not all heroes wear crêpes (EVIE)

28/08/2023

EVELYN "EVIE" HARVEY

TW : grossesse non désirée (x2), domaine médical, armée, maladie (cancer), perte d'un parent, deuil.

FT. Olivia Cooke

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Elle est toujours persuadée que sa mère avait pris un sacré coup sur la tête le jour où elle a décidé de lui donner un prénom de grand-mère ; Evelyn. Ce n’est pas vraiment qu’elle ne l’aime pas, mais la popularité est passée d’un siècle, vous voyez ? Elle préfère se faire appeler Evie, c’est plus simple, plus court, plus moderne et ça lui ressemble davantage. Evelyn, c’est surtout comme ça qu’on l’appelle quand elle a fait une connerie (et dieu sait qu’elles sont nombreuses). Il paraît qu’il fallait aussi honorer les origines écossaises, alors sa mère lui a collé Sorcha en second prénom, mais ça, c’est sur l’acte de naissance et la carte d’identité, c’est tout. Elle a longtemps porté le nom de sa mère, Vance, avant de décider de prendre celui de son père, Harvey, histoire de tenter de redorer un peu le blason familial (c’est pas gagné, mais elle aime les défis). Et depuis peu elle se dit qu’elle y accolerait bien Mehrmann, tant pis si ça ferait un nom à rallonge et qu’il faudrait changer tous ses papiers.

Genre et Pronom(s) : Femme cisgenre ; elle.

Âge et lieu de naissance : Elle a fait une entrée fracassante un 1er avril 1997 (histoire de bien démarrer dans la vie), à Fairbanks, en Alaska. C’est là que sa mère avait décidé de s’installer pendant sa grossesse, pour une raison qui continue à lui échapper, parce que franchement, entre les ours polaires, le blizzard, le verglas et les températures négatives, ce n’est pas ce qu’Evie appelle un paradis. Enfin, si, c’est beau, mais elle n’est pas faite pour ce genre de climat. Elle est frileuse, vous voyez ? Elle a fêté ses 28 ans cette année, la trentaine se rapproche à grands pas, mais moins elle y pense et mieux elle se porte. Tant qu’elle n’a pas passé les 30 ans, elle se dit qu’elle peut encore merder un peu partout.

Origines et nationalité : Apparemment, papa et maman ont voulu lui offrir le package complet du Royaume-Uni, puisqu’elle a des origines anglaises, écossaises et irlandaises. Mais elle est née sur le sol américain, elle possède donc la nationalité américaine.

Statut marital : Le déni, c’est un statut, ça ? Si vous lui demandez, Evie dira qu’elle est célibataire. C’est plus simple que d’expliquer qu’elle est tombée amoureuse d’un type un chouilla plus vieux qu’elle, façon comédie romantique. Du genre, le cliché du gars qui vient tous les jours acheter un cupcake alors qu’il a horreur de ça, juste pour la voir, ces trucs à l’eau de rose qui lui filent la gerbe d’ordinaire. Sauf qu’elle a mordu à l’hameçon. Un peu trop bien sans doute, à en juger sur le test de grossesse positif dans la poubelle de la salle de bain. C’est un peu compliqué, parce que sinon ce ne serait pas drôle. Au moins, ce n’est pas un sale type qui lui aurait caché un mariage, c’est déjà ça. Dans sa tête, Evie a encore dix ans et pas toutes ses dents, du coup la perspective de se retrouver avec un bébé la panique légèrement, sans compter qu’elle n’a toujours rien dit à ses pères.

Occupation : Evie est toujours soit occupée aux fourneaux, soit des pinceaux à la main. Elle a ouvert ce qu’elle pense (espère) être la meilleure boutique de cupcakes et gâteaux de New Blossom, sobrement baptisée Peaches and Crimes, pas très loin du Serendipity Garden. Ses créations colorées et sucrées sont super populaires, son compte Argo Space a explosé. Si vous voulez un rainbow cake à l’effigie d’Hyperion, c’est chez elle qu’il faut venir. Elle est aussi illustratrice de livres pour enfants, elle a signé son premier gros contrat au début de l’année. Evie a une passion pour l’aquarelle et les paillettes, au grand désespoir de ses parents, qui aimeraient bien qu’elle arrête de semer les paillettes partout. C’est bien connu, une fois qu’il y en a chez vous, c’est pour toujours.

Situation financière : Sans rouler sur l’or, elle s’en sort plutôt pas mal. De quoi vivre tranquillement, mettre de l’argent de côté pour s’acheter quelque chose plus tard et surtout financer l’arrivée du têtard. C’était pas vraiment prévu dans son budget, tant pis, elle se paiera des vacances au soleil dans dix ans, quand le petit monstre fera ses nuits.

