouter Billie c’est comme se pencher au bord du vide ; tombera, tombera pas. “Que j’ai rien que des conserves et du sous vide.” Le flegme se fend d’un peu de déception. “Ah.” C’est fâcheux mais sans plus. En vérité, il ne s’attendait à rien de fantastique dans cet antre où les murs sont troués et où le toit fuit. “Et que j’ai pas la place-” Un rire de nez, tandis qu’il reprend son inspection des babioles et autres éléments de décoration là suspects, là curieux, là sans doute inédits. Il touche à tout, bouge l’ensemble, remue son univers comme un géant de poix. “… pour installer deux cuisines et l’eau courante partout. - Chacun ses priorités, tu me diras…” Il effleure les bords d’un mug où il suppose que ses lèvres se sont plusieurs fois posées. Une araignée en sort, dérangée par le fantasme.

Si tu veux te doucher, c’est libre.” Il ramène sa gueule vers elle. Billie s’est revêtue mais seulement de moitié. Ç’aurait sans doute été trop lui demander que de la voir un t-shirt sur le haut. Osmond évite tout commentaire, pour la simple raison qu’il se régale. Tant de sa nudité encore un peu préservée, où sa poitrine se délasse avec aplomb, que de sa fausse pudeur attisant le feu de la suggestivité. Il hoche la tête, signifiant qu’il compte en effet utiliser la douche - s’attarde longuement sur les courbes et le boxer dont l’élastique lui serre les hanches. Il s’est approché de l’encadrement, et donc par extension d’elle. Simple hasard. Les doigts s’en mêlent. “Ton odeur.” Ses yeux la toisent et l’absorbent, contemplent chacun de ses mouvements, chacune de ses respirations. “Elle n’a presque pas changé.” Un frisson agréable lui grimpe le long de l’échine. “C’est fou non de réussir à se rappeler ça.” Les immortels ne sont peut-être pas si absurdes ; il le décide, capricieux et flatté. “Je ne vais peut-être pas la prendre cette douche, finalement…” Sans sourire mais l’œil brillant, lubrique. Ridiculement attendri. Pauvre idiot, dans deux minutes elle lui relacérera l’égo ou la carcasse. Peut-être ; mais ces aveux ont la saveur du passé, et ce passé se respecte.

Au fait. T'as foiré tes calculs, l'entorse aux règles en rallonge trois.” Il se dilacère d’un sourire. “Tu négocies comme une enflure.” Ce n’est pas un reproche. “Et tu fumes comme une mondaine.” C’est à peine une remarque. Il l’a déjà décortiquée sous toutes les coutures ; mais il lui en manque encore plein, il le sait. Quand il baisse le nez c’est pour lui reluquer le vêtement, auscultant exagérément longuement ses attributs et parfum, cherchant à savoir si le calcif est à elle ou à un autre. “J’espère que tu en as un à ma taille.” Il n’espère pas, non, il croit bien que ça pourrait le rendre fou de rage, même. Traînant encore de trop longues secondes son magnétisme autour d’elle (et de son foutu boxer) il finit par la contourner et s’enfoncer dans la salle de bain. “Petit-déjeuner au lit alors, si je comprends bien. Je prendrai une fourchette avec ma conserve. Quoique… non. Une cuillère ira très bien.” Comme les petits vieux, voilà. Et puis surtout, avec toute les précautions nécessaires pour qu’elle ne l’énuclée pas avec quatre pics et un goût de sauce tomate.

