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Heal me [Sajung]

Woo Jung-hwa
Humain·e
Woo Jung-hwa
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Heal me [Sajung] Crx0
Alias : Luka (Metaworld)
Age : 35 ans - un an de plus dans quelques mois
Dollars : 364
Statut : Célibataire, le palpitant s'affolant à l'approche d'une personne...
Occupation : Directeur général de STARLIGHT
Habitation : Dans un penthouse (Neo Arcadia)
Inventaire : S T A R L I G H T | son entreprise, son projet, les HOLO
Mémo RP : Salem
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : V. Machiavelli
Messages : 124
Date d'inscription : 11/02/2023
FC : Kim Soo-hyun
Crédits : SMMG (avatar) ; Stefan_Cross (gif-signature, crackship) ; signature : wild heart ; paroles ; Starlight, MUSE
Thèmes abordés : Décès, solitude, maladie
Thèmes refusés : Maltraitance sur les animaux
TW : mal-être, maladie
J’aurais dû me douter, dès le réveil, que ça allait empirer. J’avais pris deux cachets avant de me coucher, deux cachets contre la douleur, passant une bonne nuit. Mais dès le réveil, je sentais les picotements caractéristiques de la migraine au niveau de mes tempes. J’avais fait comme d’habitude : j’étais parti courir quelques kilomètres dans un parc non loin, mes écouteurs dans les oreilles sans avoir de musique trop forte. J’avais ensuite pris une douche et un petit-déjeuner, pensant que mon corps réclamait uniquement quelques nutriments, mais non. Les picotements ne m’avaient pas quitté et je savais que ça allait empirer.

Je cherchais donc l’adresse de cette fameuse boutique dont on m’avait parlé, une de celles où l’on pouvait trouver ce dont on avait besoin. Je m’en fichais éperdument si c’était légal ou pas, je ferais en sorte que l’on ne me reconnaisse pas. Je ne pouvais pas rester comme ça, je devais essayer quelque chose. C’était bien le premier week-end depuis quelques semaines où je n’avais pas besoin d’aller au bureau ou d’être en déplacement. Pour quelqu’un qui se trouvait casanier, je n’avais pas vraiment vécu entre les quatre murs de mon chez-moi dernièrement - et ça me manquait.

Après avoir enfilé un jean noir troué, un tee-shirt un peu trop grand et une veste en cuir sombre, je complétais ma panoplie du parfait incognito avec une casquette noire et des lunettes de soleil - des Ray-Ban. Je fis appel à mon garde du corps, plus pour avoir quelqu’un qui appelle les urgences que pour me protéger d’un éventuel agresseur. Si une migraine se déclenchait en plein milieu d’une ruelle perdue… Mieux valait ne pas y penser.

Nous prîmes les transports en commun et je le laissais ensuite me guider dans ce monde que je ne connaissais pas. L’Underapple était une ville dans la ville, un endroit vraiment délabré, mal famé et pauvre. Mieux valait rester discret et ne pas faire de vague.
La boutique ne fut pas si simple à trouver et après un coup d'œil à l’intérieur, pouvant me faire affirmer qu’il n’y avait pas un chat, je demandais à mon garde du corps de m’attendre à l’extérieur. À peine je fis quelques pas dans la pièce que je retirais mes lunettes de soleil, soulageant l’arrête de mon nez. D’une main, je retirais ma casquette, tentant de recoiffer mes cheveux de l’autre - mes lunettes coincées dans le col de mon tee-shirt. Ce n’était pas par témérité, c’était par habitude. Mon regard allait et venait sur les différents produits proposés, me demandant si j’étais au bon endroit.

Ma tête pivota lorsque j’entendis une voix masculine et mes prunelles se posèrent sur un jeune homme derrière le comptoir. Malgré la distance, je remarquais ses yeux bleus, qui me firent louper un battement. Je repris contenance, me disant que la migraine était plus proche que je ne l’espérais.

« Oui, bonjour. Je cherche quelque chose contre les migraines. Est-ce que vous avez ça ? »

Je me rapprochais de lui, en profitant pour le détailler. Il paraissait jeune, mais il semblait plutôt à l’aise. Légèrement plus petit que moi, il semblait plutôt frêle sans que ça n'entache quoi que ce soit à son apparence. C’était un bel homme, vraiment, avec un certain charme lorsqu’il souriait comme il le faisait.

« Je n’ai vraiment aucune préférence, je veux juste quelque chose d’efficace. Dites-moi tout ce que vous avez. »

Il y avait bien quelque chose qui allait fonctionner, n’est-ce pas ?

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Starlight
My life, You electrify my life ©️ Wild heart
Salem Blackwood
True Blood
Salem Blackwood
CORPS
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ÂME
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Alias : Charon
Genre : Il
Age : 27 ans
Dollars : 75
Statut : Célibataire mais toujours amoureux d'un homme disparu.
Occupation : Officiellement pharmacologue, officieusement, vendeur de poisons et autres joyeusetés à base de plantes.
Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

Mémo RP : Jung-hwa #2
Ether #1

Pseudo : Zuzyphe
Comptes : MJ | William
Genre IRL : Elle
Messages : 87
Date d'inscription : 14/01/2023
FC : Troye Sivan
Crédits : Merenwen (avatar) - Stefan Cross (crackship)
Thèmes abordés : La mort
Thèmes refusés : A priori aucun mais il est toujours bon d'en discuter ensemble avant de se lancer ! :)
TW : mal-être, maladie, esprits, fantômes
« You got that James Dean daydream look in your eye
And I got that red lip classic thing that you like
And when we go crashing down we come back every time
'Cause we never go out of style, we never go out of style... » *


Ma voix accompagne celle de Taylor tandis que mon corps se meut en rythme avec la musique. Particulièrement de bonne humeur suite à ma récente rencontre avec Ether et à mes projets avec Aurea, je me sens assez léger. Découvrir que je ne suis pas seul à voir les morts est un soulagement. C’est peut-être égoïste, mais savoir que je peux partager ma tâche avec quelqu’un d’autre n’est pas un luxe ! Mon père m’observe avec un sourire, les bras croisés au fond de la pièce. Je lui lance une grimace.

« T’as qu’à danser avec moi P’pa, c’est cool ce qu’elle chante Taytay. »

Il fait non de la tête. Et je sais déjà ce qu’il va dire.

« Sans façon, à ton âge j’écoutais du rock, pas de la pop comme ça. Chacun son époque. J’ai beau avoir découvert en même temps que toi, je préfère encore me déhancher sur I want to Break Free. »

« Roh toi et Queen, j’ai compris, laisse tomber. De toute façon, après celle-là, je dois me calmer, j’ai une commande à préparer. »

« Je crois que ta commande va devoir attendre chaton. Quelqu’un vient d’entrer. »

Je baisse aussitôt le ton. Il ne faudrait pas que les clients pensent que je parle tout seul.

« Mince ! J’ai pas entendu la clochette...elle doit être mal placée… Bon je reviens alors. »

Je me glisse entre deux étagères qui servent de séparation avec le fond de la boutique et me pointe au comptoir, le sourire aux lèvres. Avisant la silhouette encore dos à moi, je lance machinalement :

« Bonjour ! Bienvenue à Pick Your Poison ! Vous êtes là pour la cosmétique ou les médicaments ? »

Il se retourne et quelque chose dans son aura me fige. Je n'arrive pas à en voir la couleur, ce n'est qu'un ressenti. Grand, élancé, l’attitude assurée, il a ces prunelles qui semblent pouvoir lire à travers mon âme. Je me surprend à rougir un instant, désarmé. Je me ressaisis lorsqu’il se met à parler. Oh, sa voix est grave, son timbre a quelque chose de chaleureux. Mon cœur s’agite un peu trop à mon goût et je cherche à ignorer la chaleur de mes joues en essayant de comprendre ce qu’il attend de moi. Le seul mot que je retiens, honnêtement, c’est migraines. Aussitôt un élan de compassion m’anime à son égard. Je connais bien cette douleur, je la subis régulièrement à cause de ma mutation.

« Oui j’ai divers médicaments, mais j’ai besoin de savoir ce que vous prenez déjà et le dosage afin de pouvoir vous conseiller. »

J’attends sa réponse avant de lancer un bref « Je reviens ! » et de me glisser dans l’arrière boutique vers mon armoire spéciale. Je reviens avec deux fioles que je dépose entre nous, sur le comptoir de bois blanc crème, comme toutes les étagères ici, surmontées de plantes tombantes. On aperçoit à peine les mur de briques ocres derrière. M’appuyant sur le plat des mes mains contre le bois, j’explique.

« C’est un mélange fait maison. Je ne garantis aucune assurance médicale dessus. Comme vous vous en doutez, ce n’est pas du tout légal. Par contre je vous assure que ce n’est pas dangereux pour votre santé. Le seul risque c’est que ça ne fonctionne pas, c’est tout. Est-ce que vous êtes d’accord avec ça ? »

J’explique ensuite la posologie de mon invention qui se nomme sobrement « B.M. V10», ou « Beat Migraines version 10 ».

« Je l’utilise moi-même, c’est le calmant le plus abouti que j’ai pu produire. Je suis sujet aux migraines moi aussi. »

Je lui offre un sourire compréhensif. Puis j’annonce le prix, c’est plus cher qu’un médicament normal, mais je me fais à peine de la marge sur le produit fini. Disons que le coût élevé est là pour compenser les pertes et fracas si je venais à me faire déloger. Heureusement pour moi, jusqu’à présent, je n’ai eu aucun soucis et ma soit-disant boutique de cosmétiques fonctionne suffisamment pour faire écran. Je vends aussi des médicaments à prix très réduit à ceux qui n’ont pas les moyens, sachant pertinemment la misère qui peut se trouver au sein de l’Underapple.

