i got issues and one of them is how bad i need you (néné#3)

7 janvier, 10h24
J'espère que ton interview de ce matin s'est bien passé.
Tu peux passer au loft si tu veux. C'est proche non ?
J'fais d'la peinture      


Il y a une tâche de peinture ou deux contre les mollets dénudés de René. Les shorts sont courts mais amples, laissent peut-être apercevoir certaines choses selon les mouvements mais qu'importe ; le hoodie est assez large - et tâché, vraiment - pour cacher quoique ce soit. Aujourd'hui, René ne sait pas s'il a chaud ou froid. Il fait dire que le soleil claque toujours fort dans le loft le matin quand il se lève. Il faut toujours attendre quelques heures pour avoir plus fort. René déteste l'été pour cela, traine souvent en simple short avec les fenêtres grandes ouvertes à entendre les klaxons.
C'est l'hiver maintenant, déjà. Le vent souffle trop fort, trop froid pour ouvrir les fenêtres. Il trouve l'équilibre entre les shorts trop courts et son hoodie, alors. René s'arrête devant le miroir quand il entend le bruit à la porte. Follet court déjà et a les pattes avant posés sur la porte, essaie de l'ouvrir de son petit corps mais René, il observe ses mollets tâchés. Il y a une tâche bleue sur sa cuisse, même. La chose lui tire une moue, mais qu'importe.
De ses pieds nus, il traverse les quelques mètres menant à la porte et ouvre à Nessie. Déjà, ses lèvres se tordent sur le côté, son regard glisse sur l'autre mais revient vite sur son visage ; son sourire, son regard. Il aime l'altération qu'il possède, dans ses yeux. L'apprécie autant qu'il la déteste, oui. René s'avoue juste un peu vaincu, rien d'autres. Il choisit ses combats, simplement.
- T'as fait vite, dis donc. T'as couru pour me voir ? Un sourcil haussé, un regard moqueur et un brin diva avant que René tend les bras et l'aide à se débarasser du plateau café qu'il tient. En même temps, il l'entraine à l'intérieur. Follet attention - Le chien sautille partout. L'anxiété s'est calmé en présence de Nessie et avec les derniers jours au loft. René aime voir la petite boule affectueuse qu'il devient même s'il demande un peu trop à être au creux de ses bras. Je l'ai choisi Follet finalement. Ça te plait ? C'est un clin d'oeil. La chose est dite avec un sourire. René pose les cafés sur une petite table qui traine là, pousse les tubes de peintures qui envahissent un peu trop.
Le salon ne ressemble plus trop à grand chose, il faut dire. Il y a des toiles au sol, des pinceaux qui trainent, des bocaux d'eau salis.
Quand il se redresse et se tourne vers Nessie qui était dans son dos, René apercoit le sac entre ses doigts.  Nessie ? T'as à manger aussi ? Le regard est surpris, le sourire revient plus fort contre ses lèvres. René pince ses lèvres ensuite pour le contenir, revient vers lui en faisant  attention à ne pas mettre les pieds là où il y a des traces de neige, et s'empare du sac. Par la même occasion, la diva en profite pour se pencher et poser un baiser contre sa pommette, non sans lui faire une demie accolade. t'es chou, merci. j'ai justement faim ! Tout le monde l'aurait deviné, mais qu'importe ; l'attention lui fait plaisir.

Les lèvres se pincent quand le regard de René revient sur Nessie ; comment ne pas prendre une seconde pour admirer, observer ? René s'est avoué un peu vaincu dans les dernières semaines. Il observe un peu plus ouvertement, admire simplement ce qui se trouve directement sous ses yeux. Nessie est joli au travers des pixels, mais la chose est entièrement différente face à lui. C'est plus que joli. Joli, le mot est trop léger. Pourtant, René aimerait bien le voir associé à ce nom  de famille qu'il possède seulement sur papier, jamais dans son coeur. La pensée est d'une niaiserie si profonde que René a légèrement envie de vomir dans sa propre bouche, mais qu'importe. Il préfère garder la barbe à papa qu'est Nessie sous ses yeux alors que l'odeur de la nourriture se glisse dans son loft. Le sourire grandit à le voir accueillir Follet.
