up in the sky (2ji#1)

Il y a une mention, encore, face à la mère. Minjin n'en parle tout simplement pas ; Aeji sait que quelque chose est survenu avec son père, mais aucune question n'a été posé de son côté. Il ne se mèle pas de ce dont il ne désire pas lui parler et respecte le désir d'être secret. Après tout, il l'est lui-même sur divers points. Par moment, Aeji regrette que Sol et Minjin sachent pour son orientation sexuel. Il aurait aimé le révélé dans une autre circonstance. Mais le dernier passage d'Anton a eu raison de lui, et Aeji a été plus enthousiasme qu'autre chose, heureux de retrouver son compagnon. Anton n'a pas été heureux que l'information fuite ; une énième dispute, encore. Aeji, de son côté, a pleuré son angoisse plus qu'il a parlé de la chose.
À la mention de ses parents, Aeji se garde de répondre. Que dire, de toute manière ? Qu'il n'a pas vraiment vu ses parents depuis ses quatorze ans ? Entre les training et l'acting ensuite, les moments en famille ont été réduit. Aeji se souvient encore la dernière fois où il a vécu avec eux, l'inconfort d'être dans leur demeure. Le déménagement a été rapide, loin de cette demeure où il ne se sentait plus à sa place.
Quand Aeji pense à la maison, il se rappelle ce logement un peu trop petit qu'il partageait avec son ancien groupe et son manager de l'époque. La chose est lointaine, presque effacée même, mais Aeji se souvient du confort de la chose. De l'ambiance, aussi.
Parfois, Jaeyang lui manque. Les autres aussi ; il est désolé de ne plus leur parler. Peut-être qu'il tentera, prochainement. Un message pour prendre de leurs nouvelles.
Aeji quitte ses réflexions avec l'apparition de Sugar Rush. Il sourit face à la remarque de la bête, s'assoit aussi et rit, face à un commentaire.
- Les commentaires vont tomber par milliers, j'en suis sur et certain. Junji a souvent droit aux bons commentaires ; le gendre idéal, le parfait petit ami. Aeji, de son côté ... En tant que Goblin, les commentaires parlent plutôt de se faire kidnapper par sa personne et de choses indécentes dans cet angle. Sol hurle, lorsqu'il les lit.
Dans un battement d'ailes, Sam revient à leur côté, se posant sur le dossier de la chaise.
- Je vais - Oh, je sais que j'ai parlé des gobelins, mais - Une fine hésitation. Aeji réfléchit, et demande : J'ai une nouvelle invocation depuis quelques semaines. Elle est pas très utile pour la série, donc je le sors pas mais - tu accepterais ? C'est - Un regard vers Sugar, léger. Il est très délicat, et nerveux. Les bruits forts l'angoissent. Tu voudrais bien faire attention, Sugar ? Il n'a vu que moi et mon frère, pour le moment. Et disons que la rencontre avec Sol l'a fait disparaître bien assez rapidement.

Il y a vraiment quelque chose d'attendrissant avec la scène ; la manière dont Junji s'occupe de son invocation. Aeji pourrait simplement se taire et les observer. Il se demande si l'homme agirait de la même manière, avec un enfant. Bien que déjà, il ne doute pas de la chose. Il y a quelque chose de paternel, vraiment, dans la scène. De doux. Et Aeji trouve la chose fortement charmante. L'amusement se glisse au coeur du sentiment à les écouter parler, à entendre les réponses de Sugar face à son interrogation. Aeji aimerait le caresser de nouveau pour le remercier, mais se garde de le faire. Après tout, la bête est sur les genoux de son collègue. Il ne désire pas envahir son espace personnel.
- Merci qu'il dit alors à la place, très simplement. C'est très généreux de ta part, Sugar. Le sourire d'Aeji est toujours là, puis l'homme s'assoit un peu plus droit, et lie ses mains l'une contre l'autre de manière à former une sorte de bulle. Imugi étant une nouvelle invocation, il lui faut une certaine concentration pour l'appeler. Il risque d'être agité. , qu'il annonce, les yeux levés vers eux, avant de les fermer et d'inspirer.