Lieu d'habitation : En bon pot de colle qui se respecte, elle s’est trouvé un appartement pas très loin de chez papa et papa, près du Institut Mutant Inc, dans le quartier de Crimson Bay. Quand vous mettez les pieds chez elle, vous êtes tout de suite agressé par un drôle de parfum, un mélange de sucre et d’odeur de peinture. Sacré mélange, mais pas désagréable, on s’y fait vite et bien. Peut-être qu’elle devrait le soumettre à une grande parfumerie pour faire fortune, allez savoir.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT "When I get mad, ice cream!"

Il y a un mot-valise pour décrire parfaitement Evie, le genre de mot que vous voyez un peu partout sur des t-shirts, des mugs ou de la déco ringarde. Evie est attachiante. Elle a hérité du caractère bien trempé de ses deux parents, et autant dire que ça a donné un cocktail aussi intense qu’explosif. Evie n’a pas la langue dans sa poche, elle dit ce qu’elle pense sans détour, il n’y a pas – ou rarement – de filtre sur son débit de paroles. Elle ne sait pas tourner autour du pot, elle va droit au but, met plus souvent les pieds dans le plat qu’à côté et ne s’embarrasse pas de jolies formules ou de politesses hypocrites. Pas méchante pour autant, elle est du genre à préférer la sincérité cuisante du moment, pour ensuite oublier les éventuels conflits et petits tracas pour passer à autre chose. Pas vraiment rancunière, elle pardonne aussi vite qu’elle gueule, un peu trop, sans doute. Elle donne une chance, deux chances, trois chances, jusqu’à ce que quelqu’un la secoue pour lui remettre les idées en place.

Evie, elle pétille comme une boisson gazeuse, elle est si lumineuse que c’en est aveuglant, c’est un concentré de bonne humeur et de joie de vivre. Certains en feront une overdose, mai elle ne s’en formalise pas. Extravertie au possible, elle aime découvrir le monde, les gens, les choses. On dit que la curiosité est un vilain défaut, mais dans son cas c’est plutôt un moteur qui la pousse à faire mille et une découvertes. Elle adore la vie, elle adore les gens, elle s’accroche à l’idée que chaque personne est capable du meilleur. Ça la rend peut-être un peu naïve, facile à duper, mais ce n’est pas bien grave. Après tout, vous avez vu ses pères, qui se risquerait à lui faire le moindre mal ? Elle se cramponne à son optimisme comme à une bouée de sauvetage, parce que le monde est bien assez noir et compliqué comme ça, inutile d’en rajouter une couche. Ce n’est pas tous les jours facile, mais elle se force à afficher un sourire de toutes les circonstances, même quand elle a juste envie de rester planquée sous sa couette, à pleurer toutes les larmes de son corps en avalant une tablette de chocolat entière.

Ceux qui la connaissent savent qu’elle est fragile, qu’elle cache bien son jeu. Elle fait semblant de se moquer de tout un tas de choses parce qu’au fond, elle se soucie un peu trop de ce qui l’entoure, de ceux qui l’entourent. Il lui arrive d’être un peu trop protectrice, un peu trop insistante. Elle est du genre à demander à ses proches s’ils ont bien mangé, bien pris leurs médicaments, fait attention à leurs rendez-vous, vérifié leur emploi du temps, fait un check-up complet de leur santé… Chez Evie, le stress monte aussi vite que l’excitation. Elle panique rarement, mais quand elle panique, elle ne fait pas semblant et c’est comme si c’était la fin du monde, systématiquement. Et dans ces cas-là, essayer de rationaliser les choses avec elle ne sert à rien. Il vaut mieux lui proposer un truc à grignoter pour lui changer les idées. Parce que si Evie était un péché, elle serait la gourmandise, assurément.

LE CORPS LE CORPS ALTÉRÉ
Type d'altéré : Type 1 (civil).
Âge de la première altération : 5 ans.

Altérations :

○ Implant installée via voie chirurgicale quand Evie avait 5 ans, pour palier une malformation au niveau du ventricule gauche. L’implant permet de réguler le rythme cardiaque d’Evie et empêcher les palpitations ainsi que d’autres altérations du rythme cardiaque, ainsi que le fonctionnement général du cœur. Plus généralement, il stimule le ventricule gauche. L’implant est relié à une application, qui lui permet d’assurer un suivi régulier du cœur d’Evie. L’application l’alerte en cas de problème potentiel, prévient les crises de tachycardie, éventuelles arythmies, etc.

Le cœur d’Evie reste fragile, elle ne doit pas le surmener. L’implant doit être régulièrement contrôlé, éventuellement réglé pour s’adapter aux changements observés. Elle doit avoir une bonne hygiène de vie pour aider au bon fonctionnement de son implant et ne pas surmener son cœur.

Type : Type 1 (civil).
Grade : Civil.
Acquisition : Theseus Corp.

