Mary Pelhman - Life begins at night

(#) Dim 24 Sep 2023 - 12:51

Mary Pelhman

TW : Violences conjugales (avec violences sexuelles), arrêts naturels de grossesse, meurtre, alcoolisme, divorce, handiphobie

FT. Lauren Cohan

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Mary Victoria Pelhman
Genre et Pronom(s) : Femme cisgenre, le pronom utilisé est le féminin.
Âge et lieu de naissance : 43 ans (17 juin 1982), née au manoir familial de Winchester, au nord de Southampton, en Angleterre.
Origines et nationalité : Anglaise par son père, écossaise par sa mère, Mary est britannique jusqu’au bout des ongles.
Statut marital : Veuve d'un premier mariage, divorcée d'un second, Mary est actuellement célibataire. Ses règles, ses désirs, ses choix.
Occupation : Dernier d’une longue liste d’établissements qu’elle a acquis depuis plusieurs années, le Nighthaven Club est le plus moderne des lieux dont elle est propriétaire.
Situation financière : Aisée, voire très très aisée. Mary a toujours vécu dans une opulence plus ou moins discrète, mais assumée. Outre l’assurance de la fortune familiale, elle a hérité d’une jolie somme au décès de son premier époux, et elle a appris à gérer et faire fructifier au mieux ses revenus.
Lieu d'habitation : Elle vit dans un immense penthouse au nord du Nexus, à la limite de Neo Arcadia

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT
Des années loin de sa famille et des règles si strictes de son éducation ne lui ont pas fait oublier pour autant ses manières et ce flegme purement anglais. Distinguée, sophistiquée, Mary sait sans mal aucun se fondre au sein de la haute société, se montrant assurée et parfaite, même si son côté pince-sans-rire ressort souvent malgré elle.

Pour autant, avec les années, elle est devenue bien plus dure et froide qu’elle ne l’était. Cacher ses failles, cacher ses peurs, cacher ses faiblesses, est devenue sa spécialité. Secrète et réservée, elle n’aime guère s’épancher et se confier sur sa vie. N’est-ce pas une des bases de l’éducation anglaise ? Elle sait écouter, elle peut conseiller, elle est extrêmement attachée à sa famille, et ferait tout pour protéger ceux qu’elle aime. Mais elle n’aime pas parler d’elle. Et elle n’a besoin de personne au final, il vaut bien mieux se débrouiller seule. Et puis, parler d’elle et de son vécu soulèverait beaucoup trop de questions.
De la retenue et du contrôle, c’est sans doute ce qui a guidé la plus grande partie de sa vie.

Hautaine et arrogante, elle se montre sûre d’elle, même quand elle peut avoir des doutes, même quand elle peut avoir peur. Si elle ne considère pas forcément les autres comme moins biens, moins méritants ou autre – pas forcément, pas toujours – elle peut se montrer condescendante, voire méprisante. Elle peut se le permettre après tout. N’a-t-elle pas reçu la meilleure éducation qui soit, affronté et surmonté nombre d’épreuves ? Elle est intelligente, aristocrate et riche, que demander de plus ? Et à quoi bon se justifier ? De fait, elle peut aussi se montrer capricieuse, à la fois trop habituée à obtenir ce qu’elle désire et trop désireuse de profiter de tout ce qui se trouve à portée de main.

Travailleuse acharnée, elle n’a de cesse de vouloir se dépasser et, bien qu’inconsciemment, de vouloir être à la hauteur des espoirs que ses parents ont placés en elle. Méticuleuse et persévérante, elle aime que les choses soient bien faites, voire parfaites. Elle n’est que rarement satisfaite, et n’a guère de tolérance pour l’insouciance et la négligence, particulièrement dans un cadre professionnel.

Elle boit trop, elle le sait bien, mais elle prend soin d’être la seule au courant. Non seulement pour préserver son image, mais pour ne pas laisser de telles failles apparaître. Alors elle prend garde, en public, et depuis le temps, elle connaît très bien ses limites. Encore une fois, garder le contrôle et protéger sa vie intime reste primordial à ses yeux.

Elle adore écouter de la musique, classique principalement, elle joue du piano et peut s’y perdre des heures durant. Elle semble parfois perdue dans ses pensées, mettant quelques secondes à se rattacher au présent. Elle peut avoir des réactions un peu brusques et irrationnelles. Elle aime lire au coin du feu, emmitouflée dans un plaid, un thé posé à ses côtés. Elle a du mal à lâcher prise et à ne pas prévoir les choses. Son besoin de liberté et d’indépendance a pris peu à peu de plus en plus de place dans sa vie. Elle aime voyager et découvrir de nouveaux pays, de nouvelles coutumes. Elle parle plus ou moins couramment français, espagnol, italien et japonais, et s’essaie au russe. Elle a encore du mal avec la violence, se figeant trop souvent comme une biche prise dans les phares d’une voiture. Elle dort peu, vit principalement la nuit, se promène sous l’éclat des étoiles avec plus de plaisir que sous la lumière du soleil. Elle adore la mode, a un dressing plus grand que bien des appartements et une collection de chaussures tout aussi impressionnante.

LE CORPS LE CORPS MUTANT
Type de mutant : True blood
Âge lors de la première déchirure : L’été de ses 16 ans. Un pari stupide, une maison dite hantée, et une chute qui aurait dû la tuer. Son corps qui s’est simplement fondu dans les ombres pour réapparaître au sol.

Mutation :
Hécate – Déesse de la Lune, des carrefours, des cauchemars, de la magie et des ombres
Déesse nocturne et magique.
Déesse de l’ombre et des morts.
Déesse des carrefours et des seuils
Déesse des songes et des oracles.

Elle est celle que l’on priait avant chaque voyage, chaque décision, chaque traversée.
Elle est celle qui détient les clefs des royaumes. C’est à elle qu’incombe la tâche de décider quelles âmes rejoindront les Champs Elysées ou les Champs d’Asphodèle, et lesquelles souffriront dans les Champs du châtiment ou au Tartare pour l’éternité. C’est elle qui mène les âmes des défunts au bout de leurs voyages.
Elle est celle qui contrôle les spectres et les fantômes, envoyant sur la terre les monstres et les démons évoqués des enfers.
Elle est celle qui fait trembler ceux qui l’offensent en leur envoyant cauchemars horrifiques et celle qui récompense ceux qui le méritent par de doux rêves.

Déchirures : 4 points

Déchirure 1 : ○ Skotia – Déesse de l’Ombre
Niveau 1 : Mary n’a jamais eu peur du noir, elle est parfaitement à son aise la nuit. Et pour cause, elle peut presque devenir l’une d’elle, se faisant intangible et immatérielle. Passer à travers un mur lui est possible, elle peut se mouvoir aisément tant que l’obscurité l’entoure.
Limites :Elle développe une hyper-sensibilité à la lumière, qui s’accentue à chaque fois qu’elle utilise cette déchirure. Elle ne peut rester sous cette forme plus de cinq minutes

Déchirure 2 : ○ Chthonia – Déesse des fantômes et des daimones
Niveau 1 : Elle peut utiliser des ombres prenant l’apparence qu’elle désire : fantômes, des chiens de l'enfer, démons, faits pour hanter la personne qui lui fait face. De simples ombres mouvantes créées pour terrifier et épouvanter.
Limites : Elle peut en appeler cinq à elle pour le moment, les étendant jusqu’à dix mètre autour d’elle. Elle peut les maintenir presque dix minutes en pleine nuit, mais cela ne dépasse guère deux minutes en journée.