« Si ça ne fonctionne pas, vous pouvez toujours revenir, je vous proposerais autre chose, ou peut-être que je pourrais ajuster la composition du produit pour qu’il vous convienne davantage. Je pars du principe que chaque corps est différent et qu’il est possible d’adapter. Ça justifie le prix aussi, vous vous en doutez. »

J’attends sa décision puis le détaille un peu plus maintenant qu’il est tout près. Ses yeux en amande, la commissure de ses lèvres alors qu’il arbore une mine concentrée me happent. Je n’avais pas réalisé son charisme avant d’être aussi près. Il a beau être habillé comme n’importe qui, il émane de lui une grâce et une prestance propre aux gens de la haute. Dans un mélange de curiosité et d'appréhension, je me demande ce qu’il fait dans la vie.

« Excusez-moi si la question vous paraît indiscrète, mais puis-je savoir comment vous avez entendu parler de ma boutique ? »

S’il s’agit d’un agent infiltré, je suis dans la merde.


*Style - Taylor Swift

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La musique était à la fois douce et entraînante. Je l’avais déjà entendue à la radio et j’aimais plutôt bien l’artiste - qui n’aimait pas Taylor Swift ? Je ne savais pas si j’allais avoir la tête qui tourne à cause des multiples odeurs que mon nez capta ou si c’était un mélange de tous mes sens. Entre la musique, les odeurs, l’ambiance de la boutique, je ne savais plus où donner de la tête. Je soufflais doucement pour me contenir, maîtrisant un spasme douloureux par la même occasion.
Lorsque je me tournais vers le vendeur, mes yeux le détaillèrent. Il semblait plus jeune que moi, un peu plus svelte, mais il avait un sourire qui se voulait communicatif. Je ne savais pas s’il était le propriétaire, mais il donnait presque l’impression de faire tache tellement il rayonnait.

« Je ne prends rien. »

Et j’étais prêt à tout prendre.
Je le regardais s’enfuir dans l’arrière-boutique. J’en profitais pour m’avancer vers le comptoir quand mon regard fut attiré par un présentoir. Quelques cosmétiques Byeol y étaient disposés - avec un prix bien moins cher que sur le marché. Un sourire en coin étira ma bouche avant que mon visage se tourne vers le jeune homme qui venait de poser deux fioles sur le comptoir. Je les observais avant de relever les yeux vers lui, attendant ses explications.

« Même si c’était légal, je prends le risque que ça ne fonctionne pas, croyez-moi. »

J’attrapais la petite fiole, la tournant dans ma main comme si je pouvais être sûr que ce n’était pas du poison. Un coup d'œil vers le jeune homme et je doutais qu’il sache vraiment qui j’étais. Il ne le montrait pas en tout cas, donc je supposais que je ne risquais rien - ou alors il m’aurait maîtrisé en deux-deux et menacé avec ce truc pour avoir de l’argent ou je ne sais quoi.

« Si vous l’utilisez, je suppose que ça fonctionne plutôt bien, non ? »

Question idiote, mais j’essayais de me rassurer comme je le pouvais.

« Le prix n’est pas un problème. Montrez-moi ce que vous avez d’autres s’il vous plaît. »

Je reposais la fiole devant moi et pris l’autre, la mettant à côté de sa jumelle, signifiant que je les prenais. J’avais pris tellement de médicaments sur le marché, j’avais fait des tests, des examens, des expériences même, rien n’avait fonctionné. Si un remède créé de toute pièce par un mec dans l’Underapple était ma solution miracle, qu’il en soit ainsi. Je ferais en sorte qu’il me fournisse jusqu’à la fin de mes jours - même si ce genre de réflexion me faisait passer pour un drogué.

« Pourquoi cette question ? »

Méfiant, je le regardais dans les yeux au risque de m’y noyer. Si je le trouvais assez sympathique et commercial jusqu’à présent, je le trouvais étrange et suspect désormais. Ne pouvait-on pas trouver tout ce que l’on souhaitait dans cette ville dans la ville ? Certaines boutiques étaient-elles connues que par le bouche-à-oreille ? Je n’avais vraiment pas envie d’avoir de problème, aussi je privilégiais la carte de l’honnêteté - à moitié.

« En faisant des recherches. Enfin, pas moi directement. J’ai engagé quelqu’un qui a fait des recherches pour moi. »

Ça paraissait encore plus suspect comme ça. Je me pourléchais les lèvres, sentant que la situation m’échappait. Mon cerveau s’activa, cherchant des arguments plus percutants que cela. Parce que si le vendeur commençait à prendre peur, c’était plus qu’une inquiétude qui me saisissait.

« Rassurez-vous, je ne divulgerais pas ces informations. Si vous voulez que votre commerce reste dans l’ombre, cela me convient. C’est même parfait. »

Parce que je ne pouvais pas prendre le risque d’être photographié ici, l’image de ma marque en serait immédiatement entachée. Je n’avais pas honte - et ce n’était pas une piètre boutique non plus - mais une simple rumeur pouvait mettre à terre les plus puissantes entreprises. Je ne pouvais pas faire le moindre écart.
Et pourtant… Je le faisais. Parce que j’étais au pied du mur.

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Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

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Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

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« We'll be dancing to songs from the old days
Swing from the trees
Bend over rules cause we just love how it feels
By the bonfire, Baby the moon's gon'be crazy
Cause I think I'm in love with you » *

Vraiment ? Je suis étonné de l’entendre dire qu’il ne prend rien. Généralement, quand on en vient à chercher un médicament spécifique dans l’Underapple, c’est qu’on a tout essayé. Bon après… j’ai peut-être mal compris ou… mal posé la question. Dans tous les cas, tant qu’il ne prend rien d’autre en même temps, ça va. Je reviens avec mes fioles.

« Ça se prend en gouttes sous la langue. En principe il en faut juste une, la quantité de la pipette. Et ça agit sous cinq minutes. Si ça ne fait rien, mettez en une deuxième et si là encore ça ne fait rien, c’est que ça ne fonctionne pas. »

Mon souffle se coupe un instant alors que je vois sa main se rapprocher de la mienne, mais ce n’est que pour s’emparer de la fiole après m’avoir assuré qu’il se fichait de l’aspect légal. Je respire à nouveau. Il doit vraiment avoir tout essayé. Je connais cette douleur mieux que personne, celle qui épuise, qui pousse dans les derniers retranchements. Les douleurs au niveau de la tête sont les pires, elle bloquent tout. Il semble méfiant. Il a raison cela dit.

« Comme je le disais, chaque corps est différent, parfois ça n’agit pas du tout. »

Je ne peux pas m’empêcher de me demander si le métabolisme asiatique fonctionnera différemment, comme avec l’alcool. Il faut vraiment que j’arrête de le dévisager comme ça, il va finir par s'en rendre compte. Il exige de voir ce que j’ai d’autre. Je réfléchis, contre les migraines, je n’ai pas grand-chose de plus.

« Je peux vous proposer des cachets à base de plantes...mais ce n’est pas aussi puissant que le BM. C’est quelque chose que vous pouvez trouver dans n’importe quelle pharmacie. »

Je songe à Orion qui avait fait commander des médicaments très forts, puis à qui j’ai fini par donner le BM. Il n’y a pas de raisons que ça ne fonctionne pas sur mon mystérieux client n’est-ce pas ? Il semble assez mal prendre ma question.

« Généralement les gens viennent par le biais de mon site web… c’est une question de marketing, rien de plus. »

Je me veux rassurant, tout en cherchant à tâter le terrain. Je trouve ça étrange qu’il se braque. Est-ce qu’on ne le fait pas quand on a des choses à cachet justement ? Mais il n’a pas l’air spécialement de regarder ma boutique en détails, ni de chercher à me faire parler plus que d’ordinaire. Je fois vraiment me faire des idées. C’est un client, un simple client. Je tique sur le fait qu’il dise qu’il a engagé quelqu’un. Mais ça rejoint le fait qu’il ait affirmé que l’argent n’était pas un problème…. Il doit être aisé. Il semble saisir la nature de mon questionnement parce qu’il cherche à me rassurer aussi. Mon visage s’adoucit sous l'attention.

« Tant mieux, je préfère ça effectivement. Je compte sur vous alors. »

Mon sourire se fait un peu timide. Je ne sais pas dire pourquoi, mais il m’impressionne. Mais je remarque qu’il fronce régulièrement les sourcils, comme si sa tête le lançait.

« Vous voulez tester le produit avant de l’acheter ? »

Je ne fais jamais ça d’ordinaire, mais il y a quelque chose chez lui qui me donne envie de le retenir un peu près de moi. Je culpabilise aussitôt en songeant à Matty. Est-ce que c’est vraiment ça ? Est-ce que c’est de l’attirance ? Sinon pourquoi je me sentirais coupable ? J’essaie de me reprendre, de redevenir professionnel. J’ajoute, un peu hésitant.

« Si vous n’avez rien contre contre l’odeur…. » je débouche un flacon au verre teinté couleur feuille qui dégage une odeur d’huiles essentielles, douce, au notes d’agrumes, « … ça peut servir de complément. On en applique une goutte sur chaque tempe et on masse trente secondes en cercles concentriques. Je peux vous montrer si vous voulez. »

Ce n’est que lorsque j’ai prononcé ces mots que je regrette. C’est assez étrange de proposer ça non ? Je ne sais plus. J’ai l’impression que tout ce que je dis devient déplacé d’un coup. Mon regard cherche le sien, avec appréhension. Mon cœur battant plus fort avec cette légère anxiété qui me torture alors que je ne peux m’empêcher d’apprécier la finesse de ses traits.

*'Bonfire' l Peder Elias & Cha Eunwoo

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Il paraissait surpris l’espace d’un instant. Avais-je mal compris ce qu’il m’avait demandé ? Je passais deux doigts sur mon front, juste au-dessus de mes sourcils. J’écoutais avec attention ces précautions d’emploi, hochant de temps à autre la tête pour lui indiquer que j’avais compris. J’espérais de tout mon corps, de toute mon âme même, que cela fonctionne. Si je pouvais trouver enfin quelque chose, j’aurais le sentiment de me sauver la vie - bien qu’il y aurait contribué. Il était vrai qu’il y avait un risque que ça ne fonctionne pas, j’en avais pleinement conscience, mais j’étais prêt à tout pour tester n’importe quel produit qui serait susceptible de diminuer, à défaut d’éradiquer, ces migraines. J’en étais là.