LE CORPS HUMAIN
Evie ne se trouve rien de particulier. Sa chirurgie a laissé une cicatrice sur sa poitrine, mais rien d’insurmontable ou qui lui gâche la vie. On pourrait même dire qu’elle l’aime bien, cette petite cicatrice, puisqu’elle est le signe d’une opération réussie, qui lui a sauvé la vie. Donc elle se fiche pas mal qu’on puisse la voir ou non, elle ne cherche pas à la cacher. En dehors de ça, elle n’a rien qu’elle trouve particulièrement extraordinaire. Elle aime ses yeux marrons et ses boucles auburn parce que sa mère avait les mêmes, qu’on lui a souvent dit qu’elle était son portrait craché. Mais elle n’est pas du genre à se regarder le nombril ou à s’apitoyer sur sa sale tête du lundi matin.

L'ÂME APPARTENANCE : HYBRID THEORY.
Evie est fervente partisane du vivre et laisser vivre. Dans sa petite tête, ce n’est pas compliqué. Les gens qui ne demandent rien à personne, il faut leur foutre la paix. Et les respecter, mais ça va sans dire. Oui, les mutants existent et certains pourraient s’avérer dangereux. Et alors ? Elle est peut-être un peu naïve, mais elle se dit que n’importe qui peut être dangereux. Mettez une arme dans la main d’un criminel et il s’en servira. Certaines personnes ont leurs armes personnelles et intégrées, admettons ! Tout est une question d’individus. Pour elle, les mutants font partie du paysage. Il y aura toujours quelques pommes pourries dans le lot, mais ça ne veut pas dire qu’il faut absolument arrêter d’aimer les pommes. Tout ce qui touche de près ou de loin à Icarus, elle ne s’y intéresse pas. Enfin, elle évite le côté politique et capitaliste de la chose. Est-ce qu’elle a un mug à l’effigie de Ladyhawk chez elle ? Peut-être bien. Elle ne peut s’empêcher d’admirer de loin les prouesses super-héroïques des Sept, tout en sachant que c’est probablement beaucoup de poudre aux yeux. Mais elle est bon public, il ne faut pas trop lui en vouloir.

Les altérations, les prothèses, tout ça, ça peut sauver des vies. Elle en est le parfait exemple. Elle mangerait les pissenlits par la racine depuis un moment si elle n’avait pas été opérée à ses cinq ans pour régler un sacré problème cardiaque. Son père ne serait plus là non plus, donc autant dire qu’elle bénit les médecins qui ont rendu ce genre de prouesses médicales possibles. Elle grince un peu plus des dents quand elle voit des prothèses imposantes et qui modifient sacrément le corps humain, mais elle estime que ça ne la regarde pas. Tant que personne n’est forcé à rien, où est le mal ? Sa naïveté (et peut-être un bon instinct d’autopréservation) l’empêche de trop penser à ce qui peut se passer une fois l’œil des médias et des curieux tourné ailleurs.

New Blossom, elle s’y est faite. Autant dire que le choc a été plutôt costaud, quand elle a dû passer de sa ville du fin fond de l’Alaska et puis de Sandpoint à la ville la plus agitée du monde. Elle n’avait jamais mis les pieds à New York avant qu’elle ne subisse un ravalement de façade, alors elle n’a pas été déçue du voyage… Elle s’est vite et bien adaptée. Il y a toujours quelque chose à voir ou à faire, c’est une aubaine pour une fille comme elle, incapable de rester en place trop longtemps. Probablement que sa petite boutique n’aurait pas trouvé un aussi bon public à Fairbanks. Quand ça devient too much pour elle, elle va se réfugier chez ses pères et puis c’est tout. Personne n’a encore râlé de la voir squatter le canapé, alors elle en profite. C’est sûrement parce qu’elle ne passe jamais le pas de la porte sans une boîte de gâteaux sous le coude. Ou parce qu’elle est irrésistible, au choix.

LA MÉMOIRE Quand Victoria Vance perd les eaux, un 1er avril 1997, tôt le matin, elle se dit aussitôt qu’il est absolument hors de question que sa fille vienne au monde à cette date-là. Sauf que la petite était pressée, déterminée à faire son entrée en scène et tant pis si c’était trois semaines trop tôt. Victoria a beau demander aux médecins de tout faire pour retarder la chose, impossible. Evie pointe le bout de son nez en début d’après-midi, un accouchement presque express pour sa mère qui la regarde quand même avec un petit air blasé, parce qu’à peine née, elle met déjà le bazar. Et puis, qu’est-ce qu’elle a de la voix ! Tellement qu’on ne la met pas avec les autres bébés, elle les empêcherait de dormir. On la laisse avec Victoria, qui ne sait pas très bien quoi faire avec ce petit être qui gueule et gigote dans tous les sens.

Il faut dire qu’Evie, elle n’était pas vraiment prévue au programme.