Déchirure 3 : ○ Enodia – Guide protectrice
Niveau 1 : Par simple contact, Mary peut avoir une vision des futurs possibles des gens qui l’entourent. Elle ne contrôle pas ce qu’elle voit, ni même si elle voit ou non quelque chose. De simples éclats, des images sans trop de sens, floues et souvent indistinctes. C’est à elle de réussir à démêler les visions et d’en trouver le sens.
Néanmoins, plus la personne est proche d’elle affectivement parlant, plus la vision sera précise.
Limites : Voir les destins possibles des autres, connaître des détails trop personnels de leur vie, outre le sentiment de curiosité et d’indiscrétion malsaines que cela lui procure, laisse Mary rongée par une culpabilité qu’elle ne parvient pas à chasser. Culpabilité de ne pas comprendre assez bien, assez rapidement, ce qu’elle voit. Culpabilité de ne pas pouvoir aider et guider, voire protéger et sauver, ceux qui en auraient besoin.

Déchirure 4 : ○ Nerteron prytanis - Conductrice des âmes
Niveau 1 : Des sensations lui parviennent, en particulier quand certaines actions des personnes sont plus fortes, plus importantes que d’autres. Elle perçoit les âmes, des morts comme des vivants. Elle ne saurait trop décrire, ça ressemble à une myriade de couleurs, mais qu’elle peut presque ressentir sur sa peau.
Limites : Ce pouvoir, plutôt récent, lui est plutôt désagréable, étant donné qu’un contact visuel suffit à le déclencher et qu’elle ne parvient pas encore à le contrôler, à l’arrêter. La vision de l’aura ne dure pas, quelques secondes, ce qui reste suffisant pour lui donner la nausée quand trop de personnes sont présentes. Qui plus est, elle ne parvient pas encore à saisir et à comprendre toutes les nuances de ce qu’elle perçoit.

Limites générales :
Si la nuit lui permet d’utiliser pleinement ses pouvoirs, la journée tend au contraire à l’affaiblir. Oiseau de nuit, enfant de la lune, ses pouvoirs sont bien moins efficaces en journée, et surtout plus incontrôlables. Sa capacité à se rendre immatérielle lui est très difficile quand l’astre solaire brille dans le ciel. Cela lui demandera bien plus d’efforts et d’énergie que sous l’astre lunaire.

De manière générale, son état physique conditionne l’utilisation de ses pouvoirs. Si elle est épuisée, si elle n’a pas dormi, leur utilisation sera plus compliquée et lui demandera paradoxalement plus d’énergie encore. A chaque fois qu’elle force ou prolonge leur utilisation, ça la laissera sur les genoux plusieurs heures durant au minimum, non sans une migraine carabinée.

Quand les flashs se font trop nombreux, quand ils sont trop violents, elle en devient irascible, nerveuse. Ne pas contrôler ce qu’elle peut ou non voir, que ce soit concernant les destins, ou concernant les auras des Hommes, a tendance à la rendre plus solitaire et froide qu’elle ne l’est naturellement. Elle a parfois du mal à distinguer la réalité de ses visions et ressentis. La frontière entre les deux devient floue et la laisse parfois désemparée et confuse.

Si ce n’est directement lié à ses déchirures, Mary est attirée par les lieux où dorment des personnes, en particulier celles qui ont des nuits mouvementées et remplies de cauchemars. Il lui est parfois arrivé de dévier de son trajet, sans raison, pour se retrouver près d’un lieu où quelqu'un a des terreurs nocturnes

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Mary s’habille toujours, toujours, avec élégance. Si elle a accepté de jouer le jeu, de troquer robes contre jeans, ou parfois talons contre sneakers, elle n’en sera pas moins toujours apprêtée et distinguée. Elle porte souvent des gants, quasiment toujours quand elle est en extérieur, ce qui renforce l’impression de préciosité qu’elle dégage. Si la plupart des personnes pensent qu’elle le fait par maniérisme ou par hygiène, ce n’est pas totalement exact. Tant qu’elle ne contrôlera pas ses pouvoirs, elle préfère ne pas prendre de risque.

Aptitudes particulières :
Issue d’une lignée relativement importante de l’aristocratie anglaise, Mary a reçu la meilleure éducation qui soit. Elle a toujours appris très vite et surtout, elle a toujours aimé apprendre.
Souriante, très à l’aise, elle sait comment se comporter en société, comment faire bonne figure et comment séduire, de toutes les façons possibles. Même si cela s’est un peu compliqué alors que ses pouvoirs se développaient, elle est toujours parfaite dans son rôle.
Très tôt, elle a commencé à jouer du piano et du violoncelle, instruments dont elle joue toujours avec plaisir et un certain talent. Elle s’est essayée à la danse classique, à l’escrime, à l’équitation, au polo. Elle parle couramment français, espagnol, italien et japonais.
Elle a suivi plusieurs fois son père et ses frères à la chasse, se révélant plutôt douée dans ce domaine. Mais sa fascination quelque peu morbide pour la mort a rapidement convaincue son père de ne plus la faire participer.

L'ÂME LES MUTANTS
Descendante d’une famille de mutants, Mary n’a jamais eu le choix quant à sa condition. Elle ne s’en est jamais plainte non plus, ses pouvoirs lui ayant sauvé la vie plus d’une fois. Les contrecoups et les effets de ses dernières déchirures ne sont pas des plus agréables, loin de là, mais ça fait partie d’elle, c’est elle.

Grand-père leur disait qu’ils étaient l’avenir de l’Homme. Elle n’en est pas aussi certaine que lui. Après tout, même les familles dites originelles, telles que la leur, ne le sont pas devenues naturellement. Et si ce n’est pas naturel, est-ce une réelle évolution ? Peut-on estimer qu’une mutation de gêne sur plusieurs générations devient naturelle ? Et au fond, est-ce important ? Sans doute que non. Ils sont là et ils comptent.

Si elle avait pu choisir, aurait-elle décidé d’en devenir une ? Non. Et elle ne comprend pas cette attraction qu’ont les humains concernant le Vitae et le Red, surtout au vu des dangers que cela représente… Sans doute que l’idée de devenir plus, d’être plus, est suffisante pour braver le péril pour beaucoup.

… Peut-être comprend-t-elle finalement. Peut-être aurait-elle tenté d’en prendre, si cela avait pu changer sa vie et l’aider quand elle en a eu besoin.

LES ALTÉRÉS
Certes, elle n’a pas été enchantée quand Jackson a commencé à parler de se faire opérer, mais c’était davantage par peur que l’opération se passe mal, qu’il rejette la greffe, par peur de le perdre tout simplement, que par aversion des altérations.
ca a probablement sauvé la vie de son ex-mari et elle en est infiniment reconnaissante, malgré leurs dissensions personnelles.

