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where the trouble starts (blind#2)

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

where the trouble starts
@osmond rose & @billie bloom
Bronx. Nord-Est. Il longe la Balafre.
Exactement comme elle lui a écrit, sur un rideau de pixels à la lumière crue.
Mais Bronx, nord-est, en longeant la Balafre ; c’est vague.

Alors il marche sur plusieurs mètres, qui sont bientôt des kilomètres, le pas tapant calmement le sol crade et bourré de vermines qui forme la terre de l’underground. Des sales gueules l’épient, le traquent, le reconnaissent, abandonnent leur forfaiture avant même de l’avoir mise à l’oeuvre. L’enflure déambule sans s’inquiéter de la faune qui l’entoure, sachant pertinemment qu’elle claque des rotules et bave de terreur sur son passage, filant dare-dare le plus loin possible de son cheminement car : on ne croise Mr Rose que s’il le décide ou si le funeste destin s’en mêle. Qu’importe cette faune. C’est la flore qui l’intéresse, celle cachée par ici, recluse dans une antre qu’il est soucieux de trouver. Il n’espère pas qu’elle sera, comme elle l’a dit, semblable à leur serre. Il a mis des années, sans doute des décennies voire une éternité, à ne plus avoir pour cet endroit, ce tableau figé dans l’airain de sa mémoire, qu’une indifférence digeste.

Quand il arrive, il pense, à destination, les chaussures cirées s’arrêtent. Il est dans l’un de ses costumes coutumiers, élégant et noir, sobre comme la Mort. Son regard parcoure la construction, sur la façade de laquelle dégorgent des mouvements végétaux impossibles ici-bas et des corps noueux forant le béton pour dégringoler jusqu'aux vestiges du macadam. Un royaume tranquille, qui s'est installé sans faire de bruit, sans faire non plus de quartier.

Adalyn- Dag- qui qu’elle soit devenue, est partie sans un mot, laissant derrière elle carcasse et ravage. Lui s’est réveillé secoué par Bobby, tête bourrue flottant au-dessus de lui avec dans ses globes moites la certitude de voir un cadavre. Plusieurs jours ont passé depuis. Plusieurs messages ont défilé dans cette messagerie à laquelle il n’entend rien ; ou disons assez. Adalyn- Dag- qui qu’elle soit devenue, est revenue ramper dans ce petit boîtier ridicule et il l’a laissée faire.

Bien évidemment qu’il l’a laissée faire.

Il a encore trop de questions à lui poser. D’informations à lui arracher. Il a encore trop de regards à lui porter, et d’attention à lui dévouer. Deux siècles de deuil amer se sont tassés dans sa conscience et il lui semble impossible, impensable, de ne pas les libérer comme on exorcise un mal. Son mal. Elle qui le hante plus qu’elle le parasite, elle dont il a gardé l’odeur de charogne non plus sur, mais dans ses chairs. Il pense venir en paix mais rien n’est moins sûr. L’instabilité de leur tandem tend à prouver qu’ils se détruiront tôt out tard. Mais peut-être plus tard que tôt.

Quatre heures du matin. Ni tard, ni tôt. Osmond avance d’un pas supplémentaire, approchant ce qu’il devine être la porte du bauge. Deux coups sont portés, rien qui puisse déranger l’atonie morne des parages. Il n’est pas là pour réveiller le monde. Seulement elle.
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@osmond rose & @billie bloom
Je viendrai. Il n’y a que ça, qui lui claque en travers des synapses. Il n’y a que ces deux mots en caractères noirs sur son écran blanc, pour l’invoquer l’étrangler la corrompre plus sûrement que ses propres conneries de monde ivre et de chez-eux – il n’y a plus de chez-eux seulement de chez-elle. Petite crevure égoïste et bornée. Chez-elle seulement chez-elle.
Chez-elle entre ses bras.
Il a dit-
Il a dit.
Qu’il sera sage. Si elle est sage.
Et Dag ne croit plus un traître mot de ce que peut lui raconter Cecil. Cecil qui lui a fait flamboyer la viande. Cecil a assassiné Adalyn dans le glauque d’une cellule glauque dans le sombre d’une nuit moins sombre que celle-ci. Cecil a donné naissance au monstre. Mais. Elle n’est pas monstrueuse, n’est-ce pas ? Dag a demandé demandé. Elle lui a demandé la vérité et Cecil Cecil n’a-
Et il n’a jamais répondu.
Dag est furieuse.
Dag est-
Du goût de la texture de la chaleur. De-.
Elle n’est plus sûre de rien. Les mauvaises habitudes ont la vie dure.
Elle trouvera un remède.
Dag est stupide.
L’infection s’est propagée dans la moelle et les muscles et les larves de sa cervelle claquée.
Ses atomes vibrent et grésillent de le retrouver.
Dag est piégée.
Par ses actions-réactions désordonnées par ses doigts ayant cédé à l’emprise des mots en caractères noirs sur son écran blanc. Obsession. Autre. L’a invoqué pour l’étrangler la corrompre plus sûrement que ses propres conneries qu’elle lui a balancées sur des jours. Pour la soulager. Pour les soulager. Pour la bercer. Pour remuer tripailles incendiées et brassées de douleurs fantômes. Des nuits. À glisser sur les pentes sinueuses de son pneuma saccagé. Par lui. Pour lui.
Dag est une canaille.

Elle l’attend évidemment qu’elle l’attend. Elle ne fait que ça, depuis des minutes étirées sur des heures croit-elle. Sur des siècles et des siècles, rappelle-toi. Et la panique – oui la panique il n’y a eu qu’une indicible et persistante et affreuse et regrettable panique, après et pendant ses réponses emmêlées ses pensées entrecroisées les palpitations de son myocarde plus dingue que dingue. Tout a (doit) lentement reflué pour ne laisser place qu’à l’insupportable besoin de voir toucher de sentir et surtout comprendre. Ce qu’il est. Et pourquoi. Il revient. Vient. Il vient car n’est jamais venu – n’est-ce pas ? Ou uniquement dans le glauque de ses fantasmes glauques au milieu de l’enténébré de ses nuits blanches.

Dag s’écrase au sol. Bruits sourds percutant les surfaces dans le silence et la mort de son coin de Paradis. Silhouette mouvante. Les membres déstructurés à l’humaine nature démantibulée. Pieds nus percutent le bitume crevé devant son antre. Elle était. Suspendue aux hauteurs pour le remarquer fendre l’horizon. Elle était. Dans et sur, un arbre et un arbre et– qu’est-ce que les arbres foutent dans le Bronx comment les arbres peuvent-ils encore étendre branches et feuilles et s’étirer vers un ciel sans ciel.
Dag est un prodige.
Autre le lui a dit.
Avant de la tuer.

Il est là.
À des mètres et déjà si proche. Elle croit pouvoir le toucher et pénétrer et sentir l’incompréhensible de sa subsistance. De sa substance.
Elle a décidé-
Qu’ils seraient. Éternels et vivants l’un dans l’un dans-. Dans les veines le fluide semblable pour les protéger des âges morfals ; ils ne disparaîtront pas. C’est une promesse – sa promesse.

Sur la porte, deux coups. Des retentissements, encore. Sur les murs les feuilles les épines les tiges les branches les lianes sur l’acier le béton carillons sur les carreaux sales et dans la terre et les racines récupèrent traces et notes et toutes, à l’unisson, hurlent – de rire et de peur. Dans son crâne, une implosion.

Avant qu’il ait pénétré son espace, Dag est dans son dos. Elle est. Seulement couverte d’un calbut et d’un t-shirt qui lui mange les cuisses. Elle est. À moitié à poil autant qu’à moitié démente. Ni là ni ailleurs. Dag plante son museau dans le creux de la nuque mâle. Pommette percute les rondeurs des cervicales. Son petit pif remonte dans le crin poivre et sel, s’enfouit au cuir. Elle clôt les paupières. Elle absorbe son odeur aigre-douce. Elle déteste. Son putain de parfum. Les narines sinuent sur la voûte du crâne – ce crâne dont elle se rappelle brisures fractures égouttements de sang.
Elle est désolée elle est désolée tellement désolée.
Tout en elle se rétracte.
Et la bouche s’arrête aux pourtours du cartilage de l’oreille. Ses dents menacent. Morsure ou nette  amputation. Ses lèvres s’ouvrent. Souffle-caresse.
Ne cogne. Pas. Tes putain. De doigts. Sur quoi que ce soit.
Le bleu ciel de Dag ondule et disparaît et reparaît. Les orbites de Dag sont envahies par radicules et radicelles souhaitant lui éclater les globes. Tout vibrionne. Les bruits répandus aux bruits répandus ses mots leurs mouvances le seul froissement des fringues ; et sa myriade de connasses toujours dans son crâne hurle hurle hurle de peur et de rire. Elle(e). Previen(nen)t informe(nt) communique(nt). Dag ne contrôle rien. Dag nourrit Dag qui nourrit Dag qui-
Ce soir. Dag a mal.
Sa patte diaphane happe dans la seconde le poignet, avant qu’il n’échappe – lui échappe. Et elle retient. Et elle serre. Et elle idéalise la cassure.
Elle n’en fait rien.
Elle tire brutalement sur l’articulation. Bras mâle au bras femelle. À l'horizontal. Tendus. Gestes saccadés et coulés. L’un à l’un.
Pourquoi.
Dag a les quenottes sur le cartilage de l’oreille. Puis la langue perdue aux sillons du pavillon.
T’as pas répondu.
Elle n'est pas monstrueuse,
n'est-ce pas ?

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CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
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Ce n’est pas devant, mais derrière qu’elle apparaît. Elle ne peut rien faire comme tout le monde. "Ne cogne. Pas. Tes putain. De doigts. Sur quoi que ce soit." Il garde encore la sensation contre son scalp, celle de son minois carnassier le reniflant comme une bête, alors que se joint maintenant le murmure plein de canines. L’enflure reste calme. Immobilise son poing, sagement, visiteur conscient d’entrer dans un royaume qui n’est plus le sien. Toutefois dans le sien. Les ténèbres ici, à l’extérieur des petites profondeurs, les épient maintenant comme les sales gueules l’ont épié tout le long.

Un mouvement brusque et son poignet est fait prisonnier. Les chuintements qu’il lui a entendus depuis qu’ils se sent retrouvés recommencent, cette fois grouillant visiblement dans l’angle mort de son oeil tout aussi crevé et la vision périphérique de celui glauque. Ses chairs se souviennent très perceptiblement des percées qu’elles ont subi par deux fois, frissonnent de dégoût ; pas de régal, non, ce serait obscène. La nuque vrille un peu vers elle. Il tente de la voir autrement que par jeux d’ombres et pullulement végétal. Sa curiosité est celle cruelle d’un malheur qui veut, plus que le deviner, voir son résultat. Mais, selon lui, rien n’est cruel à vouloir la contempler. Aussi monstrueuse soit-elle devenue, viciée d’horreurs et truffées de formes cauchemardesques.

"Pourquoi. Tu n’as pas répondu," qu’elle lui susurre. "Je n’aime pas ces engins," qu’il répond. Aussi simplement que ça. Et c’est la pure vérité, banale à s’en vexer. "Je voulais que tu me dises tout ça en face." Les cervicales lui tirent. C’est une position inconfortable quand on est un vieux con. Il n’a plus sa souplesse. "Ce monde est fou," les yeux se font hagards, flottent entre la bouche vénéneuse d’Adalyn et l’horizon cloîtré du quartier, "et d’une austérité ridicule." L’aïeul plus qu’Originel marque un temps, perdu dans ses pensées et sa mémoire poussiéreuse qui sent le rance. "Nos mots étaient organiques, avant, ils avaient la consistance du papier et l’odeur de l’encre." Il tourne un peu la tête vers elle, soulageant ses muscles - moins son coeur. "L’odeur de l’encre," il répète, "t’en souviens-tu seulement." Lui n’oublie rien. Il a beau être visiblement vieux, il est comme ces parchemins qu’il noircissait quand elle noircissait ses feuilles de fusain, il récupère le Temps dans ses rides et amoncelle toutes les ères vécues dans le fade du seul oeil qu’il lui reste. Elle. Elle est si jeune. Si lisse. Si rabotée par son prodige qu’elle a le luxe de ne pouvoir s’inquiéter ni de la vie ni de la mort. Même quand elle mentionne leurs souvenirs, la table - leur bureau, c’est sous forme de rêverie.
Les immortels sont absurdes.

"Ne tente pas de me transpercer. Je transformerai chacune de tes racines, branches et lianes, avant de te transformer toi," il prévient soudain, menace, sans qu’il y ait dans son timbre de voix feutré l’ombre d’une colère. Il ne lui en veut pas. Il ne lui en veut d’aucun mal physique qu’elle a pu lui faire. C’était mutuel. Ils se sont ravagés. C’était mutuel : ils en ont l’habitude. "Je n’ai pas ton temps," il martèle, puis précise, "je guéris très lentement… trop lentement. Tout est plus long avec moi." L’amertume lui charge l'haleine. Il est infâme et faible. Sans doute que l’un ne vient pas sans l’autre. De quoi aurait l’air ce monde fou et austère s’il détenait entre ses mains néfastes la force du mal et l’impossibilité d’en souffrir ? Il serait déjà en feu.

"Je te l’ai écrit." Sur ce putain d’engin contre la surface de laquelle ils collent tous leur nez. "Je serai sage ; si tu es sage." Il y a un flottement. Le corps du Serpent se prépare à dénaturer les excroissances d’Adalyn à la seconde près où elles entreront en contact. "Je ne te mens pas."
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« Je n’aime pas ces engins. » La réponse offerte sans réponse. Il ne dit pas. Ce qui la crève. Il comble ses manques et ce devrait être assez. Dag vacille. Ne lâche pas. « Je voulais que tu me dises tout ça en face. » Elle se fige. Plus un bruit. Plus un craquement. Plus un chuintement. Les voix se taisent autant qu'elle s'arrête de respirer. Il n'imagine pas. Ses et ces mots. Il n'imagine pas comme tout dégueule à l'intérieur et comme jamais rien ne parvient à franchir ses lèvres. Comme tout est devenu compliqué. Comme tout a toujours été compliqué. « Ce monde est fou, d’une austérité ridicule. » Elle expire. Contre son oreille. Souffle-poison. Et elle se compresse un peu plus. Et elle l'envahit toujours davantage. Elle n'y prend pas garde. Elle pourrait- Elle pourrait l’idolâtrer. Elle pourrait le démantibuler. Et elle écoute putain qu'elle écoute. Pas vraiment ses mots. Mais sa voix. Cette voix. La voix. Qui la raccroche aux versants du tangible. Dag s'apaise. « Nos mots étaient organiques, avant, ils avaient la consistance du papier et l’odeur de l’encre. » Elle sait. Elle devrait savoir. Lorcan et ses paroles étalées sur les surfaces. Et toi où t'étais sale connard. « L’odeur de l’encre, t’en souviens-tu seulement. » Des réminiscences. L'encre sur leurs corps. Dag se souvient de l'odeur de sa sueur. Celle qu'elle cherche, encore. Désespérément. Par-dessous ses fringues trop propres et sa fragrance d'illusion. Le reste n'a aucune foutue importance. Dag se tend. Son émail grince. La frustration amène les proches saccages. « Ne tente pas de me transpercer. Je transformerai chacune de tes racines, branches et lianes, avant de te transformer toi, » elle s'écarte. Si peu. Quelques centimètres pour revenir au carré de peau nue de sa nuque. Ce petit carré de peau qui immuablement et désespérément l'attire. « Je n’ai pas ton temps, » et les jointures se contractent autour du poignet. Menacent le briser purement et simplement. L'agression. Face à la perspective du nouvel abandon. Elle ne sait plus exactement. Qui d'elle à lui à elle. Qui est parti. Avant. Ici. Il y a des jours ou des années. « Je guéris très lentement… trop lentement. Tout est plus long avec moi. » le sang reparaît immédiatement aux phalanges blafardes de trop comprimer l'articulation. Un silence s'étire. Et le silence qu'il brise. « Je te l’ai écrit. » Les prunelles s'écarquillent. Elle ne sait plus, ce qu'il a écrit. Elle perd ses moyens. Lorsqu'il est si près. Lorsqu'il est si réel. « Je serai sage ; si tu es sage » la risette fauve module ses ridules. Les incisives égratignent la lippe. Le ronron manque lui échapper. Un flottement. L'attente. « Je ne te mens pas. » achève-t-il. Et elle le croit, elle le croit toujours. Même lorsqu'elle ne devrait pas. Elle le croit au-delà de toute raison. Et le minois s'enfouit de nouveau dans le crin. La patte opalescente libère le poignet. Sinue le long de l'avant-bras, du biceps, de l'épaule et la paume s'empare d'un morceau de gorge puis d'un angle de mâchoire et rampe sur les aspérités. Une caresse à laquelle ses ongles sales manquent chaque fois de se planter. D'écharper. Elle est furieuse – qu'il ait pris tant de temps. Qu'ils aient perdu tout ce temps. Ses doigts redessinent à l'aveugle le visage qu'elle conquiert. La joue. Ses creux. La texture de sa peau. Le dur de sa pommette. Le contour de l’œil vide qui ne l'est pas et l'arcade sourcilière. Elle reconnaît. Et redécouvre. Elle se remémore. Et se rassure. Un besoin de le percevoir sans le voir pour ne pas s'effondrer. Dans son crâne, les bourdonnements reprennent. La multitude recommence à se mouvoir et vagir autour d'eux. Elle ferme les paupières. Sa main disparaît. Dag se retire.
Dag s'éloigne de plusieurs pas. Près d'un mètre pour le laisser bouger. Libéré de ses étreintes, elle le contemple. Et elle le laisse se retourner et elle le laisse la dévisager. Frimousse penchée de côté. Ses deux pognes entortillées l'une à l'autre. La nervosité qui piteusement la pousse à vouloir se déboîter les phalanges. « Le monde a changé de couleur... » depuis qu'il l'a tuée. Depuis qu'elle l'a dévoré. « Je suis- » elle est désolée tellement désolée. Elle se rappelle sans se rappeler. Elle se souvient de la meurtrissure du feu et de sa voix diffusée à l'atmosphère et lui partout. Après. Partout et nulle part. En elle. Dans son ventre. « Est-ce que tu me hais » chuchotis d'enfant triste. On ne tue pas sans une bonne dose de haine. Elle l'a haï de tout son être. Et une fois dans son être... « je t'ai senti vivre dans mon ventre » elle baisse les billes, baisse le menton, baisse les épaules. Dag voudrait disparaître à la terre. « Tu palpitais et tu m'appelais, » elle hésite « j'ai cru que j'allais te perdre. » Elle tremblote et elle s'égare et comme à l'habitude elle ne peut pas subir et éprouver. S'ouvrir. Et comme à l'habitude tout l'engloutit. Dag dévore Dag qui dévore- Son corps malingre valse avec l'espace. Sa silhouette dévie. L'attention s'échoue sur leur vide. Et elle jappe « ça suffit » et elle crache « la ferme ! » mais les salopes culbutent ses pensées. Elle en oublie une fraction de seconde Cecil ou qui que ce soit.
Et Ash montre le bout de sa truffe. Masse brune et noire fondue aux fougères et herbes folles. Crocs dévoilés sous ses babines frémissantes et poisseuses de rage. Sa violence primitive en protection tyrannique. Il s'avance sans bruit, il profite du trouble. Et intimide. Quand Dag bat des cils et lève le museau vers l'empyrée dépeuplé. Elle ne renifle pas le danger. Comment pourrait-elle en pressentir à proximité de son adoré.

