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Sneak Peek ;; Emile

Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
TW : fusillade, sang, mutation utilisée.

Ah, le dessous de New Blossom ; forcément qu'il doit enquêter par là-bas, forcément qu'il doit s'enfoncer dans les anciennes rues, de celles de son enfance, de celle où il avait failli crever (oh joie) et qui étaient bien assez saccagées malgré tout pour tromper son sens de l'orientation basé sur les souvenirs d'autrefois. Sans doute que son allure trahit qu'il est de ces âmes qui ne veulent pas être reconnues, d'avec son sweat à capuche, cette dernière remontée sur son crâne et puis le masque qu'il porte pour éviter de s'encrasser les poumons parce que sait-on jamais qu'il revienne un jour sur le terrain - c'est beau de rêver.

Mais Sean ne savait pas à quel point cette journée allait lui voler toute propension à rêver, mais le devine bien assez ; un premier coup de feu et son sang qui se glace ; rappel douloureux dans l'épaule, comme si on l'avait une nouvelle fois toucher ; seulement son esprit qui se remémore de ce que c'est, d'en prendre une dans le buffet ; et bien assez vite, il remarque l'autour ; remarque qu'un affrontement entre deux gangs rivaux sans doute a explosé et comme un énorme abruti, il se retrouve en plein milieu de la pétarade. Le réflexe est de courir ; de tenter d'y réchapper et il se retrouve face à un des assaillants qui a mis en joue quelqu'un, qui semble prêt à tirer ; et au vu de la tenue de l'autre, Sean ne met pas longtemps à comprendre que ce n'est qu'un civil comme lui - chaque camp semblant avoir une couleur bien significative pour se reconnaître.

Et y'a de nouveau des mauvais souvenirs qui se font en Sean.

Il a rien d'un héros ; n'en possédera jamais rien, même... Mais son esprit s'agite et se jette en avant pour frapper l'assaillant, usant de sa mutation pour lui infliger une vision qui, somme toute, a sans doute sa place ici au vu de la violence de la mort vécu. Sean se met à saigner du nez sous le masque, à l'impression que ça va l'étouffer dedans mais après quelques secondes à être immobile dans sa fuite, il parvient à sortir de cette vision horrifique pour reprendre sa course... Du moins, s'y tenter, parce qu'il est pantelant, qu'il peut qu'arracher l'autre à la situation aussi en s'accrochant à sa manche tout en marmonnant un "faut se tirer de là" tout aussi chancelant que lui ; c'est qu'il subit le contrecoup de sa mutation, qu'il y a le chaos autour, le stress qui se rajoute, le sang qui obstrue en partie sa respiration et dès lors, il s'écroule en partie quelques mètres plus loin, à l'abri derrière un ancien panneau publicitaire qui s'est écroulé là y'a vingt ans. Le masque est retiré et Sean prend une gorgée d'air, sa tête lui fait mal, son nez saigne encore ; et sa manche, bien assez vite, se retrouve teinté de rouge pour tenter d'endiguer le phénomène. "Dès que ça se calme un peu, on se barre..." Qu'il souffle à l'inconnu en tentant de reprendre possession de son propre corps, obstruant au mieux ses pensées face à la mort précédement ressentie.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Emile Aitken
True Blood
Emile Aitken
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile D0vaaMcd_o
Alias : FARADAY
Genre : homme cis, il/lui
Age : 33 ans (01.03.1992)
Dollars : 130
Statut : célibataire
Occupation : ingénieur aérospatial, chercheur post-doc
Habitation : nexus, près de l'université. app404
Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
Pseudo : westofweird
Comptes : Lucero, Arden, Moss
Genre IRL : fem elle/she
Messages : 38
Date d'inscription : 30/05/2023
FC : george mackay
Crédits : bones le plus doux (ava) alcara (bann) sial (sign) strangehell (icons) wallows (lyrics)
Thèmes abordés : ras; à discuter
Thèmes refusés : ras
Infos RP : En ralentissement, visiblement - très réactive sur discord
Autour de 500-600 mots, je peux faire plus, je peux faire moins
FR principalement, demandez pour ENG
dialogue: slategrey

TW : fusillade, sang

C’est au retour de sa visite à Aurelio que tout se met à partir en cacahuète. L’Underapple, c’est pas trop sa scène habituelle, mais il sait s’y orienter. Sait s’y fondre, se mêler aux passants pour ne pas trop se faire remarquer. De toute façon, il n’a rien qui fasse l’envie d’un potentiel voleur; ses chaussures sont usées jusqu’à la corde, son pull noir tellement délavé qu’il est plutôt devenu gris. Vraiment pas l’image de la richesse, et avec raison: le maigre salaire qu’il fait en tant que chercheur post-doctoral n’est rien pour écrire à sa mère. Il garde la tête basse et les mains dans ses poches et on le laisse tranquille. Y’a rien à voir, rien qu’un gamin paumé; passez votre chemin.
Et ça fonctionne d’habitude, on épargne à peine un regard pour la silhouette malingre qui marche d’un pas ni trop pressé, ni trop lent, bandana noué autour du visage pour retenir un peu de poussière. Et en toute franchise, c’est même pas à propos de lui, ce qui se passe. Personne ne l’arrête ou ne l’aborde, personne ne lui agite une lame sous le nez pour lui faire cracher sa monnaie. Il n’y a que le bruit assourdissant de coups de feu, l’écho qui résonne dans un moment de silence, avant que le chaos n’éclate.

Pendant un instant, Emile ne sait pas trop comment réagir. Les genoux plient, le regard cherche frénétiquement un endroit où se planquer. Instinctivement, l’armure commence à se former sur son corps, protège les organes en premier avant de s’étendre à ses membres; mais Emile n’est pas en sécurité pour autant, et il ne tient pas particulièrement à rester à découvert. On ne lui a jamais tiré dessus et ce n’est pas une expérience qu’il a envie de vivre. Alors il cherche, un peu paniqué, une sortie de secours; une ruelle; une bagnole derrière laquelle se planquer; un trou où ramper et se mettre hors de danger.  « shit shit shit shit shit SHIT » Le juron comme un mantra alors qu’il se dirige vers la façade d’un bâtiment, avec l’espoir d’en trouver le coin et, éventuellement, une issue.

Sa fuite est coupée par une silhouette masquée, balaclava sur la tête, fusil entre les mains. En joue, les mains qui se lèvent à la hauteur des épaules. Il ne s’est jamais fait tirer dessus: est-ce que sa mutation va vraiment le protéger contre un choc si important, si localisé ? Il préférerait largement ne pas le savoir. Mais le doigt de l’assaillant presse la gâchette et Emile ne sait rien faire d’autre que d’accepter son sort; et fermer les yeux; et attendre le choc qui ne vient pas.
Et c’est parce qu’il y a quelqu’un qui s’est jeté sur lui, qui l’a empêché de tirer (il n’a pas entendu de coup de feu) et Emile ne s’attarde pas trop à essayer de comprendre ce qu’il se passe. Lorsque l’étranger, prince charmant aux chaussures encrassées comme destrier, l’accroche par la manche, il s’empresse d’acquiescer. Il a du mal à suivre son sauveur, sans se douter que c’est parce qu’il est sur le point de s’effondrer.  « Ça va ?! T’as l’air – pas très bien – d’avoir pris un sale coup. » Le sang lui dégouline sur le visage, imbibe la manche de son sweat; et le pauvre Emile, toujours si prévoyant, n’a même pas un pauvre petit mouchoir à lui offrir. Il dénoue le bandana qui lui couvre la bouche et le plie à revers. « Prends ça. » Dos au panneau publicitaire, il tente de faire rempart entre l’inconnu et une potentielle balle perdue, quand bien même il n’a aucune envie de s’en prendre une.  « Tu sais où aller ? » En théorie, il sait lui aussi, mais son esprit embrumé n’arrive pas à calculer où il est, ni comment contourner l’artère bloquée par les tireurs.

