Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal


Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

no keeping secrets ┄ imran

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Réunion terminée. Sloane fuit la salle avec son ordinateur portable sous le bras et son téléphone à la main. Déjà en train de pianoter dessus afin de répondre aux derniers messages arrivés. La plupart sont des demandes d'informations de la part de journalistes ou des tentatives d'exclusivités, en faisant appel à leur relation de long terme. Ça prêterait presque à sourire. Lorsqu’elle retrouve le service presse, elle a toujours le nez penché sur l’écran. Elle ne le lève que pour questionner son assistant. “Kane ? Quelles sont les nouvelles ?” L’homme se lève d’un bond, sa tablette à la main avec toutes ses prises de notes. Il n’a pas besoin de la consulter. Il sait déjà tout sur le bout des doigts. Il est là depuis seulement un mois, mais il s’est vite habitué à son nouveau poste. “Rhys est passé pendant votre réunion, il a déposé un jus d’orange et des trucs à manger sur votre bureau.” Elle a un sourire en coin, caché derrière ses cheveux. Toujours là avec ses petites intentions, même quand ils ne font que se croiser. Sloane se note de lui envoyer un message pour le remercier. “Très bien. Ensuite ?” “L’assistante du directeur demande à ce que tu l’appelles en début d’après-midi. Il veut parler de la conférence qui aura lieu jeudi.” La conférence de jeudi. Il est vrai que l’événement approche. Elle envoie un dernier message et se concentre sur Kane. “D’ailleurs, cette conférence, on est comment ? La liste des journalistes est en cours ?” Il jette ses épaules en arrière, pas peu fier d’avoir une réponse positive à offrir. “Finalisée tout à l’heure. Elle est sur votre bureau. Zoey s’en est bien sortie, j'ai juste retiré quelques noms.” Mission confiée à Zoey, stagiaire depuis près de deux mois. L’étudiante commence à se faire à son stage imposé par son père. Enfin, Sloane l’espère. Il faut toujours se méfier.

Elle hoche la tête, avant de chercher la jeune femme des yeux. “Elle est où ? Elle fait quoi ?” Parce que justement. Zoey est une fouineuse à la recherche d’informations sur sa mère disparue. La consigne a été donnée de toujours la garder à l'œil afin de s’assurer qu’elle ne cause pas davantage d’ennuis. Dans le service, tout le monde se rappelle du badge volé à Sloane pour s’introduire dans les locaux d’Icarus. Et personne n’a envie que ça se reproduise. “Aux archives. Elle trie les articles parus en deux mille vingt-cinq.” Les sourcils se haussent sous l’étonnement. Pire mission sur Terre confiée à Zoey. “Non ?” “Si.” Ça ne peut pas être possible. Elle y croit difficilement. “Sans râler ?” “Affirmatif. Sans râler.” Cette fois, les sourcils se froncent. Elle n’est pas rassurée par cette information. Ça lui semble suspect au possible. “Okay…” Elle hésite un instant. Elle pourrait faire confiance à Zoey et ne pas la soupçonner de faire autre chose. Sauf qu’encore une fois, il s’agit de Zoey. Et on ne fait jamais confiance à une Pelhman aussi impulsive et imprévisible qu’elle. “Promets-moi d’aller jeter un oeil là-bas et de t’assurer qu’elle trie vraiment les articles, s’il te plaît.” “Je n’y manquerais pas !” Parfait. Tout a l’air sous contrôle. Le reste de l’équipe a déserté les bureaux. C’est le calme plat ici. Ce qui augure quelques instants de tranquillité.

Okay, donc si je résume. Pas d’urgence à signaler pour le moment ?” Il sourit et hoche la tête. Ça semble presque impossible qu’il est nécessaire de demander confirmation. “Tout à fait.” Le visage de l’assistant s’illumine. Il avait oublié une information capitale. “Ah si ! Votre déjeuner est annulé. Il a demandé à le reprogrammer, mais j’ai refusé. C’est déjà la troisième fois qu’il vous fait le coup. Mais je crois savoir que le docteur Qureshi est libre pour le déjeuner et que l’ascenseur pour aller dans son bureau est juste là, derrière vous. Quel heureux hasard !” Elle croise les bras, le regard scrutateur. Qu’est-ce qu’il est en train de lui faire, là ? En fait, non, pas besoin de poser la question. Elle sait exactement ce qu’il fait. “Tu me fous à la porte, Kane ?” Le ton est anormalement autoritaire. L'assistant ne se laisse pas démonter. Il a une moue absolument innocente. “Je ne vois pas de quoi vous parlez. Bon appétit, Sloane !” Sur ces mots, il pose sa tablette et s’éloigne, le traître. “Tu vas finir viré, attention !” qu’elle dit en haussant le ton, histoire d’être sûre qu’il l’entende. Il est déjà loin et agite la main. Elle devine sans mal son sourire amusé. Il sait que la menace est nulle. Elle n’en fera rien.

Elle lâche un soupir et retourne dans son bureau. Cette foutue équipe aura sa peau. Appeler Yara dès qu’elle fait de la merde. S’assurer qu’elle prenne des pauses déjeuners hors du bureau. Tout le monde la chouchoute et veille sur elle. Jusqu’à la dénoncer à Rhys quand elle dépasse les limites. S’il y a trois mois, elle le vivait mal, ça a changé aujourd’hui. Elle le prend avec plus de légèreté. Elle n’y voit que l’affection que chacun·e lui porte et ça fait chaud au cœur. Sur son bureau, elle découvre le jus d’orange pressé et les pâtisseries de Rhys. Et son petit mot, rédigé à la main. Toujours un petit mot. Son visage se fend d’un nouveau sourire. Le papier rejoint les précédents, rangés dans un tiroir. Le reste, elle y touchera plus tard dans l’après-midi. Il semblerait qu’elle soit obligée de quitter la tour ce midi. Manteau et sac récupérés, elle prend l’ascenseur et retrouve le bureau du psychiatre. Ce chemin, elle le connaît et l’a déjà trop effectué. Mais depuis qu’elle le fait, le cœur est plus léger. Deux coups frappés contre la porte, avant d’ouvrir et de se caler contre le chambranle. “Hey !” Un sourire amical sur des lippes déjà affamées. Kane a raison de la mettre à la porte : elle a faim.

Elle dodeline légèrement de la tête et adopte ce faux air blasé, alors qu'elle est contente de venir embêter Imran. “Semblerait que je n’ai pas de plan ce midi, mais mon psy me recommande des pauses hors du travail.” Les yeux se lèvent vers le ciel, l’archétype de la personne saoulée. Il y a encore peu, elle était réellement saoulée par les consignes du psy. Et puis, il y a eu l’été et tous ses déboires. Et puis, il y a eu les séances avec Imran. “Il dit beaucoup de conneries, ce psy, faudrait que j’arrête de l’écouter.” Elle hausse les épaules. Comme si elle n’avait pas vraiment le choix, de toute façon. C’est le cas. C’est soit consulter un professionnel, soit continuer à s’enfoncer un peu plus, jusqu’à frôler un burn-out que Sloane n'est pas en capacité d'affronter. Elle n'a pas les armes pour. “Mais bon… tu m’accompagnes ?” Est-ce qu’il peut dire non quand cette invitation est le fruit de son travail ? Pas vraiment. Il est coincé.

@Imran Qureshi

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher


Les journées de boulot avaient toujours tendance à se ressembler, du moins au début. Sa routine ne changeait pas et il faisait les mêmes choses en arrivant dans son bureau: allumer son écran, vérifier son carnet de rendez-vous, regarder si ses plantes étaient toujours en vie, se rappeler qu'elles sont artificielles puis aller se préparer un café en attendant son premier rendez-vous. Mais aujourd'hui, c'était légèrement différent. Ce n'était pas sa routine qui avait changée mais plutôt l'humeur du psychiatre qui était un brin énervé suite à une conversation qu'il avait eu la veille avec une amie. Imran avait retrouvé de vieux potes pour une soirée qui devait être fun mais qui avait finie par une dispute ou, plutôt, par Imran qui avait quitté les lieux agacé. La raison? On tentait de lui faire comprendre qu'il était peut être temps de faire de nouvelles rencontres et de ne plus penser à sa femme, chose qu'il n'avait aimé entendre. Plus tard dans la - courte - nuit, il avait regretté de s'être emporté et reconnaissait qu'il avait merdé. Sa femme était encore un sujet sensible et il éprouvait toujours une énorme culpabilité lorsqu'il pensait à aller de l'avant.
Donc, oui, l'humeur du jour n'était pas au beau fixe.
Mais ses patients n'avaient pas à le savoir, ils n'avaient même pas à remarquer qu'il était un peu différent ce matin. Alors, Imran avala son café et pris son premier patient de la journée et le boulot lui fit oublier cette mauvaise humeur.

Trois rendez-vous plus tard et l'heure du déjeuner approchait. Imran avait prévu de manger une salade dans son bureau, l'image était un peu triste, mais il aurait un peu de tranquillité et c'était ce qu'il voulait. Est-ce que c'était vraiment ce qu'il voulait ? Pas sûr.
Heureusement pour lui, Sloane Hatcher fit son apparition. Si cette visite fut bienvenue au début, Imran commença ensuite à se demander si sa présence signifiait une mauvaise nouvelle. Avait-il des ennuis? A sa connaissance, aucun des sept n'avaient fait de conneries mais, là encore, il ne suivait pas les infos people. Néanmoins, Sloane avait le sourire alors peut-être s'agissait-il d'une simple visite de l'attachée de presse qui venait voir si le psychiatre allait bien.

« Hey  » fit-il en offrant un sourire amusé à la jolie blonde. Imran observa Sloane alors qu'elle était en train de lui raconter ce que son psy lui avait conseillé. Le sourire n'ayant pas quitté Imran. « Quel abruti. Comment ose-t-il te conseiller des choses qui pourraient te faire du bien? Ces psychiatres...  » il secoua la tête, faisant mine de désapprouver ces méthodes honteuses. Mais la simple mention de déjeuner fit gargouiller son estomac et il était désormais très intéressé. « Si c'est Icarus qui régale, comment refuser...  » Et même si ce n'était pas le cas, ce déjeuner était une bonne idée. Même si le fait de savoir qu'il n'aurait rien à débourser était ce qui rendait tout repas encore plus appétissant. Imran se leva et se dirigea vers Sloane. « Alors ton psy te dit de faire des pauses hors du travail et toi tu viens chercher le psy de ton boulot pour faire tes pauses? C'est intéressant. » Il avait toujours le sourire aux lèvres tandis qu'il marchait aux côtés de Sloane. Il l'avait trouvée intimidante au début... c'était toujours le cas, jamais il ne voudrait se la mettre à dos, mais il avait appris à la connaître et se sentait de plus en plus à l'aise avec elle. « On parle de boulot ou pas? » Lui ne pourrait que se montrer vague si jamais ils venaient à parler de ça, secret professionnel oblige. En revanche il n'aurait aucun problème à écouter Sloane se plaindre. D'une certaine manière, c'était elle qui avait le job le plus stressant entre eux deux. « Mais on devrait pas, ton psy à raison et tu devrais profiter de cette pause pour te détendre et on devrait parler de tout et n'importe quoi... sauf, tu l'as deviné, le boulot. » Posant les yeux sur Sloane, il se mit à rire doucement. « Hâte de t'entendre râler, parce que c'est ce qui va se passer. » Oh, peut être que ce déjeuner allait être plus intéressant qu'il ne se l'imaginait.



━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Les collègues avec lesquels elle est prête à prendre une pause déjeuner se comptent sur les doigts d’une main. Une denrée rare, notamment parce que Sloane ne peut pas être amie avec tout le monde. Une certaine distance doit être conservée avec la plupart afin de garder un minimum de légitimité et d’autorité. La figure de l’attachée de presse professionnelle et organisée en prendrait un coup, si les gens découvraient la fainéantise et le bordel qui l’assaillent dès qu’elle passe le seuil de son appartement. Elle choisit donc à qui elle dévoile cette facette de sa personnalité. Imran est des rares chanceux. Autant essayer de ne rien cacher à un psychiatre. C’est s’éviter beaucoup d’énergie déployée pour un résultat proche de l’échec. Surtout quand ce psychiatre est celui qui la suit. Doublement raison de ne pas mentir. Toujours est-il que c’est avec plaisir qu’elle retrouve Imran. Il a le sourire, ce qui est plutôt bon signe. Signal qu'il fallait à Sloane pour s'autoriser à râler après son thérapeute, comme s’il n’était pas en face d’elle, à entrer dans son jeu. Elle a un mouvement de la main. “Je sais ! Merci d’être d’accord avec moi. C’est un scandale. Le gars n’a pas compris comment faire du profit !” Elle secoue la tête. Vouloir aider les gens, c’est l’activité la moins lucrative du monde. Par contre, faire semblant de les aider pour les détruire un peu plus et que ses patients aient encore besoin de lui, là, il y a un intérêt.

L’invitation du déjeuner est acceptée et elle s’autorise un rire. Il semblerait que tout le monde pense manger gratuitement quand Sloane est dans le coin. Comme si elle dégainait la carte d’entreprise avec aisance. “Désolée, Icarus n’a pas prévu de nous payer le repas aujourd’hui. Mais c’est moi qui t’invite !” Elle le tire de son bureau, elle l’embête régulièrement, il a bien mérité de manger tout frais payé au moins une fois. Et ce n’est pas l’estomac d’Imran qui dira le contraire. Les voilà qui quittent le bureau, en direction des ascenseurs. Leur marche est rythmée par la logique illogique énoncée par Imran. Il est vrai que son comportement est questionnable. “C’est vrai, ça... Ça dit quoi de moi ? Que j’aime qu’on m’écoute ?” Elle lui jette un coup d'œil avec un sourire. Elle est davantage venue chercher le collègue et l’ami que le psychiatre ce midi. Toutefois, il n’en reste pas moins ce professionnel de santé qui écoute et conseille à longueur de journée. Et ça, on ne pourra pas le lui retirer.

C’est ce qui amène la nouvelle question. Parler de travail ou non ? Le psychiatre valide les recommandations de l’autre psychiatre qui n’est autre que le psychiatre. Cette histoire commence à faire beaucoup de nœuds au cerveau. Pourtant, l’ami, lui, sait d’avance qu’éviter le sujet est une épreuve. Sauf quand il pique l’égo de Sloane. “Hé bien, c’est très mal me connaître, Imran !” Ou c’est la connaitre un peu trop bien. Cependant, il lui coûte trop cher de l’avouer. “Tu ne m’entendras pas râler après ce journaliste du New Blossom Times qui a posté de la merde sur les réseaux parce que j’ai osé lui dire non pour une interview. Et je ne vais pas non plus me plaindre de Yara qui n’a pas voulu libérer June de son entraînement plus tôt pour une interview.” Elle a sa fierté, Sloane. Même si elle vient justement de râler. Elle en a un peu trop conscience et le cache sous une dose de mauvaise foi. “Tu vois ! Je suis parfaitement capable de ne pas râler et de ne pas parler de travail. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur moi !” Parce que Sloane est une femme mystérieuses avec de nombreuses contradictions et de multiples secrets. Faudrait surtout pas qu’on puisse la cerner en quelques minutes seulement, voyons !

Dans l’ascenseur, l’attachée de presse lâche un soupir. “Oui, non, ne parlons pas de travail. Par pitié.” Supplier Imran, alors qu’il n'a pas besoin de se faire prier pour aborder le sujet. Elle en est là, Sloane. Celle qui risque d’être la plus bavarde sur le sujet, c’est elle. “Il y aurait trop à dire, ça prendrait des heures.” Sauf que parler de son travail, c’est son quotidien. Elle en a besoin afin d’extérioriser. Ça lui prend tellement de temps, d’énergie, qu’elle a rarement d’autres sujets de conversation. Avec Rhys, elle a commencé à mettre cette partie de côté pour passer du temps de qualité avec lui. Mais avec les autres, le mal reste toujours bien ancré. Toutefois, elle fait des efforts. En tout cas, elle essaye. “Donc si je le fais, je compte sur toi pour m’arrêter.” Transférer la responsabilité sur l’autre, voilà comment ça fonctionne. Si elle ne doit compter que sur elle-même, ils sont foutus. Par contre, si Imran prend en charge cette mission, leur pause déjeuner est sauvée.

À part si, toi, tu as des choses croustillantes à me révéler !” Son regard brille de malice quand il se tourne vers Imran. Le roi des potins. Celui à qui tout le monde se confie, même lorsqu’il n’a rien demandé et qu’il veut juste souffler. Il ne fait pas bon d’être psy en entreprise de nos jours. L’époque où tout le monde les fuyait parce que la santé mentale était tabou est bien lointaine. “Comme Vince de l’informatique qui a été pris en train de voler des dosettes de café en salle de pause. Tu le savais, toi ?” Sloane est certaine : elle tient une exclusivité. Elle l’a appris ce matin même, entre deux réunions. Faut bien qu’elle ait quelques scoops, sinon à quoi bon être attachée de presse, si elle est la dernière informée de tout, hein ? Elle va commencer à se remettre en question !

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher


Imran secoua la tête, s'amusant à faire comme si il était tout aussi choqué que Sloane. Il avait appris il y a bien longtemps à séparer l'homme qu'il était du psychiatre, il n'avait pas le choix s'il voulait avoir une vie sociale. Certaines personnes avaient toujours du mal à lui parler librement une fois qu'ils apprenaient qu'il était psy, mais Imran leur assurait qu'il ne s'amusait absolument pas à analyser les gens en dehors de son boulot et sans être payé, ce qui faisait toujours rire les gens et détendait l'atmosphère. Sloane, elle, n'avait pas eu cette réaction et était toujours la même avec l'homme et le psy. « On pourrait penser qu'il sait ce qu'il fait, avec ses douze ans d'études... Mais je suis content de voir que tu n'es pas tombée dans le panneau. Tous des arnaqueurs. » Un nouveau sourire. « Et il me semble que tu as rendez-vous mardi prochain? Tu va lui dire ce que tu penses? Ou essayer de ne pas être en retard? » Lui aussi pouvait s'amuser. Sloane était dans son top cinq des patients qui arrivaient presque toujours en retard. Imran lui pardonnait parce qu'il savait qu'elle avait un boulot plus que stressant et, aussi, parce qu'elle était devenue une amie.

