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all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama

Maeve McAdams
True Blood
Maeve McAdams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama NdcqghP4_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 256
Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
all the glamour and the trauma
and the fucking melodrama
All the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other  ♫
cw: /

Les clinks caractéristiques de coupes de champagne qu’on entrechoque accompagnent les conversations feutrées et les rires pincés qui sonnent exactement comme ce qu’on attend de l’aisance financière. C’est le cadre qui l’impose.. Elle aussi convient au cadre, entraînée pour ce genre de situation, habituée au fil du temps à la marée de costumes sombres et de robes cocktails. C’est un gala comme un autre, il y en a tout le temps dans leur milieu, tellement qu’on oublie ce qui les réunit jusqu’à ce que l’hôte rappelle gentiment et sous de nombreux applaudissements la cause de la semaine qu’il est important de soutenir. Maeve ne tient pas particulièrement aux milieux guindés, mais ils éveillent tout de même en elle une sorte de nostalgie fantasmée, parce que la scène est si intemporelle qu’elle pourrait tout aussi bien se passer dans un vieux film. Et tout est plus vieux qu’elle, sa robe, une archive Galliano satinée vert d’eau, la cuvée du vin rouge qu’elle boit et dont elle ne prononcera pas le nom à voix haute, mais aussi la compagnie qu’elle tient.

Ce n’est pas la première fois qu’elle entre dans une pièce au bras d’Alexander Thompson, mais d’habitude c’est lui qui l’invite dans son monde et elle se contente de déployer son sourire certifié Miss America. Cette fois, elle a reçu l’invitation directement et elle a croisé la route du ponte d’Icarus Inc. dans le hall, dans des circonstances tout à fait hasardeuses. Comme il est “galant”, il lui a offert son bras avant d’entrer et qui était-elle vraiment pour le lui refuser ? Elle n’était plus à un bruit de couloir près.  
Et puis, il y avait le regard intense de sa mère dans son dos, qui la poussait toujours vers chaque opportunité. Ça lui importait peu que Maeve porte Wayne ou Thompson, tant que le nom était synonyme de milliards. C’est pour lui éviter ce genre de mascarade sociale que Maeve n’a pas insisté pour que Rapha vienne - en plus du fait que leur “relation” est censée être top secrète et que le père Wayne serait sûrement à la soirée à plisser du nez de désapprobation à chaque fois qu’il poserait les yeux sur son ex belle-fille. C’était l’essence même du milieu, les badineries hypocrites autour de petits fours et les alliances qui se font contre les personnes les plus détestées de la pièce.

Quand l’assemblée est invitée à prendre place à table, un mouvement se crée vers la salle de réception. Maeve se fraie un chemin jusqu’à un panneau électronique qui d’un scanner de reconnaissance faciale indique son nom, sa table et surtout, le plan des autres convives avec qui elle va partager son dîner. Son estomac coule presque immédiatement dans ses talons quand elle lit le premier nom sur la liste. Fuck me.
Elle s’accroche au maigre espoir que l’absence de commotion autour de sa personne signifiait qu’il avait planté la soirée et ne viendrait pas. Mais elle est fébrile en prenant le chemin jusqu’à sa table et elle est encore plus fébrile quand elle fait le tour et se rend compte qu’elle est placée en face de lui très exactement, comme si l’équipe d’organisation préparait la blague la plus élaborée de l’année. Elle déteste en être le sujet.

“Maeve, darling! I’m glad they put us together.” Un sourire automatique répond à la voix qui l’apostrophe. Connie Singer était, contrairement à ce que son nom indiquait, une actrice montante qui était apparue dans une super production d’Icarus récemment. Elle était exactement tout ce que la corpo attendait de ses nouvelles générations d’acteurs et actrices : très belle et très modérée, qui prend tous les projets tant que le cachet lui convient, qui se plie volontier à toutes les stratégies marketing que lui propose son équipe, qui tire finalement plus sur l’influenceuse que sur la comédienne. “Can you believe they put us at Wolfman’s table? - Yeah that’s crazy.” Mais le ton sarcastique de Maeve semble se perdre sous le flot de paroles que Connie débite déjà. ”Wait, didn’t you two used to be friends? I remember watching his stories thinking ‘wow, that bitch is lucky!’” Son petit rire ne noie absolument pas l’intonation de la phrase qui tient réellement plus de l’insulte que de l’humour. Du moins, c’est comme ça que la présentatrice décide de l’interpréter, parce qu’elle ne peut s’empêcher de se sentir en compétition. “We’re still friends.” Le regard de Connie veut tout dire : elle n’y croit pas une seconde. “Sure! I didn’t mean it like that.” Elle le pensait exactement comme elle l’avait dit.

La conversation finit par dériver à mesure que les autres personnes de leur table trouvent leur place, confirmant à tout un chacun ce qu’ils pensaient : ils sont le groupe de célébrités, les habitués des ragots et de la presse people. Les autres tables réunissent plutôt les exécutifs, qui discutent argent, placements, résidence secondaire à Palm Beach, et eux n’ont plus qu’à discuter d’eux-mêmes.
Elle est en train d’écouter attentivement son voisin de table quand elle l’entend. Pas lui directement, mais cette vague de murmures, cette agitation grandissante, cet engouement qu’on ne réserve qu’à une poignée de personnes. Et même dans une pièce pleines des personnes les plus importantes de cette ville, il reste le sujet de conversation de toustes. C’est agaçant. Pourtant, elle fait comme tout le monde, elle se redresse dans son siège, arrange une mèche de cheveux et surtout, elle prépare une expression avenante. Peu importe ce qui est arrivé entre eux, ils ont toujours la pression des caméras et des autres et elle s’y accroche.
Comme tout le monde à la table se lève pour l’accueillir, serrer sa main, vanter ses mérites, demander s’il est en retard parce qu’il était en train de sauver le monde, elle les imite. “Oh my god it been ages!” Elle lance quand c’est à son tour de l’approcher et lui claquer une bise unique. Mais il y a quelque chose qui passe immédiatement dans le regard l’un de l’autre : ils auraient pu se passer de ces retrouvailles.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

La vieille Teora s’agace perceptiblement à l’autre bout du téléphone. C’est la troisième fois consécutive en une heure que Wuruhi appelle. “Listen, I just—Teora I don't understand a fucking word you're saying! Oh for fuck’s sake—shouting won't make me understand you any better!” A travers le maori que la vieille Teora continue de débiter comme un anathème quelques clameurs anglaises font miraculeusement surface, mother tongue, a shame, bludger!!. “Okay that was personal …” grogne-t-il dans sa barbe, le menton bas, les oreilles rougissant malgré lui de honte, jetant un coup d’œil derrière son épaule comme un gamin pris en faute. Derrière lui, précisément, on attend que le célébrissime Wolfman termine son appel ; son service de sécurité monte la garde pour éloigner les paparazzis qui se sont tassés sur le trottoir, et ses assistant.e.s checkent montres connectées, tablettes et plannings pour préparer la grande entrée du Sept, pirouettant de temps en temps la tête pour s’assurer qu’aucun.e fan n’apparaisse dans la rue et retarde tout ce programme millimétré. Programme que le célébrissime Wolfman retarde déjà. Comme à son habitude. “Tell my son to answer when I call him. Then I’ll stop calling youyou old crone est retenu de justesse, moins par respect pour son aïeule (il a après tout grandi aux USA) que par superstition (la branche maternelle s’est au moins assurée de ça). “Teora?” Bip—, bip—, bip—. Wuruhi détache son téléphone et observe l’écran, ahuri. “Did she fucking—?!” Un assistant approche. “Sir? Is everything OK?” Il sait pertinemment qu’on n’attend aucune réponse sincère de sa part. En revanche, on attend qu’il soit grandiose, un convive d’exception qui charme et enthousiasme la foule, et la presse nationale en passant. Wolfman bafouille d’énièmes grognements dans sa barbe et range son téléphone en dépassant le minuscule parasite qui s’empresse de le coller, flanqué du reste de la clique. “Is Atom here? - Erm, yes … and— - And you won't have to dine at the same table! We made sure of that,” reprend immédiatement une autre assistante, senior, en fusillant junior du regard dans le dos du super-héros. Le message est limpide : don't mention McAdams.

C’est sans compter les paparazzis, qui suivent la cohorte comme une masse grouillante et uniforme que le service de sécurité tente à coup de gros bras d’écarter. “Wolfman! Are your father and Maeve McAdams dating again?!” Le fils prodige grimace tout en continuant de marcher jusqu’à la somptueuse entrée. “What the fuck is he talking about?” continue-t-il en aparté à l’adresse des assistant.e.s. La bouche de junior s’ouvre, hésite, se referme, encouragée par celle pincée de senior. “Is that why you didn't save her in september?!” Plusieurs flashs éclatent, trois caméras tournent en direct. “Am I that much of a jerk to you guys?” s’indigne tièdement le Sept, une comédie sur-mesure face aux objectifs qui lui volent patience et âme. “Why did you send your son to New Zealand?!” La gueule se contracte sur un rictus tandis qu’il avale les dernières marches. A senior, une dernière remarque. “Get rid of ‘em. If I see any of these cunts again on my way out: you're fired.

Son entrée est fracassante. Convives et objectifs plus sérieux mais pas moins dalleux se tournent vers lui à la seconde où il pose un pied dans la salle de réception, son immense sourire étincelant au milieu des robes et des smokings. Le sien est bien moins sobre que l’assommante banalité des tenues noires que porte une majorité d’hommes (le fameux pool financier) ; une pièce de design qui horripile instantanément Alexander Thompson, parangon d’austérité qui se tient éloigné du cyclone qu’est son fils et qui semble ramasser tout le showbiz sur son passage.
Quelques mains serviables lui épargnent l’identification numérique et le guident directement à sa table où il s’exclame avec bonheur tout le plaisir qu’il semble avoir à découvrir ses voisins et voisines de tablée. Personne ne sentira la raideur dans ses doigts, éclose au moment même où le parfum de Maeve, inchangé depuis toutes ces foutues années, s’est glissé dans ses narines. “Maeve!” Brillantes de bagues ses mains s’écartent chaleureusement, une moue agréablement surprise placardée sur gueule. L’apostrophe des paparazzis résonne dans sa mémoire immédiate et lui scie les nerfs en même temps qu’ils se claquent une bise d’apparat. “Oh my god it been ages! - Yeah—Shit, you’re a knockout!” continue-t-il de s’exclamer, en pâmoison devant sa tenue tandis que traîne dans son regard le sarcasme du subtext. “Hiiiii Wolfman, Connie Singer!” le salue-t-on à sa droite, avec une précipitation et une insistance agaçantes. “Nice to meet you Connie,” rend-t-il la pareille d’un sourire publicitaire, se désintéressant aussitôt de Singer pour en revenir à Maeve. “Snubbing your date?” Il appuie sa question en lançant un regard amusé vers son père. Il y a quelque chose d’âpre et de mordant dans le maintien de son sourire. Retrouver Maeve ici, il aurait dû s’en douter. Qu’elle relance la machine médiatique autour d’elle et d’Atom, goddamn bitch, il s’en serait largement passé.

ft. @maeve mcadams
Maeve McAdams
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Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
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Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

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niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

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cw: /

Comme ils sont ceints par la bienséance et l’impératif de la sacro-sainte image, ils expriment leur déplaisir de se voir de la façon la plus néo-bourgeoise qui soit : en commentaires passifs agressifs déguisés en compliments. Elle excède à ce jeu-là. “No! Look at you! Always sporting the most-” elle marque une pause très brève, juste le temps de regarder le Sept de bas en haut “-interesting fits!” Et le sourire vient parfaire sa remarque. Peut-être qu’ils vivent pour les caméras, oui, mais ils vivent aussi pour les tromper.
Maeve aurait aimé que ça s’arrête là. Il y avait assez de ses pairs et de célébrités avides de sa compagnie autour de la table pour qu’il puisse nourrir son égo. Elle s’attendait presque à ce qu’il profite justement de cette marée d’attention pour l’ignorer davantage, faire comprendre aux autres qu’elle n’était pas la bienvenue ici, peut-être parce que c’était la technique de mean girl qu’elle aurait employé à sa place. Le you can’t sit with us! encore plus acide quand il est tacite.
Il n’en est pourtant rien. L’intervention de Connie est vite réglée, Maeve peut presque voir la fissure dans le sourire de l’actrice quand le centre de l’intérêt de leur groupe la relègue à nouveau au rang de satellite en orbite. La question qui suit a presque raison du masque de la présentatrice. Il y a une interrogation évidente dans ses yeux, parce que son date n’est en fait pas là, son date a décidé de s’enterrer dans son immeuble de poussière encore une fois, et il n’est pas censé savoir tout ça. Il lui faut donc trois longues secondes pour remettre toutes les pièces du puzzle et remonter le fil des événements pour comprendre.

Elle s’apprête à dissiper le moindre doute, les mots se précipitent contre ses lèvres pour justifier qu’elle est en fait venue seule, que ce n’est pas vraiment ce qu’il croit, qu’elle a simplement retrouvé Atom dans le hall et ça s’est arrêté là. Mais une pensée parasite coupe toute tentative de désamorcer la bombe : elle ne lui doit pas d’explication. Rien de ce qui se passe ne le regarde, et puis, il ne voit que lui et que ce qu’on reflète de lui. “I wouldn’t dare. I would have loved to have dinner with him but i guess marketing had something else in mind.Drama. A nice snapshot of the former duo finally crushing the nasty rumors about them. A personal beef against one - or both - of them.
Maeve ne dirait pas qu’elle apprécie particulièrement Atom, dans la mesure où elle n’apprécie que très peu de monde. Elle ne vit pas dans un monde où on crée des liens avec mesure, elle ne deal qu’en dépendances affectives et haine profonde. Et elle avait réussi à entraîner Jeremiah dans ce monde-là, autrefois. “But you know what?” L’éclat de malice qui brille dans ses yeux n’augure rien de bon. “This gives us the occasion to hear all about Connie’s latest movie? She's a rising star, you know?” La concernée, qui rôdait encore dans leurs pattes, ne pouvait manquer la mention de son nom. Elle se gargarise, passe une mèche de cheveux derrière son visage, chasse le moindre signe de nervosité, puis se laisse attraper par Maeve qui la tire doucement à elle. “What was it about again?

La présentatrice se décale alors d’un pas, puis un autre, discrètement se défausse de leur compagnie alors que Connie déclame toute son admiration pour le héros. Ça pique l’arrière de son crâne de voir tant de dévotion pour lui, parce que l’empathe sait aussi qu’il n’est qu’un homme. La pointe d’agacement glisse ensuite sur sa langue, elle ravale l’émotion sans pour autant la sentir tomber dans son estomac. A la place, le venin se répand autour d’elle. Elle s’assoit dans son siège, vaguement consciente du chaos dont elle se fait maître artisan. Le sentiment est encore trop léger pour qu’on l’accuse véritablement de le faire intentionnellement. Du moins c’est ce qu’elle se dit, quand elle cherche à se dédouaner de tout ce qu’elle inflige.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
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Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

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Misc :
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-- présence régulière.
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-- Blair [printemps 2026]
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cw: slur, slut-shaming, etc.
Il y a eu une pointe d’espoir chez Jeremiah quand il a vu le doute transpercer finement le masque impeccablement mis de Maeve - tout est toujours très impeccable chez elle, un détail qu’il appréciait secrètement autrefois quand ils se fréquentaient bras dessus bras dessous mais qui lui fout les boules à l’instant t. Parce que cette implacabilité ne se fracture finalement d’aucune fissure et que rien de vulnérable n’en ressort, même après tout ce qu’elle a vécu dernièrement. Maeve reste égale à ce qu’elle est devenue : la présentatrice phare d’Icarus qui lui retourne adroitement son sourire publicitaire. Il n’y a rien de plus frustrant dans les mind games que de se retrouver face à son reflet. Une latence féroce se créé entre eux, avant d’être rompue par Maeve. “I wouldn’t dare. I would have loved to have dinner with him but i guess marketing had something else in mind.

Jeremiah n’est pas un homme très intelligent. On pourrait arguer qu’il est roublard et parfois frappé par des éclats de génie mais c’est suffisamment rare pour que l’événement soit précisément vu comme un évènement et non pas une caractéristique. Il n’a jamais été à la hauteur de l’intelligence féminine, surtout pas dans ces situations où on le mène en bateau sans qu’il y ait un réel gros mensonge à renifler. La réponse de Maeve fait instantanément mouche ; le masque de Jeremiah, lui, se fracture nettement, tailladé au niveau de ses sourcils épais qui se froncent et de son sourire qui se métamorphose en un rictus. Il ne pensait réellement pas que Maeve oserait un jour remettre le couvert avec Atom, aussi tiède voire carrément froid soit leur sordide banquet. Surtout pas après la récente débâcle d’Icarus. La respiration du Sept s’accélère sur un souffle acide qui lui sort par les narines tandis qu’il sent la colère lui couvrir d’une chaleur traitreusement douce tout le visage.
Il ne sait pas ce qui le fout le plus en rogne. Qu’ils aient un jour été assez proches pour qu’elle sache parfaitement la blessure d’orgueil qu’elle lui infligerait à date son père, ou qu’il ait eu la bêtise de justement trop se confier à elle.

Right. The puppet-masters,” réplique-t-il sur un ton qui se veut égal, adressant un regard à la foule qui les entoure comme si là-dedans se cachait l’équipe marketing. L’explication est suffisamment crédible pour qu’il y croit. L’étoile montante et l’étoile filante font un bien joli tableau qu’on peut accrocher sur l’en-tête d’un scoop. Sans mentionner qu’Atom est suffisamment égocentrique pour négliger son +1 si l’étiquette et les stratégies marketing l'exigent. Icarus n’aime pas que ses petites poupées de chiffon se fassent la gueule et Jeremiah est mis face à l’une des vérités qu’il déteste le plus qu’on lui rappelle : il fait partie de ces poupées de chiffon. Au même titre que Maeve, qu’il a vue professionnellement grandir sous les projecteurs, ou que Singer, ramenée dans leur conversation plus tôt qu’il ne l’aurait cru - il n’aurait même jamais cru utile de la ramener.