Une main est passée dans ses cheveux ; ils ont été quitté un peu, assez pour lui faire un semblant de mullet, mais René a encore le réflexe malgré tout.
- J'ai voulu rester dans le thème. Aucune raison de le faire vraiment, mais qu'importe. Lutin et Follet, les prénoms sont mignons ensemble.
René se penche devant Lutin et Follet, pressant son torse contre ses cuisses pour caresser la petite boule d'affection. Il rit face aux petits sauts enthousiasmes faits pour atteindre son visage, se courbe le dos un peu plus et penche sa tête pour les accueillir en lui offrant des caresses. Peut-être que l'histoire d'Allan est finie, mais René aime toujours autant Lutin.
L'affection donnée, René se redresse et regarde Nessie, encore ; pourquoi se priver ?
- Hmhm. Il a peur des feux d'artifices, mais ça va. Les fêtes sont passées, ça devrait être le néant de ce côté là maintenant. Enfin j'espère. Sinon, René fera des plaintes.  J'ai toujours faim, t'as raison. Sur plusieurs plans, mais qu'importe. Un dernier regard sur Nessie - trop déjà - et René virevolte sur lui-même, va au milieu de son bazar et passe une main dans ses cheveux. Je peins - eh. Un rire, et il hausse des épaules. Je sais pas vraiment. J'essaie ? J'ai jamais peint, mais j'ai acheté les choses y'a quelques temps et - pourquoi pas ? C'est moche, attention. Une petite toile test repose juste là, pleine de couleur et ne ressemblant pas à grand chose. René grimace en l'observant. Mais maintenant que t'es là .. peut-être que tu peux être mon modèle, hm ? Ou lutin. Le sourire grandit, descend sur le chien jouant avec Follet. Même si franchement ... vous êtes level expert. Impossible de retransmettre leurs jolies visages. Quelle idée d'être aussi beaux, aussi. , qu'il commente, bien dramatique, comme si la chose dérangeait.

Il hume et secoue la tête, René, à la mention de son nouveau chien. C'est que Follet s'est fait rapidement une place dans son coeur. René se sent mal au départ ; peur de remplir le vide fait par l'absence de Lulu ou encore Marcus, peur de le prendre avec lui pour de mauvaises raisons, des raisons égoistes vraiment, et de ne pas en prendre soin convenablement. René n'a pas envie d'être égoiste, de se priorisé au détriment des autres. La chose lui fait peur, qu'importe si son comportement laisse souvent sous entendre le contraire. Pourtant, l'angoisse des premiers jours s'est vite passé : Follet était détestable. Incapable de lui faire le moindre calin, faisant pipi sur le sol - ses tapis !! - mais aussi faisant la guerre au papier toilette. Une véritable guerre dans son loft qui a fini par se calmer avec les jours. Des coups de patte données contre son bras pour avoir des caresses, des lamentations très précises pour aller se promener. René sort plusieurs fois par jour, maintenant, pour faire une balade. La chose lui fait du bien aussi.
- Il a encore du mal, oui. Mais je lui donne une petite gaterie quand il le reconnait. Ça le rend heureux. Une pause et un sourire. René réajuste ses lunettes. Moi aussi - il est mignon.
Sur la table, une pince usée est prise et René attache les quelques mèches contre sa nuque.
- Pardon ?! Le regard est tourné vers Nessie, la trahison dans les yeux. René porte la main à son torse. Puis, il grimace et rit. C'est immonde je sais - ah, t'es mignon, va. La pose lui arrache un rire, le regard captif de ses faits et gestes. René secoue la tête et pince ses lèvres, contient un peu son amusement mais porte une main à ses lèvres. t'es pas possible. La voix porte une certaine douceur, avant que le regard s'aventure autour d'eux. L'autre c'est le mien ? Okay.
René ne s'en empare pas immédiatement. Il préfère débarasser son vieux fauteuil en cuir des vêtements qui trainent. Il ne les a pas rangé depuis quelques jours, trop occupé avec Follet, sa nouvelle passion et aussi la vente de mods. Plus tard, oui. La pile de vêtements est prise dans ses bras et René va les mettre sur son lit, monte les trois escaliers l'y menant. Il s'en occupera plus tard.
