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no keeping secrets ┄ imran

Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran - Page 2 M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran - Page 2 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Il n'avait pas pensé une seconde à la mutation de Sloane, et pensait que son petit mensonge était passé inaperçu. Imran ne pensait pas à mal, il voulait simplement éviter de la mettre mal à l'aise mais avait conscience que chacune de ses questions pouvaient être perçues comme un psy en pleine séance. Puis Sloane le remercia justement d'essayer de ne pas l'analyser avant de lui dire qu'elle voit qu'il a du mal. Imran se sentit un peu gêné, avant pousser un soupir de soulagement. Il sentait un poids se libérer, il n'aurait plus à cogiter autant pour parler avec son amie. « Je ne prenais pas des notes pour notre prochaine séance, tu le sais n'est-ce pas? Mes questions c'était la curiosité d'un ami... Oui, j'ai tendance à m'exprimer comme un psy mais c'est l'habitude.  » C'était une sorte d'effet secondaire de son boulot, une habitude difficile à lâcher et qui avait tendance à effrayer certains de ses amis. « Ne t'en fait pas, je facturerais nos conversations si jamais j'étais le psy et non l'ami.  » fit-il avec un sourire. Bon, au moins le reste de la conversation serait plus facile.

Mais avec Sloane, il y avait toujours un élément de surprise.« Non, je ne suis pas en train de sourire, c'est un spasme  » dit-il en essayant d'éviter le doigt accusateur de son amie tout en essayant de camoufler le fameux sourire. Imran était même sur le point d'éclater de rire. Et puis, sans trop comprendre pourquoi ni comment mais voilà qu'il était en train de suggérer qu'il se déshabillerait lors de leur prochaine séance juste pour que ça lui serve de leçon. Imran était tombé dans un piège sans que son amie ne l'y pousse. Il y était allé tout seul, avait foncé tête baissé et avait l'air d'un imbécile. Un imbécile que Sloane pouvait dénoncer aux ressources humains sous prétexte qu'il menaçait de se foutre à poil ou je ne sais quoi. « Cette conversation est totalement inapproprié et c'est TA faute  » ce fut à son tour de pointer un doigt accusateur sur elle. Deux gosses dans une cour de récréation.

Difficile d'imaginer Sloane Hatcher en train de se faire à dîner. Imran n'avait en tête que la Sloane qu'il avait en face de lui, celle qui avait une vie bien trop remplie pour gaspiller ses précieuses minutes à se faire à manger. Mais elle lui rappela très justement qu'elle avait eu une autre vie. « Tu as raison. Et je sais que tu sais faire au moins bouillir de l'eau.  » fit-il avec un doux sourire. Il avait envie de s'excuser mais il lui semblait pourtant clair qu'il ne faisait que plaisanter. Le respect qu'il avait pour son amie était immense et il ne se serait jamais permis de l'insulter ou d'insinuer qu'elle était incompétente. « Et puis, t'as pas le temps alors je comprends.  » Il ne l'imaginait pas en train de faire s'occuper de la cuisson de ses légumes à la poêle tout en gérant une situation de crise au téléphone, ce serait tout simplement impossible.
Mais Imran eu soudainement envie de faire quelque chose pour Sloane: cuisiner.
Il lui avait demandé de ne pas être trop dure envers lui si elle devait critiquer son petit plat mais cette dernière ne se gênerait pas pour lui faire des critique qui seraient constructives. Et en plus, elle proposa d'amener le dessert. Cette proposition l'étonna mais il en fut ravi.« Deal. Nos collègues vont se demander ce qu'on fabrique... » Ils devaient déjà se poser la question, vu les allers-retours que ces deux-là avaient tendance à faire entre leurs bureaux respectifs.  « Tu veux que mes amis s'imaginent que j'ai une liaison avec quelqu'un de mon boulot?  » Après réflexion, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que cela.  « C'est... à voir. Ce serait mentir mais, ça ne ferait de mal à personne.  »