Quelques secondes s'écoulent, sans rien. Puis, un léger pop se fait entendre, et un léger nuage de fumée s'élève des mains d'Aeji. L'homme grimace un peu, écarte doucement ses doigts.
Déjà, il peut sentir l'agitation entre ses doigts.
- Attention, qu'il prévient mais déjà, le projectif est lancé. Imugi envoie son orbe dans les airs, dans la direction des deux inconnus. Les yeux d'Aeji s'écartillent en le voyant parti en direction de ce pauvre Sugar. Imugi !, qu'il dit au petit dragon mais déjà, celui-ci se glisse dans la manche de son pull pour se cacher, se terrer. Aeji frissonne à le sentir faire.
Heureusement, l'orbe ne percute pas le visage de l'opposum. Il finit plutôt au sol, faisant quelques bons puis roulant, allant claquer contre un mur tel une bille.
Aeji, lui, se noie dans l'embarras.
- Ah je - Désolé, vraiment. Il se penche une et deux fois en le dictant, une grimace gênée sur les traits. Il est - anxieux. Le mot est faible, Aeji le sait bien. Sous son vêtement, il peut sentir la créature se mouvoir, chercher une issue pour atteindre son orbe. Aeji n'ose pas se lever. Vous pouvez - son orbe. J'ai peur de me lever et le déranger.

Il est si petit, Imugi. Une petite chose longue et fine. Parfois, on dirait qu'il est encore plus minuscule par la manière dont il se referme autour de son orbe pour la protéger et se protéger aussi, en même temps. Pourtant, il est si délicat et élégant. Aeji le trouve aussi joli qu'un oiseau avec le jaune vif qu'il aborde et le reflet qui peut être vu dans ses écailles, via la lumière. Il y a quelque chose d'impérial venant de la bête si anxieuse.
Au creux de sa paume, le petit dragon ne s'étire pas de tout son long. Il tient encore son orbe d'une manière possessive et craintive, le regard allant entre les diverses personnes présences. Il s'étire un peu, curieux malgré sa crainte, le regard posé sur l'autre créature qu'est Sugar Rush. Le regard baissé sur lui, Aeji le regarde faire.
Le geste est lent et contrôlé ; il pose sa main avec douceur sur la table, laisse à Imugi le choix d'y aller ou non.
- Il va bien. Juste nerveux. qu'il rassure. Le dragon lève les yeux vers lui, étire son long cou et regarde les autres, encore. Un silence, et l'orbe encore entre ses griffes, il descend lentement des doigts.
- ça va qu'il dit, si bas, restant près d'Aeji encore. On peut voir sa queue encore contre la paume de l'homme. Une petite sécurité. Aeji ne peut pas s'empêcher de sourire avec tendresse. Il aime être son lieu sécuritaire, même si la pensée est un peu puérile. Il a une certaine fierté dans la chose.
Le regard cherche celui de Junji, le rencontre et sans un mot, Aeji lui dit :
- Merci en mimant le mot. Il lui offre ensuite un sourire, prenant le menu pour le mettre devant lui et Imugi. Il ne bouge pas ; petite bête anxieuse ; mais l'observe de ses grands yeux sombres avec un grand sérieux. Tout est très bon ici c'est oh - c'est très authentique, je dirais. Je suis pas très - hm, connaisseur mais - les épices sont bonnes, et les soupes aussi. Le poulet est très bon, mais je préfère le boeuf et les crevettes. À la mention de ces dernières, Imugi tourne son museau vers Aeji, lui arrachant un rire. Je t'en prends, oui.