Victoria s’était engagée dans l’armée assez tôt. C’était une femme de caractère, qui avait à cœur de bien faire les choses, pétrie du triste optimisme qu’à elle seule, elle serait capable de changer les choses, de faire pencher la balance du bon côté. En fin de compte, elle n’en ferait rien. Une liaison passagère avec un colonel et voilà qu’elle se retrouvait avec un test de grossesse positif entre les mains. Sauf que le colonel en question ne voulait pas d’enfant, et elle l’avait bien compris, certainement pas avec elle. Sa mutation a été une petite bénédiction. Elle aurait certainement choisi un autre endroit que le borough de Denali, en Alaska, mais c’était loin et c’était très bien. L’époque étant ce qu’elle était, son ventre à peine rebondi on la mettait déjà à pied. Les valises furent posées à Fairbanks, là où elle se dit que ce n’était pas trop mal pour élever un enfant. Et puis ce n’était pas trop mal, l’Alaska. Les températures n’étaient pas clémentes, mais en dehors de ça, ça lui convenait plutôt bien. De toute façon, Vance s’habituait à tout. Elle avait ça dans le sang, cette capacité à s’adapter à tout et n’importe quoi.

Evie avait de la voix, mais c’était aussi une gamine facile. Polie, obéissante, capable de s’occuper toute seule autant que de se lier d’amitié avec n’importe qui, que ce soit avec le petit voisin tenant à peine sur ses jambes ou la petite vieille de la maison d’en face qui lui apprendrait à faire ses premiers cookies. Seule ombre au tableau, Evie était née avec une malformation cardiaque qui risquait de dégénérer si elle n’était pas vite opérée. Son salaire ne suffisant pas, elle dut faire un sacré crédit pour pouvoir payer l’opération qui sauverait sa fille. Elle le fit sans sourciller, sans demander l’aide de personne. Parce qu’elle était comme ça, trop fière pour admettre avoir besoin d’aide. Sacré défaut, dont elle avait conscience, et par conséquent elle s’assura que sa fille intégrerait bien l’idée que demander de l’aide, ce n’était ni faible ni honteux.

Chirurgie mise à part, l’enfance d’Evie fut tout ce qu’il y avait de plus heureux. Victoria s’assurait qu’elle ne manquait de rien. Éternelle célibataire, elle ne voulait pas d’un homme dans sa vie. Tant pis pour son entourage qui ne faisait que lui répéter qu’Evie avait absolument besoin d’une figure paternelle. Des conneries pour Victoria, qui estimait que sa fille s’en sortait très bien sans. Ce n’était pas faux. Evie était une gamine équilibrée, bonne élève, qui ne s’attirait aucun problème. Elle passait la plupart de son temps libre à dessiner et à peindre, ou derrière les fourneaux. Si Victoria s’agaçait parfois de retrouver sa cuisine sens dessus dessous, elle était ravie de voir que sa fille avait des passions qu’elle était capable d’exploiter. Elle sut d’ailleurs très vite ce qu’elle voulait faire. Être illustratrice, ou pâtissière, ou les deux. Sa mère lui disait qu’elle devrait choisir l’un ou l’autre, parce qu’il y avait un monde entre ses godets d’aquarelle et ses moules à muffins.

Victoria ne se doutait pas qu’elle ne la verrait devenir ni l’un ni l’autre.

Evie venait de fêter ses quatorze ans quand la maladie vint pulvériser leur existence paisible. Parce qu’elle avait un doute, et un sacré bon flair, Victoria avait fait pression sur le corps médical pour passer plusieurs examens. Quelque chose clochait, elle le sentait. Elle n’imaginait juste pas que le diagnostic serait si terrible que ça. Elle avait un cancer du sein, à un stade avancé. Branlebas le combat dans la petite famille. Vance n’était pas du genre à laisser une foutue mutation génétique la foutre en l’air sans se battre. Elle le fit avec brio et courage, pendant plusieurs mois. Jusqu’à ce que les médecins soient obligés de lui annoncer qu’il ne lui restait pas longtemps. Un an, tout au plus. Le choc fut rude. Pas parce qu’elle allait mourir, mais parce qu’elle ne savait pas qui allait s’occuper d’Evie. Sa fille, c’était toute sa vie, la prunelle de ses yeux, et il était absolument hors de question qu’elle finisse dans une famille d’accueil, bousillée par un système au mieux bancal, au pire maltraitant. Le problème, c’était qu’elle n’avait personne. Ses parents étaient morts et enterrés depuis longtemps et elle n’avait pas de famille proche qui puisse s’occuper d’Evie. Alors elle fit la seule chose qu’il lui semblait logique de faire, tant pis pour les promesses faites à elle-même quinze ans plus tôt.