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Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

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Foutue humanité ! Pourquoi il s'emmerde avec ça parfois ? Il aimerait mieux laisser tout ça de côté, mais pouvez décemment pas laisser le gars se faire plomber alors qu'il passait juste ici... Encore ça aurait été un mec de gang, bon, c'est leurs affaires quoi... Mais Sean n'avait pu que se projeter et finalement sa mutation se serait sans doute déclenchée sans qu'il n'y fasse rien, juste par effet de stress ; alors le voici aux côtés de l'autre, à tenter de reprendre ses esprits alors que son corps tremblent face au contrecoup et qu'il ne peut que grogner face à la constatation du pauvre gars pris au piège avec lui. "Ouais." Il ment, parce que pas le courage d'expliquer quoi que ce soit ; parce que façon quoi, l'autre va le prendre pour un timbré.

Mais pour l'heure, il lui tend juste un mouchoir (enfin il croit) et lorgne dessus avant de l'attraper pour le plaquer plus aisément contre son nez plutôt que sa manche qui ne peut être aisément tordu comme le bandana (il a capté une fois dans sa main) bien plus malléable. Mais aller où ? Sean réfléchi, tente de se repérer, mais faut reconnaître qu'il n'en a, en vérité, aucune idée. "J'pensais juste à courir loin d'eux." Il hausse les épaules, tente de se remettre du choc ; alors il ferme les yeux, se concentre ; doit retrouver la concentration comme sur le terrain. "Toi, tu sais ?" Qu'il demande, tentant de s'accrocher à autre chose ; et l'inconnu à ses côtés est un bon moyen d'y parvenir.

Alors il rouvre les yeux, s'imagine un terrain ; et il doit marquer le point pour faire gagner sa foutue équipe ; oublie la douleur, Sean. "C'bon, ça va mieux." Il s'essuie le nez une dernière fois avec le bandana, prenant une inspiration, rangeant le tissu dans la poche de sa veste. "Tu cours vite ?" Qu'il lui demande ; et forcément, en comparaison de ce dont il est capable en tant que sportif professionnel, tout est relatif... Mais Sean sait que ce genre de situation peut débloquer bien des talents cachés.

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Dollars : 130
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Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
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Il sait pas pourquoi il panique autant – c’est pas très différent de ces soirs où il se perd entre les montagnes de déchets industriels, à se faufiler entre les rondes des quelques employés et de leurs robots-patrouilles affublés de caméras. Et puis il a de la chance, parce que contrairement à la majorité des gens, il est (il pense, il espère) pare-balle. Mais il a pas le coeur toujours très bien accroché, Emile. La confrontation c’est vraiment pas son truc; habituellement il se contente d’éviter les autres, de se planquer lorsqu’il en a besoin; même au boulot c’est le genre à s’aplatir un peu trop, à éviter les malentendus et les conflits. Dire qu’il est hors de son élément est vraiment un euphémisme. Il a les mains qui tremblent, le cerveau en pagaille. Chaque coup de feu le fait sursauter et se recroqueviller un peu plus vers le mec qui l’a… sauvé ? Comme s’il venait de réaliser la stupidité et la bravoure de ce qu’un pur étranger vient de faire pour lui. Et il sait franchement pas comment réagir à ça; déjà trop préoccupé par trop de choses, par la peur qui lui tord le ventre, par le tourbillon de pensées paniquées qu’il essaie de contrôler pour parvenir à réfléchir.

L’idée est pas bête, juste courir loin d’eux, mais… mais et s’ils sont… partout ? Pas moyen de savoir jusqu’où cette bagarre se traîne, et puis Emile en sait clairement pas assez sur l’Underapple pour savoir quel genre d’affrontement c’est. Est-ce que c’est une guerre généralisée ? Une nouvelle destruction de la ville qui s’amorce ? Bon il se doute que c’est peut-être l’anxiété qui parle, mais tout de même; sans savoir dans quoi ils se lancent… c’est pas forcément la meilleure idée du monde. D’un autre côté, rester là et attendre n’est pas non plus optimal.  « Je sais pas, j’ai pas l’habitude de venir ici. Je sais pas si– » Et un ricochet atteint le mur juste à côté d’eux, suivi d’éclats de brique qui leur tombent dessus un peu comme du riz sur les nouveaux mariés, mais en moins fun.  « T’as raison. On peut se retrouver après. » Il a pas trop envie de passer la nuit dans l’Underapple, mais vaut mieux traîner un peu trop longtemps dans les ruelles que de rester sur place et servir de cibles d’entraînement.

Il pense.
Il espère, surtout.
Il fait beaucoup de ça en ce moment.

« Vite ? Euh, je. Assez ? Pas assez dans le sens, plutôt vite; assez dans le sens, ça suffira peut-être. Alors Emile se retourne, ne laisse dépasser que les yeux sur le côté du panneau publicitaire pour examiner l’état des lieux. Ça a l’air… plus calme ? De ce côté. » Il pointe, juste derrière un groupe de trois gangsters qui gagnent du terrain sur leurs adversaires.  « Et après quoi ? La première ruelle ? Il inspire un bon coup, essuie ses paumes moites sur son jean usé. Okay… okay. » Quand faut y aller, faut y aller ?

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Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
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Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Pourquoi prennent-ils le temps de discuter ? La pensée traverse Sean un instant quand les balles éclatent les briques à côté d'eux et qu'il sent l'air s'emplir un peu plus de poussière l'instant d'après. Pourtant il faut le temps de trouver une ouverture, un endroit par où fuir. Mais y'a des informations à avoir ; la vitesse, cette fameuse pointe qu'il pourrait avoir ; et c'est un assez pas réellement satisfaisant qui ressort, alors que Sean tente de visualiser ce dont il lui parle. "Là-bas, puis première ruelle. Ok." Il doit juste visualiser le tout comme un terrain à traverser ; les adversaires sont placés et si les anciens n'étaient fardé que d'équipement et de muscles pouvant le plaquer, ici, ils n'auront même pas besoin de lui courir après.

Une inspiration.

Faut qu'il prépare ses poumons ; ils ont souffert de l'altercation ; mais ça ira, pour si peu de course. Alors Sean se prépare, fais un signe à l'autre. "Positionne toi comme ça aussi." De quoi gagner des précieuses secondes, de quoi se donner une impulsion plus aisée en plaçant une jambe légèrement en arrière ; comme sur le terrain. Sean observe l'extérieur et puis... "GO !" Pourtant il laisse l'inconnu partir en premier pour finalement le suivre, prenant bien assez vite sa vitesse de pointe pour choper au passage le bras du blond et l'entraîner plus encore, qu'il bénéficie de son élan pour courir plus vite encore. Et il le fait partir dans la fameuse première ruelle, alors qu'une rafle de balles volent autour d'eux et qu'il s'est baissé au mieux sans couper sa course ; jette vers l'avant le pauvre Emile quand enfin la ruelle les protègent enfin de la rixe.