Le regard d'Aeji se lève et se pose sur Junji et Sugar, face à lui, occupés à remplir leur sélection. Il y a une petite tendresse qui se pose dans son regard ; la beauté de voir une situation qui semble habituelle et familiale. Mine de rien, Aeji n'attendait pas autant venant de Junji et de la relation qu'il possède avec ses invocations. La chose est terriblement honteuse de sa part ; il s'en veut, mais se trouve malgré tout curieusement surpris. Il n'aurait pas pu imaginé mieux, en vérité. Junji est déjà extraordinaire sur plusieurs plans, à ses yeux. Un acteur hors pair. Le fait d'apprendre qu'il puisse chanter et danser ne le surprend pas plus que cela mais ajoute encore un respect certain à son égard. Il est inspirant de travailler avec un acteur aussi talentueux et polyvalent.
- Tu as Sugar depuis longtemps ? La question quitte ses lèvres avec curiosité tandis qu'avec expertise, il commence quelques légumes cuits vapeurs ainsi que des crevettes et du boeuf. Une soupe au daikon est prise aussi, ainsi que du Cha ca et Goi cuon.
La tablette est déposée sur la table, et Imugi bouge un peu ; la petite créature s'avance vers les deux autres, les zieute curieusement mais escalade avec finesse le verre d'eau pour en boire quelques gorgées.
- Ah ! J'invoque les filles, j'allais oublier qu'il avertit, ayant déjà prévenu Junji de la chose. Contrairement à Sam ou Imugi, l'invocation est différente. Il y a toujours un écho de rires malins, coquins qui s'élève dans les airs quand Hana, Dul et Set prennent forme. La tête d'Imugi se redresse vivement, le regard de la petite bête s'affolant un moment avant qu'il ne lâche le verre et court vers son invocateur, déjà, il disparait dans la manche.
Les rires résonnent encore, un peu plus fort.
- Ça suffit maintenant. Soyez sages. que dit Aeji, étonnement autoritaire. L'homme sait, depuis les années, que c'est uniquement ainsi que les gobelins répondent. Un rire résonne encore, puis les corps se font apparents. Encore translucides certes, mais présents. Faites moi plaisir et asseyez vous, d'accord ? Vous aurez une récompense pour bonne conduite. Autour de la table, les trois diablotins sautillent - deux ne possèdent qu'une seule jambe, après tout - d'un mouvement en accord, prenant place sur le même siège. Les lèvres d'Aeji s'attirent, sourire satisfait. you did good. , qu'il leur dit, en anglais. La tablette est prise de nouveau, trois plats épicés sont sélectionnés tandis que Imugi sort de sa cachette.
- Désolé elles sont - taquines. , qu'il trouve à dire comme excuse, un sourire adressé à Junji, levant les yeux vers, le visage toujours un brin penché vers la tablette.

Le commentaire de Sugar fait grimacer un peu Aeji ; certes, on ne voit pas vraiment les filles. C'est qu'elles fuient le regard des gens trop souvent, jouent avec leurs capacités pour ne pas être vues entièrement. Elles sont quelque chose que l'on perçoit du coin de l'oeil, qu'on ne voit jamais vraiment directement. Aeji sait que malgré leurs caractères plutôt moqueurs, elles n'aiment pas spécialement le regard des gens. Il y a toujours quelque chose à l'intérieur ; de la peur, du mépris, du dégout. Même sur les plateaux de tournage, certain.es employé.es réagissent de la sorte. Pourtant, Aeji les trouve très adorable. Il sait que leur fourrure est très douce et que leurs yeux brillent comme un ciel sombre plein d'étoiles. Que leur rire lui rappelle celui des enfants qui s'amusent dans la plus grandes des innocentes. Elles ne sont pas particulièrement méchantes ;loin de là, même. Parfois, elles ne comprennent juste pas la porter de ce qu'elles peuvent faire. Aeji les voit comme des petites filles, vraiment.
Il les aime comme si elles étaient sienne,s même si l'idée est un peu idiote. Il ne la vocalise pas. Pourtant, à observer Junji, il se demande si l'autre le comprendrait. Certainement. Il en doute à peine, en fait.