« Inutile, merci. Si on peut les trouver en pharmacie, c’est que j’ai déjà essayé. Je ne prendrais que ce que je ne peux pas trouver ailleurs. »

Mes yeux passèrent de ses fioles à son visage, lui offrant un sourire pincé. Il connaissait cela visiblement et je me demandais s’il en souffrait toujours malgré son médicament. Plusieurs questions se bousculèrent en réalité dans mon esprit, mais j’avais de plus en plus de mal à les voir clairement, un certain brouillard menaçant mes pensées.
Je sentais que la situation tendait à glisser. Néanmoins, son argument tenait à peu près la route. Je pouvais comprendre, en tant que commercial, qu’il souhaitait savoir comment il avait été connu. Je tentais de le rassurer et l’atmosphère s’allégea immédiatement.

« J’ai testé tous les produits commercialisés sur le marché et rien ne fonctionne, ou s’ils fonctionnent, je ne les supporte pas. On peut dire que je recherche... enfin vous voyez. Bref. Je ne savais pas comment votre magasin a été trouvé, mais votre boutique se veut très discrète et c'était un de mes critères. »

J’avais eu une certaine liste, mais après moults recherches, certaines étaient dans les jumelles de la police ou des corporations. Je n’avais aucunement envie de me retrouver à la Une des tabloïds parce que l’on m’aurait retrouvé dans une boutique suspecte.
Je ne pus masquer ma surprise lorsqu’il me proposa de tester le produit. Évidemment, une petite voix dans ma tête nommée méfiance me balança une liste d’arguments qui me disaient de ne surtout pas faire cela. Mais la tentation était bien trop forte. Mon regard se baissa sur les fioles avant de revenir vers le vendeur.

« Je reviens. »

Je m’éloignais jusqu’à l’entrée de la boutique où mon garde du corps attendait, appuyé contre le mur à deux pas. Je lui avais dit de ne pas me suivre et vu l’endroit où il était, je savais qu’il gardait un œil sur moi malgré tout - Alec pouvait se montrer d’un professionnalisme à toute épreuve. Il hocha simplement la tête et je rentrais de nouveau.

« Excusez-moi. »

Je posais ma casquette sur le comptoir, pris la fiole et sentis le produit. L’odeur n’était pas désagréable. La pipette aspira le liquide et je penchais légèrement la tête en arrière pour déposer la mixture sous la langue. Je refermais le flacon, redressant ma tête. Le goût n’était pas horrible non plus.
Je me penchais légèrement en avant pour sentir l’odeur qui se dégageait du petit flacon qu’il venait de déboucher. Je hochais une nouvelle fois la tête avant de plonger mon regard dans le sien. Je savais comment faire et pourtant, il se proposait de le faire à ma place. Je devais commencer à avoir le regard vitreux.

« Pourquoi pas. S’il vous plaît. »

Si ça pouvait repousser ce mal qui commençait à être de plus en plus présent, ça m’arrangerait. Je sentais que j’allais douiller si elle s’installait et je n’avais aucune envie de me retrouver à vomir mes tripes dans la rue - ou pire, devoir me faire porter parce que j’en étais incapable.
Avec timidité, je posais mes avant-bras sur le comptoir, bras croisés, me penchant légèrement en avant pour qu’il puisse me masser les tempes. Le comptoir nous séparait et c’était peut-être rassurant. Cela permettait de garder un pied dans la réalité. Bien que c’était difficile avec le bleu de ses yeux.

« Vous gérez seul la boutique ? »

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Occupation : Officiellement pharmacologue, officieusement, vendeur de poisons et autres joyeusetés à base de plantes.
Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

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Thèmes abordés : La mort
Thèmes refusés : A priori aucun mais il est toujours bon d'en discuter ensemble avant de se lancer ! :)
TW : mal-être, maladie, esprits, fantômes

Je ne peux passer outre qu’au fur et à mesure du temps qu’il passe à l’intérieur de la boutique, ses sourcils se froncent, ses yeux commencent à briller. Je sens son aura se ternir. Parce que maintenant, à force de le regarder, je la discerne. Je m’inquiète. S’il est si mal à l’aise que ça ici, alors pourquoi rester ? Je jette un regard aux plantes, laquelle émet le plus de parfum ? Laquelle le plus de pollen ? Je devrais le savoir et pourtant… Je songe à redisposer les plantes différemment, probablement que je préférerais les orchidées là où les clients se tiennent le plus souvent.

L’homme balaie aussitôt ma proposition de médicaments traditionnels. Un poids de plus dans la balance en faveur du riche qui cherche une solution plutôt que l’espion, et encore, ça pourrait être une belle comédie. Mais sa migraine, celle qui en train de prendre place sous mon nez, elle a l’air bien réelle. Il finit par achever de me convaincre.

« Oui, je vois, vous êtes bien tombé alors. En plus tout le monde pense que je suis un fleuriste à cause de toutes les plantes un peu partout sur les étagères et dans la vitrine. »

J’ai un petit sourire amusé. Mais la douleur affichée sur son visage ne me donne plus envie de discuter. Et au-delà de l’intérêt de faire une vente qui rapporte, j’ai vraiment envie de l’aider à se sentir mieux. Le peu de sourires que j’ai pu percevoir sur son visage m’ont intrigué. Alors je lui propose d’essayer lui-même le produit. Après tout, il n’est pas à une dizaine de minutes près non ? Il a l’air sceptique. Je trouve que je suis plutôt de bonne foi. Les acheter et les essayer chez lui, si ça ne fonctionne pas, c’est pire non ? Est-ce que j’ai l’air d’un menteur ? Je le scrute, luttant pour ne pas lancer un regard au fantôme de mon père, que je distingue dans la limite de mon champ de vision. L’homme me demande un moment. Je hoche la tête en assentiment et le regarde sortir avant de tourner la tête vers mon père. Je chuchote, peu assuré.

« Tu crois qu’il va revenir avec des hommes pour retourner la boutique ? »

Il n’a pas l’air méchant, mais on est jamais à l’abri. Surtout dans l’Underapple.

« Je vais vérifier ce qu’ils disent ! »

Je hoche la tête et soupire un grand coup, en attendant qu’on revienne vers moi. La chanson qui passe à présent est aussi douce que la précédente.

Every face along the boulevard is a dreamer just like you
You looked at death in a tarot card and you saw what you had to do *

Je pourrais ouvrir un salon de détente ici. Caler un fauteuil ou deux là, des livres et des jolies fleurs pas trop allergènes. Mais je n’ai pas le temps pour ça. Mais horaires d’ouverture ici sont déjà très limités. Il faudrait que j’embauche quelqu’un et ce n’est pas quelque chose qui me tente. Je sursaute presque quand la porte s’ouvre à nouveau et que cette fois, le carillon se fait entendre. Je n’ai vraiment pas dû l’entendre la première fois. Mon père suit mon nouveau client et je fais mine de regarder la porte qui se referme pour observer la réaction de mon père. RAS. Parfait alors. Plus détendu, j'adresse un sourire au grand brun alors qu’il s’excuse pour prendre une fiole afin de la sentir.

« Pas de soucis, à votre aise. Je vous ai proposé de tester après tout. »

Et je ne compte pas lui mettre de force dans la bouche. Je l’observe appréhender le produit, scrutant autant ses réactions qu’appréciant la finesse de ses traits. Je crois que j’ouvre la bouche en même temps que lui, par mimétisme, mais je la referme aussitôt lorsque je vois mon père s’agiter. Heureusement qu’il est là pour m’éviter le ridicule. Je propose de masser les tempes de de mon testeur improvisé avec les huiles destinées à soulager les maux de tête aussi et c’est avec surprise que je le vois accepter, se penchant sur le comptoir. Je lui aurais bien proposé de s’asseoir, mais je crois que, ça fera l’affaire comme ça. Il est si près, ainsi accoudé à ma hauteur, son regard plongé dans le mien. Je frémis, mais pourtant je dois assumer. Je dépose une goutte sur chacun de mes pouces et j’avance doucement mes mains vers son visage.

Je ne sais pas si le regard insistant de mon père sur moi est encourageant ou au contraire bloquant. Je me surprends à rougir alors que mes mains entrent doucement en contact avec la peau de son visage. Pour plus de stabilité, je pose mes paumes contre ses joues. Je me félicite de me laver régulièrement les mains avec sa peau de porcelaine. De la pulpe de mes pouces qui se posent sur ses tempes, je commence à masser, comptant dans ma tête pour ne pas masser au-delà du temps imparti, mais ses grands yeux bruns et sa question me font perdre le compte.

« Non je...enfin si. Je veux dire, j’ai commencé avec mon père. Il m’a beaucoup aidé. »

Et il m’aide toujours, mais je ne peux pas vraiment le lui dire. Ça ferait mauvais genre d’annoncer que je suis capable de voir les morts. J’ajoute, pour éviter d’autres questions.

« Il n’est plus de ce monde. Mais c’est comme s’il était toujours à mes côtés. »

J’ai l’impression d’avoir fait mouche avec mes dires, je remarque un petit changement dans le fond de ses iris. Je me veux pourtant apaisant, alors je souris doucement. De toute façon, je n’arrive pas à être triste, mon père a toujours été avec moi sous cette forme. Je n’ai pas connu de relation physique, d’une autre présence que celle-ci, alors pour moi, il n’y a pas de nostalgie à avoir. Je peux même parfois le prendre dans mes bras quand ma mutation le veut bien. Je n’ai vraiment pas à me plaindre. Si ce n’est du manque d’intimité. Mais il maintient beaucoup les autres esprits à distance, et rien que pour ça, je le remercie.