Il atterrit à côté de lui, l'impression d'avoir marqué le point. Mais il pose son regard sur l'autre, laisse un précipité "t'es blessé ??" s'échapper, parce qu'il a eu l'impression qu'on leur avait tiré dessus encore, mais qu'il n'en était pas sûr. "Faut pas qu'on reste là... !" Qu'il souffle encore, déjà à se redresser sur son coude pour se relever et repartir. Au moins pour marcher vite et mettre plus de distance encore ; sait-on jamais qu'ils dérivent vers eux.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Emile Aitken
True Blood
Emile Aitken
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile D0vaaMcd_o
Alias : FARADAY
Genre : homme cis, il/lui
Age : 33 ans (01.03.1992)
Dollars : 130
Statut : célibataire
Occupation : ingénieur aérospatial, chercheur post-doc
Habitation : nexus, près de l'université. app404
Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
Pseudo : westofweird
Comptes : Lucero, Arden, Moss
Genre IRL : fem elle/she
Messages : 38
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Crédits : bones le plus doux (ava) alcara (bann) sial (sign) strangehell (icons) wallows (lyrics)
Thèmes abordés : ras; à discuter
Thèmes refusés : ras
Infos RP : En ralentissement, visiblement - très réactive sur discord
Autour de 500-600 mots, je peux faire plus, je peux faire moins
FR principalement, demandez pour ENG
dialogue: slategrey

Emile a peur.  C’est aussi bête que ça; aussi simple que ça; aussi difficile que ça. La peur l’agrippe au ventre, ses griffes bien plantées dans son estomac, ses dents lui déchirent le sternum et empêchent sa cage thoracique de s’ouvrir pour laisser les poumons se gonfler. Il essaie de ne pas le montrer, de se faire presque brave pour le garçon qui a dans l’idée de le tirer de là au lieu de l’abandonner et de ne s’occuper que de sa peau. Et alors il a un peu moins peur; ils sont deux à affronter les balles qui sifflent, les gangsters qui se lancent des injures ou qui crient leur douleur. Il se sent perdu et petit, n’écoute qu’à moitié les instructions de son compagnon d’infortune (ses membres lui semblent lourds) mais il n’aura qu’à mettre un pied devant l’autre et ça suffira sûrement.

Le feu, l’acide, les dents acérées de la scie qui tournent à toute vitesse, aucun souci: il se sait protégé grâce à tous ces petits accidents qui lui ont foutu une frousse pas possible. Jamais celui à chercher le danger et pourtant il s’y retrouve plongé malgré lui; sans savoir si se faire plomber lui sera fatal ou s’il s’en rendra seulement compte.

Il part au signal donné comme un vrai petit athlète. À la différence qu’il n’y a pas de haie à sauter ni de médaille à la ligne d’arrivée, sinon celle qu’il s’auto-décernera s’il ne clamse pas dans une ruelle sale de l’UA. Visiblement, pas sous la supervision de ce héros qui, deux fois déjà, se place au devant du danger pour s’assurer qu’Emile se sorte de cette histoire sans une seule égratignure - s’il savait. S’il savait que lorsqu’il jette Emile vers l’avant, et que celui-ci atterrit sur ses mains, que le bitume et les graviers sont repoussés par un bouclier invisible, il ne se préoccuperait peut-être pas autant de sa sécurité. La chute est dure. Il le sent dans ses poignets, une douleur creuse dans l’articulation à droite. Mais la peau n’a même pas une trace de poussière, et encore moins d’un quelque gravat qui l’aurait entamée. « Non. Le souffle court, il s’empresse de se lever, à genoux. Et toi ? » Il cherche le visage à la recherche d’une expression de douleur; le coeur qui s’éclate dans sa poitrine à la vue du sang qui lui marbre encore la peau - avant qu’il se souvienne que le reste tachait son bandana avant même qu’ils ne se précipitent vers un nouvel abri. « T’es sûr que ça va ? » qu’il souffle, avant de l’examiner, comme si au-travers des vêtements il pourrait voir quoi que ce soit.

Il se relève et aide Sean à sa suite sans réfléchir, d’un geste déjà familier (frôler la mort ça rapproche, non ?). Sa main reste refermée autour de son poignet alors qu’il se dirige vers l’autre bout de la ruelle, espérant qu’il y ait une sortie en vue et qu’ils ne soient pas coincés dans un cul-de-sac jusqu’au lendemain. Il ne sait pas s’il devrait aller en premier, au cas où un malfrat les surprendrait - ou s’il devrait passer en dernier, histoire d’assurer leurs arrières. « Tu sais où on est ? il demande à peine le prochain croisement atteint. Le téléphone dans sa poche est d’une maigre utilité: l’écran brisé ne montre qu’une page de chargement, alors que le réseau ne parvient pas à rejoindre l’appareil sous terre. J’ai trop dévié de ma route habituelle, j’ai aucune idée. » C'est qu'il sent la panique le rattraper.

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Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
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TW : sang, mention de violence.


Y'a pas de place pour la peur ; parce que s'il cède, Sean ne sera plus qu'une bombe ambulante ; sa mutation s'emballera, parce qu'elle ne résiste jamais aux émotions trop fortes ; qu'il a fallu devenir comme ce qu'il incarne pour cesser d'être une menace.

Le bon mutant.

Mais ses émotions s'échappent tout de même ; cocotte minute qui se sait menaçante d'avec son foutu sifflet ; doit se contrôler ; et apprendre que l'autre n'est pas blessé l'aide à se reprendre un instant. "Je crois pas." S'il l'est, il ne le sent pas encore ; mais il lui semble que non, qu'il y a guère que sa mutation qui lui a déchiré l'âme encore mais qu'il s'en remettra, parce qu'il s'en remet toujours ; qu'importe s'il a eu l'impression d'avoir la tête écrasée quelques minutes plus tôt. "Ouais. Faut avancer." Ne laisse pas de place à ses propres faiblesses ; a toujours agi ainsi, cet idiot.

Faut reprendre ; et il accepte l'aide sans trop broncher, sans doute parce qu'il est juste à tenter de réfléchir, que y'a pas de place pour l'ego à cet instant. Mais il connaît pas cette ville ; et il songe aux paroles de celui qui l'avait espionné (est-ce qu'il recommence encore à l'occasion ?) et qui va bien se marrer quand il saura qu'il s'est finalement bel et bien perdu dans ses stupides rues. "Nan." Qu'il avoue, à demi. Parce qu'il ne sait pas si c'est intelligent de dire qu'il est plutôt de la surface, qu'il est même très loin de l'Underapple d'ordinaire. "J'sais pas... J'suis pas du coin non plus." Et il regrette même d'y avoir mis les pieds à ce jour.

Et puis une salve de douleur, parce qu'il respire trop fort, parce que sa mutation lui fout le contrecoup de son utilisation et il flanche un peu, rate un pas et se rattrape grâce à celui qui le tient encore - remarque ce détail dès lors. "H-hmf..." Grognement, alors qu'il cède à ce que lui hurle sa tête en posant enfin une pogne tout contre, tentant de compresser un peu la tempe alors que le nez saigne encore. Alors faut qu'il trouve une solution, parce qu'à errer au hasard, ils vont finir par juste tomber sur d'autres sales types. Son regard se perd sur l'ensemble et il remarque un des nombreux bâtiments abandonnés du coin, probablement en bonne partie effondré... Mais y'a pas tant le choix. "Par là..." Qu'il lui murmure, venant à inverser la prise pour récupérer le poignet de l'autre et l'entraîner par là ; à l'abri des regards et surtout, des balles.