Quelques mouvements adroits plus tard la silhouette de la comédienne revient sous son regard nerveux. Il n’est peut-être pas un cerveau mais la manœuvre de Maeve est criante et complètement ridicule - finement amenée, pourtant, et dérangeante comme il faut pour l’empêcher d’esquiver à son tour (dans une autre vie il aurait apprécié la ruse). Les grandes noisettes de Jeremiah se détachent très en retard de Maeve, qui s’éclipse dans l’ombre de Connie, appuyant longuement sur son regard pour lui signifier son exaspération avant de le faire basculer sur la comédienne.
Les louanges pleuvent déjà et malgré sa mauvaise humeur sous-jacente son besoin de considération maladif lui fait avaler chaque parole doucereuse que Singer lui chante, agrémentant quelques fois son écoute d’une réponse affable et faussement modeste pour la forme. Ils finissent par s’assoir à leur place et Connie Singer se trouve être sa voisine de table immédiate. Sans doute une autre stratégie de l’équipe marketing qui doit vouloir utiliser l’aura de Wolfman pour faire briller les éléments prometteurs gravitant autour de lui.
Comme un air de déjà-vu.

You know, you remind me of Maeve when she was at the beginning of her career,” remarque-t-il après un moment à bavasser tièdement. L’acidité n’est pas partie et se ressent dans son timbre traînant et pourtant chaud. “She was just like you!” Il continue d’ignorer Maeve, puisque qu’elle semble si désireuse de se faire oublier. Connie se gargarise ostensiblement même si la comparaison lui est visiblement désagréable. Personne n’aime être comparé. Mais Connie va devoir s’y faire : c’est un monde cruel et sans pitié. On le compare constamment au six autres Sept, à cette autre icône montante dont le charme ou les pouvoirs se rapprochent, à ce héros de comics, à toute autre personnalité qui n’est pas la sienne mais qui pourrait être en effet meilleure, à mieux y regarder. C’est un monde taillé pour la rivalité et la compétition, un paradis capitaliste auquel Maeve McAdams et Connie Singer n’échappent pas.

Jeremiah explicite d’un sourire sans joie les premiers pas de Maeve en tant que présentatrice, combien elle était peu à l’aise aux soirées comme celles-ci et combien de petites bourdes adorables elle a commis. Ce qui fait rire Connie, car c’est un récit qui à la fois la rassure, à la fois la satisfait. Même s’il y a cette pointe d’agacement qui persiste, grossit même et bourgeonne dans les sourires qu’ils s'échangent. Connie s’imagine au fond jalouse et Jeremiah ne s’imagine rien : il sait. Pour avoir goûté à l’ivresse douce qu’est l’euphorie de Maeve il reconnaît aussi le poison toxique que peut être son pouvoir lorsqu’elle s’abîme dans des émotions négatives. Un sentiment écœurant de victoire traverse les entrailles de Jeremiah qui continue de prendre sa revanche malgré le bouillonnement intérieur que l’empathe active.

If it teaches you anything, it's that anyone can succeed.” Paternaliste et condescendant, insupportable dans toute sa splendeur, il se laisse dangereusement bercer par les fluctuations de Maeve à l’autre bout de la table. “You're pretty and you speak well. That should be enough; it worked for Maeve,” complète-t-il d’un haussement d’épaule nonchalant. Simplement ça. Pas les heures passées à entraîner sa voix, à s’exercer au direct, à prendre sur soi et travailler ses textes jusqu’au lendemain matin. Jeremiah sait très bien ce qu’il en a coûté à Maeve pour avoir fait partie de quelques-uns de ces moments et probablement ne sait-il pas tout. Mais il a très envie de la blesser, de lui rendre la pareille, de décharger sur elle des années de non-dits à se sourire l’un à l’autre comme des Barbies au rayon jouet. Il a envie de lui faire payer quelque chose dont il se rend tout autant coupable, cette superficialité dont ils usent et abusent. “Oh, and don't forget to fuck my dad. Looks like casting couch has escaped feminism around here, could be a boon for you.

ft. @maeve mcadams
Maeve McAdams
True Blood
Maeve McAdams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama NdcqghP4_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
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Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
all the glamour and the trauma
and the fucking melodrama
All the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other  ♫
cw: /

Elle sent son regard dans son dos, lourd de reproches. Elle ne lui a pas laissé l’occasion de répondre aux hostilités et elle se doute qu’une fois la muselière retirée, il mordra deux fois plus fort. Il n’y a pas de place à la lassitude cependant. Maeve repousse la peine et la nostalgie, elle voit les murs de sa forteresse et elle les colmate avec davantage de mépris, d’agacement, d’émotions qui boostent, qui la confortent dans son personnage public. Untouchable.
Drapée dans de la fierté volée à d’autres, elle lève son verre au passage d’un serveur qui s’empresse de l’abreuver en champagne. Distraitement, elle fait la conversation à son voisin de table. Elle joue le jeu, ne sait juste pas lequel, s’en veut intimement de ne pas avoir établi les règles et d’avoir laissé le champ libre à Jeremiah. Et il s’en sert. Il jubile sûrement d’avoir trouvé la parade qui fera mouche. “You know, you remind me of Maeve when she was at the beginning of her career. She was just like you!” Et évidemment, comme il s’adresse à tout le monde, tout le monde l’écoute. La terre entière est toujours pendue aux lèvres de cet homme, comme s’il avait toujours quelque chose d’intelligent à dire.

Ses doigts pressent la tige en verre de sa coupe, son corps se tend à mesure qu’il raconte des anecdotes à ses dépens, l’humiliation colore légèrement ses joues et il n’existe aucun sourire presse pour chasser cette expression. Sa seule consolation, c’est que tout le monde ressent exactement ce qu’elle ressent, le bourgeon de la colère qui éclot lentement, la honte tassée tout au fond de ses côtes, la jalousie vive d’une femme qui n’aura jamais autant d’attention et de pouvoir qu’un homme et surtout, l’irrépressible envie de planter ses ongles et de hurler. Et elle est habituée à ce tumulte, elle est habituée à trop ressentir, tellement ressentir qu’elle en a pour toute la salle. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Et à chaque fois elle se dit qu’on n’applaudit jamais assez sa retenue.
Mais la retenue s’affine, parce que l’insulte grandit, nourrie par le cercle vicieux des émotions. Parce qu’il ressent tout également et qu’à en juger par son air triomphal, il jubile. “You're pretty and you speak well. That should be enough; it worked for Maeve.” Elle entend un rire nerveux, les autres ne savent pas vraiment comment réagir, leur confusion est toute aussi grande que l’amas d’émotions qui ne leur appartient pas. Connie a un sourire figé, consciente que ce n’est pas vraiment à elle qu’il parle, mais elle le prend personnellement tout de même sans pour autant trouver comment lui dire que c’est malvenu de la réduire à ça. Personne n’ose contredire un Sept, comme s’il était toute la sainte trinité personnifiée et qu’il faisait la messe. On écoute et on le prie, voilà ce à quoi il est habitué.

Oh, and don't forget to fuck my dad. Looks like casting couch has escaped feminism around here, could be a boon for you.” Mais ce soir, Maeve a décidé de commettre un déicide. “Oh that’s real mature of you, Jeremiah.” Il y a un claquement sec du verre qu’elle dépose sur la table avant de darder son regard sombre sur lui. La tension s’épaissit dans l’air, une glue qui commence à les envelopper, un bourbier dont il est difficile de s’échapper. Et de la même façon qu’on voit l’éclair avant d’entendre l’orage, on devine la réplique qui brûle les lèvres de la présentatrice. “No wonder I’d rather spend time with him.” La balle part droit dans l’égo, exactement dans la plaie qui n’a jamais cicatrisé pour lui.
Maeve n’a plus à coeur de se retenir. La vague prend de l’ampleur, elle laisse son coeur parler dans la bouche de tous ceux qui l’entourent et les conversations basses se transforment en grondement. Ils ne sont pas les seuls convives à menacer d’exploser. Elle sent qu’il y a un défi qui se forme, jusqu’où laisseront-ils le chaos se répandre ? Qui sera le premier à débrancher la machine ? Quelque part, quelqu’un s’en prend vivement à un serveur qui n’a rien demandé. Ailleurs, une conversation d’actionnaires est de plus en plus virulente. Au fond, ils savent que les chiens de garde d’Iracus seront les premiers à réagir, à l’écarter, comme on souffle le grain de sable qui enraye la mécanique. Ce n’est donc qu’une question de temps pour elle. “Maybe you would actually know a thing or two about feminism if you stopped sniffing younger women’s butt every chance you got and spend time with people your age.” Dans la périphérie de son regard, elle voit une silhouette qu’elle ne connaît que trop bien danser entre les tables jusqu’à elle, avec l’expression de désapprobation qu’elle lui connaît si bien. Sa mère vient la remettre à l’ordre, elle n’a le temps que pour siffler les dernières traces de son venin. “But maybe you can’t because once our brain fully develops, we women actually realise you not only smell like a dog but you also behave like one.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

Oh that’s real mature of you, Jeremiah.” L’intéressé ne détourne pas encore le regard, tenant sa posture insolente et paresseuse qui lui va si bien au teint, comme si la voix façonnée à la perfection de la présentatrice n’avait jamais carillonné en même temps que son verre en cristal. Il n’y a rien qui indique sa satisfaction d’avoir fait réagir Maeve, si ce n’est ce petit battement de paupières qui plie ses pattes-d’oie burinées par le soleil. “No wonder I’d rather spend time with him.” Jeremiah ricane un son sec et court en daignant enfin faire rouler ses noisettes en direction de Maeve. S’il se sent profondément mortifié ce n’est pas parce que Maeve l’insulte en tombant dans la facilité du sujet Atom, encore et encore, mais parce qu’il se sent terriblement désarmé à chaque fois qu’on évoque son père et qu’il ne peut rien y faire. L’humiliation d’avoir été troqué contre un autre Thompson plus influent revient en vague et donne à son sourire sardonique et plein de dents un aspect estropié.

Maybe you would actually know a thing or two about feminism if you stopped sniffing younger women’s butt every chance you got and spend time with people your age. But maybe you can’t because once our brain fully develops, we women actually realise you not only smell like a dog but you also behave like one.” Jeremiah sent ses nerfs cramer de l’intérieur. Il y a une lueur dorée et vive qui fait momentanément briller ses yeux, une couleur chatoyante qui pourrait être deux grosses pièces d’or s’il ne s’agissait pas d’une manifestation bestiale de la colère que Maeve excite. “You sound just like him. The brainwashing seems to be working wonders on you; a little more time spent with him and you'll become the partner of his dreams: decerebrate and fucking docile.” Jeremiah s’est appuyé pesamment sur la table avec ses coudes, bras pliés, penché vers Maeve qui est heureusement hors de portée. La bête s’agite si bruyamment en lui qu’il a du mal à entendre tout le reste. Ou plutôt : il entend tout. Une cacophonie de pouls furibards, de sangs bouillonnants, de respirations haletantes, un réseau indénombrable de réactions en chaîne qui forme le portrait émotionnel de Maeve.

Portrait qu’il veut voir éclater en des centaines de débordements et de ruptures contrairement au visage glacé de la présentatrice. S’il n’éclate pas lui-même avant. “But of course, that's something you've always been prepared for: to be a good girl.” Jeremiah lève la tête en direction de la mère de Maeve qu’il a sentie venir dans son dos sans même la voir. “Speaking of which… How are you Yolanda!” Le Sept se lève en abandonnant superbement Connie, qui se prend à présent la tête avec une voisine de table qui lui a renversé du vin dessus, et accueille McAdams mère d’une accolade parfaitement joviale et parfaitement fausse. La proximité avec un corps humain tend ses trapèzes et endolorit son émail et ses ongles derrière lesquels tentent de pousser crocs et griffes meurtrières.

La salle entière est d’humeur massacrante, de toute façon ; les convives sont plongés dans une cacophonie bruyante de mésententes et quelques vaisselles se brisent déjà, alarmant puis agaçant le service qui à son tour engueule les convives. Jeremiah ignore les premiers mots de Yolanda car il se fout complètement de savoir comment elle va - il ne l’a jamais appréciée, pour beaucoup de raisons qui aujourd’hui lui semblent ridicules étant donné qu’il n’apprécie plus non plus sa fille. “Yes, yes,” expédie le super-héros, usant manifestement de son statut de star et de personnalité publique mille fois plus importante que Yolanda McAdams pour lui couper le sifflet. “I was just telling Maeve what a good girl you've made her.” Les mots se répètent inlassablement dans sa bouche, avec un acharnement méchant, féroce, désinhibé et rancunier qu’il ne se reconnaît pas mais qu’il laisse transpirer à grosses gouttes. Il désigne Maeve d'un geste triomphant, exagéré. “Isn't she perfection, Yolanda?” Non, bien sûr que non. Ne le sera jamais. Jeremiah connaît bien ce sentiment d’impuissance, que, quoi qu’iels fassent, rien ne satisfera jamais père et mère. Un sourire forcené germe sur la gueule de Jeremiah qui fixe Maeve par-dessus le tumulte et les ondes empathiques, l’air de dire.

You're no better than me.

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niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

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Les limites à ne pas franchir se dressent très clairement dans son esprit à la seconde même où elle voit le regard de Jeremiah prendre feu dans une lueur inquiétante. Elle se rend compte qu’elle ne pousse pas seulement les normes sociales à bout, elle joue avec la bête, elle joue avec une créature qu’elle ne comprend pas et qui pourrait la briser en deux d’un coup de patte.
Un frisson d’appréhension court le long de son échine, la peur se fiche comme une épine dans le bas de son dos, et elle est prête à faire marche arrière et mettre de l’eau sur la braise. Il s’agit de sa vie et peu importe qu’elle la déteste profondément, elle n’est pas prête à en voir le bout.
Maeve a l’habitude de ravaler son égo, c’est indispensable quand on est une poupée du système, juste bonne à répéter ce que lui dicte un téléprompteur. Juste bonne aux yeux de certains, un accessoire à mettre à son bras, un trophée sur une étagère dont on peut se vanter, tant qu’elle a la peau douce et lisse et les lèvres pulpeuses. Decerebrate and fucking docile. A good girl. Quel paradoxe, de chercher à tout prix à émuler cette image et de se sentir insultée quand on la décrit ainsi. Mais elle garde les lèvres scellées, parce qu’il y a pire que ses mots, il y a ses gestes.

Il se lève dans une démonstration théâtrale, accueille Yolanda à bras ouverts, toutes dents exposées dans un sourire ravageur. Maeve imagine les canines s’étirer, révéler le loup qui ne dort jamais vraiment et qui croque plus profondément que dans la chair. Il cherche à atteindre ce qu’il y a de plus instable et de plus meurtri en elle et il sait très bien comment le faire : en la soumettant au regard de sa mère. “I was just telling Maeve what a good girl you've made her.
Et elle en est effectivement la digne héritière, un produit conçu sur la chaîne de production par une femme dont la cruauté ne se révèle que dans l’intime. En public, elle est rayonnante, elle est drôle, elle est vive, elle est flatteuse, elle est imperturbable, même quand les émotions ravagent tous les convives autour d’eux, elle se tient droite et sourit à Jeremiah. En fait, elle sourit à Wolfman, elle sourit à l’image plastique qu’elle voit à la télévision, sur Argo, sur les publicités holographiques, elle sourit à son symbole, elle ne voit pas l’homme comme Maeve le voit, chien pathétique et névrosé qui ne trouve pas l’amour qu’il recherche alors qu’il est au sommet du monde. Alors évidemment que Yolanda se prête au jeu, surprenamment résiliente sous la vague qui a emporté le reste de la salle dans la dérive.

Perfection is a strong word.” Elle ne dira jamais rien de tel à sa fille. Tout le monde est parfait sauf elle, c’est évident, c’est écrit dans la trame de sa vie. “She is lovely, most of the time.” La concernée déglutit et l’agacement reflue. Le mélange qui boue en elle prend maintenant les couleurs d’un désespoir grandissant, une pointe de détresse, l’urgence de s’échapper, de disparaître. “I was coming over to check if everything was alright. Everyone seems a bit emotional tonight.” Le reproche est lourd, preuve qu’elle n’est évidemment pas dupe. “Maeve, a word?” Ce n’est pas une requête, c’est un rappel à l’ordre obligatoire.
La présentatrice froisse la serviette de table entre ses doigts puis se relève lentement. La confusion continue de régner autour d’elle, à sa table surtout, où les invités sont partagés entre la scène qui se joue et leurs griefs personnels à déballer maintenant que le coeur leur en dit, maintenant que son coeur le leur dicte.

Posture droite, menton haut, elle contourne ses voisins pour arriver à hauteur du duo? A chaque pas, elle sent l’injustice lui monter au nez, parce qu’elle aurait aimé avoir le luxe de pouvoir causer autant de problèmes que le super-héros sans en subir immédiatement les conséquences. Elle aimerait pouvoir le pousser de son piédestal, qu’il tombe au plus bas, exactement là où il relègue le reste du monde. Elle se doute que la soirée est terminée pour elle, qu’elle sera gentiment renvoyée chez elle, qu’on l’excusera parce qu’elle s’est soudainement sentie mal, et les invités seront trop gênés par leur propre emportement soudain pour creuser la question. On mettra ça sur le coup de la chaleur et de l’alcool, et seulement quelques têtes pensantes d’Icarus sauront qui pointer du doigt. Puisqu’elle voit le couperet au-dessus d’elle, prêt à tomber sur sa nuque, elle décide de laisser sa langue dévier une dernière fois. Autant réellement mériter sa punition.