Déshabillé, il prend sa douche après avoie allumé un semblant de lumière. L’eau est tiédasse et plutôt sale mais il s’en contente, rinçant sa sueur angoissée et paillarde en même temps qu’il nettoie son bas-ventre meurtri. Quelques grimaces de douleur, minimes, quand la main passe sur la chair piquée à vif, se réhabituant malgré tout au toucher et à la chaleur (relative). Il cherche un savon, en vain, se contente d’ablutions sommaires mais générales dont sa tignasse grise profite aussi. Quand il ressort et que la voûte de ses pieds rejoint le béton froid, il cherche une serviette dans les différents tiroirs. Un prétexte pour continuer d’épier la vie de Billie, certes bien vide et bien sordide, mais remplie toutefois d’un peu de preuves qu’il lorgne en biais ou frôle du bout des doigts. Il finit par se servir d’un torchon vaguement propre pour s’essuyer sommairement, avant de revenir dans la chambre pour l’y trouver. “Alors, ce caleçon ?” Sa nudité à lui n’est pas encore tout à fait assumée, différente depuis qu'Adalyn l'a vu, radicalement changée à certains endroits. Il reste de l’autre côté de l’encadrement, caché à moitié tandis qu’un main s’accroche à la ferraille du chambranle, visage dépassant dans un rai de lumière faiblard.
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Un sourire lui fend la face, et elle s’extasie. Ses pommettes rehaussées, ses joues creusées, les rides fines aux coins de ses yeux et les ravins sur son front. “Tu négocies comme une enflure.” Il faut bien. “Et tu fumes comme une mondaine,” ça, on ne lui avait jamais dit. C’est inédit. Elle reste bloquée, sur ses traits qu’elle redécouvre et découvre, tout à la fois. Sur leurs mouvances, surtout. Lui sans être lui. Lui qu’elle n’aurait jamais cru possible. Pourquoi faut-il qu’il lui défonce l’intérieur, chaque fois qu’il craque un sourire comme on craque une allumette.
Et Cecil s’évade. Non pas d’elle. Tout du contraire, il s’est approché. Trop près pour qu’elle contraigne son corps à ne pas suffoquer. Dag ne peut plus fumer, elle risquerait de s’étouffer. Adieu la mondaine, bonjour l’adolescente. Pathétique, vraiment. Cecil examine. Cecil explore. Sans les doigts, pour une fois. Cecil n’a jamais eu de limites très définies. Elle, au moins, a la décence de garder l’attention vers le haut. Vers son crin poivre et sel, vers sa nuque dont elle détaille les veines et les aspérités. Elle, toujours sage. Toujours disciplinée. Elle- Dag se dandine, sur place. Croise ses petons nus et sales. Entortille ses orteils. Entre ses cuisses, c’est un jovial foutoir. “J’espère que tu en as un à ma taille.” la taille de- Elle fronce les sourcils. Son regard suit le regard de Cecil, toujours en bas. Vers son sous-vêtement. Elle espère qu’il apprécie l’effort. C’est l’un de ses plus beaux.
Sa masse se déplace, sans toucher. La frôle. Un courant d’air. Quand il disparaît pour de bon du passage et s’enfonce dans la salle de bains, elle peut enfin respirer. Son épine dorsale s'enlise à l’armature d’acier, et à son petit cul de glisser tout contre. Elle se gratte entre les omoplates et tente de soulager les fourmillements dans le creux de ses reins.
Petit-déjeuner au lit alors, si je comprends bien. Je prendrai une fourchette avec ma conserve.” Et en plus, il décide, du menu. Et en plus, il ne fera même pas le repas. Comme il l’avait proposé. Sale menteur, sale petite merde ; invité ou pas, on tient parole, ici. N’est-ce pas ? “Quoique… non. Une cuillère ira très bien.” Une cuillère, bien. Une cuillère, pourquoi ? Lorsqu’elle lui a fouillé la bouche à coups de langue, elle n’a pas eu l’impression qu’il lui manquait des dents. Ou- Oh ! Ou peut-être qu’il préfère la simplicité. Ou peut-être qu’il a peur. Ou peut-être qu’il craint que, débitant une connerie plus grosse que lui, sa fourchette ne rencontre un membre - lequel, là réside toute la surprise et l’intérêt de l’échange. Cecil devrait se détendre.
Boudeuse, Dag finit de consumer sa clope en remontant l'allée ; écrase contre un mur le mégot qu’elle balance d’une pichenette par-dessus la balustrade. Le petit bout rabougri voltige dans les hauteurs et disparaît des mètres plus bas. Elle attrape la rambarde de l’escalier et s’élance dans les marches, légère et radieuse. Sous ses pas précipités, l’ossature grince et chiale sa mélodie. Bras tendu, mouvement de pivot, et la plante de ses pieds retrouve le dur du sol et des racines, qu’elle enjambe. S’enfonçant dans les méandres de son domaine, elle rejoint la cuisine. Longues enjambés de monstresse. Dag se penche, cherche dans les meubles du bas puis les meubles du haut. De quoi sustenter son Roi.
Des raviolis ou des lentilles, elle hésite. Opte pour les lentilles, plus riches en fer, en protéines, plus riches en tout et bien plus saines que cette saloperie de raviolis chimiques. Il faut qu’elle prenne soin de lui, puisqu’il semble s’en foutre. Voilà que sinuent et bouffissent en elle de vieux travers, dont elle n'a même pas conscience. Tout affairée à sa tâche. Ouvrir cette connasse de boite. Elle tape dessus. Elle tape sur le couvercle, enfonce l’ouvre-boite, saque jusqu’à manquer s’ouvre la paume. Et puis débute le petit mouvement de roulis entre ses phalanges blanchies par l’effort. Ensuite, eh bien. Ensuite Dag démarre une connerie plus grosse qu'elle - ce qui n'est pas bien difficile. Dag sort de son calbut deux petits cachetons magiques. C’est qu’il lui manque toujours. C’est qu’il est beau, quand il jouit. C’est qu’elle doit lui rappeler, jusqu’à probablement le tuer, que sa seule place est entre ses profondeurs cannibales.  
De sa faute, uniquement sa faute. Cecil n’aurait pas dû exister. Cecil ou Osmond n’aurait pas dû lui soumettre ses idées. Osmond n’aurait pas dû lui ébouillanter les instincts. Dag s’écarte, tire un tiroir, en extrait une cuillère. Sous l’acier, elle écrase soigneusement les cachets. En fait de la poudre, qu’elle récupère avec beaucoup de calme - c’est une professionnelle, elle sait ce qu’elle fait.
La poudre est mélangée aux lentilles. Elle verse le tout dans un bol - elle ne va quand même pas lui servir le repas dans une conserve. Dag est une sauvage. Mais une sauvage avec des manières. Satisfaite d’elle-même, elle récupère la pitance, la cuillère, et elle abandonne la cuisine pour remonter à l’étage. Le retrouver, voilà tout ce qui l’obsède. Le retrouver et pouvoir regarder les rides au coin de ses yeux et les ravines de son front. L’escalier gémit sous la brutalité de son élan. Phalanges enroulées à l’acier. Elle en caresse le lisse par après. Dag traverse l’espace Dag envahit les ombres et Dag se déploie dans l’antre minuscule. Dépose consciencieusement la bouffe sur sa table de chevet, dont elle vire les livres et les babioles d’un mouvement de bras brusque et rageur. Tout dégringole à terre. La place est libre. Elle pose, attentive au détail, la cuillère à côté. Et s’assoit, sagement, sur le bord du lit. Patiente son retour, le gros orteil sinuant sur les irrégularités du sol. Il est long, putain qu’il est long. Une vraie diva. Et elle sursaute lorsqu’il la sort de sa lente esquisse du rien. “Alors, ce caleçon ? - Ah.” Elle avait oublié. Non, elle s’en foutait absolument. Dag le dévisage. Ses prunelles de fauve trébuchent sur son épaule. Puis sur un bout de son torse. Sur un croissant de sa hanche. Et elle soupire et elle ferme les paupières et elle fait la grimace. “Mon dieu…” qu’il le prenne comme il le désire. “Arrête de te planquer,” elle rouvre les yeux.
Dag se lève et coule, furtive, ondoyante, jusqu’à lui. Elle enlace un biceps ; s’y accroche. Puis dégouline dans son dos, et à ses pattes impudiques d’envahir les rebonds de son fessier qu'elle caresse puis malaxe. “Reste à poil, tu me feras plaisir.” Claque prodiguée au muscle tendre. Tortionnaire qui le pousse d’un coup de bassin vers la chambre. Sans le quitter. Son museau enfoncé dans le creux de sa gorge, ses crocs grignotant sa peau. Ses bras l’encerclent, ses doigts ripent sur ses côtes, ses ongles agressent ventre et thorax. Elle se colle, à son épine dorsale. Mamelles dures de trop le désirer. “Tu es beau.” Murmure-secret. Il ne faut pas - plus - qu'il en doute. Ça la crève chaque fois qu'une inquiétude l'éclabousse. Elle le relâche. Fantomatique femelle. Le capture à nouveau. Le poignet entre ses jointures comprimées. Elle l’attire. “Viens manger, c’est prêt.” Et froid. Et épicé ; au chienlit de son amour.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

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you never
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MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
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-- lésions radiques invisibles.
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-- une cicatrice de décapitation.

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Elle dit Ah et il réalise qu’il n’aurait pas dû lui confier deux missions à la fois. Adalyn digressait déjà, Billie se confond dans un micmac plus vaporeux encore. Il s’imagine devoir fouiller à nouveau son espace pléthorique pour y trouver de quoi se couvrir un minimum, mais elle l’arrête dans ses visées. “Mon dieu…” Il ose le prendre comme une prière ânonnée pour lui. “Arrête de te planquer.” Riche idée d’oraison, déclinable à l’infini, suffisamment vexante pour secouer les panthéons, suffisamment complaisante aussi pour en tirer une bonne fois pour toutes ce qui s’y cache. Et si ça ne suffit pas, elle vient l’arracher elle-même de son piédestal ombreux, le poussant au cul comme on presse un miracle. Il obtempère, décidément trop bon, trop con aussi un peu, trop aguiché par ce jeu tacite qui finalement s’installe et les fait se comporter comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Dans les gestes et les regards se glisse une complicité qu’ils taisent mais qui déborde, une volonté gentille de faire semblant jusqu’au bout de ces six- sept- cinq- huit- heures. Sauf si elle récidive en folies furieuses et menaçantes, qui ont par principe le don d’éclater toute petite bulle d’illusion et autres simulacres utopistes ; encore que.