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

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02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran - Page 2 Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran - Page 2 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran - Page 2 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Job difficile qu’est celui d’Imran. Ça empiète sur tout. Sûrement pour cela qu’il n’est pas préférable que médecin et patient se fréquentent. C’est plus simple de séparer les deux. Et Sloane ne peut que constater la pertinence de cette règle. Mais ce serait se priver d’Imran et de son amitié. Dans leur relation médicale, Sloane a le rôle facile. Celui de répondre et d’écouter les conclusions. Imran a le rôle compliqué. Celui d’interroger et d’analyser au quotidien. Une fois la porte de son bureau passée, les réflexes ne sont pas abandonnés. Et elle le voit. Sloane perçoit les efforts, les tentatives. À la réponse de son ami, son visage s’illumine d'un sourire rassurant et chaleureux. “Je sais, Imran. Tout va bien.” Il n’avait pas besoin de le lui dire, mais il avait besoin de l’entendre. Alors, elle lui offre cette confirmation. Qu’il ne s’inquiète pas. Elle lui fait assez confiance pour ne pas profiter de leurs conversations pour alimenter leurs séances. En tout cas, pas volontairement. “Ne t'en fait pas, je facturerais nos conversations si jamais j'étais le psy et non l'ami.” Les traits se froissent sous la plaisanterie. “Tu n’es pas censé me faire un prix d’ami ?” Patiente jamais contente. Qui profite déjà de séances payées par Icarus et qui est capable, en plus, de demander des prix d’amis. La prochaine étape : demander la carte de fidélité.

Peut-être qu’il va abandonner l’idée de l’accepter en consultation. Semblerait que leur amitié prenne l’eau, sous l’effet des idées médiatiques de Sloane et des idées vestimentaires d’Imran. Venir à une consultation en blouse et torse nu, en voilà une idée qui fait rire la femme autant qu’elle embarrasse l’homme. “Ouiii, bien sûr, un spasme !” Mensonge qu’il profère juste sous son nez, le bougre. Il ose. Mais okay, Sloane capitule. Elle retire son doigt, qu’il fuit comme s’il tentait d’échapper à une guêpe. Bien heureuse de le voir à ça de craquer. Malheureusement, Imran contre-attaque bien trop vite, ne laissant pas le temps à l’hilarité d’exploser. Il est beaucoup trop fort à ce jeu-là. Et Sloane entre beaucoup trop dans ce jeu, au point de s’offusquer lorsqu’il l’accuse. “Mais quel culot ! Je n’ai rien fait, c’est toi qui as proposé l’idée, je n’y peux rien !” Son index vient combattre celui d’Imran, à la manière d’un combat d’épées. Avant de finalement capituler dans un soupir. “Bon okay. D’accord. J’arrête avec mes histoires d’influence ! Ça te donne trop d’idées !” Les deux gamins cessent leurs enfantillages. Au moins pour quelques minutes.