« Et vous ? C’est quoi votre métier si je peux demander ? »

Doucement, je relâche son visage sans le quitter du regard, je pense que ça fait déjà plus de trente secondes que je lui masse les tempes.

« Au fait, je m’appelle Salem. »

Donner mon prénom est sûrement risqué, mais, je n’ai pas pu m’en empêcher, c’est sorti comme ça. Mon sourire continue à être doux. Je sens mon cœur battre comme un fou et j’essaie de l’ignorer. Est-ce à cause de la douceur de sa peau, sa chaleur, ou son parfum ?

*Dying in LA – Panic ! At the Disco

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Woo Jung-hwa
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Il était vrai que sa boutique était remplie de fleurs çà et là. Mon regard allait et venait sur les différentes plantes autour de nous, sans pour autant être gêné. Je n’avais pas la main verte, ni le temps d’ailleurs, pour m’occuper de plantes, mais je ne pouvais pas nier que c’était agréable. Même si l’odeur pouvait être forte, elle était malgré tout agréable et apaisait.

Une ombre passa entre deux rayons, caressant sans les toucher les pétales de roses. C’était un homme d’un certain âge. Les traits asiatiques de son visage accentuaient un côté sérieux et autoritaire. En costume noir, chemise blanche et cravate sombre, il se stoppa, observant Jung-hwa. Ce n’était pas agressif, c’était protecteur. Ses yeux, d’un noir profond, dévièrent pour regarder Salem.

Je ne pouvais pas nier que j’avais un peu hésité avant de mettre le liquide dans ma bouche. Néanmoins, les symptômes caractéristiques de la migraine effacèrent toute trace de doute. Je prenais le risque. Je ne pensais pas risquer grand-chose malgré tout. Le jeune homme ne semblait vraiment pas me connaître et sa boutique ne trempait dans rien qui suscitait le regard des autorités. Je ne pouvais pas me permettre de faire les gros titres pour un scandale, que j’y sois impliqué ou pas d’ailleurs. L’image de Starlight en serait directement impactée et il était hors de question que j’assassine aussi stupidement mon entreprise.
J’ai mis tellement d’années. J’avais mis tellement de temps. J’avais mis tellement d’argent aussi. J’avais eu quelques regrets, mais si c’était à refaire, je le referais. J’aurais essayé de changer une chose : de faire en sorte de ne pas mettre à l’écart mon père.

L’attention du père de Jung-hwa dévia sur le père de Salem, protecteur envers son fils. Woo Kim-Soo ne bougea pas d’un iota, toisant le paternel sans animosité. Ses mains se placèrent dans ses poches de pantalon de costume. Il n’était pas là pour se battre et le faisait bien comprendre.

Après avoir testé le mélange, je me penchais sur le comptoir pour le laisser me masser les tempes. Certains kinésithérapeutes le faisaient parfois. Des fois, ça fonctionnait, des fois ça ne fonctionnait pas du tout.
En me penchant, je me retrouvais à sa hauteur, me faisant prendre conscience que j’étais un peu plus grand que lui. Professionnellement, il applique de l’huile sur ses pouces. Je le vis hésiter, je le vis rougir et je ne manquais pas une miette de tout cela. Son toucher était apaisant, il avait la pression qu’il fallait et manquant de me faire fermer les yeux de bonheur. Mon regard, plongé dans le sien, dévia sur ses pommettes rougies et je remontais mon regard lorsque je pris conscience que j’étais descendu jusqu’à ses lèvres légèrement entrouvertes. Je m’engueulais intérieurement, sentant mon palpitant battre à la chamade dans ma poitrine. Ce n’était vraiment pas le moment ! Je soufflais doucement par le nez, son toucher soignant un mal qu’il n’imaginait probablement pas.

« Je suis désolé. Pour votre père. »

Je savais ce que c’était. Je connaissais cette douleur. Et je connaissais surtout les regrets et les remords que cela pouvait apporter.

Le père de Jung-hwa se rapprocha de son fils, se plaçant derrière lui. Lentement, sa main se leva, souhaitant apporter du soutien à son enfant, mais sa main resta en suspens pour finalement revenir le long de son corps. Doucement, il baisse le regard avant de se détourner, marchant deux pas avant de s’arrêter devant le présentoir de Byeol.

Un frisson me parcourut la colonne vertébrale. Mon visage se tourna vers la porte, fermée, puis de l’autre côté. Personne. Mon regard s’attarda une seconde sur le présentoir avant de revenir au jeune homme, la surprise ne pouvant être feinte dans mon regard.

« Vous ne savez vraiment pas qui je suis ? »

Cela pouvait paraître prétentieux, mais j’avais parfois servi de mannequin pour promouvoir Holo. Je n’étais peut-être pas aussi connu que les Sept, mais il était devenu bien rare que l’on ne me reconnaisse pas dans la rue - raison pour laquelle je sortais de moins en moins ou de façon de plus en plus discrète.
Un léger sourire en coin étira ma bouche. Je ne me moquais pas de lui, bien au contraire. Je retrouvais un semblant d’anonymat et c’était comme si je venais de prendre une bouffée d’oxygène. Alors que j’allais lui répondre, je sentis ses mains s’éloigner et j’en attrapais une, mon pouce sur l’intérieur de son poignet, mes doigts entourant son avant-bras.

« Pouvez-vous continuer, s’il vous plaît ? Salem… Juste quelques instants de plus. »

L’appeler par son prénom était à la fois étrange et familier. Avec douceur, je ramenais l’une de ses mains à ma tempe. Si je me voyais, j’aurais remarqué les rougeurs que mes oreilles arboraient à défaut de mes joues. Ma gorge était devenue soudainement sèche, tout comme mes lèvres. Je déglutis avant de fermer les yeux quelques instants, sentant les bienfaits agir sur mon corps. Il semblait que ça fonctionne et une vague d’espoir me fit pousser un soupir de soulagement.
J’ouvris de nouveau les yeux, plongeant une fois de plus dans ce regard bleuté brillant.

« Je m’appelle Jung-hwa. Enchanté. Salem. »

Un tendre sourire étira mes lèvres avant de poursuivre, comme si je répondais au sien. Comme si le sien me donnait envie de sourire. J'étais de nature méfiante et pourtant, il me mettait à l'aise comme personne.

« Pour vous répondre, je suis chef d’entreprise. »

Ce n’était pas un mensonge, mais ce n’était pas non plus l’entière vérité. Je souhaitais simplement profiter encore quelques instants de cette vie anonyme qu’il m’avait offerte.

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Starlight
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Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

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Son regard se promène sur les plantes, me laisse l’occasion de promener mes iris curieuses sur lui. Il est aussi beau qu’un acteur tout droit sorti d’un drama coréen. J’aurais tellement de questions impolies à lui poser. A commencer par son origine. Il a un anglais si parfait qu’il pourrait très bien être né en Amérique. Je me sens observé à mon tour, mais ça ne vient ni de mon père, ni de mon bel inconnu. Un frisson me saisit l’échine. J’ai l’impression qu’il y a un autre esprit dans la pièce. En tout cas pour le moment je ne le vois pas. Je n’ose pas non plus jeter un regard à mon père pour savoir s’il a remarqué quelque chose.

Et puis j’oublie bien vite cette présence. Les mains tenant le visage de cet inconnu avec douceur, je n’ai d’yeux que pour lui et le massage que je lui fais du bout de mes pouces. Ses oreilles que j’effleure du bout des doigts sont aussi brûlantes que mes joues. Un signe qui me rassure mais me trouble aussi. Nous de sommes donc pas en train de faire quelque chose d’ordinaire. Je m’abstiens pourtant de tout commentaire, et puis de toute manière, il reprend la parole, me distrait.

Take your pain, take all of the emotions that you feel
Give 'em all to me *

Il semble sincèrement compatir à la perte de mon père. Et c’est lorsqu’il se retourne pour regarder derrière lui que je le vois. Derrière le vivant, se trouve un esprit tiré à quatre épingles. Avec un air de famille trop présent pour que je loupe l’information. Il est apparût alors que je parlais de mon père. J’ai fais remonter des souvenirs, si forts que son père, je crois, est apparu et il l’a senti. Ils devaient avoir un lien très fort. Je remarque le geste de tendresse avorté. Je ne comprends pas. Mais je ne peux pas m’attarder sur l’observation de l’esprit alors que mes mains encadrent toujours son visage et que ses magnifiques yeux en amande me fixent. Je crois que je rougis encore un peu alors qu’il me demande si je ne sais vraiment pas qui il est. Ça ne m’empêche pas de répliquer sur le ton de la confidence.

« Pourquoi, vous êtes acteur ? »

Pris d’une inspiration soudaine je finis par me présenter à lui. Commençant à retirer mes mains, mon cœur loupe un battement lorsque je sens la sienne recouvrir mon avant bras, son pouce, presque caressant sur la partie la plus sensible de mon poignet. Je frissonne, le regard surpris. J’en perds mes mots, mon souffle peut-être. Je ne m’y attendais pas du tout, et je ne m’attendais pas non plus à cette sensation qui vient de me traverser le corps. Un frisson aussi déstabilisant qu’agréable, comme s’il m’avait offert une étreinte, de ce simple geste. Et je ne parle pas de la façon dont mon prénom a résonné dans sa bouche, cet léger silence juste après...j’ai eu soudain l’impression qu’on se connaissait.