Jer, I guess I’ll see you at the next family dinner.” Vipère arbore un rictus puis laisse échapper un petite rire dédaigneux. “Well I mean, family... there's not much of that left.” Le terrain est dangereux, bien plus miné que quelques blagues sur ses attributs canins. Elle enfonce un couteau dans les insécurités les plus intimes, celles qu’il ne pensait même pas lui avoir montré. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne siffle ses paroles que pour lui, qu’à la portée de ses oreilles et de son orgueil. “And when you’ll be seating alone at the dinner table, howling at the moon that your son doesn’t want to deal with you and that your wife hates your gut so much she had to escape you into a coma, know that your dad won’t care. And I won’t care. - Maeve!” Maeve sent la main maternelle pressante se refermer sur son bras et tenter de la tirer du bourbier dans lequel elle s’enfonce. “We’ll be too busy raising a son he will actually love.
Yolanda continue de la tirer, un pas après l’autre, préoccupée par la correction à appliquer, pendant que Maeve a toujours le regard fixé sur Jeremiah à mesure qu’elle s’éloigne. C’est une fois que tout est sorti qu’elle prend la mesure de ce qu’elle vient de dire et surtout, constate qu’elle n’a aucun plaisir à déblatérer ses horreurs. Elle est bien la digne fille de sa mère, aussi cruelle qu’avenante. Pourtant, ce n’est pas l’expression qui perce le masque avant qu’elle ne se détourne enfin. Ce qui l’anime, c’est un rush de détresse. Et si elle le sent, alors les gens autour d’elle aussi.  


ft. @Jeremiah Thompson
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lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

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Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

Perfection is a strong word.” Jeremiah sent un frisson de détestation lui parcourir l’échine parallèlement à un sentiment de victoire qui vient agrandir son sourire. “Aw come on, you're unfair; she’s a gem!” Il ne sait presque plus pourquoi il en veut autant à Maeve ni si c’est vraiment à Maeve qu’il en veut et pour qui il nourrit tout ce dégoût ; l’espace d’un bref instant, le temps que le souffle tiède et aigre de Yolanda soit redistribué dans l’air, il a l’impression de se voir à la place de Maeve. “She is lovely, most of the time.” Il ne pouvait pas mieux trouver que Yolanda McAdams pour punir Maeve. Il sent toutes ses petites vexations et ses peines être recouvertes par un bouillonnement jubilatoire et immature à peine contenu. “I was coming over to check if everything was alright. - Peachy keen. - Everyone seems a bit emotional tonight.” Le ton de reproche glisse jusqu’à Maeve en même temps que le regard brillant de Jeremiah. Son sourire commence à se casser la gueule passé le shot d’adrénaline, emportant avec lui l’éclat solaire de son visage pour ne laisser qu’une mine lourde et bourrue.

Les mots doucereux de Yolanda le ramènent brutalement à la réalité ambiante et l’évidence, impossible à ne pas comprendre pour elleux, que si Maeve reste calme le monde entier dégueule ses émotions pour elle. Bien. Parfait. Il a donc gagné. Une victoire à la Pyrrhus qui ne le comble d’aucune sorte mais une victoire quand même face à la présentatrice phare d’Icarus. “Maeve, a word?” Il sent ses assistant.e.s avoir le même réflexe que Yolanda et commencer à approcher, non pas entre les tables réservées aux convives, mais dans les angles plus sombres de la salle réservés au personnel. Senior et junior commencent à franchir la ligne honorifique où on ne devrait normalement pas les voir, l’un.e d’elleux au téléphone sans doute pour demander conseil à Hatcher tant la situation est délicate. Iels ont raison. La tranquillité retrouvée de Wolfman est factice puisque les émotions - le siennes ou celles de Maeve, à ce stade il ne sait même plus - continuent de lui ratisser le bide et de réveiller la bête en lui. Depuis les incidents de cet été et de cet automne Jeremiah redoute de ne plus être autant en contrôle qu’il le fait croire à la terre entière, Icarus compris. Il retourne un regard nerveux aux assistant.e.s et un autre aux quelques objectifs présents pour documenter le gala, avant de baisser ses yeux vers Maeve qui s’est approchée d’elleux.

Jer, I guess I’ll see you at the next family dinner.You fucking cunt. Jeremiah force un sourire charmant. Quelques clics résonnent dans le fond, des photographes fasciné.e.s par la scène ; un plan extrêmement vendeur où se retrouvent Jeremiah Thompson et McAdams mère et fille, dans ce qui ressemble être une agréable conversation. Ça fera bon genre dans les magasines sophistiqués et fera couler de l’encre dans les magasines people. “Well I mean, family... there's not much of that left.” Le sourire se crispe encore plus. Dans son champ de vision anormalement large, Atom vient de se lever. “And when you’ll be seating alone at the dinner table, howling at the moon that your son doesn’t want to deal with you—” Au-dessus de la voix de Maeve ronfle celle de Jeremiah, sur un ton tout aussi bas, rauque, sidéré et menaçant. “Watch your fucking mouth, Maeve … - —and that your wife hates your gut so much she had to escape you into a coma—” Quelque chose craque en lui comme la branche à laquelle on s’accroche. “—know that your dad won’t care. And I won’t care. - Maeve! - Sir?” Jeremiah entend les éclats de voix disparates être très loin, étouffés par le sang qui pulse dans ses oreilles et le bruit que fait son cœur à se morceler d’un coup. Sa colère grogne en même temps que la bête, se tourne et se retourne au milieu de ses côtes, amplifie sa respiration. Mais ce n’est pas ce qui le pétrifie : une tristesse enfantine et honteuse remonte le long de sa gueule maintenant patibulaire et embue ses grandes noisettes abruties. “We’ll be too busy raising a son he will actually love.” Les sourcils épais se plient et se déplient sur des sanglots qui menacent. “What the fuck did you just—” Le glapissement étouffé de Jeremiah est interrompu par le timbre inquiet et pressant de son assistante. Sir, would you like to move to a different table?What fucking son?! Est-ce qu’elle parle de Saul ?! Jeremiah sent une panique gigantesque revenir lui mettre une droite après des mois à penser que tout ça était enfin derrière lui. Est-ce qu’elle est… enceinte?! Son regard passe confusément des deux charbons noirs que sont les yeux de Maeve, à son ventre, puis à Yolanda qui démarre l’extraction de sa fille, et enfin à ses assistant.e.s, passé.e.s devant lui pour faire barrage.

Sir, don't forget that your speech is in 10 minutes; would you like to go over our notes one last time?” Le bouleversement manifeste de Wolfman n’est pas bon : personne ne doit le voir dans cet état. Junior s’est adroitement mis dans le bon angle pour cacher le Sept aux photographes et senior agite précipitamment sa main au-dessus de sa tablette pour retrouver les notes du discours, jetant des regards rapides au super-héros dont elle cherche à garder l’attention et le minimum d’intérêt qu’il porte à cette soirée. Le calmer en l'abrutissant d'informations semble être judicieux : comment le calmer autrement, de toute façon ?! Iels l'ont rarement vu dans un état pareil et aucune notice d'utilisation ne vient (hélas) avec Wolfman. S'enquérir sur son état est évidemment hors de propos. On n'apprend pas ça à Princeton. Jeremiah continue de regarder Maeve s’éloigner avec Yolanda comme s’il y avait un tunnel entre elleux qui supprimait toute autre information, jusqu’à ce que tous les bruits et les odeurs lui deviennent insupportables et que quelques larmes soient crachées par ses yeux. Il a la mâchoire serrée et le pas près à suivre férocement les McAdams quand un coup de fouet claque dans son dos.

Jeremiah.

Les pas s’immobilisent instantanément. Une coulée glaciale ses abattue sur ses épaules, quelques vieilles cicatrices le brûlent et s’irritent. L’avancée d’Atom repousse instinctivement les assistant.e.s comme s’il était doté d’un pouvoir de répulsion. Jeremiah tourne la tête dans le sens inverse pour essuyer précipitamment ses larmes. Atom se place à côté de son fils pour lui parler dans l’autre oreille. “I have no idea what the hell is going on, but don't make a spectacle of yourself.” Jeremiah n’a jamais su dissocier le mépris de la déception dans les remarques de son père. Il se réarme d’un air insolent et d’un vague sourire forcé en ramenant sa gueule dans l’axe. “It's a charity gala, not one of your TV shows. Now cool off and sit down.” Il a une pensée intrusive pour les deux Braque de Weimar de son père à qui il parle de la même manière. “Actually, you know what?” Jeremiah vrille la nuque vers Atom. “I just remembered I have an after-party to go to. And lots of chicks to fuck.” Son insolence claque au nez d’Atom qui réprime un rictus. Jeremiah continue, sans jamais réussir à regarder son père dans les yeux trop longtemps. “Oh, don't worry dad. I won't steal your girl. You'll have plenty of time to do whatever the fuck you want with Maeve—hey! Mazel tov by the way!” Alexander a un pli de bouche indigné. “You should have told me you were dating again. I would have brought kosher wine if I'd known.” Comme à chaque fois que Wolfman ouvre la bouche, l’attention du monde entier semble converger vers lui. Atom, excédé, maintient pourtant sa voix basse. “Is that what she told you?” Il y a un long regard condescendant. Puis il baisse encore d’une octave et secoue la tête. “You're stupider than I thought.” Jeremiah ne supporte pas sentir ses yeux s’humidifier à nouveau ni le sentiment de honte qui l’étreint comme si son père serrait sa gorge. Il comprend au rictus d’Atom et son regard froid que Maeve lui a en effet menti.

We can postpone your speech if that's the problem! It'll give you time to— - Fuck the speech. Fuck the gala.” Le Sept marche à grandes enjambées dans les couloirs du building qui accueille le gala, quitté 5 minutes plus tôt. Ça leur laisse encore 5 autres minutes pour rattraper le coup, se dit junior. Senior est autrement plus lucide. Elle est en train d’envoyer un message d’excuses officielles à l’attachée presse du gala, Sloane en copie. Officiellement, Wolfman a eu une urgence familiale. Ce qui est ironique, et totalement ridicule, car comme l’a si bien dit Maeve : there's not much of that left. Maeve, qu’il cherche d’ailleurs à travers les couloirs comme s’il traquait l’un de ses ennemis. Il ouvre une porte. “Donate a million to the charity.” Il referme brutalement la porte, continue sa traque. “But the speech— - Two million then. - What?!— - Perfect!” Senior n’a pas décroché ses yeux de son téléphone et annonce immédiatement la bonne nouvelle à sa correspondante. Jeremiah remonte la piste jusqu’à une salle de conférence vide, à l’exception des deux odeurs qu’il reconnaît très bien. “Get Yolanda McAdams and tell her Atom wants to talk to her.” Les assistant.e.s se regardent avant de regarder Wolfman et de tomber sur la porte close de la salle de conférence vide, en se demandant peu ou prou : hein ? Mais comme iels sont obéissant.e.s iels dépassent la porte et se retrouvent en effet en face à face avec mère et fille McAdams. Les mots sont retranscrits avec justesse à la mère et les deux assistant.e.s de Wolfman finissent par sortir de là en compagnie de Yolanda pour la ramener naïvement jusqu’à Atom.

Discrètement caché derrière un panneau d’information à propos du gala, Jeremiah sort de sa cachette et traverse en sens inverse les portes de la salle. “What the FUCK Maeve?!” aboie-t-il, furieux, sans s’arrêter, continuant jusqu’à l’affronter en face à face, laissant infiniment peu d’espace entre elleux. Ses réflexes de prédateur transpirent sur toute sa personne, donnent à sa carrure une aura lourdement menaçante. Il n’y a que ses billes qui se remettent à luire bizarrement ; il sent sa petite tristesse enfantine et la détresse ressentie de Maeve rappeler ses larmes. Un geste la bouscule contre le mur, des mains immenses férocement et douloureusement agrippées à ses épaules. “Why the fuck did you lie to me?!” Il ne comprend proprement pas : Maeve l’a habitué à des jeux sournois et hypocrites, sans jamais aller jusqu’à briser ce statut quo publique entre elleux. Elle n’avait rien à gagner à lui mentir à propos d’elle et d’Atom si ce n’est sa colère. “Can't you stop being a bitch for one goddamn second?!

ft. @maeve mcadams
Maeve McAdams
True Blood
Maeve McAdams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama NdcqghP4_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 256
Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
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cw: /

Les circonstances les séparent, un coup de force du destin qui n’en a pas encore fini avec la présentatrice.
Elle s’éloigne et avec elle, le tumulte émotionnel se retire petit à petit. Elle n’est plus là pour le voir de ses propres yeux, mais elle peut parfaitement imaginer les expressions penaudes, les lippes pincées de certains, la volonté de redoubler dans les émotions pour d’autres. Elle n’a fait que planter les grains du chaos, c’est à chacun de se maîtriser ensuite, et ce n’est visiblement pas leur fort. C’est le lot de leur milieu de capricieux, de riches, de privilégiés, ils ont la peau si fine qu’elle se déchire dès qu’elle gratte du bout de l’ongle.

Ce n’est que lorsqu’elles empruntent un couloir vide et que le chahut de la salle de réception n’est plus qu’un écho lointain que Yolanda laisse tomber son expression façonnée pour la scène. Elle lâche bras de sa fille, et le bruit de ses talons ressemble à un tambour de guerre. Le ton est donné. “What the hell were you thinking?” La furie est contenue, sa mère n’a jamais du genre à exploser de colère, elle est toute en retenue, glaciale, le regard dur et accusateur, le nez plissé de dégoût. “Where do you think you are?
Maeve a appris à baisser les yeux et à ne pas réagir. Les discours moralisateurs de Yolanda sont légion, ils percent toutes les carapaces érigées au fil des ans, ils réveillent les insécurités les plus profondes. Quoiqu’elle dise, elle ne peut y échapper. C’est sa fatalité : sa mère, son fardeau. Elle avait déjà dit tout ce qu’elle avait à dire, et maintenant, elle contemplait le vide juste au-dessus de l’épaule maternelle. Elle aurait aimé ne rien ressentir, pouvoir mettre ses émotions de côté après les avoir déversé sur toute l’assemblée, mais il n’existe rien de tel chez elle. Alors elle endure, la gorge nouée, la bouche sèche, les mots échangés avec le Sept tournent dans sa tête sans qu’elle ne sache vraiment si elle les regrette. Il fallait bien un jour que quelqu’un le remette à sa place.
You’re so close to getting everything we worked for, don’t go about ruining everything on a whim. I know you’re smarter than this.” C’est dit tout de même avec un fond de mépris, qui devient plus explicite quand elle reprend : “I hope you’re smarter than this.

Elle rumine, parce qu’elle n’est pas sûre d’être la brillante stratège qu’elle affabule dans ses fantaisies. Parfois ce qu’elle fait n’a aucun sens, comme se laisser emporter par un cocktail d’émotions négatives et s’en prendre au héros le plus connu au monde. Et il n’y a qu’une pensée qui traverse son esprit, pendant que sa mère élabore déjà un plan pour minimiser les dégats, elle se dit que c’est délicieux de perdre le contrôle. Elle se demande ce qui se passerait si elle poussait tout à bout, si elle déversait tout ce qu’il y avait en elle, jusqu’à ses ambitions secrètes de néant, sa tristesse pathologique, son incapacité à aimer le monde sans le refaire à son image. Comment réagiraient les tablées d’exécutifs, de bien nés, de starlettes qui n’existent médiatiquement que lorsqu’elles sourient de toutes leurs dents ? Est-ce qu’ils s’écrouleraient sur eux-mêmes ? Est-ce qu’ils ont plus grand dilemme en eux ? Est-ce qu’ils se détesteraient autant qu’elle se déteste ?
Are you even listening?” La pression dans la voix de Yolanda a le don de sortir Maeve de sa torpeur. Elle serre des dents, hoche la tête, bluffe ouvertement. Mais sa mère la connaît, si bien qu’elle peut endurer ses vagues les plus ravageuses. Elle empoigne à nouveau la présentatrice, continue d’arpenter les couloirs jusqu’à trouver une salle de conférence dont la porte était entrouverte. A l’abris des regards, ce n’est plus par le poignet qu’elle agrippe la mutante, mais par la peau du cou, comme une mère attrape son chaton pour le déplacer. Sauf que le geste n’a rien de maternel.

I know you’re not being an ungrateful child right now. I’ve sacrificed SO MUCH to get you here.” Le discours habituel ressort, celui d’une mère qui n’a vécu toutes ces années que pour exploiter sa fille, pour faire d’elle quelqu’un qu’on invite à ce genre de galas et à qui on donne une émission.
Son émission… Elle réprime un sourire sans joie. Elle ne devrait penser qu’à ça, le début de son apogée, la promesse d’une grande carrière, tout ça à l’eau parce qu’elle avait laissé son coeur parler pendant de longues minutes. Son rôle est d’écouter et de répéter, c’est à ça que servent les pantins, et si ce n’était pas le titre de son post sur son contrat, c’était dans les petites lignes.
Alors elle hoche la tête, docile, volontaire, écoute les instructions de sa mère sur comment s’excuser convenablement, jusqu’à ce qu’elles soient interrompues par les assistants de Jeremiah. Quelques poils se hérissent dans sa nuque quand ils mentionnent Atom. Yolanda se gargarise, adresse un dernier regard à Maeve, une dernière injonction. “Go home now.” Ils quittent la pièce et elle souffle tout son soulagement. Ses épaules se relâchent enfin, elle profite de quelques secondes de silence pour réorganiser ses pensées, refaire le fil des événements.
Les antennes empathiques ne captent que trop tard la boule de nerfs qui fonce droit sur elle et quand elle relève la tête, c’est trop tard, il est lancé comme un train en marche et les pas prudents qu’elle fait à reculons ne suffisent pas à maintenir une distance. Bientôt il est sur elle, masse de muscle qui la plaque sans ménagement contre le mur. Quand son dos rencontre le béton solide, l’épine de peur qui était fichée là s’enfonce d'avantage et la sensation remonte comme un éclair le long de sa colonne avant de phagocyter le reste de son corps. “Why the fuck did you lie to me?! Can't you stop being a bitch for one goddamn second?!