Joue d'une épaule pour parvenir à pousser la porte en partie bloquée par des gravats, mais la referme derrière eux en se disant qu'au moins personne ne viendra à les chercher ici, normalement. "On va attendre ici que ça se calme... Parce que là..." Et sans finir sa phrase, il se laisse tomber dans un coin à peu près confortable - se dit qu'ils sont pas les premiers à se planquer là - et souffle avant de venir effacer à nouveau le sang qui coule de sa narine. "Fuck." Ca fuse, sans grâce ; et Sean met la tête en arrière, ne fermant pas les yeux pour s'éviter une rafale d'images de ce que sa cervelle a subi juste avant.

Ne pas laisser place à quoi que ce soit qui peut l'effrayer.
Juste endurer ; encaisser ; et repartir ensuite.

Comme on lui a appris.

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Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
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Il ne sait pas où il est, ni où il s’en va; tout ce qu’il sait, c’est qu’il y va d’un bon pas et qu’il traîne Sean avec lui. L’extrémité de la ruelle atteinte, les rues ne lui sont pas plus familières, se déclinent en une myriade d’autres allées trop sombres, parsemées de déchets. Un vrai labyrinthe dont il ne risque pas de se tirer tout seul, et surtout pas dans l’état de frayeur dans lequel il se trouve. Chance ou malchance, ils doivent s’arrêter avant de se perdre encore plus dans les dédales de l’Underapple: une exclamation de douleur derrière lui, la poigne qui s’inverse alors que l’autre s’accroche à lui, et il ne s’inquiète plus vraiment de leur emplacement, mais plutôt des scénarios catastrophiques qui s’emparent de son esprit. Évidemment, il est blessé mais ne lui a rien dit; il va s’effondrer dans ses bras et ne passera pas la nuit; il devra expliquer ce qu’il fait si loin de chez lui avec le corps de… quelqu’un. Un inconnu qui aura échangé sa vie contre la sienne.
Rien de bien dramatique, en somme.

Son comparse s’écrase au sol et Emile sort une nouvelle fois le téléphone de sa poche pour éclairer les alentours. Le bâtiment semble être une ancienne boutique, en partie effondrée et depuis longtemps vidée de tout ce qu’il pouvait y avoir d’utile. Ne reste plus que les vitrines fracassées et quelques étalages qui n’ont pas été rescapés pour être réutilisés; mais ce qui inquiète Emile, c’est de savoir si ce n’est pas la demeure d’un habitant de l’UA qui viendra défendre ses maigres possessions - en ayant recours à la violence comme première solution. Mais la poussière semble uniforme, et mis à part les bouteilles de bières depuis longtemps abandonnées, il ne semble pas y avoir quoi que ce soit qui dénoterait la présence régulière d’un quelconque habitant. Alors Emile se pose, referme la lumière de son téléphone pour ne pas attirer plus d’attention. Par la fenêtre, il y n’entre qu’une lumière faiblarde qui provient d’un néon à l’extérieur, les bruits lointains d’armes à feu qu’on décharge.

« Qu’est-ce qui se passe ? Ça va pas ? Il met un genou à terre et se penche sur l’homme, examine d’un coup d’oeil rapide - peine perdue dans cette obscurité - pose les mains sur ses épaules, ses bras. Je veux juste.. vérifier que t’aie rien. » L’examen est rapide et impersonnel, cherche des accrocs dans les vêtements ou le sang qui s’écoulerait d’une plaie. Rien.
Il laisse échapper un soupir de soulagement. « Désolé. Je préférais être sûr. » Il sait très bien que lui n’a rien; il aurait au moins senti le choc sur le bouclier qui protège sa peau. « Penche la tête vers l’avant et pince juste ici. Il démontre en plaçant le bout des doigts sur la partie tendre de l’arête du nez de Sean. Ça devrait arrêter de saigner. »

Et puis il se laisse tomber à ses côtés, finalement. Pas entièrement convaincu qu’ils sont hors de danger, mais presque. Ils sont tous deux en un morceau et le chaos qu’ils ont laissé derrière ne semble pas vouloir se rapprocher; ils n’étaient pas la cible de choix et personne d’autre n’a décidé d’emprunter le même chemin pour se dissimuler. « J’arrive pas à croire que t’aies sauté sur quelqu’un avec un fusil comme ça, qu’il reprend après quelques minutes de silence. T’aurais pas dû. » Peut-être qu’il s’en serait simplement sorti avec une commotion cérébrale. Peut-être qu’il a risqué sa vie pour rien. « J'suis reconnaissant, mais. Enfin. Je m'attendais pas à ce qu'un inconnu se prenne une balle à ma place. » Il se cale un peu mieux dos au mur, le premier près de la porte - histoire de pouvoir bloquer un assaillant, une balle, une lame, si ça en arrivait là. Histoire de pouvoir lui rendre la pareille. « Merci. »

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Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
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Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Comment expliquer ce qu'il se passe ? Ce n'est pas aisé à dire ; pas facile de dire qu'il tue sans tuer ; et de toute, il n'a aucune envie de le dire. "Juste le stress." Préfère se dire ça, parce que ça peut expliquer son état, qu'après tout il pourrait réellement saigner du nez juste à cause de ça. Puis de toute, l'autre ne l'a pas reconnu et s'il ne l'a pas fait, c'est pas maintenant qu'il captera ; alors il a pas l'information qu'il lui en faudrait plus de base, peut être n'importe qui aujourd'hui. "J'suis pas blessé." Qu'il marmonne, mais bon, l'autre est décidé à le vérifier alors il râle pour la forme, ressortant le bandana quand il y pense pour le plaquer contre le nez. Fronce les sourcils aux instructions, mais les suit ; il ne sait pas si le saignement peut réellement s'arrêter vu que cause de sa mutation, mais autant s'y tenter, il n'a rien à y perdre. "Ok." Histoire de dire, alors qu'il se met en position, retenant sa frustration au mieux.

Fixe ses godasses, pour ne pas se tenter à fermer les yeux ; et il écoute l'inconnu dire des évidences ; que ouais il aurait pas dû, mais qu'il a pas pu faire autrement ; qu'il était pas complètement impuissant, mais qu'il ne peut pas en parler ; juste le stress. Une envie de juste hausser les épaules, de répondre que sans doute il y a quelques mois il l'aurait laissé planté là... Et en même temps, une part de lui espère qu'il aurait été au moins humain sur ça ; et c'est stupide, qu'il se dit ensuite. "J'suis stupide parfois, ouais." Qu'il grommelle, relevant la tête finalement, passablement agacé ; fatigué surtout. "D'rien." Renifle et grimace, tourne le visage vers l'autre et l'observe un peu. Semble pas blessé ; au moins la fuite s'était bien passée.