« Je...euh… oui d’accord. »

Je replace mes mains, délicatement et je fais tout mon possible pour reprendre mon geste sans aucune arrière pensée. Je ne sais pas si c’est mon massage, ou le produit, mais il est clairement beaucoup plus détendu. Ses traits semblent s’être apaisés il a même fermé les yeux. Je tâche de ne pas me laisser gagner le niveau de trouble au-dessus. J’ai l’impression qu’il peut déjà ressentir les pulsations de mon cœur à travers les paumes de mes mains contre ses joues. Lorsqu’il ouvre les yeux pour me regarder, des petits papillons fourmillent dans mon ventre, mon cœur adopte un battement encore plus irrégulier alors que je lutte pour garder une respiration calme. Il se présente finalement. Et encore une fois, mon prénom roule agréablement contre sa langue. Je murmure dans un souffle timide.

« Enchanté, Jung-hwa. »

Et ce sourire ! Bon sang ! Je tâche de redevenir maître de moi-même. Il est grand temps ou je risque de faire quelque chose que je risque de regretter. J’ai une fâcheuse tendance à me pencher vers lui, comme attiré par un aimant. Je relance alors la discussion d’un sujet bateau, mais pratique. Il me répond à demi-mots. Cette fois, je souris franchement. Pas besoin de me donner des détails s’il n’en a pas envie. Mes pouces remuent toujours contre ses tempes, mon visage est très près du sien dans cette posture. Je murmure à nouveau.

« N’avez-vous pas mal au dos ? »

Mon sourire doux devient espiègle alors que je poursuis, le ton mi-sérieux, mi joueur.

« Je peux ramener un fauteuil et poursuivre la séance d’essai de thérapie par les plantes et les massages de tête. »

Mes mouvements se font plus lents, mais aussi plus appuyés, une manière de détendre mes doigts et d’agir sur d’autres points. J’ai quelques bases de réflexologie, pour ce que ça vaut. On peut tout apprendre sur internet. Et j’ai essayé tout et n’importe quoi pour mes migraines.

*A R I Z O N A - Electric Touch

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La perte de mon père était encore récente. Très récente. Elle était d'une tristesse absolue, mais également remplie de regrets et de remords que je ne pourrais peut-être jamais soigner. On disait qu'il fallait laisser le temps au temps. Combien de temps exactement ?
Sa remarque me fit lever légèrement les sourcils avant que mon visage se détende complètement. Un franc sourire étira mes traits, mes yeux se fendirent encore plus en amande et un rire vibra mes cordes vocales. Jamais personne ne m'avait dit ça.

« Un acteur ? Vraiment ? Non, pas du tout. Loin de là même. Je ne suis pas... enfin, vous voyez. »

Il ne voyait probablement pas. Je n'étais tout simplement pas quelqu'un qui allait vers les gens, qui aimait être en avant, qui cherchait à l'être, qui jouait la comédie. J'étais plutôt renfermé, je laissais les gens venir et mon pragmatisme mettait plus de barrières qu'autre chose. Si on prenait pour argent comptant les magazines, j'étais suffisamment beau pour attirer l'œil - mais je l'étais davantage à cause de mon compte en banque.
Si mes joues ne rougirent pas, la pointe de mes oreilles devait être rouge. Ce n'était pas la première fois que j'entendais mon prénom, mais il avait cette façon de le prononcer qui me gênait - pour une raison que j'ignorais.

Il s'éloigna légèrement, ses mains apaisantes prenant de la distance avec mes tempes. Je l'arrêtais d'un geste, doux, mais calculé. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et sa respiration se coupa. Étais-je allé trop loin ? Il ne me semblait pas, mais il arrivait que certaines personnes n'apprécient pas qu'on les touche. Je doutais que ça soit cela au vue de la légère coloration de ses joues et de son bégaiement. Je lui adressais un sourire rassurant, le lâchant aussi doucement que je l'avais attrapé.

My heart's a stereo
It beats for you, so listen close
Hear my thoughts in every no-ote
Make me your radio
And turn me up when you feel low (turn it up a little bit)
This melody was meant for you (right there)
Just sing along to my stereo...*

Je repris ma position et il en fit de même. J'osais fermer quelques instants les yeux, profitant de ce massage plus que bienvenu et plaisant. Je calmais ma respiration, me focalisant uniquement sur ses doigts. C'était vraiment agréable et je sentais que mon mal-être partait de plus en plus.
Finalement, j'ouvris les yeux, plongeant mon regard dans le sien. Je sentais que je le perturbais, peut-être plus qu'il ne le montrait. Ses mouvements s'arrêtèrent une seconde à peine avant de reprendre. Étais-je trop direct ? Je n'avais aucune arrière-pensée à le regarder dans les yeux, j'étais simplement attiré par cette couleur qui me faisait penser à un ciel sans nuage. Je la trouvais apaisante et fascinante.
La conversation reprit et alors que je le trouvais très attirant avec un tel sourire, je remarquais qu'il se rapprochait. Était-ce voulu ? Je ne fis aucun commentaire, je ne bougeais que mes yeux sur son visage.

« Je n'ai pas mal. »

Rien ne garantissait que je n'ai pas une courbature en me redressant par contre – ça, c'était une autre histoire. J'étais un minimum sportif, mais ça ne retirait en rien la position que j'avais depuis quelques minutes maintenant - très mauvaise, comme il le soulignait habilement.

« C'est un service vraiment complet que vous proposez. »

Et il était vraiment doué de ses mains. Je n'avais vraiment pas envie de laisser passer ma chance. Je n'avais rien sur le feu, je n'avais rien de prévu, rien qui pouvait interrompre cette séance à la dernière minute – outre un futur client.

« Je veux bien, s'il vous plaît. Salem. »

Léger sourire, je m'éloignais lentement de ses mains, m'offrant sans le vouloir une caresse aérienne. Mon dos me fit comprendre que j'avais un peu abusé, mais j'attendis qu'il ait le dos tourné pour m'étirer correctement. Je levais mes bras en l'air, derrière les oreilles, le dos droit et cherchais à atteindre quelque chose. Mes vertèbres ne craquèrent pas, mais le mouvement me fit beaucoup de bien. Je soufflais plusieurs fois avant de relâcher.
Mon regard balaya le comptoir sans s'arrêter sur quelque chose en particulier, attendant le retour du jeune vendeur.

« Je ne comprends pas comment vous pouvez avoir si peu de clients avec un tel service de qualité. Vous vendez bien vos produits et en plus, vous faites des massages. Avez-vous besoin de publicité ? »

Non pas que je veuille le rendre populaire, j'étais là pour sa discrétion. Néanmoins, je ne pouvais pas nier le fait que je trouvais cela dommage que son commerce ne soit pas plus mis en avant – peut-être mon côté commercial.


* My heart's stereo - Gym Class Hero feat. Adam Levine.

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Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

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Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
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Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

Mémo RP : Jung-hwa #2
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Wow. Son rire provoque en moi une euphorie inconnue jusqu’alors. Il vibre en moi à travers mes paumes collées à ses joues. Un drôle de sentiment qui m’évite de me sentir trop gêné de ne pas comprendre ce qu’il entend par la suite. J’agite ma tête de droite à gauche pour signifier que non.

« Vous devez être une célébrité malgré tout, si vous êtes aussi surpris que je ne vous connaisse pas. Mais je vous avoue que non, je ne vois pas. »

Mon sourire se fait plus naturel, plus doux. Je me rends compte soudain à quel point nos mondes sont éloignés et pourtant, je n’éprouve aucun regret à ce sujet. Après tout, ça rend notre rencontre que plus authentique. Je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui se trame dans ses deux prunelles ébène alors que notre échange se poursuit. Il n’a aucune agressivité à mon égard, mais sa spontanéité, son côté tactile alors qu’on ne se connaît pas me trouble. D’ailleurs, le mien également. C’est bien le seul client à qui je propose de tester le produit comme ça, et surtout, le seul à qui j’ai proposé de masser les tempes. Je ne sais vraiment pas ce qui m’a inspiré cette décision, mais me voilà dans l’incapacité de revenir en arrière. Et de toute façon, je n’en ai aucune envie.

La chanson à la radio change. J’ai un petit sourire. Décidément, ils ne passent que des chansons d’amour. Jung-hwa ferme les yeux, m’offrant sa confiance d’une certaine manière. Je suis flatté. D’un autre côté, il a raison, c’est la meilleure manière d’obtenir un meilleur résultat, ça n'a peut-être rien avoir avec de la confiance finalement. Pourtant, de mon point de vue, le moment que nous partageons me donne l’impression d’être hors du temps. Il n’y a rien de plus que nos souffles et la voix d’Adam Levine. Ses prunelles à nouveau apparentes, détaillant les miennes, ou mon visage par moment me donnent une soudaine envie de me rapprocher davantage, et de poser mes lèvres sur les siennes. Une folie. Une simple folie impliquée par ce moment d’intimité particulier. Une envie soudaine parce qu’il est très charmant et que si nous étions dans un drama, ça aurait été le meilleur moment pour le faire. Je choisis la taquinerie pour nouvelle approche, évitant à mon esprit de dévier davantage.

Pour mon plus grand plaisir, il accepte. Ça ne devrait pas m'enthousiasmer à ce point et déjà je sens le poids du regard de mon père qui lève les yeux au ciel, même si je l’ignore. Je sens sa présence s’éloigner. Jung-Hwa me répond qu'il n'a pas mal, je souris, avant de répondre à la manière d’un vieux sage.

« Pour le moment »

Il s’amuse de ma proposition pour le moins inhabituelle dans un lieu comme celui-ci. Je me surprends moi-même de mon audace. Je ris un peu, le regard pétillant.

« Haha oui ! »

This melody was meant for you
Just sing along to my stereo

Il finit par accepter, quittant l’étreinte de mes mains par lui-même, provoquant une caresse qui fait manquer un battement à mon cœur. Ou peut-être est-ce à cause de son sourire ? S’il n’est pas acteur, est-il mannequin ? Est-ce possible d’avoir une dentition si parfaite et des lèvres si charnues ? Je dois me ressaisir ! Je m’empresse d’aller dans l’arrière-boutique et avise les sièges disponibles. En dehors de mon fauteuil de repos, rien de confortable.