Il l’a eu par surprise et ce masque sans faille est figé dans une expression surprise et horrifiée. Elle respire lourdement, les paluches lui font mal là où elles agrippent les épaules. “Get away from me.” Une fois que le sentiment de terreur s’est diffusé et que l’instinct de survie chasse la paralysie momentanément, elle se met à s’agiter vainement pour le forcer à relâcher la prise, mais le rapport de force est disproportionné. Il ne s’agit pas de n’importe qui. “Stop! You’re hurting me!” Elle s’exclame, mi-supplique, mi-indignation.
Depuis qu’elle a été mise face à la possibilité de mourir, Maeve a compris qu’elle était bien plus lâche qu’elle n’aurait voulu être. Ce fantasme défiant qu’elle a d’elle-même n’est qu’un mirage scénarisé et cinématographique. Face aux yeux luisant de Jeremiah, elle sent ses jambes faillir, elle sent son coeur qui s’emballe, elle sent ce poids dans son ventre là où l’angoisse crée une boule compacte. “I’m sorry!” Elle hoquète après s’être cognée contre la colère du Sept. Elle n’a pas d’autre option que d’y plonger cette tentacule métaphorique, édenter la colère, la lui retirer de force. L’émotion pèse sur sa langue, le goût de cendre lui arrache une grimace alors qu’elle déglutit difficilement et que des larmes lui montent aux yeux. Les émotions ne lui tombent peut-être pas sur les hanches, mais le réflexe de manger lui est parfois difficile.
Elle mastique ce morceau de colère, lui vide l’esprit de toute idée de violence, et à la place, elle lui offre toute sa contrition, son sentiment d’être pathétique, son dégoût d’elle-même. “I don’t know why I did what I did. I felt jealous.” Son semblant d’excuse est débité à toute vitesse, pour le sonner encore plus, pour qu’il n’ait plus que de la confusion en tête. Sa seule stratégie est de négocier avec l'homme derrière la bête. “I was not thinking straight.” Et à mesure qu’elle parle, le ton baisse, jusqu’à n'être qu'un filet de voix plaintif “Please let go off me.


ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
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Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

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(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

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Plus Maeve se débat plus la prise de Jeremiah se resserre douloureusement autour de sa chair, excitant ses instincts bestiaux qui ont l’impression d’avoir épinglé un petit animal effarouché. Il a les babines soulevées sur son rictus coléreux et la mâchoire forme un bloc sur sa gueule barbue et grise. Les glapissements de Maeve n’y font rien ; elle l’a trop poussé à bout pour que Jeremiah entende l’être humain derrière la proie. Toute sa colère se focalise sur la peur qu’il suscite, sur les battements de cœur de Maeve qui s’accélèrent à lui en arracher la poitrine, sur sa respiration saccadée dont il sent tous les relents de champagne et de perfidie lui remplir les narines. Il l’écrase et la coince, bête brute et puissante venue se défouler dans l’espoir d’oublier tout ce que Maeve a rappelé de crainte, de honte et d’angoisse dans ses propres entrailles.

Stop! You’re hurting me! - Good!” qu’il lui postillonne sur son visage parfaitement mis mais plus si parfaitement indifférent. “And I haven't even started yet,” lui grogne-t-il encore derrière ses tentatives répétées et vaines de se dégager. La menace lui échappe comme un énième aboiement, féroce et grinçante, propulsée dans sa bouche par l’ébullition de la bête. Il s’en étonne lui-même, réduit la force de sa prise et le poids qu’impose son corps contre celui de Maeve. Jeremiah ne lui ferait jamais de mal ; pourtant ce qui était hier une certitude est aujourd’hui un point d’interrogation. “I’m sorry! - Fuck your crocodile tears, you don’t even know the word SORRY—” A ces mots ses doigts épais se resserrent de nouveau autour des bras de Maeve, s’enfonçant dans le moelleux comme s’il s’agissait de ses propres dents ; ses crocs tapis sous l’émail lui font momentanément mal.

Il avait d’autres invectives à lui aboyer au minois mais quelque chose se vide brusquement chez Jeremiah et il se retrouve à chanceler sur ses propres appuis, sonné par la différence soudaine d’émotivité. Les ongles se déplantent, ses paumes immenses se relaxent, et ses sourcils broussailleux, jusqu’alors froncés sur son regard noir, se déplient et oscillent pour marquer l’incompréhension. “I don’t know why I did what I did. I felt jealous. I was not thinking straight. Please let go off me.” Jeremiah grommelle sans se rendre intelligible, sans non plus savoir où aller chercher ses ressentiments maintenant qu’il n’y a plus aucune colère en lui. Il se détache de Maeve avec mollesse, étourdi dans ses gestes et les regards grognons qu’il lui jette. “Jealousy’s something you're going to feel a lot; d’you plan to piss people off every time they’re better than you?

Jeremiah se recule enfin, lâchant Maeve sans la lâcher des yeux. “Thought you knew showbiz better than that by now,” qu’il renifle, la respiration pesante, coinçant ses paluches sur ses hanches pour leur donner quelque chose à faire d’autre. Jeremiah aimerait se réfugier dans son arrogance habituelle et se satisfaire de la jalousie qu’il peut susciter chez Maeve, même alors qu’elle est l’étoile montante d’Icarus, mais il en a plein le cœur et ne sait même plus quelle émotion prioriser. Un index brillant finit par accuser Maeve. “Stop whatever the fuck you're doing!” Le super-héros balaie l’air d’une pogne agacée. “I don't want to feel all this shit!” Même s’il a des doutes, Jeremiah est incapable de deviner que Maeve lui a dévoré sa rage ; mais il la sait capable de balancer ses émotions sur autrui comme si elle arrosait la terre entière de ses larmes. Il aimerait pouvoir dissocier ce qu’il ressent de ce qu’elle ressent et à l’instant t la chose lui est impossible. “I could ruin you if I wanted to, is that what you're after tonight?” Jeremiah a un pli de bouche en se rendant compte de l’ambiguïté de ses propos - à moins que les rires gras et féroces de la bête résonnant dans son crâne lui aient foutu une sueur froide. “What kind of career d’you expect to have if you can't control yourself in public?” Il n’imaginait pas que sa question puisse résonner de façon aussi rhétorique.

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[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

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niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

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cw: pensée suicidaire, manipulation émotionnelle

A un moment, elle a fermé les yeux. Il n’y a rien de fascinant à imaginer la mort en face.
Et à un moment, une pensée intrusive la pousse à tourner légèrement le menton, comme pour découvrir plus de gorge à dévorer, lui faciliter le travail. Du fin fond de ses entrailles naît une impulsion qui remonte jusqu’à son esprit puis taquine sa langue, un ordre qu’elle ne donnera jamais mais qui est bel et bien présent et elle devra réfléchir plus tard à ce que ça veut dire. Rip it. S’il doit perdre le contrôle, qu’il le fasse rapidement, pour qu’elle ne sente rien. Pour qu’elle ne ressente plus jamais. Mais la colère se retire, se laisse manger. Il s’agissait bien de qui allait dévorer l’autre le premier.

La pression se relâche et son souffle suit. Il met du temps à s’écarter, mais dès que la distance le permet, elle se retire, fait quelques pas plus loin, les mains remontés sur ses bras là où sa prise laissera des marques. Des larmes perlent toujours dans son regard alors elle se détourne, presse délicatement le coin de l’oeil pour les collecter sans abîmer son maquillage. Elle le laisse dérouler son sermon pendant qu’elle reprend doucement le contrôle du tambour dans sa poitrine. Le contrôle tout court, carcan sur son coeur et sur sa mutation.
Ses propos suintent toujours la menace, qu’elle ne s’avise pas d’oublier sa place en quelque sorte, à quel point elle est vulnérable contre sa force. Une histoire vieille comme le monde, ils se transforment en un triste cliché - l’homme qui tape du poing sur la table et la femme qui se cache dans des mesquineries émotionnelles.
Jack and Jill get fucked up and possessive when it get dark.
Ils ne peuvent quand même pas n’être que ça ? Elle se souvient d’un autre temps. Ils s’aimaient bien, elle croit. Mais elle avait quand même peur de lui, peur de tout ce qu’elle savait de lui et de ses jardins secrets.

Oh now you want to stop feeling?” Amertume dans les mots, parce qu’elle a eu la claire impression qu’il se réjouissait de la voir dans un tel état. Il se délectait de ce mélange explosif. Elle se dit qu’elle pourrait tout lui prendre, le laisser comme une coquille vide, plus de tristesse mais également plus d’égo. Mais c’est trop à manger, d’autant qu’elle a déjà le ventre plein. Alors elle rappelle à elle toutes ses émotions débordantes, ne lui laisse que ce qu’il a dans le coeur. Ça risque de ne pas lui plaire. Qu’il ne s’avise pas d’oublier qui il est au fond : un homme misérable.
Maeve garde la colère avec elle cependant, pas joueuse au point de lui redonner du grain à moudre. “Keep your advice to you, I just heard it all from my mother.” Bien sûr qu’elle sait ce qu’elle encourt, elle conçoit très clairement tout le chemin parcouru, surface de glace qui peut se briser d’un coup. C’est pour ça qu’elle ne pousse jamais le vice, c’est la première fois qu’elle dérape. Elle pense qu’elle a acquis ce droit, au moins une fois. “You’re one to talk! Like you’re the poster child for control.” Elle se retourne vers lui, enchaîne toute sa défiance parce qu’elle ne veut pas relancer sa machine et lui donner une excuse de se montrer brusque à nouveau. Elle garde les bras croisés contre sa poitrine, comme si elle pouvait lui en barrer l’accès, comme si elle serrait contre elle le peu de dignité qui lui restait.

You’ve built your whole career around being impossible to control. But it’s easy to do for you. You’re a man.” Le dernier mot craché comme une accusation, comme si c’était là leur seule différence, quand un monde entier les sépare en réalité. “You just lost it, minutes ago! Why do you get to be an unstable jerk all the time but I can’t be a bitch for ten minutes?” Il y a un craquement dans la carapace, dans la voix, dans ses yeux, un éclat blessé, un éclat de trauma qui remonte et l’agrippe à l’instant. Elle a suffisamment été enfermée comme ça. “I think I’ve earned that right for a night!” Assez de souffrance, assez de mauvaises expériences, assez d’émotions négatives pour une vie.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

Il aimerait pouvoir dire qu’une fois la chape émotionnelle retirée tout va mieux, mais rien ne va mieux. Jeremiah sent les émotions de Maeve le quitter comme les vagues se retirent sur une plage et le seul sentiment qui en émerge est celui de la solitude. Il y avait quelque chose de réconfortant à se sentir noyé par les peurs et les peines de quelqu’un d’autre, de devoir lâcher son fardeau pour porter celui d’une autre. La chute continue d’être brutale et d’avachir ses épaules, d’imprégner ses noisettes d’une buée abrutie.

Les remontrances de Maeve sont accueillies par un rictus et son profil grognard. “Oh fuck off,” expédie-t-il d’un mouvement de mâchoire tandis qu’elle revient vers lui, drapée du peu de dignité qu’il lui a laissée. Cette impression de victoire grisante expérimentée dans la salle du gala se casse en plein de petits morceaux à mesure qu’elle approche ; il ne tire aucune satisfaction personnelle à l’avoir brutalisée comme il l’a fait, culpabilise même, sait pourtant qu’il pourrait recommencer. Jeremiah recule instinctivement d’un pas, et d’un autre, mais Maeve ne se décourage pas, revient se frotter à lui. “You’ve built your whole career around being impossible to control. But it’s easy to do for you. You’re a man.” Les paumes se lèvent sur cette évidence, un sourire grimacé au milieu de sa barbe. “So they say.But I’m just a beast. Les paluches retombent mollement autour de ses hanches. Il est un connard fini mais il ne lui fera pas l’affront de débattre sur le sujet des inégalités de genre ; ironiquement plutôt bien réparties quels que soient les domaines. Il y a une raison pour laquelle le leader des Sept est un homme blanc : l’Amérique n’a de progressiste que son taux d’hypocrisie.

You just lost it, minutes ago! Why do you get to be an unstable jerk all the time but I can’t be a bitch for ten minutes?” Le menton de Jeremiah recule un peu à mesure que le visage craquelé de Maeve avance, l’invective. Il n’a pas besoin qu’elle déverse ses pouvoirs sur lui pour percevoir la rupture dans le ton et l’allure ; il ne croit pas l’avoir déjà vue comme ça, pathétique et à deux doigts de s'effondrer sur elle-même. L’inquiétude monte, le dérange, l’irrite, s’impose pourtant, formant sur ses sourcils un froncement concerné. A quel point elle va mal ? A quel point les évènements de septembre ont été éprouvants pour elle ? “I think I’ve earned that right for a night!” Il se retourne davantage pour lui faire face. “You've been a bitch since day one Maeve,” la rabroue-t-il d’un ton bourru. Puis il lui ricane au visage, son souffle tiède et insupportable couvrant son nez poudré. “At least I don’t fake anything.” Jeremiah penche un peu la tête, appuyant son attitude d’enflure qui la défie. Il ne veut pas la voir comme ça : brisée. Si même Maeve McAdams baisse les armes, quelles certitudes il lui reste dans cette foutue course à la gloire qui les pourrit chaque jour un peu plus. Il préférait encore quand elle le démolissait à coup de piques ; revient chercher cette hargne en elle. “The whole world knows I'm a jerk; that's why they adore me.Unstable est sciemment mis de côté, relégué à la poubelle comme tout le courrier haineux que son service censure.

Jeremiah continue de craner au-dessus de Maeve, gorgé d’un orgueil démiurgique sous lequel lui aussi aime se draper. L’humidité de ses yeux paraît maintenant trempée de suffisance. Il brille littéralement d’arrogance. “What do they adore you for, Maeve? Your big smile on the good news and your tiny tears on the bad ones?” Jeremiah plisse les yeux, le ton amer. “Do they know you don’t give a shit? About anything; or anyone.

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Maeve McAdams
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Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 256
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Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
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Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
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cw:

Pas de remords, pas de signe qu’il compte s’arrêter, il ne reste qu’un acharné qui a l’attaque comme seule défense. Il cherche à mordre et elle est une proie facile comme ça, toute retranchée, vacillante comme une flamme au vent.
Pendant quelques secondes à peine, elle envisage de faire remonter la colère, de s’en gonfler les veines pour se donner du courage, mais l’émotion est si compacte qu’elle pèserait sur tout son corps. Elle est plutôt du genre orageuse, une colère silencieuse qui assombrit la pièce mais n’éclate jamais vraiment. Celle de Jeremiah est une dynamite qui les exploserait tous les deux. Alors elle doit puiser ans autre chose, dans cette image romancée d’elle-même, cette héroïne tragique qui ne se laisse pas faire, déjoue subtilement les pièges tendues. Ça commence par déloger ses doigts un à un, les serrer dans des poings qui ne frapperont jamais mais qu’elle tend le long de son corps.  La prochaine étape serait de reprendre la main sur ses expressions, se couler ce masque de marbre sur le visage, mais c’est encore trop tôt, il est sous sa peau et l’irritation se lit partout.

Il se glisse dans son costume d’homme odieux qui lui va à ravir, comme s’il ne connaissait que cela, comme s’il n’y avait pas mille couches imperceptibles de sa personnalité qu’elle pouvait trancher avec l’efficacité d’un couteau aiguisé. “At least I don’t fake anything.” Et puisqu’il la cherche… “Oh please, you’re as fake as it gets.” Maître du mensonge, acteur même dans son quotidien, on voit son image de marque avant de le voir. Il se pourrait même que personne ne le voit vraiment.
Ses mots à lui ne transpercent pas de la même façon, elle se sent détachée de ce portrait qu’il fait, de la même façon qu’elle ne se reconnaît jamais quand elle se voit au journal, si mécanique, si lisse, avec si peu de dimensions qu’on pourrait la croire générée par une intelligence artificielle. Mais les larmes qu’il mentionne… Le monde les a vues. Pas les petites, pas les fausses, pas les lamentations, de vraies larmes, chaudes et salées, qui font traîner le mascara le long des joues. Le monde entier a pu l’observer s’effondrer en direct, puis dans des clips vidéos qui ont été enregistré et refont surface de temps à autre, jusqu’à ce qu’une équipe informatique quelque part à Omnivox s’en occupe.
Est-ce que lui a vu ces larmes-là ? Secrètement elle espère que non, pas parce qu’elle tient tant que ça à ce qu’il n’ait qu’une image de plastique parfaite d’elle, mais plutôt parce qu’elle aurait le coeur brisé de savoir qu’il l’aurait vu dans cet état et ne s’en serait pas soucié. C’est de là que part vraiment le gros de ses ressentiments, de ce tourbillon d’émotions, de cette perte de contrôle. Elle aurait aimé qu’il s’en soucie.

Les larmes lui remontent alors aux yeux, elle n’est qu’à un souffle de s’écrouler comme un chateau de cartes. Sa meilleure stratégie est alors de blesser avant d’être blessée. C’est un peu tard pour ça, mais ça ne l’empêche pas d’essayer. “The whole world adores you because they’ve been told to. You’re a brand. In fact, they adore the product that you are. Just an inflatable version of yourself filled with ego and nothing else.
Sa remarque est appuyée par sa main qui se lève et son doigt se pose sur le torse du héros, en plein sur le sternum. “They don’t know you.” Elle plante son regard sombre dans celui de Jeremiah et sa voix baisse d’un ton, emprunte de beaucoup de gravité. “But I know who you are.” Elle appuie davantage du bout du doigt, tentative vaine de percer un chemin en lui. “I know what you hide behind that smugness of yours.” Elle transpirerait de suffisance elle aussi si elle n’était pas victime de ses propres tempêtes. Peut-être qu’elle devrait l’en dépouiller également, s’en gaver comme à un festin et sombrer dans la torpeur avec un sourire de satisfaction sur le visage. “Should I take it away? And let the whole world see how miserable and lonely you feel?” Et ce qu'elle ne dit pas, ses yeux le hurlent. I could ruin you too.