Une fois revenu, il change l'angle du fauteuil, le met bien en face de son espace de création - le sol, donc - et se tourne vers Nessie.
- Là, ça te va ? Et fais Il fait un signe de main en le désignant, bien aléatoire. Ce que tu veux. Je te fais confiance. De toute manière franchement - Une pause, un haussement de sourcil pendant qu'il l'observe. René sourit un peu, à peine ; on voit l'ombre de ses dents qui se dévoilent. t'es toujours sublime, une horreur pour les autres, vraiment. Ah - j'ai du rose ! Le regard se perd sur les cheveux, sur le regard. René pince ses lèvres, hésite et s'approche. D'un geste doux mais confiant, il empoigne les bras de Nessie et le guide gentiment, l'assoit. Voilà. Un sourire, et il lui prend son café, le pose sur la table à côté, tout prêt, et s'empare de ses doigts. Juste - Ah, comme ça. Place bien tes doigts. Tu dois savoir comment, hm ? Nessie sait prendre de jolies poses. René a suffisamment regarder ses photos pour savoir. À quelques centimètres de son visage, René observe son regard rosé, pince ses lèvres après y avoir passer la langue. C'est un joli rose. Tu l'as choisi toi-même ? Il s'éloigne déjà, s'empare de ses tubes de peinture et revient vers lui, une fesse contre le dossier. Tu peux bouger ta main en attendant. J'vais tenter de reproduire le rose. Raconte moi tes dernières journées. Je veux tout savoir Les tubes s'ouvrent et René dépose déjà du rouge et du blanc, pour commencer.

René n'aime pas la musique, qu'importe le style. La musique lui rappelle le silence, la solitude, la présence de sa mère sans pour autant qu'il sente sa chaleur. Même aujourd'hui, elle met constamment de la musique dans la maison. René n'y a mis les pieds qu'une fois en Décembre, incapable d'être épargné par la chose, et le sentiment l'a frappé aussi fort qu'autrefois. Et sa voix ; sa voix. Les gens ne cessent de dire d'elle qu'elle est chaleureuse, sa voix. Que son chant est sublime, divin, angélique même. René n'a jamais eu ce sentiment ; ou s'il a été présent, il s'est envolé au fil des années. La voix de la femme est froide, sans douceur, sans chaleur. Au travers de son amour absent, elle a léguer à son fils une haine pour la musique, qu'importe la mélodie.
La voix de Nessie est différente. C'est la voix, d'abord, que René a entendu. Avant même de voir son visage, avant même de poser les yeux sur son sourire, sur sa personne. C'est la voix qu'il a connu de lui, avant tout.
Il y a quelque chose, avec la voix de Nessie. Quelque chose de tendre, de réconfortant. Une douceur qui l'englobe et le berce, peu importe ce qu'il chante.
Ou ce qu'il dit, vraiment.
René aime l'entendre.
Il écoute, alors ; il écoute le monologue de Nessie tandis qu'il cherche le rose parfait. Lève les yeux vers lui à plusieurs reprises pour observer le rose, sourit doucement sous la tournure de certaines phrases. Laisse son corps basculé faiblement contre le sien à défaut de lui faire une étreinte quand Charlie est mentionné pour lui apporter un certain réconfort. La diva ne connait pas vraiment Charlie ; quelques phrases offertes par Link, des photographies aperçues sur Argo, comme des commentaires, pour faire enfler une jalousie qu'il trouve particulièrement ridicule. René s'est empressé de la mettre à la poubelle, de s'en défaire. Il n'a pas d'énergie pour cela, surtout avec Charlie qui, même s'il ne le connait pas très bien, semble particulièrement adorable.
- Il est chanceux de t'avoir comme ami. Je suis certain qu'il en a conscience. Les paroles viennent avec un sourire. René lève son plateau, compare le rose avec les yeux de Nessie, ses cheveux, avant de continuer son mélange. Il manque de couleur, encore. Je lui ai aussi un petit quelque chose pour Noel. Ça me semblait bête de pas le faire. J'espère qu'il a apprécié. Ou fait sourire un petit peu. René ne connait pas la grosseur de son lapin, mais il espère que le crochet qu'il a fait lui va bien.
