i got issues and one of them is how bad i need you (néné#3)

Rire dans le creux de la gorge ; excitation dans les reins. René ne déloge pas du confort pris plus bas, attend et laisse Nessie malmener ses cheveux. Il ferme les yeux et hume, terriblement excité par les gémissements entendus. Comment résister ? Il pourrait l’écouter, le faire gémir pendant des heures. René est déjà ivre des bruits que Nessie est capable de faire. Il se demande s’il pourrait le rendre encore plus à bout, s’il pourrait encore plus le faire perdre ses moyens.
Il y a un ronronnement qui quitte sa gorge quand son nom est gémit. René dévie ses lèvres, sa langue. Il embrasse l’une de ses fesses et y pose ses dents ; mordille à peine :
- Quoi ?, qu’il fait, rire dans la gorge. Les yeux se lèvent pour entendre le bruit venant de la table de chevet, le ricanement s’accentuant avec son excitation. Ness- , qu’il commence, se redressant à peine. René passe sa langue contre son sexe, déjà prêt à retourner entre ses fesses quand la pression se fait plus intense, sur ses cheveux.
Il rit encore, René, remué par le désir et l’amusement. Son corps se redresse et revient contre l’autre, ses mains caressant le dessous des cuisses toujours là, levées et pressées légèrement contre le torse de Nessie.
- Qui dit que moi j’suis prêt ?, qu’il demande, les sourcils haussés. René passe sa langue contre ses lèvres, le goût de la fraise toujours présent. Il a noté la menthe dans sa tête pour plus tard ; si plus tard existe. D’une main paresseuse, René empoigne son propre sexe et se masturbe lentement. Un halètement quitte sa gorge ; certes il est dur, mais pas suffisamment encore. Ness - Embrasse moi qu’il veut lui dire. Les mots ne sont pas prononcés ; personne n’a envie d’embrasser quelqu’un qui vient de bouffer un cul. Du moins, c’est ce que ses anciennes fréquentations lui ont déjà dit plus d’une fois.
De sa main libre, il rabaisse l’une des cuisses de Nessie ; René pose un baiser sur son torse sans redescendre ; y pose morsures et salives.
- Ça devrait pas être long - tu m’excites tellement Pire que ça. C’est beaucoup plus que cela, oui. Pour se faire pardonner de l’attente, il repose sa main entre les cuisses de Nessie, caressant son sexe.

Le baiser lui coupe le souffle ; le prend au dépourvu. René hume sa surprise contre ses lèvres, porté par les coups de langue et le vertige enivrant qui le prend aux tripes. Il y a quelque chose qui se tord en lui, une chaleur tendre qui se glisse dans son coeur. Il cède, encore plus. Il fond, encore plus. Les battements de son coeur sont soutenus et emportés par le sentiment tandis qu’il tend le cou, répond aux baisers et se masturbe avec une ardeur plus vorace. Il veut le dévorer, le tuer des heures et surtout, l’embrasser. Nessie lui fait perdre la tête.
Surprenant prenante quand Nessie use de sa force pour le faire basculer ; René est peut-être grand et musclé, mais il reste particulièrement fin. Il faut de peu pour que son corps bascule. Il fronce des sourcils et s’apprête à pester quand le corps de l’autre vient se poser sur lui, quand son sexe est pris et coincé entre les fesses du chanteur, remplaçant sa main.
La caresse est terrible.
- Ah - Fuck. Fuck. La tête bascule dans les draps sous le mouvement langoureux, sous la torture. René passe sa langue contre ses lèvres, haletant. L’excitation de Nessie accentue la sienne, lui arrache un rire en même temps. D’une main, il s’empare de ses hanches et suit ses mouvements.
- Tu sais c’que tu veux, aucune plainte ; il est heureux d’en faire partie. Il est heureux de savoir que Nessie veuille de lui ou du moins, de sa queue. Okay d’accord. T’as gagné. Mais comme Nessie a dit ; il ne s’agit pas vraiment d’une défaite pour lui.
Il met un temps avant de tendre les doigts, s’emparer du préservatif et pour le sortir de son emballage.
- Ness- Ah. La tête lui tourne, avec le mouvement de ses reins. Avec la manière dont Nessie bouge contre lui. Chou, qu’il dit, serrant sa prise contre sa taille. Faut me laisser la mettre Il rit, René. Il rit d’ivresse et de désir, de plaisir. Arrête de bouger lapin. T’es intenable. Allez. La main lâche sa hanche, va s’emparer d’une des fesses de Nessie pour la claquer avant de la caresser. J’te fais tout ce que tu veux après.
Aussi longtemps qu'il voudra, et encore plus encore. Parce que le désir de René ne s'arrête pas là.