« A quoi tu joues Salem ? Tu ne le connais pas ! Pourquoi tu te plies en quatre pour lui ? »

Mon regard se tourne vers mon père, et je hausse discrètement les épaules.

« Ce n’est pas parce que tu te sens seul que tu dois te jeter sur le premier venu sous prétexte qu’il a un joli sourire ! Jusqu’à preuve du contraire, il peut être dangereux ! Pour ta boutique, mais pour toi aussi ! »

Comme si je n’entendais pas, ce n'est pas comme si je pouvais maintenir une discussion avec lui ouvertement maintenant. J’avise un diable pour soulever mon fauteuil et le déplacer jusqu’à la boutique. Je pourrais faire venir Jung-Hwa ici, mais effectivement je ne le connais pas assez pour me permettre ce genre de folie. En passant près de mon père, je lui chuchote, avec un petit sourire confiant.

« T’en fais pas. »

Alors que je reviens, marchant à reculons pour traîner le fauteuil avec moi derrière le comptoir pour le sortir dans l’allée principale, mon regard se pose sur l’esprit de celui que je pense être le père de Jung-hwa. J’essaie de marquer une forme de respect en hochant la tête, mais de manière à ce que ça ne soit pas trop remarquable. Et puis je souris lorsque je reconnais la chanson a commencé. Je ne peux m'empêcher de me demander si c'est un mutant lui aussi.

I'm not looking for somebody
With some superhuman gifts
Some superhero
Some fairytale bliss
Just something I can turn to
Somebody I can kiss
I want something just like this

Tout en écoutant Jung-hwa, je place le fauteuil à l'abri des regards vis à vis de la vitrine, puis je lui indique d’un geste et d’un sourire qu’il peut s’y installer, puis je me dirige vers la porte d’entrée pour retourner le panneau ouvert en fermé, tout en répondant à sa question.

« Vous me flattez. En réalité, c’est la première fois que je propose ça. Vous n’avez qu’à vous considérer comme un beta testeur d’une méthode qui fera peut-être super bien marcher ma boutique par la suite ! »

Je suis à nouveau en face de lui lorsque je poursuis sur un ton doux.

« Et honnêtement, mon plus gros chiffre d’affaire je le fais en ligne. Ma boutique me sert surtout de vitrine pour éviter que ça crie "illégalité" à tous les passants. Mais... Je vous remercie pour la proposition en tout cas, ça me touche beaucoup que je puisse vous avoir donné envie de me faire connaître. Vous travaillez dans la publicité ? »

Je ne peux pas vraiment lui dire que je fais ça pour le plaisir, pour la passion de créer des poisons. Qui plus est, j’ai un travail officiel qui peut se montrer prenant et des loisirs tout aussi prenants, les courses de Clover ont le vent en poupe en ce moment ! Je ne peux tout simplement pas tout révéler sur moi. J’attends qu’il soit à nouveau installé puis remet un tout petit peu d’huile, sur mes index cette fois. Je me place derrière lui. L’odeur de ses cheveux me chatouille les narines, mélangée à celle des huiles.

« Je peux ? »

J’attends son accord avant de poser mes mains sur lui et de reprendre mon massage. Je demande, presque timidement.

« Vous avez de la famille pour vous soutenir dans votre entreprise ? »

C’est moins étrange d’aborder le sujet de son père indirectement. Je ne peux décemment dire que je sais que son père n’est plus parce qu’il est dans cette pièce avec nous. J’essaie de me détendre au maximum pour ne pas lui transmettre de mauvaises énergies. Si j’étais honnête avec moi-même, je dirais que tout ça n’est qu’une excuse pour le garder encore avec moi. J’ai l’étrange sensation que s’il quitte la boutique, elle me paraîtra affreusement vide et morose. Il a une présence solaire. Alors je veux retarder ce moment au maximum.


*The Chainsmokers & Coldplay - Something Just Like This

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Woo Jung-hwa
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Woo Jung-hwa
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Age : 35 ans - un an de plus dans quelques mois
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Occupation : Directeur général de STARLIGHT
Habitation : Dans un penthouse (Neo Arcadia)
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Je ne pouvais pas nier que la célébrité m’avait rattrapé plus vite que je ne le pensais. C’était, bien sûr, quelque chose que j’avais pris en compte lorsque j’avais pris la décision de mener ce projet à quelque chose de plus grand, plaçant ma confiance envers des camarades - des gens que je ne connaissais pas, de base, mais qui étaient devenus mes amis les plus fidèles. Néanmoins, la célébrité, même si on s’y prépare, on n’est jamais prêt. Encore aujourd’hui, je ne m’y faisais pas. Je ne pensais pas non plus que mon entreprise allait si bien décoller, ni que je serais autant sur les couvertures de magazines. Ce n’était pas les mannequins qui manquaient justement - visiblement, l’opinion majoritaire encourageait à ce que les PDG soient associés à leur entreprise. Soit.

« Je ne peux pas dire le contraire, ça serait mentir, mais rassurez-vous, je n’en suis pas du tout vexé. Quelque part, tant mieux. Vous me traitez comme n’importe quel client et c’est appréciable. »

Je souris légèrement en coin. Il ne pouvait demander aucune faveur puisqu’il ne savait pas à qui il parlait. Il ne cherchait pas à profiter de la situation, il ne cherchait pas à obtenir quelque chose qu’il n’aurait pas pu avoir d’ordinaire. Salem restait professionnel, bien que curieux, mais courtois, poli et terriblement charmant.

Mes yeux se fermèrent, profitant au maximum des bienfaits de ses mouvements. Il semblerait que je ne sois pas si méfiant que cela, mais j’étais prêt à être un autre homme pour soulager cette migraine. Je ne me voyais pas faire du mal à un animal, mais si je devais être horrible avec quelqu’un afin d’avoir un semblant de paix, il était probable que je le sois. Cela faisait trop d’années que je souffrais, trop d’années que j’étais devenu un cobaye pour plusieurs lobbies pharmaceutiques. Nous étions en plein dans une aire de progrès technologiques et impossible de trouver un remède contre une foutue migraine.
Ses doigts sur mes tempes étaient le meilleur remède que j’avais pu tester. Un léger soufflement s’échappa entre mes lèvres. Je n’étais pas du tout concentré sur mon environnement, sur la pièce, sur la musique qui passait à la radio. Il n’y avait que ses mains sur moi qui se battaient contre cette foutue maladie et qui gagnaient progressivement du terrain.
J’ouvris de nouveau les yeux, de plus en plus apaisé, plongeant mon regard dans le sien. Je crus voir un moment où ses iris s’agrandirent avant de se rétrécir. Mon palpitant loupa un battement, mais je mis cela sur le compte de la proximité - dont je me rendais seulement compte.

Je ne peux m’empêcher de le détailler alors que son rire nous entoure. Je sentis mes lèvres s’étirer sur l’instant, pour aucune raison. Le massage se termina et je me redressais, sentant mes muscles un peu crispés par la position dans laquelle je suis resté pas mal de temps. Salem fuya dans l’arrière-boutique, me laissant quelques instants seul.

Je déambulais finalement dans les allées, regardant les divers produits. Il y avait vraiment de tout, des choses que je connaissais, comme des choses que je ne connaissais pas. Il y en avait pour tous les goûts, comme on pouvait dire. Difficile de croire que l’on ne pouvait pas trouver son bonheur ici. Je me fis la réflexion d’envoyer un cadeau de remerciement à l’homme que j’avais engagé pour me trouver une boutique discrète. J’étais dans les fleurs lorsque Salem revint avec son fauteuil.

« Dois-je faire un commentaire à la fin du test ? »

Mon ton était à la fois léger et sérieux. Si cela pouvait l’aider, ça ne me coûtait rien de le faire.
Je le laissais l’installer comme il le souhaitait, l’observant aller jusqu’à la porte pour retourner le panneau indiquant que le magasin était ouvert. Je sus, dès qu’il avait fait le mouvement, ce qui allait se passer - mais il était trop tard.

Je n’eus pas le temps de répondre à sa question que mon garde du corps, Alec, entra en trombe dans la pièce. Je levais les mains en l’air, presque par réflexe, plus pour calmer mon employé que par peur.

« Tout va bien, m’empressai-je de dire en regardant Alec avant de reporter mon regard vers Salem, qui était loin d’être rassuré. Tout va bien, Salem, je suis vraiment désolé. Voici Alec… mon garde du corps…
- Je dois vérifier les environs
, déclara l’agent de sécurité.
- Je ne pense pas que ça soit nécessaire, Alec…
- C’est pour votre sécurité, monsieur. »


Je soupirais, fermant les yeux et me les recouvrant d’une main. Un juron en coréen franchit mes lèvres, à peine soufflé. Dès qu’il avait une idée en tête, il était impossible de lui en sortir. Le garde du corps fit son tour dans la boutique, ne se gênant pas pour passer derrière le comptoir. Il devait vérifier qu’il n’y ait personne d’autre. Alec était quelqu’un de très professionnel et méticuleux. Il essayait de m’arranger au mieux, endossant un stress supplémentaire lorsque je lui demandais de l’espace - comme là. Je me tournais vers Salem, me rapprochant de lui.

« Je suis vraiment désolé, il attendait dehors, mais je pense que retourner le panneau l’a inquiété. Il ne touchera à rien, il cherche juste s’il y a un quelconque risque pour moi. »

J’étais terriblement gêné. Jamais je n’avais eu à me justifier avant et ce n’était pas quelque chose d’agréable. Mon cerveau fit le parallèle avec mon métier, demandant souvent des justifications. Ce n’était clairement pas la partie du boulot que l’on aimait faire - que ça soit les employés ou moi-même - mais c’était nécessaire pour le bon fonctionnement du système.
Alec revint dans la pièce et se dirigea vers nous. Pris d’un courage qui ne me ressemblait pas, je glissais un bras en travers du torse de Salem et passais devant lui, me mettant entre mon vigile et lui.