Son équilibre se perd presque quand Nessie se lève brusquement. René lâche un petit cri qui finit en rire, l'observe s'agiter et secoue sa tête. Il se replace de manière plus confortable, pince ses lèvres à la mention d'un cadeau et observe les traits de Nessie plutôt que le cadeau pendant quelques secondes, quand il lui est offert.
- Tu - Ah. Un rire gêné, heureux vraiment, alors que René s'empare de la pince. Elle est sublime - Sublime et marrante, oui. René rit encore, porte son regard vers Nessie encore pour le regarder. Des desserts aussi ? Nessie ah - tu sais comment me parler. La gêne ressentit est cachée derrière un geste dramatique, main posée contre son torse. Puis, René bat des doigts devant son propre visage, faisant mine d'avoir terriblement chaud face à cette offrande. Peut-être que c'est le cas ; le coeur bat fort. C'est adorable. J'aime beaucoup. J'ai hâte de goûter à ces desserts avec toi. René a beau aimé énormément mangé, il cherche toujours à partager la chose. Mais en attendant, fais moi un autre joli cadeau et pose ton joli cul ici, oui ? Un clin d'oeil est fait avec la phrase, une main tendue pour s'emparer du poignet de Nessie et le guider vers le fauteuil, de nouveau. J'ai l'impression que je vais devoir te peinturer en mouvement pour que ce soit authentique. La main lâche le poignet, se pose sur sa cuisse et serre légèrement. J'aime les défis, ça va. Il soulève son plateau encore, compare la couleur et hoche de la tête, fier. Magnifique ! La perfection D'un geste habitué, René remonte la monture de ses lunettes. Il laisse une trace de rose sur sa joue en passage, grimace sous le contexte froid mais ne cherche pas à l'effacer. Il accepte la fatalité, déjà. Chou, qu'il commence, en français. Tu veux bien changer ma pince pour la nouvelle ? J'veux la porter mais j'veux pas la salir non plus. qu'il demande.

Il hume, René, à la mention de la célébrité et ses revers. Il a conscience de la chose, sait pour avoir regarder sur les réseaux que la Corée du Sud pour être particulièrement intense de ce côté là, encore plus que ce qu'il connait lui-même. Il est heureux, dans ces cas là, d'être adopté. De ne posséder que les traits d'un coréen et rien d'autres. Les gens ne savent plus ce qu'est la gentilesse dès l'instant où il y a un écran. Il sait que son propre jeu face au public n'est pas le meilleur, qu'il provoque d'une manière que lui-même n'est pas toujours confortable. René s'est fermé la gueule plutôt que de tenter d'offrir des conseils à Charlie, alors. Il aurait bien aimé, mais il sait que sa méthode n'a rien de magique. Personne ne connait la bonne méthode, au final. Le regard valse vers Nessie et brièvement, il se demande comment il fonctionne, de son côté, de cette manière là. René a toujours cette petite impression qu'il porte une facade aussi, pour paraître si désinvolte et libre.
- Les gens sont des monstres. qu'il répond, et ses paroles n'ont jamais été aussi honnêtes. René passe sa langue contre ses lèvres. Il ira mieux, j'suis certain. T'es là, après tout. Un léger sourire. René ignore leur relation et ne pose pas de questions. Ça ne le concerne pas, après tout. Nessie peut bien faire ce qu'il désire. Il serait mal placé pour parler, de toute manière, vu la nature de sa propre relation avec Link. Ou plutôt, l'origine.
- Et alors ? qu'il fait, à propos des desserts. Je peux expliquer quelque chose sans que tu le fasses, t'sais. Les fausses promesses, ça existe. Et elles sont nombreuses. René les connait que trop bien.
Une pause est prise pour que Nessie mette la pince dans ses cheveux. René pince ses lèvres face à la douceur de la chose, la manière dont Nessie prend son temps et la place convenablement. Il bouge sa tête d'un côté et de l'autre ensuite, laisse un sourire fleurir en ayant qu'elle est bien parfaite et se tourne vers lui.