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Il est peut-être dupe à propos de nombreuses choses mais il n’y a plus aucune illusion en lui. Pourtant Jeremiah partait de plutôt loin ; être sacré super-héros de la nation à vingt ans seulement et sortir avec la fille de ses rêves constituait pour lui l’apothéose du bonheur. Il pensait sincèrement pouvoir aider son prochain, faire la différence, affronter les méchants pour sauver les gentils, et être aimé par celle dont il était tombé éperdument amoureux. Après des années à s’être fait continuellement répéter par Atom qu’il était un raté et une grande déception pour lui Jeremiah avait appréhendé ce tournant radical dans sa vie comme un miracle, et surtout une revanche.
Tout semblait si parfait. Trop parfait.
Une félicité d’un an et un an seulement. Le temps de réaliser qu’il était tombé dans un piège et qu’il avait signé son accord pour qu’il se referme sur lui. Sur toustes les autres Sept. Quand Jeremiah a croisé la route de Maeve il était déjà rincé par la désillusion et cynique à propos de tout ; un mariage malheureux mais imposé, des amitiés fausses et intéressées, une carrière purement publicitaire, et des punchlines de super-héros répétées comme les milliards de jouets vendus à son effigie.
You’re as fake as it gets. Maeve ne lui apprend rien. Ni à propos de lui, ni à propos de son statut de produit. Parce que Maeve a vingt ans de retard. Il savait déjà la pourriture qu’il était devenu et le monde de merde dans lequel il évoluait quand ils se sont rencontrés ; ça ne l’a pas empêché de sympathiser avec elle, starlette adorée des USA qui traînait encore son écharpe Miss America, puis de l’apprécier, pour tous ces éclats de rire échangés ensemble et ces longues soirées à bitcher sur la terre entière un dry martini dans une main et une dunhill dans l’autre.
Il ne peut pas dire qu’il a cru en leur amitié, puisqu’il ne croyait déjà plus en rien, mais il a voulu croire en leur complicité, aussi superficielle était-elle ; parce qu’elle ne l’était pas toujours, parce qu’elle allait parfois chercher si profondément dans leurs quelques similitudes qu’ils détournaient le regard comme deux balafres soudain pudiques, parce qu’ils se faisaient du bien et que c’était suffisant.
Mais leur amitié ? As fake as it gets. De la poudre aux yeux prescrite par l’équipe PR pour l’amadouer et laisser l’un de ses minions le surveiller en soirée. Il aurait aimé être surpris quand Maeve s’est lassée de leur complicité une fois son poste à Omnivox décroché. Le petit gars de vingt ans l’aurait été ; et blessé, et dégoûté, et paumé. Une chance qu’ils se soient rencontrés si tard. Les illusions l'avaient déjà quitté.

But I know who you are. - You don’t know shit about me.” Jeremiah soutient le regard de Maeve avec la même massivité sombre. Il peut sentir l’odeur particulière qu’ont ses larmes, restées en masse sur ses longs cils maquillés comme une foule s’amassant au bord du précipice. Le doigt qu’elle pointe sur lui le fait à peine osciller ; pourtant il a l’impression qu’elle le transperce de part et d’autre. “I know what you hide behind that smugness of yours.” Jeremiah se raidit, réponse musculaire involontaire. Il ne s’imagine pas un seul instant qu’elle puisse à ce point être lucide à propos de lui et de ses émotions, ni ne se doute des quelques visites intrusives qu’elle a eu fait dans sa mémoire quand ils se côtoyaient encore. Il croit qu’elle parle de la bête et de combien elle est devenue incontrôlable, se sent couler dans la panique tout en acceptant son sort. Enfin. Enfin quelqu’un pour le révéler et le stopper avant qu’il soit trop tard. Une nervosité paradoxale tend et gonfle ses muscles comme s’il les bandait pour mieux s’élancer - ce qui vit en lui depuis vingt ans n’a pas l’intention de se laisser arrêter.

Should I take it away? And let the whole world see how miserable and lonely you feel?” Son bras droit bouge tellement vite qu’il est impossible d’en avoir vu ne serait-ce que le mouvement. Sa paluche s’écrase sur le poing de Maeve, l’enrobe complètement et presse douloureusement, l’obligeant à garder son index rivé contre lui. “That's what you did?” Le ton est bas, rauque, suspicieux comme dans un interrogatoire. “With my anger?” Ses doigts s’enroulent davantage. Il la retient fermement, impossible pour elle de se reculer ou s’écarter même un peu. “You took it away,” conclue-t-il en la dévisageant, sa paire de billes dévalant le long du corps de Maeve qu’il sent très distinctement contre le sien. Il regarde l’élégant satin avec un mélange de stupéfaction et de consternation, se demandant si elle l’a digérée ou l’a simplement faite disparaître comme une magicienne de Vegas. “Go on then.” Il ramène son regard à hauteur de ses yeux, la gueule chargée de nonchalance, de ce je-m’en-foutisme irritable et exaspérant qui crie à l’autodestruction. “Take all you want. Gut me. I'd rather be an empty shell right now.” Sa prise remue, lourde, crispée autour de la main de Maeve. “Don't you want to make me pay for it? G.IA? The fact that I didn't show up when you needed me most?” Il sent le dégoût s’insinuer au milieu de sa salive, le dégoût d’avoir obéi sans broncher malgré les vidéos d’appel à l’aide ; la décision prise par Icarus de ne pas intervenir, pas tout de suite. Jeremiah pourrait presque voir son reflet tordu et laid dans les yeux luisants de Maeve, son vrai visage. “Come on, fucking do it.” Les crocs se serrent, relâchent son haleine puant le tabac et les excès de tout une vie sur le visage de Maeve.

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niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

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cw:

Elle frémit quand il agrippe sa main et l’enferme dans la sienne, mais cette fois c’est fait sans violence, juste avec fermeté. Il ne lui faut pas longtemps pour déduire ce qui s’est passé, ce que l’empathe lui a dérobé à son insu. L’ironie veut que ça soit une preuve qu’il la connait bien. “You took it away. - Sure did.” Elle affirme sans trembler, dévoilant au grand jour ce nouveau pan de sa mutation et tout ce qu’il implique, le meilleur, le pire.
Elle pourrait prendre plus. Elle pourrait tout prendre, théoriquement. Que devient une personne qui ne ressent absolument rien ? Une ombre. Une machine. C’est une expérience qui la titille, pousser sa déchirure jusqu’à ses limites, tout prendre et voir le moindre éclat disparaître du regard de sa victime. Ce serait comme tuer quelqu’un sans avoir à en subir les conséquences, sans le dilemme moral qui s’en suit. Mais aussi tentante soit ce cannibalisme émotionnel, il trouve ses limites dans la condition physique de Maeve, dans sa chair qu’elle déteste. Ce serait beaucoup trop à manger et c’est comme une plaisanterie des astres, que son plus grand pouvoir soit une telle torture pour elle.

Take all you want. Gut me. I'd rather be an empty shell right now.” Il perce son bluff et ça la prend de court. Ses sourcils tracent les arcs de la surprise avant de se froncer pour manifester sa contrariété. Quand elle ne balaie pas les autres avec ses émotions, elle devient tellement plus expressive.
L’aplomb qu’il y met a tout pour la décontenancer, mais c’est la suite de ses propos qui enfonce le couteau profondément. Chaque mot frappe aussi fort qu’une gifle. Elle demeure interdite, le regard perdu dans celui du Sept, à y chercher un dernier semblant de raison.
Il sait. Il sait tout. Il sait exactement ce qu’elle n’arrive pas à oublier, à enterrer, à laisser derrière elle parce que ce n’est pas juste un mauvais souvenir comme les autres. Et il n’a rien fait. Maeve s’attarde sur sa bouche qui aurait pu tout aussi bien lui cracher au visage qu’elle n’aurait pas été aussi choquée. Elle s’attend presque à trouver les traits d’un autre homme, un parfait inconnu, parce que ça ne peut pas être Jeremiah qui l’empoigne et lui fait savoir délibérément qu’il l’a vue dans le pire moment de sa vie et qu’il n’a pas tendu la main.

Il lui semble que dans la brume de leur amitié passée, même si elle baignait dans les vapeurs euphoriques de nuits sans fin, il y avait eu de maigres promesses tacites de loyauté. Un air de au moins je peux compter sur toi, chacun était le premier regard qu’ils cherchaient à peine arrivé dans la fête, la première personne à qui raconter la dernière scène insolite… Et sous les badinages, les plaisanteries, les cachets, les pitreries, les rires aux larmes, il y avait un petit écho : deux personnes qui se sentent seules et s’accompagnent pour mieux faire passer le temps. Mais comme tout dans leur monde, c’était transactionnel. Maintenant qu’ils n’ont plus rien à s’apporter, la promesse est obsolète.
Come on, fucking do it.” La réaction est vive, son autre main se lève, poing serré qui tape sur le torse en vain, parce qu’il n’existe aucun monde où elle pourrait lui faire du mal ainsi. Au moins elle peut passer sa frustration. “Fuck you!” La digue se brise, les sanglots éclatent, elle tire dans tous les sens de son bras droit pour se libérer et continue de frapper de se son poing gauche, incontrôlable, inconsolable, la peine charge contre elle et bute contre les parois de sa mutation mais pas contre sa bouche. “Fuck you! You did nothing!

Elle sent des larmes couler sur ses joues, son visage se déformer sous les pleurs, une part d’elle a envie de lutter contre cette tristesse accablante et une autre a envie de s’y abandonner entièrement. Maeve n’admettra jamais qu’elle n’existe pleinement que dans sa souffrance. Pas de masque, pas de jeu, pas de mensonge, juste la palette large de toutes ses émotions qui peint un tableau aux couleurs délavées. “You saw everything and you still let me rot there! How could you?” Elle hoquette les derniers mots, elle déborde sur elle-même, plus qu’un brouillon de femme qui finit par céder. L’empathe cesse de lutter. Elle accepte entièrement tout ce qui vient à elle : la peur qu’elle a ressentie, la solitude vertigineuse, la conviction intime qu’elle allait mourir. Son calvaire n’aurait jamais dû durer deux jours parce que dans un monde sensé, on ne joue pas la vie d’une personne pour une opération marketing. Et si Rapha n’avait pas forcé le destin, combien de temps aurait-elle encore passé sous terre ?
How could you?” Elle répète en boucle, mais elle ne le regarde même plus. Elle baisse les yeux et couvre son visage pour y évacuer une nouvelle salve de sanglots silencieux qui secouent ses épaules. Comment a-t-il pu ? Lui comme les autres, les Sept et apprentis à qui elle chante des louanges tous les matins au journal. Des marionettes, des parangons de leur monde moderne, des biens de consommation, mais certainement pas des héros. Comment ont-ils pu ? Les autres mais surtout lui, un semblant d’ami, un supposé allié, le seul connard de cette ville qui arrive à la gérer.


ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

Le grondement de défi ressemblait davantage à une supplique. Jeremiah ne s’en est même pas caché ; il y a toujours ce môme en lui qui croit mériter toutes les punitions du monde pour être ce qu’il est. Il espère réellement que Maeve va prendre sa revanche et le vider jusqu’à la moelle, laisser qu’une coquille vide dans laquelle il lui suffira de jeter son petit poing pour le briser totalement.

Fuck you!” Il la retient maintenant avec la force du désespoir, s’accroche à la promesse d’une vengeance. “Fuck you! You did nothing!” Il la sent remuer dans tous les sens et s’émietter peu à peu entre ses paluches immenses, le maquillage de Maeve dilué au milieu de ses traits endoloris. Jeremiah bafouille et grogne au-dessus d’elle des excuses qu’il a honte de formuler. Et plus Maeve se disloque entre ses doigts moins il sait quoi dire ; ça le prend directement aux tripes, toute cette détresse dont elle déborde sans prévenir. “You saw everything and you still let me rot there! How could you? - I—” Il, quoi ? Il, rien. Aucune justification ne saurait expliquer son inaction, son obéissance stupide ; il pense mentionner son état second et ses inquiétudes pour Saul après l’attaque secrète de Banisher et s’écœure immédiatement de vouloir utiliser comme ça le malheur qui a frappé son fils. “How could you?” Les grands yeux larmoyants de Maeve lui font l’effet d’un uppercut. Les lèvres de Jeremiah tremblent sans parvenir à articuler des mots. Il se sent démuni, inutile, incapable de réagir correctement - encore.

La prise se desserre lentement, avec une délicatesse maladroite dont sa main a peu l’habitude ; parce qu’elle sait frapper, et tenir des prix, et signer des autographes, mais réconforter elle ne sait pas. Jeremiah se sent aussi impuissant que quand Saul pleure dans ses bras l’absence de sa mère ou quand il tremble de peur au souvenir de la grande main d’ombre qui l’a torturé. “I’m sorry—” La voix graillonneuse du Sept se fend d’accents pitoyables, brisée par l’émotion. Il se sent déborder à son tour, incapable de rester de marbre devant la submersion qui prend Maeve. “Fuck I’m so sorry—” Jeremiah ferme intensément ses yeux pour empêcher ses propres larmes de couler, mais aussitôt que ses paupières s’abattent il revoit distinctement l’écran sur lequel il a vu Maeve être brisée en direct. Dépouillé de sa colère, il n’arrive pas à s’en vouloir et se détester aussi intensément qu’il s’en est voulu et s’est détesté les jours qui ont suivi le rapt ; mais il y a la honte, et elle lui soulève le cœur.

I'm such a shitty hero.” Pas foutu de sauver son propre fils, pas foutu de sauver sa femme, pas foutu de sauver Lucky, pas foutu de sauver Maeve, pas foutu de sauver celles et ceux qui comptent pour lui. Jeremiah retire son bras, le déplie, et le ramène sur les épaules agitées de sanglots, serrant Maeve contre lui dans une étreinte tremblante pour l’empêcher de se reculer ou de s’en aller. “Fuck—wait, no no no, please stay, Maeve, please, I’m so fucking sorry—” Les cordes vocales craquent et couinent dans sa gorge. “I followed the instructions like a fucking moron—everything’s always so fucking scripted, I can't tell what's real and what's not anymore, fuck!” Sa barbe s’accroche dans les cheveux de Maeve qui reçoivent son souffle lourd et saccadé. S’humidifient aussi. Jeremiah n’y pense même pas, à ses larmes ; alors qu’il les balayées d’un revers orgueilleux et confus en public et face à Atom, il les accepte coupablement avec Maeve. Sa vulnérabilité appelle la sienne, comme à la fin d’un combat acharné et fastidieux entre deux combattants qui s’écrouleraient l’un contre l’autre sans plus aucune force ni dans les bras ni dans les jambes. “I know you hate me, but please believe me—

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Maeve McAdams
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Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 256
Date d'inscription : 08/08/2023
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Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
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cw:

Elle ne voit ni ne comprend plus grand chose de ce qui se passe. Sa peine concentre toute son attention pendant qu’elle essaie de calmer les sanglots et d’éloigner les souvenirs écrasant. Elle ne peut que sentir finalement, la détresse, la tristesse, la prise de Jeremiah qui se défait - il l’abandonne encore une fois.
Les excuses résonnent au-dessus d’elle mais elle est en pleine déréliction, prête à se laisser glisser sur le sol, l’exemple pathétique des nerfs qui lâchent. Six mois plus tard et rien ne lui est passé, elle a mal comme au premier jour à l’hôpital, peut-être même encore plus, parce qu’à l’événement s’ajoutent toutes les insultes qui ont suivi, toutes les manigances d’Icarus pour faire cracher à la présentatrice des mots bienveillants envers le bourreau bienfaiteur qu’est la corporation. Et son histoire est devenu un fait divers de plus, une anecdote pour d’autres chroniqueurs, un potin pour les paparazzis et une mauvaise blague pour ses détracteurs. Quant à son public, il a aussi tourné la page, compassion limitée dans le temps, vision distordue de ce que devrait être une victime. Une attente de plus à laquelle Maeve s’est pliée jusqu’à se briser les reins.

Elle se sent vaguement aller en arrière jusqu’à ce le bras du héros se referme sur elle pour la coincer contre lui. Et ainsi le torse qu’elle frappait plus tôt devient l’autel sur lequel meurent ses tourments. Les pleurs s’étouffent contre lui, disparaissent dans ses explications, il bredouille qu’il n’a fait que suivre les instructions, et elle sait bien que sa colère devrait se diriger vers l’entité qui manufacture tous leurs malheurs mais son humanité est poisseuse sur sa peau et ses ressentiments sont nombreux. Elle a assez d’émotions pour tous les accabler. Et elle a assez de pouvoirs pour les vider également.
L’idée serpente dans son esprit, elle pourrait plonger dans les souvenirs de Jeremiah et se noyer dans ses remords plutôt que dans l’océan de ses larmes. Mais quand elle étend cette antenne télépathique, prête à piller ce qu’il a d’intime, elle se rend compte qu’il s’est aligné sur elle, la même gabegie émotionnelle. Il n’est pas insensible. He cares.
Constat compliqué, qui vient laver en gris tout ce qu’elle s’était imaginée de lui ces derniers mois. C’est plus facile de diaboliser quelqu’un avec qui on ne partage rien, mais ce n’est plus leur cas. En réalité, ça ne l’a jamais été. Même trauma parental, même torture émotionnelle, même solitude, mêmes consommables pour le capitalisme, même isolation pour mieux se protéger, même désespoir à être aimés. C’est la base de leur relation, ce lien ineffable qu’ils cachent sous une course au plaisir, deux intempérants qui ruinent leur vie parce qu’ils sont persuadés qu’ils n’ont droit à rien. Est-ce qu’ils vont encore réussir à saboter ce moment ?