Reste à poil, tu me feras plaisir.” Et une claque avec ça. Ils vont décidément trop loin dans le jeu ; plus rude sera la chute. Il aligne un petit sourire à la limite du polisson, aggravant leur cas, aggravant tout dans cette fiction qui paraît presque réelle - c’est à ce moment précis qu’il devrait s’inquiéter. Non seulement il ne s’inquiète pas mais il lui prend ses pattes, tente de les piéger dans les siennes en alignant petit pas après petit pas, dans une progression instable, déséquilibrée, pleine de chairs impossibles à séparer. “Tu es beau.” Elle le redit, elle le répète. Cette fois-ci, bien plus que la fois précédente, il s’en rassérène, plus humain que monstre, loin des cellules glauques et de tout foyer ardent. “Si tu le dis.” Il badine. Oh qu’il badine, l’enfoiré. Heureux entre ses lianes blanches. Jusqu’à ce qu’elle les déplie et les retire, s’en allant de son râble pour se couler vers le lit où, il ne le remarque qu’à l’instant, un plat l’y attend. “Viens manger, c’est prêt.” Le poids est tiré vers la table de fortune, qu’il rejoint en s’asseyant au bord du lit, puis contre le mur près duquel il est en appui. La masse de coussins entourant ses lombaires, il déplie un bout de draps par réflexe et pour se couvrir a minima, avant d’attraper la seule assiette préparée.

Il ne fallait pas te donner tout ce mal…” Le contenu entier d’une boîte de conserve déversé pêle-mêle dans la céramique constitue, oui, un effort. Pour Billie qui crapahute hors du temps et des réalités, il est certain que c’en est un. Un regard par en-dessous lui signifie qu’en plus d’être honoré, il est aussi un peu moqueur. “Merci,” tout de même. Son premier coup de cuillère se fait pulsionnellement tant son ventre crie famine. Et puis au premier succède un second, et ainsi de suite, nourrissant l’homme affamé par leurs impitoyables ébats. Une expiration de contentement ponctue quelque énième ingestion de graille quand il fait une pause, la regardant à côté de lui qui est assis une jambe pliée sur l’autre. “Tu ne manges pas…?” Une assiette, une seule. Le détail auparavant anodin devient un petit grain de sable qui coince ses rouages. Toujours la même histoire. Dans la petite bulle d’illusion, une percée se met à siffler un filet d’air froid qui lui arrive jusque sur la nuque. Il baisse le nez vers sa céramique, sur laquelle il ne reste presque plus aucune lentille, et un doute le saisit. Est-ce que ? Non. Mais peut-être ? Le visage tordu de douleur de Darius s’agite sous ses yeux, rappelé par une mémoire vive. La cuillère, suspendue un long moment entre sa bouche et l’assiette, finit par reprendre sa manœuvre habituelle. Il est ridicule.

Et puis elle semble si innocente, perchée comme ça à côté de lui, qu’il en oublierait presque ses racines carnivores et ses petites dents sanguinaires. Il finit son plat comme un bon garçon, lui adressant même ici et là des sourires détendus derrière le brillant du métal et la lueur de sa chevalière. C’est en reposant l’assiette sur la table basse que se produit l’engourdissement ; l’espace d’un instant, ses sens l’ont trahi, donnant l’ordre à ses terminaisons nerveuses qu’il venait d’être touché par une langue de feu. Le geste s’interrompt, lâche l’assiette qui tombe par terre dans un fracas certes pas retentissant, mais un fracas quand même. L’incompréhension grimpe jusqu’à ses traits faciaux, bientôt suivi par la confusion. Il marmonne des excuses, se plie sur le côté pour ramasser ce qui est tombé ou ce qui s’est même fendu, manque chavirer, revient dans sa position, la nausée au bord des lèvres. “Je ne sais pas-,” répond-t-il à rien ni personne, ou peut-être à Billie qui lui a adressé quelque mots.

Il se sent fiévreux, parcouru de frissons de plus en plus virulents. Un bras planté dans le matelas, le torse courbé sur le côté, il se prend la tête dans sa pogne libre sur le poignet duquel un filet de sueur commence à couler. Ses tempes sont dans le même état. L'anarchie cérébrale est telle qu’il omet d’en revenir à la première preuve incriminante décelée plus tôt, se morfond plutôt dans des perceptions sensorielles inouïes et ravageuses qui affolent son esprit pourtant resté lucide. La corruption est impossible ; mais son corps n’est pas immunisé. Irisé de tous côtés par la drogue ingérée, son corps panique, puis lutte, puis cède, puis plane, s’abandonnant à des impressions de touchers multiples, délicieusement brûlants, qui continuent de lui lécher les nerfs et tromper sa préhension. [lancer de dé] La main s’enfonce dans la cavité habitée de son œil de verre tandis qu’il s’essouffle et se plaint : des vagues de désir qui l’envahissent soudain.

Les draps qui le couvrent se sont redressés peu à peu, sur la solidité d’une érection mensongère et fourbe mais bien réelle. “Il faut que je boive-” Si peu. Rien n’est clair. Tout est trouble. Ses préoccupations urgentes n’en sont pas, mais il a la voix pâteuse qui va avec, et le geste gourd quand il tente de se relever. Elle est sur son chemin. “Pousse-toi, s’il-te-plaît, Billie, Lyn, merde…!” qu’il martèle, l’agacement moite et gonflé d’extase, s’empêtrant dans leurs membres qu’il pensait repousser mais contre lesquels il finit par faire naufrage. “Je t’ai dit-,” voilà qu’il fait pareil, à tanguer dans le vide des mots. Plus que les mots, c’est la cohérence du tangible qui lui échappe. Son incorruptible lucidité ne peut rien contre le poison ingéré, multicolore de toutes les sensations, fluctuant dans son sang comme une explosion sans fin et sans éclipse. “Je t’ai dit de te pousser,” qu’il lui geint presque au tympan, le souffle cadencé par un cœur qui bat vite, fort, et déraisonnablement. Son poids se presse partout sur elle, câlin dans ses approches, désorienté dans ses intentions, fougueux, hâtif, marionnette d’une luxure exaltée dans laquelle flottent plein de petites lentilles couleur toxique. “Non, viens-là, viens putain, oh ma douce Adalyn, regarde-toi, qu’est-ce tu es belle et merveilleuse et bon sang que tu me fais b- le feu, non, ce feu-là ne te brûlera pas, promis, viens-là, je veux- je veux tout de toi, j’ai faim, oui, encore, tu t’es donnée tout ce mal mais- mais viens-là, donne-moi tes seins, et puis ton con, oh oui, tout ça, je vais tout te bouffer, pardonne mon appétit mais-” Mais rien. Il est déjà en elle, n’en déplaise aux études cliniques qu’elle a pu lire, et lui raconte la suite langue contre langue.
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Age : Quinqua de 236 ans.
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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

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MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
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-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
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-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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tw: cf. profils, explicite.

Les menaces vaporeuses de Billie glissent sur lui comme des lames imprégnées de cire. Il plane encore dans son songe apocryphe, où l’Angleterre est ancienne, et Adalyn des plus douces contre son corps étendu. Passée la folie furieuse de ses noirceurs et instincts empoisonnés il se laisse flotter dans les arabesques molles de la fatigue, il y divague, s’invente une vie qu’ils n’ont jamais eue, heureux et surtout comblé au crépuscule de son délire. Ça y est, c’est fini, la catastrophe obscène est passée, semblent lui révéler les cachetons-poudres-macérations digérés. Après avoir été entière, et même au-delà de ça, quasi omnisciente, sa préhension se réduit à un rien, le minimum pour se sentir encore en vie. Le corps féminin se meut sur lui comme toujours, chatte qui s’étire après son méfait, langoureuse et câline alors qu’il l’a ravagée de ses humeurs sales. Il égare une main, cherchant dans ce blond intemporel la chaleur d’Adalyn ; trouve la fièvre de Dag, non moins adulée, non moins aimée et révérée.  