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MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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Genre IRL : She/her.
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Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
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-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

where the trouble starts
@osmond rose & @billie bloom
Elle s’appuie, s’écrase, l’envahit avec ses chairs maigrelettes, pleine de petites formes aiguisées et de tiédeur sauvage. Il sent les muscles de ses trapèzes se détendre quand elle lui lâche le poignet, et son dos tout entier l'accueillir sans aigreur. Les doigts viennent maintenant sur sa gueule, touchent et inspectent, débordent sur des reliefs qui ont à la fois beaucoup, et peu changé. Elle sent l’humidité. Rien de plus agréable pour quelque chose comme lui qui rouille. Les excroissances menaçantes se sont retirées, note-t-il, elle l’a écouté, s’étonne-t-il. Il pensait qu’ils allaient encore se défoncer comme les forces antinomiques qu’ils sont devenues, mais il semble que, dans ce petit peu de trêve avec laquelle ils s’appâtent, il y a la promesse véridique d’une accalmie. Passagère ou non. Qui sait. Dans la semi-étreinte qu’elle lui fait, exploratrice sans être indécente, lui repense à la fermeté de sa fesse et les mots plein de pixels carrés narrant les caresses qu’elle s’est faites ; lui se fait indécent, pour deux.

Elle s’écarte. Il se tourne. La voit enfin dans la pénombre de l’underground, dans son t-shirt trop grand et son caleçon trop large. Il n’en pense pas grand chose, si ce n’est qu’elle a l’air d’une étudiante perdue dans les profondeurs. Laudna l’a habitué à ce genre d’accoutrements. Il y a quelque chose d'épouvantable à ce que les monstres se griment comme Monsieur et Madame Tout Le Monde, parfois par stratégie, parfois sans y prêter gare, tentative inavouée de se banaliser. "Le monde a changé de couleur…" Elle s’agite sur place, nerveuse comme une enfant. Il sait qu’elle pourrait feindre, lui faire croire qu’elle n’est que chétivité et candeur ; il ne connaît pas celle qu’elle est devenue, mais il se rappelle comme si c’était hier de sa douce Adalyn : parfois, elle trompait, souvent, elle trahissait. Il ne peut cependant pas la regarder avec indifférence. Rien, chez elle, ne l'indiffère. Le regard mort-vivant détaille son corps qu’il a vu exploser en un tourbillon létal, cherche des marques, des signes de douleur, puis remontent sur ces mains qu’elle noue entre elles comme elle a noué ses excroissances végétales autour de lui. Le monde a changé de couleur, a-t-elle dit. Il décide d’y entendre l’aveu d’un désarroi. Celui qui succède à ce qu’elle est devenue. "Je suis- - Ne le sois pas," il la coupe. Son calme vient se glisser avec indulgence dans la distance qui les sépare.

"Est-ce que tu me hais." Il se le demande. Tout était très clair avant qu’elle ressuscite. Même dans ses atours spectraux, gigotant sous lui en miaulant des formules sibyllines et connes, ça restait limpide. Maintenant… "Je t'ai senti vivre dans mon ventre." Il remonte son regard tandis qu’elle le baisse, s’attardant un peu sur ce ventre qu’elle accuse d’être son allié. Combien de litres de sang lui a-t-elle pompé ? Quand Bobby l’a relevé il n’arrivait même plus à tenir debout. Il a regretté qu’Amy n’ait pas été là ; Bobby ne l’avait jamais vu aussi affaibli. C’est mauvais pour les affaires, pour les allégeances, montrez une once de fragilité et ils vous boufferont - et ils auraient bien raison. "Tu palpitais et tu m'appelais, j'ai cru que j'allais te perdre." Il souffle un rire aussi exsangue qui l’a été. "Tu as bien failli." Les certitudes s’emmêlent entre elles. De quand et de quoi parle-t-il…

"Ça suffit, la ferme !" Tout s’est figé. Elle lève le museau vers un ciel qui n’a plus d’étoiles et une bête les approche. Il dévie son attention vers le canidé énorme et menaçant, la perplexité froissant ses sourcils. Des chiens errants il y en a partout, presque autant qu’il y a d’âmes errantes, des nuisibles qui contaminent les bas-fonds et errent sans but, sous l’œil compréhensif du Serpent qui ne les tue pas tous. Beaucoup méritent de vivre. Beaucoup méritent leur sort. "Je t’ai beaucoup haïe," qu’il répond, comme si ce n’était pas à elle, elle qui lui a brisé le cœur et les couilles, qu’il s’adressait, mais à l’animal dressé à côté d’eux. "Et puis je t’ai crue morte." Il rappelle, parce qu’Adalyn est éternelle et qu’elle oublie autant qu’elle rêvasse. La bête a des yeux si luisants qu’il pourrait presque se voir dedans. Jo n’en ferait qu’une bouchée. Il y a d’ailleurs un petit tremblement lointain, imperceptible pour les jambes et les pattes qui se tiennent debout, définitivement percevable par la pourriture noire qui le compose lui. Un tremblement qui reste lointain. Il n’est pas ici chez lui ; il ne connaît ni les règles ni les normes qui régissent ce coin d’empire où la végétation est luxuriante. Luxuriante comme dans une serre… Les battements de son vieux palpitant sont un peu plus lourds.

"Je ne sais pas," il avoue. S’il la hait de toutes ses tripes, ou lui en veut simplement pour ne lui avoir jamais rien dit. "Tu sais," il a un rire, un peu aigre, un peu anéanti, "quand les bombes ont éclaté, j’étais là aussi." Son regard s’est perdu sur la face animale, insolemment hagarde, prouvant qu’il n’a pas peur du clébard, ni non plus d’éventrer leurs souvenirs sur le même billot pour voir ce qui en ressort. "On a sans doute connu les mêmes guerres, les mêmes révolutions, les mêmes grands tournants historiques, à une rue l’un de l’autre ou un hasard de s’y croiser." Ça le rend cafardeux. Sombre à vous foutre la trouille. Son attention dévale maintenant jusqu’aux crocs blancs du clébard, qu’il trouve somme toute beau bien que répugnant. Il se demande en quel serpent il le transformera, un boa pesant ou une kyrielle de vipères mortelles. "Vous vous connaissez ?" qu’il demande finalement, la face toujours dirigée vers ce tas de cendres poilues. A qui, de la bête ou de la créature, pose-t-il la question, c’est un mystère qu'il n'élucide pas.
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“Je t’ai beaucoup haïe” dit-il. Et elle ne se retourne pas. Elle ne peut pas. La douleur de sa voix à ses mots menace la submerger bien plus fort que toutes ces salopes qui les entourent. Comment peut-on en venir à se détester à ce point. Soi-même. L’autre. Une histoire - leur histoire ; dont les fondements ont érigé les frondaisons de leurs matières. “Et puis je t’ai crue morte.” Et puis elle l’a cru mort. Ainsi tout devenu plus simple. Elle pouvait- elle savait comment continuer à lui parler. Et l’aimer de son amour misérable et crevassé. Effaçant les contours de leur désastre. Fondant les couteaux de leur colère. Cecil lové à jamais dans les creux et aspérités de son petit cœur pourrissant. Un fantasme - un putain de fantasme créé de toutes pièces pour combler solitude et trouille d’exister. Seule. Seule après trop d’années. Seule après géhenne et démence.
Dag n’est plus certaine. D’avoir réchappé à l’une ni même l’autre. Elle se recroqueville. La tête rentre dans ses épaules. Son dos maigre craque tant elle tente de disparaître. En elle. Surtout en elle.
”Je ne sais pas.” déclare-t-il finalement. Et Dag ne sait plus. Elle non plus. Le pourquoi. Le comment. Dag ne raccroche plus les bouts de l’instant ensemble. Tout se confond. Tout se superpose. Un entrelacs de présent et de passé qui lui fracasse l’attention. Le sentiment qu’elle cherchait à percer et tirer hors de sa gorge s’avère corrosif. Dag ne réussit pas à le garder entre ses doigts.
”Tu sais” commence-t-il. Et elle se retourne, un peu. Juste de quoi lui offre un œil. Un bout de menton. Un coin de lèvres. “… quand les bombes ont éclaté, j’étais là aussi.” Dans sa gorge, les couleuvres et le chagrin. C’est immédiat. C’est atroce. Dag repart en direction de la flore aux voies de crécelles. Elle ravale le sanglot qui lui grimpe méchamment dans la gorge. Lui roussissant les joues et lui grattant l’intérieur des orbites. Elle déteste ça, chialer. Putain qu’elle déteste ça. Et devant lui, tout devient pire. “On a sans doute connu les mêmes guerres, les mêmes révolutions, les mêmes grands tournants historiques, à une rue l’un de l’autre ou un hasard de s’y croiser.” Pourquoi. Pourquoi doit-il toujours se montrer cruel - pourquoi Cecil doit-il toujours crever l’abcès de ses délires par la vérité crue des faits. Son revers de pogne s’écrase sur sa face. Ramasse les sillons de honte qui lui maculent les ridules. Ce soir, Dag a mal. Et devant lui, tout devient pire.
”Vous vous connaissez ?” ça claque à son atmosphère. Une question tranchant le fil des époques. Dag vire son attention vers Cecil, ne saisit pas. Suit son regard. Y trouve son clébard. Dans les larmes, un sourire lui troue sitôt la bouille. Et elle se ramène au flanc de la bête et elle s’accroupit et elle enlace et elle frotte museau mouillé contre museau baveux. Ash continue de gronder, qu’importe. Ses bras maigres et blancs enlacent le pelage rugueux et sale du démon. Son nez contre les reliefs de l’oreille - animale, cette fois.
C’est Ash” lâche-t-elle comme une évidence. Ses billes remontent vers Cecil qui n’est plus tout à fait Cecil - qui restera toujours Cecil. Cecil dans les méandres de ses instincts. Dans les layons de ses déraisons. “Tu peux venir le caresser si tu veux.” Elle croit dur comme fer à ce qu’elle raconte. Alors même que la bête ne gronde plus mais garde les crocs découverts. Ses deux globes orange cloués à l’intrus. “C’est pas de ta faute” et on ne sait pas tellement à qui elle s’adresse ; de la bête à l’homme. Ses prunelles perdues à la fourrure, elle touche, elle caresse. Enfonce ses phalanges. “C’est à cause d’elles.” Dag redresse le minois. Scrute. Non. Contemple. Cecil. Et la parole lutte pour échapper à ses quenottes serrées. Il y a le danger - constant. Le danger du prédateur à montrer les plaies. Qui continuent de pisser leur sang. La faiblesse de se mettre à nu, devant lui. Pour que tout devienne pire.

Ce soir, Dag a mal. Et il n’y a que Cecil auquel elle veuille se confier.
Depuis-” elle ment. Elle ne peut pas avouer la faiblesse dans son étendue. Elle se sent elle se sait- elle se déteste. Elle ne peut pas, avouer. Pas devant lui où tout continuellement devient pire. Parce qu’il crève les abcès de ses fantaisies par la véracité du réel. “… tout empire” et elle s’étrangle et elle plonge un peu derrière l’oreille rabattue de la bête. Renifle l’odeur. S’apaise. Le sanglot reflue. “Je les entends tout le temps et je ne sais pas si c’est moi ou elles d’elles à moi qui-” Dag se perd. Ash a rangé ses crocs et ses hérissements viscéraux. Balance sa gueule dentue vers le centre de son univers. “Tout empire.” N’est-ce pas suffisant. N’est-ce pas ce qu’il faut retenir. “Tu as dit-” Dag se perd. Ash est immobile, autant que la sylve qui les espionne. “Tu as dit un jour que les monstres étaient des prodiges des choses extraordinaires et que les hommes et que les hommes c’était les hommes tu te souviens-” ses orbes bleuâtres coulent sur le centre de son monde. “Tu as dit que ce sont les hommes qui rendent ces choses extraordinaires mauvaises.” Dag s’étrangle dans ses souvenirs et sa terreur de se confier à Cecil qui n’a plus rien du fantasme de ses nuits. Cecil, organique, tangible telle une aiguille enfoncée dans sa tête. “Je crois que tu avais tort.” Elle ne le quitte pas des yeux. Cecil en ancrage au milieu de son vortex morbifique. “Certaines choses sont pourries avant même de pouvoir s'étendre.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
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Genre IRL : She/her.
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Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
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"C’est Ash." Un nom approprié. Osmond se sent sourire malgré lui. Il observe l’échange entre la bête et la créature, témoin de cette tendresse fangeuse qu’ils semblent se porter dans le déséquilibre de leurs forces ; la bête subit la créature. "Tu peux venir le caresser si tu veux." Un léger doute se matérialise dans le petit mouvement de menton. Le canidé continue de gronder, menaçant tout et n’importe quoi. Le regard d’Osmond glisse sur le minois d’Adalyn, fourré dans le pelage cendreux avec, peut-être, une forme d’inconscience. La relation entre ces deux-là paraît complexe. Il refuse d’y voir un parallèle avec eux… mais il se fait quand même, tandis qu’il continue de les scruter en retrait. "Je ne crois pas que lui le veuille…" Les grognements continuent. "C’est pas de ta faute. C’est à cause d’elles." Le regard mort-vivant, qui était repassé sur les orbes oranges de la bête, revient sur le profil blafard perdu dans le gris animal. "Elles ?" répète-t-il calmement, sans mettre dans le ton de son interrogation toute la curiosité qu’on attendrait de lui. C’est qu’il a sans doute compris. Ses yeux cavalent le long du corps d’Adalyn, relevant le détail des plaies et d’un sang qui ne sèche pas.

"Depuis- … tout empire." Il inspire, la posture toujours aussi quiète, enflure magistrale qui accueille la confidence sans s’émouvoir visiblement. Le raclement de la roulette allumant la mèche continuera de résonner entre eux pour un moment encore. Peut-être pour toujours. "Je les entends tout le temps et je ne sais pas si c’est moi ou elles d’elles à moi qui-" Il expire, rompant la rigidité de son port tandis qu’il avance d’un pas, puis d’un autre. L’œil glauque veille à ce qu’Ash n’ait pas de mouvement brusque à son endroit, puis il s’accroupit à son tour, mettant un genou à terre de l’autre côté de la bête. Des lianes anciennes soulagent l’appui de sa rotule contre la surface là rêche, là dure. "Tout empire." Il hoche la tête, emmuré dans son mutisme. Les réflexions s’agitent, les engrenages grincent, cherchent d’ores et déjà une solution pour la soulager. Alors même qu’il est coupable. Tout empire. Lui le premier.

"Tu as dit- Tu as dit un jour que les monstres étaient des prodiges des choses extraordinaires et que les hommes et que les hommes c’était les hommes tu te souviens- Tu as dit que ce sont les hommes qui rendent ces choses extraordinaires mauvaises." Il s’est mis à la regarder droit dans ses yeux larmoyants, le museau de la bête entrant parfois dans le champ de leur vision. "C’est vrai… je l’ai dit." Ce petit lord si idiot qu’il était, parfois, lui semble bien plus sage que l’énorme enflure qu’il est devenue. Plus sage, mais si naïf. Ce sont pourtant des mots qu’il continue de prêcher, parce qu’il y aura toujours une part de lui qui en sera convaincue. "Je crois que tu avais tort." Il ne cille pas. Le bleu du ciel d’Adalyn a l’air si pâle, ici, si fade, maintenant. "Certaines choses sont pourries avant même de pouvoir s'étendre." Un flottement. Et le regard mort-vivant se ferme, en même temps que les épaules d’Osmond s’avachissent. Il lui a dit qu’il ne lui mentirait pas. Pas cette nuit. Quand il les rouvre, c’est pour fixer le sol sur lequel les vieilles lianes forment des coursives rondes et écharpées par des dizaines de pas les ayant piétinées.

"Oui…" Il relève la tête, avec une pénibilité sentie. Son âge s’est abattu sur sa nuque comme un couperet l’aurait fait. Le profil d’Ash reçoit son regard morne, plein d’une lassitude qu’il cache habituellement derrière son flegme régalien. Sa dextre se lève, plonge dans le pelage de l’animal dont il flatte l’encolure avant de la caresser. Ses doigts rencontrent ceux d’Adalyn restés dans les poils cendreux, les frôlent subtilement sans venir les chercher. "Certaines choses sont pourries avant même de pouvoir s’étendre." Il ne sait plus quand est-ce qu’il a réalisé qu’il avait toujours été mauvais, bien avant qu’un sérum ne lui soit injecté, bien avant que des capacités extraordinaires ne l’aliènent définitivement du reste du monde. C’était il y a peu, à quelques décennies près. Ou bien avant. Il ne sait plus. Osmond se sent dériver, perdre le cours méthodique de ses froides réflexions, tomber dans cette crise existentielle qui dure et dure et dure, et durera jusqu’à ce qu’il crève enfin et libère le monde de sa présence.

Ses doigts s’éloignent de ceux d’Adalyn, se retirant dans la fourrure qu’il finit par quitter totalement. "Tu m’as dit que tu les tuerais tous. Je ne te laisserai jamais faire." Sa lassitude se frotte aux larmes qu’il a en face, les recueillant avec la bienveillance d’une âme-sœur. "Je pense qu’on est voués à se détruire, Lyn. Parce que tu es venue tout anéantir et que moi je suis là pour n’en anéantir qu’une partie. Tout ces autres prodiges, ils sont si beaux, si tu les voyais comme je les vois…" Si tu te voyais comme je te vois. "Ces monstres méritent la Terre. Ils ont bien assez attendu que leur heure vienne dans les mythes, les légendes, et les récits hostiles qu’en ont fait celles et ceux qui les craignent. Ce sera sans doute chaotique. Mais ils finiront par trouver leur équilibre, à terme, je leur fait confiance. Ils sont après tout aussi organiques que la Nature, aussi sauvages et primitifs qu’Elle. Et Elle trouve toujours sa voie." Il se met à contempler Ash. "Ils méritent une chance d’exister. Je suis là pour la leur donner."