Il eu une moue déçue en apprenant que ce déjeuner n'était pas payé par Icarus... Adieu le dessert et les entrées. Lorsque Sloane lui annonça que c'était elle qui payait, il fit un geste de la main. « Hors de question de te laisser payer. » C'était peut être un peu vieux jeu mais il ne voulait surtout pas qu'elle pense qu'il voulait se servir d'elle ou qu'il voulait qu'elle paye pour tout... même si Sloane Hatcher n'était pas du genre à se laisser faire. « Non, je crois que ça veut juste dire que tu prends un peu trop les choses au pied de la lettre, mais ça ne me dérange absolument pas... et je connais des gens qui aiment s'entendre parler, crois-moi, tu n'en fait pas partie. » Il avait eu dans sa jeune carrière, des patients qui voulaient surtout parler sans être interrompus ou des gens qui ne voulaient pas s'entendre dire qu'ils avaient tort ou qu'ils avaient merdé et Imran ne pouvait pas se contenter de sourire et hocher la tête. La thérapie impliquait de faire face à des vérités parfois dérangeantes.

Parler de boulot n'était pas une bonne idée, mais c'était inévitable. Imran avait plaisanté en laissant entendre que Sloane en serait incapable mais en réalité, ils avaient tous les deux des choses à dire (et Imran n'avait pas forcément envie de parler de sa vie privée de manière générale). Le psychiatre ne pu s'empêcher de sourire en entendant son amie commencer à se lâcher sur ce qu'elle n'allait pas lui raconter. « Je sais pas si Yara et toi avait entendu parler d'un planning, mais ça pourrait vous aider à vous organiser. » Il aimait beaucoup les deux femmes et faisait de son mieux pour ne prendre le parti de personne lorsqu'il y avait conflit... mais en l’occurrence, il donnait raison à Yara cette fois-ci. « Et ce journaliste, il a raconté quoi? Tu sais que je lis pas ces histoires. » Tout ce qui concernait les Sept et Icarus, il s'en fichait et ne suivait pas ce qui se racontait sur les réseaux sociaux. Il était comme un petit vieux qui s'accrochait encore aux informations à la télévision et évitait soigneusement les ragots.

Une fois dans l'ascenseur, Sloane essayait de se convaincre qu'elle ne parlerait pas de boulot, pendant qu'Imran l'observait en souriant. « Je vois que tu tentes de te convaincre toi, c'est adorable. » Il n'avait pas eu un dire un mot, il avait juste observé son amie en train de se parler à elle même et savait déjà que, malgré sa décision de ne pas parler de boulot, c'était ce qu'ils allaient faire. Et d'ailleurs, Sloane était en train de faire parler Imran. « Secret professionnel, Sloane » fit-il en prenant un air sérieux avant de secouer la tête et de sourire. « Des dosettes? J'espère qu'on a appelé la police! » Et, non, il n'était pas au courant du scandale de Vince et des dosettes à café... décidément, il s'en passait des choses chez Icarus.
« Si tu promets de ne pas en faire tout un plat alors peut-être que je vais te demander un conseil sur ma... vie privée. » il avait eu du mal à le dire, comme si l'admettre lui faisait physiquement mal.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Douze ans d’études et toujours pas capable de comprendre comment rentabiliser son business. On leur apprend quoi, en fac de médecine ? À soigner des gens ? Quel concept étrange ! Mais peut-être qu'Imran devrait aussi consulter, vu comment il ose l'assaillir sous les questions. Sloane croise les bras. La conversation tourne en sa défaveur. Elle le sent. “Comment ça ‘en retard’ ? Je n’arrive jamais en retard !” Tout comme elle n’est jamais de mauvaise foi. Sloane a juste sa propre notion du temps qui, d’un point de vue extérieur, l’amène à être souvent en retard. Elle n’y peut rien si les gens n’adoptent pas son rythme. “Techniquement, j’ai cinq jours d’avance puisque je suis déjà là !” Hey, si ça, ce n’est pas un super argument, elle ne sait pas ce que c’est !

Sauf que cinq jours d’avance, c’est trop. Mieux vaut occuper ce temps en mangeant. Le sujet déclenche toutefois un désaccord sur qui payera l’addition. “Pourquoi ce serait à toi de le faire ?” Elle a un sourire en coin, faussement outrée de la contre-proposition. “Laisse-moi au moins payer les desserts !” Les desserts, les boissons, le pourboire… peu importe. Qu’il lui laisse payer quelque chose. Il en va de sa joie et il ferait un terrible psy de lui interdire ce simple bonheur de la vie. Pas étonnant qu’elle consulte un autre psy qui a, étrangement, le même prénom et le même nom que lui. Mais Imran 1 n’y voit rien à redire. C’est d’ailleurs limite s’il ne salue pas son implication dans sa santé mentale. Il est vrai que Sloane est studieuse et écoute les recommandations médicales sans sourciller. Tout comme elle n’a pas mis plusieurs mois à accepter que ça allait mal, même quand il le lui demandait. Nan, elle est l'élève modèle, Sloane. “Alors, tout va bien ? Je peux continuer de te voir en plus de mon psy ? Vous n’allez pas être jaloux l’un de l’autre ?” Imaginez qu’Imran 2 découvre l’existence d’Imran 1 et qu’il refuse qu’elle voit un autre psy même dans le cadre privé ? Ce serait terrible. Remarque, ce serait un problème simple à régler. Beaucoup plus simple que tous ceux qu’elle a à régler au quotidien.

Sujets qu’elle se refuse d’aborder. Elle a dit qu’elle n’en parlerait pas. Cependant, Imran commente, Imran questionne. Il lui tend un piège, lui tend même la main pour l’aider à y entrer. Ce piège-la, Sloane ne le voit pas ou n’a pas décidé de le voir. C’est tellement plus facile de fermer les yeux. Alors quand il lui parle d’un planning, elle fonce. Se montre peu convaincue par l’idée. “Oui, oui, il faudrait…” Mais. Il y a un « mais ». En fait, il y en a plusieurs. Le premier étant qu’il faudrait se mettre d’accord avec Yara. Le deuxième est qu’il faut déjà jongler entre les envies des uns et des autres le jour J de se prêter au jeu de la presse et des réunions. Alors, si en plus, il faut tenir un planning de garde alternée pour chaque Sept ? Sloane ne va pas s’en sortir. “Mais bon ! Tu crois qu’elle râle aussi quand il y a une urgence et qu’ils doivent y aller ? Je ne crois pas, moi. Alors c'est pareil avec mes interviews !” Aussi important qu’un bus d’élèves suspendu dans le vide par un mutant capricieux ! Il y a Yara et puis, il y a ce journaliste à l’égo blessé et à la frustration titillée suite à un refus. “Que les Sept sont totalement déconnectés de la réalité, qu’ils refusent de parler aux journalistes parce qu’iels sont toustes en train de cuver d’une soirée trop arrosée la veille. Avec photos complètement floues à l’appui. Ça pourrait être des gens random qu’on y verrait que du feu !” Ce n’est pas le pire. Le pire, c’est que le grand public y croit. Depuis qu’elle fait ce métier et qu'elle mesure la crédulité des gens, Sloane a perdu foi en l’humanité.

Dans l’ascenseur, elle lui adresse une grimace. Réaction ô combien adulte de la part de la quarantenaire. Elle n’essaye pas de se convaincre qu’elle ne parlera pas du travail, voyons ! Elle essaye… oui, bon, okay, elle essaye de se convaincre. Qu’il est agaçant ! C’est facile pour lui, il peut se cacher derrière le secret professionnel. Coincé derrière sans jamais pouvoir en sortir. Forcément, il n’y a pas de tentation. Tout ce qu’il leur reste, ce sont les potins. Et les affaires sombres de vols. “Tout à fait, des dosettes !” Elle aurait employé le même ton choqué si Vince avait volé un million de dollars. “Je suis sûre que notre service juridique est sur le coup et va porter plainte. On ne peut pas laisser passer ça !” Elle secoue la tête, le monde ne tourne plus rond. C’est ce que Sloane semble dire. “Des dosettes aujourd’hui et demain, ce sera quoi ?” Des post-its ? Les chaussettes d’Arcelia ? Les épluchures de mandarine ? Rien ne va plus. Il faut sévir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Le sérieux, lui, revient vite sur le visage de Sloane, quand son ami évoque sa vie privée. La demande semble lui coûter beaucoup trop cher, tant il prend des pincettes. Ça la prend au dépourvu. Elle se tourne vers lui. “Je… mais bien sûr, Imran !” Il ne devrait même pas avoir peur de sa réaction. La réalité, c’est qu’il parle peu de sa vie privée, qu’iels ne se connaissent pas depuis des années et qu’iels en sont encore à s’apprivoiser, à se connaître. “Tu peux tout me dire, il n’y aura ni jugement ni critique.” Elle lui promet la même impartialité, la même écoute, le même soutien qu’il lui offre en dehors de son cabinet. Il mérite autant que quiconque d’être entendu et encouragé. Peut-être même plus que d’autres. “De quoi tu veux parler ?” Quelque chose d’assez important pour qu’il sorte de sa réserve. Mais alors, quoi ?

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher


Évidemment que Sloane allait nier être en retard, c'était son style. La mauvaise foi de cette femme, c'était tout de même assez impressionnant.  
« D'accord. C'est un complot, c'est ça? Les horloges du monde entier sont contre toi ou quelque chose comme ça?  » Bon, très honnêtement, Sloane n'était en retard de quelques minutes seulement et c'était toujours moins grave que les gens qui ne venaient tout simplement pas. Mais la taquiner le faisait rire et ses réponses étaient toujours hautement divertissantes. « Hmm, non ça ne compte pas, désolé. Je suis en pause déjeuner après tout. » Même si c'était tout de même bien trouvé de sa part.
D'ailleurs en parlant du déjeuner, lui qui s'était fait une joie à l'idée de pouvoir se goinfrer aux frais de l'entreprise, voilà qu'il avait soudainement beaucoup moins faim. Et l'idée de faire payer son amie le mettait mal à l'aise.  « Parce que je veux pas que tu penses que je me sers de toi pour manger gratuitement. » Ce n'était pas une question d'être vieux jeu et de ne pas laisser une femme payer, c'était simplement parce qu'il ne voulait pas qu'elle s'imagine qu'il voulait aller déjeuner avec elle uniquement parce qu'elle payait.  « D'accord pour les desserts. Et où est-ce qu'on va déjeuner au fait? » Il commençait à avoir faim et si avant cette invitation il allait se contenter d'une salade, Imran avait désormais envie de manger quelque chose de beaucoup moins raisonnable. Il espérait que Sloane allait l'emmener dans un endroit sympathique. « Arrête de dire ça, on dirait que tu me trompes avec moi ...» Cette phrase n'avait aucun sens. « Tu vois, je suis paumé et j'ai faim. Et puis, Imran le psy est enfermé dans son bureau. » Dis comme ça, cela lui donnait un petit côté sadique. Imran le psy était comme une entité qui n'existait que dans les bureaux d'Icarus... une existence assez triste.

Yara et Sloane, voilà une histoire qui n'avait rien de triste. Les deux femmes étaient tellement différentes et pourtant, Imran les appréciait toutes les deux... et il n'avait aucune préférence (du moins, ça c'était la version officielle). Mais ces deux-là semblaient avoir un problème: l'incapacité à communiquer. Imran devait souvent intervenir et risquer de devenir une cible s'il prenait la parti de l'autre - cela s'appliquait surtout à Sloane qui voulait toujours avoir raison. Il poussa un soupir lorsqu'il écouta la blonde râler au sujet d'une simple erreur d'emploi du temps. «  Une urgence et une interview c'est pas vraiment comparable. » Il leva les mains, se préparant déjà à devoir se défendre face à une Sloane qui l'accuserait de prendre le parti de Yara. « Je dis juste que c'est peut-être pas si grave et que l'entraînement est prioritaire. » Bon, autant carrément dire à Sloane qu'elle avait tort en fait, ce serait moins compliqué. D'autant qu'elle était déjà assez remontée au sujet du journaliste qui avait écrit un article qui ne lui plaisait pas. « Ils sont assez déconnectés de la réalité, on ne va pas se mentir. Mais c'est la célébrité qui fait ça... Mais, bon, je vois pas pourquoi c'est si scandaleux. Tout le monde a déjà fait des conneries en étant bourrés alors pourquoi est-ce qu'ils s'attendent à ce que les Sept soient irréprochables? Enfin, c'est que mon avis. Et le public en dit quoi?» Les Sept avaient des problèmes bien plus importants que des soirées arrosées et Imran en savait quelque chose. Lui savait des choses que même Sloane ignorait mais il gardait ça secret dans un coin de sa tête.

« Eh bien, il vole des dosettes alors on peut supposer qu'il à la machine à café qui va avec... » commença-t-il, en rentrant dans le jeu de l'attaché de presse. « Ou bien il a voulu brouiller les pistes et c'est la machine à café son prochain vol. » Il lança un regard à Sloane avant de se mettre à rire. « Sérieusement, il vont pas le virer quand même? » Il souriait mais avait tout de même un peu peur pour ce pauvre Vince et le châtiment qui lui serait réservé. Icarus pouvait être très sérieux, même pour une simple histoire de dosettes.
Mais si Sloane s'ennuyait à ce point là, alors Imran avait bien une idée qui pourrait l'intéresser: lui parler de sa vie privée. Lui qui ne disait jamais rien. Il détestait l'idée de devoir se dévoiler un peu, ça le faisait se sentir trop vulnérable et presque nu. Oui, il avait l'impression d'être nu face à Sloane dans cet ascenseur. Et puis elle semblait bien trop sérieuse à son goût. « Je vais tellement regretter cette décision. » dit-il en soupirant alors qu'ils sortaient de l'ascenseur.

Imran chercha ses mots, comment lui expliquer son problème pour qu'elle puisse l'aider. « Je veux juste savoir si c'est moi le con dans cette histoire et je sais que tu va être honnête avec moi. » Bon, plus question de revenir en arrière et il devait tout de même reconnaître qu'il appréciait le sérieux de son amie. « Tu sais que ma femme est décédée il y a trois ans, pas vrai? Alors, trois ans, ça peut sembler long mais ça reste compliqué et je devrais même pas me justifier... » Il s'éloignait du sujet, il prit quelques secondes pour se concentrer sur le problème. « Hier, je passais une soirée avec des amis, ça se passait bien et j'avais besoin de ça mais une de mes amies à commencé à dire que je devrais peut être aller de l'avant, que ça fait trois ans et je me suis énervé, j'ai dit des trucs que je regrette et je suis parti... mais, maintenant quand je me refait le film de cette soirée, j'ai peut être réagit un peu trop méchamment, tu vois? » Il espérait avoir été clair, concis et avoir donné toutes les informations nécessaires afin que Sloane puisse lui donner son avis. Seulement, il commençait à regretter et se sentir idiot.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Accusation ironique proférée à l’encontre des horloges. Ça fait ouvrir de grands yeux à Sloane, dont l’index vient se coller sur ses propres lèvres. “Chuuuuuut ! Ne le dis pas si fort, on nous écoute !” Regard tourné à droite, à gauche. L’air d’être au centre d’un complot pouvant changer la face du monde. Quand il s’agit simplement d’un jeu puéril (et de mauvaise foi, oui, okay). Crier à la manipulation lui fait penser au véritable complot qui se joue dans les coulisses d’Icarus. Si seulement ce complot là pouvait être aussi futile, aussi insouciant. Ce serait plus facile. Elle serait presque tentée de confier à Imran ce qui se trame dans l’ombre. Toutefois, ils se sont mis d’accord avec Theodore. Il n’est pas question d’en parler à n’importe qui. Alors, Imran ne sera pas mis dans la confidence. Pas même lors de leur prochaine séance. Ils manqueront déjà de temps. Parce que Sloane a la fâcheuse habitude d’arriver en retard et pour une fois qu’elle est en avance, cela lui est refusé par Imran. Elle expulse un soupir. “Okay, okay. J’essayerai d’arriver à l’heure. Promis.” Ce qui n’est pas aisé quand son quotidien est fait d’urgences à gérer et à prioriser. À chaque fois, les séances passent en dernier. Comme tout lorsque cela concerne sa santé.

Sauf aujourd’hui. Aujourd’hui est un jour nouveau. Un jour propice à écouter les conseils du psychiatre et à s’accorder un peu de temps. Ça soulève une question à laquelle elle ne s’attendait pas. Celui de qui sera responsable de l'addition. Ce sont des yeux surpris qui se posent sur lui. “Je n’y ai même pas pensé, Imran.” Qu’il puisse vouloir manger gratuitement grâce à elle. Imran n’est pas un de ces partenaires ou ces journalistes qui se fait inviter par l’entreprise. Elle ne l’a jamais considéré comme un opportuniste. Bien loin de là. Au moins y a-t-il un compromis qui a pu être trouvé. “À trois rues de là, il y a un petit café qui fait de super plats bio et des sandwichs incroyables.” Des plats simples, efficaces et réconfortants. Finalement tout ce que Sloane demande. Elle éclate de rire à sa complainte. Toujours aussi étonnée de sa manière à être sérieux dans son cabinet et à perdre quelques années de maturité lorsqu’il en sort. “J’ai compris ! On se dépêche avant que tu ne te transformes en monstre.” Ils seraient alors deux créatures affamées à se promener dans les couloirs.

Sur le chemin, il y a encore tellement à aborder. Comme la notion d’urgence. Sauver la vie des gens : véritable urgence. Répondre à une interview : pas une urgence. S’entraîner pour protéger le monde : prioritaire. Sourire devant une caméra : pas prioritaire. “Ouch. Ça fait mal. Merci.” qu’elle balance. Imran a raison. Terriblement raison. Le fait est que les Sept considèrent les interviews comme une punition et qu’elle n’a pas besoin que Yara s’y mette. Sinon, elle n’aura bientôt plus personne pour répondre au micro. Les relations presse ne seront jamais une priorité. Ça, elle l’a bien compris. Elle le savait déjà avant qu’Imran le dise à voix haute. Elle en a maintenant un rappel. Tout le monde s'attend à ce qu'elle fasse des miracles toute seule dans son coin, sans l'aide des principaux concernés. Comme lorsqu'il s'agit de garantir une belle image aux Sept, même quand on leur prête les pires défauts. “Parce que ce sont des super-héros. Ils doivent être sobres pour pouvoir sauver des âmes innocentes de jour comme de nuit. Ils doivent être parfaits. Icarus les vend comme des divinités. Le public attend donc un comportement digne de divinités.” Elle hausse les épaules, dépassée par la crédulité et l’hypocrisie du public. Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’ils souhaitent aussi des Sept proches d’eux, rencontrant les mêmes problématiques et pouvant être leur porte-parole. Une dualité qu’il faut réussir à dompter. “Pour Elvira, ça passe. Les gens la trouvent cool. Pour Jeremiah, ils sont scandalisés qu’il ne s’occupe pas plutôt de son fils ou de sa femme. Pour les autres Sept, c’est aussi un scandale. Personne n’a envie de savoir que Rhys fait la fête quand des gens sont en train de mourir à l’autre bout du monde.” Les opinions divergent selon le Sept concerné. Plus de clémence pour celle déjà trop connue pour ses soirées sulfureuses. Moins de tolérance pour celui qui s’est donné pour mission d’être un exemple pour ceux qu’on invisibilise. “Il ne fait pas bon d’être un super-héros. Aucun faux-pas n’est permis, même si toute cette histoire est un mensonge.” Et ce faux-pas est gentillet. Rien de grave comparé à ce que Sloane doit gérer au quotidien.