À ses côtés, le petit rire résonne encore quand les présentations sont faites. Le comportement de Junji et même celui de Sugar apaise les petites ; elles sont visibles. Encore translucides certes, mais on peut les voir.
Aeji sourit légèrement, attendri. D'un main, il caresse la tête de l'une d'elle, et passe aux suivantes qui réclament aussi.
- Dites bonjour aussi, qu'il demande. D'une voix unie, elles répondent aussi : bonjour Un faible écho est audible.
Face à lui, la tablette est abandonnée et remplacée par les premiers plats arrivant. Aeji prend le temps de tout placer pour tout le monde, sentant bien Imugi enroulé autour de son poignet. Il tourne son regard vers Junji quand la question tombe, sourit légèrement.
- C'est hm - comment dire. Compliqué ? Imugi est récent et très timide. J'évite de sortir les filles à la maison, mon frère ferait - je pense qu'il n'aimerait pas l'idée que je porte attention à d'autres personnes que lui de la sorte ? Quant à Imugi - il est trop tôt pour lui présenter Sol. Un sourire léger, gêné. Les occasions pour les présenter manquent, donc. Surtout que Minjun - Une pause, à la mention du frère de Junji. Aeji ne connait pas vraiment leur relation. Enfin - il ne le formule pas Léger rire. Il est craintif, disons ça comme ça. C'est mignon. Aeji ne voit aucun mal de dire d'un autre homme que son comportement est mignon.
- Les filles, les ustensiles. , qu'il dicte, les voyant boire leur bouillon comme des vikings. Des baguettes et des cuillères sont offertes à chacune.

Il y a un petit froncement ; quelque chose de léger qui se dessine entre les sourcils d'Aeji lorsque son collègue par de son frère et, par le même fait, de son agent. Il ne répond pas vraiment face aux mots offerts, qu'importe les questions pouvant bien naître dans son esprit. Il suppose qu'aucun relation entre frères est parfaite. Il se demande un instant s'il y a une différence importante avec les jumeaux et suppose immédiatement que oui ; le lien est certainement plus profond et les sentiments associés, bons ou mauvais, ont certainement un impact encore plus marquant. Les lèvres se pincent tandis que les pensées le traversent et qu'il essuie un bref dégât fait par Hana. S'il ne les connait ni l'un ou l'autre en profondeur, Aeji reste attristé par la chose.
Il aimerait une meilleure relation avec Sol, essaie d'y travailler à chaque jour de son mieux.
Il suppose un peu naivement que Junji désire la même chose avec Minjun. Du moins, le ton de sa voix lui laisse croire une pareille chose.
- Il est jamais trop tard pour discuter qu'il dit pour dire, sans vouloir donner de conseils, vraiment. Mon frère - Sol - on s'est jamais vraiment cotoyé avant cette année. qu'il avoue, offrant un sourire à Junji tandis que son rire se fait entendre, face aux comportements des filles. Aeji suit son regard, soupire malgré lui face à ce qu'il peut bien voir - elles sont si peu délicates - avant de rire aussi, de son côté.
- Et empressées, oui. Set, viens là. Le menton du gobelin est essuyé. Contre le bras d'Aeji, Imugi bouge encore ; peut-être sent-il l'odeur de la nourriture. Quelques secondes s'écoulent avant que la petite créature sorte le bout de son museau. Ça va ? , qu'il souffle, bas, à son dragon. Le regard de la petite bête passe d'Aeji aux gobelins à ses côtés, puis à l'assiette qui n'est pas si loin. Attends. Dans un geste, il s'empare de l'assiette et la pousse vers Junji et Sugar. J'espère que ça - ah, que ça dérange pas. Imugi va être plus à l'aise de votre côté, pour manger. Il leur offre un sourire, une fine inclinaison puis laisse le dragon sortir complètement de sa manche pour s'approcher de l'assiette. Des oeillades sont faites en direction des gobelins trop occupées à manger.