Les sourcils flanchent, en une mimique conciliante. "Je ne compte pas rester, après. Je suis bon dans la destruction, moins dans la reconstruction. J’aurai fait ma part." D’Ash, il retrouve le minois d’Adalyn. "Tu aurais pu prendre ma relève, tu sais. Veiller sur eux tous. Il n’y a pas que la pourriture et la mort, en toi, il y a aussi la vie, et elle pulse avec toujours autant de force." L’explosion de racines, lianes et branches se réimprègne sur sa seule rétine. Il ne lui répétera pas tout ce qu’il lui a déjà dit. Mais il garde dans son regard mort-vivant la même empreinte d’admiration. "Mais tu ne le feras pas, n’est-ce pas ?" Il souffle, le cadavre d’un rire au bord des lèvres, la désillusion dans la sinuosité de ses rides. "J’espère qu’on ne se tuera pas tout de suite." Il lui a dit qu'il ne lui mentirait pas. Pas cette nuit.
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“Oui…” souffle-t-il. Et la pauvre petite conne n’a d’yeux que pour lui. Réalité décomposée sous sa proximité retrouvée. “Certaines choses sont pourries avant même de pouvoir s’étendre”. Elle boit ses paroles -sa voix toujours sa voix sa saloperie de voix- plus qu’elle ne les écoute. Percluse de douleurs. Son corps et sa bouillie de neurones. Les billes scrutent le visage contraire. Décortiquent chaque ride et chaque voûte. Et elle sent, lentement, doucement, ses doigts à ses doigts, à travers la fourrure de l’animal qu’il partage et elle sent, lentement, doucement, la tiédeur de son souffle en travers le froid acéré du Bronx.
Mais Cecil se retire et Cecil s’écarte. Instant-chimère dévoré par l’horreur de la séparation. Une gestuelle sans heurt et sans violence qui la martyrise plus surement que les coups infligés à la porte que la lame dans sa gorge que sa morsure et le sang. “Tu m’as dit que tu les tuerais tous. Je ne te laisserai jamais faire.” Elle se fige. Elle ne se souvient plus. Du quand. Ni du comment. Elle lui a dit ça. Lui a avoué ça. Les mots échappés de sa cervelle fracassée. Quand. Comment. Une torture. Les pièces du puzzle ne s’emboitent ni ne se recoupent.  Ses sales petits secrets crachés au milieu de ses jets d’acide. “Je pense qu’on est voués à se détruire, Lyn.” Elle se désintègre. ”… parce que tu es venue tout anéantir et que moi je suis là pour n’en anéantir qu’une partie. Tout ces autres prodiges, ils sont si beaux, si tu les voyais comme je les vois.” Elle s’écrase contre le monstre - lequel. Lequel, elle n’est plus certaine de pouvoir y répondre. Dag se recroqueville aux reliefs de la bête. Ash pour la recueillir et soutenir avant qu’elle ne disparaisse. À la terre. À l’atmosphère. Qu’elle reparte dans ses nulle part. Pour ne jamais devoir affronter les maintenant.
Dag se cache, de son regard à lui.
"Ces monstres méritent la Terre. Ils ont bien assez attendu que leur heure vienne dans les mythes, les légendes, et les récits hostiles qu’en ont fait celles et ceux qui les craignent. Ce sera sans doute chaotique. Mais ils finiront par trouver leur équilibre, à terme, je leur fait confiance. Ils sont après tout aussi organiques que la Nature, aussi sauvages et primitifs qu’Elle. Et Elle trouve toujours sa voie.” La tempe s’amourache de l’encolure du clébard. Dag qui n’est plus tout à fait Dag. Dag terrassée et jetée dans les époques. Dag-mensonge bercée par la voix de Cecil. Par ses projets et ses aspirations. Par ces futurs qu’il dessine et présage, comme pour éteindre les réalités superposées. Les prémices des massacres. “Ils méritent une chance d’exister. Je suis là pour la leur donner.” L'absinthe de ses billes éclabousse Ash. L’attention portée et l’échos des mots. Dag se retient violemment. Se tend. Le poing serré dans les poils du demi-loup. Un éclat de sauvagerie. Un éclat de sanité. Le mélange explosif ajouté à son refus d’abdiquer. Elle pourrait le gifler. Elle devrait le gifler. Mais Dag flanche dès lors qu’elle remarque les ridules mâles s’adoucir. Un sourire-fantôme flotter sur la sévérité du faciès. Ses certitudes à nouveau s’érodent. En elle, un naufrage.
”Je ne compte pas rester, après. Je suis bon dans la destruction, moins dans la reconstruction. J’aurai fait ma part.” Et où ira-t-il Dag hein où ira ce gros connard tu le sais toi tu le sais il ira manger la terre il ira pisser sur le monde il t’enverra croupir au caniveau la ventraille arrachée tue-le quand il ne regarde pas tue-le quand il rêve tue-le quand il est faible parce qu’il te découpera parce qu’il te découpe parce qu’il t’arrachera les yeux et tu ne verras que le noir noir insondable noir de ta démence et il te chuchotera toujours il te murmurera de sa saloperie de voix tes pires fautes et manquements. “Tu aurais pu prendre ma relève, tu sais. Veiller sur eux tous. Il n’y a pas que la pourriture et la mort, en toi, il y a aussi la vie, et elle pulse avec toujours autant de force.” tu l’entends Dag qui raconte tu l’entends qui murmure de sa saloperie de voix tes pires fautes tes échecs grandioses tes meurtres par procuration toujours il te fera payer l’absence et le silence et toujours il te fera payer de t’être confiée à sa saleté d’intelligence. “Mais tu ne le feras, n’est-ce pas ?” Dag bat des paupières. Dag voit sans voir. Dag cherche les comètes dans les yeux de Cecil mais ne les trouve pas et soudain elle s’agite et soudain elle panique. Le museau femelle redressée au-dessus du museau mâle. Monstre et bête entrecroisés dans un mélange de membres blancs et noirauds. Elle se rappelle. Un œil. Un seul œil. Lequel. L’attention vire de gauche à droite à gauche. Les larmes noient de nouveau ses deux flaques. “J’espère qu’on ne se tuera pas tout de suite. - J'y arriverai pas.” voix crevée. Aveu piteux. Crapule aux humeurs changeantes, aux délires corrosifs. Elle ne le tuera jamais. Ou peut-être seulement lorsqu’il dormira ou peut-être seulement lorsqu’il aura le sourire aux lèvres et le bonheur aux coins de l’œil. Son œil. Qu’elle retrouve enfin. “… pourquoi tu ne le retires pas.” Le faux. Le mensonge. “Pourquoi tu te caches” de moi. “Retire-le” tout de suite. Mouvement précipité. Dag percute Cecil. Sans s’être redressée. Mouvance animale. Ses guibolles et ses bras graillant les centimètres. Et ses doigts longilignes et suintants ses fluides, affleurent aux pourtours des joues creuses, glissent aux lames-pommettes. S’arrêtent. Suspendus. Bouille barbouillée de pleurs et de peur à un souffle de sa bouche. “Lequel”, demande-t-elle. Dag envisage lui arracher les deux. Pour être sûre. Mascarade d’homme à terre qu’elle doit piétiner. Elle est immobile. Des secondes étirées. Et les doigts s’évadent, elle s’écarte. “Tu partiras où ?” il a dit il a dit. Il a dit qu’il partira. “Tu ne peux pas partir pas maintenant pas encore” les notes s’égrènent autant que sa respiration s’écharpe au profond de son poitrail. Remué de spasmes. Remué par l'angoisse. Sous sa peau, l’ondulation de sa fureur en devenir. “Tu ne peux pas partir encore” et me laisser là. “Si tu t’en vas alors je les tuerai je les tuerai tous je te le jure si tu t’en vas il n’y aura que des cadavres hurlant de rire dans-” leur nuit. “Tes dieux et tes légendes de merde je les détruirai je les démantibulerai je les écraserai-” elle le fera. Un à un à un. S’il le faut. “Je les ferai payer-” son abandon. Elle le fera pour qu’il la retrouve. Pour qu’il lui revienne. Pour qu’il ne l’oublie jamais. Qu’elle se fasse cauchemar de ses nuits hantise de ses ténèbres malédiction de tout son être. Ses paumes se sont mises à le frapper. Torse, gorge, figure. Elle frappe au rythme de ses terreurs renouvelées. Elle cogne, redressée au-dessus de lui. Ses jointures contre les épaules, contre tout ce qu’elle trouve à l’aveugle de sa détresse. Sous sa peau blafarde, les nervures gonflées pulsent et menacent la déchirer. “Tu ne peux pas me laisser encore” chiale-t-elle. “Tu ne peux pas” s’étrangle-t-elle. Et à la bête derrière eux de se redresser “Je t'en prie je t'en prie Cecil”, et de menacer de les entredéchirer ; pour la protéger, seulement la protéger, toujours la protéger.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

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you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

where the trouble starts
@osmond rose & @billie bloom
tw: cf. profils.

"J'y arriverai pas," qu’elle dit. Il ne la croit pas. Ça viendra ; qu’elle le veuille ou non, sans doute par accident. Elle est comme les bêtes sauvages. Elle a goûté son sang, c’est foutu. "… pourquoi tu ne le retires pas." Il cille. Ne comprend pas tout de suite de quoi elle parle. Osmond est encore dans la torpeur de ses machinations absolues et grandeurs effrayantes. "Pourquoi tu te caches." Les sourcils, imperceptiblement, se froncent et s’interrogent. Où l’a-t-il perdue, maintenant. "Retire-le." Et comme elle ne regarde que ça, il comprend qu’elle parle de son œil, son semblant de dignité qu’il met surtout pour mieux se faire discret. Un présent de Nour, ouvrage à la perfection inégalée qui s’éloigne des doigts abusifs quand ceux-là menacent, partout sur sa gueule, de venir le lui arracher. "Non," dit-il, ferme, catégorique, implacable tandis qu’elle pleure et s’obstine. Son artifice n’est pas le problème. Adalyn a toujours eu le don de trébucher quand la contrariété la gagne et se raccrocher à des obsessions nouvelles - salvatrices.

"Tu partiras où ?" Une vraie question, enfin. Et une bonne. Effroyable dans sa cruauté. Combien de fois se l’est-il posée… "Je ne sais pas." Ni Dieu, ni maître, comme on dit. Le néant, du coup. Les mains du jeune Worgan se mettent à trembler dans celles caleuses du vieux Rose. "Tu ne peux pas partir pas maintenant pas encore. - Non, pas maintenant." Dans longtemps. Son combat contre Icarus ne fait que commencer, pour la troisième fois consécutive. Il en faudra, du temps, avant de démolir les Créateurs, avant de démolir les autres aussi, et s’assurer que le champ soit assez libre pour laisser ses monstrueux enfants découvrir à leur tour le monde. "Tu ne peux pas partir encore. - Tu ne m’écoutes pas. - Si tu t’en vas alors je les tuerai je les tuerai tous je te le jure si tu t’en vas il n’y aura que des cadavres hurlant de rire dans- Tes dieux et tes légendes de merde je les détruirai je les démantibulerai je les écraserai- - Je suis sûr que tu le ferais." C’est pour ça qu’il la tuera. "Je les ferai payer-" Et les coups pleuvent, forçant le poitrail en costume noir à reculer un peu, et le profil à dévier. "Tu ne peux pas me laisser encore." Un reproche facile, deux siècles plus tard.

Il récupère, non sans peine, ces bras qui le combattent, qui lui foutent des baffes et des poings, dans le désordre, par accident. "Je t'en prie je t'en prie Cecil." Il la fait taire en l’attirant contre lui, dans une étreinte-prison qui ne l’en libérera pas de sitôt. Faut-il qu’à chaque fois il l’enferme. "Calme-toi…" Il retient sa tête contre sa poitrine, certain qu’un crachat l’attend. Les mains épaisses obligent à l’immobilité. Il sent partout sur la chair d’Adalyn et sous sa fabrique que son pouvoir végétal, ces infâmes petites putes dont elle souffre tant, menacent de jaillir. Il faudra qu’il soit rapide, si c’est le cas, il faudra qu’il ait des réflexes plus aiguisés que la nature ravageuse dont elle est le réceptacle, pour transformer à temps ses excroissances, sans encore la transformer elle dans sa profusion de contacts. Les ténèbres se forment autour d’eux, radicales, plongeant leurs deux corps et celui du clébard dans un noir qui condamne. Ou protège. "Tu ne m’écoutes pas…" gronde-t-il dans son blond, une pommette en sang après avoir pris le tranchant d’une des griffes d’Adalyn. Et puis le silence.

Un silence qui berce. Un silence qui étouffe, qui l’étouffe elle, qui les étouffe eux, qui étouffe jusqu’à ce foutu clébard beaucoup trop grand, beaucoup trop gros, beaucoup trop orange dans les yeux pour n’être qu’un clébard. La nuit définitive est là, impartiale. Ni haut, ni bas, ni droite, ni gauche, seulement froide, terrifiante il est vrai, mais si calme aussi. "Je partirai dans longtemps." Où, il ne sait pas. Ne veut plus chercher à sa savoir. Ou bien si, mais sans se l’avouer. "Il y a encore tant à faire," qu’il ajoute, avec la certitude qu’elle s’en fout. Qu’importe. Il apprécie pouvoir lui parler comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, comme s’ils étaient encore dans cette serre humide à se regarder en face dans leur pucier de fortune. "Et je me donne beaucoup de mal pour être increvable." Sombre connard. Le sourire qu’il élime ne sera vu de personne.

Un nouveau silence.

Le temps s’étire différemment dans ses ténèbres. Il y a une forme de patience tragique et souterraine qui couvre tout, les secondes comprises. "Même et surtout avec toi…," avoue-t-il, le satiné de son flegme glissant dans sa voix tranquille, alors même qu’il se remémore ses deux agonies vécues auprès d’elle, en moins de quelques heures seulement. Sans desserrer l’étau de ses bras, quelques-uns de ses doigts se font sentir sur la gorge d’Adalyn, où il harcèle et taquine des reliefs qui se tâtent à percer. "Tu les entends encore ?" Son haleine rampe sur son scalp. "Qu’est-ce qu’elles te disent ?"
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Elle s’effondre, à l’intérieur. Tout grouille, pourtant. Elle comprend, qu’elle va exploser. Pas comme un coup de colère pas comme une crise de sanglots. Elle va se disloquer. De cette manière inédite et terrifiante. Pulvérisée. Dag disparue et ses peurs avec. Images brouillonnes du cloaque dans lequel il l’a tuée. Elle hurle du silence. Les pleurs redoublent autant que les coups. Et elle ne sait plus exactement, si les gifles et les poings et les griffes lui sont destinés à lui ou à elle ou à ce qu’ils ont fait. Peut-être que tout se confond. Tout se confond. Peut-être qu’elle le hait. Elle le hait. Peut-être qu’elle est faible. De n’avoir jamais réussi à cesser de l’aimer.
Les bras de Cecil se replient autour d’elle, la contraignent, l’empêchent de démolir ce qu’il leur reste. Soit si peu. Soit seulement deux corps et deux voix. Et un labyrinthe de souvenirs ; afin qu’elle s’y perde. “Calme-toi…” dit-il. Ordonne-t-il. Supplie-t-il. Elle ne sait plus elle s’en fout elle se débat. Parce qu’elle se sent, partir. Elle se sait, sur le point de les annihiler. Et elle ne veut pas qu’il reste à proximité.
Son crâne qu’il retient. Qu’il presse contre son thorax. Elle entend, soudain. Elle entend les battements de son pouls. Le cœur pulsant son hémoglobine à travers son dédale de veines. Elle écoute. Le bruissement glauque des muscles contractés. Le glissement moite des articulations. Elle s’apaise. Des vibrations claquant sa joue sinuant dans ses os et tapant son encéphale. Elle bat des paupières. Arrête de morver dans son boxon de sentimentalité bonne à gerber.
Et elle saisit qu’elle est- Dag est coincée. Prise en étau. Piégée et prête à repousser à mordre à feuler. Mais. Le noir tombe. Le noir recouvre le monde et tout perd de sa consistance. Ni haut ni bas ni quoi que ce soit. Du néant. Comme son néant. Son dehors exposé à leur extérieur. Elle s’immobilise dans l’étreinte. Il n’y a plus. Que son corps contre son corps et les palpitations de son cœur craquant son ossature son cartilage grattant sa chair et labourant sa cervelle. “Tu ne m’écoutes pas…” Elle ne fait que ça. “Je partirai dans longtemps.” Ca ne veut rien dire. “Il y a encore tant à faire,” et elle ne le croit plus. “Et je me donne beaucoup de mal pour être increvable.” Elle s’étrangle, dans un hoquet de chiale mal digérée. Son pif bloqué par la morve et le regard noyé dans l’eau salée. “Même et surtout avec toi…,” ses pleurs la reprennent. Ses paupières se plissent. Elle s’isole dans le noir plus noir que leur nuit en dehors du monde. Une plainte coincée entre ses mâchoires scellées. Elle est désolée tellement désolée elle est désolée. Cecil dans son ventre Cecil dans sa chair Cecil qu'elle se rappelle avoir avalé et qu'elle voudrait n'avoir jamais recraché.
Les doigts de Cecil courent sur sa gorge et elle a la respiration qui se coince. Cascades de gémissements en soupirs. Elle sent tout bouger elle pressent tout vouloir le crever. “Tu les entends encore ?” Dag rouvre les yeux. Relève le museau. Cherche les comètes dans l’impossible de l’obscurité. Sa voix sur elle. En elle. Son souffle sur sa tignasse. “Qu’est-ce qu’elles te disent ?” sa curiosité la statufie. Il y a quelque chose, qui, dans cette question, relève de l’obscène. Sa respiration dégringole. Elle ne veut pas savoir. Elle ne souhaite qu’entendre les battements de son corps et tout ce qu’ils font trembler en elle. Mais. Elle cède. Elle lui cède toujours. Elle lui cédera à l'éternité. Dag est piégée. Prise en étau. Entortillée à l'âme cramée de Cecil. “Elles disent-” Dag halète. “Que t’es qu’un gros connard” ce qui n’est pas tout à fait un mensonge. Et elle recommence. A se démener. A tenter de briser l’inviolable de son enlacement en constriction. “Elles me disent que t’es qu’un putain de gros connard”, Dag est hargneuse. Dag ne veut pas révéler l’impensable ; ne veut pas confier les désordres. Ne veut pas expliquer les sons en fragmentations remontant aux sinuosités de sa psyché morcelée. Elle ne veut (ne peut) pas larguer des parcelles cryptiques qui n’ont rien d’humain qui n’ont rien d’imaginable à qui n’entend pas - et n’entendra jamais. Mais il persiste. Ne relâche pas. Et le silence dont il l’écrase et tout ce noir dont il la couvre la font vaciller. Elle n’arrive pas, à garder et remâcher sa rage. Elle n’arrive pas, à nourrir sa haine. Tout l’absorbe et la soulage. Plus de stimuli plus de couleur plus rien que leurs corps compressés au néant. N’est-ce pas ce qu’elle a toujours désiré.
Elle se tait, pourtant. Elle s’obstine, toujours. Elle résiste, constamment. Elle- “elles ne parlent pas-” s’écorche. “Pas vraiment-” putain de faible. “Elles susurrent craquent chantent bruissent et sifflent” Dag se déploie. “C’est comme écouter le son d’une rivière mais la rivière devient multitude et s’étale autour de toi et finit par tout envahir.” Elle s’arrête. Sa respiration retrouve le rythme suffisant pour offrir assez d’oxygène à son cerveau. Et lui faire regretter de l’aimer, lui, beaucoup trop fort. Dag desserre les poings. Pognes reposées. Le plat de ses mains conjurant le désastre présagé sur le torse de Cecil. “La rivière en rivières finit toujours par te noyer tu comprends elle finit toujours par te dévorer parce que tu n’es qu’une pierre dans son immensité.” Et le sanglot lui remonte en travers de la trachée. Et les nervures lui craquent dans la nuque, manquent lui défoncer une joue. “C’est pas assez-” Et aux tubercules de lui soulever des ongles et à elle d’expirer sa jouissance dans la douleur qui la tance. “C’est pas assez c’est pas suffisant c’est pas comme on avait dit” Et son vortex débilitant la broie. “Longtemps ça veut rien dire longtemps c’est quoi-” Ses obsessions qui ne refluent jamais aux abysses qu’elles devraient rejoindre. “Tu es moi et je suis toi et dans mes veines dans tes veines tu ne peux pas oublier pourquoi tu dis longtemps pourquoi-” Ses abimes étalés autour d’eux. “Qu’est-ce que je vais faire moi qu’est-ce que j’vais faire Cecil-” Qu’elle envahit. Autour, la selve rampe et boursouffle ; autour d’eux, dans le noir, dans le néant, la végétation bruisse et siffle et fulmine. Des secrets nichés à leurs substances qu’elle gerbe à son oreille. “Comment tu peux dire longtemps et dire que tu peux crever et moi-“ Et sous leurs pieds les racines pullulent pareilles à des vers sur une charogne gémissante ; le monde gémit de ses assauts et ses affronts. “Qu’est-ce que je fais si j’entends plus ta voix.” Ce monde, Dag le détruira.