Cette conversation n’a que trop duré pour un sujet que Sloane ne devait pas aborder. Vince est alors convoqué. Ses méfaits sont terribles. Imran lui prédit des actions à venir encore pire. Un rire léger s'échappe de l'attachée de presse. Cette histoire serait presque digne d’une série. Épisode un : le vol des capsules. Épisode deux : le vol de la machine à café. Épisode trois : le licenciement ? “Aucune idée. S’il les vole pour payer à manger à sa famille, peut-être pas. Mais on travaille pour Icarus. Nos salaires s’assurent qu’on n’ait pas besoin d’en arriver là pour vivre. Je ne suis pas sûre qu’ils soient très cléments.” Elle le pense sincèrement. Icarus attire les candidats. La Corporation n’a pas besoin de se contenter d’un voleur. Sans compter tous les secrets qu’il faut conserver. Un mec qui vole des dosettes est-il fiable ? La question se pose. Elle ne doute pas que les Ressources Humaines ont la réponse. Imran et Sloane, eux, ont d’autres questionnements à gérer. La vie privée du premier en tête de liste.

À la sortie de l’ascenseur, le psychiatre en est à confesser ses doutes. Sloane lui donne un coup de coude. “Arrête ! Je sais écouter et conseiller. C’est mon job !” Plus celui d’Imran, mais quand même. Elle n’est pas qu’une attachée de presse. Derrière, il y a aussi l’amie dotée de bienveillance et d’empathie. Et Imran en a bien besoin, car le sujet est lourd, épineux. Et les amis du psychiatre sont dépourvus de tact et de douceur. Et Imran culpabilise. “Je vois…” Ils passent la sortie du building et se retrouvent sur le trottoir. Direction vers la droite pour traverser la rue au passage piéton le plus proche. En marchant, Sloane lui décoche une oeillade. “Si tu as réagi de cette façon, c’est que ça t’a touché. Reste à savoir si c’est parce que tu sais au fond de toi qu’ils ont raison ou si c’est parce que tu es encore fidèle à ta femme.” Il est le seul à posséder la solution à cette énigme. Sloane ne peut se faufiler dans son cerveau pour la découvrir à sa place. Au psy d’entrer en jeu et de mieux se comprendre. “En tout cas, que tu te remettes en question, c’est le signe que tu sais que quelque chose a merdé.” Ce qui est plutôt positif, quand on y pense. Sloane lui adresse un nouveau regard, celui-ci remplit de toute sa compassion. “Elle te manque encore beaucoup ?” Elle comprend mieux la réticence d’Imran de parler. Elle comprend aussi à quel point ça lui coûte d’aborder ce sujet spécifiquement. C’est se montrer vulnérable et ça comporte des risques. Mais il lui a fait confiance et rien que pour ça, Sloane lui est reconnaissante.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher


Quand il avait rencontré Sloane pour la première fois, il avait été intimidé par son apparence qui lui semblait froide et par son métier qui lui faisait imaginer une reine des glaces. Mais aujourd'hui, la voir blaguer sur un possible complot des horloges, il  se trouvait bien ridicule d'avoir un jour été effrayé par Sloane (même si Imran savait bien qu'il ne voudrait jamais avoir des ennuis avec elle). « Tu sais que je vais écrire ça dans mes notes et qu'on en parlera mardi de ton délire sur les horloges, n'est-ce pas? » Il se tapota la tête avec son doigt pour indiquer qu'il avait enregistré toute cette conversation dans son esprit avant de lui sourire. Lorsqu'elle lui fit la promesse d'arriver à l'heure, il eu envie de faire une plaisanterie mais il savait qu'elle essayait réellement et qu'elle avait parfois des urgences qui l'empêchaient de tout lâcher pour aller voir son psy. «  Et puis tu sais qu'on peut toujours trouver un horaire qui te convient plus, je peux déplacer quelques rendez-vous mais il faut que tu me le dise.  » Même si tous les deux savaient que les urgences arrivaient rarement sans prévenir. Mais Imran voulait aider Sloane et aimerait qu'elle pense d'avantage à son bien-être.

Le sujet de qui allait régler quoi sur l'addition enfin réglé, voilà que Imran commençait à saliver sur le petit café que la jeune femme semblait adorer. Il hocha la tête, et son estomac fit un petit bruit approuvant sans doute lui aussi le restaurant en question. «  On a vingt minutes à partir de maintenant avant que je devienne grincheux.  » C'était sa femme qui lui disait justement à quel point il pouvait être désagréable quand il avait faim. Mais elle aussi avait son caractère. Au fond, ces deux-là étaient pareils, possédant une mauvaise foi impressionnante. Souvent, en pleine nuit, ils se retrouvaient dans la cuisine en même temps surprenant l'autre en train d'avaler quelques gâteaux assis dans le noir pour être discret. Même si plus personne n'était là pour le surprendre, Imran continuait à manger dans le noir comme si elle serait là, un soir, comme par magie.


Bon, Imran avait été maladroit envers Sloane en insinuant que le but de son job n'était pas important. Il ne savait pas si cela avait réellement blessé l'attachée de presse mais il se devait de rattraper ça. «  Je me suis mal exprimé, excuse-moi.  »  dit-il sincèrement. « Évidemment que ce que tu fait est important et aussi terriblement compliqué... devoir gérer la presse et t'occuper de régler les conneries, et aussi bien plus que ça d'ailleurs. » Il était en mode psy tout à coup, à deux doigts de lui demander ce que ça lui faisait d'avoir toutes ces responsabilités sur ses épaules. Comme quoi, parfois, il avait bien du mal à se détacher du côté psychiatre. « J'avais pas vu ça sous cet angle mais c'est logique, tu as raison.  » S'il était en danger et qu'il voyait les secours arriver en étant totalement saouls alors, effectivement, il serait plus qu'inquiet. Mais Imran n'était pas allé jusqu'au bout de sa pensée pour ne pas vexer Sloane d'avantage. Lui estimait toujours que les Sept restaient des êtres humains et qu'ils ne pouvaient être parfaits et que c'était ridicule d'attendre ça d'eux. « Tout ça me dépasse un peu. Certains comportements excentriques sont tolérés par le public mais uniquement par des héros en particulier? Et il y a pas de la jalousie entre eux par rapport à ça? » Peut-être qu'au fond ça l'intéressait de savoir comment tout cela fonctionnait. Les Sept semblaient n'être que des personnages pour les gens et c'était complètement dingue.

En écoutant Sloane être aussi dur envers ce pauvre voleur de capsules, Imran ne pu s'empêcher de la regarder en attendant le moment où elle se mettrait à rire. Mais non, elle est sérieuse lorsqu'elle décrit Icarus comme une entreprise se souciant très sincèrement des employés, alors qu'ils savaient tous les deux que ce n'était pourtant pas le cas. Mais Imran n'ose rien dire, même pas se moquer gentiment en lui disant qu'elle avait appris le discours de l'employée modèle. Il n'ose pas. « J'espère que tout finira bien. » souffla-t-il. Qu'on lui envoie ce pauvre employé pour que Imran puisse lui parler, ce serait tellement idiot de se faire renvoyer pour quelque chose qui n'avait aucune importance.

« Peut-être. Mais tu viens de me donner un coup de coude, ça commence mal.  » qu'il dit avec un sourire aux lèvres. Puis finalement, il raconte tout et il doit bien avouer que ça lui fait du bien. Il savait bien, au fond de lui, ce qu'il devait faire: appeler son amie et s'excuser pour lui expliquer pourquoi il avait réagi de la sorte. Imran devait communiquer et il le savait. Pourtant, le dire à voix haute fut un soulagement et il fut touché de voir que Sloane semblait vraiment écouter ce qu'il avait à dire et, de plus, elle avait raison aussi sur un autre point: était-il juste en colère parce son amie avait raison ou bien était-il encore en deuil et avait peur de trahir sa défunte épouse en allant de l'avant. « Tu sais, c'est drôle, mais mon boulot c'est d'aider les gens et de les écouter, les conseiller, les guider... ça je sais faire. Si quelqu'un est en face de moi, je peux rapidement comprendre mais, moi? Quand il s'agit de moi je suis incapable d'appliquer toutes mes connaissances pour m'aider, moi. » Il secoua la tête. La vie pouvait être ridicule. Imran sentit son cœur se serrer lorsque Sloane lui demanda si sa femme lui manquait encore. « Oui. On a été ensemble si longtemps et j'ai vraiment eu l'impression qu'une part de moi est partie avec elle. Enlever mon alliance ça a été compliqué, j'ai mis du temps. Mais je garde les bons souvenirs avec moi, même les disputes un peu idiotes à cause du scrabble...  » Imran eu un sourire. « Je sais pas si je suis prêt à fréquenter quelqu'un... Et puis, je suis totalement rouillé. » Et trop vieux pour ces conneries.
« Et toi? » Ce fut à son tour de lui donner un coup de coude. « Tu veux parler de quelque chose à ton ami qui n'est pas un psy pour l'instant ? »


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium
TW : deuil


En une phrase, l’ami se transforme. Devient l’ennemi public numéro un. Enregistrant ses propos pour les utiliser contre elle. Action intolérable pour l’attachée de presse. “Mais… hey !” L’exclamation frôle les aigus tellement l’outrance est totale. “Ce n’est pas un délire, c’est… je ne sais pas !” Okay, peut-être est-ce un délire. Toutefois, c’est lui qui a lâché l’idée et qui lui a tendu la perche pour qu’elle l’attrape. Ce qu’elle ne s’est pas gênée de faire. Toujours prête à sauter dans le vide pour ses amis, Sloane. Un dévouement incroyable. Elle dresse un index entre eux. Un poil autoritaire, l’index. “Et d’abord, tout ce qui se dit hors du cabinet reste hors du cabinet, Docteur Qureshi !” Un rappel à l’ordre de ce ton qu’elle emploie quand elle donne une directive. Voici donc sa seule arme pour essayer de s’extirper de cette situation. Légèrement pathétique, me direz-vous. Ça l’est totalement. Il ne lui reste que ça, alors elle fait ce qu’elle peut.

Et derrière l’autorité, il y a la patiente. La mauvaise élève se pointant toujours en retard aux rendez-vous. Le spécialiste est sympa, arrangeant. Prêt à changer de créneau pour s’adapter au mieux à son emploi du temps inadaptable. Sloane secoue la tête, repousse l’idée sans même l’étudier. “Non non, on ne change rien.” Parce que même s’ils changent d’heure ou de jour, le résultat sera le même. Le retard sera peut-être même pire. “Il y aura toujours quelque chose pour me mettre en retard.” Sans compter que ce jour est stratégique dans la semaine. “Et le mardi, c’est la journée la moins chargée. J’ai déjà réglé les problèmes du week-end le lundi. Mercredi, la semaine est déjà à moitié passée et on a souvent des choses en urgence à prévoir pour la fin de la semaine. Jeudi et vendredi, c’est une course effrénée.” Donc, mardi, c’est parfait. À part si Imran consulte le week-end, ce qui l’étonnerait fortement. Le pauvre médecin a lui aussi droit à ses jours de repos. Surtout après avoir passé la journée à sonder les cerveaux les plus tordus de New Blossom.

Quand on connaît sa propension à être en retard, il est étonnant qu’elle ne le soit pas lorsqu'il s’agit de manger. Son instinct l’a sauvée sur ce coup. En arrivant vingt minutes plus tard, elle aurait pu tomber sur Grincheux. Une version d’Imran affamée, râleuse, impatiente. Monstrueuse. Il leur reste vingt minutes top chrono afin d’éviter cela. “Okay, ça va le faire !” Bien sûr que ça va le faire. Enfin, elle l’espère. Dans le doute, il faut qu’elle demande de l’aide aux autorités compétentes. L’attachée de presse des Sept peut bien obtenir ce service, surtout si c’est pour le psychiatre des super-héros. “Je vais juste envoyer un message à la police pour qu’ils nous escortent jusqu'à là-bas. Ça ira plus vite !” Elle n’en fera rien. C’est toute la magie de leur discussion qui n’a pas vraiment de sens. Ils vont plutôt prendre leurs jambes et marcher jusqu’à l’établissement, tels deux personnes normales. Un très bon plan.

Là où ils auraient pu continuer sur encore plus de légèreté, le sujet du travail s’est pointé. Brisant la complicité qui était la leur. Elle ironise sur la franchise avec laquelle il lui rappelle la non-essentialité de son métier. Un sourire rassurant s’esquisse. “Ne t’en fais.” Bien consciente qu’il ne voulait pas blesser. Il cherchait juste à rationaliser. “Je ne sauve personne avec mon job, j’en ai bien conscience.” Et elle ne pourra jamais comparer son métier à celui d’une chirurgienne ou d'un vétérinaire. Son job est futile et n’apporte rien à la société. Tout au plus, elle distille un peu de magie dans ce monde. Rien de bien prodigieux, de bien vital. Sloane est juste un soldat au service des Sept, là pour nettoyer derrière eux et essayer de comprendre un public hypocrite. Et ce public est particulier. Même Imran n’arrive pas à comprendre leurs différences de traitement. “Disons que ça les choquera moins d’apprendre qu’Elvira se marie à Las Vegas que si c’est Arcelia.” L’attachée de presse a cessé d’essayer de comprendre. Elle se rattache seulement aux sondages et aux faits. L’opinion publique est prompte à pardonner beaucoup de choses à la célébrité quand elle les a habituées à causer le désordre. C’est ainsi. L’autre partie de la question interroge Sloane. Elle ne s’était jamais penché sur le sujet. “Quant à la jalousie… je ne crois pas. Ils ne s’entendent pas tous à la perfection, mais je n’ai jamais eu l’impression qu’ils s’envient.” Des conflits, il y en a. Des bouderies, il y en a. De la jalousie ? Elle en doute. Ils sont tous dans le même bateau, au final.

À la sortie de l’ascenseur, la conversation redevient plus personnelle. Le travail est laissé dans le building et les attendra. En attendant, l’attention est tournée vers Imran et ses problèmes qu’il peine tant à avouer. “Méfie-toi, je peux t’en donner d’autres si tu ne parles pas maintenant !” Pas besoin de plus de coups. Pas besoin d’encouragement. Imran se livre de lui-même. Cœur ouvert afin d’offrir à Sloane toute sa vulnérabilité. Elle écoute. Elle recueille les confidences. Elle observe leur fragilité. Elle note leur rareté. Ce moment est unique. Il ne se représentera peut-être jamais. Alors, elle prend le temps. Elle tente de se montrer à la hauteur. Elle qui manque d’habitude de temps pour être une bonne amie attentive. Elle l’est à cet instant. Elle est au rendez-vous. Parce qu’Imran en a besoin et elle espère réussir à l’aider. “Quand il s'agit de moi je suis incapable d'appliquer toutes mes connaissances pour m'aider, moi.” Elle sourit face à l’humanité du psychiatre. Bien incapable de s’aider lui-même quand il passe ses journées à secourir les autres. “Tu devrais voir un psy, toi aussi. Quelqu’un d’autre que toi-même, j’entends.” Sloane ne peut que s’avouer vaincue. Elle n’a aucun conseil à donner à Imran pour dépasser un deuil. Elle est aussi incapable de l’aider à traverser cette étape. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’a jamais expérimenté le deuil d’une personne aimée. Même si avec Rhys, elle flirte maintenant avec ce risque au quotidien. La conviction crasse qu’il pourrait mourir du jour au lendemain, sous les caméras du monde entier. Elle sait que ça arrivera. Pour l’instant, elle se contente de rester à son chevet et de guetter les signes d’amélioration dès qu’il finit cassé par ses missions.

Un sourire doux, attentionné, se dessine sur ses lippes à mesure qu’Imran évoque sa femme. Il l’aime. La tendresse enveloppe chacun de ses mots. Ils ont vraiment été amoureux, ces deux-là. Sloane regrette de ne pas avoir connu son épouse. Elle avait l’air incroyable, rien qu’à voir la manière dont Imran parle d’elle. “Me sors pas l’excuse de la rouille, Imran ! Ça, ça se combat. Par contre, la question qui se pose est… est-ce que tu as envie de te remettre en couple ?” Faut commencer par le début. S’il n’y a aucune envie, autant qu’il se rende service et ne se fatigue pas à courir après un besoin qu’il n’a pas. “Et est-ce que tu as eu envie de fréquenter quelqu’un ces derniers temps ?” Si oui, alors c’est peut-être le signe qu’il doit cesser de ruminer et, enfin, se lancer dans la grande aventure des dates en 2023. Voilà une belle aventure qui l’attend.

Et toi ? Tu veux parler de quelque chose à ton ami qui n'est pas un psy pour l'instant ?” Elle lève les yeux vers lui, l’air de lui demander s’il se fiche de sa gueule. Non pas que la question est une insulte. Ni même que le coup de coude soit mal vécu. Rien de tout cela. Elle y voit plutôt une tentative de fuir la conversation. “Si tu crois pouvoir te défiler aussi facilement, c’est mal me connaître.” La chance (ou le malheur) qu’Imran a, c’est qu’elle est tenace. “On va continuer de parler de toi.” Et de son épouse. “Qu’est-ce que tu penses qu’elle te dirait, si elle te voyait douter aujourd’hui ?” Douter et rester immobile. À attendre que les années passent, qu’une révélation le frappe. Il reste en retrait de sa vie, toujours coincé dans ce deuil. Et en même temps, comment lui en vouloir ? Le décès de son épouse est encore si récent que la blessure est toujours vive.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Un sourire amusé, Imran observait Sloane s'offusquer de sa petite plaisanterie. Évidemment qu'il savait qu'il s'agissait d'une blague et non pas d'un délire (il regrettait d'avoir employé ce terme d'ailleurs) mais de voir son amie comme ça l'amusait. Peut être qu'il savait un côté sadique au fond de lui. Il recula d'un pas lorsqu'elle leva son index, comme si ce simple geste avait énormément de pouvoir « Très juste, Miss Hatcher » Il s'avouait vaincu. Imran avait des années d'études à son actif, mais il n'était pas de taille face à Sloane et sa répartie légendaire. Et puis, elle est têtue. Lorsque Imran lui propose de trouver un jour ou un horaire qui pourrait lui convenir d'avantage mais elle refuse et lui explique même pourquoi. Il comprends, ce qu'elle lui dit lui semble même logique. « Je vois que tu as vraiment réfléchi à ça.  » dit-elle en souriant. Mais le truc qu'elle ne comprends pas c'est qu'il n'est pas fâché parce qu'elle est retard, même si c'est ce qu'il lui a dit pour la taquiner. « On garde le mardi alors. Mais...  » ce fut à son tour de lever son index. « Dis-moi si tu as besoin qu'on trouve une autre solution. Parce que ce n'est pas le fait de t'attendre qui m'ennuie, c'est que ce sont des minutes que l'on pourrait passer à parler de toi. Tu en as marre qu'on te le dise mais il faut que tu penses à toi. » Des minutes perdues, des minutes durant lesquelles Sloane pourrait se confier un peu plus à lui et l'aider à trouver des solutions... voilà ce qui le frustre.