Et maintenant ? Il sait pas bien, parce qu'à part attendre, ils peuvent pas faire grand-chose de plus et que visiblement, c'est une guerre de territoire qui pourrait durer un moment, tant qu'aucun parti ne se décide à se retirer. "Quand ça s'ra terminé... En retournant sur nos pas, tu pourras t'retrouver ?" Qu'il demande, parce que lui... Bon. Disons qu'entre la fuite et la confusion amenée par l'utilisation de sa mutation, il est pas le plus fiable. Puis une question lui vient, simple et sans doute idiote ; mais bon, ils ont du temps à tuer alors autant la poser. "C'quoi ton nom, au fait ?" Histoire de pas lui dire juste "toi" quand faudrait l'appeler ou quoi ; si besoin est à un moment. "J'm'appelle Sean." Qu'il lui répondra ensuite, histoire d'être pas trop un gros con à cet instant.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Emile Aitken
True Blood
Emile Aitken
CORPS
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Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile D0vaaMcd_o
Alias : FARADAY
Genre : homme cis, il/lui
Age : 33 ans (01.03.1992)
Dollars : 130
Statut : célibataire
Occupation : ingénieur aérospatial, chercheur post-doc
Habitation : nexus, près de l'université. app404
Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
Pseudo : westofweird
Comptes : Lucero, Arden, Moss
Genre IRL : fem elle/she
Messages : 38
Date d'inscription : 30/05/2023
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Crédits : bones le plus doux (ava) alcara (bann) sial (sign) strangehell (icons) wallows (lyrics)
Thèmes abordés : ras; à discuter
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Autour de 500-600 mots, je peux faire plus, je peux faire moins
FR principalement, demandez pour ENG
dialogue: slategrey

tw: coups de feu, armes à feu

Côte à côte, le derrière posé sur le béton froid et poussiéreux, un coup de vent à l’odeur de renfermé qui se glisse sous une fenêtre et qui porte l’écho des coups de feu tirés quelques rues plus loin. Emile soupire et pose la tête sur le mur derrière lui, ferme les yeux; lâche une petite messe chantée, composée de tous les jurons qui lui passent par la tête. Une fois le coup d’adrénaline retombé, ses mains tremblent, et sa gorge se serre, la réalité lui tombe enfin dessus et il coince les membres traîtres sous ses cuisses pour s’épargner l’embarras d’une remarque. « Je crois, ouais. » Le filet de voix tout juste assez fort pour être entendu: c’est pas la peur qui se loge au creux de son ventre, c’est que le besoin d’être discret. Si seulement il arrivait à se convaincre lui-même que c’est rien, qu’il va bien. Mais il n’a jamais eu aussi putain de peur de toute son existence; et il a figé comme une biche devant les phares d’une voiture et pourtant il a l’habitude de fuir les autorités. Peut-être que la différence c’est que cette fois, il s’est fait repérer.

« Emile. » Il voudrait bien lui serrer la main, si ça ne prenait pas tant d’effort. La fatigue lui tombe dessus comme un coup de masse, et peut-être que leur rencontre inhabituelle tolère que les formules de politesse ne soient pas respectées. De toute façon, il est bourru, Sean; les syllabes sortent de sa bouche comme à contrecoeur, le visage ne se défait pas de cet air mécontent (normal, puisqu’ils viennent de se faire utiliser comme cible mouvante). « J’dirais pas stupide. Pas tellement. » Courageux, altruiste, désintéressé; stupide, c’est de tirer dans son propre pied. Se jeter devant quelqu’un sans y penser, ça tient plus de l’héroïsme que d’autre chose, selon lui. Mais il va peut-être taire le mot, parce que ça lui semble beaucoup trop grand pour l’espace si petit dans lequel ils sont coincés; c’est immense, et grave, et ils ont encore des heures à passer dans le froid et l’humidité, et Emile ne s’imagine pas regarder s’écouler le temps après avoir fait une déclaration pareille. « Ravi de te rencontrer, Sean. » Et le pire, c’est que c’est sincère.

plus tard

Un premier frisson lui traverse le corps; le froid humide, couplé à l’immobilité observée depuis des heures, se glisse sous ses vêtements, le gèle jusqu’aux os. Il se rapproche imperceptiblement de Sean; remonte les genoux vers sa poitrine, y pose le menton. Les mains devant la bouche, il essaie de réchauffer ses doigts de son souffle dans trop faire de bruit; ne manquerait plus qu’on les découvre parce qu’il n’a pas pu s’empêcher de claquer des dents.

quelques heures plus tard

Ce sont des voix basses, au début, qui lui font tendre l’oreille. Des secrets chuchotés d’un débit rapide, de l’autre côté de la porte. Emile se recroqueville, baisse la tête et baisse la capuche de son hoodie sur ses yeux pour se fondre au mieux parmi les ombres. Le ton monde, les chuchotements furieux deviennent des éclats de voix, et un coup de feu retentit. Sa main se referme sur le bras de Sean sous le coup de la surprise; il laisse échapper une exclamation de surprise, étouffée par la violence de la détonation. Il va pour s’excuser, mais il y a un autre coup. Puis un autre.

Il retire sa main et garde le silence.

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Sean Snider
True Blood
Sean Snider
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Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
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TW : évocation de violence, coups de feu, mort·s, terreur.


Emile ; Emile qui pourrait retrouver le chemin ; Emile qu'est ravi de la rencontre. Un grognement en guise de réponse, parce que Sean ne peut renvoyer les mots, qu'il aurait préféré continuer son chemin et fin de l'histoire. Mais dehors ça tire comme ça pourrait pisser ; ça joue d'avec la vie et la fatalité inonde sa colonne vertébrale, après l'avoir pourtant quitté. Elle revient, dévore à nouveau la chair ; et le froid s'incruste aussi au passage, au fil de ce temps qui passe. Emile n'est pas un bavard ; ça tombe bien, Sean non plus. Il écoute la symphonie qui se joue dehors, remarque toutes les erreurs dans les accords et songe qu'il pourrait presque, il croit, parvenir à compter le nombre qu'ils sont. C'est que toutes les armes ne font pas le même bruit ; Sean cherche encore le même que celle qui a volé sa vie ; ne la trouvera pas aujourd'hui encore.

Parfois il se mouve, pour déployer la carcasse, pour parvenir à ne pas engourdir les muscles, pour récupérer un peu d'énergie quand la tête fini par retomber un peu ; des micros sommes qui sont bien assez vite interrompus ; la faute au bruit, la faute au stress. Et ça lui suffit, à Sean, parce que ça fait des mois qu'il vit d'avec cette tension constante, qu'il sait qu'il pourrait éclater à tout moment ; et c'est ça qui l'effraie le plus, dans ce fond de tripes constamment en alerte. Alors, quand le chaos se retrouve littéralement à leur porte, il se tient prêt ; pour le premier visage qui pourrait vouloir se pointer ; prêt à l'exploser de l'intérieur, à le morceler si bien qu'il en saurait le plus grand secret, la plus grande terreur ; fouille toujours dans le pire, sans jamais en extraire le meilleur.

Mais y'a une main, qui se pose sur lui.

C'est un détail idiot ; c'est pourtant celui-ci qui le ramène un peu à la réalité ; du moins, à celle où il s'appelle Sean. Ce qui baigne dans sa colonne vertébrale est alors muselé ; et il sait qu'il doit tenir, qu'il peut. Une inspiration, camouflée par le bruit des armes ; et la main se retire, comme elle avait pu venir. Sean ressent la proximité d'avec l'altercation dérangeante. Alors c'est en faisant le moins de bruit possible qu'il se relève, avisant ce qui était un magasin par le passé, pour déterminer le chemin le plus silencieux ; et parce que façon, il y a trop de bruit autour, c'est sans doute con. Alors il fait signe à Emile, vient le saisir par les deux bras pour l'aider à se redresser, pour le garder là, proche, le regarder dans les yeux ; autoritaire, déterminé.