Osmond Rose
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CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

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SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

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CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

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INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
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Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
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Elle lutte, il le sent. Et puis elle cède. "Elles disent- Que t’es qu’un gros connard." Il pourrait en rire, si l’instant n’était pas aussi sérieux. Alors. Alors il en rit. Ronron chaleureux, amusé, un peu désolé sans doute aussi. Elle le déteste. Mais il ne croit pas qu’elle le haïsse. "Elles me disent que t’es qu’un putain de gros connard. - C’est bien. Elles ont du lexique." L’humour noir, aussi noir que le néant qui les digère, qu’il vomit avec classe et panache. Ses lippes se baissent sur le blond agité de beaucoup de pensées, vésanies, vertiges, pour y laisser un baiser qui ne se termine pas ; reste suspendu dans la sécheresse huileuse des racines et de leurs fibres.

"Elles ne parlent pas- Pas vraiment- Elles susurrent craquent chantent bruissent et sifflent. C’est comme écouter le son d’une rivière mais la rivière devient multitude et s’étale autour de toi et finit par tout envahir." Il imagine avec elle, porté par les motifs de sa philosophie cradingue - poétique aussi. Elle se détend, il le sent. Le Serpent dénoue ses anneaux autour d’elle, à peine, juste assez pour lui permettre de respirer, reprendre de cet oxygène dont elle s’est tant débarrassée pour expliquer ce qui ne s’explique pas. "La rivière en rivières finit toujours par te noyer tu comprends elle finit toujours par te dévorer parce que tu n’es qu’une pierre dans son immensité." Lui, ou elle ? Qu’importe, en définitive. Elles ont le pouvoir et c’est ce qu’il faut retenir. Il ne ressent pas de peur à ce sujet ; mais il demeure raisonnable, et surtout raisonné, n’irait jamais défier ces nouvelles lois avec lesquelles elle compose. C’est dommage qu’elle ne lui traduise pas, même maladroitement, même si ce n’est pas exact, ce que cette mouvance grouillante lui raconte. Parce qu’il est curieux, oui, et obscène, aussi. Et qu’il voudrait tout connaître d’Adalyn- Dag- qui qu’elle soit devenue. Il pense que c’est pour mieux la détruire, plus tard, un jour, quand il faudra la tuer. Mais il sait aussi qu’il se ment : ce n’est pas tout à fait pour ça.

"C’est pas assez- C’est pas assez c’est pas suffisant c’est pas comme on avait dit." Quand ? Les temporalités ne sont pas bien épaisses, avec eux qui se sont tant fuis et ratés, mais tout de même. Il faut préciser. "Longtemps ça veut rien dire longtemps c’est quoi-" C’est le temps de se combattre. De s’acharner contre l’autre, l’un dans l’autre, l’un pour l’autre. Elle imagine des branches être des rivières, elle peut bien les imaginer eux survivant pour encore quelques siècles de guerre, à se détester sans plus se haïr. Ses doigts continuent de câliner le derme vibrant. Il se tient prêt. Et pendant ce temps, la berce d’une douceur sincère. "Tu es moi et je suis toi et dans mes veines dans tes veines tu ne peux pas oublier pourquoi tu dis longtemps pourquoi- Qu’est-ce que je vais faire moi qu’est-ce que j’vais faire Cecil-" Sa panique est contagieuse. Il ne sait pas pourquoi. Lui ne ressent pas l’angoisse de l’existence comme elle peut la ressentir ; lui s’y est fait, ce jour où il est parti et qu’elle ne l’a ni soutenu, ni retenu. Une vie de solitude, une vie sans intérêt.

Les ténèbres se remplissent à l’aveugle d’une végétation qui croît. Elle donne à la noirceur une vie nouvelle, qui se fond et se confond avec celle déjà populeuse hantant le noir. Il y a là-dedans des âmes piégées, qui miaulent en silence et traînent leur mâchoire pendante, ébahies par l’absurdité navrante d'avoir un jour croisé la route du Serpent - ou qu’importe soit le putain de nom qu’on lui a donné, donne, et donnera. Il n’aime pas qu’elle se permette d’y croître. Il ne lui en a pas donné l’autorisation. Et en même temps ; c’est agréable. Il a l’impression qu’ils se présentent leurs enfants, moches et néfastes, et les encouragent à faire connaissance - oui, bouffez-vous donc, faites, papa et maman sont occupés à refaire le monde, et parler de le détruire.

"Comment tu peux dire longtemps et dire que tu peux crever et moi- Qu’est-ce que je fais si j’entends plus ta voix." Il la trouve hypocrite. "Qu’est-ce que tu faisais, jusqu’à présent ?" Elle a bien vécu sans lui, et lui sans elle. Elle se raconte des conneries, encore, mais il continue de la bercer, encore, avec une douceur qui est maintenant tendre. Qu’elle le transperce d’un seul millième de bout de particule, et il la rendra définitivement sage, longue et rampante à ses pieds. Les écailles lui vont de toute façon bien, se souvient-il, tandis qu’il continue de faire glisser la pulpe de ses doigts sur sa carne habitée. "Arrête de faire comme si tu découvrais soudain qu’un jour je disparaitrai. C’est méchant. Tu es méchante." Pas la déception qu’il voulait entendre poindre dans sa voix. Celle-ci est presque puérile, celle-ci est presque celle de Cecil. "Arrête de faire comme si tu n’avais pas su vivre sans moi." Son feutre gagne en âpreté. Il repense à Margery, qu’elle n’a pas eue avec lui.

"Tu m’accuses de tout comme si j’étais le seul fautif," grince-t-il contre son crin, "alors que tu m’as regardé partir sans un mot." L’aigreur jusqu’ici mise de côté, parce qu’il pensait qu’ils valaient mieux que ça, revient entre ses dents serrées. "J’étais à deux jours de cheval de votre manoir, Adalyn. Il suffisait que tu t’engouffres dans une calèche et viennes me rejoindre. Il suffisait que tu demandes à un coursier de m’apporter une lettre, un mot, un billet, n’importe quoi." Ses doigts se sont refermés sur la gorge, la bouche cognant son haleine contre la crasse flavescente. Il ne serre pas. Pas encore. "J’ai crevé dans cette demeure. J’ai crevé un jour après l’autre, en m’épluchant comme on écorche du putain de gibier. Je me trouvais si laid, si vain, si absurde dans ce monde, que j’espérais chaque fois véritablement mourir. Et puis je suis devenu pire, parce que tout empire, n’est-ce pas ? Et quand je suis devenu pire, je me suis ranimé comme un organe irrigué ; rien de plus. Pas de vie. Plus de vie. Tu m’appelles Cecil, mais Cecil est mort quelque part dans cette demeure, emmitouflé dans des draps rouges et ses petits sanglots tristes. Vous avez fait ça, Adalyn, vous m’avez buté." Ses doigts se serrent enfin, sentent sur leur peau les rhizomes prêts à le défoncer. Il va la transformer, avant qu’elle l’assassine davantage.

"Sage… on a dit sage," se raisonne-t-il, un rictus mauvais placardé sur gueule. Alors il obéit, desserre. Mais ne relâche pas. "Tu n’es pas la seule à entendre des choses. Tu n’es pas la seule à les sentir taper dans ton crâne comme une rivière ou je ne sais quelle autre connerie." Il aime sa rivière. Il aime son imaginaire. Mais elle le fait chier. "Qu’est-ce que tu crois que ça fait d’absorber les horreurs du monde ? De bouffer la moelle de tous les crimes possibles et imaginables, proscrits, odieux, regrettés même dans ces foutus enfers que vous agitez dans vos Bibles et compactez dans vos plans ? Je suis rempli de tellement de cris, de larmes, de tremblements, de promesses de vengeance et de silences épouvantés, et par je ne sais quel hasard cruel, il se trouve que j’adore ça. Qu’est-ce que tu en dis, Adalyn ? Ça sent assez le pourri, pour toi ?" Le néant se densifie. "Jo - oh, mon Jo, tu l’as croisé, il est diabolique, pour reprendre des mots stupides qui ne sont, tu te doutes, pas les miens - ne s’appelle pas Jo, son nom, je ne vous le dirai jamais, ni à toi, ni à quiconque, parce qu’il ne se prononce pas dans votre langue, ni dans celle de tes racines. Mon Jo me parle aussi. Ça ressemble à un désastre et les premières années j’ai cru qu’il allait me rendre fou, s’il n’allait pas tout simplement me tuer. Et mes serpents - tu les as vus, et plus que vus, tu en as été - eux aussi me parlent, mais ni comme toi, ni même comme Jo. C’est encore un autre dialecte, et je me demande, à mon âge avancé et après des dizaines d’années à les faire apparaître, si ce n’est pas tout simplement moi que j’entends à travers eux."

Il s’arrête. La confession a assez duré. Dégueulée et dégueulante au-dessus de la tête blonde. Les doigts ne se trouvent plus autour de la gorge depuis un moment, et ont repris leur douce ronde sur le blafard épidermique sous lequel continue de grogner la sylve nécrophage. "Je te dis tout ça," parce qu’elle le fait chier, avec ses cris, et ses larmes, et ses peurs intrinsèques qu’il a envie de rassurer tout autant que de les fracasser, "pour que tu réalises une chose." Tant de choses, en vérité, mais quitte à n’en retenir qu’une, autant que ce soit celle-là. "Je peux t’aider." Une jambe se rétracte contre le corps menaçant d’Adalyn, l’une des godasses cirées calant sa semelle contre l’un des petons nus, fermant il est vrai davantage l’étau, mais soutenant aussi le reste de sa position avec ce dédoublement de membre qui est là pour la stabiliser. "Je peux t’aider à comprendre ce qui t’arrive et comment ça t’arrive, je peux t’aider même si tu me détestes, même si je suis un putain de gros connard."
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Qu’est-ce que tu faisais, jusqu’à présent ?” Des massacres. Est-ce qu’on existe, au travers des massacres. Est-ce qu’on éprouve des choses, dans le sang. Dag ne sait plus. Dag ment. Dag a joui, dans le sang de Cecil. Elle n’avait plus joui depuis longtemps. “Arrête de faire comme si tu découvrais soudain qu’un jour je disparaitrai. C’est méchant. Tu es méchante.” La bouille se brouille. Soudain piteuse. Puis mesquine. Elle l’écoute et elle s’extasie. Il se peut. Et il la calme, toujours. Le sentir contre elle. Le sentir la respirer. Pourquoi faut-il toujours qu’il complique tout - Dag n’a pas de limites. Dag retourne les situations comme elle s’émerveille de poignarder les cerveaux. Mais. L’étreinte ne finit pas l’étreinte ne finit jamais. Et elle ne sait plus tellement s’il la retient pris dans les filets d’une habitude revenue le hanter. Ou seulement pour mieux l’étouffer et la briser au moindre faux pas. Elle croit- non. Ces deux songes lui plaisent. Entremêlés.
Arrête de faire comme si tu n’avais pas su vivre sans moi.” Elle peut bien se raconter toutes les conneries du monde. Il n’était pas là. Cette seule et stupide pensée lui tire un tressaillement. Conscience grelotte. Elle préfère s’avachir aux délires que devoir percuter la réalité. Mais. Cecil toujours la tient. Cecil toujours la tire hors du cotonneux de ses déraisons. Cecil et ses vérités qu’elle voudrait mordre et déchirer et balancer à leur ciel sans ciel. Pluie de Cecil et son insupportable pragmatisme. “Tu m’accuses de tout comme si j’étais le seul fautif,” Il l’est. “… alors que tu m’as regardé partir sans un mot.” Elle se fige. Et elle perçoit, ses lèvres dans ses cheveux. Et elle entend, les vibrations de son torse lui couper la psyché en deux. “J’étais à deux jours de cheval de votre manoir, Adalyn. Il suffisait que tu t’engouffres dans une calèche et viennes me rejoindre. Il suffisait que tu demandes à un coursier de m’apporter une lettre, un mot, un billet, n’importe quoi.” Elle voudrait lui hurler de la fermer. Elle se retient. Car hurler le ferait taire. Le faire taire ferait revenir les angoisses. Le faire taire l’empêcherait d’écouter tout ce qu’elle a raté, là, percluse dans ses colères et sa connerie illimitée. Dag finit de se marrer à gorge déployée entre les layons de la conscience fracturée quand Adalyn la gifle et l’étrangle. Ou peut-être qu’elle délire. Et peut-être que les doigts serrés autour de sa gorge ne sont pas ceux d’Adalyn mais de Cecil.
Cecil qui l’étrangle, sans l’étrangler. Il devrait.
Dag hurle de rire sous le grand front. “J’ai crevé dans cette demeure. J’ai crevé un jour après l’autre, en m’épluchant comme on écorche du putain de gibier. Je me trouvais si laid, si vain, si absurde dans ce monde, que j’espérais chaque fois véritablement mourir. Et puis je suis devenu pire, parce que tout empire, n’est-ce pas ? Et quand je suis devenu pire, je me suis ranimé comme un organe irrigué ; rien de plus. Pas de vie. Plus de vie. Tu m’appelles Cecil, mais Cecil est mort quelque part dans cette demeure, emmitouflé dans des draps rouges et ses petits sanglots tristes. Vous avez fait ça, Adalyn, vous m’avez buté.” Vous. Il est minable. Vous. Il est tout aussi perclus qu’elle l’est. Son Adalyn. Sa connasse d’Adalyn. Qu’il se réveille. Ce gros con de Cecil. Il l’a tuée. Flambée au barbecue de sa colère. Sa belle Adalyn. Sa pute d’Adalyn. Vieux connard aigri. Les phalanges mâles se serrent autour du petit cou. Dag est immobile. Mais. Sur sa gueule furibarde, la risette fauve. Qu’il essaye. Qu’il comprime. Et ses doigts sautent. “Sage… on a dit sage,
… elle avait oublié.
La déception lui macule dans la seconde les traits. "Tu n’es pas la seule à entendre des choses. Tu n’es pas la seule à les sentir taper dans ton crâne comme une rivière ou je ne sais quelle autre connerie.” La mandibule projetée en avant. Soudain nerveuse, Dag, elle perd contenance. C’est qu’elle n’aime pas, qu’on lui crache ses mots comme on lui mollarderait dessus. C’est insultant. Sous sa peau, le mouvement continue. Le mouvement augmente. Les jambes font mal autant que le bide. Les seins déjà mutilés sous le coton du t-shirt trop grand. Ca pisse le sang. Ca lui coule tout du long. Sinue sous son calbut et l’imbibe. Glisse sur sa cuisse. “Qu’est-ce que tu crois que ça fait d’absorber les horreurs du monde ? De bouffer la moelle de tous les crimes possibles et imaginables, proscrits, odieux, regrettés même dans ces foutus enfers que vous agitez dans vos Bibles et compactez dans vos plans ? Je suis rempli de tellement de cris, de larmes, de tremblements, de promesses de vengeance et de silences épouvantés, et par je ne sais quel hasard cruel, il se trouve que j’adore ça. Qu’est-ce que tu en dis, Adalyn ? Ça sent assez le pourri, pour toi ?” Sa tronche tente de se redresser, de le regarder. Ca ne sert à rien. Il la surplombe et la coince et tout est noir tellement noir. Elle pense qu’elle pourrait. Se regarder, les regarder. Elle(s) et lui, dans le miroitement de sa rivière de goudron dégorgeant les morts. "Jo - oh, mon Jo,” qui ? “tu l’as croisé, il est diabolique, pour reprendre des mots stupides qui ne sont, tu te doutes, pas les miens - ne s’appelle pas Jo, son nom, je ne vous le dirai jamais, ni à toi, ni à quiconque,” alors ferme ta gueule. “… parce qu’il ne se prononce pas dans votre langue, ni dans celle de tes racines. Mon Jo me parle aussi.” Foutu taré. Vieux dégénéré. Dag est une enflure. Et Dag ne supporte pas les petits airs dénigrants qu’il prend à son encontre. Et Dag ne supporte pas qu’il parle d’elle et d’eux. De la pluralité à l’y confondre. Elle est. Elle doit. Être unique et entière et oppressante. Pour lui. En lui. Partout. “Ça ressemble à un désastre et les premières années j’ai cru qu’il allait me rendre fou, s’il n’allait pas tout simplement me tuer. Et mes serpents - tu les as vus, et plus que vus, tu en as été” et elle a aimé ça. Et elle ne le lui avouera jamais. Et elle pourrait lui enfoncer ses ongles dans les yeux et lui arracher son globe oculaire ignoble et avaler son second plein de ses comètes - à elle juste à elle rien qu’à elle ; elle toujours à l’éternité ; et tu ne crèveras pas non putain tu ne crèveras pas car je l’ai décidé car tu es ici et maintenant et que tu persisteras. Comme une punition comme une malédiction comme une promesse.
Il l’a tuée, nous a tuées.
Dag l’écoute et fulmine et comprend et refuse de comprendre et repousse l’indécence du sentiment qui la martèle. Tendresse purulente d’empathie. Elle le gardera en vie jusqu’à ce qu’il vire complètement givré. Elle veut que Cecil lui parle de rivière en rivières et de caillou pleurnichard. “… eux aussi me parlent, mais ni comme toi, ni même comme Jo. C’est encore un autre dialecte, et je me demande, à mon âge avancé et après des dizaines d’années à les faire apparaître, si ce n’est pas tout simplement moi que j’entends à travers eux.” Bien. Elle n’a finalement plus besoin de s’inquiéter. Sa quête est à moitié achevée. “Je te dis tout ça,” il parle beaucoup. Elle devrait lui arracher la langue ou l’embrasser. “… pour que tu réalises une chose.” Oh par pitié. “Je peux t’aider.” Le sang continue de couler. Deux rigoles carminées le long de sa cuisse livide. Léchant cheville et pied. Mouvement brusque. Sa masse qu’il bouge. Elle est coincée. L’étau. Lui tout entier. Qu’est-ce qu’il branle. "Je peux t’aider à comprendre ce qui t’arrive et comment ça t’arrive, je peux t’aider même si tu me détestes, même si je suis un putain de gros connard.” Dag chavire et reluque Adalyn - ou ce qu’il en reste. Tas de cendres dans le glauque d’une cellule fermée. L’odeur d’essence la percute si fort qu’elle ferme les yeux et plisse le nez. “Tu l’as tuée.” Un murmure. Détaché. Plein de cruauté. “T’as buté ta pute d’Adalyn en lui foutant le feu t’as oublié,” elle crache elle postillonne elle s’enrage encore. Se débat dans son étreinte en constriction. De nouveau. Lui tout entier pour l’étouffer. Derrière le rideau de larmes qu’elle n’a pas pu essuyer. Dans sa morve qui lui dégouline du naseau. Elle s’acharne. A tout ruiner. “Putain d’sentimental à la con.” Son petit crâne a mangé le mur du monde. Accident de l’existence. Fracture ouverte. Mort cérébrale. Dag émerge et Dag démolit - Dag est là depuis le début puisqu’il ne reste plus qu’elle et Dag se planque ; derrière ses grands airs et sa splendide aliénation. Meilleure que Jo qui n’est pas Jo mais dont le nom restera un secret pour le petit Cecil perclus de colère et de rancœur. Dag éclate de rire. Son corps rachitique secoué de spasmes - plus de pleurs. Une crasse hilarité. “T’as cru quoi ? que j’étais un d’tes putain de gros mongoles que tu traînes avec tes délires de vieille merde sénile ?” D’accord. Elle est en colère. Mais ça lui passera. “Va demander à Lyn c’qu’elle pense de ton aide.” D’accord. Elle est furieuse. Mais ça lui passera. “Va donc lui gémir ta proposition d’merde mais penche-toi bien Cecil pas Cecil mais toujours Cecil parce qu’elle risque d’pas bien entendre,” c’est qu’Adalyn n’a plus d’oreilles ni de tête ni de quoi que ce soit. Eclat de rire. Encore. Stridulations. Ca claque à l’atmosphère. La sylve autour s’agite, ça crépite ça se dilate et ça se rétracte de tous les côtés et sous leurs pieds tout craque. Racines morfales fendent le bitume et leur sinuent autour des guibolles, les enlisent dans leur union. Dag n’y entend et ni voit rien. Elle se démène encore, entre ses bras. Tord la nuque, voudrait ne plus sentir sa bouche et son souffle sur sa tête. “Et puis vas-y appelle ta grosse merde de Jo pas Jo dont on saura jamais le nom car on est tous vraiment trop débiles hein pas vrai Cecil pas Cecil j’suis vraiment trop débile et surtout j’suis-” Elle se bloque. Bat des paupières. Mange ce qui lui reste de poison entre les dents. Le je n’aurait pas du faire son apparition. Le je l’implique dans toute la situation. Le je la relie à l’avant. Au maintenant. A l’après. “Va te faire foutre putain mais va te faire foutre pauvre taré !” elle gueule, maintenant. Elle gueule tout en continuant de se débattre. A tendre les cervicales et forcer sur les épaules et remuer les hanches. “J’te déteste t’entends !!!”, elle feule. Pour s’en convaincre. “J’te déteste…” elle gémit, car elle l’aime à mourir. “Cecil pas Cecil mais t’es qui putain,” il est à elle. N’est-ce pas ?
Les racines menacent leur péter les tibias. L’intérieur de Dag menace les néantiser au milieu de leur nuit d’obscurité et de secrets. “Pourquoi t’as pas ouvert”, question sans intonation, à se buter contre l’affirmative. “Pourquoi t’as ouvert la porte pourquoi t’as encore été qu’un gros connard de merde pourquoi tu m’as fait ça.” Dag se brise. Les nervures qui lui déchiraient le visage et le buste se retirent, lui offrent coupures et sang. Vestiges de leurs caresses. “T’es qu’un hypocrite doublé d’un gros lâche.” Elle renifle sa morve autant qu’elle renifle sa chiale. “Pourquoi tu m’racontes tout ça.” Lui dans ses draps rouges à crever sans elle.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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"Tu l’as tuée." Un murmure qui le fige. "T’as buté ta pute d’Adalyn en lui foutant le feu t’as oublié." La rigidité explose sous les mouvements furibards de celle qu’il a tué, obligeant ses bras à tenir le tout et son corps entier à chalouper avec elle. Les fluides crachés, morvés, chialés coulent partout sur sa main, ses manches, son vieux palpitant de gros connard qui n’en finit pas d’avoir des battements lourds contre son épaule maigrelette. "Putain d’sentimental à la con." Putain qu’elle a raison. Il pesterait presque avec elle, dans un même mouvement de mépris. "T’as cru quoi ? que j’étais un d’tes putain de gros mongoles que tu traînes avec tes délires de vieille merde sénile ? Va demander à Lyn c’qu’elle pense de ton aide. Va donc lui gémir ta proposition d’merde mais penche-toi bien Cecil pas Cecil mais toujours Cecil parce qu’elle risque d’pas bien entendre." Il est vrai que les tas de cendres sont plutôt bas, en général. Sa gueule fait la morte. Plaque d’impassibilité sur cette tête qu’on ne voit de toute façon pas ; tout est rentré, garroté contre sa poitrine sur laquelle gît et gigote celle qu’il a tué. Adalyn en boucle. Adalyn qui est restée dans cette cellule : elle ment, putain qu’elle ment, il n’y avait rien de plus que du carrelage éclaté et l’odeur du cramé ; elle ment et il espère qu’elle ment et elle a intérêt à mentir.