« Non. »

Mon ton était légèrement dur, mais nécessaire. Je n’allais pas lui céder cela et il allait devoir l’accepter. Alec ouvrit la bouche, mais je le devançais.

« J’ai dit non. »

Une lutte visuelle débuta, mais j’étais bien déterminé à la gagner.

My name is no, my sign is no, my number is no
You need to let it go (x2
Need to let it go
Nah to the ah to the, no, no, no
I'm feeling
Untouchable, untouchable (uh) *

Je ne pouvais pas dire que j’avais confiance en Salem, mais je devais reconnaître que je n’avais plus aussi mal qu’à mon arrivée. Ce qu’il me proposait semblait être d’une efficacité surprenante et je n’avais aucunement envie qu’il subisse une fouille au corps - s’il voulait me tuer ou pire encore, il avait eu mille occasions.
D’un mouvement de tête, je désignais la porte d’entrée et après avoir serré la mâchoire à s’en faire péter une canine, mon garde du corps me céda ce combat. Il s’appuya contre le mur, croisant les bras, son regard naviguant sur la rue et sur nous. Je me tournais vers Salem, inclinant légèrement la tête en avant, m’excusant une fois de plus. Je le dépassais et m’installais dans le fauteuil, qui était d’ailleurs très confortable.

« Pour répondre à votre question, je ne travaille pas dans la publicité, mais j’ai des contacts. Si vous avez besoin, même pour votre site internet, je peux vous recommander. »

C'était une simple tentative pour oublier ce qui venait de se passer - mais si ça fonctionnait, c'était parfait.
S’il faisait ses ventes en ligne, c’était encore mieux. Il y avait moins de risques que la boutique soit connue, physiquement, et je pourrais toujours venir si besoin. L’idée même de commander en ligne ne m’effleura pas l’esprit alors que j’avais tous les abonnements possibles pour être livré le jour même - même si je commandais une fois par mois environ.
Je glissais une main dans mes cheveux, éloignant quelques mèches qui me tombaient dans les yeux.

« Allez-y. »

Mes yeux se fermèrent une seconde avant que sa peau entre de nouveau en contact avec la mienne. Ses mouvements étaient semblables et pourtant, je ne pouvais pas nier qu’assis, je prenais encore plus de plaisir. Je déglutis à sa question, mon palpitant s’accélérant sous le coup des émotions qui m’assaillirent.

« Non. »

Ma mâchoire se contracta et mes yeux s’ouvrirent de nouveau. Je ne pouvais pas dire que j’avais personne, mes plus fidèles amis étaient à mes côtés, mais je n’avais plus de famille. Le dernier membre ayant rendu son souffle quelques jours plus tôt. Pouvait-on parler d’orphelin à trente-cinq ans ?

« J’ai créé mon entreprise pendant mes études à l’université et après l’obtention de mon diplôme, j’ai monté ma boîte avec trois amis de la faculté. Je ne peux pas dire non plus que je suis seul derrière ce projet. »

Et je ne doutais pas un seul instant de la fierté que mon père avait pu ressentir. Je le voyais encore, dans cette fameuse vidéo, le regard chargé de bonheur et sa voix pleine de sentiments. Cette sensation était tellement présente que j’avais l’impression qu’il ne se trouvait pas loin de moi - chose que je n’espérais pas, car il devait rejoindre ma mère.

« Vous disiez tout à l’heure que vous aviez commencé avec votre père, mais j’imagine que vous avez amélioré certaines choses, non ? D’autres personnes vous aident dans votre boutique ? »

Son massage était parfait. Il n’y avait vraiment rien à redire. Les agrumes étaient agréables sans être agressifs et mon mal de tête était de plus en plus un lointain souvenir. Pourtant, je ne l’arrêtais pas. Pas tout de suite. Pas encore. Je voulais profiter un peu plus de ce moment, d’autant qu’il avait mis en place ce fauteuil exprès.

« Je vous remercie. Salem. »

Je ne lui demandais pas d’arrêter, mais il me semblait être le bon moment pour le remercier pour tout ce qu’il avait fait. Il m’avait bien traité, en tant que client, en tant qu’humain et mieux encore, il m’avait guéri de mon pire cauchemar - jusqu’à la prochaine vague. La moindre des choses était de le remercier, même si ce n’était pas grand chose.


* No - Meghan Trainor.

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Starlight
My life, You electrify my life ©️ Wild heart
Salem Blackwood
True Blood
Salem Blackwood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Heal me [Sajung] Sajung-gif-06
Alias : Charon
Genre : Il
Age : 27 ans
Dollars : 75
Statut : Célibataire mais toujours amoureux d'un homme disparu.
Occupation : Officiellement pharmacologue, officieusement, vendeur de poisons et autres joyeusetés à base de plantes.
Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.

Déchirures :

Première déchirure :

○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.

Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).

Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.

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Mon sourire se fait plus doux lorsqu’il affirme apprécier être traité comme n’importe quel client. Je confirme d’un hochement de tête. Quand bien même je ne me montre pas sympathique avec lui pour sa potentielle richesse, il ne reste pas un client comme les autres. Quelque chose chez lui me plaît de manière évidente et je ne peux pas nier qu’il me trouble et me donne envie de rester en sa compagnie. Sinon, il y aurait bien longtemps que qu’il serait reparti avec le médicament.

Mes doigts sur ses tempes, mes sens concentrés sur lui, rien ne  m’échappe, de ses muscles du visage qui se détendent, de ses soupirs perdus entre ses lèvres qui s’entrouvrent légèrement. Mon cœur redouble de vitesse dans sa cadence déjà endiablée. Notre proximité est telle que je me dis que lorsqu’il va rouvrir ses yeux, il aura un mouvement de recul. Mais pas du tout et je me sens mis à nu soudain. Mon cœur manque un battement.

Je me réfugie dans ma proposition, dans mon rapide échange avec mon père, le temps de dissoudre cette impression de ne rien contrôler en sa présence. J’ai beaucoup trop peur d’être transparent sur ce que je ressens en sa présence. Cette attirance de plus en plus évidente. Je reviens avec ma demi plaisanterie sur le testeur et il n’hésite pas à rebondir dessus. Je rougis alors que je prononce.

« J’aime autant que vous le gardiez pour vous, je n’ai pas vraiment le temps de masser les tempes de tous mes clients. » Ni l’envie d’ailleurs. « Aujourd’hui, c’est un peu spécial, je ne suis pas particulièrement surchargé de travail, ni de clients, mais c’est loin d’être comme ça tous les jours. »

Au fur et à mesure de mon explication, la rougeur de mes joues disparaît, je me dirige vers la porte pour nous assurer plus d’intimité tout en parlant, mais à peine ai-je tourné le dos à la porte qu’elle s’ouvre brutalement sur un garde du corps sur le qui-vive. Je recule vivement contre une étagère, me cognant le dos dans celle-ci. Me voilà blême, est-ce qu’il va me tabasser ? Il n’a absolument pas l’air commode. Je lance des regards vers Jung-hwa qui essaie de le calmer et me le présente.

« Hum..Bonjour Alec. »

Je reste à une distance raisonnable alors qu’il commence à tout vérifier avant de froncer les sourcils. Je m’indigne malgré tout de son absence de gêne.

« Je n’ai rien à cacher mais vous pourriez me demander l’autorisation avant de passer derrière le comptoir, c’est réservé au personnel ! »

C’est Jung-hwa qui me répond alors que je me rapproche à nouveau de lui. Je fais la moue en croisant les bras sur mon torse. Passe pour cette fois, mais j’aimerais que ça ne se reproduise pas. Heureusement que je n’ai aucune arme et aucun ustensile suspect !  Qu’est-ce que ça aurait pu être ! La colère que j’éprouve augmente alors que je vois le dénommé Alec s’approcher de moi l’air déterminé à me fouiller aussi. Je m’apprête à râler et à les mettre dehors quand le bras de Jung-hwa se place devant moi, protecteur. Et visiblement, ça ne plaît pas à son garde du corps qui ressemble soudain à un robot perdu entre son devoir et un ordre inhabituel de son maître.

La tension qui émane de ce duel de regard me laisse assez pantois. J’en oublie même d’adresser un regard aux fantômes de la pièce. Eux aussi doivent être en train de retenir leur souffle devant cette scène surprenante. Finalement, c’est Jung-hwa qui l’emporte. Alec se retire avec son nuage noir rempli d’éclairs au-dessus de la tête. J’aurais juré que son aura s’était assombrie d’un coup. La porte refermée, je soupire de soulagement. On est partis sur le mauvais pieds, j’aurais peut-être dû le convier à l’intérieur tout de suite. Mais...je ne suis pas devin. La voix du beau brun m’interpelle pour s’excuser encore une fois et reprendre la discussion où elle s’était arrêtée.

« Vous pouvez me laisser votre carte, mais en théorie je ne devrais pas en avoir besoin. Le bouche à oreille fonctionne plutôt bien. Mais j’apprécie la proposition. »

Je parviens enfin à lui sourire plus naturellement, laissant le sentiment quelque peu humiliant provoqué par le garde du corps me quitter. J’évite obstinément le regard soutenu de mon père. Il cherche à me faire comprendre qu’il est temps pour moi de demander à mon client de partir, mais malgré tout ça, j’en ai pas envie. Je n’ai pas envie qu’on se quitte sur cette note désagréable, et puis, il a l’air bien installé. Placé derrière lui, je déglutis alors qu’il passe une main dans ses cheveux pour les remettre en place, est-ce qu’il le fait exprès ? C’était diablement sexy. Ses mouvements me rappellent à l’ordre, je me sens honteux de laisser mes pensées divaguer ainsi. Mon index effleure la luciole tatouée derrière mon oreille dans une caresse coupable avant que je ne remette de l’huile sur mes mains pour m’occuper du massage, une fois assuré que je pouvais y aller.