Le temps s’étire en une telle lenteur qu’il a le tournis. Le dix-neuvième siècle repousse paresseusement le présent cru plein de béton et de lumières artificielles, consent à ne garder que certains mots d’elle : premier et dernier tournoient dans ses perceptions trompées, filaments chimériques à la portée délicieuse qu’il fait courir entre ses dents sur lesquelles sa langue passe. Les attentions et étreintes de la nymphe souveraine lui laissent une impression de bonheur brutal qu’il sait être éphémère et dont il profite en conséquence avec une hâte amère. Il cherche ses chairs du bout de ses ongles, les muscles cependant si gourds qu’il arrive rarement à lui choper autre chose qu’une mèche blonde ou un bout d’épaule. La touffeur est réveillée l’espace d’un râle, puis crève plus bas où elle déploie ses dernières caresses. “Jusqu’à la fin-,” s’entend-t-il promettre, sans plus savoir où est sa conscience ni ce que forment comme désastre ses bruits humains. “-du monde.” Un sourire évanescent, où abondent finalement ses plaisirs sauvages, un peu de ses Ténèbres, et beaucoup de la saveur de Dag qu’il goûte à présent contre son palais. Il s’endort repu, épuisé, monstre béat contre sa vilaine obsession.
[lancer de dé] Le réveil est autrement pénible. Une paupière ouverte après l’autre, il accuse immédiatement une migraine de fond et l’impression qu’il n’a plus de gorge mais une cavité aride. Sa déglutition est bruyante, bientôt suivie par une torsion de rides. Son corps est redevenu lourd, douloureux de partout, percevant ce qu’il faut des matières qui l’entourent pour donner à la tangibilité une compréhension terne, là sans plus de piquant ni de charme. Retour brutal à la réalité. La tête grise se tourne vers la droite où il lui semble qu’une figure le toise. Le long rideau blond, puis les deux gouffres d’eau, sont ce qu’il voit en premier. “Quelle-” Quelle heure. Quelle date. Quelle époque. Quelle vie. Le jet-lag le plus violent de toute son existence, à peine moins sévère que celui de son réveil dans les décombres de l’underground après ses quarante années d’emprisonnement occulte. Un soupir. Il se prend le visage dans les mains, incapable d’aligner correctement trois mots entre ses lèvres et trois pensées dans son crâne. Il sent que ses chairs lui tirent un peu partout, constate après avoir baissé ses pognes que des hématomes légers et des traces de griffure lui couvrent la carne. La douleur vivace à son arcade lui fait tâter la plaie, encore moite et suintante d’hémoglobine. D’où le mal de tête, il suppose.

Je me suis…” Cogné ? “Endormi ?” Cogné, endormi, tout ça et rien à la fois, il n’arrive toujours pas à réfléchir correctement. Son dernier souvenir est le plat de lentilles étalé par terre et les quelques débris en céramique risquant de leur entailler la voûte plantaire. S'il savait… S'il savait qu'ici a eu lieu non pas un carnage, mais toute une hécatombe là de vertus là de matières. Il se redresse un peu sur ses coudes, soulève un buste dont les abdominaux lui brûlent comme s’il avait fait un effort intense tout au long des heures écoulées. Il n’y prête pas une grande attention, concentré sur cette histoire de débris qu’il se met à chercher d’un roulement de vertèbres. Quelle n’est pas sa surprise de tomber sur une scène… totalement sinistrée. “Qu’est-ce que…” De la poussière de brique et de béton couvre tous les livres et bibelots renversés, de même qu’elle saupoudre des meubles renversés et plus loin la rambarde en fer éventrée vers l’avant comme si un véhicule était passé au travers. Coi et sans voix, il fait traîner son regard sur les fissures couvrant également les murs et cette fenêtre béante, explosée, par laquelle un filet d’air tiède entre.

Osmond termine de se traîner en position plus ou moins assise, les lombaires dans les oreillers, en appui contre la cloison. Encore groggy, il appuie l’éminence de sa main contre son front brûlant, incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Il n’y a là-dedans qu’un smog épais, aussi noiraud que ses Ténèbres. Son bras retombe mollement, laissant apparaître une mine à la fois reposée à la fois vannée, tourmentée par l’incompréhension. “Que s’est-il passé…?” Plus que vaporeuses, les menaces de Billie sont devenues des grains d’amnésie sur lesquels trébuche son entendement. Elle peut le démolir comme promis : il a tout oublié de leur baptême dans les eaux du péché. De même qu'il ne se souvient pas avoir été son pantin de chair et de débauche.
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Il s’endort, contre elle. Cecil ou Osmond ou seulement Lui. Lui partout, tout le temps, pour lui crever l’encéphale. Apaisé d’un pandémonium dégobillé sur leur chair fondue. Elle l’observe se couler aux songes, dans la lenteur d’une respiration qui la contamine. Et elle cherche, mélancolique et aliénée, un soupçon de vérité à ses ultimes mots expirés. À ses promesses dont elle doute continuellement. Dag qui n’est plus Adalyn, Dag qui n’est que la monstruosité mussée sous les ridules d’une Billie délavée par les années. Dag pour les écraser et déchiqueter dès lors qu’un rien ne menace ses angoisses ; leurs angoisses. Dès lors que le monde manque de s’écrouler.
Sa main récupère un morceau de mâchoire masculine. L’index et le majeur pour en apprécier le tranchant. La pulpe agressée sous les poils renaissant du rasage abandonné ; pour une journée débordée sur une autre journée. Dag pousse sur ses genoux, enfonce son museau dans le relief acéré. Puis elle ferme les paupières et se laisse aller, pathétique. Ronronnante contre Osmond ou Cecil. Tout se mélange et elle n'a plus la force de les séparer. Dag soudain misérable et faible, plus misérable et faible que ne le sera jamais Adalyn ; cette connasse qu’elle tue au soufre de ses colères.

Le sommeil qui la dévore est noir ; sans bruit sans cri sans image. Le sommeil qui la percute est profond, lisse. Ce sommeil est sinistre et hideusement calme. Ce sommeil ne devrait pas exister. Ce sommeil est un danger. Dag émerge le corps défoncé, le crâne en miettes. Muscles contractés et suppliciés ; elle se redresse pour démolir ce qu’elle sent vivre sous elle. Pour briser les os éclater la chair. Pour crever l’être à proximité - l’être qui l’a saccagée. Silhouette ramassée, puis accroupie dans un désordre rageux de mouvements. Viandes désencastrées. Poing levé et bras plié au-dessus du visage adverse ; les phalanges prêtes à se briser pour pulvériser ce qui- Celui qui- Les prunelles s’écarquillent et elle s’étrangle. Les cils translucides battent frénétiquement devant leurs flaques, s’y empêtrent dans une pagaille de perceptions rugissantes. La tête blonde dodeline, les épaules tressaillent. Se raidissent. Et puis les doigts se délassent, et le bras retombe, et le menton s’enfonce entre les clavicules. Elle reprend appuie sur la partition du tangible. Son nez remonte, les orbes réapprennent l’endroit dans lequel ils sont. Sa piaule - ou ce qu’il en reste. Leur guerre. Ses hurlements et leurs râles pour reconquérir ses synapses. Les débris de leurs gestes et caresses et violences pour réalimenter sa conscience. Dag s’écarte. Son cul rencontre le matelas. Y rebondit. Et à ses talons de se planter au mou, pour la faire reculer davantage. Pour ne pas revenir contre lui. Elle sait, elle sait- Elle sait que si elle le touche, elle sera foireuse et désossée. Et elle attend. Elle attend qu’il se réveille. Mais Cecil ne se réveille pas. Elle attend qu’il ouvre un œil - Cecil dort. Repos mérité de l'homme qu’elle adore.