Et à cet instant précis, il avait faim. A tout moment, le psychiatre qui était toujours aimable envers tout le monde pouvait se transformer en un monstre désagréable qui ne communiquerait en employant simplement des 'oui' 'non' ou encore 'hmm' avant de passer à des grognements. Il exagérait évidemment, mais il avait réellement faim. Mais Sloane réussi à le faire rire lorsqu'elle suggéra d'envoyer un message afin d'obtenir une escorte pour aller jusqu'au restaurant. « Et si toutes les tables sont prises une fois qu'on arrive là-bas? L'horreur. » Ce genre de situation lui était déjà arrivé plus d'une fois. Imran se faisait une joie de manger dans un restaurant en particulier et se voyait refoulé parce qu'il n'avait pas fait de réservation. Lorsque sa femme était encore là, elle trouvait ça hilarant de le voir bouder comme un môme.

Imran avait fait une boulette lorsqu'il avait, malgré lui, dit que le boulot de Sloane n'était pas particulièrement prioritaire ou essentiel. Il s'était senti mal car ce n'était pas ce qu'il voulait vraiment dire. Oui, il pensait que l'entraînement des Sept passait avant une interview mais jamais il n'avait voulu dire que le boulot d'attachée de presse n'était pas complexe ou important. Sloane ne l'avait pas mal pris et avait même l'air de dire qu'elle savait que son job ne sauvait personne... Imran n'était pas totalement d'accord avec ça. « Tu sauves des réputations. Celle d'Icarus. Et tu t'assures que personne ne souffre en réglant les problèmes. Ce n'est pas rien.  » il lui offrit un sourire. Il pensait sincèrement ce qu'il disait mais cherchait aussi à flatter l'égo de son amie, se rattraper de sa maladresse. En tant que psychiatre, ce n'était pas quelque chose qu'il faisait avec ses patients, les flatter, mais à cet instant il n'était qu'un ami qui avait fait une boulette. «  Arcelia ? Il faut l'approbation du public pour son mec?  » La pauvre. « Ce sont des personnages, en fait.» Tout cela lui semblait dingue. Peut être qu'il devrait se pencher là-dessus et aller voir sur les réseaux sociaux les commentaires laissés par les fans. « Crois-moi, il y a toujours de la jalousie et de l'envie. J'aimerais tous les voir pour des sessions de groupe... tu crois que ce serait faisable dans un futur proche? Je voudrais voir comment ils agissent ensemble. » Ce serait chaotique, sans aucun doute, mais Imran mourait d'envie de voir la dynamique de groupe et de les observer un par un.

En sortant de l'ascenseur, Imran accélère le pas. Pas seulement parce qu'il à faim, mais parce qu'il se dit qu'en arrivant plus vite alors la conversation sur sa vie privée s'arrêtera. Pourtant, il doit reconnaître qu'il y a quelque chose d'agréable de parler de son deuil. Enfin, il n'est pas certain d'apprécier les conseils de Sloane. Elle a raison et il déteste ça. « J'ai une playlist que j'écoute quand je me sens déprimé, c'est pareil. » dit-il en plaisantant à moitié. La playlist existe bel et bien et il l'écoute pour se laisser aller à sa tristesse, ce qui lui fait du bien. Mais Imran sait que ce n'est qu'une solution qui ne fait que mettre un pansement sur sa douleur plutôt que de régler le problème. Il a envisagé de recontacter sa psychiatre mais avait tendance  penser qu'il gérait plutôt bien. Visiblement non: sa tristesse avait laissé place à de la colère.
«J'en sais rien! » il poussa un soupir. « Je me sens seul parfois et, puisque tu veux tout savoir, j'ai rencontré une femme et on a passé nuit ensemble mais ça s'est arrêté là. Puis encore une autre femme après ça... » Et si il y avait bien eu un moment le lendemain où il s'était senti merdique, il avait apprécié d'avoir eu de la compagnie et d'être avec quelqu'un.

Imran avait bien tenté de changer de sujet, mais Sloane n'en avait pas fini avec lui. « Pardon de m'intéresser à toi.» qu'il dit, à voix basse. Mais lorsqu'elle lui demande ce qu'elle aurait pensé de le voir comme ça, ne rien faire à part bosser, alors il l'imagine très clairement en train de lever les yeux au ciel. «  Elle me dirait que je suis chiant, c'est certain. » Mais pour le reste, il n'en savait rien et il ne voulait pas parler pour elle. S'imaginer qu'elle lui dirait de se trouver quelqu'un lui donnerait l'impression de chercher à se déculpabiliser. Parce qu'au fond, il ne saurait jamais ce qu'elle aurait dit.


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium
TW : deuil


Emploi du temps minutieusement minuté. Et pourtant, toujours perturbé par des réunions surprises, des scandales à gérer, des appels et messages à répondre. Improvisation totale de chaque journée. Qu’elle parvienne à se libérer tous les mardis depuis deux mois est un miracle. Elle s’en contente déjà, Sloane. Bien heureuse d’être parvenue à trouver ce micro-temps pour elle, quand Imran en réclame plus. Elle est contrainte d'hausser les épaules. “Franchement ? Il n’y a pas de solution, Imran.” Ou peut-être que si. Le problème étant qu’elle préfère ne pas en trouver et que cette situation lui convient. “Et admettons, qu'on fasse la consultation dans mon bureau, rien ne garantie que je serais disponible à l’heure.” Un fatalisme volontaire anime ses mots. Elle fait l’effort de voir un psychiatre, elle ne fait pas l’effort d’arriver à l’heure. Minimum d’effort avec l’espoir de voir un maximum d’effets positifs. “Je crois qu’il faut juste partir du principe que ce ne sera jamais une heure complète.” Et voilà. De toute manière, ils sont capables d’être efficaces pour faire tenir une séance d’une heure en quatre-cinq ou trente minutes. Non ?

Sloane n’est pas dépourvue d’optimisme. En fait, elle en a pour approximativement tout. Même lorsque cela concerne le restaurant dans lequel ils se rendent. À tout problème, une solution. Et au problème de la salle remplie, Sloane a une solution toute trouvée. “Hey, tu oublies que tu es avec la petite-amie d’Aegis.” Elle écarte les bras, soulignant l’évidence. Maintenant que son visage est connu et que les journalistes se sont donnés à coeur joie de dévoiler son identité (pas bien difficile quand ils la connaissaient déjà d’avant), les gens la reconnaissent un minimum. “Ça doit bien offrir quelques avantages, non ?” Statut qui n’implique pas que des inconvénients. Il y a sûrement des atouts. Comme libérer une table en trois secondes chrono. Même si elle n'en abusera jamais. Pas son genre, encore moins celui de Rhys. Ils attendront sagement leur tour ou partiront avec leurs plats à emporter. S’adapter, c'est le mot d'ordre. Une déformation professionnelle qui lui sert au quotidien. Ça lui évite au moins de s'inquiéter pour une histoire de table libre.

Elle s’adapte moins quand les Sept font des leurs ou que Yara ne facilite pas son quotidien. Imran met les mots dessus avec sa sincérité maladroite : son métier n’est pas vital. Si Sloane est réaliste, elle aimerait pourtant qu’il soit apprécié à sa juste valeur. Parce que sinon, à quoi bon se donner autant de mal ? Elle pourrait se reconvertir dans un secteur plus essentiel et alors, sa voix aurait un peu plus de pouvoir. “Tu sauves des réputations. Celle d'Icarus. Et tu t'assures que personne ne souffre en réglant les problèmes. Ce n'est pas rien.” Elle a une moue sceptique. “Hm. Si tu le dis.” Non seulement il tente de rattraper le coup, mais en plus, il est dans le faux. Sauf qu’elle ne peut démentir. Le job de Sloane ne consiste pas à préserver tout le monde. Parfois, elle fait tout le contraire. Déterre des secrets enfouis, crache sur des réputations, ruine des vies. Tout cela dans l’intérêt des Sept, d’Icarus. Il s'agit là de la partie de son travail qu’elle déteste le plus et qu’elle évite au maximum. Mais ça, Imran ne peut pas le savoir. D'ailleurs, il est préférable qu’il en sache le moins possible pour ne pas prendre ses jambes à son cou, en découvrant qui il côtoie et pour qui il travaille.

Arcelia ? Il faut l'approbation du public pour son mec ?” Elle secoue la tête. “Pas forcément, mais les gens vont y aller de leur petit commentaire et ça peut impacter sa popularité.” Et des Sept impopulaires, c’est la dernière chose que veut Icarus. Il faut donc tout calculer et présenter la relation avec finesse. Pas comme Elvira et Teddy qui ont annoncé leurs fiançailles du jour au lendemain (sans consultation d’Omnivox, sinon ce n’est pas drôle). Ni comme Rhys et Sloane qui ont été pris de court par les événements. “Ce sont des personnages, en fait.” Son visage affiche un sourire amusé devant la réalisation. Imran aura mis plusieurs mois avant de le comprendre. “Oui.” Elle oublie. Qu’il n’est pas là depuis longtemps. Qu’il doit encore découvrir certains fonctionnements. Qu’il observe encore tout d’un œil nouveau. “Et les scénaristes sont à la tête d’Icarus. Ils prennent soin de leur fournir un script et une ligne de conduite à suivre avec, toujours en tête, la belle image de la boîte.” Quelques rouages dévoilés afin qu’il comprenne mieux le fonctionnement de cette grosse machine à fric. “Quand il y en a un ou une qui dévie du plan, ça plait moyennement à la Direction.” Et dans ces moments-là, mieux vaut faire profil bas et s’excuser. “Arcelia, Rhys, Theodore… leur vie publique ne leur appartient plus.” Elle observe une pause, nécessaire à la réflexion, avant de poursuivre. “Leur vie privée, non plus, à bien y réfléchir.” En signant pour devenir les Sept, ils ont légué tous leurs droits à icarus. Ils ne sont plus que des pantins. Grassement payés, bien logés, bien nourris, bien protégés. Des pantins choyés, mais aux dérives qui font frémir Icarus. C’est à se demander si la Corporation ne serait pas prise à son propre jeu.

Quant à la jalousie… est-il possible que Sloane soit naïve et n’ait pas vu les tensions ? Possible. Elle les voit finalement très peu tous ensemble, préférant gérer chaque cas séparément. C’est plus facile. “Participe plutôt à une de leurs réunions. Ils seront dans leur élément et bien plus à l’aise que dans un truc méga formel.” Elle sait combien les dynamiques peuvent changer en fonction du contexte. Et ce n’est pas à Imran qu’elle va l’apprendre. S’il veut les voir comme ils sont réellement, il n’y a pas mieux que ces réunions. “Et au moins, tu n’auras pas à les convaincre de venir jusqu’à toi.” Un détail non négligeable. Eux aussi manquent de temps et de volonté. Eux aussi rechignent et traînent des pieds. Imran possède le bureau le plus esquivé et fui de tout Icarus. À côté, être convoqué dans le bureau de la Direction est beaucoup moins effrayant.

Pas étonnant que même Imran sorte une excuse pour ne pas consulter un psy. Et la pire excuse qui soi. “Tu es vraiment un mauvais exemple pour tes patients !” Le reproche est accompagné d’un sourire amusé. Et d’une tonne d’autres reproches, aussi. Imran a de la chance, il profite d’un prix groupé. “Je n’en reviens pas que je te paye pour m’écouter quand, toi, tu te contentes d’une playlist !” Le payer, c’est vite oublier qu’il est employé par Icarus et qu’elle le voit sans débourser un dollar. Disons qu’elle le rémunère grâce à sa bonne humeur et à son écoute. Comme là. Elle l’écoute. Mieux, elle l’interroge et le pousse à réfléchir. En tout cas, elle l’espère parce que son “je ne sais pas” n’est pas encourageant. “Je me sens seul parfois et, puisque tu veux tout savoir, j'ai rencontré une femme et on a passé nuit ensemble mais ça s'est arrêté là. Puis encore une autre femme après ça...” Un sourire goguenard peine à être réprimé. Imran qui enchaîne les rencontres et les coups d’un soir, voilà quelque chose qu’elle n’imaginait pas. Elle lui donne un petit coup de coude. “Mais regardez-moi comment il collectionne les aventures !” Elle taquine et pourtant, Sloane y voit un aspect positif. Imran sort, séduit, avance. Il n’est pas tant à l’arrêt que cela. Bien au contraire.

La tentative de changement de sujet est ratée. Elle ne se laisse pas avoir par ce piège, il est  directement retourné contre Imran. “Pardon de m'intéresser à toi.” Ses mots se seraient presque perdus dans le bruit de la circulation et des discussions autour d’eux. Mais elle les a entendus. Pour cette complainte, il a le droit à un regard en biais. L’air de dire qu’il s’intéresse déjà beaucoup à elle. Tous les mardis. Pendant une heure. Et même en dehors de ce créneau-là. Donc, il peut se plaindre autant qu’il veut, ça n’y changera rien. Il a besoin de parler et elle est là pour lui tirer les vers du nez. En l'occurrence, lui soutirer l’avis de sa défunte femme. Elle lâche un rire à la réponse. “Je l’aurais adorée, j’en suis certaine !” Elles auraient passé beaucoup trop de temps à embêter Imran. Ça aussi, elle en est certaine. C'est un regret que Sloane a : ne pas avoir connu celle qui a partagé la vie d’Imran et qui a été sa femme. Elle a pourtant la sensation qu’elle est là, un peu partout, accompagnant le psychiatre dans son quotidien. Toutefois, là n’est pas le sujet. “Ça t’a fait quoi de fréquenter d’autres femmes ?” Sloane creuse, enquête, jusqu’à essayer de déceler la culpabilité qui empêcherait Imran de poursuivre sa vie avec d’autres personnes.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Ce qui avait commencé comme une simple blague sur les retards de son amie prends un tournant un peu plus sérieux. Sloane est occupée, Sloane à un boulot qui l'oblige à répondre dès que son téléphone sonne... Il le comprends, ne peut imaginer la difficulté de ce qu'elle fait tous les jours - et même la nuit - et il ne saura jamais réellement car Sloane reste assez secrète là-dessus. Mais Imran aimerait l'aider et la convaincre de prendre du temps pour elle, qu'elle ferme son téléphone pendant une heure ou deux pour souffler. Mais il sait que la route est encore longue et qu'en arriver là ne sera pas évident. « Je sais. Mais je garde espoir! » dit-il en croisant les doigts. « En tout cas, tu as mon numéro et tu peux m'appeler à n'importe quelle heure si tu veux parler, j'espère que tu le sais. » Ce 'service' il l'offrait à quelques patients uniquement, pas tous. Cela pourrait ressembler à du favoritisme mais c'était surtout destiné à des patients qui pourraient en avoir réellement besoin. Pour Sloane, c'était un peu parce qu'elle était son amie, c'est vrai.

Il était avec la petite amie d'Aegis, il l'avait effectivement oublié. Ça le fit marrer. « Je dois faire une révérence du coup ? » Imran se décala légèrement, anticipant un éventuel coup de coude de la part de son amie. Mais elle semblait heureuse, c'était le plus important. « Je devrais peu-être me mettre en couple avec un des Sept pour avoir des avantages moi aussi... » Même s'il avait dit ça pour plaisanter, il fit aussitôt une grimace. Non ce ne serait pas pour lui de vivre avec une célébrité et donc devenir la cible des fans et des journalistes, ce serait même l'enfer. Et puis, Imran savait qu'il n'était pas assez intéressant pour attirer une des Sept et c'était très bien comme ça. « Mais en attendant, j'ai toujours l'estomac vide.  » Une plaisanterie ou pas? Il laisserait planer le mystère.

En attendant, il essayait de rassurer Sloane sur l'importance de son boulot et il pensait avoir réussi à trouver les mots mais ce n'était visiblement pas le cas. « Tu... aimes ce boulot? » Ils étaient à présent dans les rues et non plus au sein d'Icarus, si jamais l'attachée de presse avait envie de se lâcher c'était le moment. « Parce que, je le pense, tu as un job plus important que tu l'imagines. C'est juste que je n'arrive pas à comprendre cet univers. Ton univers. Mais je le respecte. » Il le respectait un peu plus disons. En débarquant chez Icarus, il avait des idées préconçues sur les gens qui bossaient avec les Sept: des lèches bottes sans personnalités. Mais il avait tort, rien qu'en rencontrant Sloane ou Yara et il avait été ravi. Donc, non, il ne comprendrait jamais le boulot de Sloane mais il savait que ce n'était pas rien et que son amie était une dure à cuire.

Preuve qu'il ne captait rien: voilà que le fonctionnement des Sept et de leur relation avec la presse et les fans commençait seulement à avoir un sens. C'était toujours aussi dingue, selon lui de voir ces êtres humains être traités comme de simple personnages fictifs mais peut-être qu'il se prenait trop la tête, « C'est un peu... déprimant. Il va falloir que je m'y fasse, et c'est sans doute ce que je fais ici d'ailleurs, les aider à supporter ça. » Il avait remarqué le sourire de Sloane et lui lança un sourire à son tour. « J'ai mis des mois mais ça y est, j'ai compris. Si il y avait des journalistes, je suis sûr que l'article aurait pour titre "le psy n'est pas très futé". » il se mit à rire doucement. Mais il trouvait toujours l'idée d'avoir ces super-héros ne pas avoir leur vie à eux, se demandant même si ils étaient eux-mêmes lorsqu'ils parlaient à Imran de leurs vies.
Puis le visage du psychiatre s'illumina lorsque Sloane lui suggéra d'assister à une réunions des Sept. C'était effectivement une meilleure façon de juger leurs comportements respectifs, Imran serait un simple observateur restant bien tranquille dans le coin de la pièce. « C'est une idée de génie. Ce serait possible? Tu pourrais organiser ça?  » Il fit une moue, la suppliant d'accepter cette requête.