Ça laisse place à quelques conversations d’adultes. Avec des mines plus sérieuses. Des tons plus posés. Ils n’ont pas oublié les enjeux de leur quotidien. Bien au contraire. Pause déjeuner est donc programmée, organisée pour permettre à Imran de faire découvrir ses talents culinaires ; pour assurer à Sloane de bien manger au moins un midi de la semaine. Elle rit, un peu, à la mention de leurs collègues. “On aura qu’à les inviter à manger avec nous, ils verront que c’est tout simplement platonique.” Les rumeurs vont bon train dans les bureaux. Suffit d’un regard, d’un mot, d’un geste et ça fait une traînée de poudre. Jusqu’à s’amplifier. “De toute façon, quoiqu’ils pensent, Rhys sait à quoi s’en tenir et c’est le principal.” C’est ce qu’elle se dit pour se convaincre. Alors que l’attachée de presse sait que cela pourrait atteindre les mauvaises oreilles et finir étalé sur internet. La petite-amie d’Aegis fricote avec le psychiatre des Sept. Un super titre. Et pourtant, c’est bien le plan qu’elle propose à Imran pour se débarrasser de ses amis inquiets. À ceci près qu’elle restera anonyme. “Parfois, il n’y a pas besoin de mentir pour que les gens acceptent une vérité. Il suffit de distiller ici et là de petits indices et de les laisser imaginer ce qu’ils ont envie. Crois-moi, je suis la pro du mensonge.” Elle a un sourire en coin. Même si elle reconnaît bien là Imran, son éthique et sa sincérité. Il est l’un des rares à ne pas jouer un rôle. Cette franchise fait du bien et est plus que nécessaire. “Tu auras juste à dire que tu passes tes pauses déjeuners avec une collègue et que vous passez de bons moments…” Le sourire ne faiblit pas. Bien au contraire. “... c’est le cas, non ?” L’interrogation est teintée d’une innocence feinte. Cette version est juste. Ils se chamaillent comme deux gamins. Tout en s’apportant le soutien et l’écoute dont ils ont besoin. Une amitié qui leur va bien.

Devant eux, deux enfants. Grands sourires aux lèvres. Étoiles plein les yeux. À rire, crier, courir, s’extasier. Sloane les observe créer leur monde imaginaire, s’inventer des scénarios rocambolesques. Ils sont innocents. Naïfs. L’un d’eux dégaine une poupée. Tête quasiment rasée. Visage gribouillé par un crayon rouge. Sloane met du temps à la reconnaître. Mais c’est Megamind. Et le gamin ne manque pas d’utiliser les “pouvoirs” de sa poupée pour obliger l’autre enfant à tourner sur lui-même. Encore et encore. L'équilibre de plus en plus chancelant. “Tu crois qu’Icarus rend le monde meilleur ?” Pour les adultes qu’ils sont, à observer les jeunes générations. Pour ces enfants qui hériteront de la société construite par les générations précédentes. Est-ce que Sloane comme Imran font le bien en aidant Icarus ? C’est peut-être là la vraie question qu’elle aurait dû poser. Celle qui compte le plus.

 @Imran Qureshi  

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
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Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Je sais, Imran. Tout va bien lui dit-elle, et lui pousse un soupir de soulagement. Imran ne voulait pas perdre la confiance de son amie. Sloane avait d'abord été sa patiente, un peu intimidante et l'air un peu froide mais il s'était totalement trompé sur elle et c'était désormais quelqu'un qu'il considérait comme une amie. Une bonne amie. Et pour cette raison, il avait eu peur de la perdre.  « Non, tu te trompes. Je fais pas de réductions mais, en revanche, tu obtiens des conseils gratuits de ma part et mon amitié.   » C'était déjà beaucoup, elle devrait s'estimer heureuse avait-il envie de lui dire. Imran avait ce petit sourire aux lèvres.

La conversation l’agace, puis l'amuse... c'est souvent comme ça quand on est ami avec Sloane Hatcher. Elle est aussi chiante qu'attachante et c'est bien là ce qui fait son charme. Oh, lui ne se voit pas du tout comme un cadeau non plus, il sait que ça doit être frustrant lorsqu'il refuse de parler de lui et qu'il réponds aux questions par d'autres questions. Imran à une armure que peu ont réussi à percer. Sloane y est presque.  « Moi ? C'est toi qui as commencé avec tes hashtags!   » Ils pouvaient se renvoyer la balle comme ça pendant encore un long moment, ces deux-là étant particulièrement têtus. Alors, Imran, en grand sage, décida de mettre un terme à cette querelle.  « C'est de la faute de personne, comme ça c'est réglé. La conversation a juste dérapé...  »
Il haussa les épaules, puis ajouta à voix basse  « Mais c'est pas ma faute.  » Il se recula de quelques pas, anticipant un éventuel coup de coude de la part de son amie.