Retrouver la trace de Gabriel Harvey ne fut pas une mince affaire, mais elle avait gardé des contacts à l’armée, qui surent lui indiquer où il vivait à présent. Déraciner Evie, ce fut en revanche plus compliqué. Elle ne voulait pas quitter Fairbanks, elle s’accrochait à l’idée que si elles restaient là-bas, tout irait bien. Tant pis si sa mère avait perdu tous ses cheveux et la moitié de son poids, ce n’était pas des choses définitives, les cheveux, ça repoussait et les kilos se reprendraient… Qu’elle l’ait voulu ou non, elle se retrouva sur le pas de la porte de Gabriel très exactement une semaine après son quinzième anniversaire, planquée derrière une mère devenue squelettique. Tout était flou dans sa tête. Elle se retrouva installée sur canapé, un chocolat entre les mains, assise en face d’un type qui lui souriait doucement, tandis que père et mère s’expliquèrent longuement. Elle ne fut pas fichue de prononcer le moindre mot pendant au moins deux jours. Elle restait accrochée à sa mère comme un petit koala et baissait les yeux dès qu’elle croisait le regard de Gabriel. Il l’impressionnait au moins autant qu’il l’effrayait. Enfin, ce n’était pas lui qui l’effrayait. C’était la perspective de se retrouver d’un coup avec lui (et Selen, c’était comme ça qu’il s’appelait, le grand bonhomme qui lui avait servi un chocolat chaud faute de savoir quoi faire d’autre). Evie fut surprise quand ils leur proposèrent de rester toutes les deux, à Victoria et elle. Elle s’attendait plus à ce que Gabriel les mette à la porte, salut et bon vent, parce que ça faisait forcément un choc, d’apprendre après quinze ans qu’on avait une fille qu’on n’avait jamais voulue.

Mais Victoria avait visé juste, son géniteur était un type bien. Un peu bourru, franchement taiseux, mais un type bien. Ça la rassurait, Evie, de savoir que sa mère ne serait pas seule quand… Son état se dégrada très vite, une fois qu’elle fut sûre qu’on s’occuperait de sa fille. C’était ce qui la faisait tenir, et elle était fatiguée. Mais toujours têtue. Elle ne voulait pas mourir à l’hôpital, attachée à tout un tas de machines, entre quatre murs ternes. L’acharnement thérapeutique, c’était hors de question aussi. Elle voulait partir selon ses propres termes, et c’est ce qu’elle fit. Le jour même, Evie ne pleura pas. Elle se contenta de rester assise sur le canapé, à la même place où Selen l’avait installée le premier jour, à fixer le mur d’en face. Elle avait l’impression d’avoir pris un coup sur la tête, d’être complètement sonnée. Son état de sidération dura un bon moment, même l’enterrement de sa mère ne l’en sortit pas. Et puis un jour, tout à coup, alors qu’ils étaient à table, elle fondit en larmes. C’était bête. Gabriel avait servi des lasagnes et c’était le seul plat que Victoria maîtrisait à la perfection, alors elle en faisait tout le temps. Evie n’avait jamais eu le cœur de lui avouer qu’elles manquaient de sel. Celles de Gabriel étaient parfaitement assaisonnées et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase (et ce jour-là, les lasagnes disparurent définitivement du menu de la famille).

Sandpoint, ce n’était pas mal. Ça lui rappelait un peu l’Alaska, parfois. Quand elle ne savait pas trop quoi faire de ses journées, Evie allait s’installer près du lac avec ses papiers et ses aquarelles. Le lac, elle l’a peint des dizaines de fois, sans jamais s’en lasser. On lui avait proposé de voir un psychiatre, mais elle ne voulait pas. Elle fit son deuil toute seule, comme une grande. Victoria avait longtemps été sa seule famille, alors se retrouver entourée de Gabriel, Selen, Lua… Ça lui faisait drôle. Elle n’était pas sauvage, mais il lui fallut un moment pour s’adapter à cette nouvelle vie. À cette nouvelle… famille ? Le plus compliqué, ce fut évidemment de nouer un lien avec Gabriel. Si elle s’était toujours dit qu’elle chercherait à faire sa connaissance un jour, elle n’aurait jamais cru que les choses se passeraient de cette façon. Elle avait fait une entrée fracassante dans sa vie et quinze ans, ça ne se rattrapait pas comme ça. Ils faisaient tous les deux des efforts, mais c’était… Un peu comme un puzzle qu’il fallait assembler. Ça ne servait à rien d’essayer d’aller trop vite et de forcer les pièces à s’imbriquer.

Elle ne sait plus exactement qui avait proposé ce voyage-road trip en Alaska, rien que pour Gabriel et elle. Mais c’était une idée de génie. Il voulait savoir où et comment elle avait grandi et elle… Elle, elle voulait apprendre à connaître celui qui était à présent son représentant légal. Son père. Ça lui faisait un drôle d’effet de penser à Gabriel ainsi. Parce que pendant presque quinze ans, Victoria lui avait dit qu’elle n’avait pas besoin d’un père pour devenir quelqu’un. Mais sa mère morte, Evie avait besoin de recréer un lien avec quelqu’un. Elle n’avait pas tout à fait seize ans et quoiqu’elle puisse en dire, elle n’avait rien d’une adulte. La disparition de Victoria l’avait forcée à grandir d’un coup, mais elle était encore loin de pouvoir s’en sortir sans être guidée. Gabriel s’avéra être un bien meilleur guide (et parent) pour elle que ce qu’elle avait cru au début, quand elle ne savait rien de lui. Beaucoup de choses changèrent, pendant ce petit voyage. Elle aimait le voir comme une espèce de jardin secret qui n’appartiendrait qu’à eux, le père et la fille qui s’étaient trouvés de la pire des manières, pour finalement ne plus jamais se quitter. Peu de temps après, elle prit son nom. Evelyn Vance devenait Evelyn Harvey. Où qu’elle puisse être, elle en était sûre, Victoria était soulagée.