"Et puis vas-y appelle ta grosse merde de Jo pas Jo dont on saura jamais le nom car on est tous vraiment trop débiles," débiles et bons qu’à se faire déchiqueter par son Jo, "hein pas vrai Cecil pas Cecil j’suis vraiment trop débile et surtout j’suis-" Un flottement. La pétrification des carcasses enfiéllées, tandis que la compression des racines se redéveloppe. Il devrait les transformer, s’affranchir de l’étau double qui menace le sien ; mais il le renforce aussi, tout autour d’elle qui grouille plus que jamais. S’il ne l’a pas tuée il aimerait le faire maintenant, finir ce qu’il a commencé dans cette cellule où tout a flambé. Enflure qui se ment. Qui continue de la bercer dans ses bras, malgré les feulements mortifiants et l’annonciation de ses racines. "Va te faire foutre putain mais va te faire foutre pauvre taré !" Si même les fous vous traitent de taré… Il grince un rire. Empire son cas. Tout empire, et caetera. Elle se débat encore et il la garde toujours, conscient de chacun des coudes qu’elle lui enfonce dans la bedaine, et chacune des larmes qui coulent dans son col. Elle est trop humide pour être morte ; pour avoir brûlé. Il se rappelle ses cris. Ses cris le hantent depuis, tout autant qu’elle le hante en restant dans ses chairs où l’odeur de charogne persiste. Il est taré, elle a raison, et désolé.

Son nez d’oiseau de proie s’enfonce davantage dans le blond de ses blés, quitte à ce qu’elle le lui pète dans un nouveau tremblement. "J’te déteste t’entends !!!" Les dents se découvrent contre l’huile de son cuir chevelu. "Je sais." Il sait. Le raclement de la roulette allumant la mèche continuera de résonner entre eux pour un moment encore. Peut-être pour toujours. "J’te déteste…," elle gémit et il se sent chialer à son tour. Une goutte rouge et radioactive qui lui dévale la pommette, pleine d’une honte qu’il aimerait lui exprimer aussi longuement qu’il sait s’exprimer sur sa pourriture. Il a le gosier sec. Contre elle qui est si humide. "Cecil pas Cecil mais t’es qui putain." Les liens se resserrent. Il devrait agir maintenant, mais continue de tarder, continue d’étirer le temps entre eux. Enfoiré de tricheur qui joue aux immortels.

"Pourquoi t’as pas ouvert." La cellule ? Parce qu’aucun barreau ni mur ne retient les prodiges et qu’il croyait en elle aussi furieusement qu’on croit au soleil pour l’avoir vu rutiler un jour entier au-dessus de soi. Elle se disait si fatiguée et il voulait tant lui prouver qu’elle ne l’était pas. "Pourquoi t’as ouvert la porte pourquoi t’as encore été qu’un gros connard de merde pourquoi tu m’as fait ça." Il refuse de croire qu’Adalyn est morte dans ces flammes. Il l’entend parfois poindre entre deux mollards aigris, ce moi qui se confond à ce je qui vomit sa bile. Dag, il se peut. Celle qui lui démolit l’égo, veille et garde, comme un clébard à la fourrure de cendre. Dag et Osmond se termineront à la scie, un de ces quatre. "T’es qu’un hypocrite doublé d’un gros lâche." Entre autres choses. "Pourquoi tu m’racontes tout ça." Il n’a pas à réfléchir bien longtemps. "Tu m’as mis en colère." Le venin lui coule aux commissures, coule avec son sang radioactif qui a honte et qui est désolé et qui vient nourrir le front sous lequel vont et viennent les nervures. "Je voulais te comprendre, que tu m’expliques," ce qu’elle entend, ce qu’elle est, ce qu’elle peut traduire pour lui, "mais tu ne peux pas t’empêcher de me rappeler ces deux cent ans qu’on a perdu et qu’on ne rattrapera jamais." Il essuie son sang à lui, et son sang à elle, passant sa main doucement là où les blessures se sont ouvertes, après s’être foutu un poing vers cet oeil mort qui continue de chialer. "Je voulais t’écoeurer." Parce qu’il est écoeurant, et dans son angoisse de le perdre, c’est quelque chose qu’elle omet. Si Cecil est mort, c’est surtout parce que Cecil a changé. Il fout le feu à sa douce Adalyn, maintenant. Et l’attend en bas du puits dans lequel elle dégringole. Elle ne peut pas regretter de perdre ça. Il ne lui permettra pas.

"Je ne l’ai pas tuée…," qu’il souffle, soupire, exhale, méchant, terrible, pitoyable, désolé. "Je ne peux pas l’avoir tuée. Elle est revenue sur moi et je lui ai donné tout mon sang." Sans lutter. Quel sombre taré. Il barbotte maintenant dans ce ventre qu’elle accuse d’être son allié, digéré depuis, mais sans doute imprégné aux parfois intestinales comme un ulcère qui vérole tout. "Tu m’as senti ici," il déplace sa dextre jusqu’à son petit bide plat plein de textile, "je palpitais et je t’appelais, tu te souviens ?" Les ténèbres se résorbent en lui, ramènent un semblant de visibilité. Sa gueule se déplace vers le côté, plonge vers le minois furibard et haineux pour chercher ses deux flaques d’un bleu plus si bleu, couleur spleen et chair de mort. "Je ne peux pas t’avoir tuée…," il martèle, confond, la colère revenant dans une vague de fond totale, mais éphémère. Avant qu’elle se retire de ses traits sévères et que son oeil vivant menace celui artificiel de dégobiller un sel ni rouge ni radioactif. "Dis-moi que je ne t’ai pas tuée…" Il lui a dit qu’il ne lui mentirait pas. Pas cette nuit. Mais elle, elle ne lui a rien promis. Ils s'anéantiront plus tard, pas tout de suite. Pitié, pas tout de suite. Putain de sentimental à la con.
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Tu m’as mis en colère” et elle est tellement en colère. “Je voulais te comprendre, que tu m’expliques” et elle voulait qu’il comprenne et elle voulait qu’il lui explique “mais tu ne peux pas t’empêcher de me rappeler ces deux cent ans qu’on a perdus et qu’on ne rattrapera jamais.” Elle se tortille toujours. Insupportable crétine. Elle se débat, dans son immobilité dégueulasse. Ça la défonce, chaque fois. Ça la défonce. De l’avoir laissé s’en aller. Pourquoi elle n’est qu’une hypocrite doublée d’une lâche. Ça la défonce. Lorsqu’elle se rappelle son regard. Et il la défonce, par la caresse qu’il lui offre. Comment peut-il encore lui être si doux et si mesuré quand elle ne fait que gueuler et cracher ; quand elle ne rêve que de lui éclater la cervelle avec les poings et les pieds. “Je voulais t’écœurer.” Elle voudrait l’obséder ; elle voudrait qu’il n’arrête plus jamais de la toucher ; elle voudrait qu’il continue de lui parler. Est-ce qu’elle est vieille et folle et laide. Est-ce qu’elle le mérite. "Je ne l’ai pas tuée…” Qui. De qui parle de ce gros connard. Ce gros con qui lui souffle dans la tignasse. Ce gros con qui- Dag trébuche. Y a ses guibolles qui ne la portent plus. Les racines et ses bras pour la tenir. Retenir. Pourquoi Cecil doit toujours la retenir. Elle ne mérite que la chute. Pour tout ce qu’elle (a) fait. Son corps éclaté au tréfonds du rien. Morceaux de barbaque répandus dans l’absence de tout. Sa chute qui n’en finit pas. Elle devrait crever de trouille. Elle crève de trouille, contre lui. Elle est terrifiée parce qu’il est réel et qu’elle l’a réclamé, pareille à une môme réclame consolation et sécurité ; elle est terrifiée car cette nuit tout empire. Elle devrait- “Je ne peux pas l’avoir tuée. Elle est revenue sur moi et je lui ai donné tout mon sang.” Dag s’étouffe. Dans sa rage. Ou sa chiale. Dans un entre-deux qu’il redéclenche avec sa voix de merde et ses vérités de merde et son calme de merde. Cecil et ses vérités qui la tabassent. “Tu m’as sentie ici,” sa main coulée à son ventre. Dans ses tripes, sous sa paume, l’incendie. "Je palpitais et je t’appelais, tu te souviens ?” Elle est incapable de l’oublier. Et l’angoisse remonte. Prédateur se sait le flanc déchiqueté et la bedaine offerte. Sa bouille de morveuse cherche ses contours. Le nez enfoui dans le costard qui pue le luxe. Et autour, lentement, l’obscurité se lève. Juste assez pour qu’elle puisse retrouver son faciès. Juste assez pour que ses pupilles se réhabituent aux reliefs qui le composent et décomposent au travers son esprit démonté. “Je ne peux pas t’avoir tuée…" Figure levée, elle dévisage. Et elle voit. Les sentiments lui tordent les ridules comme la rivière se divise en multitude et menace l’engloutir, elle, son p’tit caillou insupportable et pleurnichard. “Dis-moi que je ne t’ai pas tuée…” Le menton s’abaisse. Elle le regarde par en dessous. Mutique et fuyarde. La lâcheté plus que l’hypocrisie la foudroie. Le silence s’étire. Son silence son putain de silence. Dag n’est pas silencieuse Dag ouvre grand la bouche et sort la langue et braille et lèche tout ce qu’elle aime tout ce qu’elle désire tout- Son silence son putain de silence. Cassé sous les comètes qui la percutent. “Je sais pas.” Dag en Adalyn s’est perdue. “Je sais plus.” Les sourcils se froissent, au-dessus des flaques. Du défi plus que de la confusion. “Qu’est-ce que ça changerait,” qu’elle soit vivante ou morte. “T’as choisi pour nous deux.” Il a toujours choisi, pour eux deux. “Tas choisi l'brasier à défaut d'la liberté. Pourquoi t'assumes pas.” L’hypocrisie lui va comme un gant. Dag tend l'échine. C’est plus fort qu’elle. Son nez sous la mandibule de Cecil. Puis sa bouche qui s’y perd. Sans embrasser. Contact de sa chair trop mûre sur celle tendue. Elle le goûte, sans sortir la langue. Sage… il a dit sage. Son haleine sur son os. “T’es vraiment-” Un gros connard, oui, il le sait. “… insupportable.” Et elle ouvre la bouche et elle n’offre pas la langue mais les dents. Incisives dans sa mandibule. Une morsure pour faire mal autant que pour l’aimer - là dans leurs remous furieux et pitoyables. Elle serre. Pas à faire saigner. Elle se retient. Elle n’est pas certaine d’y arriver. Pas à cette distance. Pas sans élan. Elle voudrait lui bouffer un bout. Qu’il lui revienne dans le bide et n’en sorte plus. Elle relâche. Son petit pif frotte où les lunes des quenottes sont apparues. Et contre sa glotte, la bouille s’écrase. Lèvres flottent sur la viande. Déposant filets de bave et de morve et de chiale et de sang. Dag l’aspire. “T’as peur de m’écœurer putain mais qu’est-ce que t’es vieux et con,” Elle gémit, sa silhouette torsade sous ses phalanges. La main de Cecil sur son ventre, encore. Sa main sur son ventre est une plaie qui la trempe plus surement que celles lui zébrant le corps. “Qu’est-ce que tu crois que j’faisais jusqu’à présent.” Toujours les questions qu’elle matraque à coups d’affirmatives. Son timbre de voix ; des murmures cassants. “C’qui m’écœure c’est ta façon d’y tout savoir et ton parfum et tes fringues.” À l'aimer trop fort absolument et mortellement nu. À ne plus rien pouvoir lui cacher. Dépouillés. Flanc pissant son rouge et bedaine offerte. Prédateurs qui ne l'étaient pas encore complètement, s’écharpant dans un boxon de mouvements. “C’qui m’écœure c’est ta façon d’te cacher derrière tes airs de prince,” quand il pourrait être son Roi. Dag parvient à dessouder son bras droit de leur étreinte. Juste assez pour le faire remonter. Entre eux. Les doigts longs d’Adalyn sur la joue de Cecil. “J’suis-” tellement désolée toujours désolée. La pulpe redessinant le contour de l’œil et ses comètes, sinuant sur la tempe, échouant sur l’arcade et dans le sourcil. “Je te demande pardon.” De l’avoir laissé saigner. Seul dans ses draps rouges. “J’suis désolée de nous avoir gâchés.” À l’intérieur, un holocauste.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
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Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
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-- Amy [décembre 2025]

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"Je sais pas. Je sais plus." Le minois sybillique se coince dans l’ombre de son costume. L’incertitude le ronge. Il continue de darder sur elle son regard mort-vivant qui exsude. Elle joue avec lui. Il tord un peu la nuque. La défie de continuer. Son marbre blanc ne dégoutte pas encore mais les larmes inavouables et turpides s’amassent contre une seule de ses paupières, pus translucide que ses glandes lacrymales d’habitude arides n’arrivent pas à garder. "Qu’est-ce que ça changerait." Les sourcils se froncent imperceptiblement, trouvent à son cynisme une certaine vérité dont il n’arrive pas à comprendre toute l’évidence. Ça changerait qu’ils n’auraient pas leur guerre et leur combat, qu’il se battrait contre une étrangère à peine semblable au souvenir d’Adalyn. Ça changerait le sordide amour qu’il lui dévouerait en le faisant. Ça changerait la douceur de ses caresses, cette étreinte avec laquelle il continue de l’enrober, parce qu’il est ce putain de sentimental à la con qui déraille chaque fois qu’il la regarde, intacte, jeune comme hier, changée mais pas changée. Adalyn est partout sur elle, dans la fermeté de ses petits seins qui pointent à la sublimité de cette bouille d’ange cannibale.

"T’as choisi pour nous deux." Il ne dément pas. "T’as choisi l'brasier à défaut d'la liberté. Pourquoi t'assumes pas." Il assume. Il assume lui avoir foutu le feu et le referait si c’était à recommencer. Ses vociférations gueulées le hantent ; pas son acte. "T’es vraiment-" Il devine. "… insupportable." Il souffle un rire. Buée d’haleine puant le sarcasme. Qui de l’un ou de l’autre l’est plus, à ce stade. Les naseaux se sont légèrement relevés, sentant la petite bouche pleine de crocs approcher l’épiderme, lâcher sa tiédeur qu’il devine conciliante. Il est possible qu’elle tente de le goinfrer en signe de trêve. Il esquisse un rictus quand l’émail rencontre sa chair et que la morsure se plante. Rictus strict et brutal, qui condamne le geste ; rictus indigne et imprudent, qui le déguste. La répugnance stupide s’en mêle, imagine la marque qu’elle a laissée, gonfle comme une toquade convulsive dans le glauque de son œil. Il déteste qu’on l’altère. Il déteste qu’on égratigne, même un peu, le vernis déloyal dans lequel il s’incarne, parfait, lisse, perfide et mauvais. Aux antipodes du petit garçon léprosé qui aliénait tout sauf les mouches.
Elle. Elle, elle n’arrête pas de le transpercer, de le saccager, de lui foutre ses rhizomes parasitaires dans la carne et le mordre comme s’il était son steak cuit à point. Il exerce peu la violence, mais putain qu’elle mériterait ses doigts dans les orbites et son poing dans les gencives. La senestre se lève, emportée par ces idées noires, mais ne fait qu’approcher les petites lunes qu’elle a abandonnées sur lui, inspectant leur forme dentelée avec une exaspération curieuse et calme.