Aeji, de son côté, s'empare de son bol de phô et de ses ustensiles pour manger.
- Tu pourras me partager les applications ? Peut-être que je tenterais à la maison avec Imugi. Sol est souvent occupé dans sa chambre à jouer. Aeji pourrait bien laisser Imugi sortir pendant qu'il écrit quelques pages de son futur roman. Peut-être qu'ainsi, Imugi s'apaisera et que de son côté, il parviendra à établir une fin.
- Dul ! La voix tombe, brusquement. Le goblin empiète sur la table, essaie de voir Imugi de proche. Déjà, le dragon a paniqué et fait tomber une crevette.
La surprise est qu'il va en direction de Sugar et Junji pour se cacher, disparaissant dans la fourrure de l'opossum.

La honte tombe à l'intérieur de lui comme une douche froide, puis chaude. Aeji fige sur le moment, pendant quelques secondes. Déjà, Imugi a disparu de sa vie dans le pelage de Sugar. Dul a bien compris qu'elle a commise une erreur, de son côté. La petite gobeline a repris sa place sur la chaise, observe Aeji d'un regard sombre et brillant comme toujours. Elle dit quelques semaines, mais Aeji se redresse déjà, ne l'écoute pas. Les inquiétudes d'Imugi sont les siennes, comme ses peurs. Voir Imugi caché si loin de lui ne l'apaise aucunement. D'un pas vide, pressé, il contourne la table pour rejoindre Sugar et Junji tandis que ce dernier apaise la petite bête et sa propre invocation, aussi.
- Je suis désolé je pensais pas que - qu'il dit, à mi chemin. Le geste de Junji pour s'emparer de l'orbe l'arrête, capte son attention. Aeji s'arrête, ralentit et observe son collègue. Son collègue calme malgré l'agitation, gérant autant la peur de Sugar que celle d'Imugi qui n'est pas sien.
Son souffle se calme ; ralentit un peu. Aeji pince ses lèvres, le rejoint plus calmement.
- Imugi - qu'il souffle, s'agenouillant aux côtés de son collègue. Son regard croise celui de Sugar. Il lui offre un sourire tendre, lève les doigts pour caresser le dessus de sa tête. Imugi est doux - Il a besoin d'ingérer son orbe pour faire un petit feu minuscule. Il fera rien du tout, Sugar. Il aime pas - Il aime pas l'avoir hors de sa vue. C'est difficile encore de l'ingérer, pour le moment. Un sourire est offert à l'opussum avant qu'il ne tourne les yeux vers Junji et Imugi. La petite bête a écouté l'offre et s'est glissé sur la manche de Junji.
Aeji a quelque chose qui se serre, en lui, à la vue. Le souffle coupé, presque, tandis qu'il les observe, admire tous les deux.
- Merci, qu'il souffle encore à Junji pour la seconde fois de la journée.
- Elles veulent me - me - me - me - MANGER que s'écrit - se lamente le petit dragon, le dernier mot finissant dans une plainte sanglotante. Aeji est ébahi, un moment, par la puissance de voix venant de ce petit corps. Avec son gros sanglot, Imugi se fond un peu plus contre Junji, son repère du moment.
- Oh je  - Imugi - je pense pas, non. Derrière, les rires se font entendre. Les filles se moquent ; Aeji leur jete un regard. Ça suffit - Dites lui.
Elles grommellent, les petites ; se pressent les unes contre les autres et se murmurent dans les oreilles avant que Hana, la plus vieille selon Aeji, prenne la parole, toute seule :
- On veut pas le manger, on veut juste jouer ensemble, l'aveu fait soupirer Aeji, qui pince l'arrêt de son nez un court instant. La chose ne le surprend pas forcément, mais l'épuise un peu vu la situation.
- D'accord. Okay. Je pense que Imugi a compris, oui. Le regard va vers le dragon qui timidement, hoche de la tête. Et il vous dira quand il voudra bien jouer, lui aussi. Mais pas maintenant. On attend son accord, oui ? Un petit moment, et toutes les filles hochent de la tête. Aeji sourit doucement, et hoche de la tête aussi.