Les minutes lui coulent sur le râble. Immobilité forcée. Elle n’ose même pas respirer. Elle réfléchit - ou du moins essaye. Le réveiller et puis quoi. Le réveiller et le voir s’en aller. Le réveiller et le voir la détester. Le réveiller et sa voix pour la maudire. Il se souviendra, il saura, et Dag panique et Dag n’est plus certaine d’avoir bien agi. Mais. Mais tout ça lui passe. Tout ça s’efface. Cecil nu dans son lit, Osmond inconscient dans son antre. Dag revient à la rencontre de son Miracle. Fauve languissant, cinglée fanatique. Ses pattes courent sur la chair, effleurent les monts et creux. Son pif s’écrase à cette viande qu’elle a mordue et maculée de leurs envies. Et elle sinue, vorace. Dag lui souhaite, perdu à son sommeil lourd et tranquille, un peu d’elle, un peu d’eux. Et elle le cherche et elle le trouve, sous les draps froissés. L’y redécouvre sage et mou. La risette lui écorche la face. Et à sa bouche de le vénérer en silence. Et à sa bouche de le prendre et l’aimer ; emmêlés entre les bras possessifs de Morphée.

Quelle-” quelle heure. Il demande sans demander. Des heures, beaucoup d’heures. Des heures sur des heures. Un jour mangé sur un autre jour. Les six heures en cinq puis sept entrecroisés sur le rien de Dag. Dag qui le regarde. Osmond libéré des bras du dieu brigand. Des heures, qu’elle l’attend. Des heures qu’elle a passé à tourner en rond dans son petit monde de morts. Sur le râble, sa veste noire. Sur les fesses, un jeans qui lui compresse les cuisses. Dag gentiment assise en tailleur sur le pieu. La mine radieuse dans sa fadeur. Des cernes grisaille sous ses deux ronds de ciel. Osmond se redécouvre humain. La douleur qu’elle a expérimentée elle aussi, des heures en heures, plus tôt. “Je me suis…” fait baiser. D’un bout à l’autre de l’entrepôt. Oui, c’est exact. “Endormi ?” La pogne qu’il égare à son front pour rappel d’une plaie ayant arrêté de suinter. Qu’elle n’a pas touché. Dont elle s’est, un instant, inquiétée. Pour finalement se rappeler qu’il ne peut pas crever - Osmond ou Cecil ou Lui, piégé jusqu’à la fin du monde. Puisqu’elle le lui a dit.
La masse se dégauchit sur son séant. Osmond explore les lieux de son regard à moitié vivant. Dag chavire. Bobine penche dangereusement sur la droite. Ses bras se tendent de chaque côté de ses flancs. Elle se balance, un peu, en arrière. Le contemple, son beau malheur, réapprendre que la souffrance fait partie intégrante de leur vie. Leur vie, elle souligne aligne et l’épingle au plafond de ses certitudes. Et ce que décrète Dag est vérité absolue. Désormais : leur vie. “Qu’est-ce que…” ce bordel intersidéral. Eh bien, leur amour retrouvé, apprivoisé. Leurs compulsions de bêtes. Leurs instincts de désastres ambulants. Et Osmond se perd en conjectures et Cecil se paume en analyses. Elle entend quasiment cliqueter les rouages de son intelligence déréglée. Elle comprend qu’il ne se rappelle de rien - ou presque. Elle retient les vagissements qui lui  grimpent déjà dans le ventre.
Il bouge, encore. Se coince les épaules et la nuque. Assis sans l’être. Elle s’émerveille de son trouble paresseux. Et elle attend, docile et mutique. Toujours, elle l’attend. Elle l’attend dans leur serre pour l’éternité et elle l’attend dans son plumard défoncé pour ce jour. “Que s’est-il passé…? - Hein ?” Les explications qu’elle doit trouver. Pour les ruines alentours. Ses explications auxquelles elle n’a pas encore pensé. C’est qu’elle était occupée. À défoncer à coups de godasse son putain de portable pour en annihiler le temps. À balancer sa montre sous les coussinets d’Ash, pour qu’il s’amuse. À planquer son propre portable, dans un coin paumé de l’entrepôt. Dag était préoccupée par le temps. Les six en cinq ou quatre ? en sept heures perdues pour toujours à son cosmos en dehors de tout.
T’as faim ?” L’esquive, un art duquel elle excelle. Son buste se tord au bout du lit, son bras se tend et récupère un paquet qu’elle lui balance. Plein de douceurs en viennoiseries. “C’est un chin- ou japonais ? Bref, c’t’un bridé qui les a faites,” Dag et sa délicatesse et son art sans en avoir l'air, de tourner les attentions et d’emmêler les pensées. “C’est pas aussi bon qu’à la surface mais ça s’défend !” et le bras reste suspendu et le doigt pointe le verre d’eau sur la table de chevet. “Si t’as soif-” elle déglutit. “J’me suis dit que t’aurais soif.” Après leur copulation à la saveur d’apocalypse. “T’as bien dormi ?” Et rêvé d’elle, par la même occasion. Et rêvé d’eux, et de son monstre de cauchemars pour lui envahir le con. “Tu t’es évanoui,” et à Dag de commencer son récit. Et à Dag d’avoir parlé trop vite. Dormi ou s’être écroulé ou s’être seulement évanoui. Il fallait choisir. Maintenant, la toile d’araignée n’attend plus que son derche pour se créer. “Y’a un truc,” oui un truc. Qu’il choisisse le truc au milieu du boxon sur le sol. “Ça t’es tombé dessus quand-” quand quoi. Quand… “un mutant,” Voilà. Un mutant, toujours de la faute de ces gros connards de mutants complètement “complètement con, j’sais pas.” Elle ne sait pas, elle a dit. “Regarde,” et Dag relève le bras, à la verticale, sans se retourner. Lui désigne le trou dans son mur, dans ses carreaux ; Dag le fixe, Dag tente de déceler une perturbation sur ses rides afin de tournoyer autour des doutes. Pour mieux les noyer, les asphyxier, dans son flot de conneries. “Ton blazer a fait fureur.” Oui, sa veste qu'elle porte. Brouiller les réflexions. Osmond ou Cecil et son intelligence qu’elle écoute grincer et craquer. Et elle remue sa peau lactescente sous le noir et luxueux du tissu, frotte sa joue au col. “J’ai eu droit à un tas d’compliments,” elle esquisse un sourire. Se mordille l’intérieur de la joue. “Ça doit vouloir dire que j’dois le garder,” évidemment. “Il me va carrément mieux qu’à toi.” Et ses nichons à demi visibles n’y sont pour rien. “J’crois qu’il est sorti-” le mutant, il faut suivre. “- de la cicatrice.” The Scar, léchant son territoire. “Il a fait trembler le monde,” bien, à présent, il est question de tremblements de Terre. “Il devait-”, lui trouver une histoire, une situation. “Il devait y être coincé ou-” ou quoi. “Cecil-” Dag se courbe, s'incline en avant. Soudain soucieuse. Ses genoux s’enfoncent dans le matelas, ses paumes pour lui soutenir son poids de fantôme. “Pourquoi-” pourquoi. Continuellement ses pourquoi. “Pourquoi tu restes sous terre.” Ce n’est pas sa place. “Pourquoi tu n’es pas sous les étoiles.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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Thèmes refusés : Ràs.
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-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
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Elle souffle son étonnement, presque aussi paumée que lui. Ce hein désinvolte, confus, qui lui tombe sur le minois comme un masque ingénu. Il s’occupe les yeux pendant qu’elle cherche les explications avec lesquelles, il ne le sait pas, elle compte encore une fois le tromper ; elle s’est habillée, remarque-t-il dans le nuage vénéneux de son désarroi, et il se découvre un peu déçu. Elle porte sa veste, cela dit, élément solide sur lequel il s’accroche, appréciant les allures hommasses que ça lui donne ainsi que cette silhouette en triangle, les épaules disproportionnées. Sa poitrine se devine sans se révéler. Il fixe le tout, toujours aussi pantois. “T’as faim ?” Le heurt d’un paquet huileux sur son bide l’arrache à sa sclérose soporifique. S’il a faim ? Il crève la dalle. Drôle de constatation alors qu’il lui semble avoir mangé quelques minutes auparavant. La nuque se plie vers la pitance au fumet en effet asiatique, la gueule fracturée par cette même mine sonnée que son état général provoque - à moins que ce ne soit l’approximation de ses précisions qui, déjà, l’abrutissent. “C’est pas aussi bon qu’à la surface mais ça s’défend !” L’émergence risque de durer, à ce train-là. Il en est encore à tâter le papier kraft gras alors qu’elle louange les vinoisseries qui s’y cachent.
Etrange. L’enthousiasme de Billie pour quelque chose d’aussi banal que de la bouffe ? Non. Etrange que le papier soit aussi fin entre ses doigts, déchirable à la moindre pression. Il en oublie de la remercier, ce qui aurait constitué, disons-le, le bouquet de ce canular dans lequel elle le traîne. Mais dans son manque flagrant d’observation et d’écoute, il fait déjà preuve d’imbécilité. La persistance de son sommeil sans songes se poursuit même éveillé - croit-il.