A ses yeux, les altérations actuelles ne sont que l’évolution logique des prothèses et implants qui existaient déjà. Sauver une vie, remplacer membres manquants ou organes défaillants, comment peut-on ne pas comprendre l’intérêt et l’importance de ces progrès ?

Elle peut aussi comprendre les altérations purement esthétiques, néanmoins comme pour tout, il ne fait pas bon de pousser les expériences trop loin, les cyberpsychoses en sont la preuve flagrante non ?

LA TECHNOLOGIE
Mary trouve l’évolution de la technologie aussi fascinante qu’effrayante. D’abord réfractaire à certaines nouveautés, elle a été horrifiée en se rendant compte qu’elle ressemblait à sa mère en tenant un discours quelque peu réactionnaire. Depuis, elle a revu sa copie, elle refuse d’être de ces personnes mécontentes de chaque progrès et avancée de la science.

Certes, elle n’est pas la plus grand fan du Metaworld, mais elle a essayé et a trouvé ça plutôt divertissant. C’est un divertissement, rien de plus. Elle a imposé des règles à sa fille, refusant qu’elle y passe trop de temps au détriment de sa vie dans le monde réel.

A contrario, elle raffole des IA. De la voiture volante, qu’elle s’est empressée d’acquérir, au cybermon, en passant par la reconnaissance faciale, elle adore tous les gadgets et nouveaux outils qui peuvent lui faciliter la vie. Elle a d’ailleurs acquis le NighHaven Club en partie parce qu’il regorge de ces merveilles.

LA VILLE
Mary avait adoré New York lors de sa première venue, Central Park, ses buildings, ses quartiers plein de vie. Elle n’en était partie que depuis quelques mois quand tout a été détruit et ça l’a plus que marqué.

Concernant New Blossom, elle a été plus mitigée. Elle aime l’histoire que peuvent raconter les villes, les vieux bâtiments et les lieux historiques. Et cette nouvelle cité en est dépourvue. Certes il y a l’Underapple, mais pour rien au monde elle n’y mettrait les pieds. Mais elle a appris à aimer New Blossom, la technologie ultra présente et le même le design trop moderne de ses bâtiments. Et quoi de mieux qu’une nouvelle ville pour démarrer une nouvelle vie ?

Et plus encore que Londres, c’est une ville qui ne dort jamais, ce qui lui convient on ne peut mieux.

Tout n’est pas parfait loin de là, elle est plus frileuse sur la présence des Sept, mutants dressés tels des chiens de chasse pour traquer leurs congénères, ou sur la mainmise de Theseus Corp et d’Incarus Inc sur la ville. Comme si cette dernière leur appartenait, comme s’ils avaient plus de poids et d’importance que le gouvernement… Ce qui est probablement le cas. Mais après tout, tant que cela ne lui porte pas préjudice, ils peuvent bien continuer de faire joujou dans leurs laboratoires et dans les rues de la ville.

L'APPARTENANCE
Twilight Zone.

LA MÉMOIRE
Je ne sais pas vraiment quoi vous dire à mon sujet. Je ne sais pas par où commencer. A croire que je n’ai pas grand-chose d’intéressant à raconter. Ce qui est pourtant faux, ma vie est bien plus intéressante que celle de la plupart des gens. Mais ce n’est pas parce que je fais mine de m’intéresser à vous, que je suis polie et avenante, que je me dois de partager les événements qui ont jalonnés ma vie et m’ont conduit où j’en suis aujourd’hui n’est-ce pas ? Je suis hôtesse parfaite, en toute circonstance, tout simplement. Pour autant, je n’aime pas vraiment parler de moi. Ça m’appartient, ce sont mes secrets.

Mais soit, je suppose que je n’ai guère le choix.

Je suis née et j’ai grandi au sein d’une vieille famille noble aristocrate anglaise, avec tout ce que cela impose comme obligations et devoirs. Et comme avantages évidemment. Certains pourraient dire que Père et Mère n’étaient pas assez présents, mais ils avaient bien mieux à faire que de s’occuper sans cesse de leur descendance. Et puis, nous n’étions pas livrés à nous-mêmes, loin de là. Nourrices, gouvernantes, professeurs particuliers, nous étions toujours parfaitement entourés. Trop peut-être même, mais je ne vais pas m’en plaindre, il y avait toujours de nouvelles choses à découvrir et j’adorais ça. Et puis, nous parvenions à nous échapper malgré tout, du moins Ollie et moi, pour partir à l’aventure sur le domaine ou aller conquérir de nouveaux territoires tous les deux.
Je suis consciente d’avoir eu une enfance particulièrement heureuse, choyée, privilégiée.
Jusqu’à un certain point.

***

1988 - 2000

Ecole privée pour jeunes filles. Même si je ne comprends pas pourquoi je ne peux aller à Wycliffe comme mes frères, l’enseignement y est tout aussi bien après tout. Il est difficile de se retrouver séparer de tous ceux que l’on connait et d’être propulsée dans un lieu inconnu à 5 ans. Mais c’est là ce qu’on attend de moi et, au final, je m’en sors très bien. Je suis souriante, je me fais des amies, je suis première de la classe.

Mes parents me manquent, tout comme mes frères, en particulier Ollie, mais je m’épanouis et je me rends compte que j’adore apprendre. Enfant curieuse et vive, je multiplie les leçons et m’inscris à tous les clubs existants. Je continue de m’entraîner au piano et je commence à apprendre le violon et le violoncelle. Cours d’escrime. Leçons d’équitation. Professeurs particuliers en français et en allemand. Danse classique. Cours de maintien et de diction.

Tout est fait pour créer de parfaites demoiselles. Et j’ai bien l’intention d’être la meilleure de toutes.

***

1998

Je me souviens de la bâtisse, sombre, entourée d’ombres et de mystère, et de son jardin laissé à l’abandon. Je me souviens d’Alice, tremblante à mes côtés, des moqueries des garçons et de leurs protestations à ma propre provocation. Ils ne peuvent être plus effrayés qu’une jeune fille de bonne famille, n’est-ce pas ?

Je me souviens que je n’arrivais pas à quitter le manoir du regard. Je suis curieuse, elle m’attire. J’ai envie de savoir et de voir. Il est possible que je la pense également hantée. Après tout, il y a eu des morts violentes ici, ou peut-être est-ce juste des histoires de fantômes transmises entre adolescents pour s’effrayer, et les inciter à y entrer le soir venu.
Alors j’entre.

Les grincements du bois et le vent qui se faufile à travers les fenêtres trop anciennes amplissent l’espace, chaque mouvement et chaque son semblent résonner et se répercuter contre les murs des pièces trop vides.

Je m’aventure plus loin, montant l’escalier pour rejoindre le dernier étage, laissant courir mes doigts sur la rambarde poussiéreuse. Quelques secondes supplémentaires et je trouve l’accès à l’immense balcon, sur lequel je stoppe. Je devrais être terrifiée quand la pensée qu’il y a eu un mort ici m’est chuchoté, mais ce n’est pas le cas.