Sa propre Fatalité ne s'abattra pas aujourd'hui.

Alors il vient à juste les déplacer, à l'abri d'une vieille étagère en métal dépourvu du moindre aliment ou produit depuis bien longtemps ; restant debouts ; Sean demeure prêt à agir, mais sait qu'il doit une nouvelle fois garder son sang froid. S'imaginer sur le terrain, à observer le jeu des camarades, à attendre de voir la trajectoire qui lui sera offerte, le ballon plaqué contre le coeur... Il a juste la forme d'un Emile, à ce jour ; qu'il tient proche, parce qu'après tout, il a déjà été établi qu'il était stupide (malgré ce que disait l'autre) et qu'il peut bien finir de l'être. C'est juste que la cervelle baigne dans les souvenirs traumatiques, qu'il a cette impression féroce que s'il parvient à protéger le gars, alors, ça serait comme rogner un peu sur le passé, parvenir à se dire qu'il avait pu sauver un bout de Jack.

Et ça ne canarde finalement plus, dehors.

Un long silence suit, lourd de sens, lourd tout court. L'impression que la gravité est plus forte encore, d'être un peu écrasé par ce silence ; par la peur de voir des corps dehors, de se manger une vision trop violente pour un esprit déjà à vif. Sean joue aux durs, mais il ne l'est pas ; du moins, pas sur ça ; est comme tout le monde ; et les morts lui font peur. Sans doute parce qu'il les rêvent en étant vivant ; sans doute parce qu'il a trop foulé ce monde-là déjà. Sa respiration est un peu sifflante, comme si le froid mordait toujours plus sa peau ; la cause à ce filet de sueur, né de l'angoisse, qui tapisse sa peau sous le pull ; tant pis pour le rhume. Son regard retombe sur Emile ; et il décroche enfin ses pognes de lui, parce qu'il n'y a plus de terrain, plus de joueur, plus de ballon près du coeur.

Juste du silence.

Il lui faut le briser. "J'crois que c'est le moment ou jamais de bouger..." Qu'il murmure, presque trop bas. Et même s'il dit ça, Sean se sent incapable de se mouvoir sur l'instant T ; doit se faire une nouvelle fois tellement violence pour parvenir à ne déplacer ne serait-ce qu'un pied ; se faire violence, encore, pour exister.

Faut qu'ils rentrent ; faut qu'ils fuient, surtout.

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Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
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Le cul collé au sol commence à s’engourdir; pas assez pour empêcher la froideur qui se file un chemin dans tous ses membres, alors qu’il s’efforce de rester immobile et silencieux, que son regard perce les ténèbres et y devine des ombres mouvantes, jeux d’optiques de son esprit effrayé. Il n’en dit rien, se contente de cligner des yeux et de se refermer sur lui-même comme pour se forger une muraille impassable. Et lorsque Sean s’étire et se lève, Emile fixe sur lui un regard inquiet, presque outré; craint de le voir partir sans lui et réagit trop lentement pour tenter de le retenir. « Attends, le chuchotement pressé perce le silence entre deux coups de feu, qu’est-ce que tu fais ? » Ils vont te voir, qu’il se dit; il sait bien quelque part que les tireurs sont plutôt occupés par ce qu’il se passe dehors, mais et si ? Et s’ils pensaient qu’ils font partie du gang adverse et qu’ils leur tendent une embuscade ? Il le suit des yeux, mal à l’aise et nerveux; les jambes se plient sous lui comme on tend un ressort, au cas où il devrait décamper, ou bien tacler Sean si les balles se mettent à siffler.

Peut-être serait-il bien attrisé de savoir qu’Emile doute de lui. À tort, en plus de ça; parce qu’il revient le chercher, après être parti en éclaireur pour les savoir à l’abri. Et il est solide, et rassurant: quelque chose dans le regard d’acier qui lui est destiné. Alors Emile se laisse convaincre de se hisser sur ses pieds et de traverser l’ancienne boutique, accroché à l’ami de misère. Les fourmis dans ses jambes le font trébucher, accrocher une vieille canne vide du bout du pied; mais le chaos dehors est si bruyant qu'on n'y entend rien, pas même le verre qui craque sous leurs pas. Bouée de secours l’un pour l’autre alors que la violence fait toujours rage. Le coeur bat trop fort, jusque dans ses oreilles, et l’angoisse menace de lui éclater les poumons. Mais le souffle en face est régulier et il s’y calque, les doigts enfoncés dans les plis du sweatshirt glacé.

« Ouais. » Il se détourne juste assez pour que les yeux dépassent du coin de l’étagère, essaie de deviner du mouvement dehors; il n’aperçoit qu’une silhouette prostrée. « Tu crois qu’il y a une autre sortie ? » C’est qu’il n’a pas envie de faire face à la réalité qui les attend de l’autre côté de la porte, n’est pas prêt à accepter qu’à peu de choses près il aurait pu y passer. Si Sean n’avait pas été là pour le tirer hors de danger.

C’est sa main qu’il attrape cette fois, rejoint l’arrière du magasin à pas prudents. Il n’y a rien de caché là non plus; une série d’étagères vides, un ancien frigo dont la porte est à-demi arrachée, une cafetière et sa carafe éclatée au sol. Et au fond, une porte au cadre défoncé, probablement utilisée pour piller le magasin il y a de ça une éternité. Elle grince sur ses gonds. Il n’y a plus personne pour l’entendre. Plus qu’Emile et Sean qui s’y glissent dès que l’ouverture le leur permet, à pas de souris dans l’allée à peine assez large pour y passer à deux. « Si on peut traverser le boulevard et continuer par la ruelle – il tente de replacer l’orientation des rues, le panneau publicitaire écroulé, la direction dans laquelle il marchait avant que tout dérape – j’pense que je saurai trouver. Devrait y avoir une murale. Avec le symbole de l’infini. Y’a une étoile dans le bas, mais elle est difficile à voir de loin. Faut aller dans la direction de l’étoile. » Comme ça, s’ils sont séparés, ils sauront bien se retrouver vers le chemin de la sortie.

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Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

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[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

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Une autre sortie ? Sean n'en sait rien ; mais ça vaudrait sans doute le coup d'essayer de fouiller, pour savoir. "P't'être une ancienne porte de service..." Marmonne encore, le regard qui cherche depuis leur cachette ; il espère un peu, Sean, à la manière des autres humains ; comme s'il en faisait parti encore. Espoir étrange qui réchauffe un peu l'échine ; et le pousse à suivre sans broncher l'autre, l'impression brève que cette main qui le tient l'aide à se tenir à son Humanité. C'est que, peut-être que sans ça, il aurait juste dégainer sa mutation juste pour assommer les assaillants, qu'il aurait encore perdu de lui-même à le faire ; à se blesser pour fuir et à oublier cet état pour parvenir à survivre encore. Mais Emile le tient ; Emile le rappelle à la réalité ; Emile lui laisse à penser qu'ils peuvent s'en sortir sans heurts de leur côté.