Plus vite qu’elle ne l’aurait cru, Evie s’intégra à sa nouvelle famille. Elle avait perdu une mère, mais gagné deux pères et une sœur. Enfin, deux pères… Encore fallait-il que ces deux idiots (avec toute son affection) réalisent qu’ils étaient vraiment, complètement, irrémédiablement faits l’un pour l’autre. En toute sobriété, Evie sortit une bouteille de champagne quand le mariage fut annoncé. Elle avait beau faire la grimace devant les romances à l’eau de rose, au fond, elle avait le cœur d’une romantique. Sa mère ne s’était jamais mariée, elle ne l’avait jamais vue amoureuse. Forcément, voir Gabriel et Selen ensemble, ça lui faisait un petit quelque chose. Elle les enviait. Parce que c’était le genre d’amour qu’on ne voyait que dans les films et dont on ne faisait pas (ou rarement) l’expérience.

Personne ne s’opposa à sa décision d’intégrer une grande école de pâtisserie. Son choix était fait ; ce serait plus facile de percer dans ce milieu-là. Elle n’abandonnait pas l’idée de voir un jour son nom sur un livre illustré, mais en attendant, elle allait exploiter le péché commun à l’ensemble de la population humaine : la gourmandise. Elle quitta Sandpoint pour New Blossom, où elle passa deux ans à étudier l’art de la pâtisserie. Elle rentrait chez ses pères régulièrement, parce qu’elle était devenue un vrai pot de colle et surtout, elle ne se sentait pas encore le courage de quitter le nid. Son diplôme en poche, elle décida de postuler dans l’une des pâtisseries huppées de Sandpoint, où elle fut accueillie à bras ouverts. Le temps pour elle de réellement faire ses armes et développer une passion et un talent fantastique pour les cupcakes et les gâteaux démesurés. Malheureusement, Sandpoint, ce n’était pas l’endroit idéal pour percer et se faire un nom. Surtout quand il fallait rester dans l’ombre d’un patron à l’ego aussi démesuré que celui d’un superhéros. L’expérience acquise, Evie prit la décision de retourner à New Blossom pour y ouvrir sa propre boutique. Elle y avait trouvé un local avant même d’y trouver un logement, elle savait très exactement ce qu’elle voulait faire. La bénédiction de ses parents reçue, elle fit ses valises. Le frère de Selen l’hébergea le temps qu’elle se trouve un appartement (qu’elle quitterait vite pour un autre, une fois la famille installée à son tour) et lance son business. Se retrouver (presque) seule dans une si grande ville lui fit un drôle d’effet, mais elle s’occupait l’esprit avec sa boutique.

Et puis, il y eut Duncan.

Au début, elle ne fit pas très attention à lui. Enfin, si, bien sûr, elle le trouva tout à fait charmant quand il passa la porte du Peaches and Crimes pour venir acheter l’un de ses best-sellers, un cupcake à la vanille avec glaçage rose et paillettes comestibles. Est-ce qu’elle trouva ça drôle ? Carrément. Est-ce que son petit sourire la fit craquer ? Évidemment. Mais elle se dit aussi qu’elle ne le reverrait jamais ; ce n’était pas tous les jours qu’un type en costume trois-pièces venait acheter un cupcake avec des paillettes. C’était peut-être pour une femme de son entourage. Une fille, une nièce, une cousine, une grand-mère… Une femme, une fiancée, une petite amie. Pour lui-même ? Cette idée ne lui traversa l’esprit qu’après son cinquième passage à la boutique. Il venait régulièrement et repartait toujours avec la même chose. Tant et si bien qu’Evie se surprit à lui réserver un cupcake tous les jours, au cas où il passerait. Et il passait. Presque tout le temps, réglé comme une horloge, vers 9h30, du lundi au vendredi. Evie avait beau être à côté de la plaque parfois, elle sut rapidement faire l’addition et comprendre son petit manège. Alors un joli matin de février (c’est faux, il pleuvait des cordes et les températures frôlaient le négatif), elle lui laissa son numéro sur la serviette en papier qui accompagnait le gâteau. Elle le vit rougir en récupérant sa commande et se demanda s’il n’allait pas disparaître pour ne plus jamais réapparaître.