"T’as peur de m’écœurer putain mais qu’est-ce que t’es vieux et con." Il la sent se contracter contre sa gorge, nichée là où reprend son bercement. "Qu’est-ce que tu crois que j’faisais jusqu’à présent." Le nez d’oiseau de proie lui renifle la tête, son menton hispide attrapant par endroits certains fins cheveux. "Je ne sais pas. Tu ne m’as pas tout raconté." Qu’est-ce qu’elle faisait quand elle n’a pas eu Margery, quand elle n’était pas enfermée derrière des murs infectés de coprophages, quand elle ne se vengeait pas d’il-ne-sait-quoi contre il-ne-sait-qui, quand elle ne se faisait pas engueuler par cette putain de pleutre de Beatrix (vivante, pas vivante, il ne sait toujours pas). Bien assez d’abominations pour ne pas s’inquiéter de lui et de ce qu’il est, sans doute… Son regard flotte dans le ciel sans étoiles de l’underground, plein d’ombres et de roches humides, où croissent des arbres impossibles et des pendaisons végétales. "C’qui m’écœure c’est ta façon d’y tout savoir et ton parfum et tes fringues. - Mh," il gronde, il murmure, il approuve ou désapprouve. Les racines entourées contre leurs jambes lui font mal. Mais il continue d’observer les prodiges inhospitaliers et pourtant si hiératiques que sont les feuilles et les nœuds qui ont éclaté le bitume des vestiges. Il est possible qu’il s’y figure des corps, des victimes qu’elles aurait pu éclater aussi, songeur sur ce qu’elle peut faire d’effroyable avec cette profusion tranquille. "C’qui m’écœure c’est ta façon d’te cacher derrière tes airs de prince." Il l’écoute sans l’écouter. Il ne lui a pas demandé son avis sur sa dégaine, comment il s’habille et pourquoi il s’habille ne regarde que lui, tout comme ses airs d’étudiante en première année perdue dans l’underground après qu’une soirée arrosée ou un somnambulisme malchanceux l’y aient éjectée ne regardent qu'elle. Qu'est-ce qu'on s'en branle. Il se souvient de ses haillons et bandages lors de leurs retrouvailles, se balafre d’un sourire oblique ; combien de costumes détient-elle dans sa grotte de charognarde.

Des doigts sont montés sur sa joue. Ils le font ciller, parviennent à l’arracher à sa contemplation déphasée. "J’suis-" A la douleur sourde mais supportable de la morsure succède la douceur de ses petits gestes en arabesques. Le marécage se mêle aux flaques. "Je te demande pardon. J’suis désolée de nous avoir gâchés." Les larmes inavouables et turpides, ravalées entre temps, reviennent menacer sa paupière. Il savait bien qu’il ne l’avait pas tuée. Ses cervicales craquent tandis qu’il approche du minois plein de crocs, une tempe collant le front dans un heurt bruyant qui résonne dans leur crâne. La haine détonne une dernière fois, baroud d’honneur qui leur fendille si ce n’est la boîte crânienne au moins leurs foutus sanglots. Il ne lui pardonne pas. Il ne lui pardonne pas et il lui pardonne tout. La mâchoire hispide et marquée bascule, glisse, plante ses lèvres sur le front qu’il a embouti avec le sien, dépose un long baiser au goût de sel. Les courants d’air irréels de l’underground viennent refroidir sa glotte où elle a laissé tout un tas de fluides.

Un silence.
Immense.
Infini.

Parce qu’il n’y a rien à répondre, dans cette langue avec laquelle ils se parlent et se blessent. Il n’y a qu’à se tenir l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, comme des sinistrés sur le rivage, attendant que la mer monte et les emporte encore, toujours. Le temps passe, ce temps qu’il n’a pas et qu’il perd avec elle. Ça n’ira jamais bien. Ça ne sera jamais bon. Il y aura toujours l’odeur du sang et de l’essence pour les ramener à leurs griefs. Cette nuit elle demande pardon et demain elle l’accusera ; cette nuit il regrette ses vociférations incinérées et demain il recommencera. Y a des histoires comme ça, qui sont foutues d’avance. Deux pourritures comme eux, à quoi s’attendaient-t-ils. "Je t’ai menti," il avoue, "je ne trouve pas que ta rivière soit une connerie." Il était en colère et elle le faisait chier, mais il n’aurait pas dû, pas cette nuit. Croix de bois croix de fer si j’mens j’retourne en enfer. Sa pourriture ricane. Putain de gros connard. Pas même sérieux avec les blasphèmes.

"Je suis désolé qu’elle te noie. Ce n’est pas ce que je voulais." Il le jure. Il le jure dans cette pogne pleine de doigts rêches qui se laisse emporter par le recul du bras, avant de se réenfoncer dans la chevelure blonde où la tête fait presque entièrement la taille de sa main. Quel taré de vouloir autant la toucher, vouloir autant lui être doux et tendre, alors qu’elle pourrait, il sait, lui arracher le nase avec ses crocs luisants. Mais il est hypocrite et lâche jusqu’à un certain point seulement. Le contact, c’était ça, leur dialecte, avant qu’ils apportent la langue des représailles et de la rancœur. "Est-ce que le sang t’aide," il marque un temps, "à calmer ce qui t’agite ?" Le regard mort-vivant se tourne vers Ash, qui continue d’être là, clébard fidèle à sa créature. Il pourrait le lui donner en pâture mais elle préférera l’exsanguiner lui, évidemment. Lui, ou. Les billes froides s’arrachent à la bête, et se déplacent dans l’espace, effleurent l’entrepôt dans lequel il ne sera jamais rentré, passent sur les ruines, terminent dans l’horizon ombreux de l’undeground, grouillant d’une basse pègre gorgée de vie.

Ils ont dit qu'ils seraient sages.
Mais ils n'ont jamais précisé les conditions.
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Il ne répond rien. Rien avec les mots ; les gestes suffisent. Les gestes sont leur langage. Fauves s’écharpant le corps pour mieux se le conquérir ; plus de mensonges plus de sous-entendus foireux. Seulement son souffle à son souffle. Son front à son front. Sa proximité toujours plus oppressante et pressante. Il pardonne, elle le sait. Il pardonne, et tout son univers éclate. Certitudes trouées sous le rance de ses chimères. Et Dag s’amollit. C’est insupportable. Et Dag se liquéfie. Entre ses bras. Les paupières s’abaissent et elle le savoure. Lui et sa corporalité qu’elle ne s’imaginait plus jamais pouvoir éprouver. Ses membres prisonniers de ses membres. La respiration ne se cogne plus aux spasmes et saccades. Tout s’apaise. C’est insoutenable. Elle n’ouvre plus les yeux. Elle écoute, les vrombissements dans son thorax, les modulations dans ses os et les crevaisons de sa gorge. Une mélodie démultipliée. Elle n’a jamais perçu si fort et si précisément, le corps d’un autre. Elle n’a jamais écouté. Elle n’a jamais voulu s’y plonger. Dag suppose qu’elle pourrait disparaître, à l’instant. Se couler à lui en se déchirant complètement. Il l’a faite. Qu’il la reçoive et l’absorbe. Nichée dans les laies et sentiers de ses tripes et muscles. À glisser le long de ses articulations et s’entortiller aux larves grises de son cerveau. Mais. Soudain. L'oblation. Encore. Baiser abandonné à son front. Pourquoi. Pourquoi lui offre-t-il toute cette délicatesse et douceur. Pourquoi quand elle ne fait qu’aboyer et grogner ses frustrations.

Et le silence s’étire
et le silence la noie.

Je t’ai menti”, dit-il. Elle rouvre ses mirettes sur leur monde qui n’est plus monde. Cosmos réduit aux comètes de Cecil. De son nez à sa bouche. Les pupilles rondes de l’obscurité qui les berce s’égarent aux lames de ses pommettes. Il est magnifique et elle voudrait lui labourer le portrait dans la seconde. La faiblesse qui la submerge chaque fois qu’elle le voit fait monter la nausée. “je ne trouve pas que ta rivière soit une connerie.” Les prunelles s’écarquillent. Le feu nourrit de sa colère crève dans les branches. Plus que des cendres. Et une chaleur une putain de chaleur - sa chaleur à lui contre son corps à elle. “Je suis désolé qu’elle te noie. Ce n’est pas ce que je voulais.” Il avoue et elle ne comprend pas, elle ne comprend toujours pas, elle ne peut pas. Pourquoi. Pourquoi lui offre-t-il cette délicatesse et douceur. Pourquoi quand elle n’a fait que mordre et griffer ses manques. Et il touche et il explore, de nouveau. Il s’accapare. Sa tignasse dans laquelle ses doigts s’enfoncent. Dag chavire. Dag n’est plus qu’une loque nouée à sa masse. Elle ignore, elle ignore- elle sait, qu’elle ne réussira plus à le relâcher. Elle sait, qu'elle le phagocytera jusqu’à la dernière particule. Son amour pour lui est un monstre cannibale.

Est-ce que le sang t’aide,” l’amorce d’une question. Les rétines sinuent jusqu’au profil. Menton redressé vers les hauteurs. Pour le voir. Pour le dévisager. Pour le dévorer. “… à calmer ce qui t’agite ?” Elle tressaille. Le menton redescend aussi sec et le rose lui charcute les joues. Elle aurait préféré qu’il ne dise rien. Elle aurait préféré le sentir onduler sur son corps et lui serrer la chair jusqu’à la faire éclater comme un fruit. Elle aurait préféré qu’il ne se souvienne pas. De tout ça. Ses cervicales se tordent, craquellent de l’immobilité persistante avec laquelle il la rassure. La contraint. Ne plus déborder ne plus dépasser les limites qu’ils n’ont pourtant pas établies. Sages, il a dit sages. Sages jusqu’à où. Dag et les frontières et les lignes sur lesquelles sa silhouette éthérée ondule et vibrionne. “Je-” ça lui est difficile, de réapprendre à mâcher les consonnes et les voyelles. Avec lui, elle oublie qu’elle doit exister. Dans sa propre substance. Dans son organique qu’elle hait. “Je sais pas”, Dag et ses hésitations. “Je sais plus”, Dag et ses incertitudes. Dag et ses réponses vides.
Sous et autour d’eux, les racines se rétractent, se renfoncent dans les entrailles de l’Underapple. Craquements moites, trop vivants, trop prégnants. Autour d’eux, tout reflue. La poitrine soulevée par un souffle malade d'angoisse revenue ; de se souvenir de devoir réaffronter ce qu’elle n’a pas fini de digérer. Dag voudrait se barrer, se planquer. Dag se cramponne au costard de Cecil et renfonce son museau contre sa gorge, contre la bosse de sa glotte. Mâchoires ouvertes et dents plantées dans la viande ; ses monstruosités émergeant de sa gueule béante et désunie - tout irait si vite. Elle ne fait que rester là, immobile. La peau du mâle contre un coin de bouche, contre une narine. Elle le respire. Son parfum de merde en plein dans les bronches et dans le crâne - et son odeur, au-dessous, mussée sous les notes agrumes et musc.

Je sais plus qui je suis”, chuchote-t-elle. Secret qu’il doit garder. Personne ne sait. Personne ne doit savoir. Personne ne doit remarquer le tressaillement dans le bleu de ses yeux. Personne ne doit pressentir les disjonctions à son intérieur. Son imperfection au milieu de ses hécatombes. “Je sais plus qui j’suis depuis longtemps mais-” elle hoquette, elle le déteste. Elle le déteste de la forcer à ouvrir la bouche et cracher des consonnes et des voyelles et réapprendre à mouvoir l’organique qui la retient tout entière entre ses bras. “… depuis le brasier et toi dans mon ventre tout est bouleversé tout change autour en moi et sur moi.” Ses ongles sales et cassés grattent nerveusement le tissu qu’elle a sous les doigts. Son nez se redresse, légèrement. Elle ne voit que l’arc de la mandibule et un bout d’oreille. Les orbes chutent de nouveau. Observe le lointain de son brouillard. “Pourquoi on nous oblige encore et toujours à changer pourquoi on continue d’évoluer alors qu’on devrait être morts.” Son sang - leur sang - infecté de leur poison. Depuis. Depuis si longtemps. Ce poison qu’elle a tenté de s’extraire. Qu’il lui a fait jurer de garder à l’intérieur. Coupable, d’un bout à l’autre de son existence. Cecil. Cecil et son empire étendu sur eux. “Tout ce que je sais-” Elle hésite, encore. Elle papillonne sur les mots et les pensées. Elle s’égare aux ritournelles de ses songes. “Tout ce que j’sais c’est que je n’ai jamais rien ressenti de plus merveilleux et-” elle s’est paumée. Elle ne sait plus le début engageant la fin. Dag se mâchouille la lippe. Mordille à s’en écorcher la surface. “Je te sentais partout je te sentais en moi et j’étais en toi et c’était comme si tout s’était éteint comme si-” Dag oh putain Dag mais ferme ta gueule. “Le monde s’est éteint plus de bruit plus de couleur plus rien que le flux de ton sang avec le flux de mon sang mais-” Il y a toujours un mais, avec elle. Elle est. Une bagnole lancée à pleine vitesse. Et toujours, l’accident. Le mur pour s’y fracasser le corps et y perdre l’esprit. “Mais il y avait aussi ma substance toujours plus présente toujours plus perceptible et c’était affreux Cecil c’était répugnant.” Des jours, à ne plus rien bouffer. Des jours, à vouloir redevenir transparente.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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@osmond rose & @billie bloom
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"Je-Je sais pas. Je sais plus." Il sent une pointe de déception germer, aussitôt remplacée par le balancement d’un petit hochement de tête. Il lui en demande trop. Tout est beaucoup trop frais, en témoignent ses plaies qui s’ouvrent et se referment, dans une réitération carnaire forcée par les nervures végétales qui lui poussent sous la peau. Elle n’arrête pas d’imbiber son élégante facture de sang. Le minois cannibale se tord jusqu’à son cou, provoquant un vrillement d’yeux dans les orbites d’Osmond qui l’observe faire dans ses hauteurs et avec prudence. Il continue de la toucher, partout où ses bras et ses mains le peuvent ; il la transformera. Elle reste cependant sage, aussi sage qu’elle puisse se le permettre, les rhizomes chatouillant la peau plus aussi rasée de près à quatre heures du matin. Cinq ? Six ? Qu’importe. La nuit ici est éternelle. Les soupirs d’Adalyn ont une chaleur agréable, passé le branle-bas des réflexes. Il se sent se détendre.

"Je sais plus qui je suis." Dag. Adalyn. Ni l’une, ni l’autre, une chienne féroce ou un tas de cendres ; lui non plus ne sait plus très bien qui elle est. Mais il n’a pas la conscience morale nécessaire pour se dire que c’est de sa faute. "Je sais plus qui j’suis depuis longtemps mais-" Il a ramené son regard mort-vivant devant eux, intensément fixé sur les ombres de l’entrepôt. Depuis aussi longtemps qu’il la connaisse elle a toujours vacillé d’une humeur à l’autre, d’une réalité à une autre, d’une intention à de nouvelles obsessions, mais : c’était autrement contenu. Il n’est pas sûr que ça rendait le tout plus vivable pour elle. Ça l’était déjà bien peu pour lui. "… depuis le brasier et toi dans mon ventre tout est bouleversé tout change autour en moi et sur moi." Les lippes se descellent un peu. Laissent l’oxygène rance de l’undergound entrer dans sa bouche pas moins rance. Si le doute était jusqu’ici permis, elle confirme sa part de responsabilité. La main dans les cheveux câline un peu plus, vilaine associée l’aidant à amadouer Adalyn, tandis qu’il l’écoute avec toute l’attention d’un monde créé pour elle.

"Pourquoi on nous oblige encore et toujours à changer pourquoi on continue d’évoluer alors qu’on devrait être morts." Sa caresse s’arrête momentanément, prise dans les nœuds de ses questions singulièrement lucides. "Je crois," il entame, "que c’est un mécanisme de défense. Alors il agit comme tel." Et comme tout mécanisme de défense, cette évolution intervient chaque fois que le corps ou l’esprit se sentent en danger. En allumant son zippo, il l’a forcée à se défendre, à répondre à l’agression dont il s’est fait le déclic. Il garde cette réflexion pour lui. Continue de câliner la tête blonde. "La longévité est une coïncidence dont on a le malheur de profiter," achève-t-il, pas si certain de répondre à la question sous-jacente. Il n'ira pas sur son terrain où les aberrations sont bonnes à se faire exterminer - si ce terrain-là existe bien. Ils se querelleront une autre fois là-dessus, au mieux calmement, au pire dans un énième bain de sang.

"Tout ce que je sais-" Il tend l’oreille. Baisse son regard. "Tout ce que j’sais c’est que je n’ai jamais rien ressenti de plus merveilleux et-" L’intensité jetée aux ombres se reforme pour elle, condensée dans le vert glauque de son œil vif qui la contemple et l’attend. Son prodige. Son fabuleux prodige qui lui explique maladroitement, en trébuchant sur les mots et les détails, tout ce qui lui vient à l’esprit. Il ne fait pas grand cas de ses hésitations. Recueille plutôt sa voix qu’il étudie, décortique, dissèque, et range scrupuleusement dans la spirale de ses tympans. "Je te sentais partout je te sentais en moi et j’étais en toi et c’était comme si tout s’était éteint comme si-" Il continue d’attendre. La morsure qu’elle lui a faite pulse sur sa mâchoire. "Le monde s’est éteint plus de bruit plus de couleur plus rien que le flux de ton sang avec le flux de mon sang mais- Mais il y avait aussi ma substance toujours plus présente toujours plus perceptible et c’était affreux Cecil c’était répugnant." Un silence. La réflexion rationnelle en opposition aux reflux émotionnels et intuitifs d’Adalyn.

"C’était répugnant parce que c’était nouveau ? Ou parce que c’était incontrôlable ?" Un flottement. Il baisse à nouveau la tête vers elle, nuque tordue pour lui regarder ses tristes flaques gorgées d’effarement. "J’aimerais," qu’il commence, marquant le temps qu’il faut pour être sûr de ce qu’il veut dire, balayant avant même qu’elle n’y réponde ses questions sans fin, "essayer quelque chose." L’empirisme au bout des doigts, caressant le cuir chevelu, bécotant ses bras nus qu’il continue de garder pour lui, l’empirisme pour comprendre, élucider ces cauchemars avec lesquels elle vit depuis, l'empirisme pragmatique qui n'a pas peur d'être cruel. "Je ne te ferai pas mal," la rassure-t-il. Ils ont un précédent plus que récent, maintenant. Il ne peut pas se permettre de lui proposer d’expérimenter sans lui céder une moitié de contrôle. "Ce sera plutôt à toi de veiller à ne pas me tuer…" Le menton se penche, le regard par en-dessous cela même s’il est au-dessus. Deux agonies, ça lui suffit bien assez en quelques jours seulement.