Le souffle est coupé brièvement pendant que Nessie bouge, ajuste son poids sur lui et remonte ; il calme le mouvement de ses reins, la folie de son excitation. Ou du moins, René souffle une courte seconde ; juste une seconde. Parce que Nessie est intenable, indomptable. Parce que même sans un mouvement, juste ses mains contre son torse, il est de toute beauté. Sa nudité lui coupe le souffle et René souffle doucement, l’admire tout en préparant le préservatif, remontant ses jambes légèrement pour soulever son bassin.
- je sais chou, je sais, qu’il rit, amusé et empressé lui-même. Sauf que les paroles de Nessie sont cruelles et sensuelles et René a les doigts qui tremblent sous le poids de l’excitation, le coeur qui bat à la chamade. fuck qu’il peste, qu’il rit, parvenant difficilement à enfiler sa capote. Parce que Nessie bouge contre lui, cherche son propre plaisir et accentue le sien par la même occasion. Parce que Nessie se caresse et dit des paroles qui lui font perdre la tête. Ness - , qu’il peste, qu’il gémit, descendant la capote contre son sexe, enfin. René s’assure rapidement qu’il est bien mis et porte sa seconde main contre les hanches de l’autre, l'immobilisant. Ça suffit. T’es l’démon ça va pas. Il y a un rire dans sa gorge, une noirceur si terriblement excitée dans son regard.
René, il passe sa langue contre ses lèvres et serre la pression autour de la taille de Nessie, le guide et le fait descendre, un peu, juste assez, contre ses hanches.
- Juste là lapin, qu’il souffle, gémit, à sentir la chaleur de ses fesses, de sa peau, contre son sexe. René lève les jambes, encore. Assez pour faire une friction, assez pour souffrir d’excitation. Bouge pas  Ness- Sois sage, oui ? Il lâche sa prise contre sa taille d’une main, René. L’angle est difficile, mais ses bras sont long, sa détermination grande. Il l’aide à se soulever un peu, s’empare de son sexe et le redresse, puis fait descendre le chanteur dessus, lentement. shhh - j’sais, j’sais. Parce qu’il sait ; que Nessie a envie, si fort, qu’il l’a peut-être déjà pris plus tôt, mais l’angle est différent ainsi, que son sexe reste quand même imposant. Il passe sa langue contre ses lèvres, René ; la pression est délicieuse, le rend saoul d’envie. Ses jambes tremblent et son souffle est saccadé, mais il se concentre sur le confort de Nessie, aussi.  Prends ton temps - lentement. je bouge pas, chou Contre la taille du chanteur, ses doigts pourraient laisser une marque.