- Merci, t'es un ange. Il penche la tête et laisse son regard se perdre contre l'habit - et la silhouette - de Nessie quand il demande d'autres vêtements. Hmm... , qu'il fait, admirant encore un petit moment. Puis, il lève les yeux sur son visage et sourit légèrement, une petite chose taquine et en coin. Je peux faire ça, oui. Viens, on va fouiller. Je te préviens, c'est le bordel Sans hésitation, ses doigts s'emparent de ceux de Nessie pour l'entrainer à sa suite.  Tu peux prendre tout ce que tu veux, chou, qu'il dit, montant les trois marches menant au palier de sa chambre. Sur le lit, les vêtements déposées plus tôt. Sur la gauche, une pièce sans porte où les murs sont ouvertes d'étagères et de cintres, les vêtements - très sombres et très pastels, un mix étrange - sont rangés et désorganisés. Et dans mon cas, ça s'appelle revient. Il le dit en le pointant du doigt. Puis, pince ses lèvres dans une moue légère, sur le côté. Mais peut-être que t'auras quelques privilèges. On verra. Un haussement d'épaules. René se défait de ses doigts. J'vais mettre quelque chose de plus léger aussi en même temps. , qu'il dicte, retirant son large hoodie avant de fouiller dans son bordel. Un frisson lui traverse la peau ; normal, avec juste un short.

- Nessie - dis pas n'importe quoi. T'as de bonnes intentions, t'es un bon ami. C'est le plus important. René de son côté, il essaie de l'être. Les choses sont difficiles quand on n'a pas l'habitude, quand on ne connait pas la marche à suivre. Souvent, ses amis ont été faux parce que lui-même l'a été, faux. Il sait bien qu'il est responsable pour beaucoup, mais il essaie de s'améliorer, de comprendre et de grandir. De prendre le risque et d'être fragile avec les gens qui lui importent. La chose est compliquée, surtout avec la peur au ventre de finir le coeur brisé. C'est pas grave si tu lui rappelles - Un signe vague. René, il désigne tout ce qui les entoure. Leur monde laid que sont les médias. Pour autant que tu restes, c'est le plus important. Parce que les gens s'en vont, trop souvent. René, il a plus souvent vu le dos de ses parents que leurs visages. Il a plus souvent senti leurs doigts quittés les siens que l'inverse.
Il ne connait pas très bien Nessie, se voit souvent surpris des différences avec les idioties qu'il s'était mis en tête, toujours de bonnes surprises, mais il peut bien imaginer que Nessie, il n'abandonne pas les gens derrière lui. Qu'il est là pour rester, peu importe la situation. Juste ses inquiétudes au sujet de son ami lui retourne le ventre et le rendent terriblement humain.
René déteste encore un peu - par peur, vraiment - de le savoir, de le découvrir si humain.
Il se sent comme un papillon de nuit devant la plus belle des lumières.
Dans son placard, René effleure les tissus variés et il hume doucement, hésite entre quelques choix quand Nessie parle. Son regard tourne vers l'autre, les yeux descendant sur le torse qui se dénude et la chemise ouverte. Les lèvres se pincent et René, il fait une moue dérangée pour éloigner les idées qui cherchent à naître dans ses pensées.
- Tu portes des vêtements luxueux depuis combien d'années ? Attends, laisse moi aider. René abandonne les cintres pour s'approcher de lui de quelques pas. Ils s'arrêtent en face de Nessie, passe sa langue contre ses lèvres. Oh arrête. T'es joli avec n'importe quoi. Même comme ça. Il lève les yeux au ciel, petite diva, en le disant. Mais René les repose sur lui, penche sa tête et l'observe. C'est très indécent, ça. , qu'il dicte, avant d'appuyer son doigt contre le torse dénudé de Nessie, sur le bout de peau visible. Tout ça, vraiment. Indécent, monsieur qu'il précise, en français. Il claque sa langue dans son palais, René, avant de lever les yeux vers le regard de Nessie. Le rose de ses yeux est hypnotisant.