Imran s'amuse de voir la réaction de Sloane face à son aveu. « Quoi? C'est une super playlist, j'ai de très bons goûts en matière de musique et je suis pas mauvais non plus au karaoké. » Et il était visiblement très modeste aussi. « J'écoute de la musique qui me rend triste et je me laisse aller à ma tristesse le temps de quelques chansons... Je n'ai pas à refouler ce qui me fait mal parce que j'ai ce moment où je m'autorise à ressentir mon deuil. Et ensuite je peux reprendre le cours de ma journée. C'est un truc qu'on m'a appris un jour et ça fonctionne plutôt pas mal. Pas autant que de parler à quelqu'un cela dit...  » Autrement dit, il n'était pas question que Sloane prenne cela pour un conseil et qu'elle cesse de venir le voir. Mais Imran savait qu'un jour ou l'autre, il devrait lui aussi aller consulter quelqu'un. Mais pas maintenant. Il avait trop de choses à faire, et puis il faisait des rencontres... en quelque sorte. Il n'était d'ailleurs pas si à l'aise que ça après l'avoir dit à son amie. « Oh oui, c'est de la folie. » Ce soir encore il avait un rencard d'ailleurs: Lui, un puzzle et une pizza. De la folie.

Il eu un sourire lorsque Sloane lui dit qu'elle aurait adoré sa femme. Ces deux-là seraient devenues amies, sans aucun doute. « Vous auriez trouvé le moyen de me rendre totalement dingue surtout.  » Mais pas sûr que cette amitié aurait pu voir le jour: si Iris n'était pas morte alors il n'aurait jamais envisagé de prendre ce boulot chez Icarus et donc cette amitié avec l'attachée de presse n'aurait jamais eu lieu. Mais pourtant, c'était drôle de se l'imaginer. « C'est étrange. Pas désagréable... Et ça prouve que j'ai encore du charme. Mais il faut que je m'habitue à ça et à me débarrasser de la culpabilité... »


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Tant d’efforts pour être disponible, pour aider Sloane. Lorsqu’elle, elle se contente de venir en retard et de fournir le strict minimum. Qu’elle ne parvienne pas à se libérer en temps et en heure pour leurs séances est suffisant pour éveiller l'intérêt. Comme chaque chose qui concerne son bien-être, ça passe au second plan. Priorité donnée au travail avant tout. Pourtant, à cet instant, elle s’en veut de ne pas saisir les nombreuses mains tendues par Imran. Il veut bien faire. Il essaye d’aider. Elle, elle se contente de le rabrouer. Pas à la hauteur de l’assistance qu’il est prêt à donner. “En tout cas, tu as mon numéro et tu peux m'appeler à n'importe quelle heure si tu veux parler, j'espère que tu le sais.” Elle esquisse un sourire, touchée par l’ami qui parle, plus que par le psychiatre. “Je le sais, oui. Merci pour ça.” Toutefois, il y a un gouffre entre le savoir et le faire. Trop habituée à gérer ses problèmes, à affronter ses émotions dans son coin. Il n’y a qu’à Rhys qu’elle se confie quotidiennement, presque spontanément. Même avec lui, l’exercice est parfois encore dur. Elle apprend petit à petit.

Côtoyer Rhys est un challenge. Ça la pousse hors de sa zone de confort, à découvrir des avantages insoupçonnés. Elle rit de sa capacité à libérer une table dans un restaurant et pourtant, elle est certaine de pouvoir provoquer ce miracle. “Je dois faire une révérence du coup ?” Par pitié, non. Et il est fier de sa blague, en plus. “Fais le malin, vas-y !” Un index se lève dans sa direction. “Mais rappelle-toi que je suis quelqu’un de simple et qu’un tapis rouge, une coupe de champagne et du caviar me suffisent !” La définition de la simplicité, finalement. Sloane n’en demande pas beaucoup. Est-ce qu’on peut appeler cela des caprices ? Non. Par contre, Imran qui se plaint d’avoir toujours le ventre vide, ça, c’est un caprice. “C’est bon, j’ai compris, on y va !

C’est ainsi que les bureaux d’Icarus sont laissés derrière eux. Troqués pour la rue grouillante de monde. C’est là, en plein cœur de la foule, que les confidences se font étrangement plus intimes, que les questions sont d’un coup plus profondes. “Tu... aimes ce boulot ?” La question la prend de court. Heureusement qu’Imran enchaîne et s’explique, elle gagne du temps afin de s’interroger et de trouver la réponse. “J’ai une relation d’amour-haine avec.” À la base, elle adorait son job. Dans une autre entreprise, avec d’autres employeurs, elle aurait continué d’aimer sans limite son travail. “J’ai l’impression que mon job est devenu une espèce de monstre sous l’emprise d’Icarus.” Il y a des jours où tout est simple, où elle apprécie chaque instant. Il y a des jours où le ciel semble lui tomber sur la tête, où on attend d’elle qu’elle étouffe des actions moralement discutables. Ces journées-là sont les plus pénibles, les plus difficiles. “Mais j’aime croire que j’aide les Sept à obtenir un peu plus de libertés.” Elle hausse les épaules. “C’est sûrement illusoire.” Elle n’est pas dupe. Sloane pense peut-être même cela pour se donner bonne conscience. Si ça se trouve, elle n’est pas moins pire que d’autres.

Aider les Sept est au moins un objectif qu’ils ont en commun. Sauf qu’Imran semble plus touché personnellement. Il gratte la surface, creuse dans les cerveaux et questionne les traumatismes. Bien plus engagé émotionnellement. Son poste à Icarus laissera sur lui des traces indélébiles, s’il ne fait pas attention. Il frôle déjà le désespoir, sans avoir une vue d’ensemble de l’écosystème icarusien. “J'ai mis des mois mais ça y est, j'ai compris. Si il y avait des journalistes, je suis sûr que l'article aurait pour titre "le psy n'est pas très futé".” Son rire se joint à celui d’Imran. Elle lui octroie même un clin d'œil. “C’est pour ça qu’on ne te mettra jamais sur le devant de la scène.” Imran restera dans l’ombre, comme son métier l’exige. Sloane mettrait sa main à couper que ça lui convient ainsi. Sinon, ce n’est pas psychiatre qu’il fallait être. Non, Imran est un homme observateur, attentif. C’est ce qu’il veut faire en côtoyant les Sept. Sloane lui trouve la solution parfaite. Assister à une réunion avec tous les Super réunis. “C'est une idée de génie. Ce serait possible? Tu pourrais organiser ça ?” Elle avait le refus sur le bout de la langue, jusqu’à ce qu’il fasse sa moue. “Non, Imran, tu n’as pas le droit de faire cette tête-là !” Mais il la fait, cette tête-là. Et Sloane, elle ne peut qu’en être victime. Un soupir lui échappe. “Très bien ! Tu as gagné. Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne promets rien, okay ?” Parce que si Imran s’immisce dans ces réunions, il va falloir l’accord des Sept. C’est là qu’il risque d’y avoir un blocage. Elle essayera, en tout cas. Parce qu’il tient à faire correctement son métier et cela se voit.

Même s’il n’applique pas à lui-même ses propres conseils. Préférant se noyer dans les chansons. Et dans le karaoké. Sloane lève un sourcil interrogateur, déjà en train d'imaginer Imran chanter à tue-tête. Elle n’y aurait pas cru et maintenant qu’elle a l’image, elle n’attend qu’une chose : le voir de ses propres yeux. “On sait tous les deux que je suis mal placée pour te faire la leçon à ce sujet.” Il aura fallu plusieurs mois, plusieurs approches, plusieurs tentatives pour qu’Imran la convainc de venir dans son bureau. Alors, non, elle ne peut lui faire la morale. “Mais si un jour, tu as besoin de parler, je suis là, d’accord ?” Elle n’est pas une psychiatre. Elle n’a même pas une once de formation dans le domaine. Tout ce qu’elle a, ce sont deux oreilles et un cœur, prêts à s’ouvrir pour offrir un peu de soutien à Imran.

C’est ce qu’elle tente de faire en abordant les histoires d’Imran. De nombreux rencards et encore cette culpabilité tenace. “C'est étrange. Pas désagréable... Et ça prouve que j'ai encore du charme. Mais il faut que je m'habitue à ça et à me débarrasser de la culpabilité...” Le chemin s’annonce encore long. Elle n’a pas de conseils miracles à donner, si ce n’est d’être patient. Encore et encore. “Si c’était si facile, ça se saurait.” Les gens se remettraient de leur deuil en à peine deux semaines et retrouveraient l’amour en trois semaines. Sauf que c’est rarement ce qu’il se passe. “Continue d’y aller à ton rythme et le reste suivra.” Rien ne presse, de toute façon. Même si l’amie qui lui a fait cette réflexion semble le croire. “Et si, au final, tu n’y trouves aucun épanouissement, alors tant pis. On n’a pas besoin d’être en couple pour être heureux, pas vrai ?” C’est le psychiatre qu’elle interroge, avant que son attention soit captée par une devanture colorée. “Ah ! Le restaurant est là !” Elle le désigne de l’autre côté de la rue. Heureusement pour Imran, il n’y a pas d’attente à l’extérieur. C’est plutôt bon signe. “Je crois que je ne vais pas avoir besoin de me servir de Rhys pour qu’on ait une table.” qu'elle ajoute avec un sourire.

Oh d’ailleurs !” Sloane dégaine son téléphone, alors qu’ils attendent pour traverser la rue. “Est-ce que je t’ai montré la photo qu’un paparazzi a pris de nous ?” Le cliché a fini dans ses e-mails, utilisé en monnaie d’échange pour obtenir une interview du couple. Et quel cliché ! L’e-mail est vite retrouvé, la photo est ouverte et mise sous le nez d’Imran. “Regarde comme on est incroyablement beaux.” Rhys s’en sort le mieux. Qui en aurait douté ? Sloane, elle, arbore une coiffure pas coiffée du tout, un double menton et une expression douteuse. On pourrait croire que 1/ elle a marché dans une crotte de chien 2/ on lui a annoncé une terrible nouvelle ou 3/ qu’elle souffre d’une gastro. Au choix.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


De rien, avait-il envie de répondre à Sloane. Seulement, Imran commençait à se rendre compte que sa relation avec l'attachée de presse devenait plus une amitié et que cela pourrait compliquer leur sessions lorsqu'il redevenait un psy. Il ne voulait pas arrêter d'aider Sloane, ni cesser de devenir son ami mais, à un moment donné, il serait forcé de faire un choix. Pour l'instant, ils étaient de simples collègues qui s'appréciaient suffisamment pour se taquiner et parler de leurs relations amoureuses. Comme lorsqu'elle évoqua sa relation avec Rhys. Il aimait lorsqu'elle en parlait mais n'osait jamais vraiment poser plus de questions pour ne pas dépasser les limites, s'imaginant que Sloane le trouve trop intrusif. « Oh, c'est si simple. Je crois que je ne pourrais jamais t'inviter à manger chez moi parce que tu n'aurais qu'un paillasson, du jus de pomme et des gâteaux apéritifs.  » Ce qui était tout aussi glamour, oui. Imran se mit à rire, imaginant la tête de Sloane ou de Rhys (car dans ce scénario imaginaire, il aurait bien entendu invité le couple).

Alors qu'ils étaient dans la rue, et qu'ils essayaient tant bien que mal d'avoir une conversation sérieuse tout en évitant de se cogner aux autres personnes, L'attchée de presse se confia sur son boulot. Enfin, elle répondit à l'espèce d'interrogatoire d'Imran qui était simplement curieux. « Je pense que les Sept diraient que tu les aides.   » dit-il, en espérant pouvoir la rassurer même si lui-même n'en savait rien. Le sujet n'était vraiment pas des plus joyeux, et il ne voulait pas que son amie ait une crise existentielle avant le déjeuner. « C'est le boulot que tu rêvais de faire? Petite tu voulais faire quoi? Je voulais être archéologue... enfin, non, Indiana Jones pour être exact.  » Il se souvenait de ne pas savoir exactement ce que faisais Harrison Ford dans ces films, mais le jeune Imran le trouvait simplement cool et l'idée de vivre ce genre d'aventures était terriblement excitant. Et maintenant, il avait hâte de savoir ce que Sloane allait lui répondre. Si elle en avait envie, bien entendu. Dans le cas contraire, il lui poserait la question mardi.

Imran poussa un soupir de soulagement lorsque l'attaché de presse le condamna à ne pas être sur le devant de la scène.« C'est un soulagement. Je ne suis absolument pas fait pour ça... » En tant que psychiatre, il n'avait aucune envie d'être pris en photo ou de donner la moindre interview. Au pire, son nom pourrait circuler mais rien de plus et c'était très bien comme ça. Lui préférait observer et prendre des notes. C'était d'ailleurs une requête qu'il était en train de faire à son amie, qui lui avait tout de même mis cette idée en tête alors comment pourrait-elle lui refuser ça? Elle ne pouvait pas. « Ce serait une bonne chose pour mon boulot, Sloane. Je me ferais tout petit et ils ne me remarqueraient même pas, je te le promets. » Il était prêt à enfiler un costume sombre et se cacher dans un petit coin mal éclairé de la pièce s'il le fallait. L'idée de les voir interagir ensemble était trop intéressant.

Imran et Sloane étaient, au fond, plus similaire qu'ils ne l'imaginaient: tous les deux mauvais élèves lorsqu'il s'agissait de prendre soin d'eux. Dans le cas de monsieur le psychiatre, c'était tout simplement une envie d'aider les autres avant lui-même. Et aussi parce que, parfois, il ressentait toujours un peu de culpabilité lorsqu'il commençait à se sentir un peu heureux... Raison pour laquelle sa vie amoureuse était compliquée et quasi inexistante. Mais Sloane avait trouvé les mots justes pour le rassurer et il était reconnaissant.
« Merci... » dit-il, avant de continuer. « Merci de ne pas me dire que je vais forcément retrouver quelqu'un. Les gens ont tendance à me dire de pas m'inquiéter et que la bonne personne m'attends et ils s'imaginent sans doute que ça va me remonter le moral mais c'est juste... chiant. Peut-être que je ne retrouverais personne et ça me va. Peut-être que je trouverais quelqu'un, oui... mais on verra. » Il lui adressa un sourire avant de reposer les yeux sur ses chaussures.
Et puis ils étaient enfin arrivés devant le restaurant en question.

Mais avant de traverser la route qui les séparaient de l'endroit, Sloane se décida à lui montrer une photo qu'un paparazzi avait pris de son couple. Une photo assez peu flatteuse, même pour deux êtres aussi beaux que Rhys et Sloane. Imran ne pu cacher une grimace. « Oh... c'est...  » Il fit un geste de la main. « J'ai pas les mots, c'est tellement...  » Et toujours pas d'adjectifs. « Tu pourrais me l'envoyer? Je vais en faire un grand cadre que je vais t'offrir pour que tu puisses l'accrocher dans ton bureau.   » Il se mit à rire.



━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Un paillasson, du jus de pomme et des gâteaux apéritifs, il n’y a pas à vivre dans un tel luxe aux yeux du monde. Le pire, c’est qu’il ne s’en cache pas ! Ça a au moins le mérite de faire éclore un rire chez Sloane. Imran est simple, humble et c’est probablement ce qu’elle apprécie autant chez lui. Il est une bouffée d’air frais au milieu des égos surdimensionnés qu’ils côtoient au quotidien. Avec lui, certains sujets sont plus faciles à aborder. Peut-être que cela vient de son métier. Ou c’est juste qui il est. Sloane n’en sait plus trop rien. Elle ne sait pas plus qui l’interroge à cet instant précis. Le psy, le collègue, l’ami ? Les trois ? Et qui est en train de la rassurer ? “Je pense que les Sept diraient que tu les aides.” Elle dodeline de la tête. Pas aussi convaincue que Imran. Quand ils débarquent, révoltés, dans son bureau ou dans son appartement pour râler et que ça se termine en dispute, elle doute qu’ils se considèrent comme aidés. “Peut-être…” Elle hausse les épaules. Après tout, est-ce qu’elle n’est pas censée s’en foutre ? Sloane est là pour faire son job, que cela plaise aux uns et aux autres, peu importe. C’est la théorie. “Il n’y a qu’eux qui peuvent le dire, n’est-ce pas ?” Un regard est lancé vers Imran. “Tu devrais leur poser la question pendant tes séances, d’ailleurs !” Le ton se fait diamétralement amusé, bien éloigné du sérieux qui l’animait une poignée de secondes plus tôt. Parce que s’ouvrir reste encore difficile, se montrer vulnérable est encore pire. Alors, il ne faut pas que ces moments durent trop longtemps. Surtout pas là, en pleine rue, au milieu des dizaines d’oreilles.

C'est le boulot que tu rêvais de faire? Petite tu voulais faire quoi? Je voulais être archéologue... enfin, non, Indiana Jones pour être exact.” La confession l’étonne tellement qu’elle se tourne vers Imran. Elle en oublie qu’ils sont en pleine rue et qu’il est plus confortable de marcher en regardant devant soi. “Indiana Jones ?!” Vraiment ? Dire qu’elle a du mal à l’imaginer dans ce rôle est un euphémisme. Trop habituée à le voir dans de beaux vêtements, enfermé dans son cabinet, le dos droit, la mine sérieuse. Bien loin des aventures vécues par Indiana Jones. “Qu’est-ce qu’il s’est passé entre-temps ?” La vraie vie, peut-être. La réalité qui l’a rattrapé et lui a rappelé qu’Indiana Jones n’est pas un métier. “Je n’avais pas une envie particulière de métier, mais j’avais envie de partir vivre dans une grande ville.” C’était là son rêve lorsqu’elle serait plus grande. Elle s’imaginait vagabonder dans les rues, au milieu des buildings, mener une vie trépidante, sortir tous les soirs, être entourée d’amis. Ce rêve, elle l’a vécu ses premières années à New-York, avant que le travail la rattrape. “J’ai vécu au fin fond du Texas pendant tellement longtemps, il n'y avait rien à faire et je m’ennuyais terriblement.” Et c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée avec des journées à rallonge, sans une seconde pour se reposer. Là, on ne peut pas dire le contraire : elle ne s’ennuie pas.

Toujours à gérer des sollicitations qui arrive de tous les côtés. Même lorsqu’elle s’y attend le moins. La demande du psychiatre en est un parfait exemple. Que Sloane soit celle qui a proposé l’idée n’entre pas en compte, évidemment. Ceci grâce à une bonne dose de mauvaise foi qui la force à rechigner à accepter. “Ce serait une bonne chose pour mon boulot, Sloane. Je me ferais tout petit et ils ne me remarqueraient même pas, je te le promets.” La promesse, associée à sa moue attendrissante, voilà qui touche Sloane. Plus en capacité de refuser ou d’être sur la réserve. Elle peut au moins concéder ce point à Imran. “Très bien, très bien ! Tu l’auras ta réunion !” Elle donne l’impression de lui rendre un service incroyable. Ce qui n’est pas le cas. Elle devra juste s’assurer que la réunion n’aborde pas certains sujets fâcheux et problématiques. Tant pis si cela empêche Imran de bien comprendre les Sept. Il y a certaines choses qu’il ne doit pas découvrir. En tout cas, pas ainsi.