Sans réfléchir, je me penche un peu dans l’espoir d’apercevoir les autres. La rambarde grince, craque et cède. Je hurle alors que mon cœur semble exploser dans ma poitrine.

Hurlement qui semble disparaître alors que la chute attendue ne vient pas.
Ou plutôt si. Je me retrouve au sol, au rez-de-chaussée, tremblante et nauséeuse. A genoux, le regard horrifié alors que je fixe mon bras… ou plutôt mon bras passant d’immatériel à tangible.

***

2003

Je suis tellement heureuse que j’ai du mal à ne pas sautiller partout. Il a fallu que j’insiste, et que je les mette presque devant le fait accompli, mais ils ont accepté que j’aille continuer mes études à New York ! En même temps, j’ai été accepté à l’université Cornell ! D’accord, ce n’est tout à fait New York, mais c’est juste à côté non ? Et c’est Cornell ! Et je peux même y aller avant la rentrée, accompagnant Oliver qui s’y rend pour son stage. Au New York Times, ce n’est pas rien non plus. Je suis tellement fière et contente pour lui, c’est ce qu’il a toujours voulu. Peu importe ce que pense les autres, il fera de grandes choses !

Quant à moi, j’ai eu ma licence haut-la-main. Et j’ai envie d’aller plus loin. J’aurais mon MBA – à Cornell ! – et j’irai plus loin encore. Apprendre la gestion hôtelière, maîtriser les techniques de gestion et de négociation, développer des compétences en stratégie e-marketing, appréhender l'environnement hôtelier, c’est surprenant, mais j’adore ça. Ça me plairait d’avoir mon propre hôtel, de gérer mon propre établissement. D’en avoir plusieurs ? D’en avoir plusieurs à travers le monde ? Voyager et être mon propre patron, avoir ma propre chaine hôtelière… Oui, c’est un projet qui me plait décidemment beaucoup.

***

2004

Je n’ai que 22 ans quand mes parents commencent à parler mariage. Des noms sont évoqués, familles nobles, relations importantes, grands avenirs. Si je bafouille et tente de refuser, je n’arrive pas à m’imposer. Je n’ai fait que suivre Oliver, que l’imiter, je ne suis pas aussi indépendante et courageuse que j’aimais à le croire.

Je gagne du temps. Le temps d’obtenir mon diplôme, en espérant sottement que cela suffise. Je veux vivre ma vie, ce qui est visiblement idiot étant donné qu’elle ne m’appartient pas encore. Mais j’accepte d’en discuter, j’accepte d’en rencontrer, j’accepte d’en côtoyer.

Henry est plus âgé, mais il est de très bonne famille, il est intelligent, il est drôle, il est prévenant, il est riche. Il est parfait. Nous sommes faits pour nous entendre à écouter Mère. Et le fait est qu’il est effectivement charmant et attentionné et qu’il a un joli sourire. Je prends grand soin d’éviter de m’appesantir sur certaines images qui me viennent, tels des flashs, que je ne comprends pas et qui n’ont guère de sens. Après tout, il me fait la cour, m’offre des présents et me trouve incroyable. Il me rend heureuse, je crois, quand je suis avec lui.

***

Octobre 2005

Le regard fixé sur l’écran de la télévision, je ne peux m’empêcher de pousser un gémissement en reconnaissant ici et là des lieux que j’ai fréquenté. Comment est-ce possible ? Comment ont-ils pu en arriver là ? Comment… Les téléphones s’affolent, les lignes sont saturées, mais je finirais par apprendre que tous ceux que j’ai connus ne s’en sont pas sortis. J’y étais il y a quelques mois seulement, j’y ai étudié. J’ai fêté mon diplôme et aujourd’hui… Il n’y a plus rien.

Henry arrive derrière moi et passe son bras autour de mes épaules pour me serrer contre lui. Il souffle quelques mots sur ces monstres et autres dégénérés, mais je n’y prête aucune attention, bien trop focalisée sur les terribles images qui ne cessent de tourner en boucle sur toutes les chaines. J’aurais dû y prêter attention, et sans doute l’ai-je fait malgré tout, puisque ce souvenir me hantera plus d’une fois.
J’aurais dû prêter attention aux mots. J’aurais dû prêter attention aux images.

***

2008

Une petite voix ne cessait de me murmurer que je leur mentais, avant de se mettre à hurler que je devais leur dire, qu’ils me protégeraient, comme ils l’ont toujours fait. Ce sont mes parents après tout, même si je suis adulte et mariée aujourd’hui. Mais, comme d’habitude, je l’ai faite taire et j’ai souri. Je me suis efforcée de ne pas tirer sur le col de ma robe pour être sûre qu’elle montait assez haut et cachait correctement les bleus. Je ne veux pas leur mentir, mais je ne peux leur dire. Ils comptent sur moi, je ne peux souiller ainsi notre nom. Et c’est ce qui se passerait si ça se savait, n’est-ce pas ? La honte et le déshonneur.

Parce que je suis responsable, il a raison, sinon ça n’arriverait pas. Il ne se mettrait pas en colère si je réussissais à être vraiment parfaite. Je n’aurais pas perdu un bébé à deux mois de grossesse. Ma faute. Rien qu’à cette pensée, ma gorge se serre de nouveau alors que ma main se pose sur mon ventre. Je ne peux de nouveau perdre un enfant. Je devrais arrêter de travailler et me concentrer sur nous. Sur ma famille. Sur lui, qui a de nouveau cet éclat dans le regard qui me fige sur place.

Je reste à terre, prostrée, longtemps après qu’il soit monté se coucher. J’ai des douleurs aux bras et aux jambes, mais ce n’est rien. J’ai mal au ventre. J’ai tellement peur. J’essaie de bouger lentement, me levant précautionneusement. Je monte à mon tour et pousse un soupir silencieux en voyant le lit vide. Il doit être dans son bureau. Je me déshabille en silence, essayant de retirer cette robe que j’avais acheté spécialement pour la soirée et qui a couté un bras, essayant de ne pas gémir à chaque mouvement.

Et je suis réveillée quelques heures plus tard, même si je ne dormais pas réellement, craignant qu’il se décide à me rejoindre pour terminer la soirée en beauté comme il le fait souvent, me laissant avec cette sensation d’être salie encore davantage. Mais il n’est pas venu, sans doute écroulé ivre mort sur sa chaise. Je reste figée de longues minutes en sentant ma chemise mouillée, avant de me décider à me lever. J’allume la douche et me glisse dessous. Je recommence à pleurer alors que je vois le rouge s’écouler. Je tombe à genoux, ne sentant même plus la douleur, retenant mes plaintes malgré mes larmes qui coulent à nouveau, alors que j’ai l’impression de perdre encore un peu plus une partie de moi.