Il n’y a aucun plaisir, non, au fait de faire mal à Nessie ; René essaie de le maintenir en place, de contrôler la manière dont il le pénètre. Il ralentit le mouvement, le stoppe même entièrement. S’il est excité, il n’a pas envie de le blesser. Tout ce qu’il veut, vraiment, c’est de lui faire plaisir. De prendre du plaisir ensemble. L’impatience est une douce chaleur en lui mais René sait l’ignorer ; se concentrer sur les expressions de Nessie, sur son visage caché dans son cou. D’une de ses mains, il caresse son dos, ses flancs, et va contre sa nuque brièvement. René caresse sa chair et pose un baiser contre sa crinière rose.
- Prends ton temps - , qu’il murmure, juste content d’être ainsi. Juste comblé d’être allongé avec sa chaleur contre lui, sa chaleur autour de son sexe. Certes, il n’est pas entièrement en lui, mais René est déjà enivré par la sensation. Il craint qu’elle puisse être addictive. Il se demande si c’est l’acte ou Nessie qui lui fait perdre la tête même si, en vérité, il se doute bien de la cause.
Le premier mouvement lui arrache un soupir ; un halètement. René pince ses lèvres, laisse sa main couler contre le dos de Nessie pour s’emparer de l’une de ses fesses.
Le rire le prend par surprise sous le commentaire de Nessie.
- Par -, qu’il commence, l’excuse au bord des lèvres, mais Nessie se lamente et complimente déjà, bougeant sur lui, s’emparant du lube. René pince ses lippes, l’observe et hume. Tout ce tu veux, Ness. Il a promis, après tout. Il le pense aussi, sans pour autant prononcer la raison. Une main contre la hanche de Nessie, l’autre tenant l’une de ses fesses, il l’observe se toucher et hume, doucement. t’es sublime - , qu’il ronronne, charmé par la vision. j’peux bouger ? L’affirmation est donnée quelques secondes plus tard et d’abord, René bouge lentement ; pour trouver son rythme, pour apprendre à connaître une position qu’il n’a jamais exécutée, encore. Le poids de Nessie est confortable, sur lui. Ah fuck - Un rire, léger. La prise qui se fait un peu plus ferme, contre sa taille. tu m’rends digne chou. t’es parfait ness. merde. Il y a une pause, dans ses gestes ; assez pour lâcher la fesse empoignée, assez pour porter la main contre ses hanches, elle aussi. Puis, René reprend son mouvement. Lèvres pincées, concentré sur la cadence, sur une lenteur certaine pour que Nessie s’habitue à une telle position mais aussi, parcourut par des mouvements plus instinctifs cherchant à reprendre le contrôle.

Paroles sans fin quittant les lèvres de Nessie ; c’est un venin qui se glisse dans les oreilles de René et se faufile dans ses veines, dans son coeur, dans ses reins. Ses paroles le rendent fou ; lui font perdre le nord. René, il passe sa langue contre ses lèvres, halète sous le poids de certains mots.
Il les veut, ces mots-là. Il les marque dans son esprit au fer rouge.
- Oui - oui, Ness. J’arrête pas je  - Une pause, un mouvement surprenant. La réponse de Nessie qui gémit encore, qui veut plus encore. La tête lui tourne, à René. Il essaie de garder les yeux ouverts, de l’observer. Il veut graver l’image dans ses pensées, dans ses souvenirs. Fuck - t’es tellement. Tout. N’importe quoi. Sa vision lui donne envie de ronronner, de gémir. René, il sent la pression qu’il sent autour de son sexe, la chaleur qui brule ses muscles, son souffle court. Il est fou de cette odeur de sueur, de leurs odeurs qui se mélangent de l’air avec le savon de Nessie toujours détectable, une nuance de baies qui se mélangent à la fraise artificielle.
Pression contre sa taille ; les jambes de Nessie qui le tiennent en otage pendant que le chanteur se touche, pendant qu’il gémit si proche de son oreille. René lui offre ce qu’il demande ; le rythme se perd dans les gestes, les muscles brûlent mais le désir enfle, prend le contrôle. Il y a quelque chose de fou, en ce moment. Dans le bruit venant des peaux qui se percutent, qui claquent. Pourquoi écouter de la musique quand on peut entendre ce genre de choses ? René a toujours détesté les coups d’un soir qui mettaient de la musique insignifiante pour s’envoyer en l’air.
- Ness - viens là. Viens là chou, mon ange, viens. L’une de ses mains glisse dans son dos, encore. René, il veut ses lèvres. Il le veut presser contre son dos, il veut sa chaleur contre la sienne tandis qu’il le possède, tandis qu’il lui fait l’amour.