La porte est repoussée ; le bruit est affreux... Mais une nouvelle fois, seul le silence répond à l'écho ; alors tout se tait, même leurs respirations le temps de se rassurer. Enfin ils peuvent traverser, forts de l'impression que c'est assez loin pour parvenir à s'en sortir. Sean observe les alentours, déteste l'idée de se retrouver dans une telle allée ; les souvenirs continuent d'affluer et quelque part, il devrait éviter de les renier, parce qu'il ne peut qu'avancer dans son enquête en les acceptant. Finalement il se concentre plutôt sur Emile et l'écoute lui donner les instructions pour leur fuite. "Boulevard, ruelle, symbole de l'infini, étoile." Qu'il répète, bien plus brièvement ; le redit une seconde fois, histoire de l'intégrer pour de bon.

Et il regarde à nouveau le blond pour y chercher le signal pour y aller. "Ok. T'es prêt, Emile ?" Qu'il demande, avant qu'ils n'aillent pour entamer rapidement la route. Et Sean ne se rend pas compte qu'il y a plus de vingt ans, il avait prononcé aussi ce genre de phrases ; parce qu'il était le seul à l'encourager, ce fameux Emile de l'équipe, parce qu'il aimait pas que les autres se foutent de ce gars-là ; mais tout a été détruit peu de temps après ; et depuis, Sean porte malheur. "On y va." Et il entame la route, cherchant du regard chaque élément qu'avait pu lui donner Emile. Fort heureusement, les tensions sont retombés ; et flotte dans l'air des odeurs que Sean ne pourra jamais trouver agréable ; celle de la poudre, celle de la mort ; le mélange amer qui rend le tout lourd ; comme le silence après les affrontements.

Sean ne parvient pas à voir l'étoile ; ne sait pas exactement ce qu'il cherche ; alors il ne peut que compter sur Emile, finalement. Mais quand il retrouve enfin des lieux à peu près familiers ou que, du moins, il avait su enregistrer assez dans sa mémoire, le soulagement est vif. "Bordel, enfin..." Qu'il murmure, soudainement en proie à toutes les émotions de son corps ; de l'irritabilité à la faim, surtout. "Tu vas à New Blossom ?" Qu'il demande à Emile, marchant vite, pressé de se barrer. Le métro est clairement la direction qu'il prend, parce qu'il a eu son lot de connerie pour cette fois ; et avant de l'atteindre, il veille à remettre son masque pour échapper aux regards, pour être à nouveau n'importe qui dans la foule ; manquerait plus qu'on le reconnaisse.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Emile Aitken
True Blood
Emile Aitken
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile D0vaaMcd_o
Alias : FARADAY
Genre : homme cis, il/lui
Age : 33 ans (01.03.1992)
Dollars : 130
Statut : célibataire
Occupation : ingénieur aérospatial, chercheur post-doc
Habitation : nexus, près de l'université. app404
Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
Pseudo : westofweird
Comptes : Lucero, Arden, Moss
Genre IRL : fem elle/she
Messages : 38
Date d'inscription : 30/05/2023
FC : george mackay
Crédits : bones le plus doux (ava) alcara (bann) sial (sign) strangehell (icons) wallows (lyrics)
Thèmes abordés : ras; à discuter
Thèmes refusés : ras
Infos RP : En ralentissement, visiblement - très réactive sur discord
Autour de 500-600 mots, je peux faire plus, je peux faire moins
FR principalement, demandez pour ENG
dialogue: slategrey

« Je crois. » Avec quelqu’un d’autre à ses côtés, c’est déjà plus facile. Quand ce n’est pas l’un qui les pousse à avancer, c’est l’autre; si Emile avait été seul, nul doute qu’il serait soit crevé dans un coin sombre, soit encore recroquevillé dans une bâtisse vide et sale en attendant de mourir de froid. Mais ils sont deux; ils sont ensemble; ils savent déjà que l’un ne partira pas sans l’autre. Ou du moins, Emile le sait: Sean s’est déjà jeté au devant du danger pour lui avant même de savoir comment il s’appelle. En dépit de tout, de la peur qui lui taillade le ventre, il sait qu’il fera tout en son courage pour ne pas le laisser tomber. Il n’ose pas s’avancer trop loin sans lui, de peur de le perdre de vue.

Ce ne serait même pas nécessaire. Autour d’eux, il n’y a plus un bruit. Pas même les gémissements de personnes blessées ou des appels à l’aide. Qu’une odeur métallique qui se mêle à la pollution ambiante, aux déchets qui jonchent les rues. Ils restent vigilants, troquent les pas de souris pour les pas de loups; de longues enjambées aux pas posés prudemment. Et lorsqu’enfin Emile aperçoit la murale, il ne prend même pas la peine de l’annoncer à Sean, se contente d’accélérer le pas en se disant qu’il suivra. L’étoile se trouve dans le coin gauche, à demi effacée; ne reste à côté que ce qui semble être la poignée d’un couteau ou d’une épée, il n’est pas bien sûr. « Ouais. Le Nexus. » Ça lui semble franchement être l’autre bout du monde, au moment présent; l’horloge n’a pas arrêté sa course pour lui, et tandis qu’ils étaient tous les deux coincés sous New Blossom, la soirée a fait place à la nuit, puis aux petites heures du matin. Il est épuisé, frigorifié; d’ailleurs, il pense à bouger ses doigts raidis par le froid, les coince sous ses bras en espérant que ça finisse par faire quelque chose. Il pense même à payer un prix exorbitant pour faire le trajet en taxi. Qui a besoin de manger, de toute façon ?

De retour à la surface, son téléphone se met à vibrer. Courriels, messages, appels manqués; le quotidien lui revient violemment à la figure, chasse de peine et de misère l’odeur fétide qui s’est ajoutée au parfum ordinaire de l’UA. Chaque voiture qui passe le fait sursauter; chaque mouvement à l’orée de sa vision lui fait croire qu’on les a suivis. De pas en pas, il se rapproche une fois de plus de Sean, qui doit bien commencer à penser qu’il ne sait pas marcher droit.

Il lève le nez vers le ciel, contemple les néons à défaut de pouvoir voir les étoiles. L’air n’est pas vraiment moins pollué ici-haut, mais au moins y a-t-il l’avantage de quelques coups de vent, qui viennent soulever ses cheveux et lui chatouiller la nuque. Le froid n’est pas moins agressif, ici, et il recommence à frissonner sans pouvoir s’arrêter. Et puis, après quelques minutes, c’est vers Sean que le regard se tourne, furtivement. « J’sais pas comment je te revaudrai ça. Il renifle, passe la manche de son sweat sous son nez. Gêné. J’ai pas… J’ai rien. » Il voudrait bien lui offrir tout l’argent du monde, mais dans son monde, il n’y a que ce qu’il faut pour se rendre à la fin du mois. « J’vais arrêter au Westway Diner, en attendant le prochain bus. Je peux t’offrir le café et les pancakes. Ou un truc du genre. Si tu veux… » Et l’observation furtive se fait plus franche; parce qu’à la lumière criarde des enseignes, il y a quelque chose qui accroche son regard. Un truc qui lui parle; quelque chose qui gratte juste là, à la frontière de l’esprit, comme un mot qu’on aurait sur le bout de la langue.