Sourire tendre sur les lèvres; le confort d'Imugi contre son collègue lui apporte un apaisement certain accompagné par autre chose. Aeji n'y réfléchit pas plus que cela, apprécie simplement le sentiment de sécurité que ressent son invocation aux côtés de Junji. Il suppose qu'il a fait une bonne supposition, plus tôt, en se disant qu'il était une personne de confiance pour faire apparaître Imugi dans un lieu public pour la première fois.
Le regard se défait des traits de Junji pour se poser sur Sugar. Aeji fronce un peu des sourcils ; l'avertissement est certes bon, mais la délicatesse n'est pas là. Tandis que Junji s'offense des mots choisis, Aeji pose de nouveau une main contre son pelage.
- Ça suffit maintenant qu'il dicte calmement. Ou sinon, tu risques de les faire pleurer aussi.
Les paroles portent du vrai ; de l'autre côté de la table, les petites gobelines sont pressées les unes contre les autres. Hana tient fermement sa cuillère contre son torse, tandis que Dul brandit une baguette pour se défendre malgré la vilaine moue qui se trouve sur ses lèvres. Set, elle, cache son visage velu contre ses paumes griffées.
- Tu vois ? Dis désolé aussi. Une dernière caresse est faite sur la tête de Sugar avant qu'Aeji ne se redresse et retourne près des filles. Il pose un baiser sur la tête de chacune au passage. Il a peur aussi. qu'il les rassure, avant de s'asseoir.
Si les paroles associées à son agent sont encore dans sa tête, Aeji ne fait aucun commentaire. Il croise plutôt le regard de Junji et lui offre un faible sourire.
- Ça donne l'impression d'être parent, tu trouves pas ? qu'il dit, pour détendre l'atmosphère. Aeji a un léger rire qui, avec la situation, continue quelques secondes. Je les ai jamais tous invoqués ne même temps - j'imagine que tu peux comprendre pourquoi. Il rit, encore. À ses côtés, les trois gobelines l'observent avec curiosité et sourient aussi, dévoilent leurs crocs. Tu devrais essayer la soupe au Daikon. Je l'ai prise pour toi. qu'il ajoute une fois plus calme, déposant le bol devant Junji. J'espère qu'Imugi ne te dérange pas. Il préfère demander, au cas.

Un peu de soupe est prise ; le bouillon est chaud et bon, et Aeji souffle après sa bouchée. Avec toute cette agitation, il en est à oublier sa faim. Heureusement, tout semble plus calme maintenant. Le regard va des filles à Junji, Sugar et Imugi de l'autre côté de la table. Il sourit légèrement et écoute sa réponse, prend du bouillon encore avant de manger une bouchée de pâtes. Son ventre lui semble creux ; sa faim lui devienne dans le calme.
- C'est normal -  Je veux dire. Tes niveaux sont beaucoup plus poussés que les miens, je trouve. Mes invocations ne changent pas comme les tiens - c'est très impressionant à voir, d'ailleurs. Enfin - leurs évolutions, quoi. Aeji doit toujours cherché un moment de son côté quant aux capacités de ses invocations.
Si les Haetae sont impressionnants, il lui a fallu un certain moment pour comprendre leur dernier niveau. Sam, de son côté  - disons que les premiers mois, Aeji était persuadé d'avoir fait du bon développement personnel avant de capter que la créature était pour quelque chose. C'est particulier avec les miens - comme l'apparence est plutôt stable, pour autant qu'ils fassent rien, ça va. Mais ils sont - ah, nombreux, oui.  Un rire, léger. Aeji se redresse et prend une napkin qu'il tend à Hana. Dul se plaint, Set aussi. Il leur en donne aussi. Par réflexe, deux sont tendus vers Sugar et Junji aussi. Merci de t'en occuper, qu'il répond, au sujet d'Imugi.