***

2010

Il a fallu du temps pour qu’il accepte. J’ai dû en reparler de nombreuses fois, faisant fi des conséquences, pour qu’il daigne entendre mon appel. Mais il semblerait que je sois inapte à porter la vie. A quoi bon s’obstiner quand on vous arrache pour la quatrième fois la possibilité de devenir parent ? Je sais bien que c’est de ma faute. Après tout, Mère a eu quatre enfants, et tous mes frères sont père aujourd’hui. Je me demande parfois ce que j’ai pu faire pour être privée de ce droit… de ce bonheur. Il est possible que je sois une mère horrible. Et si tel est le cas, adopter cette enfant serait la pire idée qui soit.

Mais maintenant que je l’ai vu, maintenant que je sais qu’elle n’attend plus que moi, je ne peux changer d’avis. Je n’en ai aucune envie. Et je serais incapable de dire pourquoi devenir mère est si important à mes yeux. Ou si, c’est évident en réalité. J’ai toujours voulu avoir une famille, et chaque perte n’a fait que m’éteindre un peu plus.

Avoir quelqu’un à choyer. Pouvoir l’aider à grandir et s’épanouir. La guider, la laisser faire ses propres choix.
Quelqu’un à protéger et chérir.
Quelqu’un à aimer inconditionnellement.

Pour ne pas finir par me noyer et disparaître totalement.

***

Mai 2011

Mon premier réflexe a été d’appeler Ollie, mais qu’aurait-il pu faire ?

Le corps de feu mon époux gît comme un pantin désarticulé en bas de l’escalier. Je suis décoiffée, j’ai les yeux rougis, une nouvelle marque autour du cou, la petite qui gémit et frissonne dans son sommeil.

Alors j’explique. Même si je n’en ai aucune envie.

Les dernières années. Ce mariage de façade si heureux qui n’était qu’un enfer. La violence que j’ai finie par accepter comme étant normale. La peur. La douleur. La solitude. L’abandon.
Et cette petite flamme que Sage a réveillée à son arrivée.

Sans doute que cela n’a guère de sens, ni de cohérence, tellement les mots sortent sans logique. Mais il faut bien que j’explique.

Je lève les yeux vers Charles, sans bouger, respirant à peine, toujours recroquevillée dans le fauteuil, la petite dormant contre moi. J’ai du mal à déchiffrer ce que je vois dans son regard. De la peur, de l’incompréhension, de la colère, de la culpabilité. Le cœur battant, je mets quelques secondes à comprendre que ce n’est pas contre moi que sont dirigés tous ces sentiments… pas tous.

Et ses réflexes prennent le dessus. Il examine la petite, serrant la mâchoire en voyant l’hématome et la coupure sur sa joue. Son regard croise de nouveau le mien, et il se contente de hocher la tête. J’ai fait ce qu’il fallait. J’ai fait ce que j’avais à faire pour protéger ma fille. Je recommence à parler, comme pour justifier l’injustifiable, parce que j’ai besoin de le justifier.

Qu’il s’en prenne à moi était une chose, mais elle ? Jamais il n’aurait dû. J’avais prévenu Henry, alors qu’il lui attrapait le bras en la voyant se précipiter vers moi. Je lui ai dit de ne pas la toucher. Il a ri. Jusqu’à ce que je me relève. Il l’a frappé en secouant la tête. Pour me punir. Ma faute. Ma responsabilité. Son sourire a fini par disparaître quand les ombres sont apparues. Ma colère. Les ombres ont pris la forme d’énormes chiens, des fantômes se muant en démons. Ma vengeance. J’ai vu l’horreur dans son regard, l’horreur et la peur. Il a menacé de jeter la petite par-dessus la rambarde, les chiens ont grondés et les démons ont avancés.

Ce que je tais, c’est cette joie immorale que j’ai éprouvé quand il s’est presque jeté tout seul par-dessus le garde-corps. C’est ce plaisir malsain que j’ai ressenti en voyant la terreur envahir son regard, à l’instant où il a compris qu’il ne s’en sortirait pas.

Je me suis occupée de Sage et j’ai appelé la seule personne de confiance pouvant m’aider. Notre médecin. Mon frère. Je ne dirais pas non plus avoir attendu que le souffle d’Henry s’affaiblisse et que son regard se voile. Il n’a pas besoin de le savoir.

Charles ne me demande pas de toute manière. Il finit par appeler une ambulance, concluant à une crise cardiaque ayant entraînée une chute mortelle.

Je suis libre.

***

2011-2013

Nous avons déménagé. Nouveau départ pour une nouvelle vie.
Pour cette liberté qui m’effraie autant qu’elle me ravit. Cette impression de devoir tout réapprendre est aussi grisante qu’exaspérante.

Ne plus avoir peur de rentrer plus tard que prévu. Pouvoir de nouveau sortir avec des amis. Ne plus craindre de donner une mauvaise réponse à une question insignifiante. Rire. Ne plus avoir à mentir. Recommencer à jouer du piano. Se réveiller en sursaut, tremblante et recouverte de sueur, un hurlement au bord des lèvres. Ne plus appréhender de discuter avec des hommes. Réussir à dépasser la honte de s’être laissé entraînée dans une telle situation. Réapprendre à se faire confiance. Se retrouver recroquevillée sous la douche après avoir fait tomber un verre. Retrouver le plaisir d’aller au théâtre ou au cinéma. Des heures et des heures de thérapie.

Je me rends compte que je commence à boire trop souvent. A boire toute seule. Je me déteste pour cela. Je lui ressemble ? Non bien sur que non. Jamais je ne ferais de mal à quelqu’un que j’aime. Ou à n’importe qui d’autres. C’est simplement que la réalité comporte trop de… trop de tout. Les cauchemars, son regard, ces ombres, les autres. Et j’ai un peu de mal à gérer, voilà tout. Ça m’aide à ne pas devenir totalement folle et… ça m’aide à aller mieux, à avancer.

La présence de ma fille m’aide plus que je ne saurais le dire, et petit à petit, je parviens à me retrouver. Même si je ne suis plus totalement celle que j’étais, je suis davantage méfiante et froide. Eraflée, fissurée, j’ai besoin de temps pour réussir à respirer convenablement. J’apprends à me faire confiance, et j’essaie de faire confiance à ce que je peux entrapercevoir au travers de ces flashs, de ces fragments qui me viennent au contact des autres.

***

Et c’est à Philadelphie que nous déménageons, Sage et moi. J’avais beaucoup aimé cette ville quand j’étais allée la visiter. Il y a moins de dix ans, il y a toute une vie de cela.

Oliver m’aide, m’y accompagne, avec Moira. Après tout, son frère et sa femme vivent là-bas aussi. Je connaitrais au moins quelqu’un, même si ça aurait pu mieux tomber que la famille de la femme instable de mon frère…

Et j’y rencontre Jackson, ami et collègue d’Oliver. En quelque sorte. Il n’est pas journaliste, mais militaire, et Oliver les suit pour ses reportages. J’ai toujours admiré sa capacité à entreprendre de telles aventures, au mépris du danger, et à vouloir exposer ce que les gens refusent en général de voir. Et j’ai toujours pensé que les militaires étaient un peu… balourds et idiots de se lancer dans une telle carrière, à vouloir sans cesse affronter de tels conflits…

Pour en revenir à Jackson, je crois qu’Ollie l’apprécie, il ne me l’aurait sans doute pas présenté sinon. Je crois que je lui plais. Je le croise en diverses occasions, lors de soirées entre amis, de réceptions, puis d’invitations de sa part. Ce n’est pas seulement qu’il me trouve jolie, non, il m’écoute et me porte une attention pleine de précaution et de patience.
Quand je suis avec lui, je n’ai pas d’appréhension. Ou pas trop du moins.
J’ai toujours des réflexes, des craintes sous-jacentes, et je ne suis même pas certaine de vouloir quoi que ce soit, mais on se voit régulièrement, et je me sens… bien avec lui. Je ne vois que du positif quand je suis à ses côtés.