Il entrouvre le paquet avec une mollesse certaine dans le poignet, omettant ses questions premières, et le décor tout entier qui continue de s’effriter ou de s'éventrer sur des courants d’air importuns. “Si t’as soif-” Une chose après l’autre. Il en est à son foutu paquet qu’il essaie d’ouvrir en veillant à ne rien déchirer. “J’me suis dit que t’aurais soif.” Roulement de cervicales vers l’objet désigné, finalement attiré par la perspective alléchante de se désaltérer. Car il crève aussi de soif. Sa manœuvre abandonnée le temps de récupérer le verre d’eau, il tend le bras en direction de la table basse ; impression vive, flagrante, le déjà-vu lui fait froncer les sourcils, mais pas plus. Il attrape le calice dans sa paume et l’attire à ses lèvres. Elle aurait pu le trouver dans le désert qu’il n’aurait pas moins été assoiffé. Le coude se lève si vite et si haut que des rigoles translucides se mettent à couler de part et d’autre de son menton. La glotte tangue, bruyante. “T’as bien dormi ?” Osmond ramène sa gueule vers l’avant, essoufflé par la rincée. “Je ne sais pas…” Il ne sait pas. Il ne sait rien.
Et ça commence à lui astiquer les nerfs ; enfin, pas tant, et c’est là tout le problème. En temps normal, il aurait déjà attaché Billie à la ferraille de sa rambarde explosée pour la soumettre à une interrogation forcée, vipère au poing. Mais le temps n’est plus normal. Et Billie ne lui inspire pas cette paranoïa. Elle lui inspire peu à peu la méfiance, ça, oui, et ça ne va pas aller en s’améliorant ; mais elle lui inspire aussi une affection acidulée qui ne lui quitte pas la carne.

Tu t’es évanoui. - Ah…?” Ça y est. La méfiance gagne du terrain. Pour autant il repose son verre, et ce faisant reprend sa manœuvre sur le paquet avec la lenteur d’un sauvage découvrant les artefacts du monde civilisé. “Mais, quand ?” Quand est-ce qu’il s’est évanoui avant de dormir ? Ça n’a aucun putain de sens. Il en trouve quand même un, dans le huileux du papier qu’il déplie et évase pour découvrir la pitance. Son ventre gargouille. De faim. Ou d’autre chose. Une alarme instinctive lui bloque le nase au-dessus des viennoiseries. “Y’a un truc.” Alors, pensez donc, il relève ce pif de savant qui a pourri le monde, docile comme un novice à qui on réapprend le réel. “Un truc ?” Vaste terme s’il en est. Spectre d’étude allant du tout petit accident à la fin du monde. Fin du monde. Pourquoi la fin du monde lui est si familière. C’est vrai qu’il la convoite ; mais il ne devrait pas l’aimer. “Ça t’es tombé dessus quand- un mutant, complètement con, j’sais pas.” Et de gober les mouches en la regardant, incapable de connecter un câble à l'autre dans sa courte narration pourtant assommante.

Ses doigts sont allés trouver le relief d’une viennoiserie, en attendant d’y piger quoi que ce soit, et tâte la pâte légèrement collante avec un certain plaisir décalé, retrouvant des sensations perdues quelque part entre ces draps moites et sa narcose. “Le mutant m’est tombé dessus…?” Son flegme, boursoufflé par la fatigue notamment au niveau de ses cernes, s’ennuie au milieu de sa gueule. Il y flotte sans plus de charme ni de tyrannie, il est simplement là, gourd et interdit, encaissant coup sur coup l’embrouillamini intellectuel dans lequel Billie le plonge. “Regarde.” Il regarde. “Ton blazer a fait fureur.” Il opine. “Oui, il te va bien.” La viennoiserie est pincée entre son pouce et son index. “J’ai eu droit à un tas d’compliments.” Il fronce des sourcils. Comme l’impression qu’on lui plonge la tête dans l’eau. “Ah bon.” Les yeux s’égarent. “Ça doit vouloir dire que j’dois le garder.” Bruissement du kraft. “Tu peux.” Aucune réflexion. Nour le remarquera. Nour remarque toujours tout. Nour connaît sa garde-robe par cœur. Il n’avait plus pensé à Nour depuis un moment ; cette réalisation le consterne autant qu’elle l’indigne. Depuis combien de temps est-ce qu’il est ici ? Depuis combien de temps est-ce qu’il divague entre les tiges blanches de Billie ?