La petite créature mange sa crevette et zieute déjà le plat. Aeji sourit.
- La première fois qu'il a mangé son orbe, j'ai eu peur pour sa vie. Il avoue la chose dans un rire, avant de prendre une gorgée de son eau. Et après, il a brûlé l'un de mes pulls. Un autre rire. Il avait énormément peur à sa première invocation. Je suis content que - ah, qu'il te fasse confiance. C'est rare. Aeji se demande si cela veut dire que lui-même fait déjà confiance à Junji. Le regard se perd sur l'homme un court instant, et il sourit plus doucement.
- J'ai toujourd admiré tes invocations et la manière dont tu t'en sers. Que tu sembles bien t'entendre avec eux, aussi. , qu'il dit simplement. Je suis pas vraiment surpris pour Imugi, du coup. Un peu, quand même. Enfin - juste un peu moins surpris. qu'il avoue déjà, riant un peu, la paume appuyée contre sa joue, les baguettes contre les doigts. Quelques secondes de regard supplémentaire, et Aeji pige dans sa soupe de nouveau, prend des pâtes qu'il engloutit.

Le regard nage sur les traits de Junji, un moment. Une curiosité piquée, l'iris sombre qui ne se déloge pas des traits de l'autre. Aeji est fasciné par l'embarras qui se dessine, par la rougeur qui prend place contre le visage de Junji. Il n'a jamais vu son collègue réagir de la sorte, après tout ; Aeji est attendri par la vision. Autre chose, aussi ; quelque chose qui le fait rire doucement et surtout, détourné les yeux. Il passe une main devant sa bouche, le rire se taisant déjà.
-Désolé - je voulais pas t'embarasser. Le sentiment est étrange. Aeji est lui-même gêné par la situation, légèrement. Il reporte son regard vers Imugi qui mange avec grand bonheur dans les bras de Junji, heureux d'avoir ses crevettes. Aux côtés d'Aeji, les gobelines vont un bruit impossible avec leurs cuillères claquant contre leurs bols et la manière dont elles boivent le bouillon. Un son de fond qui détend presque l'atmosphère ou plutôt, qui l'empêche de tourner autrement.
Brièvement, Aeji se demande si sa confiance envers Junji est refleté dans les gestes d'Imugi. Il ne saurait dire. Ce genre de psychologie lui a toujours un peu échappé, mine de rien. L'homme se contente de simplement apprécier la chose.
Les yeux tournent vers Sugar réclamant de l'attention, et Aeji sourit de nouveau. Légèrement, il penche la tête.
- J'espère que tu me feras confiance aussi, Sugar. qu'il dit simplement. Quelque part, Aeji aimerait bien que son personnage prenne de l'importance dans la série, un jour. Être un vilain est bien, mais la chose est plutôt limitée. Il aimerait une rédemption, et l'idée de faire un jour équipe avec Junji - Shaman Fable - lui semble très bien. Il ne sait pas ce que les scénaristes ont prévus, par contre.
De ses baguettes, il s'empare d'un morceau de crevette - les siens, pas ceux de Imugi, jamais - qu'il mange. Aeji hume et indique le plat à Junji, pour lui signaler qu'elles sont bonnes. Puis, il se tourne vers le boeuf et quelques morceaux de poisons grillés.
- Le cha ca est superbe. Tu devrais goûter. Si l'assiette est pour lui, Aeji la fait légèrement glissée vers Sugar, Imugi et Junji. Goûtez., qu'il les invite, généreux, avant de porter son attention vers un rouleau de goi cuon. Les gobelines en ont déjà mangé, les saucant bien dans un mélange piquant au passage. Celui d'Aeji n'a d'ailleurs pas été épargné ; l'homme commence à avoir chaud ; le repas est bon, mais pose une certaine chaleur sur ses joues. Il décide de se défaire de son pull, ne gardant qu'un simple t-shirt blanc.