Les peaux se rencontrent ; le torse de Nessie qui effleure le sien, son visage si près du sien. René a le coeur qui bat à la chamade, dans son torse. Une trahison cruelle dont il a déjà conscience ; il n’a pas besoin de plus de preuves ; qu’on le laisse tranquille. Mais Nessie est sublime, au-dessus de lui, au travers de ses gémissements et de ses commentaires, des mèches de cheveux lui collant au front, presque rouges à cause de la sueur. Contre son ventre, ses abdos, il peut sentir le mouvement de sa main, le contact bref mais régulier de son sexe à l’intérieur, une torture langoureuse qui accentue la cassure, la frénésie de ses mouvements.
Et sa voix.
Et ses mots.
René fronce des sourcils, concentré sur ses mouvements. Il essaie ; lui offre ce que Nessie demande, cherche l’accord parfait avec ces désirs. Au final, c’est le manque de contrôle dans ses gestes que le chanteur recherche. Loin de la perfection ; juste ce qui est guidé par l’excitation, par son propre envie.
Alors, René lâche prise, un peu.
Alors, René laisse ses mouvements se faire désordonnés, mais entiers et complets.
- Quoi ? Ça ? Il replie un peu ses doigts, René, pour ensuite laisser ses ongles glisser contre la peau de Nessie. Comme plus tôt, il y dessine des arabesques qu’il ne voit pas, suit les traces de peinture et autre. Ah - fuck. Ça ? Il y a un rire, dans sa voix. Parce que c’est si léger, si délicat et pourtant, Nessie demande.
Nessie demande la tendresse de ses gestes.
- J’peux faire plus qu’ça - viens là. Ses jambes - ses muscles - sont mal, mais qu’importe. René, il cherche un appui, puis parvient à se redresser. Mains contre le dos de Nessie, il le porte et le garde contre lui ; René ramène ses jambes pour leur apporter une stabilité. Le sac de donuts est envoyé plus loin avant d’être écrasé, puis René recommence ses mouvements en lui, bougeant le corps de Nessie. Laisse moi faire, d’accord ? laisse moi te toucher, chou, qu’il demande, ses doigts se glissant à la place des siens, s’emparant de son sexe. L’autre est enroulé autour de sa taille, le contenant et le faisant bouger, la main assez large pour caresser ses flancs, ses côtes comme si Nessie était son instrument de musique personnel.

Gémissement terrible arraché de ses lèvres quand celles de Nessie se posent contre les siennes ; René est faible face à une chose si simple. Il aime l’embrasser, pourrait certainement le faire pendant des heures. Et la proximité ; la proximité le rend dingue. La position n’est certainement pas des plus confortables mais malgré tout, il le garde contre lui ainsi, les jambes remontées pour aider ses mouvements, son poids appuyé sur ses pieds pour aider son équilibre. Il se perd dans ses halètement et dans les supplications de Nessie, René. C’est une mélodie qui glisse sous son derme et qui lui fait tourner la tête, qui brise encore plus ses mouvements et accentue son désir et sa faim.  
- Ness -, qu’il souffle, murmure, au bord de ses lèvres. La morsure lui fait tourner la tête. René pose des baisers délicats contre ses lèvres, plus concentré sur le mouvement qu’il fait, sur le plaisir de Nessie. Son sexe en main, il exécute la même caresse longue et terrible qui les a mené là pour la seconde fois. Il espère que ce n’est pas la dernière.
Par moment, ses doigts caressant sa chair s’en emparent ; s’enfoncent dans la peau, laissent les ongles suivre un léger tracé, poser une marque contre le dos, les flancs de Nessie. Il le garde contre lui, le pénétrant de son mieux avec la position donnée.
- J’ai envie de - viens, qu’il souffle encore. Parce que Nessie n’est pas assez proche, parce que l’odeur de sueur et de sexe et de fraises et de baies lui fait perdre la tête. Celle de Nessie, tout simplement. D’un geste tremblant pour ses cuisses, René les fait pivoter dans les draps. Le dos de Nessie s’y pose et l’hacker reste en lui, contre lui. Ses gestes prennent une pause ; le temps de l’embrasser, de replacer les draps autour d’eux, de s’emparer d’un oreiller pour mettre derrière la tête de Nessie. Il souffle et passe sa langue contre ses lèvres, René, avant de baisser les yeux sur sa nudité, sa beauté, et de sourire ; rire un peu. t’es tellement beau qu’il avoue, dit sans gênes. Que Nessie comprenne ou pas ; qu’importe.tu me fais perdre la tête d’puis des mois Simple confession avant qu’il ne fonde sur ses lèvres encore, main contre son sexe, mouvements reprenant. La position l’aide à sortir et rentrer plus pleinement en lui, la brûlure de ses cuisses toujours présente. Les peaux claquent. Sa main libre caresse sa peau encore, dessine des choses qui ne ressemblent à rien.