Deux ans de rendez-vous, de sourires, de rires, de baisers. Deux ans sans avoir peur une seule fois. Apprendre à connaître quelqu’un. Apprendre à aimer quelqu’un. Apprendre à vivre pour soi.
C’est étrange. C’est terrifiant. C’est agréable.

***

2015

Deux ans de mariage. Deux ans supplémentaires de pur bonheur. Durant lesquels, je continue de réapprendre. Durant lesquels, malgré tout ce bonheur, je continue de boire trop souvent. Je le rends heureux pourtant, et je suis heureuse, ce qui est encore plus surprenant. Il adore Sage, l’a même adopté l’année dernière. Certes, il n’est pas là aussi souvent que je le souhaiterais, et il a tendance à trop vouloir contrôler et que tout roule droit. Il est militaire, je savais à quoi m’attendre et surtout, mais je suis persuadée que ce n’est pas irrémédiable.
Tout était parfait.

Jusqu’à l’accident. Jusqu’à ce que Jackson revienne sur une civière. Un guet-apens, des explosions, une déflagration. Ollie y était, c’est l’un des seuls à être revenu entier, physiquement du moins. Mais Jackson lui n’a pas eu autant de chance. Il revient vivant, mais tétraplégique. Colonne vertébrale touchée. Vie brisée.

Des mois de convalescence. Sans que la situation ne change pour autant. De quoi devenir fou. Je fais de mon mieux pour être là et le soutenir, mais ça ne suffit pas. Comment cela pourrait être suffisant alors qu’il se retrouve immobilisé à vie ? Y-a-t-il quelque chose de pire que de se retrouver prisonnier de son propre corps, en ayant été soldat qui plus est ?

***

2016-2017

Dépressif, désabusé, irascible, il sombre petit à petit. Et j’essaie de tenir, je refuse de le laisser se perdre, mais je crois que c’est moi qui me noie un peu plus.

Alors évidemment, quand on lui parle opérations, l’espoir renait. Et je comprends. Si cela peut lui permettre de vivre à nouveau par lui-même, de ne plus être dépendant, de ne plus être une marionnette, il ne peut que tenter. Malgré le taux de réussite effroyablement et ridiculement bas. Autant dire que je suis bien moins enthousiaste que lui. Je le comprends, je ne sais pas si je supporterais d’être à sa place.
Mais supporterais-je pour autant de le perdre si cela se passait mal ? J’ai bien conscience que c’est profondément égoïste, toutefois, l’opération proposée, les altérations proposées, sont trop lourdes, trop insensées. Des disputes ont lieu, l’inquiétude revient pour lui, sans que cela n’affecte totalement ce que je ressens pour lui.

Et l’opération a évidemment lieu. Des heures d’attente et d’inquiétude. Mais tout se passe bien. Il est vivant. De nouveaux soins et de la patience. Il retrouve le sourire en même temps que l’usage de ses jambes. Ce n’est pas la seule amélioration à laquelle il a le droit, mais les autres m’importent peu. Il est vivant et laisse lentement sa dépression derrière lui.

Notre vie reprend. Encore, toujours, il réapprend, nous réapprenons. Nous faisons mieux, si c’était possible. Jackson se fait embaucher à CERBER, et s’y plait. Je m’absente parfois, pour de courtes périodes, voyageant pour trouver de nouveaux biens à acquérir, parce que je sais qu’ils seront toujours là à mon retour, pour moi.

***

2021

Cette période est particulièrement floue. Nouveau séjour à l’hôpital. Les odeurs, les murmures incessants, cette angoisse indicible. Mais ce n’est pas pour Jackson que nous sommes là. Sage, c’est Sage qui est allongée dans ce lit. Trop pâle, trop immobile. Si petite, si fragile. Ma main enserre la sienne alors que je n’ose la quitter depuis qu’on nous a appelés.

J’ai bien entendu ce qu’ils ont dit, j’ai écouté l’intervention de la police. Je laisse donc les avocats gérer le reste, acceptant de financer les soins et opérations nécessaires, pour les victimes et bourreaux de ma fille. J’ai retenu l’utilisation du V, et j’ai compris en voyant les marques sur son poignet. Elle n’a pas décidé d’en prendre. Et quand bien même aurait-ce été le cas, ça ne changerait rien. Elle n’est pas responsable.

Deux semaines avant qu’elle n’ouvre les yeux. Je connais tous les sentiments qui la traversent, sans que je n’arrive pour autant à totalement la rassurer ni même à l’aider. Mais je peux au moins lui parler et lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule.
Même si ce ne sera que le début de ses difficultés.

***

Je fais tourner le liquide ambré en relisant le document pour la millième fois. Quoique je ne lise pas vraiment, je sais parfaitement ce qu’il y a d’écrit. Après tout, c’est moi qui ai demandé à ce qu’il soit rédigé. Un regard vers une des photos, sur laquelle nous sommes tous les quatre présents, et je me laisse aller en arrière dans le fauteuil en fermant les yeux.

Je pourrais attendre, prendre le temps de discuter avec lui et de voir comment les choses évoluent. Jackson ne représente aucun danger pour elle… pour nous. J’ai confiance en lui et je l’aime. Sauf que ça ne suffit pas. Je ne peux pas. Je ne prendrais pas le risque d’exposer de nouveau ma fille à un quelconque danger ou menace. Et Jackson a eu peur d’elle. Pas pour elle, mais d’elle. Il la considère comme dangereuse et force est de constater que son opinion concernant les mutants n’a fait qu’empirer avec le temps.

Il acceptera de signer. Je ne lui laisse pas vraiment le choix… Je suis parvenue à passer outre le fait qu’il croit pouvoir nous diriger comme il commande ses hommes. Cela, j’arrivais à le contourner, et il savait, il faisait des efforts pour ne plus le faire, il m’écoutait. Mais à ce sujet… Que puis-je faire d’autre de toute manière ? S'il ne nous accepte pas, c'est sa décision. Je n’y suis pour rien, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.
Finissant mon verre d’une traite, je signe les différentes pages et repose le stylo. Je lisse la première feuille en inspirant profondément. Le mot divorce semble démesurément grand. Ça mérite bien un autre verre.

***

2021-2025

Quelques mois plus tard, Sage de nouveau sur pied, nous passons par des professeurs particuliers et des leçons par correspondances pour qu’elle puisse continuer les cours. Mais ça reste difficile pour elle de continuer, alors ma décision elle ne l’est pas vraiment.