Un silence, léger. Un silence, lourd de choses. René l'observe dans les yeux, la main toujours contre sa peau. Il penche sa tête lentement, vers lui. Un peu, à peine. Contre la peau de Nessie, le reste de sa paume rejoint son doigt touchant. La peau glisse contre la sienne, lentement. Un sourcil haussé, léger.
- Je t'aide ? , qu'il demande, bas, si bas, juste pour eux d'eux. René arrête le mouvement de ses doigts contre son ventre. La peau de Nessie est chaude. Ils seront pas froissés, promis. Contre le bout de ses doigts, il peut sentir le tissu du pantalon. René l'effleure mais ne les bouge pas, tease sans le quitter du regard.

cw : touchy + kisses
C’est une terrible, terrible chose. René n’est pas prêt pour cela, n’a pas signé pour cela. Il ne veut pas jouer avec le feu, non plus ; et pourtant. Regarder Nessie de si près, c’est comme jouer avec le feu. Il déteste et il adore en même temps. Il y a un sentiment de vertige qui se mélange avec tout le reste et qui lui donne le tournis. C’était mieux avant; être loin, le détester à distance, regarder ses photographies et le trouver beau, vouloir lui parler et le toucher mais rester loin. Se reposer sur leur première rencontre et ne rien imaginer, ne pas rêver, juste le voir comme ça, comme un connard qui ne veut pas lui adresser la parole et qui fout le camp sans rien dire, sans se soucier de lui. C’était mieux ; plus facile.
Maintenant ?
Ah - même pas maintenant.
Depuis octobre, c’est foutu.
René, il est pris dans un piège lent et sans issue. Il s’engouffre un peu plus chaque jour.
Nessie Yang est un putain de piège et René est captif.
De son regard, de son rire, de sa voix.
Et il sait ; qu’il y a plus, plus profondément. Parce que l’apparence a peut-être  eu raison de lui, mais d’autres choses le font tondre. Des choses plus personnelles, plus profondes.
Parce que Nessie est bon ; parce que Nessie est sa fatalité avec son sourire de démon.
Ou d’ange, peu importe.
Il pince ses lèvres, René. Pince ses lèvres et penche sa tête vers l’arrière pour inspirer , pour respirer quand l’autre s’approche et accepte sa demande. Il y a un rire léger qui quitte sa gorge tandis qu’il fixe le plafond, la moquerie face à sa propre faiblesse vraiment, et quand il baisse les yeux, il voit la courbe de son cou, la gorge est divinement merveilleuse et René passe sa langue sur ses lèvres.
Tant pis pour la bonne volonté.
- t’es terrible, qu’il lui dit, qu’il se plaint avec délice. Contre le ventre de Nessie, ses mains se joignent et René défait avec lenteur le pantalon luxueux qu’il porte. terrible, qu’il dit encore, ses lèvres s’approchant des siennes. René les effleure et peut sentir la saveur sucrée de son gloss. Il éloigne son visage une courte seconde, croise son regard et s’approche de nouveau, l’embrasse langoureusement comme il rêve, désire de le faire depuis des mois. Depuis trop longtemps vraiment. Le pantalon défait, l’une de ses mains va épouser le cou de Nessie, là où la diva veut aussi déposer ses lèvres, tandis que la seconde s’aventure à l’intérieur du pantalon, contre ses fesses, pour serrer l’une d’elles et le ramener entièrement contre lui par la même occasion.
Un deux trois ; baisers déposés contre ses lèvres, longs et exigeants. René inspire par le nez et passe sa langue contre ses lippes, observe Nessie et secoue sa tête avant de déposer son front contre son cou.
- Okay, d’accord, qu’il dit sans but précis, pour se trouver de la force surtout. Puis, René redresse sa tête non sans poser un baiser contre le tendon de son cou suivit d’un autre.
Entièrement redressé, il balaie le visage de nessie du regard, hausse des sourcils et fait tel que demandé ; lui retirer ses vêtements soigneusement. La chemise est la première à être retirée ; accompagnée d’une douce caresse de long de ses bras, un à la fois. Un baiser posé contre son épaule tandis qu’il passe derrière l’autre avant de ranger le vêtement convenablement.
Chose faite, René prend une pause derrière lui. Observe son dos, les grains de beauté à découvrir, la trace d’un bronzage qui s’est essoufflé.