"Mais pas ici." Il observe les parages, bien trop exposés. Ce n’est pas de la pudeur, mais il y a sans nul doute le besoin de trouver un semblant d’intimité pour qu’ils puissent procéder à leur rythme. "On peut rentrer ?" L’entrepôt attire sa paire d’yeux vif et mort. "Je ne dirais pas non à un vrai siège…," qu’il avoue, cherchant la position la moins inconfortable pour ses articulations, elles, plus si jeunes. Il s’étire et la relâche, recule sa jambe trop longuement garrotée par la racine qui s’en est allée, la rotule craquant douloureusement. "Ne te moque pas," il prévient, un regard en biais au minois de petit démon. "Mon arthrose est un secret bien gardé." La sévérité se coupe dans un demi-sourire, la main fourrageant une dernière fois ses vieux doigts dans le blond avant de les retirer, emportant sur ses manches là des filaments dorés là de la morve.
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C’était répugnant parce que c’était nouveau ? Ou parce que c’était incontrôlable ?” Parce qu’elle se sent exister. Et c’est absurde putain que c’est absurde ; à se vomir quand elle lui hurle de rester en vie. Quand elle le menace de persister à l’éternité. Et pour qui et pour quoi. Si elle n’est même pas foutu de traîner sa carcasse à travers sol.
A la voix mâle se coule le geste. Torsion de nuque ; le prédateur rencontre son reflet. Elle mire. Prunelles méfiantes. Elle ne sait jamais trop, comment l’envisager. Lorsqu’il se penche lorsqu’il l’attire lorsqu’il ne l’explore plus à l’aveugle des sens mais au profond de ses pupilles. “J’aimerais,” elle se crispe. Elle voit luire son intelligence qui toujours la fascine et l’excite dans le seul œil qui la mérite. “… essayer quelque chose.” Le minois se renfonce entre les clavicules. Le minois disparaît un peu plus contre le costard qu’elle salope et use de ses doigts nerveux. “Je ne te ferai pas mal,” Elle expire un rire. Entre ses ratiches, mâchoires contracturées. Il traverse son nase. Ses croyances le concernant ont été mutilées des jours plus tôt. “Ce sera plutôt à toi de veiller à ne pas me tuer…” Elle tressaille. Et son attention ne vole plus à celle de Cecil mais la percute. La cogne. Ses orbes plantés à son orbe. Ses sourcils se froissent au-dessus de ses flaques d’eau. “Mais pas ici." claque-t-il.

Et à Dag de gémir en silence. Son adoration goinfre giflée. Pas le temps d’y foutre les crocs. Et l’attention de Cecil la quitte et Dag pourrait en hurler - ah sa putain d’attention. Son obsession renouvelée. “On peut rentrer ?” questionne-t-il. La nuque de Dag craquelle sous le poids des surprises et des doutes, dont il la gave. A la balancer ou la pendre. D’un mouvement de balancier qui ne termine jamais. Le regard de Cecil finit de vagabonder aux parages, pour se gripper aux contours de sa planque. Dag suit son profil. Ses cils translucides battent devant ses iris comme des ailes de mite. “Je ne dirais pas non à un vrai siège…” Le retour à la réalité. Leurs corps enchevêtrés depuis. Depuis combien de temps. Sa voix dans sa tête dans son corps et ses caresses insensées - depuis. Depuis combien de temps. Le temps ne l’égratigne plus. La trouille de le perdre à son longtemps, perdue aux coulées de leur emmêlement. Du passé au présent pour revêtir les futurs. La masse de Cecil la quitte. Corps désencastrés l’un de l’autre. Elle retrouve son immobilité molle et légère. Elle redevient poussière.  
Il bouge, s’étire. Et en lui, elle entend tout craquer et grincer. La rotule plus que les autres explose à son tympan irrité. “Ne te moque pas,” prévient-il. Ni méchant ni sauvage. “Mon arthrose est un secret bien gardé.” La risette fauve sitôt macule sa bouille. Une risette triste. Elle déteste l'imaginer diminuer. Car. Il doit persister. Mais. Elle sourit. Son premier vrai et timide sourire en reflet de son demi-sourire. Puis une caresse, encore. La dernière offerte. Les doigts de Cecil perdus à ses cheveux et qui s’enfuient.

Dag remue les épaules et étire le thorax ; tout crépite ; un tas de petits os douloureux d’avoir été trop compressés. Et ses quenottes se plantent à sa lippe et elle l’observe. Et elle hésite, immuablement, fracassée entre ses croyances balafrées et son intelligence cruelle. Ne la partagent-ils pas. Evoluant sur deux axes parallèles. Qui jamais ne se croisent. Ou seulement dans le chevauchement des corps et des morts. Un vagissement d’indocilité la saisit. Elle l’écrase à son subconscient.
Dag tend une guibolle, puis bouge la seconde. Et sans y réfléchir, sa patte s’empare du poignet de Cecil. Les phalanges arachnéennes se coulent à l’os, l’enferment. Et ses petons nus et dégueulasses de son sang et de la poussière du Bronx retrouvent le chemin de son antre. Dans lequel elle l’entraîne. La double porte est poussée d’un coup d’épaule. Les gonds claquent et la ferraille crisse. Dag se tend et Dag se fige et Dag penche dangereusement sur la droite. L’oreille interne menace exploser. Elle tire la grimace, plisse les ridules, avait oublié la violence du monde et tout résonne et tout se répercute dans son crâne et dans son corps. Des échos d’échos en échos claqués aux murs et au sol envahi de sa selve toxique. Tout est dangereux là-dedans. Tout pulse et menace. Pas un pan de béton sans marque sans impact. Des murs au plafond au sol. Un désordre de sauvagerie primitive. Inaliénable ou seulement à son contact.  

Elle attend. Que tout s’arrête. Ses globes oculaires bousillés par radicules et tubercules ; sous son derme les remous et les ondulations qui recommencent : boursoufflent et palpitent. Cherchent à fendre la surface. Sous eux, les racines grouillent comme autant de vers gigantesques prêts à défoncer ce qu’il reste de carrelage. Son crâne va imploser. Alors. Elle ne bouge plus. Tout se fige. De Cecil à Ash retourné au lointain des environs à toutes les pétasses végétales s'embourbant le long des murs et des meubles ; de toute la baraque et autour. Un temps qui lui semble ridicule.
Elle met une minute. Une putain de minute entière, à émerger hors de son vortex.
Et au réel de se liquéfier au chimérique. Dag se remet en mouvement, comme si de rien n’était. Comme si son corps n’était pas devenu statue et n’avait pas exiger la pareille des autres alentours ; une esquille, une brusquerie, un froissement, et sans doute qu’elle aurait éclaté en mille et un éclats d’eux tous.
Fais attention où tu marches,” lâche-t-elle, désinvolte. A le trainer dans son sillage saccadé. Ses pieds connaissent chaque aspérité crevasse fissure rebond et éclatement qu’elle a provoqué. Au fil des années. Au cours des derniers jours. “Ferme pas-” elle s’arrête. Se mange l’intérieur de la joue. Se souvient de ce qu’il a demandé. De ce qu’elle pense avoir happé. Le secret de leur monde sous le monde. “Ferme-la, j’imagine.” La porte. Pas ta gueule. Qu'elle se retient d'lui cracher. Les jointures qui le tiennent blanchissent de trop serrer. De recevoir les impacts en échos d’échos aux échos du métal qu’elle devra lubrifier. Lorsque tout recommence, Dag a les ongles plantés dans la chair de Cecil. Dag menace lui briser l’articulation sous la poigne qui n’est plus la sienne mais celle du désordre tapi sous ses traits.
Et le tangible retrouve de sa consistance et elle émerge. Elle l’abandonne là, au milieu de son fourbi végétal. Elle tourbillonne dans son univers de papiers et de verre brisé. Sous les rayons glauques des carreaux sales étalés du sol au plafond. Un étage suspendu au poutres et barres d’acier pour leur manger un bout d'horizon. Dag rejoint son plan de travail collé au mur ; elle tire une chaise sans la traîner au sol. Soulevée, de quelques centimètres. Pas de bruit pas de tumulte. Et elle revient et elle la fiche devant sa table gigantesque. Son bureau au milieu de l'immensité du vide et du tout ; plein de ses délires. Fioles et dissections de bulbes et cadavres de plantes. Plus loin, des outils de boucher-médecin et morceaux indéfinis de bestioles ou d’homme flottant à l’ombre de leurs bocaux sur les étagères rongeant le peu d’espace libéré de l’impérialisme du vert et du gris et du brun et du jaune. Feuilles et branches et lianes sans que jamais resplendissent bourgeon ni pétale. Tout n’est que menaces chuintantes et rampantes. Un ventre gargouillant.
Dag est obéissante. Dag est dévouée. Dag est rongée par sa curiosité. Et Dag n’a pas de fauteuil. Dag n’a que la dureté de l’acier du plastique et du bois. Dag n’a de douillet que son plumard niché à l’étage. Dans les tréfonds d’un espace encore plus caché et isolé que son univers de crimes corrosifs.

Sa patte ramasse les feuilles qui traînent sur le bureau démesuré. Les dessins et les esquisses et les formules et les recherches. Elle ne veut pas qu’il voit- Elle ne veut pas qu’il remarque- le malsain de ses faiblesses et pensées. Le visage de Cecil et le corps de Cecil et la fascination obsessive des membres mécaniques des changés des machines-humains ; les informations et réussites et échecs de ses projets de tueries présagées ; le vitae en promesse radioactive. Le tout est regroupé entre ses doigts dans un froissement diffus, léger, qui n’attaque plus ses sens. Elle balance l’ensemble sans plus de considération au plan de travail non loin. Tout se mélange et s’envole et retombe. Eparpillé sur toujours davantage de boxon. Pochons et pots et terre et graines ; drogues aussi variées que la demande ; autant d’instruments de tortures que de crayons et de fusains.  
Enfin, elle s’arrête. Le cul tape sur l’arête du plan de travail et ses bras rachitiques s’y tendent. Soupèsent son poids. Elle reluque Cecil. Se berce, imperceptiblement, d’avant en arrière. Teste ses appuis. Un petit embarras lui éclabousse la frimousse. “J’suis désolée c’est pas le grand luxe.” Elle ment. Elle s’en tape absolument. Mais. Elle n’est pas conne. Et elle suppose qu’il s’attendait à mieux. Un standing au-dessus. Voire carrément cinq étages, au-dessus. “Le seul truc confort c'est mon pieu et j'imagine que c'pas l'endroit que tu prévoyais investir alors...” Peut-être dix étages, finalement. Cecil pue le luxe. Cecil pue cette aisance des vieux riches qui se masturbent la nuit tombée sur l’argo à défaut d’aller baiser leur pouliche. Dag le scrute et tente de découvrir à ses rides la tronche de sa pouliche -car il en a forcément une. Car elle ne l’imagine pas si reclus qu’elle dans sa solitude. Elle n’en discerne pas. Elle suppose, dans le poisseux et fiévreux de sa convoitise, que la moindre blondeur cernant le crâne de ladite pouliche la ferait passer à l’acte : un bref et puissant carnage.

Et elle redevient hésitante et fuyante. Ses billes dégringolent sur l’environnement contrarié par l’intrusion. Entre ses tempes, le bourdonnement. La multitude recommence à se mouvoir et vagir. Elle s’agite et autour d’eux tout réagit. Elle n’aurait pas dû, penser à la pouliche et aux vieux qui se masturbent sur l’argo à la nuit tombée. “La ferme” siffle-t-elle, méchante. Rageuse. Et à Cecil de recueillir son attention démente. “C’est quoi tes grandes idées”, son minois penche. Sa tignasse lui dégouline sur l’épaule. “Promis c'est promis. Sage t'as dit alors sage je serai” avant même qu'elle n'ait achevé sa phrase son sourire est revenu trancher son museau. Ses petites dents blanches et écartées prêtes à le dépecer.

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Il y a quelque chose d’absurde à voir Mr Rose, baron qu’on craint ou dans les petits papiers duquel on rêve d'être, se relever avec une lenteur gauche et fourbue, le costume déjà crassé de sang, de morve, de larmes, et de cette poussière souterraine comblant le sol. Il s’époussette un peu, le geste somme toute distrait, comme si, malgré le soin qu’il mettait à être élégant et propre sur lui, la saleté ne le dérangeait pas. Sans doute parce que ; elle ne le dérange pas. On ne se fait pas l’apôtre des horreurs et des transgressions en craignant de se salir le costard. Tout n’est que duplicité, encore et toujours, le mensonge en plastron, plus épais que ne le sont les fibres de belle facture qui le camouflent. Adalyn a tôt fait de s’accrocher à lui, une menotte pincée sur son poignet, le tirant dans la direction qu’elle prend comme si elle avait peur qu’il se perde ou décanille dans les quelques mètres qui les séparent de son terrier. Il se laisse faire, la docilité calculée, suivant ses pas décidés en boîtant quelque peu aux premières enjambées, du temps que le sang reflue dans la jambe qui a été ligaturée.

L’antre d’Adalyn est tout à fait comme il se l’est imaginé. Concassé sous le béton d’une autre vie, il se déploie malgré tout en un désordre végétal et des installations pratico-pratiques dont on devine plus ou moins l’utilité. Osmond s’arrête cependant avec elle, qui s’est immobilisée sur place une fois le pas de la porte passé, traînant son regard mort-vivant jusqu’à la tête blonde qui se penche. Elle se désarticule en une posture étrange, à laquelle il est bien obligé d’assister puisqu’il attend toujours derrière, toujours le poignet douloureusement serré par la menotte maigre mais vivace. Il la dévore dans son immobilisme, conscient que se joue sans doute, et sans qu’il puisse le voir, une discussion à couteaux tirés avec toutes les sèves qui coulent dans son crâne.

"Fais attention où tu marches," qu’elle jette, se ranimant d’un coup et comme si de rien n’était. Le flegme qui la colle s’empêche de sourire, méchamment amusé par l’euphémisme. "Ferme pas- Ferme-la, j’imagine." La porte, oui, il suppose. Il hoche la tête, approuvant la précaution prise, et ferme la lourde dans un grondement de fer. La déambulation reprend. Il est vrai que le sol est jonché de racines, et qu’il manque à quelques reprises de coincer ses chaussures cirées dans les pièges naturels. Alors il fait attention où il marche, et quand il y fait moins attention c’est pour voir vers où elle les traîne, les doigts de moins en moins irrigués sous la pression de la menotte. Mais là encore, il laisse faire, visiteur gentil qui consent à se faire labourer la chair si ça peut lui permettre d’entrer dans le saint lieu de son intimité.

Puis elle le relâche et s’échappe, tournaille, pivote, pirouette ici et là pour mettre un ordre sommaire et récupérer des manuscrits, la bouille coupable sous ses airs ingénus. A cette vision la curiosité d’Osmond atteint des sommets, mais visiteur gentil il demeure, et tout à fait sage comme convenu. Il finit par approcher de la grande table servant un peu pour tout, aimanté par la logique de sa situation, certain avant même qu’elle s’y perche que ce sera là où ils pourront s’installer. La veste est calmement retirée, non sans couler un long regard mesuré mais maniaque aux éléments qui sont étalés sur la surface du bureau, aussi prolixes qu’hétéroclites, sans parler de leur nature au mieux bizarre au pire sordide. "J’suis désolée c’est pas le grand luxe." Il l’écoute à peine. Sa veste est pliée en deux de la plus simple des manières, tandis qu’il trouve sur le plan de travail une zone vaguement propre, vaguement débarrassée du foutoir. "Le seul truc confort c'est mon pieu et j'imagine que c'pas l'endroit que tu prévoyais investir alors…" Un sourire en coin s’échappe sur la gueule calme, l’amusement passant comme une onde sur son profil taillé à la serpe. Il écoutait quand même un peu, finalement.

Sans rien répondre à ces politesses qui n’en sont pas, il finit par rouler et relever les manches de sa chemise noire avant de s’assoir sur la chaise qu’elle lui a apportée. Adalyn le domine de plusieurs centimètres en étant assise sur le bureau. Il apprécie pouvoir la voir sous un angle différent. Après un énième jappement qu’il ne prend pas pour lui, elle ronronne avec obéissance. "C’est quoi tes grandes idées. Promis c'est promis. Sage t'as dit alors sage je serai." Il met un certain temps à lui sourire en retour, sans que son émail à lui n’apparaisse derrière la fine lame de ses lèvres. C’est éphémère. A peine le temps de rehausser ses pommettes et le calme sérieux réinvestit sa gueule.

"Je ne pense pas que tu te souviennes de tout ce qui s’est passé pendant l’incendie, n’est-ce pas ?" Sa voix continue d’être douce, quand bien même débute-t-il cet entretien improvisé en entrant immédiatement et sans préliminaires dans le vif du sujet. "Tu t’es transformée en une multitude qui a presque instantanément arrêté le feu." Il ne précise pas qu’il avait pris ses précautions, jetant à ses pieds une quantité d’essence suffisante pour pouvoir maîtriser la propagation des flammes. "Et je pense que tu l’as arrêté parce que tu t’en es nourrie. Cette multitude que tu es devenue aurait dû sinon brûler et être empêchée de croître comme elle l’a fait." Il repense à la cacophonie du ravage qui s’en est suivie. Il ne le lui rappelle pas non plus, continuant de mesurer ses propos là par intérêt, là pour la ménager. Elle aura bien vu l’état des lieux en se réveillant. "Tu t’es aussi nourrie de mon sang." Dans des conditions qui lui arrachent un frisson imperceptible. "Et quand tu as quitté cette forme de multitude, tu es réapparue soignée, sans l’ombre d’une blessure." Il allait dire sans l’ombre d’une séquelle, mais elle le lui aurait reproché.

"Maintenant, la question que je me pose c’est est-ce que tu entends ce que tu entends parce que tu n'es pas tout simplement affamée ? Tu m’as dit que tout s’est éteint et s’est tu quand tu t’es nourrie de moi. Ça ressemble à une faim qu’on rassasie." Il ne croit pas en la symbolique de leur union, il ne pense pas une seule seconde que son sang à lui est ce qui l’a anesthésiée elle, et que l’avoir en elle lui est désormais indispensable voire vital. Mais il aime qu’elle s’en convainque. Et peut-être qu’au fond, sous cette couche de mauvais génie, barbotte l’espoir pitoyable que ce soit en partie vrai. "J’aimerais qu’on essaie," répète-t-il d’un ton docte, présentant son avant-bras droit dénudé, paume vers le haut. Sa chair blanche se présente comme le cou tendre d’une bête à sacrifier. Le réseau de veines, bien que camouflé sous une bonne épaisseur, reste visible.