Divorce à peine officialisé, j’organise tout et je décolle avec elle pour le Japon, où se trouve Oliver. Nous y passons quelques mois, nous visitons le pays. Puis, nous partons pour la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce, où nous passons à chaque fois des semaines ou des mois. Sage continue d’étudier, je continue d’acheter des hôtels haut-de-gamme. Nous visitons Paris, Barcelone, Milan, Berlin, Venise, Athènes, Madrid. Nous faisons le tour des musées, des grands magasins, des lieux historiques, des défilés de mode.

Elle ne semble pas aller mieux, et je suis quelque peu désemparée de ne pas pouvoir l’aider véritablement. De mon côté, je continue de m’oublier dans mon travail, dans l’alcool, avec des hommes parfois… à divers degrés selon les jours et les périodes.

Quand sa seconde déchirure apparait, je préfère faire une pause, et nous allons rendre visite à la famille en Angleterre. Nous y restons presque un an, avant de reprendre notre voyage. C’est elle qui demande à retourner à New Blossom, elle qui parle de l’institut. Et c’est la première fois qu’elle réclame quelque chose, qu’elle veut véritablement quelque chose, qui pourrait l’aider qui plus est. Évidemment que nous retournons là-bas. Ici. Chez nous.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo :Shereen Genre et Pronom(s) :Féminin, elle Âge : Toujours trop Région/pays : France Comment avez-vous connu le forum ? Vu il y a quelques temps déjà, ce n’était pas le bon moment ! Et le gang de harceleurs est entré en jeu !Autres commentaires ? Le forum est incroyablement riche et complet ! J’ai hâte de pouvoir RP avec vous **Crédits : Moi

(#) Dim 24 Sep 2023 - 13:13

Mary Pelhman a écrit:Elle boit trop, elle le sait bien, mais elle prend soin d’être la seule au courant.

Oh, une copine de picole pour Alice ? Bienvenue par ici pour développer encore plus la famille Pelhman qui s'étend sur le forum

(#) Dim 24 Sep 2023 - 13:15

Elle est làààààà \o/
Trop trop content, en plus on est deux créatures de la nuit, je suis sûr que y'aura moyen de moyenner Mary Pelhman - Life begins at night 84533461

Mary Pelhman - Life begins at night 84533461

A très vite !

(#) Dim 24 Sep 2023 - 13:43

Ouaiiiiiiiiis la plus belle Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

Bienvenue iciiiii heart

14/10/2022

Lauren Cohan Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

On la voit bien trop rarement Mary Pelhman - Life begins at night 3471008882

Et puis, une Anglaise jusqu'au bout des ongles, j'peux que valider huhu

Bienvenue parmi nous ! Et tout pareil que pour Sage, va nous falloir un arbre généalogique de la famille je pense Mary Pelhman - Life begins at night 4131681464

Mary Pelhman - Life begins at night 4131681464

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(#) Dim 24 Sep 2023 - 14:44

Bienvenue sur le forum! Une fiche déjà bien entamé et un nouvelle membre de la famille Pelhman, voilà qui promet! J'aime beaucoup la mutation, c'est très chouette! Bonne continuation de fiche et amuses-toi bien parmi nous!

(#) Dim 24 Sep 2023 - 14:50

Je vote pour l'arbre généalogique, on va en avoir besoin pour s'y retrouver. Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

(mais c'est bon signe ça. Mary Pelhman - Life begins at night 84533461

) Le caractère en jette, mais je suis pas étonnée, avec le reste des Pelhman. huhu

Bienvenue parmi nous, trop curieuse de découvrir ton personnage en jeu, j'aime beaucoup beaucoup le thème de sa mutation et les déchirures qui en découlent, ça promet d'être intéressant. Mary Pelhman - Life begins at night 3202747195

Mary Pelhman - Life begins at night 3202747195

Bon courage pour la rédaction de la fiche. heart

(#) Dim 24 Sep 2023 - 15:45

T'en as mis du temps quand même ! J'ai failli t'attendre Mary Pelhman - Life begins at night 1220833213

Bienvenue à toi en tout cas !

06/02/2023

Une nouvelle Pelhman dans le game Mary Pelhman - Life begins at night 3134486888

bienvenue à bord !
Nous faites pas une mafia, hein, pitié Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

Trop hâte de découvrir ton personnage en jeu et de voir comment tous les membres de la famille vont interagir entre elleux, ça va être incroyable Mary Pelhman - Life begins at night 84533461

bon courage pour la rédaction de ta fiche !

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I'm just scared of never feeling it again /

It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)

(#) Dim 24 Sep 2023 - 22:55

Merci pour vos mots de bienvenue Mary Pelhman - Life begins at night 4278576280

@Alice Eyre Une copine de picole, c'est toujours bon à prendre Mary Pelhman - Life begins at night 4061986614

@Violet B. Autumn ça doit pouvoir se moyenner, si tant est que tu ne manges pas ma nièce ou ma fille !

@Sasha Anderson eyebrow

@Leta Eyre Les anglais sont évidemment les meilleurs ! (et pour le coup, ça m'arrange qu'elle ne soit pas souvent prise Smile

)

@Pasqual Castillo Merciii, c'est gentil Mary Pelhman - Life begins at night 4278576280

@Yara Sarhan Merci ! J'espère que le reste te plaira aussi ^^

@Oliver Pelhman Tu es bien désagréable je trouve toi Mary Pelhman - Life begins at night 4154655440

Mary Pelhman - Life begins at night 4154655440

@Sloane Hatcher Faut pas avoir trop hâte, ça va être terrible aaah

Je suis contente que le thème et les déchirures vous plaisent autant Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

On vous fera un arbre généalogique (mais ce n'est pas si compliqué en vrai promis !)

Merci encore Mary Pelhman - Life begins at night 1879220440

ça me fait vraiment plaisir !

(#) Lun 25 Sep 2023 - 2:43

Haaan mais qui voilà ! Mary Pelhman - Life begins at night 3865144472

La tantine en personne (bon courage @Oliver Pelhman, d'ailleurs Evil or Very Mad

)

Booon t'es un peu flippante mais c'est pas grave, on va faire avec Mary Pelhman - Life begins at night 4061986614

En tout cas c'est fort chouette que tu sois là (j'espère que t'aimes faire les arbres généalogiques, t'es obligée maintenant !) et j'ai bcp trop hâte qu'on puisse recroiser la plume ensemble ! Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

Mary Pelhman - Life begins at night 3370663314

À trèèèèèèès vite !! Mary Pelhman - Life begins at night 3471008882

(#) Lun 25 Sep 2023 - 12:14

C'est comme le train. Une Pelhman peut en cacher une autre alors Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

Hâte de lire toutes les histoires de famille. Je suis déjà fan de la rouquine qui casse des trucs. J'espère autant de feels, de sel ( et de dégâts ) pour les réu de familles hein ! Very Happy

Courage pour la valid' et bienvenue par ici !