L'idée d'inviter encore plus de collègues ne l'emballait pas vraiment. Lui n'était pas du genre à vouloir devenir ami avec tout le personnel. Sloane était son amie, c'était très bien comme ça et il aimait leurs rendez-vous et leurs conversations.  « Je suis sûr qu'ils sont sympas mais, j'ai pas vraiment envie d'organiser un pique-nique dans mon bureau...  » Qu'ils disent qu'il n'était pas super sociable, il s'en fichait. Comme, au fond, il se doutait que l'on raconte que Sloane et lui puissent avoir une liaison même s'il se sentirait mal par rapport au couple de l'attachée de presse qui pourrait souffrir de ces rumeurs. Ou pas, comme Sloane semblait penser.  « Alors on s'en fiche en fin de compte. » Non, il ne voulait vraiment pas de tous ses collègues durant sa pause déjeuner. Imran se dit que si ses amis s'imaginent qu'il a trouvé quelqu'un mais qu'il n'a pas envie d'en parler pour le moment alors peut être qu'ils lui foutraient enfin la paix sur le fait d'aller de l'avant. Seulement, ce n'est pas honnête. Personne n'en souffrirait mais lui le saurait et il devrait regarder ses amis en face tout en sachant qu'il était en train de mentir. Sloane, elle, pensait que ce n'était pas réellement mentir et ça le fit sourire. Oui, elle était effectivement experte en la matière. « Mais c'est une forme de mensonge. C'est de l'omission ou... une manipulation de la vérité. Et, d'ailleurs, ça revient au même pour toi si quelqu'un fait ça? tu peux savoir si c'est un mensonge? » C'est que ça l'intéressait de savoir l'étendue de son don.

Imran avait les yeux rivés sur sa salade, essayant d'attraper la dernière petite tomate cerise qui se rebellait et qui refusait d'être attrapée par sa fourchette. Il abandonna cette dernière lorsque Sloane lui posa une question surprenante. Imran ne pu cacher sa surprise en dévisageant son amie qui avait l'air sérieuse. Il suivit son regard pour savoir ce qui avait pu l'amener à se poser une telle question et il cru comprendre pourquoi. « Oui. » Non. Il avait pris l'habitude de dire que Icarus était chouette, bienveillante... mais, là, il était avec Sloane et il savait qu'elle aurait capté son mensonge. Imran poussa un soupir. « Non. Je ne sais pas. » Pas totalement un mensonge. « Je pense que ça pourrait être le cas, mais il y a... » Une part d'ombre, quelque chose qui cloche pense-t-il pour terminer sa phrase. Mais il n'ose pas le dire à Sloane. Certaines choses qu'il a découvertes pendant ses séances continuent de le hanter et il crevait d'envie d'en parler mais il avait peur. Peur que Sloane soit au courant. Peur qu'elle ne sache rien, qu'elle cherche de son côté et finisse par se faire tuer parce qu'il n'a pas réussi à la fermer. « Ah, cette foutue tomate s'est fait la malle! » dit-il pour changer de sujet. Non, cette tomate ne s'était pas évadée... c'était un petit coup de fourchette de la part d'Imran, qui avait aidé sa fuite.

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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
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Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
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Longueur - variable (mais souvent long)