Mais non, il lui envoya un message et lui proposa d’aller boire un café dans la foulée. C’était son premier rencard depuis des années, elle était déjà charmée, alors elle accepta sans trop se poser de questions. Il y eut un premier rendez-vous, puis un second, un troisième… Et en moins de temps qu’il en fallait pour le dire, Evie réalisa qu’elle avait quelqu’un dans sa vie. Bon, ça, elle n’en dit rien à Gabriel et Selen. Elle en parla tout juste avec Lua, entre deux conversations concernant son choix d’université, et en lui faisant jurer sur son cupcake préféré de tenir sa langue. Pour plusieurs raisons. D’abord, elle n’était pas sûre de comment définir sa relation avec Duncan. Parce qu’elle était du genre à flipper sans raison, et qu’elle avait parfois l’impression d’être comme sa mère, pas faite pour ses choses là. Ensuite, Duncan était plus âgé qu’elle. Rien de bien terrible, une petite quarantaine, mais rien que l’idée aurait filé à son père un second infarctus, elle le savait. Et surtout, il y avait quand même un certain mystère entourant Duncan, ce qu’il faisait exactement dans la vie, bla bla bla… Le plaquer et passer autre chose, le temps de gagner en maturité ? Mais non, c’était qu’il avait su capturer le petit marshmallow qui lui servait de cœur. Il fallait juste qu’elle trouve comment arranger tout ça.

Enfin, elle l’aurait fait, si elle n’avait pas commencé à se sentir mal, un matin. D’abord, elle s’était dit qu’elle était juste malade, elle avait une santé un peu fragile et avec l’arrivée de l’automne, ça n’aurait pas été étonnant (en admettant qu’elle ignore que les températures avaient à peine commencé à baisser). Sauf qu’elle avait aussi du retard. Le genre de retard qui peut changer toute une vie, alors après une discussion un brin paniquée avec Lua, elle se décida à faire un test de grossesse. Qui, évidemment, s’avéra être positif. Juste pour être sûre, elle envoya sa petite sœur en acheter trois autres. Ils étaient tous positifs. Pas du genre à paniquer (si, si), Evie décida qu’il valait mieux aller faire une prise de sang, au cas où ce serait autre chose, qui fausserait les résultats du test… Merde, après tout ! Elle avait fait gaffe, ils avaient fait gaffe. Mais les chances n’étaient jamais 0 et Evie le constata quand elle reçut ses résultats et dut admettre l’évidence : elle était enceinte. L’annoncer à Duncan, elle ne savait pas comment elle allait s’y prendre, parce que ni l’un ni l’autre n’était prêt pour ça. Mais ce serait de toute façon plus facile que de l’annoncer à ses parents. À peine installés à New Blossom et déjà sur le point de devenir grands-pères, il y avait fort à parier qu’ils n’avaient pas envisagé ça. Comme quoi, Evie serait toujours sacrément douée pour mettre du piment dans leur vie.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Valkyrja (Julia). Genre et Pronom(s) : Féminin (elle). Âge : 31 ans. Région/pays : France. Comment avez-vous connu le forum ? Toujours Discord. Autres commentaires ? La faiblesse, c'est un talent not all heroes wear crêpes (EVIE) 1927301855

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J'espère que la disparition de Silke ne vous déçoit pas trop et que cette miss catastrophe vous plaira not all heroes wear crêpes (EVIE) 1338913558

Crédits : burnonfire (avatar), ethereal (icons).

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exist for love

Hope has two beautiful daughters. Their names are anger and courage; anger at the way things are, and courage to see that they do not remain the way they are.

01/09/2023

L'ENFANT EST LÀ, POUSSEZ VOUS !!
(Même si c'est la pire de toutes not all heroes wear crêpes (EVIE) 1813594744

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Ai-je été souhaité de la manière dont je me suis fait ? Je me casse, je répare, l'épiderme camisole

01/09/2023

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Selen ne lui donnera son nom que contre sa meilleure recette de cupcakes, obligé ! huhu

Cette famille qui s'agrandit, ça m'émeut de fou, c'est trop bien ;w; not all heroes wear crêpes (EVIE) 3483261708

Olala mais ce perso à l'air une nouvelle fois fabulous !
Si c'est un pot de colle il y a des chances qu'elle rencontre Wolfe not all heroes wear crêpes (EVIE) 3865144472

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Rebienvenue ici !

Même chose ici, je veux un lien.
Rebienvenue avec cette demoiselle, j'ai trop hâte de vous stalker et j'espère qu'elle t'inspirera plus que madame Silke (mais ce n'est que partie remise).