Ils devraient faire une trêve, au moins pour reprendre des forces. Alors elle se presse un peu plus contre lui, passe ses bras autour de sa taille, serre comme si ça pouvait la garder éternellement dans ces quelques secondes pendant lesquelles ils sont sur la même longueur d’onde.
Le silence qui les enveloppe est salvateur. Elle parvient à retrouver un semblant de respiration, les trémolos jugulés, les émotions mis au ban. Le reniflement est discret, empli de leurs parfums qui s’entremêlent, musc et désarroi. “I believe you,” elle répond enfin, la voix crispée, les cordes vocales trop sollicitées. Maeve finit par rompre l’étreinte, s’échappe de l’emprise du Sept pour mieux le considérer à travers ses yeux rougis. “I don’t know how I feel about you anymore.” Mais elle ne le déteste pas, ça elle en est sûre. Il y a simplement une lassitude lourde de voir encore sa proximité avec quelqu’un disparaître à cause d’Icarus.
Du dos de la main, elle essuie son visage, une traînée de mascara macule ses doigts et elle se promet d’opter pour du waterproof la prochaine fois. Elle doit avoir l’air misérable, sa seule consolation c’est que lui aussi. “I thought you didn’t care.” C’est dit tout bas, confession qui voit le jour trop tard. Ils en auraient évité des malentendus, si elle avait su lui parler autrement. Faute partagée, mais ça n’a rien d’un soulagement.

Et ce qui se passe dans cette salle de conférence en marge du gala où ils ont semé la zizanie, c’est du réel. Un éclat brut sur lequel les géants d’Icarus n’ont pas encore pu poser leurs mains pleines de sang. “Nothing was scripted.” Ce ne serait pas étonnant au bout du compte, que la soupe qui ait été servie aux Sept soit différente de la réalité, pour ne pas briser leur bulle d'héroïsme. Dans les couloirs d'Icarus, il ne faut jamais croire ce qui sort de la bouche de l'armada d'assistants et encore ce que disent les décisionnaires. Ils n’ont jamais de noms, les pantins sans visage des bureaux qui défilent et ont les mêmes éléments de langage et le même sourire corporate. Tout est sous contrôle, mais uniquement leur contrôle, parce qu’il est nécessaire pour tenir en laisse les monstres qu’ils créent dans leurs laboratoires de com. “They left me there to build more buzz on my name.
C’est ce qui lui glace le plus le sang, que son expérience ne vale rien face aux chiffres qu’elle génère. Le live n’a pu tourner que parce qu’il le permettait. En voulant ternir leur image, G.IA n’a fait que leur fournir plus de presse à ses dépens. “I don’t even know how long they would have waited, had Rapha not disrupted their whole plan.” Et même ça, Icarus avait réussi à le récupérer en leur faveur.


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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

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Jeremiah a l’impression de se fondre entièrement dans cette étreinte et il réalise qu’il en avait besoin ; il ne laisse pas de place à la chaleur humaine avec ses coups d’un soir - pas envie, pas le propos. Saul envoyé loin de lui, il n’a plus non plus les câlins imprévisibles et affectueux d’un gamin de douze ans qui veut bien se plier encore à l’exercice mais seulement quand il le décide. Ce n’est pas la première fois qu’ils s’étreignent avec Maeve mais la dernière remonte à des années. Fin de soirée sur la French Riviera, dans l’une de ses indénombrables maisons de vacance européennes, Maeve ivre de pastis riant dans ses bras qu’il ne sait pas danser avant de finir par lui céder un slow plus peinard. Il n’y avait plus repensé depuis : comme tous les mauvais souvenirs qu’il essaie d’envoyer dans la gueule béante de la bête. Maeve a été une déception et, s’il se l’avouait réellement, un crève-cœur.

I believe you.” Il ne peut pas dire qu’il est soulagé mais quelque chose se retire en effet de ses épaules, un peu de cette culpabilité qui lui écrase le peu d’honorabilité dont son étoffe héroïque est faite. Ils s’écartent et pendant un instant infinitésimal les bras de Jer opposent une résistance. “I don’t know how I feel about you anymore.” Compréhensible. Même s’il se demande du coup ce qu’elle a jamais ressenti à son sujet. Il ne la pense pas réellement dénuée de cœur mais l’image qu’il a fini par se faire d’elle est désabusée et insipide, comme l’image qu’il se fait de toustes les wannabes ayant gravité ou gravitant autour de lui. Il s’en foutrait sincèrement qu’elle le déteste. Que reste-t-il après tout des deux amis qui faisaient un slow sur le balcon d’une villa française ? Quelques clichés volés et parus à des millions d’exemplaires dans la presse people, avec autant de unes qu’il y a eu de titres sensationnalistes pour les faire vendre. Ouhlala! Are they really just best friends, or are they taking us for a ride? Well! At least this ride promises to be hot! Il aurait préféré qu’il n’y ait aucune trace de cette époque, de ce moment de répit qu’ils étaient les seuls à comprendre.

I thought you didn’t care.” Jeremiah renifle amèrement derrière la buée de ses larmes. Ses joues commencent à sécher, contrairement à celles de Maeve sur lesquelles des rigoles noires et dramatiques sillonnent. Elle a toujours été d’un tragique ; mais c’est la première fois qu’il la voit dans cet état, véritablement bouleversée, véritablement ébranlée. “You've got some nerve saying that.” Il n’y a pas autant d’amertume qu’il aurait aimé en placer, pas autant de déception, parce qu’ils ne se le disent pas à voix haute mais l’aveu traîne malgré tout dans le silence qui suit : faute en effet partagée. Il n’a pas fait le moindre effort pour la retenir. Ça a rendu la suite tellement plus simple quand elle est sortie avec son père : she's an upstart bitch, period.

Jeremiah se désole pourtant quand Maeve s’explique, quand elle raconte que rien n’était scripté et qu’ils l’ont laissée moisir entre les mains rouillées de G.IA pour faire monter le buzz. Il ferme les yeux de dépit, les sourcils froncés sur une expression écœurée. Écœurée mais pas surprise. Rien ne l’étonne plus avec la mégacorpo, rien ne l’indigne plus vraiment non plus, parce qu’il y a chez lui une telle désillusion qu’elle a fini par l’anesthésier et lui faire dire des choses comme : you knew what you signed up for. Stricto sensu ce qu’il dit aux apprenti.e.s dès qu’il les entend se plaindre ou geindre - avec, au fond, l’espoir qu’iels comprennent, arrêtent les frais, et démissionnent avant qu’il soit trop tard. “I don’t even know how long they would have waited, had Rapha not disrupted their whole plan.” Jeremiah a replacé ses mains sur ses hanches et opine silencieusement, le menton renversé vers l’avant. Il a l’impression d’avoir décelé en filigrane une toute autre insinuation qu’elle n’ose peut-être pas lui dire : I don’t know how long you would have waited. L’aurait-elle formulée à voix haute qu’il n’aurait pas su répondre. “Yeah. She did well.” L’avantage d’être libre de ses mouvements.

Il piétine un peu sur place, la mâchoire crispée sur certaines de ses réflexions. “D'you want to talk about it?” Jeremiah ramène son regard sur Maeve, une expression assurée malgré l’hésitation de sa question. “About anything that happened there?” Il peut tout entendre. Si ça peut l’aider à extérioriser les douleurs qu’elle garde, exorciser la violence qu’elle a subie ; parler pour guérir. Un conseil d’Imran qu’il n’a évidemment jamais appliqué. Ce serait aller chercher trop loin, trop profondément, et surtout : arracher toute l’épaisseur d’égo qu’il a mis deux décennies à se construire. Encore que. Avec ses noisettes brillantes et rougies et la morve qu’il renifle de temps en temps, on peut dire que Maeve a réussi là où tous les psys d’Icarus se sont perpétuellement cassés les dents. Les épaules demeurent cependant solides, prêtes à encaisser et porter pour elle ce qui continue de la plomber. Ils ne se détestent pas, après tout ; et il lui doit bien ça.

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niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

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tw: mention d'enlèvement, de captivité, menaces de mort et d'abus sexuels

L’ironie du sort c’est que leur altercation se joue au pied d’une scène, une répétition côté jardin et un public de fauteuils vides. Il n’y a que des fantômes dans l’auditoire, toutes leurs versions passées qui jugent ce qu’ils sont devenus, se demandent quelle tragédie ils singent au lieu de replonger dans un moment euphorique et sans menace de lendemain comme ils en avaient le secret.
Sauf qu’ils ont fini par se réveiller de tout ça et tout le reste de leur histoire n’est qu’une longue gueule de bois jusqu’à maintenant. Ils ont trop bu l’un de l’autre, maintenant vient le moment de décider si l’ivresse en valait la peine, s’ils ont vraiment goût pour ce nectar, ou s’il vaut mieux qu’ils affrontent leur vie sobres. Le clink des coupes de champagne est bien loin maintenant, les rires sont étouffés, elle écoute la bande son de leurs souvenirs communs et se demande s’il y a toujours un peu de cette ancienne Maeve en elle.
C’est fascinant, la nostalgie inévitable qu’on colle en filtre sur l’autrefois, quand bien même ce temps n’avait rien de meilleur. Are you holding on to me because you miss me or because you miss the memory of me? Ils n’avaient rien de sain non plus, à collectionner les échappatoires, à fuir le quotidien à tout prix, une soirée à la fois, un cachet sous la langue, le visage rosi et chaud à force de rire.

L’immensité de la salle se réimpose à son regard, elle compte les rangées de sièges, se dit qu’elle pourrait facilement remplir la pièce de tout ce qu’elle ressent et imagine toute une assemblée s’effondrer en larmes. Puis elle repense à tous ceux qui ont visionné le live de sa captivité, bien trop nombreux pour la pièce, ils s’entasseraient dans les escaliers, sur les épaules des autres, s’amasseraient aux portes, et l’observeraient avec un oeil froid et insensible. Elle ne s’est jamais senti aussi seule que sous le regard de ces milliers de personnes. Et maintenant qu’elle n’est plus dans la chaleur de leur étreinte, elle a à nouveau froid comme lorsqu’elle était dans le souterrain.

Maeve fait quelques pas jusqu’à son sac à mains qui avait été abandonné au sol quand le Sept a fait irruption dans la pièce. Elle en retire un porte mouchoir en cuir, le premier papier est tendu à Jeremiah, le deuxième est utilisé pour limiter maladroitement les dégats sur son visage. Elle n’y met que peu d’efforts, parce que les sanglots pourraient ressurgir à tout moment. “I haven’t told much to anyone.” Elle n’arrive pas à soutenir son regard, parce que l’expression de son chagrin loge quelque chose dans son coeur qu’elle ne tient pas à interroger immédiatement.
Quelques pas encore et elle s’assoit sur le rebord de l’estrade, défaite et fatiguée d’avoir trop ressenti. La menace d’une migraine ne l’empêche pas de tirer une cigarette de son étui en métal et de l’allumer. Ce sont simplement des secondes qu’elle s’achète, le temps de rassembler ses pensées, ses mots, mais aussi ce qu’elle veut bien lui dire.
Mais des mois plus tard, tout le monde dans son entourage s’attend à ce qu’elle soit déjà passé à autre chose, au même rythme que la ville qui voit son lot de dommages et d’horreur au quotidien mais continue de s’élever en cité étincelante. Il n’y a que Rapha qui a la patience d’une sainte pour l’écouter, et Maeve ne lui dit plus grand chose à ce sujet parce qu’elle ne supporte pas de voir la peine dans ses yeux.
Ainsi, en faisant bien le compte, il ne reste plus que lui. S’il a les épaules pour sauver le monde entier, sûrement les a-t-il pour affronter le gouffre vertigineux des angoisses de Maeve.

For the most part, I was out of it. She drugged me to make sure I wouldn’t panic and overwhelm her with feelings.” C’est dans cet état vaseux que Rapha l’a trouvée, déconnectée de l’expérience jusqu’à ce que la vague de choc ne frappe à retardement sur le chemin pour l’hôpital.
Maeve hésite, le regard fuyant toujours, les bouffées de nicotine qu’elle aspire frénétiquement pour ne se remplir que de ça, n’être qu’un nuage de fumée qu’on pourrait disperser d’un souffle. Elle sent le malaise qui s'agrippe à elle, se coince dans sa gorge pour empêcher les mots de sortir. Toutes les expériences ne sont pas faites pour être racontées. Elle essaie quand même, d’une voix si basse qu’il faudrait arrêter de respirer pour bien l’entendre. On est bien loin de son élocution élégante au journal. “She was peculiar. The violence she showed was mostly for the camera, but when she wasn't recording me, we would talk. She would let me lay on a mattress and she treated me with more dignity than I expected. Like yeah, she’s insane and she slapped the hell out of me live, and I’m scared to death to meet her again, but in the end, she’s not the one who scarred me the most.” Quand elle le dit à voix haute, ça paraît encore plus absurde. “It’s not a weird Stockholm Syndrome thing, I swear,” elle explicite aussitôt. “It’s the people watching and commenting and sending me messages days, weeks, even months after. That’s the fucked up part. The things they said.

Plus elle s’ouvre, plus sa silhouette se recroqueville, et à mesure qu’elle approche le coeur du problème, elle ramène ses jambes à elle et les serre jusqu’à ne plus être qu’une boule de nerfs et de frissons. Maeve ferme les yeux, à la fois pour chasser de nouvelles larmes, et aussi pour s’imaginer dans le noir total. Si on ne peut pas la percevoir, on ne peut pas lui faire du mal. Logique imparable. “People were actively cheering for my death.” Son ton monte dans les aigus, avec les émotions qu’elle réprime et presse entre ses jambes et sa poitrine. “To this day, I still get death threats. I still have people telling me they would finish the job, men saying they wish they were the one holding me hostage so they could rape me.
On balaie trop facilement que c’est leur milieu, c’est le risque de la notoriété, c’est ce qui se passe quand on s’expose, on reçoit de l’attention, bonne et mauvaise, extrême. Elle aimerait dire qu’elle est habituée, qu’elle en a lu des horreurs avec le temps et que sa carapace est solide, que son costume hautain est exactement le reflet de qui elle est au fond. Mais si elle paraît de pierre parfois, c’est par tromperie uniquement. Elle est un marbre fissuré, la moindre pression pourrait la briser complètement. “Like what the fuck is wrong with them? And she was reading me all these comments and I kept thinking, surely someone is gonna make it stop. Someone is coming to shut this whole thing down. But it kept going. And it's still going-” la dernière lamentation bute contre ses cordes vocales qui se brisent à nouveau. La fissure s’élargit, les sanglots remontent, elle inspire et expire plusieurs fois de suite pour les rejeter, les lèvres tremblantes. Ses doigts ont lâché le mégot il y a un moment déjà, il s’est éteint de lui-même. Maintenant qu’elle a les mains libres, elle entoure ses genoux et y presse son visage pour mieux s’y effondrer.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
all the glamour and the trauma and the f*cking melodrama OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

cw: mention de violence et de menaces, de sexisme, racisation.
Un mouvement de refus se remarque dans celui que sa main esquisse d’abord. Wolfman ne pleure jamais : Wolfman est extraordinaire, mais aussi très cool et, pour des raisons évidentes de marketing, un mec, un vrai. Si l’équipe PR le voyait se moucher les épaules basses et les yeux rouges elle convoquerait séance tenante tout le service communication dédié à sa seule personne pour lui programmer un photo-shoot chez GQ USA, une interview dans Men’s Fitness et le combat du siècle à l’UFC. La même plâtrée indigeste lui a été servie quelques jours à peine après l’accident de Bonnie quand il a enchaîné les apparitions publiques avant de voir son portrait dans les Time, endeuillé et grave mais digne, répondant très volontiers à des questions horriblement intimes - pas question de laisser aux paparazzis le soin de documenter sa peine sur quelques clichés volés et minables.
Pourtant cette même main finit par épingler le rectangle blanc que Maeve lui tend, avec dans le regard quelque chose de fuyant.
On n’attend pas d’eux qu’ils soient humains.
On n’attend pas d’eux qu’ils craquent face caméra ou dans une salle de conférence.

Jeremiah jette d’un geste un peu brusque son mouchoir usagé dans l’une des corbeilles après s’être éloigné de quelques pas de Maeve - malgré la distance qu’il a installée entre eux, il lui glisse un regard en biais, maladroit, pudique, irrité aussi parce qu’elle le voit dans son état le plus pitoyable et qu’il s’était promis de ne plus jamais se laisser aller devant elle. Sa seule consolation - s’il en est - c’est qu’elle n’est pas plus fière que lui. Ils sont tous les deux ravagés et à bout, le reflet moche l’un de l’autre, à tel point que, lorsque Maeve se tire une clope, Jeremiah fait de même, mimique jumelle à laquelle il prête peu d’attention. Ce dont il se rend néanmoins compte c’est qu’il attend la confession de Maeve avec une certaine nervosité mêlée d’impatience, comme s’il avait hâte qu’elle s’ouvre en deux pour venir goûter à l’arôme de son mal-être ; c’est cruel de sa part, parce qu’il reste dégoûté par toutes les petites crasses qu’elle lui a faites, mais c’est surtout viscéral et désespéré, parce qu’il a l’impression que si tout les sépare dorénavant leur malheur d’étoiles filantes (de comètes cramées) est ce qui les rapproche indiciblement.
Tout pour se sentir moins seul.

Il la regarde fumer assise en bord d’estrade, la trouve terriblement belle malgré (ou grâce au) le fard de sa tristesse, fume lui aussi en silence une main dans une poche. Ce qu’elle s’apprête à lui dire, elle l’a dit à très peu d’autres personnes avant lui. C’est possiblement un mensonge mais il en doute. Jeremiah inhale la fumée de son tabac en même temps qu’il continue d’odorer le douloureux parfum de Maeve ; raconter tout ça lui coûte presque autant que le vivre lui a coûté.