Il ramène ses yeux sur sa carrure anguleuse, espérant dans une même réflexion que sa veste va déposer sur elle son odeur à lui. Il est un enfoiré. Un gros connard de merde, pour reprendre ses mots qui lui éclatent dans le crâne. Qui quitte l’une l’espace d’une nuit pour aller retrouver l’autre le temps de- Le temps de ? Et à combien s’échelonne-t-il, ce temps ? La viennoiserie glisse paresseusement jusqu’à ses lèvres. Il continue d’observer sa veste noire, et la carnation blafarde de Billie joliment cachée dessous. “Il me va carrément mieux qu’à toi.” Il pense sourire mais rien ne sort. “C’est vrai.” Quel docile salaud. “Tu peux le garder,” répète-t-il, vinyle rayé qui tourne en boucle. La ton est inutilement insistant. Ridiculement autoritaire. Il veut qu’elle le garde. “Mais donne-moi quelque chose pour m’habiller…,” conditionne-t-il, mordant dans la pâtisserie comme s’il mordait l’un de ses seins. Le fantasme l’harasse immédiatement. Il n’a plus le luxe d’être graveleux. Dommage. Dommage ? Il le pense comme s’il avait tout donné. Inepte. Ronfler dans des oreillers qui ne sont pas les siens ne font pas de lui un libertin. Faut-il qu’il soit devenu vieux pour se satisfaire d’aussi peu. Pourquoi dormait-il, déjà ? La viennoiserie est délicieuse. Il l’arrache subitement d’entre ses dents.

J’crois qu’il est sorti-” Le blazer. Il suit. “de la cicatrice.” Le regard se réduit en une ligne perplexe. Si le liquide céphalo-rachidien pouvait lui couler du nez, il pisserait maintenant par ses narines et envahirait le papier kraft déchirable. “Je n’ai plus faim…” Mais il a la nausée. Et toujours ce mal de crâne à se taper la gueule contre les murs. Les murs. Il les regarde à nouveau, eux et leurs fissures. “Il a fait trembler le monde. - Je vois ça…” Il ne voit rien. Et ne bitte rien à ce qu’elle lui explique. Pourtant la sensation persiste, que Billie, non, Dag, Dag ?, Dag, est elle aussi un monstre à qui il peut faire confiance. Certitude intrinsèque. Il devait y être coincé, qu’elle ajoute, sans plus se fendre d’autres élucidations - son génie souffle, sa cervelle se détend, ses rouages ramassent leurs chevilles et tentent de réparer les dégâts maintenant que le maelström est passé.

Cecil- - Mh ?” Jeux de regards. Elle est si intense dans sa contemplation et lui si absent. Il en est à tordre la pâtisserie entre ses doigts, certain qu’elle lui est toxique. “Pourquoi-” Elle dit souvent pourquoi et rarement parce que, il remarque. C’est assez injuste. “Pourquoi tu restes sous terre. Pourquoi tu n’es pas sous les étoiles.” Un temps excessivement long s’étire. Ou seulement quelques secondes. Plus rien n’a de sens. “J’ai ma vie ici,” s’entend-t-il répondre, extérieur à lui-même. Ici reste incertain. Ici pourrait être là-bas, au Chrysler Building. Ici pourrait être ici… où qu’ils soient. “Toi ça te fait peur,” se souvient-il. Sa mémoire nécrosée vient de lui vomir quelques brèves sous forme de pixels. Elle ne lui a jamais dit ça ; elle le lui a écrit. Sur ces foutus engins de malheur qu’il déteste tant. Le sien, il le cherche malgré tout d’une torsion de nuque. “Je crois que moi aussi.” Aveu de grès qui lui roule sur la langue, balancé pourtant comme une chose anodine. C’est ce que c’est : une chose anodine. Tout lui paraît absurdement anodin. Même le toit béant. Même les murs fissurés. Même la balustrade éclatée. Et ce mutant venu de la balafre qui les aurait attaqués. C’est d’un ridicule.