Elle ne peut s’empêcher de penser qu’il ne se confierait plus, s’il savait. La sympathique attachée de presse ne serait plus, dès l’instant où il saurait qu’elle couvre des meurtres, qu’elle achète le silence de victimes et qu’elle est capable de ruiner la vie de quelqu’un si ça sauve l’image d’un de ses protégés. Un métier fort peu glorieux qui gâcherait toute la relation en cours de construction. Et alors, elle ne pourrait pas être là, à écouter Imran et à le réconforter. Et alors, il ne pourrait pas la remercier et se confier un peu plus avec cette timidité et cet introvertisme qui lui sont propres. “Ni toi ni moi sommes capables de lire dans l’avenir, donc il va falloir vivre pour savoir !” Vivre, rencontrer, découvrir, explorer, expérimenter. Voilà ce qui l’attend et ce qu’il doit faire les prochaines années. Le programme s’annonce chargé, encore plus qu’il suppose de sortir de sa zone de confort et de son immobilisme. Mais ça, ce sera quand il sera prêt. Pas avant. Imran a encore des années devant lui avant de se remettre en marche. “Merci en tout cas de m’avoir parlé de tout ça, ça me touche.” Sincérité dans chacune des syllabes. Parce qu’il aurait pu rester en surface et maintenir une relation distante entre collègues. Rien ne l’obligeait à s’ouvrir, encore moins à elle. “Tu sais où me trouver si tu as besoin de parler, n’est-ce pas ?” À quelques étages du sien. À peine cinq minutes les séparent. Ce n’est rien, c’est pourtant déjà beaucoup quand le cœur est lourd. “Mon bureau est ouvert toute la journée, sans rendez-vous.” Après, pas dit qu’elle sera dans son bureau. Mais hey, il pourra toujours piocher dans sa cachette secrète de bonbons et de gâteaux, en l'attendant, si Wolfman n’est pas passé par là avant. “Et tu peux me joindre par téléphone à n’importe quel moment.” Appel, message. Peu importe. Qu’il n’attende pas qu’elle frappe à la porte de son bureau et l’embarque au restaurant pour qu’il parle. Ces repas seront trop rares pour qu’il puisse compter dessus.

D’autant qu’elle commence à le connaître et que si elle le considère comme une personne de confiance, cela risque de changer d’une seconde à l’autre. “J'ai pas les mots, c'est tellement...” Elle a un sourire en coin, l’amusement au bord des lippes. Elle sait exactement ce qu’il essaye d’exprimer, sans oser le faire de peur de vexer. “Horrible ? Moche ? Irrespectueux ?” Elle a encore plein d’adjectifs en stock, si besoin. “Tu pourrais me l'envoyer? Je vais en faire un grand cadre que je vais t'offrir pour que tu puisses l'accrocher dans ton bureau.Crac. C’est le bruit de sa confiance en Imran qui se brise. “Quel connard ! Je n’en reviens pas !” Des têtes se tournent vers eux, mais elle s’en fiche. Son regard faussement outré est bloqué sur Imran. Un index se lève entre eux, de quoi menacer le psychiatre et le faire trembler. Ou peut-être qu’elle devrait appeler Megamind pour ça, tiens. “Je te préviens, Imran, cette photo n’a jamais existé, tu ne l’as jamais vue. Tu vas l’oublier tout de suite !” En un claquement de doigts, comme quand on hypnotise des gens. L’index cesse d’être menaçant et redescend. C’est l’heure de traverser le passage piéton.

Je m’attendais à un peu de compassion ou au moins à de la sympathie, mais non !” Que dalle. Rien de tout cela. Il cherche plutôt à la descendre encore plus. “T’aurais pu me faire un compliment sur…” Sur quoi ? Rien ne va sur cette photo. De la tête aux pieds. “... sur…” Allez, il doit bien y avoir quelque chose de pas trop mal. Un truc dans la moyenne qui est ni moche ni laid. “… sur mon tee-shirt !” Un tee-shirt blanc, tout ce qu’il y a de plus basique. Mais attention, il n’est pas taché, pas froissé ! Ça a le mérite d’être souligné, puisqu’elle a l’air complètement au bout de sa vie sur le cliché. “J’espère pour toi qu’on n’est pas suivi par des paparazzis parce que s’il y a une seule photo de toi avec un début de grimace, je vais te la ressortir !” Ouais, voilà, vengeance ! D’ailleurs, elle doit bien avoir quelques contacts dans son répertoire. Il y a moyen qu’elle organise ça pour qu’ils soient photographiés à la sortie du restaurant. Un Imran le ventre plein, en pleine digestion, ça ferait une belle photo !

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Imran aurait juré que Sloane était le genre de personne qui savait qu'elle était douée dans son boulot, alors la voir émettre des doutes fut une surprise. Décidément, cette conversation était plus productive que leurs séances de psychanalyse. Peut-être que c'était lui qui était mauvais dans son boulot.  « Tu es en train de me dire ce que je dois faire pour mon boulot? Ah, non, tu voudrais que je leur demande à ce qu'ils te complimentent un peu plus... Et tu sais quoi, tu as raison, tu le mérites.   » Il le pensait, car il avait compris que les Sept n'étaient pas des êtres parfaits et qu'ils avaient tendance à merder et que cette pauvre Sloane était là pour éviter que ça se sache. Il n'imaginait pas le niveau de stress, le manque de sommeil ou même les brûlures d'estomac. Donc, oui, peut-être qu'ils devraient la remercier. Imran lui était là pour le soutien moral.
Et puis, il aurait aimé savoir ce qui l'avait amenée à choisir une telle carrière.

Plus jeune, être psy ne lui avait pas franchement traversé l'esprit. Quel gamin envisage cette carrière? Très peu. Quand on est jeune, on s'imagine devenir vétérinaire ou astronaute... Lui avait rêvé de devenir Indiana Jones, comme il venait de le confier. « Ce qui s'est passé c'est qu'on m'a fait comprendre que c'était juste un film et que l'archéologie n'est pas vraiment comme dans les films. » Ou, plutôt, son père s'était bien marré en le traitant d'abruti par la suite, mais il ne voulait pas plomber l'ambiance en racontant ça. Il se demandait si Sloane avait les mêmes rêves que tous les autres gosses ou si à cette époque déjà, elle se démarquait. Mais l'attachée de presse lui répondit simplement qu'elle rêvait de vivre dans une grande ville. Un peu décevant comme aveu mais il était déjà reconnaissant qu'elle lui offre une réponse. « La ville ça à dû te changer du Texas... et je parie que l'ennui doit te manquer.  » Elle qui était toujours greffée à son téléphone, Imran s'imaginait qu'elle devait avoir envie de se débarrasser de cet appareil de malheur à force.

Il avait gagné le droit d'assister à une réunion des Sept. Il eu un large sourire sur le visage, comme un gosse à qui on avait promis un week-end à Disneyland. Mais, non, c'était juste un homme de quarante ans qui était heureux à l'idée de pouvoir faire son boulot. « Merci. Tu ne le regretteras pas et je serais discret et silencieux... Ils auront oublié ma présence au bout de cinq minutes. » Une exagération mais, au fond, il savait qu'il n'était pas assez intéressant pour les super-héros pour attirer leur attention, alors, c'est peut être ce qui allait se passer.

Parler de sa vie privée n'était pas une chose facile, même avec ses amis les plus proches. Mais, Imran était celui qui avait voulu en parler aujourd'hui et Sloane lui semblait être la personne idéale, celle qui lui dirait les choses sincèrement. Et puis il avait eu la réponse qu'il attendait mais avait en plus de cela trouvé que son amie s'était montrée sensible et compréhensive envers lui et ça l'avait touché. Non pas qu'il l'a pensait incapable de ça. « Non, merci à toi. Je crois que ça m'a fait du bien d'en parler et j'appellerais mon amie ce soir pour m'excuser d'avoir été trop loin. » Imran ne pouvait se permettre de perdre une amie parce qu'il avait décidé d'agir comme un connard borné. Son amie ne voulait que son bonheur mais il s'était braqué et montré méchant... des excuses s'imposaient. « Et je vais y penser. Je ne te garantis pas de venir te déranger pour te parler de mes malheurs mais si je devais le faire alors je sais que tu aurait de bons conseils à me donner. » Il lui offrit un sourire. « Allez, c'est assez de compliments pour aujourd'hui. » dit-il en se mettant à rire.

Fort heureusement la suite de la conversation fut un peu plus drôle. Hilare, Imran eu bien du mal à reprendre son sérieux face à une Sloane qui le traitait de connard. « Je suis désolé! Mais c'est juste une photo de paparazzi et personne n'est jamais à son avantage... Et si tu ne pensais pas la même chose alors tu ne m'aurais pas montré cette photo. » Sloane avait un grand sens de l'humour, il le savait. Retrouvant un peu de son sérieux, Imran ajouta: « Oh, oui, félicitations d'avoir réussi à protéger ce t-shirt blanc des vilaines tâches! » La menace de se faire prendre en photo par des paparazzis l'effrayait légèrement, plus qu'il ne voulait l'admettre, mais il décida de jouer la carte de l'humour une nouvelle fois. « Je suis quelqu'un de très photogénique, tu sais. »


━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Facilité déconcertante à lui présenter ses failles sur un plateau d’argent. Vulnérabilité dévoilée, sans même imaginer qu’il puisse les retourner contre elle. Grâce au secret professionnel, même s’ils ne sont pas en pleine séance ? Ou est-ce l’aura de l’ami capable d’écouter ? Allez savoir. Dans les deux cas, Sloane ne se pose pas de question. Elle répond avec une spontanéité qui lui fait du bien. “Tu es en train de me dire ce que je dois faire pour mon boulot? Ah, non, tu voudrais que je leur demande à ce qu'ils te complimentent un peu plus... Et tu sais quoi, tu as raison, tu le mérites.” Elle éclate d’un rire cristallin. Il va loin, quand elle préfère qu’il collecte les réponses à la source. Il n’y a pas mieux pour obtenir les informations les plus fiables. “Je n’ai pas dit ça, vous détournez mes propos, Docteur Qureshi !” Elle ne lui dit pas comment travailler. Elle suggère des questions. Voilà tout. “Mais s’ils veulent en faire, je ne vais pas dire non...” qu’elle ajoute, un sourire en coin. Toujours prête à recevoir des compliments qu’elle ne saura pas accepter, dans tous les cas. Un point sur lequel elle devrait travailler avec Imran, tiens. Ce sera un sujet pour mardi prochain.

Ce rendez-vous psy est possible parce qu’Imran a suivi le chemin de la raison. Celui de la psychanalyse, quand l’enfant rêvait de celui de l’aventure. La réalité a vite fauché les espoirs du gamin. L’entendre le dire attriste Sloane. “Les gens peuvent être cruels.” Les gens, la réalité, la vérité. Il n’y a pas un moment parfait pour briser les rêves de quelqu’un, même avec les meilleures intentions du monde. “Pour ce que ça vaut, tu aurais fait un très bon Indiana Jones. Même si en tant que psy, tu t’en sors pas trop mal.” Elle le pousse d’un léger mouvement du bras. Bien consciente qu’il fait plus que s’en sortir. Il excelle dans son domaine. Déterminé à aider. L’oreille toujours tendue. Doté d'une tolérance sans faille. Il aide bien plus de monde, enfermé dans un cabinet, qu’à vivre des aventures à l’autre bout du monde. “La ville ça à dû te changer du Texas... et je parie que l'ennui doit te manquer.” Elle hoche la tête. Impossible de démentir. Elle est passée du calme au bruit ; des journées trop longues aux journées trop courtes ; de l’ennui à la surstimulation. “Ne m’en parle pas !” Le contraste était énorme. “Déjà rien que le métro. Les premières fois, j’avais une boule d’angoisse à l’idée de ne pas prendre la ligne dans le bon sens ou de rater mon arrêt. Je passais mon temps à vérifier le trajet.” Maintenant, Sloane ne prend plus le métro. Elle n’a plus besoin de craindre de se tromper. “Quant à l’ennui…” Elle hésite, lance un regard à Imran. La spontanéité temporairement écartée. “Tu promets de ne pas m’analyser ?” Parce qu’elle sait son rapport à l’ennui problématique. Elle sait aussi qu’Imran ne manquera pas de renfiler sa veste de psychiatre. Le travail de son ami, Sloane ne l’oublie jamais vraiment. Toujours dans un coin de la tête.

Même si certaines occasions sont propices à l'oubli. Comme lorsque Imran laisse de côté l’écoutant pour devenir l’écouté. Dans ces rares instants, il n’est plus qu’un humain aux prises à ses émotions et à son passif. Dans ces moments-là, Sloane oublie le psychiatre, se concentre sur l’ami. Et ça marche. Elle recueille ses remerciements et sa reconnaissance avec un léger sourire. Sensation d’avoir réussi à l’aider un peu. Juste un peu. Avec Imran, c’est déjà beaucoup. Le fait qu’il accepte l’idée de venir la voir, s’il a besoin de conseils est aussi un grand pas pour l’humanité. “Allez, c'est assez de compliments pour aujourd'hui.” Alors, non. Tout simplement non. Il n’y a jamais trop de compliments. C’est lui-même qui a dit que les Sept devaient lui en faire. Imran devrait suivre sa propre recommandation. “Quoi ?! Nooon, s’il te plaît, Imran, continue !” Le ton est suppliant. Les yeux se mêlent à la danse de la supplique. Il ne peut lui refuser cela : elle vient de l’aider. Ce serait inhumain de ne pas faire ce geste.

D’autant qu’il se fout de sa tronche la seconde d’après, en ayant vu la photo de paparazzi. Le bougre est proche de l’insupportable. Il a de la chance : Sloane l’apprécie. Ça compense son culot. “Je suis désolé! Mais c'est juste une photo de paparazzi et personne n'est jamais à son avantage... Et si tu ne pensais pas la même chose alors tu ne m'aurais pas montré cette photo.” Okay. Il marque un point. Dommage pour lui, Sloane est de mauvaise foi. Elle ne compte pas le reconnaître. “Arrête. On peut être beau sur une photo de paparazzi. Rhys est parfaitement parfait !” Elle manque de sortir de nouveau la photo pour le prouver. Sauf que ce serait remettre sa tête sous les yeux d’Imran. Elle préfère attirer l’attention sur les détails de son tee-shirt et menacer son ami d’envoyer une horde de photographes à ses trousses. “Je suis quelqu'un de très photogénique, tu sais.” L'œillade qu’elle lui lance est chargée de tout le jugement dont elle est capable. “Quelle modestie !” Il lui fait parfois penser aux Sept. À ceci près que lui le fait exprès et plaisante. Raison pour laquelle elle surenchérit. “Mais tu as raison, tu es photogénique. En fait, on devrait t’utiliser pour la comm’ d’Icarus. Tu serais le visage séduisant de l’entreprise qui annoncerait tous les communiqués officiels.” En voilà un chouette rôle pour celui qui préfère rester dans l’ombre.

Le feu pour les piétons les autorise enfin à traverser. Ce qu’ils font. Leur repas les attend juste de l’autre côté de la route, il n’est plus question d’attendre. Sloane garde en tête qu’un Imran affamé est un Imran susceptible de se transformer en monstre. La salle du Café est remplie de tables rondes en bois et de tables plus grandes entourées de banquettes et de chaises. Mais surtout, sur le côté se trouve un comptoir et une vitrine remplie de tourtes, de tartes, de quiches, de salades et de desserts. Ici, les écriteaux indiquent que les plats sont faits maison, sont bio et sont pour la plupart vegan. Le temple de la nourriture saine. Faut au moins ça pour ne pas culpabiliser de manger en trois secondes chrono. “Je crois qu’il n’y a pas de table libre…” Le cou s’étire un peu plus, dans l’espoir d’apercevoir deux chaises libres. Rien. Tout est déjà occupé par quantité de fesses. “... mais on prend à emporter et on va se poser dans un parc, okay ?” Avide de trouver une solution rapide. Il ne faut pas qu’Imran s’imagine devoir chercher un autre établissement. “Comme ça, on sera au calme pour que tu me racontes comment était le petit Imran et où tu as grandi.” Après tout, qu’est-ce qu’elle sait d’Imran ? Pas grand-chose. Encore trop de zones d’ombre qu’il faut éclairer pour enfin comprendre qui il est vraiment. Et à quel point il est digne de confiance.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


 « Ou peut-être que c'est ce que tu penses au fond de toi. Tu sais, inconsciemment tu me fait comprendre que tu es en recherche de compliments... » Ou qu'il se s'amusait un peu avec elle. Ils en avaient fait du chemin ces deux-là depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Bon, c'était lui qui avait changé, avait appris à ne pas trop craindre Sloane. Cette dernière était doté d'un bon sens de l'humour et lui aussi, au fond ça marchait bien entre eux. « Dommage qu'avec le secret professionnel, je ne pourrais pas te répéter ce qu'ils m'ont confié. » Dommage, en effet. Imran avait déjà entendu des choses intéressantes de la part des Sept, des choses qui pourraient intéresser Sloane ou la presse d'ailleurs.


L'attachée de presse ne s'était pas moquée de lui lorsqu'il avait révélé son envie de devenir Harrison Ford lorsqu'il était petit. Au lieu de ça, elle lui fit comprendre que les gens pouvaient être cruels de ruiner les rêves d'un enfant Mais Imran leva son doigt, s'apprêtant à corriger son amie. « Les parents peuvent être cruels. » dit-il, tout en s'arrêtant avant de révéler qu'il parlait de ses parents à lui... Même si Sloane l'aurait sans doute compris, cette dernière étant loin d'être stupide. Mais elle était adorable, faisant même croire à Imran qu'il aurait été un bon Indiana Jones et en lui disant qu'il était plutôt bon en tant que psy. « J'aime pas courir, je supporte pas les araignées... donc ma carrière aurait été assez courte. En fait, j'étais bien tranquille avec le nez dans les bouquins à la bibliothèque. » C'était un peu admettre que son père avait eu raison de lui dire qu'il ne serait jamais Indiana Jones et il détestait lui donner raison à cet abruti. Mais il chasse bien vite cette idée de son esprit et écoute son amie lui parler de ce qu'elle a vécu lorsqu'elle est passée du Texas à une grande ville. Il sourit en s'imaginant une Sloane toute timide, qui panique en prenant le métro. Imran trouve cela adorable même. Puis elle semble prête à lui confier quelque chose, mais s'arrête en pensant qu'il peut se servir de ça pour l'analyser. Imran lui posa doucement la main sur son bras pour la rassurer. « Non, le Imran psy est dans son bureau...  » dit-il en souriant. « Je ne me servirais pas de ce qu'on se dit en dehors de nos séances. En ce moment on est juste deux collègues, deux amis qui vont déjeuner ensemble.  » Et c'était agréable.