"Enfonce une racine, là," il pointe son index sur l’une des veines, directif sans être autoritaire, "mais une seule." Il marque un temps pour attirer son attention loin du plat de résistance, capturant ses flaques d’eau où barbotte, il n’en doute pas, questions et impulsions. "Je ne sais pas comment tu vas réagir, ni si tu vas savoir te contrôler, alors je préfère te prévenir que je prendrai si besoin les mesures nécessaires pour arrêter l'expérience. Sans te faire mal, non, je te l’ai dit."
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Je ne pense pas que tu te souviennes de tout ce qui s’est passé pendant l’incendie, n’est-ce pas ?” Il taillade l’instant à coups de cutter. Ça saigne de tous les côtés, en elle. Dag putain d’imbécile qu’est-ce qu’on avait dit tue-le décortique-le démantibule cette sale petite gueule et fait lui manger- Elle plisse la tronche. Non, Dag ne veut pas se souvenir et Dag ne se souvient pas et Dag ne veut en réalité rien savoir du tout. Mais. Elle a accepté. D’être sage. Elle a accepté. Qu’il essaye ses nouvelles idées avec de ses airs de connard prétentieux. Sage, on a dit sage. En elle, tout carillonne d’une colère primale - sa terreur déterrée. “Tu t’es transformée en une multitude qui a presque instantanément arrêté le feu” raconte-t-il. Et Dag le fixe, là, en contrebas. Cecil assit sur sa chaise, le bras dévoilé. Le blanc de sa chair qui l’obsède depuis- depuis qu’elle en a dévoré chaque aspect. Le temps se concasse à sa psyché. D’avant à ici à ailleurs à maintenant. Escapade en travers les années. Elle chavire. “Et je pense que tu l’as arrêté parce que tu t’en es nourrie. Cette multitude que tu es devenue aurait dû sinon brûler et être empêchée de croître comme elle l’a fait.” Dag baisse le museau. Pointe en direction de ses mots, sans prendre garde. Ses billes bleues rivées à celle d’absinthe. C’est comme se voir à travers un lac - ou une rivière. Une rivière devenant plurielle. Ses mots sont des images et les images sont elle. Dag racontée non plus par Dag mais Dag racontée par Cecil. Elle se fascine. “Tu t’es aussi nourrie de mon sang.” Et tout repart. En elle. Les prunelles dégagent sur le lointain. Sur un coin de béton sur un bout d’écorce sur le bois du bureau. De la gêne dissimulée sous un fard d’indifférence. Dag retourne en arrière, imperceptiblement. Ses cervicales craquent sous la mouvance, pourtant. Elle reflue. Elle projette son bassin en avant et cambre le buste. La nonchalance d’un fauve prêt à griffer. Comme elle le fait chaque fois qu’un débordement la menace. Elle ne veut plus en entendre davantage. “Et quand tu as quitté cette forme de multitude, tu es réapparue soignée, sans l’ombre d’une blessure.” continue de narrer Cecil. Indifférent, lui aussi, à ce qu’elle peut bien en avoir à foutre de devoir le subir. Dag ne le regarde plus. Ses phalanges comprimées à l’arête du plan de travail. Elle se retient de hurler. Lui hurler. De la fermer.

"Maintenant, la question que je me pose c’est est-ce que tu entends ce que tu entends parce que tu n'es pas tout simplement affamée ? Tu m’as dit que tout s’est éteint et s’est tu quand tu t’es nourrie de moi. Ça ressemble à une faim qu’on rassasie.” Les pupilles coulent sans qu’elle ne le veuille vers lui. Cecil et sa cervelle trop vivace Cecil et ses raisonnements qui la claquent et la morcellent. Elle ne veut pas, savoir, putain. Elle ne veut pas savoir depuis que toutes ces putes lui inondent le crâne. Soit. Depuis. Depuis des années. Depuis qu’elle a plongé dans les boyaux du monde. Depuis qu’elle s’est enfoncée dans la crasse et le noir d’une énième civilisation ; pour y disparaître à jamais. “J’aimerais qu’on essaie”, et à Dag de se tortiller. De glisser son derche. De s’éloigner de lui, alors même qu’il lui fiche son bras nu sous les naseaux. Loin et si près. L’albâtre en offrande à sa cabale. “Putain d’taré,” grince-t-elle contre sa rangée de dents scellées. “Enfonce une racine, là.” Il persiste, dans son joli délire. “… mais une seule.” Son cauchemar en forme de Dag. L’index qu’il tend et Dag qui ne regarde que ce doigt. Et ses articulations noueuses. Et cette chair qui l’en recouvre. Et les veines qui y serpentent. Et l’ongle qui l’en couronne. Cecil montre un carré de viande à déchirer, Dag ne voit que son doigt. Et est-ce qu’il imagine qu’elle pourra- qu’elle pourra quoi. Les neurones grelottent sous le front. Néantisation des pensées. Conscience suffoque. Et est-ce qu’il imagine qu’elle pourra- qu’elle pourra quoi. Ne pas lui arracher le bras. Ne pas lui briser son réseau sanglant à faire jaillir un geyser à l’atmosphère. Ne pas lui labourer les muscles et lui couper les nerfs. La parole est suspendue. La voix n’est plus. De sorte qu’elle redresse le museau, lâche le doigt, le redécouvre lui. Et son absinthe. “Je ne sais pas comment tu vas réagir, ni si tu vas savoir te contrôler, alors je préfère te prévenir que je prendrai si besoin les mesures nécessaires pour arrêter l'expérience. Sans te faire mal, non, je te l’ai dit.” Déclaration de guerre. “Si tu m’transformes encore j’te jure que j’te mords et que j’t’empoisonne créature et créateur ou pas” elle se souvient, de ça. “Tu me transformes et je te grimpe dessus et je t’étrangle jusqu’à ce que tu m’supplies à plat ventre.

Et Dag pousse sur ses bras, décolle sa silhouette du bord. Le rejoint lui. Plantée à sa gauche. Elle ne touche pas. Elle le dévisage. Elle le perfore de toute sa colère. Et de toutes ses morbides petites envies. La perspective de le ravoir en elle plus fort que toute sa fureur hurlante, derrière les globes. Sous sa viande, le grouillement reprend. Léger, presque doux. Un ondoiement aberrant. Où grossissent et s’enlisent tour à tour veines et lianes glauques. Dag n’a plus rien d’humain. Dag serre le poing et le remarque ; ses pupilles égarées, le prodige qui n’est pas un prodige mais un blasphème. Sa honte à elle. De ne plus être ce qu’elle était ce qu’elle aurait dû rester ce qu’elle n’a finalement pas été si ce n’est dans le mensonge de ses songes. “Si tu crèves c’est pas ma faute.” Elle le lui rappelle, au cas où il l’oublierait. “C’est ton idée à la con.” Elle insiste, sait-on jamais qu’il soit bouché - autant qu’elle l’est. Son index se dresse entre eux. Elle le menace, de sa tige sale bonne à briser. Elle le menace et puis la pulpe percute son front. Elle tape une fois, entre ses deux yeux. Elle tape une seconde fois. Pour que ça rentre. “Cecil pas Cecil mais toujours Cecil, t’as entendu.” Sans doute que lui. Et son cul claque sur ses cuisses. Elle s’assoit, s'installe, s'appesantit. Ses guibolles de chaque côté de ses hanches. Soulevées et pliées de sorte à encastrer ses genoux dans ses flancs. Elle s’insère, à ses contours. S’y noue.  Et récupère son butin. Elle observe la viande. Elle observe l’absinthe. Revient sur la viande. Retourne dans l’absinthe. Sa bouille se morfond soudain. “J’sais pas comment faire.” Confession navrante. “J’m’amuse pas à sucer par les racines tout c’qui me passe sous le pif.” Son nez touche quasiment son nez. Face à face. Elle le mire. Puis cavale sur leur proche crime en relief de son bras qu’elle tient toujours entre ses dix doigts. “Ça sort quand j’suis furax.” Il en sait quelque chose. “J’trouve ça tellement dégueulasse et puis ça fait tellement mal-” elle se sent obligée de lui expliquer. Elle se sent merdique à souhait. “Puis si ça sort si j’suis furax, y en a pas qu’une.” Bien joué Dag, t’as l’intelligence qui rayonne. Putain d’tarée. “Rends-moi furax.” Son minois remonte vers le faciès de Cecil. “Mais pas trop.” Elle se mangeotte la lippe. “Ça devrait pas t’être trop compliqué dans l’genre.” Du remords en reproches.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
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Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

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"Si tu m’transformes encore j’te jure que j’te mords et que j’t’empoisonne créature et créateur ou pas," il ne sourit pas mais ses yeux luisent, brillent comme deux putain de billes éclaboussant le noir. "Tu me transformes et je te grimpe dessus et je t’étrangle jusqu’à ce que tu m’supplies à plat ventre." Les lèvres s’entrouvrent légèrement. Il déguste toujours autant son imaginaire. "Alors sois sage, et tout ira bien." C’est un mensonge auquel il croit, du moins assez pour se persuader qu’il est possible pour eux de ne pas toujours finir dans une mare de sang, ou le poison crachant sur le venin.
Sombre taré, voilà qu'il se met aussi à être naïf.

Elle saute de son perchoir et approche, flanquant son côté avec une lenteur prédatrice. Il voit bien qu’elle fulmine. Ses deux flaques le toisent comme un ciel orageux. Sans arracher son regard mort-vivant d’elle, il voit dans sa seule vision périphérique qu’elle grouille intérieurement. Evidemment qu’elle ne pouvait pas s’en tenir au plan, petite peste, garce turbulente qui ne répond qu’à ses voix et ses agitations. Il ne devrait pas aimer ça chez elle. Mais il a toujours eu un faible pour ce qui s’insurrectionne. Jusqu’à un certain point : avec elle, prudence est mère de sureté. "Si tu crèves c’est pas ma faute. C’est ton idée à la con." Il souffle un rire sans joie. Et elle le dit lâche. L’index lui tambourine le crâne comme s’il était un môme décérébré à qui il faut apprendre les choses. Il lui faut prendre sur lui mais pas tant, le flegme suffisamment épais pour laisser rebondir ses attitudes de merde avec lesquelles elle reçoit sans cesse sa parole. "Cecil pas Cecil mais toujours Cecil, t’as entendu." Un sourcil se hausse, accompagné d’un léger mouvement de tête, provoquant dans son indifférence. Il a entendu. Il ne fait que ça, l’entendre. Ecouter ses jappements et ses cris et ses sanglots et ses remarques insultantes.

Et puis elle s’installe sur lui et son calme marmoréen se trouble, là dans ses regards qui vacillent, là dans le léger recul que son corps a, cependant coincé sur son bout de chaise. Avec son poids de charogne et l’application qu’elle met à trouver une posture confortable, la silhouette immobile d’Osmond bouge sans y être pour quelque chose. Le bras est récupéré par ses vilaines menottes qui veulent tout bousiller, tandis qu’il garde un œil averti sur sa bouille cannibale. Il sent le dossier de la chaise lui concasser la colonne vertébrale et lui rentrer dans les flancs à force de vouloir préserver une distance vaine. "J’sais pas comment faire. J’m’amuse pas à sucer par les racines tout c’qui me passe sous le pif." Elle lui fout son haleine dans la bouche, si bien qu’il pourrait dresser une liste de toutes les choses dégueulasses auxquelles elle lui fait penser. L’odeur boisée est encore la seule chose qui reste chez elle respirable. Ça et sa foutue petite chaleur primitive qui lui rappelle les profondeurs.

"Ça sort quand j’suis furax. J’trouve ça tellement dégueulasse et puis ça fait tellement mal-" Il tique. Les vociférations incendiées sont revenues résonner dans son crâne comme des chœurs qu'on n'ose pas interrompre. La chaise craque. Il ramène un peu de son poids en avant, avalant davantage l’air vicié qui sort des poumons jeunes mais sans doute putrides où stagnent d’autres coulées de sève. "Puis si ça sort si j’suis furax, y en a pas qu’une." Osmond opine, de ces petites mimiques snobes de Monsieur-Je-Sais-Tout ; on ne pourra pas lui retirer qu’il était aux premières loges pour le savoir, cette fois. "Rends-moi furax. Mais pas trop. Ça devrait pas t’être trop compliqué dans l’genre." Un flottement. Qu’est-ce qu’elle pèse lourd pour une carcasse. "Furax mais pas trop… ce sont des conditions de diva," lui en fait-il la remarque. Sans doute a-t-il déjà commencé, pour se comporter en pareil mufle. Et encore, elle n’a rien vu, il a même un petit sourire qui flotte sur ses rides, cerclant son regard sans aller jusqu’à ses lèvres.

Son bras s’est reposé entre eux, forcément en contact avec un carré de cuisse où le caleçon d’Adalyn s’est froissé pour remonter. Il ne sourit plus d'aucune façon. "Ton poids plume est ridicule," ment-il de ses airs impassibles, insupportablement lasses, "tu ne ressembles plus à rien." Le ton est à la réflexion, le regard mort-vivant la matant avec inélégance, sans une once de considération pour ce corps qu’il étudie, juge, critique, condamne, dans une parodie bien trop réussie de connard suffisant, de mâle dominant. "Tu me dis beau mais regarde-toi… tu es celle qui a hérité de l’immortalité et tu en as fait n’importe quoi. Pauvre conne." Il s’empêche de regarder le sillon au-dessus de ses lèvres, ses iris perçants, son petit menton volontaire et le carré noir trouant son émail, son visage d’ange, son corps de lianes. Il continue plutôt sur sa lancée, confortable dans son rôle d’enflure. "Je ne l’aurais pas baisée, cette Adalyn, si je la rencontrais aujourd’hui et pour la première fois. Tout puceau que je serais, tout désespéré de trouver un cul dans lequel me lâcher, elle me répugnerait. Je préférerais encore aller me taper une pute des bas-fonds. Il y aura toujours moins de parasites dans son con que dans le tien, je parie," conclue-t-il, question ouverte mais rhétorique, la gueule briquée par cet éternel flegme si ce n’est snob, maintenant puant.
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Furax mais pas trop… ce sont des conditions de diva,” et peut-être qu’elle n’est finalement que ça.
Dag observe. Mire les ridules se tirer sur les escarpements des os. Elle attend. Qu’il la brusque. Qu’il la démonte. Elle s’imagine prête à tout endurer. Elle est tellement conne.
Le bras retombe entre eux ; pitance abandonnée. Contact resserré. Sa chair et sa chair lui hérisse le corps. “Ton poids plume est ridicule,” elle s’y efforce. Disparaître n’est pas une tâche aisée. C’est un apprentissage puis un combat. “… tu ne ressembles plus à rien.” Elle le prend presque pour un compliment. Elle est excédée. Sa frimousse penchée à la sienne. La ligne des dents du bas dépasse la ligne des dents du haut. Elle a demandé à être furax, pas à ce qu’il lui raconte pareilles conneries. Elle voudrait le secouer - elle va pour le secouer. Lui et son dédain qui ne l’éclabousse pas assez. Qu’elle remarque parade et ruse - Cecil ment Cecil ment immuablement ; Adalyn mire les modulations de son visage et ne distingue que les faux-semblants. “Tu me dis beau mais regarde-toi… tu es celle qui a hérité de l’immortalité et tu en as fait n’importe quoi. Pauvre conne.” Ça commence, elle se fige. Au-delà de l’insulte, c’est de l’éternité, qu’il est question. L’éternité qu’elle refuse si elle ne la lui partage pas. Ils avaient dit toujours. Toujours avec le poison dans les veines. Pourquoi elle est quand lui ne l'est pas. Dans son ventre, une première contraction. Rien d’agréable putain rien d’agréable. Son expression se brouille. De la confusion en angoisse renouvelée. “Je ne l’aurais pas baisée, cette Adalyn, si je la rencontrais aujourd’hui et pour la première fois. Tout puceau que je serais,” Cecil qui n’est pas vraiment Cecil mais toujours Cecil. Le temps en roulement sous son front. Dans ses muscles. Sur lui. Dag s’écorche aux angles de leur histoire. Dag ne peut réprimer le geignement lui couler dans le gosier. Ils étaient jeunes et ils étaient innocents comme peuvent l’être les meurtriers. Ils étaient- “Tout puceau que je serais, tout désespéré de trouver un cul dans lequel me lâcher, elle me répugnerait.” Ils étaient fous, et amoureux l’un de l’autre, au-delà des raisons. La leur, et celle de leur époque bouffie de mœurs lourdes et rances. Elle avait dit furax, elle n'avait pas dit en chiale. Elle avait dit furax, elle ne lui avait pas dit en lambeaux. Ses lèvres fermées se pincent. Elle se retient de lui demander de se taire. Elle contient les émotions qui se cognent dans le thorax et dans le crâne. “Je préférerais encore aller me taper une pute des bas-fonds. Il y aura toujours moins de parasites dans son con que dans le tien, je parie,” il achève à peine que la gifle part. À lui faire dégager la face de côté. “Tu mens,” elle s’en convainc. Elle n’est plus sûre de rien. Ébranlement carnassier à toute sa carcasse. La colère et la peine entrecroisées dans le fond de ses rétines. Et elle s’agite, la garce. Et elle menace, aussi. La gorge mâle happée par ses doigts de petit monstre. Elle serre, plante ses ongles sales. Dans son ventre, les décharges. Proche trop proche, elle montre ses quenottes à vouloir le démolir. “Tu mens,” elle s’aliène. Elle lui a demandé, pourtant. Dag a déjà tout oublié. Elle vacille et ripe, sur les escaliers de ses certitudes. “J’suis pas si dégueulasse,” elle ment. Elle trébuche sur le béton des marches de leur histoire, s’écorche les genoux. Elle continue d'avancer. Et elle ondule au-dessus de lui. Elle presse et compresse. Prédateur à prédateur. Si les crocs ne mordent plus, les hanches le tyrannisent. Ses phalanges blanchissent de lui comprimer la gorge. Sa glotte et sa respiration et son pouls qu’elle sent en reliefs contre sa paume. Dag a le regard planté au sien. Et elle cherche, idiote magnétisée ; désespérée, désespérante, ; elle cherche ses comètes au milieu de son absinthe. Et elle ondule putain qu’elle ondule, agressive et mesquine. Et la gifle, de nouveau. “Si j’suis si dégueulasse pourquoi j’te sens” sous elle. Cecil qu’elle branle sans toucher, ou seulement à la force de son bassin vengeur et de ses cuisses contracturées à ses flancs. “T’avais rien de désespéré”, ils l’étaient. Le sont encore. Dans la solitude des ères qu’ils traversent, éclaboussés des massacres des trahisons et de la solitude. Toujours cette pute de solide, intrinsèque à leur nature. Et le silence. Rompu par ses soupirs. “T’as jamais rien eu de désespéré,” et sa dextre s’attaque à son visage. Elle le tire à elle, le force à craquer les cervicales tandis qu’elle écrase sa poitrine durcie à son torse. Ses doigts enfoncés dans ses joues. Dag s’y pique la pulpe. Un gémissement échappe hors de ses lèvres entrouvertes. Plus bas, sa chair déployée et trempée, sur lui. Le tissu du caleçon d’homme sur son cul tant replié sur son aine qu’elle le macule. Le pantalon de Cecil imprégné de sa cyprine. Elle approche ses dents à des millimètres de son nez. “T’es vraiment à chier,” pour les jeux de dupes. Et la main qui l’étrangle s’égare finalement entre eux. Dag le libère, avec la rapidité d’un bourreau. Cecil l’a créée, Cecil la recevra. Ses doigts s’emparent de sa turgescence. Elle la guide, lentement, entre ses nymphes. La glisse dans ses replis sans lui offrir ce con qu’il méprise. Dag observe, Dag dévore. À lui tirer une torsion de rides, qu’elle avale en y laissant trainer sa langue. “Cecil le puceau, lui, aurait eu les bons mots,” souffle-t-elle contre sa peau. Là où sa bave luit. Elle est hargneuse. Atrocement triste. Sa voix est une musique sur laquelle fleurit la mélancolie. Bouche écrasée à sa pommette, Dag l’enfonce doucement en elle et expire à sa tempe. Elle regarde, bouleversée, les cheveux d’ébène désormais cendrés. “Pourquoi-” elle ne termine pas, elle ne peut plus. Ses fondements si peu solides remuent trop fort. Dag brésille au-dessus de Cecil. Et quand il traverse son intérieur, son intérieur lentement l’enveloppe, son fourreau lentement l’érode. Entrailles végétales pulsant tout autour de lui. D’infimes excroissances sinuant sur puis dans, son phallus gonflé de trop de sang.

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
where the trouble starts (blind#2) B2f554b632f53d58adceffc067acc491
the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

where the trouble starts (blind#2) Ra48t6aq_o where the trouble starts (blind#2) 9HqrKldU_o

Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

where the trouble starts (blind#2) AxI6stHu_o where the trouble starts (blind#2) ApEwOZTM_o
***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]

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@osmond rose & @billie bloom
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SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

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TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
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