Sous ses doigts, Nessie tremble ; un geste incontrôlable et terriblement excitant ; René a envie de tout lui donner. De tout lui offrir. Ses cuisses hurlent et sa gorge commence à se faire terriblement sèche, mais René n’arrête pas. Il écoute les désirs de Nessie et en fait les siens, une tempête folle dans l’estomac, entre les reins, tandis qu’il le pénètre encore et encore. Tandis qu’il trouve sa place à l’intérieur. Penser brève mais bête ; il espère le ruiner pour tous les autres. Le marquer si profondément que les autres ne seront plus rien.
La tête se tourne avec les mouvements de rein ; René pose un baiser contre ce qu’il voit, soit l’un des bras de Nessie. Il est ivre de son corps, de sa sueur et de ses cris. Et il suit ses ordres ; les gestes n’ont plus rien de parfait, trop empressés et décousus, mais René perd son souffle et gémit aussi, marmonne des paroles en français pour répondre à celles qu’il ne comprend pas de son côté.
- j’me fiche tellement des voisins. Ness- Ah Un mouvement brusque, les bras de Nessie autour de lui, son souffle près de son oreille. René pose son front contre son épaule et continue, encore et encore, en suivant les ordres, les supplications. Contre lui, Nessie tremble comme une feuille.
Autour de lui, Nessie est une terrible torture. Il lui fait perdre la tête.
- mon dieu, qu’il gémit, le corps encore plus possédé par l’excitation. j’vais jouir - oh merde. j’vais jouir ness Les mots s’évadent de ses lèvres et René glisse l’un de ses bras sous Nessie, le serre contre lui, le garder contre lui, alors que ses derniers mouvements ne ressemblent à rien, alors qu’il le pénètre au travers de tressaillements possédés et qu’il jouit aussi à son tour, le tenant fermement contre lui, son visage là, dans son cou.

Un rire en fait naître un autre ; René rit, confortable contre Nessie, son visage retournant contre son cou. Il aime la chaleur de sa peau sous la sienne, près de son visage aussi. Peut-être qu’ils pourraient rester ainsi un moment ; quelques minutes au moins. René ne sait pas, après tout, comment Nessie peut être après l’acte. Certes, il s’agit de leur seconde fois déjà - deux de plus qu’il aurait cru déjà - mais René ne se fait pas d’attente, n’espère pas des choses qui pourraient tout simplement le décevoir.
Il est si bien, déjà, contre lui.
Quelques secondes ou quelques minutes ; il prend ce qu’on lui offre.
Il hume, René, contre le baiser posé contre sa tempe. Le geste est tendre et le touche en plein coeur. Malgré lui, il s’approche de lui ; rapproche sa tête de la sienne à la recherche de cette douceur, de ces miettes de tendresse qui restent après le moment intense.
- tu m’donnes pas vraiment envie d’bouger - juste d’me rapprocher. attention, tu vas être pris avec moi. Malgré tout, René bouge ; s’extirpe avec difficulté hors de lui. Ses jambes tremblent et il se retire avec lenteur, un gémissement léger au bord des lèvres.
Difficilement, il prend appui sur sa main près de la tête de Nessie et extirpe l’autre de sa taille pour se défaire du préservatif. Il parvient à faire un noeud acceptable d’une main avant de l’envoyer valser hors du lit, dans une poubelle près de la table basse.
Le souffle se coupe un peu quand il retombe contre lui. René grimace, et rit un peu.
- Pardon. J’t’ai pas fait mal ? J’peux faire un bisou magique. Il rit encore, et en dépose un contre son torse. Un autre aussi, léger, avant de se remettre comme plus tôt. t’es confortable. Laisse moi deux minutes. Juste deux minutes. Juste deux petites minutes avant de retourner à la réalité.