- Tu vas beaucoup au soleil ? Sur certaines photos, Nessie a la peau délicieusement colorée par le soleil. René se souvient les avoir détestés, ces photos-là. René avance d’un pas, caresse la courbe de l’une de ses omoplates de sa paume avant de la glisser contre ses côtes, puis son torse. Il presse le sien contre lui, son visage enfoui à demi dans le cou de l’autre tandis que son autre main rejoint la première. ta peau est douce. c'est vraiment une offense, ness. je peux retirer ton pantalon, chou ? qu’il demande, la chose accompagnée de la présence de ses lèvres et de ses dents contre son cou.

cw : kisses kisses touchy
René la connaît, oui, sa peau bronzée. Trop souvent vue cet été sur les posts argo du chanteur ; une peau caressée par le soleil et dorée, douce et belle. Une peau qui a éveillé des rêves dans ses nuits froides et qui ont été le moteur même de certains fantasmes éveillés.
Des bêtises honteuses aussi ; l’imaginaire qui créée une journée parfaite, Nessie dans un parc en compagnie de Lutin, René assis à une table avec sa tablette et un chapeau, le regard allant sur l’autre parfois qui vient vers lui, qui pose un baiser sur ses lèvres avant de retourner jouer avec le chien ou alors, qui l'entraîne à sa suite. Une journée à la fête foraine, au parc d'attractions, à la plage ou à l’aquarium. Les fantasmes ne sont pas honteux, non ; ce sont les rêveries les pires. Le monde idéal qui s’est dessiné à son insu dans son esprit comme un piège se refermant sur lui-même.
Il vaut mieux se concentrer sur les fantasmes ; ils sont plus réels, juste au bout de ses doigts.
Comme la peau de Nessie est là, au bout de ses lèvres. Même en plein hiver, il goûte le soleil, l’été, les journées chaudes et les baies. René déteste la chose.
Il n’a pas mangé de baies depuis des lustres ; et soudainement, il a envie d’en avoir sous la main. Nessie est un bon - meilleur - compromis.
- Je vois ça, oui. Ta peau - Il embrasse la chair plutôt que de se plaindre, que de critiquer ce qui lui fait perdre la tête. René laisse ses mains glisser contre l’ouverture de son pantalon. Doigts agiles ; il l’ouvre minutieusement, le menton appuyé contre l’épaule de Nessie, l’odeur de son parfum - ou son savon, qu’importe - lui effleurant le nez comme sa crinière. L’inspiration qu’il prend est longue ; pour graver l’odeur à son esprit; qui sait quand la chose pourrait se reproduire. René ne croit pas en ses rêves, qu’importe si les couleurs y sont bien jolies.
Le pantalon ouvert, il pose ses mains contre les hanches de Nessie et le fait descendre, se décolle de son dos pour faire ; les phalanges effleurent ses cuisses, les lèvres se posent à l’occasion contre la chair, les mains caressent.
Pas à genoux pour la première fois, pas pour la même raison ; il y a quelque chose d’étrange et de nécessaire, de sacré presque à retirer le pantalon de Nessie et le plier une fois redressé, de le poser contre la chemise avant de lui faire, de nouveau.
- Nessie - , qu’il dit, commence René et déjà, il l’empoigne de l’épaule et le tourne vers lui.
Sa vue lui coupe le souffle.
C’est d’une connerie si profondément niaise et excitante que René cède.
- Viens là. qu’il dit, annonce, ses mains allant autour de lui, ses lèvres prenant les siennes de nouveau. René le caresse, l’embrasse langoureusement tandis qu’il le fait reculer d’un pas, deux, trois, jusqu’à temps que son dos s’appuie contre une étagère. Les choses que j’ai envie de te faire - Tu m’rends fous, Ness. , qu’il dit, confesse contre ses lèvres, les paroles accompagnées d’un rire. Parce que René se moque de sa propre faiblesse, de l’immensité de ses désirs envers l’autre. Viens là, qu’il dit encore et cette fois-ci, René soulève ses cuisses, le force à enlacer sa taille de ses jambes avant de l’embrasser encore.