For the most part, I was out of it. She drugged me to make sure I wouldn’t panic and overwhelm her with feelings.” Il se souvient de ce détail. Certains articles ont été jusqu’à le préciser. Impossible de savoir si c’était pour vanter insidieusement la ruse de la supervillain ou pour donner de la matière à fantasmer aux esprits les plus tordus. “She was peculiar. The violence she showed was  mostly for the camera, but when she wasn't recording me, we would talk. She would let me lay on a mattress and she treated me with more dignity than I expected. Like yeah, she’s insane and she slapped the hell out of me live, and I’m scared to death to meet her again, but in the end, she’s not the one who scarred me the most.” Le super-héros a lentement froncé les sourcils au fil du discours, tirant nerveusement sur sa clope. “Sounds like— - It’s not a weird Stockholm Syndrome thing, I swear.” Jeremiah grommelle pour toute réponse. Difficile à entendre pour lui. Il a passé la moitié de sa vie à se battre contre ce genre de taré.e.s et il supporte difficilement que Maeve trouve, malgré les faits exposés, de quoi adoucir sa vision de G.IA. Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas été aussi infâme que ce à quoi on s’attend d’un.e supervillain que ça la disculpe pour autant de ses agissements. Jeremiah se tait pourtant, continue de s’acharner sur sa clope en secouant la tête et en jetant son regard ailleurs. Il cède un silence docile à Maeve ; ça ne l’empêchera pas de faire un jour la peau, ou plutôt le métal, à cette crasse altérée. Mettre un point final à cette histoire que Wayne n’a pas été foutue d’achever.

It’s the people watching and commenting and sending me messages days, weeks, even months after. That’s the fucked up part. The things they said.” Il souffle pesamment, un rire sans joie crevant dans son nuage blanc. “Yeah …” Jeremiah sait. Il sait, avant même qu’elle explicite ce qu’elle va dire à propos du revers de la médaille, combien il est lourd et loin d’être doré. Ses pas le ramènent naturellement vers Maeve, vers ce bout d’estrade sur lequel elle s’est échouée et où il sent très perceptiblement qu’elle se décompose en plus de le voir sans difficulté. Il s’est assis à côté d’elle, épaule contre épaule, quand elle développe. “People were actively cheering for my death.” Jeremiah fume pour s’empêcher de la prendre dans ses bras. Il ne sait pas comment elle pourrait l’interpréter ; il ne sait pas s’il pourrait réprimer la force destructrice qui lui monte dans les muscles pour ne pas la briser davantage. Elle lui a peut-être avalé toute sa colère, mais elle revient graduellement en lui, avec un naturel bestial, cru - protecteur. “To this day, I still get death threats. I still have people telling me they would finish the job, men saying they wish they were the one holding me hostage so they could rape me.” Les babines du Sept se tordent derrière le filtre, font tomber toutes les cendres de cette violence qu’il doit contenir. Sa paluche s’est crispée autour de la clope, finit par la retirer trop lentement pour que ça ne signe pas un extrême contrôle sur ses gestes. “Like what the fuck is wrong with them? - Fuck if I know,” répond-t-il, bourru, dans un roulement de gosier grave et à peine distinct derrière sa mâchoire contractée. “And she was reading me all these comments and I kept thinking, surely someone is gonna make it stop.” Il oublie de relever la nature perfide et méchante du petit cinéma pas si feel-good de G.IA à la ponctuation de Maeve. La culpabilité continue de lui trouer le bide, de le faire étouffer. La main libre de Jeremiah vient dénouer sa cravate de costume et déboutonner le haut de son col avec une brusquerie mal camouflée. “Someone is coming to shut this whole thing down. But it kept going. And it's still going-

Une dernière expiration nicotinique. “Fuck it.” La cibiche est écrabouillée derrière eux, brûlant d’un point noir et puant la moquette luxueuse, puis le bras de Jeremiah glisse et coule autour de la coquille vide (débordante) qu’est devenue Maeve. Maladroit dans les pressions qu’il exerce, encore, l’attire pourtant à lui dans un désir sincère de la réconforter, de la lover dans ses grands bras pour qu’elle s’abandonne sans craindre, encore, qu’on retourne ses larmes contre elle. Il ne le répète pas mais ses doigts tremblants pressés contre le satin et la peau de Maeve sont secoués par des pardon muets.

Pendant de longues secondes Jeremiah n’arrive plus à parler. Il est redevenu une bête faite d’instincts qui ne pense à rien d’autre qu’à ses longs crocs meurtriers plantés dans des corps de proies coupables. Son étreinte en devient douloureuse, puis il le remarque, desserre, se concentre sur l’odeur de shampoing et de laque de la coiffure de Maeve pour ne pas céder des terres mentales à la rage animale. “Got any names? Any IP addresses?” Une blague qui n’en est pas vraiment une. “I don't know if you've heard, but I'm pretty good at beating the shit out of bad guys.” Si l’équipe PR—well, fuck them. Jeremiah repousse sa gueule de la tête de Maeve pour lever les yeux au plafond. Il est sonné par toute cette férocité qui l’agite sans de réelle colère pour la canaliser, sonné aussi par la réalisation de tout ce que Maeve a enduré et endure encore.

Y’know,” commence-t-il un peu bas, sur le ton de la confession, “when we adopted Saul, there were some … naysayers who weren't so … receptive. I mean, he was a blond, blue-eyed baby, so it was easy to make tasteless jokes. I took a lot of the heat, of course,” il expédie ça d’un haussement gourd de sourcils, comme si ça ne l’avait pas affecté, “but most of it was on Bonnie.” Il marque une pause au souvenir douloureux, les sourcils froncés sur une expression écœurée. “Easy, right? LadyHawk is so dignified, so noble; you want to know where her breaking point is - and believe me, the fact that she's one of the most admired women in the world didn't deter these assholes, quite the opposite. There were rumors between her and Hyperion, rumors between her and every other blond, blue-eyed guy she'd been photographed with, rumors about her inability to have children, rumors about her inability to be a mother, oh she must be so frigid for them to have come to the point of adopting a child.” Il mime, mal et âprement. “I mean, fuck; I’m the brown dad and the WASPs had less to say about it.” Jeremiah ramène son regard sur Maeve, son profil défait, sa posture courbée, l’impression d’être moins seul mais le goût de son mal-être trop amer pour être savouré. “You've probably never heard of it, ‘cause that's what Icarus does. It hides the ugly.” Par la censure ou sous des beaux costumes. Le sien le serre et il continue d’étouffer. Mais son bras reste enroulé autour de Maeve et il faudra qu’elle le repousse pour s’en débarrasser. “That doesn’t make it hurt any less.” Il reste persuadé encore aujourd’hui que c’est ce qui a poussé Bonnie à s’éloigner de Saul. Pour le reste - leur mariage ; son orgueil se débat encore à croire qu'ils ont tous les deux été fautifs.

I can make sure that the ugly is hidden for you too; one word from me and the censorship department will delete all online insults and threats against you.” Il phase longuement sur l’un des longs cils de Maeve, absent, reclus dans ses pensées, une part de lui incapable de soutenir son regard terrifié et tourmenté. “But then again; that doesn’t make it hurt any less.

ft. @maeve mcadams
Maeve McAdams
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Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
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Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
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Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
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tw:

Il se passe un moment, quelques longues secondes, pendant lesquelles elle oublie qu’il est là, elle oublie qu’ils sont dans une salle de conférence, elle oublie le gala, la perte de contrôle, Atom et même sa mère. Il n’y a qu’elle, dans un flottement de l’espace temps, recroquevillée sur elle-même. Il y a un vague signal d’alarme dans sa tête, la conscience lointaine d’être extrêmement vulnérable, presque offerte à n’importe qui aurait des mauvaises intentions. Ce sont eux qu’elle voit, par dizaines, des sans visages mais pas sans impact, leurs messages qui s’accumulent sur Argo, leurs vices qui lui collent à la peau comme un filet de sueur.
Elle a à l’esprit que c’est exactement comme ça qu’ils espèrent la trouver un jour, terrassée et en sanglots, mais son orgueil perd une bataille acharnée contre sa peine. C’est dur d’en parler. Elle a la gorge sèche, une migraine s’installe confortablement dans son crâne, son souffle est court et elle a du mal à récupérer.

Mais elle n’est pas seule. Il brise cette bulle de solitude, l’entoure de ses bras et la serre contre cette masse solide de muscles, celle contre laquelle tous les poids du monde peuvent s’échouer sans jamais l’abîmer. C’est sa promesse silencieuse, dans ce cocon de chair, rien ne pourra la heurter. Sauf peut-être lui-même. Ses doigts s’agrippent à la cravate défaite, tirent pour lui signifier qu’il presse trop fort, parce qu’elle a encore la gorge trop prise pour formuler des mots cohérents. “Got any names? Any IP addresses? I don't know if you've heard, but I'm pretty good at beating the shit out of bad guys.
Il y a un rire toute au fond d’elle qui se fraie son chemin, n’arrive pas à bout, mais la tentative maladroite a au moins raison de ses pleurs. Elle parvient à se calmer au bout d’un moment, à mesure que Jeremiah fait le récit sinistre de la vie de Bonnie, les dessous moins glamour, la haine écrasante qui prend si vite le pas sur toute l’admiration que le monde leur donne. La rançon de la gloire. C’est un rappel également, qu’elle n’est pas la première femme et ne sera certainement pas la dernière à vivre sous l’oeil critique et cruel de la société. Parce qu’il s’agit bien de ça, Bonnie et elles sont des femmes et elles sont punies de tant vouloir s’éloigner du rôle qui leur est traditionnellement donné. Elles doivent souffrir donc, en vertu de leur sexe, à cause de ce premier péché. L’injustice originelle.

Maeve n’a effectivement jamais vu passer d’informations ou de spéculation sur le sujet, mais elle n’est pas étrangère à cette histoire pour autant. Elle en sait plus sur le mariage de Jeremiah qu’il ne voudrait bien montrer, elle gardera ces connaissances pour elle. Ils se retrouvent à peine, et elle trouve du réconfort là, pousse le vice jusqu’à se blottir contre sa carrure et nicher sa tête dans le creux de son cou. Il restera de ce moment une tâche des larmes charbonneuses sur l’encolure de la chemise. On peut arguer qu’elle n’a pas son pareil pour saboter n’importe quelle relation, mais à l’instant, même ses pulsions les plus sombres ont trouvé un semblant de paix.
Elle ferme les yeux, médite ses dernières paroles. Il pourrait plaider sa cause, mais elle doute fort que tout super héros qu’il soit, il puisse la protéger du véritable mal qui plane au-dessus d’eux : la corporation qui régit leur vie, les froisse et les exhibe comme leurs collections de jouets brillants. Après le débordement de la soirée, nul doute qu’icarus tombera sur le coin de la gueule de la présentatrice avec un rappel à l’ordre, tout comme ils lui sont tombés dessus après l’enlèvement, pour s’assurer qu’elle ne dise pas un mot négatif contre eux.
That would be nice,” elle commente d’une voix enrouée, faisant suite à sa proposition de forcer la main au département censure. Le mal est fait, mais elle n’a pas non plus à le supporter constamment, peu importe ce que cette petite partie d’elle qui s’auto-flagelle dit.

Il y a à nouveau un silence, pendant lequel elle cale sa respiration sur celle de Jeremiah. Le tumulte émotionnel reflue, petit à petit, et elle sait que les prochains jours seront pauvres en émotions. L’apathie s’invite en contrecoup, une purge de quelques jours à errer avec le coeur en friche, même pas la force d’esquisser des sourires de circonstances. Voilà longtemps qu’elle n’a pas mordu le sable de ce désert. Alors tant qu’elle sent encore, tant qu’elle se soucie encore, tragiquement pathétique mais au moins humaine, elle amorce des excuses. “I’m sorry you and Bonnie had to go through this.
Elle n’a que des mots à offrir, mais ils sont sincères. “I’m sorry about what I said earlier. About your family.” C’est inutile de dire qu’elle parlait sous le coup de la colère, de l’agacement ou encore de la peine. Les excuses perdent en sens quand on cherche à minimiser les actes, et ils sont sur une lancée de vérités, chacun a mis a craché une partie de son coeur sur sa main et ils renouvellent ce pacte d’autrefois, d’être au moins là l’un pour l’autre. “I can’t even explain why I wanted to hurt you so much. We used to be friends, right?” La question ne cache même pas la pointe de désespoir, elle ne demande pas qu’il lui dise réellement ce qu’il en pense mais ce qu’elle a envie d’entendre. Elle veut croire qu’ils ont été amis et que si ça a été possible autrefois, ça l’est encore maintenant. We can still be friends. Please, let us be friends again. I really need a friend now.


ft. @Jeremiah Thompson
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

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xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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and the fucking melodramaAll the gun fights and the lime lights and the holy sick divine nights. They'll talk about us, all the lovers, how we kiss and kill each other.

That would be nice.” Jeremiah opine pour confirmer son assistance, sa barbe râpant le cuir chevelu de Maeve. Il ne répond pas, pas la peine ; comme ça ne vaut pas la peine non plus de s’indigner à voix haute sur le fait qu’Icarus n’a pas déjà tout mis en œuvre pour censurer le débit de haine que leur présentatrice, pourtant phare, reçoit depuis. Ils savent tous les deux quelles sont les règles du jeu et ces règles sont dures, cruelles. Mais plus on monte - plus on vend son âme - plus elles leur sont favorable. A son niveau, elles sont miséricordieuses et permissives ; on lui passe dorénavant tout et n’importe quoi, on le gâte, on le choie, on le hisse au firmament de la gloire où le monde entier l’adule comme un dieu. Il a su se rendre suffisamment utile, et donc indispensable, pour devenir un favori sur le très petit socle des favori.e.s : pour profiter d’un système qui, de toute façon, profite de lui aussi. Maeve goûtera un jour elle aussi à cet enivrant millésime qu’est une renommée mondiale. Il sera un peu plus saumâtre, comme il l’a été pour Bonnie, mais il ne doute pas qu’elle saura s’emparer de ce calice à pleine main et avaler goulûment, comme lui, ce poison qui les rend immenses.

I’m sorry you and Bonnie had to go through this.” Jeremiah a une pensée pour Saul. Il a la sensation que c’est pour lui qu’on devrait le plus se désoler. Bonnie et lui ont offert onze ans de disputes conjugales et d’absences répétées à un gamin qui se serait contenté de leurs bras aimants et d’un amour serein dans lequel se fondre. Ils ont été des parents catastrophiques ; parce qu’on a voulu scripter leur vie de famille en plus de vouloir scripter leur vie de couple. Il y a une certaine sérénité qui envahit Jeremiah. Maintenant que tout est en ruines au moins n’y a-t-il plus rien à briser. “I’m sorry about what I said earlier. About your family. - Yeah. Me too.” Désolé d’avoir été un sombre connard envers elle. Désolé aussi pour sa famille. Jeremiah s’abandonne dans leur étreinte épuisée comme s’il espérait qu’elle dure une petite éternité. “I can’t even explain why I wanted to hurt you so much. We used to be friends, right?” Un souffle chaud se répand sur la coiffure de Maeve, un rire de nez, sans joie ni ironie. “We were.” Il ne sait plus si c’était vrai ou non, scripté ou non : comme tout le reste. Il ne sait pas si Maeve le manipule ou non, le pense ou non : comme tout le reste. Le Sept doit toujours être sur ses gardes, que ce soit sur le terrain, comme en dehors du terrain, toujours se méfier, toujours préméditer la stratégie qu’une position camoufle.

I bet there's a Wikipedia page to back it up,” ajoute-t-il, plus léger, souriant dans les cheveux de Maeve. Dans les milliers de catégories qui le concerne. “Remember The Thompsons case ?” Sans doute la pire. 54K de chronologie et d’analyse sur le trio Thompson père et fils et Maeve McAdams. “That's definitely what gave me all that gray hair.” Il en rit, maintenant. Un rire encore un peu grinçant qui roule dans sa gorge, presse sa pomme d’adam sur la tempe de Maeve comme un doigt mécontent. Ils n’ont jamais parlé de ce choix, celui de se rabattre sur Atom quand elle savait pourtant toute la colère qu’il peut lui vouer. “I hated you, you know.” Des mots forts qui dépassent la réalité ; il ne la haïssait pas, il était dépité, déçu, creusé davantage par les trahisons essuyées. “I don't hate easily,” confesse-t-il dans le même ton, le regard perdu sur la moquette courant sous les sièges de la salle, Maeve encore dans ses bras. “Only what breaks my heart.” Ça le frappe au plexus, rend sa respiration difficile, concasse sa mâchoire et fronce ses sourcils. Il n’avait jamais vraiment mis le doigt dessus, n’avait jamais vraiment osé se l’avouer. A force de résister à tout et enchaîner les victoires, il a fini par croire que rien ni personne ne pouvait plus l’atteindre.