Mon spleen passager se dissipe alors que nos peaux entrent en contact. J’apprécie la douceur de son épiderme sous la pulpe de mes doigts, l’odeur qu’il dégage. Mes yeux s’égarent un peu sur ses mains, belles et soignées. A la carrure qu’il a et aux muscles qui se dessinent là où les vêtements ne recouvrent rien, j’imagine sans mal qu’il doit être très agréable à regarder sans ces derniers. Mais une fois de plus je divague. Alors je me rattrape avec une question. Je regrette aussitôt en le voyant ouvrir les yeux.

« Si vous n’avez pas envie d’en parler, ne vous forcez pas surtout. »

Ma voix est un murmure, je ne sais même pas s’il m’a entendu, car déjà, il répond. Et alors qu’il parle, je vois l’esprit de son père s’avancer dans mon champ de vision. Il se tient près d’une étagère en face de son fils et l’observe avec un sourire fier. Son regard croise alors le mien et il hoche la tête.

« C’est lui qui a fait le plus dur. Il a traversé beaucoup de choses. »

Je pince mes lèvres, me retient de parler. Je meurs soudain d’en savoir plus. Seulement, je me retrouve un peu déstabilisé par sa question, comment répondre sans donner l’impression que mon père est toujours là pour me conseiller ?

« Je ne sais pas si j’ai vraiment amélioré quoi que ce soit excepté mes compétences de botaniste et de chimiste. Les médicaments que je vends sont ma priorité et encore plus de m’assurer de leur qualité. Disons que mon père m’a poussé à me lancer et ma conseillé. Mais je suis tout seul ici oui. Je ne compte pas prendre d’employé. A moins de tomber sur une personne avec laquelle j’ai vraiment envie de travailler. En réalité, cette activité est plutôt annexe à d’autres. Je suis avant tout pharmacologue. »

« Salem... »

Par son ton réprobateur mon père s’attire un regard noir de celui de Jung-hwa. J’essaie de ne pas trop me laisser embarquer. Si je leur répond, je vais passer pou un fou. L’homme entre mes mains me remercie, me surprend.

« Oh...vous voulez que j’arrête ? »

Je ne sais pas trop quoi faire. Mais comme il n’a fait aucun geste pour se dégager, je continue. Mes avant bras appuyés contre le dossier, presque sur ses épaules dont je sens la chaleur émaner de son corps, agréablement et je n’ai pas envie que ça s’arrête non plus. Je n’ai pas envie de rompre le contact. J’ai atrocement envie de l’étreindre. Mais comme si l’univers me disait que ce n’est pas le moment, mon téléphone se met à sonner dans l’arrière boutique. Je pousse un soupir las. On ne sait jamais, si c’est Aurea, et que c’est important. Ma meilleure amie doit toujours passer avant le reste, après tout, c’est la seule personne fiable en ce monde. Mes mains quittent délicatement les tempes de Jung-hwa.

« J’espère que ça vous a soulagé. Je dois aller décrocher, vous permettez ? »


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Thèmes abordés : Décès, solitude, maladie
Thèmes refusés : Maltraitance sur les animaux
TW : mal-être, maladie
Si je souhaitais rester un client lambda, je ne pouvais pas nier le fait qu’être un client particulier, privilégié même, était plus que plaisant. Un léger sourire en coin me trahit lorsque j’entendis ses mots, mais je ne fis pas le moindre commentaire. je hochais simplement la tête, comprenant que c’était une exception. Que j’étais une exception.

Nous ne nous connaissions pas du tout et pourtant, ce jeune homme me réchauffait le cœur plus que je ne l’imaginais. Il était vrai qu’avec mon métier, ma position, mon emploi du temps, je n’accordais pas de temps, ni de place, pour quelqu’un dans ma vie. Je n’osais même plus laisser quelqu’un m’approcher réellement, ayant la crainte d’être servi à d’autres desseins. Cela pouvait être ridicule, je le savais bien, mais pour l’avoir vu sur mon directeur marketing, qui était très fêtard, ça avait été un vaccin pour moi. Nous avions compris que les gens nous voulaient, non pas pour nous-même, mais pour notre place dans la société - et notre compte en banque.

L’ambiance détendue se transforma rapidement en tension. Alec, mon garde du corps, pénétra en trombe dans la boutique et je me relevais immédiatement pour calmer le jeu. C’était de ma faute : j’aurais dû faire attention, j’aurais dû en parler à Salem pour éviter toute mésentente avec Alec. Le mal était fait. Cependant, je pouvais faire en sorte de limiter au mieux les dégâts. Je tentais de rassurer au mieux Salem qu’il ne toucherait à rien, qu’il allait simplement vérifier qu’il n’y avait aucun danger. C’était sans compter cette tête brûlée qui se dirigea vers le propriétaire de la boutique, déterminé à l’inspecter au peigne fin. Je m’interposais, lui faisant clairement comprendre que ce n’était pas nécessaire. Je ne doutais pas un seul instant que nous allions avoir une conversation lui et moi, mais c’était aussi pour cela que je l’avais engagé : contrairement aux autres, il ne se gênait pas pour me dire mes quatre vérités et camper sur ses positions s’il jugeait que c’était le mieux pour moi. Et je ne pouvais que le remercier de faire un si bon travail.

La conversation reprit là où elle s’était arrêtée, mais c’était plus pour ne pas penser à ce qu’il venait de se produire. Il semblerait que Salem soit du même avis. J’espérais qu’il ne m’en tienne pas rigueur - pas trop du moins.

« Je n’ai malheureusement pas de carte à vous donner, mais je ne manquerais pas de le faire la prochaine fois. »

J’espérais qu’il y en ait une.
Comme si c’était normal, évident, je me réinstallais afin qu’il continue ses bons soins. Je n’avais aucunement envie que cela s’arrête. C’était beaucoup trop bon - et efficace. Ce fut d’ailleurs pour cela que j’en avais oublié mon garde du corps, qui j’étais, tout. Car la migraine n’était plus qu’un lointain souvenir. Il avait fait un miracle, avec sa mixture et ses doigts. Je ne pouvais pas être plus reconnaissant qu’en cet instant et même si je comptais bien le lui montrer de façon pécuniaire, je devais lui dire que cela allait bien au-delà. Cela n’avait même aucun prix pour moi.

« Je sais. »

Deux mots soufflés, un doux sourire en coin étirant mes lèvres, et je lui racontais. Seulement ce que je voulais bien lui dire. Rien de trop personnel, mais cela faisait partie de mon histoire malgré tout.
Je finis par rebondir sur lui, voulant en découvrir plus. Ma curiosité était piquée, certes, mais je souhaitais apprendre à le découvrir, comme si je cherchais à lui donner mon entière confiance.

« Pharmacologue ? Pardonnez-moi, vous semblez si jeune, d’où ma surprise. »

Je ne voulais pas qu’il interprète mal ma réaction. Clairement, c'était une remarque détournée afin de connaître son âge. D’autant que je savais très bien que l’âge n’était qu’un nombre comme un autre et que cela ne devait pas nous empêcher de faire ce dont on rêvait de faire, ce que l’on souhaitait faire de sa vie. L’âge n’était qu’une barrière que l’on se mettait. J’avais eu jeune une idée, je m’y étais tenu malgré les avertissements de mes professeurs, je savais que je réussirais. Aujourd’hui, je ne pouvais qu’être fier de ce que j’avais accompli et plus important encore, je savais que mon père l’était également.

« Vous pouvez être fier de ce que vous avez accompli. Gérer tout seul cette boutique ne doit pas être une mince tâche. »

Et je n’imaginais même pas ce qu’il voulait dire par « cette activité est plutôt annexe à d’autres. ». J’étais à la fois partagé entre le fait de vouloir savoir et de ne pas savoir pour ne pas m’attirer d’ennuis.

« Non. »

Un murmure. Une demande. Je ne voulais pas qu’il s’arrête, loin de là. Toutes les bonnes choses avaient une fin, mais si celle-ci pouvait encore durer quelques instants… Néanmoins, Salem continua et je le laissais faire. J’ouvris une nouvelle fois mes prunelles, l’observant quelques secondes avant que le téléphone résonne dans la pièce. C’était comme s’il avait mis un terme à cette séance, nous rappelant terriblement à l’ordre.

« Allez-y, je vous en prie. »

J’en profitais pour me redresser, glissant une main dans mes cheveux, les décoiffant un peu plus au lieu de les recoiffer. Je me levais, me dirigeant vers le comptoir sans prêter attention à la conversation téléphonique du pharmacologue. La clochette de la porte d’entrée qui sonna me fit me tourner vivement, découvrant Alec, le visage fermé.

« On doit partir. »

Trois mots simples. Le signal entre nous. Je ne polémiquais pas, hochant simplement la tête. J’attrapais à la dérobée un stylo à côté de la caisse, ainsi qu’une carte blanche de quelqu’un et un flyer. Je notais mon prénom et mon numéro de téléphone sur la carte, demandant silencieusement pardon à la personne pour l’utiliser ainsi. Je pris ensuite le flyer et m’en servis pour laisser un mot à Salem.

Je dois partir. J’aurais aimé vous dire au revoir.
Merci pour vos soins, je me sens mieux.
Prenez soin de vous.
A bientôt.
Jung-hwa.


Mon porte-monnaie en main, je glissais trois billets de cent dollars et un billet de cinquante, ne sachant pas du tout combien tout cela pourrait me coûter, entre le flyer et la carte portant mon numéro de téléphone. Je m’en fichais en réalité - ça aurait pu me coûter mille dollars que je les aurais aligné sans aucune hésitation. De plus, si ça pouvait l’aider, je ne demandais pas mieux. Mes lunettes de soleil glissèrent sur mon nez et j’enfilais ma casquette, me détournant du comptoir, ne voyant pas Salem revenir. Tant pis. Alec me pressa et je le rejoignis en deux enjambées. Nous quittâmes la boutique et nous nous frayâmes un chemin hors de l’Underapple.


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