Je n’aime plus trop ça, tu sais. La lumière.” Il rebalance d’un geste agacé sa délicieuse viennoiserie, à peu près certain que le commerçant a voulu l’empoisonner. Déchirement du papier kraft ; il savait bien qu’il allait finir par l’abîmer. Le paquet est reposé sur la table basse, dans un long étirement qui le fait passer près d’elle, vêtue de sa veste. Elle est en train de s’imprégner de son odeur. Il se surprend à serrer la mâchoire, méchamment ravi. Quand il revient dans sa position assise, ses doigts sont gras et sentent le sucre. Il le laisse tels quels, le dos de ses mains posées à plat sur ses cuisses couvertes du drap. “Et puis les étoiles, elles ont changé.” Ça lui paraît d’une évidence navrante. “Est-ce qu’il est mort ?” Il s’égare dans la contemplation des étagères vidées, pour certaines même tombées ou à moitié échouées. “Le type.” Le mutant, oui, voilà. Connasse pleine de préjugés. Il ne lui en veut pas. Mais il se méfie encore. D’abord du danger, qui pourrait encore rôder. Ensuite de son imprudence. Pas de ses bizarreries ; eh non, toujours pas. La descente ne s’appelle pas comme ça pour rien : il dégringole dans les erreurs. Et avec ça, dans les sensations épineuses, désagréables, quasi nauséeuses. La faute au type, bien sûr, petite vermine issue de la balafre. Il aurait presque de la pitié pour lui. Un jour aussi la cicatrice de la guerre l’a expulsé de ses humeurs. Voilà pourquoi il n’aime plus la lumière. Il s’est habitué aux ténèbres comme on s’habitue à la panse matricielle. “J’espère que tu l’as buté, Dag.
Elle s’appelle Billie, gros connard de merde.
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Si elle pouvait le bouffer comme une pâtisserie japonaise ou chinoise, sans doute le ferait-elle. Si elle pouvait lui sauter dessus et lui mordre dans la joue et lui en arracher un bout, sans doute le ferait-elle. Si elle pouvait l’avaler tout entier sans en laisser aucune miette, peut-être le ferait- “J’ai ma vie ici,” dit-il. Et elle ne capte pas. Les billes bleues arrondies sur l’interrogation qui ne lui crève pas les lèvres. Sa langue pourtant cogne contre ses incisives. “Toi ça te fait peur,” rien ne lui fait peur. Putain rien ne lui fait peur. Dag méchante et soudainement rageuse, à se tendre. Muscles du dos autant que des biceps crispés sur l’attaque. Elle est prête à bondir et lui envoyer son front dans la figure. “Je crois que moi aussi.” Et elle bat des paupières et elle remet les souvenirs dans l’ordre. Des souvenirs en désordre en jolis mots tapés sur un clavier de pixels et à quand est-ce que ça remonte et puis c’était en quelle occasion et comment se peut-il qu’il se rappelle de toutes les conneries qu’elle débite à la journée en nuit. La surface. La lumière artificielle du monde qui n’est plus le sien ; les décombres et les boyaux de New Blossom pour l’accueillir - les accueillir. Sa vie est ici, il a dit. Sa vie est ici. Quelle vie. Elle avait oublié qu’il pouvait exister en dehors de ses bras et surtout loin de ses cuisses. Elle avait oublié qu’il pourrait d’une minute à l’autre décider de s’en aller, de l’abandonner, de lui tourner le dos, de disparaître - et pour encore combien de temps putain combien de temps toujours ce connard de temps qui lui consume la raison. “Je n’aime plus trop ça, tu sais.” Non elle ne sait pas elle ne sait rien et ses nerfs se crampent et elle tremble. Non elle ne sait rien de lui et elle ment et elle se tord à l’intérieur et elle voudrait hurler pour qu’il se taise. ”La lumière.” La lumière. La lumière pour lui courir sur les rides, la lumière pour lui éclater dans l’œil et faire miroiter ses comètes. La lumière pour caresser sa peau et la lumière pour lui ouvrir le sourire. Elle n’y croit pas, ne veut pas y croire. La lumière dont elle voudrait le voir inondé, pour s’émerveiller des couleurs et des reflets, pour y découvrir de nouvelles ombres sous ses voûtes et dans ses plis.
La viennoiserie qu’il mangeottait dégage. Geste agacé. Dag observe. Dag se tait. Dag se recule légèrement. Dag se méfie et Dag se vexe. Le bordel de papier-pitance rejoint la table de chevet, et elle s’immobilise. Son bras à lui pour lui passer à côté ; sa proximité pour lui rappeler qu’elle aimerait le défoncer ; de toutes les façons possibles. Le baiser dans son intégralité ; et qu’il demeure et persiste et dégénère dans son cosmos fermé. Elle expire son malaise et lui reprend sa place. “Et puis les étoiles, elles ont changé.” Les étoiles ne changent pas. Ce sont eux, qui changent. Leurs regards qui s’empoisonnent, leurs cognitions qui s’explosent, la beauté qu’ils ne voient plus- qu’il ne voit plus. Pauvre con. Vieux branque.
Mâchoires contracturées. Silence il faut le silence, silence ferme ta gueule Dag ferme ta gueule de cinglée et laisse-le raconter sa vérité et laisse-le te conter sa réalité et laisse-le se confier et laisse-le te bercer. “Est-ce qu’il est mort ?” Le ciel ? Est-ce que le ciel est- “Le type.” Oh. Le type. Le mutant. Ce gros débile de mutant dont elle peine à se faire une idée claire, une idée grandiloquente. Elle l’imagine blond comme les blés avec un regard azur et globuleux et une silhouette à faire pâlir et mouiller les- “J’espère que tu l’as buté, Dag. - Quoi ?” C’est qu'il lui manque quelques neurones. C’est qu’il vient de prononcer un prénom qu’il ne devrait pas connaître. C’est qu’il présume qu’elle a- “J’ai pas buté Am-” Dag fronce les sourcils et Dag montre les crocs. Et Dag s’approche et Dag lui grimpe dessus. Et Dag écrase ses doigts dans la plaie sèche de son arcade. Pour qu’il oublie ce qu’elle vient de larguer et que le cerveau soit submergé d’un peu plus de tourmente. Elle touche, elle presse, elle explore et elle feint de s’inquiéter énormément. Pour cette plaie, évidemment, cette plaie qu’elle fait de nouveau saigner “Il faut que je m’occupe de ça,” et de tout le reste. “Tu viens de m’app-” de l'appeler comment ? Elle coince l’ensemble entre les molaires. Ne répète pas. Elle croit à un rot de son encéphale. Elle ne saisit pas comment son putain de delirium intime peut lui avoir maculé la matière grise. C’est qu’ils ont fusionné, d’accord, mais à ce point, tout de même.
Elle craint brusquement lui avoir grillé trop de synapses, elle panique à l'idée d’avoir fait d’une purée de pommes de terre son magnifique cervelet. “T’as dit quoi déjà ?” Et à Dag de retirer ses ongles de la blessure et de suçoter sa pulpe pensivement et goûter son hémoglobine et s’en extasier ; tout en courbant ses épaules pour lui river ses flaques de pluie à son lac d’absinthe. “Cecil t’es sûr que tu vas bien ?” Le visage capturé par ses phalanges ; lui auscultant sans ausculter la raideur de la nuque, à lui tourner la face de droite à gauche et de gauche à droite. Dag compresse ensuite les pommettes sous ses pouces et tire sur les paupières et regarde plus intensément le blanc pas si blanc mais plutôt rose de l'un des globes et pas l'autre. Jusqu’à se souvenir qu’il lui en manque un. Sitôt, elle lorgne le faux toujours aussi blanc et puis le vrai aux veinules pétées et le faux et le vrai et “t’aimes pas c’que j’t’ai ramené ?” les viennoiseries, pas les lentilles. Les lentilles oh putain les lentilles pour sûr, il les a adorées. “Tu veux boire autre chose ?” Le verre d’eau vidé, l’humidité qu’elle récupère avec ses pouces sur ses joues creuses et piquées de poils drus. Les sillons incolores qu’elle longe de sa mandibule à sa gorge et qu’elle étale sur son torse. Elle sinue et s’arrête aux pectoraux. Sage Dag sage il a dit il y a fort longtemps d’accord mais pas si longtemps pour lui. Sage souviens-toi sage car si tu ne l’es pas il va s’énerver si tu ne l’es pas il partira il te laissera il ne reviendra pas il t’oubliera. Impossible putain impossible. Faut-il qu’elle lui grave son prénom sur la bite à coups de dents ou d’ongles pour que- “C’était une chauve-souris,” le mutant complètement con. “Une grosse chauve-souris genre vraiment” et elle écarte subitement les bras, toujours assise sur les cuisses d'Osmond. Se dandine pour mieux s’y caler. “Super grande.” Et Dag remue son menton de bas en haut et elle écarquille les yeux ; vrai de vrai qu’elle était carrément énorme pour faire un trou pareil n’est-ce pas, dans les carreaux et puis faire craquer les murs et- “J’trouve ça vachement triste,” c’est tellement triste, putain, vraiment terrible “que certains d’entre nous-”, le nous qu'elle laisse planer, dont elle le laisse se gaver, ce nous pour cette connerie de communauté descendance vision à laquelle il s’accroche ; oui, il faut le brosser dans le sens du poil.
Ses poils qu’elle retrouve, d'ailleurs : la paume de sa dextre revenue cajoler la joue mâle, les doigts étalés sur l’os de la pommette. Le sang de la plaie rouverte coule désormais sur la paupière d’Osmond et rejoint le blanc de ses doigts. Elle se fige. “Faut que je te colle un pansement.” Sa bouille chavire. Elle s’avance. Lutte pour ne pas laper les sillons vermeils. “Et que j’fasse des points.” Non, elle n’est pas obligée. Mais Dag a la risette démente. Vicieuse petite salope. Elle sait et remarque, son aversion. Sa peau toujours sa peau et ses démons ; sa peau qu’il veut et doit garder intacte quand elle ne s’applique qu’à la ruiner. Encore. Et encore. Car il n’est jamais aussi beau qu’abimé, marqué par son amour. Son territoire qu’elle délimite - lui. “T’inquiète pas, ça fera pas mal.” Et la risette devient sourire doux et rassurant ; bienveillance soyeuse. “On y verra rien.” On l’y verra elle. Et elle ajoute avant qu’il ne panique tout à fait, “mais j’déconne putain !” Ses lèvres sur ses lèvres, sa bouche aspirant ses mots, les dévorant avant qu’il ne réussisse à les formuler ou tout naturellement les brailler. Sa langue lui dérobant les sons. Elle s'écarte, à peine ; et elle frotte son nez à son nez, et son index et son majeur compriment le moelleux de la lippe et s’insèrent dans le vide laissé. “Tu préfères Ackerman ou Naruto ?” pour le pansement. Et d'enchaîner, très concernée par ce choix cornélien. “Livaï est carrément plus classe.

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