It drove me crazy when I heard the paparazzi talking about you and him. Fuck, it was like a sucker punch from the past.” Jeremiah grommelle, tant au douloureux souvenir survenu pas plus tard qu’il y a une heure, qu’à son incapacité à se la fermer. Il s’ouvre trop ; il se dépèce comme un idiot. Elle n’a plus qu’à plonger sa main là-dedans et venir finir le travail. Mais elle s’est dépecée elle aussi - il en porte une modeste trace sur son col de chemise, et quelques parfums salins dans ses narines. A quel point ça peut encore se démolir, deux charognes à ciel ouvert ? Seul le futur saura répondre. Une fois passées ces portes de la salle de conférence, tout peut arriver. Tout peut se reproduire. “But the hate is gone - long gone. To be honest, it was never really here.” Jeremiah finit par se détacher, désenrouler ses bras de la silhouette de Maeve, pour finir par poser ses coudes sur ses cuisses. Malgré tout, il la sent encore sur lui, partout, envahissante. Même triste et en détresse, elle conquiert l’atmosphère. Il fixe son regard un peu éteint sur les rangées de sièges leur faisant face, public immobile et silencieux suspendu à leur mélodrame. “I guess we could hang out again, if you want. My social life is pretty shitty these days; I wouldn't say no to better company.

ft. @maeve mcadams
Maeve McAdams
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Maeve McAdams
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Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 914
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : cid the kid & sparkling niko
Genre IRL : pronoms féminins
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Ils étaient amis. C’est lui qui le confirme, avec une voix tirée par la fatigue et un ton résigné. Et bien sûr qu’il y a des dizaines de photos d’eux, des articles dans les tabloïds, des edits sur Argo, des fils Reddit qui documentaient leur histoire et une catégorie sur Wikipédia qui racontait son ascension à la popularité dans l’aura du héros, mais dans le monde médiatique, il n’existait aucune relation qu’on ne puisse fabriquer. Seules les sentiments murmurés du bout des lèvres avaient une valeur. Et si elle est trop épuisée pour se mentir, même à elle-même, alors ça doit être le cas pour Jeremiah également et ses paroles sont un fond de vérité.
Ils étaient amis. Et c’est précisément parce que ça comptait autant pour eux que les choses ont autant dégénéré. Même s’il tente d’introduire ses griefs avec un trait d’humour, Maeve sent bien que la conversation se dirige vers un énième non-dit. Qu’ils mettent toutes les cartes sur table, qu’ils retournent les chaises et après ça ils referont les murs et le sol et remettront un toit au-dessus d’eux. To make him feel like home.

I hated you, you know. - I know.” Parce qu’elle sait tout de lui, ou du moins elle le prétend. Parce que c’est la réaction que beaucoup de personnes finissent par avoir autour d’elle. Elle prend tellement des autres, absorbe tout ce qu’il y a de positif et ce qu’elle recrache pollue ses rivages comme une nappe de mazout. Elle torpille, elle sabote, elle crève les défenses des autres, à la vie comme à la guerre, on ne peut que la haïr. “I don't hate easily. - I know,” elle souffle à nouveau dans son cou, les yeux fermés, abandonnée dans ses bras, prête à accepter sa sentence. “Only what breaks my heart.
Elle n’a pas d’excuse. Elle a fait tout ça consciemment. Elle pourrait le refaire encore et encore. C’est pour ça qu’elle joue si bien le jeu, elle n’a pas peur de prendre les décisions qui fâchent, ni celles qui brisent le coeur. Le sien, celui de Jeremiah, elle brisera aussi celui de Rapha, jusqu’à arriver à ses fins. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Elle ne peut que l’espérer.

Pendant qu’il s’explique, sa mutation s’éveille. Son empathie s’étend, pousse les limites de son corps, vont chercher dans les entrailles du Sept cette haine qu’il parade et elle caresse la surface de mille autres émotions, déception, peine, frustration, honte, jalousie, culpabilité, mais il n’y aucune haine à décortiquer.
Quand elle se redresse en suivant son mouvement, c’est pour lui adresser une expression penaude d’abord, elle n’est pas sûre de comprendre. Maeve n’a pas de mal à haïr, elle. C’est naturel, elle hait avec force, ça lui prend son énergie, son appétit, sa santé, elle sombre dans des sommeils sans rêve et elle complote la chute du monde tel qu’ils le connaissent. C’est un leg de Yolanda, dont la duplicité est sans pareil. On ne ne douterait jamais que derrière ses manières grotesques se cache un monstre de mépris.
Le regard fuit d’abord, la présentatrice est en proie avec sa culpabilité, s’en veut intérieurement de ne pas lui avoir accordé la même grâce qu’il a étendue. S’en veut encore plus parce qu’une petite pensée dans un coin de son esprit susurre qu’il n’a rien fait pour mériter sa complaisance. Ce qui la sépare le plus d’une figure divine, c’est qu’elle est loin d’être miséricordieuse.

I can’t promise I’ll be better company.” Il n’y a que quelques années qui la sépare de la jeune agente presse qu’il a connue, vaguement influenceuse, underground it girl, qui voguait de soirées en soirées en quête de rush. On dirait qu’il s’est écoulé des décennies. On s’abîme très vite dans les broyeurs de la machine.
Il a rompu l’étreinte mais elle est toujours avide de contact, de chaleur. Elle se tourne vers lui, les genoux collés aux siens, une main s’aventure dans les cheveux décoiffés du héros et elle les remet en place délicatement puis laisse son pouce effleurer la ligne grise à la naissance de la tempe. “Gray hair suit you well.” Et enfin, un sourire timide éclot sur ses lèvres. A l’image de son geste, elle pourrait gommer toute trace de désordre en lui, manger les ressentiments qui grisent son expression. La tentation titille les antennes empathiques mais Maeve estime qu’elle en a assez fait. Alors elle reprend ses mains pour elle, elle garde sa déchirure en laisse.

Son attention se reporte dès lors sur l’assemblée invisible. Leurs secrets resteront enfouis avec eux, le seul symbole de leur lutte est un trou aux bords noircis dans la moquette. S’ils étaient dans le film de leur vie, cette séquence leur aurait valu un Oscar. Le clap de fin n’a pas encore retenti.
I don’t know if it helps but nothing really happened between your dad and me.” Maeve baisse les yeux sur ses mains, inspecte ses ongles, triture sa bague, gratte sa peau, tentative vaine de les nettoyer de ses fautes. “We just had dinner a few times, he took me to a party or two, and then gave a couple calls that changed my career but that’s it. For real.” Elle lève les yeux sans lever la tête, cherche ses réactions à la dérobée, analyse son profil sous une rangée de cils désordonnés. “It was still fucked up for me to entertain him considering-your relationship. “But it wasn’t a relationship. The press saw a juicy story and ran with it, you know how it goes.
Il y a eu des bruits de couloir également, des rumeurs amplifiées par les mauvaises langues et jamais étouffées par les bonnes. Maeve a appris à vivre au son des murmures médisants. C’est le bruit de la réussite.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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-- des bagues ultra chères.
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Les doigts poilus triturent les grosses bagues entres elles, formant des cliquetis dans le petit silence qui a suivi son espèce de proposition très tiède. Jeremiah ne sait pas vraiment d’où lui vient cette gêne mêlée de pudeur succédant à ses mots, ni l’attention embarrassée qui précède ceux de Maeve. Il se dit qu’il aurait définitivement dû se la boucler, clore là leur petit tête à tête, se quitter sur ces confessions pénibles mais supportables ; il se dit tout le contraire aussi, qu’il aurait dû se montrer plus enthousiaste et ouvert à l’idée de se revoir, faire ce pas vers elle qui n’a jamais fait. Beaucoup de sentiments contradictoires et de tergiversations pour un mec qui ne se prend d’habitude pas tellement la tête. Il avait oublié ce que ça fait d’en avoir quelque chose à foutre - et il n’est pas sûr d’aimer revivre l’expérience. “I can’t promise I’ll be better company. - I'll take the risk.” Un sourire et un regard en coin lui échappent.

Tout lui échappe complètement. Les doigts continuent de se tordre entre eux, les bagues de luire dans la pénombre en cliquetant comme plein de petits rires moquant sa folle imprudence. Au fond de lui il sait pourtant parfaitement dans quoi il est en train de mettre les pieds ; il en a eu un aperçu tout au long de la soirée, de ce qu’elle est devenue, de ce qu’il est devenu, et de ce qu’ils deviennent quand ils sont ensemble. Un cocktail détonnant, explosif - goût amer, doucereux aussi. Il n’est plus le gamin de vingt ans pétri d’illusions et de bonnes intentions que Maeve McAdams aurait pu, s’ils s’étaient rencontrés au même âge, presser jusqu’à la dernière larme. Il y a quelque chose de dangereux chez elle qui attire quelque chose de dangereux en lui - il y a quelque chose de résolument solitaire en eux qui les aimante impérativement. Tout résistance semble vaine.

Les mains de Maeve lui font cet effet lorsqu’elle les lui passe dans les cheveux. Pas d’inconfort, pas de malaise, simplement l’impression familière qu’elles sont là où elles doivent être, capables de cajoler ses mèches comme de lui ravager le crâne. “Gray hair suit you well.” Jeremiah renifle, une indifférence feinte coulant sur son profil. “I get that a lot.” Elle n’est pas la première à flatter son charme ; il a été sacré plusieurs fois superhéros le plus sexy du monde et il est le hot dad officiel des Sept - alors pourquoi il sent une chaleur agréable colorer le bout de ses oreilles comme si c’était le premier compliment qu’il entendait de sa vie ? La familiarité de l’échange, l’intimité de leur huis-clos, les joues qui sentent encore le sel et personne pour dégrader ce moment.
Maeve retire ses mains et les garde pour elle, et la grise mine de Jeremiah revient comme par magie.

I don’t know if it helps but nothing really happened between your dad and me.” Les traits du Sept s’appesantissent davantage. Parler d’Atom lui fout toujours autant les boules, quel que soit le degré de conversation, comme si son père était à lui seul un gouffre le faisant sans cesse trébucher, tomber, dégringoler. “We just had dinner a few times, he took me to a party or two, and then gave a couple calls that changed my career but that’s it. For real.” Les sourcils froncés d’autant de doute que de confusion, Jeremiah lance un nouveau regard en coin, attrapant au passage celui déconfit de Maeve. “It was still fucked up for me to entertain him considering- - Yeah,” ponctue Jeremiah, du gravier encore dur et sec roulant dans sa gorge. Tout n’est pas digéré. “But it wasn’t a relationship. The press saw a juicy story and ran with it, you know how it goes.” Un soupir énorme éclate dans les narines du Sept, qui plonge son front dans une paluche, courbé et en appui sur ses coudes. Les doigts finissent par triturer et écraser nerveusement ses paupières closes, malmenant ses globes oculaires derrière lesquels toutes les unes et les articles de presse people lui reviennent en mémoire. “What a fucking mess.What a fucking asshole. Atom n’a jamais daigné clarifier la situation ; Jeremiah pourrait même jurer qu’il en a joué devant lui, exultant d’avoir trouvé une nouvelle corde sensible à tenailler sur les quelques rares encore présentes. La main de Jeremiah cascade jusqu’à sa bouche et sa barbe en même temps qu’il se redresse, une expression mi-sidérée mi-irritée fixant ses traits. Si Maeve ne lui avait pas pompé toute sa colère il serait allé régler ça maintenant avec son père.

Strangely, it helps.” Ça ne devrait pas. Ni l’halluciner comme ça l’a fait halluciner ; ni le soulager non plus. Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre que Maeve et Atom aient ou non conclu leur petite affaire au pieu ? Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre que son père ait ou non touché autre chose que les bras de Maeve pour agrémenter son costume d’une jolie chose ? Jeremiah réalise qu’il était peut-être aussi jaloux, complétant le tableau freudien jusqu’au bout, couronnant le cliché comme il faut : même là, maintenant qu’il sait qu’Atom ne l’a jamais eue, il a envie de l’avoir. What a fucking animal.Glad to know I'll never have an evil half-brother,” grommelle-t-il sa blague, s’obligeant à dégager son regard moite de Maeve. “You’re a bitch, Maeve.” Il fronce imperceptiblement les sourcils, surpris par le savoureux qu’a pris cette remarque au milieu de ses crocs serrés. “This vision of your perfect little family will haunt me for the rest of my life.” La dérision continue d’être grognée comme si la menace imagée de Maeve l’avait véritablement traumatisé (complètement). Il soupire encore, baissant le menton, secouant la tête, se délestant comme il peut de toutes les tentions confondantes et ambiguës qui l’ont envahi en quelques minutes de révélations.

Speaking of juicy stories…” Jeremiah relève la tête pour jeter un regard plus tranquille à la porte de la salle de conférence. “Everyone's gonna gossip about this,” un mouvement de tête pour les désigner, avant de ramener ses billes dans celles de Maeve. “Maeve McAdams and Jeremiah Thompson? Locked in the same room for an hour? You're gonna have to punch me in the face or they'll think we spent all that time screwing on the carpet.” Jeremiah fait les gros yeux, avant de pivoter les épaules vers Maeve. “Come on, do us the favor. Punch the nose, make me bleed. They love blood.” Il y a de l’impatience dans le ton, malgré le retour de sa voix traînante - comme s’il lui demandait de lui faire cette faveur à lui. Une bonne tarte dans sa gueule pour lui remettre les idées en place. “I know you crave it.” Ses babines se plient sur un sourire provoquant, de défi.

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niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

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Ce n’était vraiment pas sur son agenda pour l’année de voir Jeremiah Thompson aussi désemparé et agité à côté d’elle, ruminant les dernières informations sur la supposée vie amoureuse de son père. Tout n’est effectivement qu’un chaos sans nom, parce qu’elle ne peut toucher à rien sans en altérer l’essence profonde. Elle corrompt. Elle prend une amitié semi-fonctionnelle et la transforme en hantise. Maeve porte cette tare comme un fardeau, comme quelque chose d’inéluctable, sa malédiction personnelle, au lieu de le traiter réellement comme le défaut de sa personnalité. Ce rôle de bourreau est incompatible avec la fable qu’elle se conte le soir pour s’endormir.
Le tourment du sept éveille deux réactions chez elle, la première, c’est le plaisir coupable d’avoir autant d’impact sur un homme qui se targue d’avoir tout vu et tout vécu. Il est au sommet du monde et pourtant, il est pris dans les mêmes toiles émotionnelles que tous les lambdas qui s’aventurent dans son périmètre. C’était la preuve ultime, s’il en fallait une, qu’il n’était qu’un homme.
La deuxième réaction tire des puits les plus profonds de son esprit une forme d’attendrissement coupable, une envie de défaire d’une caresse les rides de soucis qui creusent son front et allongent ses yeux.

You’re a bitch, Maeve.” Elle répond d’un air de connivence, ses lèvres s’étirent en un rictus mutin alors qu’elle imite sa posture désinvolte quelques minutes plus tôt. “I get that a lot.”  Elle est loin d’être naïve, elle sait que dans les couloirs d’Omnivox, on lui a trouvé pire invective, elle sait que les assistants de production soufflent d’agacement dès qu’elle n’est plus dans la pièce, elle sait que les journalistes de la chaîne ne la trouvent pas crédibles et remettent sans cesse son intelligence en question, elle sait aussi que les autres starlettes critiquent son image… il n’y a aucun ami dans ce milieu. On ne lui fait jamais l’affront de le lui dire en face pourtant. Elle laisse couler. Il a le droit pour cette fois, parce qu’elle a été mesquine et peste, la langue chargée de toutes les crasses possibles uniquement pour l’abattre et le vexer.
Ses yeux se perdent sur les rangées de siège, elle essaie d’imaginer cette famille parfaite en question. L’idée la froisse, touche une corde qu’elle ne joue jamais et qu’elle prend soin de laisser dans un coin en espérant l’oublier. C’est la provocation qui l’a poussée à mettre cette histoire d’enfant sur le tapis, mais il n’existe aucun monde dans lequel elle se projette dans un rôle maternel. La grossesse est déjà un sujet terrifiant en soi, mais l’idée d’être mère, de transmettre, d’élever, le concept lui paraît étranger. Elle s’imagine terrible, ne voit pas vraiment quel héritage elle laisserait, elle n’a que des traumatismes à offrir. Et si elle devait le faire malgré tout, Atom serait certainement la dernière personne au monde à qui elle penserait comme figure paternelle. Il y a de quoi être hanté.

Speaking of juicy stories…” Maeve tourne à nouveau la tête vers lui quand elle perçoit le changement de ton. Maintenant que son égo est calmé, Jeremiah reprend le masque du joueur invétéré, la force tranquille des Sept, juste ce qu’il faut de cool et d’insolent. Le pire est derrière eux, affaire classée, ils peuvent même déjà en rire. “Everyone's gonna gossip about this. Maeve McAdams and Jeremiah Thompson? Locked in the same room for an hour? You're gonna have to punch me in the face or they'll think we spent all that time screwing on the carpet.
Un petit rire lui échappe, secoue ses épaules, calme les trémolos. Elle aussi retourne à son rôle, it-girl in the making, les battements de cils qui couronnent un regard intense, l’humeur taquine. Elle prend tout à la légère, parce que seul le moment présent compte. Il l’a connue comme ça, quelques années auparavant, ils ne font que rejouer des scènes du passé. Peut-être que c’est comme ça qu’ils rallumeront l’étincelle de leur lien, un peu comme un fake it ‘til you make it.
You know damn well I'd break my hand trying to hit you.” Sa main en question couvre la joue du héros, qu’elle frotte ensuite comme si elle préparait la surface. Elle se saisit ensuite de son menton, l’oblige à maintenir son regard. “We’ll have to live with those rumors.” Sa voix est chaude, brûle du même défi qu’il lui lance. “A whole hour of hate fucking right after causing a scene at the gala. Hmm. We’re animals.” On ne pourra pas lui reprocher de ne pas savoir surfer sur un buzz.

Elle finit par rompre le contact, pas parce que le jeu lui déplaît, mais au contraire parce qu’elle adopte le flirt sans aucun scrupule. Une pensée coupable s’envole vers Rapha, qui elle n’appréciera certainement pas les on-dits et les plaisanteries à ce sujet. Maeve ne s’arrête pas pour autant. “They’re so gonna reopen the Thompson case.” De la même voix qu’elle prend pour annoncer les nouvelles au journal télévisée, elle énonce : “From his evil step-mother to his mistress: the new arc of Maeve’s attempt to seduce the most powerful men in the world.” Tout en parlant, sa main trace les lignes invisibles de sa headline.
Son rire meurt dans un soupir qui trahit tout de même une forme de lassitude. Ses yeux fixent la porte de la salle de conférence et elle est surprise que personne n’ait encore fait irruption pour comprendre ce qui se passait. “We should ditch this place.” Son regard revient à lui. Il n’y a plus d’espièglerie, plus de persona séducteur, il y a même un brin d’empressement dans sa voix. La suite de ce qu’elle veut n’est pas précisée, comme si elle proposait de simplement rentrer ou de fuir à l’autre bout du monde. Les deux options lui vont.


ft. @Jeremiah Thompson
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