17/03/2023

et bien voilà un switch fort sympathique
Evie est très chouette, le fc aussi et j'espère fort que tu vas t'éclater avec ce new persow! En tout cas tu es bien entourée, donc je n'en doute pas.
Amuses-toi bien! Et bonne rédaction. (also ce titre incroyable)

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not all heroes wear crêpes (EVIE) 3FJyfIt

On a stormy sea of moving emotion, tossed about I'm like a ghost ship on the ocean

J'en reviens pas de ta rapidité de craquage. not all heroes wear crêpes (EVIE) 2637464804

(environ 5 min) (et encore, je suis gentille) Mais l'important c'est de s'écouter et que tu ailles vers ce qui t'inspire le plus à l'instant T. not all heroes wear crêpes (EVIE) 4131681464

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Je suis sûre que tu vas faire de grande chose avec Evie, puis avec une famille pareille, ça promet du lourd, j'ai beaucoup trop hâte de suivre vos aventures. not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

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Je suis fan de ses métiers, vraiment, cette douceur, obligé Yara et Paloma ont acheté ses livres pour Gabriel. not all heroes wear crêpes (EVIE) 2243471627

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(pas ton père, le petit gars qu'a quarante ans de moins/PAN) (et je veux des cupcakes gratuits stp.) Rebienvenue chez toi chaton, have fun avec ce perso. not all heroes wear crêpes (EVIE) 4084237613

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16/09/2023

je crois que c'est le moment où je suis sensé dire "ohana means family" not all heroes wear crêpes (EVIE) 427107405

bienvenue par ici, et comme d'autres de l'Institut plus haut, si Evie est pot de colle, on se croisera peut-être aussi heart

bonne rédaction à toi et amuse toi bien ! (absolument fan du combo crêpes et cooke)

Boutiques de cupcakes et gâteaux ? C'est bon, j'suis déjà conquise ! not all heroes wear crêpes (EVIE) 3325760833

Et puis Olivia not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

R'bienvenue par ici, j'ai hâte de voir c'que tu nous réserves ! Et bon courage avec les papas ! heart

ENCORE TOI OMG
Trop contente de découvrir sous un tout nouveau personnage et quel personnage tu nous ponds Je ne vais bientôt plus avoir les mots pour exprimer ma fascination à l'égard de tes magnifiques créatures Puis, excuse moi Evie et Elvie, est-ce que tu essaies de m'envoyer un msg subliminal ??? Bon courage pour la troisième fiche (tu verras à force on s'habitue ) et au plaisir de lire la suite !!!
Plein de love sur ta face

Oh nooo
La reine des neige a disparu
My heaaart
too much

Bon cela dit, ça va, tu te rattrapes bien avec ta miss.
J'ai hâte de lire le drama bb inrp
popcorn

Puis bon, peut-on noter la classouille de la famille?
j'te vois

Courage pour la rédaction !
You can do it

07/08/2023

Ohlalala mais ce début de fiche help je l'aime déjà trop cette petite huhu

Ca sent le drama et les feels tout ça me gusta not all heroes wear crêpes (EVIE) 1429850214

Rien que la theme song là ça peut annoncer que du grandiose not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

(Roh puis Ce prénom et ce surnom j'adore not all heroes wear crêpes (EVIE) 4131681464

) Je sais déjà que sous ta jolie plume ça va être que génialissime tout ça, hâte d'en découvrir davantage not all heroes wear crêpes (EVIE) 3483261708

Re-bienvenue dans le coin petit chat heart

J'espère que tu vas t'éclater avec cette nouvelle petite mais je m'en fais pas pour toi vu tes liens de départ (impatiente de suivre vos aventures familiales uhuh) not all heroes wear crêpes (EVIE) 2243471627

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Etant tout autant un estomac sur pattes que Zoey, la boutique de cupcakes me vend déjà du rêve What a Face

Rebienvenue avec cette nouvelle tête, j'aime déjà beaucoup ce qui se dessine, j'ai hâte de voir la suite !

C'était du beau craquage!

En espérant qu'elle t'inspire plus! Amuse-toi bien avec elle heart

28/08/2023

vous êtes vraiment tous.tes adorables too much

j'espère que la miss vous plaira, y aura des cupcakes pour tout le monde not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

not all heroes wear crêpes (EVIE) 1839687057

much love sur vous not all heroes wear crêpes (EVIE) 1335516663

(@Elvira Wingfield j'avoue tout, marry me? not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

)

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exist for love

Hope has two beautiful daughters. Their names are anger and courage; anger at the way things are, and courage to see that they do not remain the way they are.

01/09/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Bon j'ai déjà hurlé mon amour pour elle mille fois à peu près, mais je vais recommencer ok ? not all heroes wear crêpes (EVIE) 139611567

Non mais cette histoire est terriblement touchante, j'ai eu trop de feels et puis Evie est juste parfaite (~~casse-noisette~~) dans son caractère. Ce qu'elle dégage est si chouette et fort ; elle est faite de tellement de nuances que Gab sait même plus où donner de la tête pour lister toutes les qualités de sa fille (jamais devant elle par contre, faut pas déconner not all heroes wear crêpes (EVIE) 737227058

not all heroes wear crêpes (EVIE) 737227058

), donc le futur gendre à intérêt à être réglo, sinon ça va barder fort. not all heroes wear crêpes (EVIE) 1813594744

Amuse toi bien avec elle !! heart

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs not all heroes wear crêpes (EVIE) 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Ai-je été souhaité de la manière dont je me suis fait ? Je me casse, je répare, l'épiderme camisole