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Pas de prix d’ami. Juste des conseils gratuits. Avec supplément amitié indéfectible d’Imran. Sloane peut s’en contenter. C’est déjà ce dont elle bénéficie au quotidien, finalement. Et ça lui fait du bien. Elle réalise petit à petit combien elle pouvait être seule chez Icarus. À ne pouvoir se détendre qu’avec certaines rares personnes. En fait, avant l’arrivée du psychiatre, Edgar était le seul avec qui elle s’autorisait à se relâcher. Comme s’il ne lui était pas permis d’être vulnérable et de baisser sa garde. Obligée de camper le rôle de l’attachée de presse bienveillante, mais déterminée et fonceuse. Pour ne pas qu’on doute d’elle, de sa légitimité, de son efficacité. Imran est la seconde exception, à qui elle donne sa confiance. Une raison de chasser la pression. Un moyen de revenir en enfance, à se chamailler. Ça se chercher, ça se provoque, ça s’entête. C’est à celui ou celle qui aura le dernier mot. Imran semble temporiser le débat, Sloane le croit. Jusqu’à ce qu’il conclut que tout ceci n’est pas de son fait. “Mais raaaah ! Imran !” Désespoir extériorisé, quand il est si criant qu'Imran est la cause de la dérive. Elle ne le dira pas. Parce qu'elle est au-dessus de cela. “Tu es beaucoup trop têtu pour ton propre bien !” Les mains sont levées, en signe d’apaisement. À son tour de se montrer adulte et pacifiste. Vraiment pacifiste. Parce qu’elle ne s’abaisserait pas à de telles trahisons, évidemment. “Mais okay, okay, très bien. Puisqu’il faut une coupable et que tu ne veux pas assumer, j’endosse ce rôle. Tu me revaudras ça !” Ou peut-être que si, Sloane est responsable. En tout cas, elle est aussi enfantine que son comparse.

Si seulement leurs collègues les voyaient. Ils se poseraient des questions. Notamment comment ils ont fait pour atteindre des fonctions aussi importantes, en étant aussi légers. Le secret est dans le professionnalisme et le sérieux. Une fois la porte du building passée, le masque est mis et les rires n’existent plus (ou presque). Une fois dans le bureau d’Imran, le masque peut être retiré. Si bien qu’elle comprend qu’il ne veuille pas mêler leurs collègues à leurs repas. Leurs prochains déjeuners seront donc en tête-à-tête. Et si ça peut prêter à confusion auprès du personnel d’Icarus, Imran peut s’attendre aux mêmes raccourcis avec ses amis. C’est là la différence entre lui et Sloane. D’un côté, Imran, droit, sincère, mal à l’aise à l’idée de manipuler ses amis en omettant des détails. De l’autre, Sloane, trop habituée à déformer la réalité pour atteindre ses objectifs. Elle a perdu un peu de son humanité et de sa franchise avec son métier. Ne sourcille même plus à l’idée de cacher certains éléments à ses proches. Imran vient de lui rappeler ce qu’est une amitié saine en à peine une phrase. “Normalement, non, je ne le saurais pas. L’omission n’est pas comme un mensonge franc. C’est juste oublier de donner des détails.” Sloane pivote entièrement vers lui, le sandwich pas encore terminé dans la main. “Mais tu peux essayer. Vas-y, dis-moi quelque chose !” Prête à être le cobaye d’Imran pour qu’il découvre les limites de ses déchirures. Privilège rare. Sloane ne le donne pas à n’importe qui. Préfère garder les secrets de sa mutation pour elle afin d’éviter que des petits malins arrivent à la contourner.

Elle est pratique, sa mutation. Elle permet de déceler les mensonges. C’est aussi une malédiction. À cet instant précis, Sloane aurait voulu ne pas l’avoir. Parce qu’il ment. Pour la deuxième fois. Sur Icarus. Ça suffit à Sloane pour connaître l’avis de son ami, avant même qu’il ne l’assume enfin. À moitié. La tomate débarque dans la conversation, en sauveuse, pour l'empêcher de poursuivre. “Hm ?” Sloane détourne les yeux des deux enfants. Pas certaine de bien savoir de quoi il parle. Et c’est en voyant la boule rouge par terre qu’elle comprend. “Il y a quoi, Imran ?” Et elle ne parle pas de la tomate qui s’est enfuie (mensonge, là aussi). Elle parle de ce qu’il allait dire avant de se créer une diversion. Le regard océan se plante dans celui foncé d’Imran. Qu’il ne se défile pas. Elle a besoin de savoir.

 @Imran Qureshi  

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
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