Mais ce qui était encore plus agréable, c'était de rire. Imran avait failli passer sa pause déjeuner tout seul en mangeant une salade dans son bureau mais au lieu de ça, il était en train de rire et de se moquer gentiment de Sloane. « Parfaitement parfait? Tu es vraiment amoureuse, c'est mignon.  » Il le pensait, même s'il avait envie de la taquiner encore un peu en lui disant que l'amour rendait aveugle mais décida de ne rien dire. C'était adorable de la voir si amoureuse, vraiment, et il n'avait pas envie de gâcher ce petit moment. « Dans tes rêves, Hatcher  » lança-t-il avec amusement.« J'ai bien précisé que je ne voulais rien à voir avec la comm' quand j'ai signé mon contrat. Donc, ce visage...  » il pointa son propre visage du doigt. « ... va rester dans l'ombre.  »

Et il commence à avoir faim, son estomac se décidant à se manifester bruyamment lorsqu'il réalise que le restaurant n'aura pas de places pour eux. Imran soupira, s'imaginant déjà errer dans la rue à la recherche d'une autre option tandis que l'heure du déjeuner commence à passer. Mais Sloane suggéra une option, et Imran se contenta d’acquiescer ayant trop faim pour quoique ce soit. Il jeta son dévolu sur une salade, réalisant qu'il troquait la salade de son bureau pour une autre salade un peu plus chic... mais ça restait une salade. Il avait décidé de se rattraper sur le dessert en prenant une part de gâteau au chocolat. « Oh, tu veux vraiment savoir tout ça? Crois-moi, c'est trop déprimant pour un déjeuner... » Il n'est pas vraiment contre l'idée de se confier, mais ce qu'il ne voulait pas c'était qu'elle le prenne en pitié. Déjà qu'être veuf avait tendance à faire changer l'attitude des gens envers lui alors s'il se mettait à parler de sa mère et de l'horrible relation avec son père... « J'ai grandi à Atlanta.  » dit-il pour commencer. Bien conscient que cela ne satisferait pas la curiosité de l'attachée de presse, Imran décida de continuer un peu plus. « J'étais un gosse normal, un peu chiant en approchant de l'adolescence... Et puis... » Ma mère est morte, mon père est devenu encore plus con « Je sais pas, j'ai eu des moments difficiles qui m'ont menés sur ce chemin. C'était dur mais, c'est du passé.  » Il finit sa mini biographie par un haussement d'épaules et reporta son attention sur sa salade.




━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


En recherche de compliments ? Elle ? Sloane lui lance un regard pas convaincu du tout. Plutôt en quête de reconnaissance. Ce serait plus juste. Les remerciements se font rares. Tout ce qu’elle accomplit est normal. Ça fait partie du job. Même si la fiche du poste en question omettait bien entendu de cacher de sombres secrets et de traîner dans la boue des personnes innocentes. Omnivox n’allait pas s’en vanter, encore moins Icarus. Alors, oui, un merci ne ferait pas de mal. Mais ça, elle ne peut pas le dire à Imran. Parce qu’il est le psychiatre. Il y a certaines choses qu’il ne doit pas savoir. D’autres qu’il a sûrement découvert pendant les séances, si les Sept ont joué le jeu. D’autres qu’il ne découvrira jamais et c’est bien mieux ainsi. Peut-être qu’il aurait mieux fait d’être Indiana Jones. il aurait eu moins à porter. Il ne se serait jamais retrouvé chez Icarus. Malheureusement pour lui, des adultes étaient là pour le décourager dans cette voie. Pas n’importe quels adultes. Ses parents. Sloane le dévisage. Désolée qu’il n’ait pas eu le support nécessaire. Et en même temps, c’est elle qui rit quand il témoigne de son désamour pour la course et pour les araignées. “Pardon ! Je ne voulais pas rire. Je…” Plus fort qu’elle de rire de la réalité, à l’opposé de ce qu’Imran aurait voulu être. “... tu aurais fait un très mauvais aventurier.” De ses mots, elle contredit ce qu’elle avançait plus tôt. Il a bien fait de finir dans un bureau, pas de doute là-dessus.

C’est ce qui les a conduits à se rencontrer. Et parce que la frontière entre Docteur Qureshi et Imran est encore fine pour Sloane, elle vérifie à qui elle parle. Juste au cas où. Avant d’en dévoiler un peu plus sur elle. “Non, le Imran psy est dans son bureau...”  Deux collègues. Deux amis. Voilà ce qu’ils sont. Sloane prend une inspiration. “Okay, alors…” Encore une hésitation. Une dernière avant de s’élancer et de se livrer comme elle le fait rarement à des collègues, justement. “M’ennuyer ne me manque pas parce que ça m’angoisse de ne rien avoir à faire et d’attendre que le temps passe.” Cette peur du vide, du calme, du silence, ne lui vient pas d’Icarus. Elle l’avait déjà avant. Raison pour laquelle elle a quitté le Texas pour une plus grande ville. Raison pour laquelle elle s’accroche à son poste. “Si tu me dis que je ne dois rien prévoir demain et ne rien faire de spécial, je ne peux pas. Il faut que j’ai des choses à faire. Il faut que je m’occupe. Tout le temps. Et la chose la plus simple pour m’occuper, c’est de travailler.” Toujours du travail. Un nouvel e-mail auquel répondre, un sms auquel elle a oublié de donner suite, un article à lire, un reportage à valider… Sloane a trouvé exactement le métier qu’il lui fallait pour la tenir occupée. Et pourtant, ça ne la comble pas.

Les photos des paparazzis sont une bonne manière de s’occuper, aussi. Il en arrive tous les jours et tous les jours, Sloane les passe en revue. Sait-on jamais que des choses compromettantes se cachent. Cela peut aller du Sept pris en photo avec une canette d’une marque non-sponsor à la photo ivre dans un bar. Et puis, il y a celles de son couple affiché sur des pixels qui lui font prendre conscience qu’elle devrait faire plus attention à sa coiffure et à sa tête au quotidien. Histoire d’avoir toujours le cou bien tendu, le menton bien levé et de sourire. Toujours sourire. “Parfaitement parfait? Tu es vraiment amoureuse, c'est mignon.” Elle lève les yeux au ciel. Il se moque, sans voir la vérité en face. Rhys est parfait sur toutes les photos. Elle n’en a jamais vu une seule où il n’était pas en valeur. Pas même une paupière close. Jamais. Les appareils photos l’aiment. “Ça n’a rien à voir avec de l’amour. Je gère depuis assez longtemps son image pour le dire en toute objectivité !” Bon, peut-être qu’Imran a juste en soulignant son manque d’objectivité. Peut-être. Mais c’est elle aussi qui veut faire du psychiatre une figure publique d’Icarus et qui reconnaît son charme. Et là, d’un coup, elle est objective ? “J’ai bien précisé que je ne voulais rien à voir avec la comm' quand j'ai signé mon contrat. Donc, ce visage... va rester dans l'ombre.” Sloane lâche un soupir à en décoiffer un chauve. “Tu gâches tout ! On aurait pu lancer des trends et des hashtags qui auraient fonctionné, genre #SexyImran ou #HotdoctorQureshi. Il y a un truc à faire, je t'assure !” L’attachée de presse tapie dans l’ombre en est plus que certaine. C’est le pire.

Dans le Café, Sloane porte son choix sur un sandwich, un smoothie et une part de brownie. Quand elle déjeune à l'extérieur, c'est souvent le seul vrai repas complet qu'elle a de la journée. Alors, elle ne se prive pas. Pourtant, cuisiner pourrait l’occuper et l’arracher de son travail pendant au moins trente minutes. Mais non. Au moins, ce midi, Imran est là pour l’attirer loin d’Icarus et lui faire penser à autre chose. Même s’il ne l’aide pas. Peu loquace quand il s’agit de parler de son passé. “C’est tout ?” La vie d’Imran tient en trois phrases. Un résumé en avance rapide pour garder toutes les horreurs sous silence et ne rien dévoiler de trop personnel. “Heureusement que je suis plus bavarde que toi.” Elle le pousse de son coude. Ce ne sera pas aujourd’hui qu’elle percera les mystères d’Imran. Tant pis. Sloane saura se contenter de ces quelques éléments divulgués. “Je suis mal placée pour te faire un long discours sur le fait que les épreuves du passé te forgent et que le petit Imran serait sûrement fier de l’homme que tu es devenu. Mais je le pense sincèrement.” Sloane a eu une enfance tranquille. Ennuyante, mais heureuse. Presque banale. Elle pourrait légitimement la résumer en trois phrases, elle. Ce serait suffisant pour détailler tout ce qu’elle a vécu ou pas vécu durant cette période. “Tu t’es déjà demandé ce qu’aurait été ta vie si tu n’avais pas vécu tous ces moments difficiles ?” Quels moments difficiles ? Elle l’ignore. Imran n’est pas allé dans le détail et ce n’est pas Sloane qui creusera aujourd’hui. Bien décidée à laisser à son ami cet espace.

 @Imran Qureshi  
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Imran n'est même pas vexé de la réaction de son mie lorsqu'il lui avoue ne pas avoir totalement les compétences nécessaires pour devenir un vrai aventurier. Lui même se met à rire. Il aurait été minable, elle pouvait même aller jusque là. « Je sais! Mais quand on est jeunes on pense pas à ce genre de choses... tout semble possible, on s'imagine qu'on sera courageux et au final on découvre que c'est pas aussi facile.» Il hausse les épaules avant de lever son index pour ajouter quelque chose.  « Mais ça ne veut pas dire que les gens devraient décourager les gamins en leur disant que leur rêve ne sera pas possible. Les gosses devraient pouvoir rêver, tu sais? » Qu'on explique gentiment que devenir astronaute voulait dire qu'il fallait travailler dur et que ce ne serait pas facile mais pas leur dire que c'était idiot de se montrer ambitieux. C'était son avis, et aussi l'enfant qu'il était qui était toujours un peu blessé.

« Alors c'est juste une question d'ennui ou c'est plus du contrôle ? Ce qui te ferait le plus peur c'est de ne rien faire ou de ne pas maîtriser ce qui se passe? » Imran anticipe l'éventuel regard de Sloane sur lui, celui qui voudrait dire qu'il est en train de l'analyser. « Mais je comprends ce que tu veux dire, je crois. Et c'est pas bizarre, beaucoup de gens préfèrent être occupés. Et, du coup, j'ai une autre question: la nuit, quand tout est calme comment tu te sens? » Lui déteste la nuit, surtout lorsqu'il n'arrive pas à dormir. S'il peut avoir quelques heures de sommeil sans trop cogiter alors tout va bien, mais parfois la nuit st un enfer. « Tout est tellement plus effrayant la nuit pour moi... le moindre bruit devient une menace mais le silence absolu n'est pas rassurant. Et puis tu es confronté à tes propres pensées, celles que tu repousse pendant la journée. » Lui aussi venait de lui confier quelque chose. Sloane s'était livrée à lui et il était donc logique qu'il en fasse de même, ne serait-ce que pour lui prouver qu'il était l'ami et non le psy à cet instant précis.

Mais il préférait largement entendre son amie parler de son homme et de sa perfection. En toute objectivité bien entendu, pas du tout aveuglée par ses sentiments. « Je vois.  » fit-il avec un sourire en coin. « C'est un bel homme, je te l'accorde mais est-ce que tu regardes avec ce même sourire tout ceux dont tu t'occupes? Je ne pense pas. Mon diagnostique ? Tu es amoureuse! » Imran avait soudainement l'impression d'être revenu un adolescent, se moquant gentiment de ses amis qui étaient en couple. C'était beaucoup plus agréable que de parler de tragédies ou de boulot. Imran et Sloane étaient redevenus jeune et insouciant.   « Non, y'a rien à faire alors ne fait pas de moi un hashtag. Tu viens d'inventer ça ou tu y avais déjà pensé?  » Si elle venait tout juste d'inventer ça alors, elle était douée. « Sexy Imran? Sérieusement? » Mais c'était un peu flatteur, il devait le reconnaître.

Leurs déjeuners à emporter payés, ils étaient partis se trouver un endroit pour manger et Sloane était visiblement d'humeur curieuse aujourd'hui. Imran avait fait le minimum en évitant d'en dire de trop. Ce n'était pas parce qu'il n'en avait pas envie mais plus parce qu'il ne souhaitait pas plomber l'ambiance. Il avait bien remarqué la légère déception de son amie mais il appréciait de voir qu'elle n'essayait pas de le forcer à parler... et c'était justement ce qui pourrait l'amener à se confier. « J'aime penser que je rends le petit Imran fier, oui. La petite Sloane aussi serait fière de celle que tu es... » dit-il en lui souriant. C'est vrai ça, le gamin qu'il était et qui avait souffert du décès de sa mère aurait sans doute aimé savoir que ça allait s'arranger un jour. Et puis que ça allait à nouveau faire mal en perdant une autre personne importante. « Hmm, c'est une bonne question. Peut être que j'aurais été chef? J'aime cuisiner. Et toi? »



━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Les espoirs de l’enfant ont été écrasés, évincés par des parents à la conscience trop terre-à-terre. Oubliant sentiments et empathie pour leur enfant. Au point de ne pas encourager les rêves les plus simples, même les plus inaccessibles. Ça marque. Ça reste. Ça traverse les âges et les années, jusqu’à parvenir aux oreilles de Sloane aujourd’hui. Elle a un sourire navré. Navrée qu’on ait pu dire à Imran qu’il ne pourrait jamais devenir Indiana Jones. Navrée qu’on sacrifie les ambitions des enfants. Navrée qu’on oublie de les considérer et de leur donner les moyens d’atteindre leurs objectifs. Peut-être qu’en étant encouragé, Imran aurait combattu ses frayeurs, serait sorti de sa zone de confort et serait devenu un équivalent plus réaliste d’Indiana Jones. Peut-être. Égoïstement, Sloane est bien heureuse que son chemin ait été dévié. Parce qu’il est là aujourd’hui, à ses côtés, à offrir une oreille amicale à ses confidences, à la questionner pour ne pas se contenter de la surface. Il gratte, gratte, gratte jusqu’à éveiller les défenses de Sloane. Elle lui balance un regard sur le côté, l’air de le mettre en garde. Pas Docteur Qureshi, ils avaient dit. C’est pourtant lui qu’elle a l’impression de voir poindre dans ses propos. Il se rattrape, mais ce faisant, il la laisse sur le carreau avec une question dont elle n’a pas la réponse. “Je… je ne sais pas.” Les sourcils se froncent. Le cerveau interroge, se projette dans ces nuits calmes, n’en trouve aucune à décortiquer. “Ce n’est jamais calme.” Toujours quelque chose à faire. On ne trouvera jamais Sloane assise dans le silence, à lire, à regarder dans le vide, à méditer, à regarder une série. “Si je m’arrête, c’est pour dormir ou réchauffer un truc à manger. Et si je me réveille dans la nuit, c’est en pensant au travail.” Et quand elle dort, il n’est pas rare qu’elle rêve du travail. Cerveau toujours tourné vers ses missions, vers ses tâches à accomplir. Il n’y a jamais de repos, dès la première seconde où elle se réveille jusqu’à la seconde avant de s’endormir. Pas étonnant qu’elle ait craqué. Imran aussi se confie, comme un échange logique entre les deux. L'un parle, l'autre suit. Sa frayeur nocturne se dévoile. “Tu as toujours eu peur la nuit ?” Question pas innocente pour savoir pourquoi, avec l'impression que peut-être la disparition de sa femme en est la cause principale.

La conversation laisse un goût étrange sur la langue. Heureusement, les diversions ne manquent pas. Les photos des paparazzis en sont une belle. La légèreté revient vite. À coup de moquerie, de mauvaise foi et de diagnostic 100% fiable : amoureuse. Mince ! Ce serait donc cela ? “Peut-être. Un tout petit peu !” qu’elle lui accorde dans un rire. Peut-être, effectivement. Le manque d’objectivité est flagrant. C’est ce qui l’inquiète le plus. Sloane s’efforce de considérer Rhys de la même manière que les autres pour ne pas qu’on lui reproche un traitement de faveur. Et pourtant, la voilà épinglée à admirer l’homme qu’elle aime. Elle y pensera plus tard, dans un autre contexte. Sloane préfère s’attarder sur Imran, sur son avenir prometteur dans l’influence. “Non, y'a rien à faire alors ne fait pas de moi un hashtag. Tu viens d'inventer ça ou tu y avais déjà pensé?” Elle sent une légère inquiétude à l’idée qu’elle ait pu y penser. Un nouveau rire éclate. Qu’il se rassure : elle n’a pas un dossier avec son nom sur son ordinateur. Elle n’a rien prévu pour lui. Du moins, pas jusqu’à maintenant. “Je viens d’inventer, qu’est-ce que tu crois ? C’est grâce à mon super talent d'inventrice de hashtags que je suis devenue attachée de presse !” Des hashtags bien médiocres, mais tout de même. Ils atteignent leur but : embêter Imran. “Mais quoi ? Ça t’irait bien ! Accompagné d’une photo de toi torse nu sous une blouse blanche. Je sais : les psy n’en portent pas, mais les gens s’en fichent de ce genre de détails !” Tout ce qui compte, c’est l’image dépoussiérée du docteur. Elle pourrait s’arranger pour que le Docteur Sinclair pose aussi pour la photo, tiens. Il y a bien quelque chose à faire, finalement. Et mieux vaut qu’elle referme cette porte rapidement pour ne pas avoir mille idées.