17/12/2022

Et que voilà une nouvelle branche de l'arbre généalogique des Pehlmann, on a hâte de voir tout les fruits qui y poussent ! Mary Pelhman - Life begins at night 3202747195

/PAN

Le choix de l'avatar mamaaaa, Lauren est tellement fabuleuse, ça fait plaisir de la voir jouée sur le forum ! Mary Pelhman - Life begins at night 4169462755

Mary Pelhman - Life begins at night 4169462755

(à force, la team TWD prendra la tangente Mary Pelhman - Life begins at night 427107405

)

J'ai hâte d'en savoir plus sur Mary en tout cas !! Bienvenue sur le forum ! Et si tu as des questions, hésite pas ! Mary Pelhman - Life begins at night 1429850214

Mary Pelhman - Life begins at night 1429850214

(#) Lun 25 Sep 2023 - 15:51

mon ex-belle-mômannn Mary Pelhman - Life begins at night 1839687057

welcome par ici ! t'es canon huhu

hâte qu'on développe notre relation et tout. good luck pour ta fiche, m'dame Mary Pelhman - Life begins at night 4195895010

(#) Lun 25 Sep 2023 - 20:16

Les Pehlman vont rivaliser avec les White niveau invasion dites donc. Quel plaisir de revoir cette grande dame, Lauren est trop peu jouée. Ce personnage a l'air fort intéressant. Bienveue dans le coin flowers j'ai l'impression que tu es déjà bien entourée !

27/02/2023

Bienvenue sur le fofo !
Ah, je me demandais pourquoi je voyais tout le monde parler d'arbre généalogique, ça y est, je commence à comprendre....... Mary Pelhman - Life begins at night 3202747195

Nan mais c'bien, vous allez en avoir des choses à vous dire visiblement, être tout cassé·e a l'air d'être de famille ! Mary Pelhman - Life begins at night 4154655440

Bon courage pour le reste de ta fiche en tout cas... Et aussi pour supporter le bro Mary Pelhman - Life begins at night 84533461

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I done did things that I regret, I done said things I can't take back

(#) Ven 29 Sep 2023 - 18:16

@Zoey Pelhman Ma nièce ~~potentiellement~~ préférée Mary Pelhman - Life begins at night 1839687057

C'est moi qui suis flippante alors que tu fais exploser les gens ? Mais je suis trop contente de te retrouver ici !

@Damian O'Malley On est comme le chiendent, on est partout Mary Pelhman - Life begins at night 2637464804

Mary Pelhman - Life begins at night 2637464804

@Seth Avery La meilleure branche évidemment Mary Pelhman - Life begins at night 2174220039

!

@Hermès Withdraw Mon fiston préféré Mary Pelhman - Life begins at night 4169462755

@Lisa Garnier Rivaliser et dépasser, c'est notre objectif secret ultime Mary Pelhman - Life begins at night 737227058

!

@Rosendo Cortes je proteste, je ne suis pas cassée ! Mais va me falloir du courage oui, pour le supporter, tu le connais bien Mary Pelhman - Life begins at night 4061986614

!

Merci encore pour vote accueil et vos gentils mots Mary Pelhman - Life begins at night 26119716

(et Lauren est trotrop belle oui!)
Hâte de pouvoir vous croiser IRP Mary Pelhman - Life begins at night 1879220440

(#) Sam 30 Sep 2023 - 11:06

Y a si longtemps que je n'avais pas vu ce fc, c'est cool de la revoir Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

Sa situation maritale suscite ma curiosité je dois bien avouer, hâte de voir ce que ça cache tout ça huhu

Son caractère envoie du lourd en tout cas, I love it Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

(et j'attends aussi le schéma familial pour m'y retrouver

) Bienvenue dans le coin Mary Pelhman - Life begins at night 1429850214

J'espère que tu vas t'éclater avec la petite mais elle a l'air plus que bien entourée Mary Pelhman - Life begins at night 1553461418

14/10/2022

Bienvenue par ici Mary Pelhman - Life begins at night 2688660750

Je survalide tous tes choix, c'est un personnage super intriguant que tu nous présentes là Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

J'aime particulièrement la description de son caractère et ses opinions sur l'univers, j'me suis sentie fière d'elle quand elle a décidé de ne pas reprendre la même position réfractaire que sa mère concernant la technologie huhu

La famille Pelhman est complexe, c'est fun de la voir prendre de plus en plus de place sur le forum Mary Pelhman - Life begins at night 303213127

(est-ce qu'on doit commencer à s'en méfier ? Mary Pelhman - Life begins at night 2637464804

)

Bon courage pour le reste de la fiche, j'espère que tu t'amuseras bien avec tous les copains Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

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Humanity isn't a species

it's a state of mind

(#) Sam 30 Sep 2023 - 20:41

Encore une Pelhman, je pense que vous allez pouvoir ouvrir un sujet de discussion avec tous les liens qui gravitent autour de la famille Mary Pelhman - Life begins at night 2637464804

Bienvenue ici ! Je pense que l'on va pouvoir se croiser en rp !

(#) Dim 1 Oct 2023 - 0:00

Bienvenue par ici et bon courage pour la fin de la rédaction ! Mary Pelhman - Life begins at night 2003956368

J'aime beaucoup ce que tu as fait des altérations, ça promet des situations intéressantes à venir en RP ! Hâte de voir ce que tu vas en faire, en tout cas. Mary Pelhman - Life begins at night 3471008882

Elle a tout le caractère d'une parfaite petite aristocrate anglaise sinon. huhu

Et je valide son intérêt pour les cybermons hu hu Mary Pelhman - Life begins at night 3483261708

(#) Lun 2 Oct 2023 - 11:32

@Sylens Ziegler Entourée oui, bien, je ne sais pas huhu

Le schéma est fait (pas par moi ahah), mais c'est très simple en vrai o/

@Darius Sinclair ça m'a fait sourire aussi de me dire qu'elle ne voulait pas être réac parce que sa mère l'était ^^
Et zéro raison de se méfier de nous, nous ne sommes que paix et amour !

@Wolfe McMillan Oui, de ce que j'ai compris, on va même de se croiser rapidement IRP, c'est cool Mary Pelhman - Life begins at night 3471008882

@Blake Everest Elle est parfaite tu veux dire ? Je sais, je sais Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

(et les cybermons, c'est trop cool ** )

Merci pour votre accueil, ça fait vraiment plaisir Mary Pelhman - Life begins at night 2489021625

Et j'ai finiiiii Mary Pelhman - Life begins at night 2699291940

14/03/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Et ça dit ne pas être cassée ? Mary Pelhman - Life begins at night 737227058

C'est une honte de mentir comme ça ! Mary Pelhman - Life begins at night 139611567

Sacré parcours de vie, hâte de voir comment elle va survivre à tout ce bordel qu'est New Blossom huhu

Amuse toi bien sur le forum ! Mary Pelhman - Life begins at night 3370663314

(Si jamais, à l'avenir, n'oublie pas de mettre tout les TW qui peuvent être dans la fiche pour éviter les mauvaises surprises à la personne qui va te lire. Mary Pelhman - Life begins at night 4084237613

Mary Pelhman - Life begins at night 4084237613

) Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Mary Pelhman - Life begins at night 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Immobile pour lui tu étais prêt à tout, mais sous tes yeux d'enfant a coulé l'océan quand derrière un nuage s'est caché son visage