Là encore, la parfaite diversion se présente : le restaurant. Déjeuner emporté, les voilà à discuter d’eux petits. Une époque déjà bien lointaine pour les deux quarantenaires. “Hmm, c'est une bonne question. Peut être que j'aurais été chef? J'aime cuisiner. Et toi?” Elle prend un instant pour réfléchir, le temps qu’ils atteignent le parc. Il y a tant de métiers sur cette Terre et de nouveaux qui se créent toutes les semaines. Difficile de dire ce qu’elle aurait été dans une vie alternative. “Peut-être que j’aurais fait quelque chose dans l’art.” Oui, ça lui ressemble bien. Elle a un sourire. “Je me vois bien déambuler dans les galeries d’art et vendre des oeuvres beaucoup trop chères à des collectionneurs.” En voilà une ambition incroyable. À une époque aussi, quand elle était adolescente, elle se rêvait bénévole humanitaire, voyageant dans le monde entier pour aider les autres. Ses rêves aussi ont fini par disparaître. Eux n'ont pas été chassés par des parents, mais ils ont simplement disparu en grandissant. Comme si le malheur des autres avait cessé de l’atteindre. “Je suis sûre que je t’aurais trouvé une superbe peinture pour décorer ton restaurant !” Évidemment. Dans cette autre vie, Imran serait un client de sa galerie. Il serait prêt à débourser des milliers de dollars pour avoir une œuvre tendance et rare. “Qu'est-ce qu’il te plaît dans la cuisine ? Ça te détend ?” La question est sincère. Volonté de percer ce mystère quand Sloane peine à trouver le temps et la motivation de mettre ne serait-ce qu’un plat congelé au four.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Ils commençaient à s'éloigner du sujet de la carrière que la version plus jeune d'Imran avait imaginé, et lui qui n'aimait pas parler de lui voilà qu'il avait trouvé ça agréable d'échanger. Certes, ça lui donnerait un côté beaucoup moins mystérieux aux yeux de Sloane mais il appréciait leurs conversations. Il appréciait tellement cela qu'il s'était même livré à une autre confession. Oui, c'était avant tout pour ne pas effrayer l'attachée de presse en lui laissant penser qu'il était en mode psy et l'analysait (car, en réalité, il le faisait. Évidemment qu'il le faisait.). Sloane ne semblait pas savoir quoi faire en dehors du boulot et avait peur de n'avoir rien à faire... quelque chose qu'il aurait aimé approfondir avec elle Mais pas aujourd'hui.   « Et si tu faisais des pauses pendant la journée? Une vraie pause, avec le téléphone en mode silencieux et que tu va passer un moment avec quelqu'un qui te apprécies ?  » Il se pointa lui-même du doigt. Il espérait être une des personnes qu'elle appréciait et avec qui elle pourrait passer un moment sans s'occuper de ce qui se passait sur son téléphone. « Hmm...  » fit-il en se mettant à penser à cette peur du noir qu'il avait confiée à son amie. « J'imagine que ça a toujours dû être là mais, quand j'ai rencontré Iris, je n'avais plus vraiment de quoi m'angoisser... et puis, ensuite, je l'ai perdue et j'imagine que la solitude m'a fait peur et que la nuit n'a fait qu'amplifier ce sentiment. »

Heureusement que le reste de la conversation est plus légère. L'amour. Ou, plutôt, Imran qui se moque du manque d'objectivité de l'attachée de presse. Cette dernière le reconnaît. Juste un peu. Et Imran se met à rire. Donc, oui, la conversation est drôle et légère et il doit bien avouer qu'il adore la taquiner... mais la discussion prend un autre tournant et c'est Sloane qui prend l'avantage. Faire de lui un hashtag, et puis quoi encore? L'idée lui colle une angoisse. Et ça le flatte aussi un peu, étrangement. « Torse nu? Qui voudrait voir ça? Et, en plus, je perdrais en crédibilité envers mes patients.... T'imagine, ils sont en train de pleurer en me racontant quelque chose d'horrible qui s'est passé dans leur enfance et, d'un seul coup, 'c'est vous sur cette affiche torse nu sous votre blouse'? Non!  » L'horreur. Bon, d'accord, ça aurait quand même un petit côté comique il doit bien l'avouer. Mais, non, ces trucs là ce n'est pas pour lui.

Assis sur un banc, Imran fait tout pour éviter de devoir raconter sa triste vie à Sloane. Le regard baissé sur sa salade, il joue avec un morceau de tomate en essayant de se convaincre que c'est mieux de ne pas parler de ses parents, que ça plomberait l'ambiance. Mais il en a envie. Pour l'instant, il lui confie qu'il se serait bien vu chef cuisinier dans une autre vie. Il est plutôt doué, donc, pourquoi pas? Sloane, elle, se serait bien vue dans le domaine de l'art et Imran approuve: oui ça lui irait bien. « Oui, je t'imagine bien dans ce domaine. » dit-il, tout en imaginant son amie déambuler dans sa galerie. « Oui, je serais venue te voir et j'aurais été intimidé en me disant que j'avais rien à faire dans cette belle galerie mais tu m'aurais rassuré et tu aurais trouvé exactement ce qu'il me fallait.  » Il se mit à sourire. Il aimait bien cette autre vie, ça lui semblait déjà plus paisible et il savait qu'ils auraient été amis dans cette vie aussi. « Oui, ça détend. Et c'est agréable de mettre de la musique et de ne penser qu'à ce que je dois couper, mixer, faire dorer... et je suis pas mauvais non plus!»



━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Recommandation est faite de passer un moment loin du téléphone, de s’accorder une pause en bonne compagnie. Imran s’inquiète. Imran souhaite aider. Imran se désigne comme étant la personne adéquate. Éclat de rire joyeux, amusé. Il a raison. Il est probablement la personne idéale. Celui qui ne lui rappellera pas le travail. Celui qui l’emmènera sur d’autres terrains. Celui qui a encore cette part d’insouciance. C'est rare chez Icarus. “C’est ce que je fais là ! Une pause avec quelqu’un que j’apprécie !” Le téléphone est là, cependant. Dans le sac. Prêt à vibrer et à chanter, au moindre problème. Être disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre est devenu normal. “Mais tu veux que ça devienne une habitude, c’est ça ?” Sloane le voit venir. Le psychiatre n’est pas loin. Se confond avec l’ami. Au fond d’elle, elle a conscience qu’il a raison. C’est juste… ça lui semble impossible de consacrer du temps à ces déjeuners à l’extérieur, sans téléphone.

Cependant, les miracles existent. Si bien que ce temps est pris aujourd'hui. C’est ce qui lui permet d’en savoir plus sur Imran, sur qui il est. Sur ce dont il a peur. Vulnérabilité offerte comme un échange de confiance entre les deux. Pas de moquerie pour l'accueillir. Seulement des interrogations afin de mieux comprendre. Sloane écoute, désolée de ne pouvoir l’aider. Il est le seul à pouvoir gérer ses angoisses nocturnes. Elle, elle ne peut que poser encore et encore des questions. Creuser pour tenter de trouver une solution. “Qu’est-ce que tu fais quand les pensées sont trop présentes ? Tu arrives quand même à dormir ?” Sloane n’a pas peur de la nuit. Par contre, elle sait combien il est difficile de sortir du tourbillon de pensées, quand rien ni personne n’est là pour divertir, changer les idées. On peut rapidement être pris dans cette boucle, sans parvenir à fermer l'œil de la nuit. Une carrière dans l’influence servirait peut-être à l’en sortir, à lui changer les idées. Assez pour ne plus qu’il ressente l’angoisse ou la solitude. L’idée est d’autant plus drôle quand Imran s’offusque. Sloane part dans un rire. Elle imagine bien trop la scène décrite. Et il n’y a plus aucune empathie. Juste de l’amusement, à lui en faire mal aux zygomatiques et à l’abdomen. “Pardon ! Je ne devrais pas rire… mais c’est si drôle !” L’attachée de presse s’éclaircit la gorge, tente de reprendre un peu son sérieux. Mais la bonne humeur n’est pas loin. Les lèvres ne demandent qu’à sourire plus grand, qu’à s’ouvrir pour rire plus fort. “Tu ne penses pas qu’ils se sentiraient plus en confiance de t’avoir vu à moitié nu ? Ça va forcément créer un lien spécial !” Et quel lien spécial ! Merde. Elle a les yeux humides. Des larmes hilares qu’elle essuie au bord des cils.

Le repas acheté, le parc trouvé, le banc choisi. Les voilà partis sur d’autres sujets, loin de la réalité d’aujourd’hui. Une autre vie dessinée. Pour l’un, chef cuisinier. L’autre, galeriste. Leurs eux petits sont peut-être fiers de qui ils sont devenus, mais ils continuent de rêver. Dans un monde où Imran serait venu chercher une œuvre pour son restaurant, sans aucun sentiment de légitimité. Dans un monde où il serait entré dans la galerie de Sloane. Dans un monde où ils auraient fini par se lier d’amitié. Les gens destinés à bien s’entendre se retrouvent toujours. Dans une réalité ou dans une autre. “Et à partir de ce jour, ton restaurant serait devenu ma cantine. Peut-être même que tu m’aurais montré quelques techniques de cuisine !” Sa main libre vient se poser en coupe au bord de sa bouche, prête à partager un terrible secret. “Parce que je ne maîtrise que la base, je suis une terrible cuisinière.” Scoop qui ne l’est pas vraiment. Faut s’en douter quand Sloane passe davantage de temps à travailler qu’à manger. Tout ce qu’elle maîtrise, c’est la brioche perdue et le jus d’orange pressé. À l’opposé d’Imran. Il adore ça, lui. Y trouve une détente agréable. Elle l’écoute en parler avec un sourire. Il a l’air de vraiment aimer la cuisine. Au point de se dire pas mauvais. Un euphémisme, Sloane en est quasiment certaine. Pourtant, elle joue le jeu, s’en amuse pour le taquiner. “C’est vrai, ça ?” Sloane se tourne complètement vers Imran, une lueur de défi dans le regard. “Okay, alors fais-moi rêver : quel est ton plat signature ? LE plat que tu maîtrises à la perfection ?” Et qui la fera saliver à l’idée de pouvoir un jour, peut-être, le goûter.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : no keeping secrets ┄ imran 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
FC : riz ahmed
Crédits : avatar (awona/peluche) - gif (wiha-jun))
Thèmes abordés : Deuil, manipulation
Thèmes refusés : A voir ensemble
No Keeping secrets
ft. @Sloane Hatcher
TW: deuil


Sloane avait raison: elle était bel et bien en train de faire une pause et n'avait même pas le téléphone dans sa main. Et puis ça faisait plaisir à Imran de savoir qu'il était réellement une personne qu'elle appréciait. Mais lorsqu'elle lui demande s'il voudrait que ça devienne une habitude de faire une pause, il senti le piège venir. Il était l'ami à cet instant précis, ayant promis que le psy n'était, lui, pas. Il devrait donc faire attention à avoir l'air d'un simple ami qui donnait des conseils et non pas du psy qui donnait un exercice. « Non, je... » Il chercha ses mots. « C'était juste une question. En tant qu'ami, tu vois? » quelle subtilité. « Pour être honnête, je suis assez content que tu sois venu me chercher... ça fait du bien de sortir. Et ton téléphone est là, donc la coupure n'est pas trop violente, pas vrai?  » Imran tourna la tête un bref instant pour pouvoir faire une grimace sans qu'elle puisse le voir: il n'était pas doué pour mentir et était tout sauf naturel. Il était même prêt à se confier d'avantage sur les angoisses qu'il avait la nuit si cela pouvait aider à ce que Sloane ne puisse pas détecter le psy qui parlait. « Je vais allumer la télévision en général. Beaucoup de conneries la nuit, d'ailleurs.  » Et, pourtant, il regardait ces conneries comme si c'était la chose la plus passionnante. Un petit plaisir coupable.

Sloane ne voulait pas voir le psy, mais elle en revanche n'avait aucun problème à laisser parler l'attachée de presse. Bon, Imran aurait dû préciser que lui aussi voulait parler à l'amie donc c'était un peu de sa faute. Mais voilà que Sloane avait commencé à parler de campagne de pub, de hashtags et... Non. Jamais. Et en plus ça la faisait rire. Imran essaya tant bien que mal de ne pas sourire pour lui montrer qu'il était sérieux mais son rire était contagieux et il ne pu s'en empêcher. « Non, ce n'est pas drôle... » dit-il avec néanmoins un léger sourire sur les lèvres.  « Tu sais quoi, mardi, je mettrais une blouse et rien d'autre en dessous et on verra si tu trouves toujours ça drôle. » Il regretta aussitôt avoir dit cela. Lui s'était dit que ça pourrait être une sorte de menace pour son amie mais il réalisa bien trop tard que ce serait lui qui serait le plus mal à l'aise des deux. « Oh. Fin de cette discussion. Plus un mot. »


Cette autre vie dont ils étaient en train de parler lui plaisait bien. Il avait déjà en tête une existence plus paisible et, peut être serait-il plus heureux. Mais, Imran ne pu s'empêcher de penser à sa femme: l'aurait-il tout de même rencontrée? Est-ce que le destin ou les âmes sœurs existaient réellement? En tant que psy, il avait tendance à se dire que ce n'était pas vrai mais comment pouvait-il en être certain après tout. Sloane, elle, ne devait pas se poser autant de questions (ou bien si, qu'en savait-il).  « Tu sais, je pensais que tu avais un chef personnel donc, le fait que tu connaisses tout de même les bases ça m'impressionne. » dit-il pour la taquiner. Puis il avait eu le malheur de se vanter de ses talents de cuisinier et Sloane lui demanda son plat signature. Imran réfléchit un instant avant de répondre. « La semaine prochaine, je vais te faire quelque chose à manger. On se retrouve et on passe la pause déjeuner ensemble, qu'est-ce que tu en dis? T'es pas du genre à critiquer parce que tu regardes des émissions de cuisine, pas vrai? »



━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I'm a bad liar with a savior complex
All the skeletons you hide, Show me yours and I'll show you mine

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : no keeping secrets ┄ imran Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1916
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

no keeping secrets ┄ imran 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

no keeping secrets ┄ imran Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

no keeping secrets ┄ imran 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e no keeping secrets ┄ imran 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 554
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)

NO KEEPING SECRETS ✧ What's wrong with you? Tell me all your secrets, get it out. I don't know why these monsters. Are trapped in my head (quote. Foreign Air) (code. ellaenys) (icons. muxisium


Mensonge. Proféré par celui-là même censé être digne de confiance. Tout le monde est susceptible de mentir. De cacher. D’estroquer. De camoufler. Elle sait, Sloane. Il y a des mensonges plus doux, plus acceptables. Comme Imran qui ment pour prendre soin ; qui tente d’apaiser pour faire oublier son métier ; qui se noie pour espérer garder sa confiance. Ce mensonge là n’élève pas les barrières de Sloane, n’éveille pas sa méfiance. Ce mensonge-là lui arrache un sourire. “Oui, ça me fait du bien de sortir. Tu avais raison.” L’ami, le psy, les deux avaient raison. Aucune difficulté à l’avouer. Et c’est l’ami qu’elle tente de retrouver, lorsqu’il est question des angoisses et des peurs nocturnes d’Imran. Lui aussi aurait besoin d’une oreille attentive. Bien plus qu’elle. Une poignée de secondes s’écoule, avant que Sloane reprenne la parole. “Imran ?” Le prénom est lâché d’un ton doucereux. “Merci de faire l’effort de ne pas m’analyser…” Le visage se fend d’un nouveau sourire. “... mais je vois comme c’est dur pour toi.” Euphémisme. Il se bat littéralement contre lui-même, à tenter d’avancer ses pions, sans en faire trop. “Si tu as des questions, pose-les moi, d’accord ? Que ce soit le psy ou l’ami, peu importe. Et si je n’ai pas envie d’y répondre, je te le dirais.” C’est un marché qu’elle lui propose. Un compromis afin de que l’ami ne lutte pas contre sa nature. Surtout quand ce qu’il veut, ce n’est que d'aider.

L'hilarité ne tarde pas. Elle prend le dessus. Offre de beaux sourires, de jolis éclats de rire. Une légèreté des traits, des cœurs. Les dos sont moins voûtés, les regards plus brillants. Il y a un regain d’énergie avec cette discussion. Avec cette image d’Imran en influenceur psychiatre. Avec ces larmes de joie au coin des yeux. Accentué par la volonté d’Imran de rester sérieux. “Tu es un pitoyable menteur !” Il fallait que ça sorte. Il fallait le lui dire. Un index se pointe bientôt sous le nez du psychiatre. Il a tout d’accusateur, ce doigt. Il vient dénoncer une vérité criante. “Je le vois, ton sourire !” La suite la fait cesser de rire, lui laisse tout de même un sourire amusé et de grands yeux ouverts, aux frontières de l'amusement. Mardi prochain, Imran est prêt à laisser tomber les vêtements pour porter seulement sa blouse. Ben tiens ! “Ooh, vraiment ?!” Sloane ne manquera pas de s’en délecter. Ni de prendre une photo ou deux afin d’ouvrir un compte Argo à son effigie. Le début d’une vie d’influenceur. À moins qu’elle n’en profite pour lui créer un profil sur des applications de rencontres. Mais non. La conversation s’achève, à la demande d’Imran. Et elle, elle ne peut s’empêcher d’exulter un dernier rire. La conversation a dépassé Imran, l’a pris au piège, sans même qu’il s’en aperçoive.

Il y a un terrain sur lequel il est plus à l’aise : celui de la gastronomie, de la cuisine. Sloane tait l’idée d’une émission de cuisine où il ferait des analyses psychiatriques, tout en épluchant des oignons. Ce serait saugrenu, mais hey, pourquoi ? Au lieu de cela, elle sourit face à son étonnement. “Qu’est-ce que tu crois ? Je n’ai pas toujours eu les moyens que j'ai aujourd'hui en travaillant pour Icarus. Il a bien fallu que j’apprenne à me débrouiller toute seule !” De l’adolescence jusqu’à ses premières années de jeune adulte. Des repas basiques préparés dans l’espoir de se nourrir convenablement. En tout cas, de se remplir le ventre. Aujourd’hui, elle ne se donne quasiment plus cette peine. Sauf peut-être durant les vacances, mais Sloane ne prend jamais de vacances. “Mais là où tu n’as pas tort, c’est que je ne cuisine pas. Je commande ou je vais au restaurant.” Midi et soir. Du lundi au dimanche. Sans exception. Elle connaît un peu trop tous les établissements de New Blossom. Et quand le temps lui manque, Sloane a d’autres solutions. “Ou je mange des salades toutes prêtes.” Ça donne une piètre image d’elle. Elle grimace. Se trouve trop assistée, pas assez responsable, trop fainéante, pas assez courageuse. Surtout en comparaison avec Imran.

Imran et son amour de la cuisine. Imran et ses compétences inégalables. Imran qui propose de lui préparer un déjeuner. Impossible de refuser l’invitation. Et cette fois, elle en est certaine, il s’agit bien de l’ami. “Pas le temps de regarder des émissions de cuisine…” La télévision n’est allumée que pour regarder les informations ou visionner une interview d’un·e Sept. “... par contre, tu as devant toi l’un des palais les plus fins de New Blossom. Il faudra que ce soit à la hauteur du meilleur restaurant de la ville !” Rien que cela. Dans le cas contraire, Sloane ne manquera pas de souligner le manque d'assaisonnement, la cuisson ratée ou l'absence de lien entre les différents composants du plat. En invitée parfaitement capricieuse et impolie qu’elle est. “Si tu cuisines, je m’occupe du dessert.” La perspective de ce repas est réjouissante. Bien plus que ce repas avalé sur un banc. Elle donne un petit coup de coude à Imran, un sourire en coin. “Comme ça, tu pourras dire à tes amis que tu as mangé avec quelqu’un que tu apprécies et ils n’auront plus qu’à se faire de fausses idées sur cette relation. Ils te laisseront tranquille.” Bien mieux que de mentir. Bien plus simple que d’avouer ne pas être prêt. Juste distiller ici et là des indices pour que les autres se trompent, sans jamais démentir. Il ne lui vient pas à l’esprit que leurs collègues aussi pourraient se tromper.

 @Imran Qureshi  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME
Page 1 sur 2 1, 2  Suivant