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Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Direction le Nexus pour Emile, du coup. Sean se contente d'enregistrer l'information qui est : on va dans la même direction. C'est à dire le métro pour rejoindre la station qui donnera sur Crimson Bay, déjà. Sean remarque bien sur le trajet qu'Emile semble transi de froid ; et une invitation vient souvent lui brûler les lèvres, sans qu'il ne l'exprime ; être sympa ne fait pas vraiment parti de ses qualités, d'autant plus avec de la fatigue dans les veines, la tête, le coeur. Ce dernier s'est trop manifesté déjà, aujourd'hui ; et Sean aimerait qu'il se taise enfin, retourne à sa léthargie habituelle, plutôt que de jouer à l'Humain et s'amuser à sauver d'autres idiots qui traîne au mauvais endroit au mauvais moment. Ca aussi, ça brûle les lèvres du Snider, de savoir ce qu'il foutait là, dans l'Underapple ; mais une nouvelle fois, il ne dit rien, Sean ; c'est que le son de sa propre voix l'insupporte assez souvent comme ça pour se l'imposer plus que nécessaire.

La surface est enfin retrouvée ; les gangs sont, à peu près, derrière eux. Crimson Bay en regorge aussi, mais bien moins qu'en bas ; sans doute parce qu'ici, CERBER peut agir tout de même. Sean n'est pas mécontent d'être enfin de retour ici, de sentir le vent brusquer ses fringues ; bel et bien la preuve qu'ils sont remontés. Et il s'apprêtait à dire un banal salut ou quoi, mais Emile parle ; et tout comme sa main avant, il guide Sean encore. Ce dernier qui le regarde, observe le pauvre gars frigorifié. "J'besoin de rien, t'inquiète." Qu'il répond alors, très simplement ; parce que c'est la vérité, que Sean a assez accumulé de thunes pour tenir jusqu'à la fin de ses jours s'il ne joue pas au con, s'il ne va pas tout cramer des conneries. Alors oui, il a pas besoin d'être remercié ou quoi - et puis il y a rien fait, de son point de vue.

Malgré tout, la proposition d'un café tombe ; et sa perspective rejoint ce qu'avait Sean en tête de base, parce qu'il crève la dalle, qu'il a encore le contrecoup de sa mutation qui agit. C'est que, étrangement, mourir ouvre l'appétit. "... Hm." C'est pas tant qu'il hésite ; juste qu'il sait pas comment répondre. "C'moi qui invite." Il n'aime pas être redevable ou quoi, Sean ; une connerie de plus à rajouter à la longue liste de pourquoi il est un con. Le pas est entamé sur ces belles paroles, parce que c'est pas négociable, parce que façon, quoi ? Emile est pas content : leurs routes se séparent. Sean est rempli de facilités du genre, à s'être toujours dit que si on l'emmerde, il prend pas la peine de faire durer le plaisir ; quand il n'envenime pas les choses, ceci dit. Toujours est-il qu'il paiera d'avec son téléphone, plutôt que de laisser l'autre faire ; parce qu'au moins ainsi, ça coupe l'occasion à l'autre de dire "la prochaine fois" ; qu'il doit rien, à personne.

Sean entretient sa solitude.

Même si elle prend un rude coup, ce matin-là. Parce qu'il passe les portes du diner, parce qu'il prend un americano directement, parce qu'il veut se réchauffer le corps aussi ; et puis, pancake et morceau de tarte ; tant pis pour les calories, il les dépensera plus tard. La commande est payée rapidement, son téléphone a nouveau allumé pour l'occasion ; merci l'argo pay ; et il choisit une table discrète, loin de tout, la plus proche aussi des portes battantes qui mènent à la cuisine. Alors ils sont accompagnés des petits bruits pour la confection de leur petit-déj, mais la chaleur qui s'en dégage réconforte Sean, presque autant que le café qu'il tient encore entre ses deux mains, pour en réchauffer les paumes et les doigts. Quand il trouve enfin du courage, il vient enfin retirer son masque et le déposer sur la table, pour pouvoir prendre une gorgée et causer. "T'connais bien l'Underapple ?" Qu'il questionne, un poil plus bas que d'ordinaire, parce que le Snider n'a jamais trop compris si c'était un tabou ou un interdit, dans la partie haute de la pomme.

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Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
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L’attente de la réponse serait presque douloureuse. Il tient vraiment à remercier Sean; à poser un geste, aussi petit soit-il, pour lui exprimer sa gratitude. Et ce serait difficile à faire s’ils partaient chacun de leur côté, retournant à leurs vies sans plus jamais se recroiser. On dit souvent que le monde est petit, mais Emile remarque qu’il l’est surtout lorsqu’on essaie d’éviter quelqu’un. Pour ceux que l’on souhaite revoir, il se fait infiniment grand, et infiniment tortueux. Alors lorsque Sean répond par l’affirmative, il est soulagé; puis exaspéré de l’entendre lui tirer le tapis de sous les pieds.  « Tu pourrais au moins me laisser payer le café… » Il marmonne alors que tous deux se dirigent vers la vitrine invitante du diner, et que l’odeur de café et de friture prend le dessus sur les pots d’échappement et les déchets qui parsèment le sol.

Emile opte pour un petit déjeuner anglais, extra pancakes (il est toujours déterminé à payer sa propre facture, mais Sean est plus rapide), et le suit sans broncher jusqu’à une table plus à l’écart. À l’intérieur, il a rapidement trop chaud. Le café, le chauffage à fond, la cuisine rendue étouffante par les fourneaux: il profite des bruits ambiants, des quelques discussions et des rires pour se distraire, pour lui faire oublier les coups de feu et le sol de béton froid. La banquette couine sous son poids alors qu’il se réinstalle plus confortablement.
Il s’attend à passer tout le repas en silence, mais la voix de Sean s’élève entre eux, et il relève les yeux, surpris. « Non, je. Eum. Il dévisage son interlocuteur un instant, semble chercher ses mots. T’as… »  Et puis il fouille la table du regard, jette un oeil aux alentours comme pour s’assurer que personne n’a remarqué. L’index fait le tour de sa propre bouche, de son nez, pour désigner le sang qui marbre toujours la figure de Sean. « T’as encore du, euh. Éclair de génie, il saisit sa serviette de papier et son verre d’eau, humecte la serviette et la lui passe. Tiens. »

Emile retourne à son café, comme si de baisser le regard offrait l’intimité. La première gorgée est brûlante, et âcre. Il y ajoute tout un sucre, tout un lait; touille avec une petite cuillère ponctuée de taches d’eau.  Et il y a encore ça qui traîne entre eux; Sean qui essaie de l'ignorer, et Emile qui ne sait pas comment faire pour l'exprimer. Cette gratitude si grande qu'elle semble prendre toute la place entre ses côtes, qui enfle et qui se presse sur sa langue, sans qu'il sache comment l'empêcher de dégringoler. Alors il essaie de penser à autre chose.

La serveuse arrive juste à temps avec leurs assiettes, et il s'empresse de prendre une bouchée d'oeufs - trop chauds - pour s'obliger à ne rien dire. Il étudie le visage devant lui. Suit le fil qui tire à ses pensées, le nom qu'il cherche sans arriver à le trouver. L'image fugace qu'il pourchasse aussi bien que les raisins qui roulent loin de sa fourchette. « J’y vais juste pour aider un ami. » Avec un business tout à fait illégal. Au moins il contribue - parfois - à ce que certains vivent une vie plus confortable. « C’est pas aussi dramatique, d’habitude, qu’il souffle dans un rire. Je reste sur les mêmes rues pour pas me perdre. Et pour pas me faire piquer toute ma monnaie dans une ruelle. »  

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Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
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TW : sang, mention de meurtres et violences.


Il laisse rien, Sean. Que des mauvais souvenirs, pour qu'on ne le regrette jamais ; parce que sinon ça li fait peur, qu'on s'attache à lui ; parce que le destin de sa famille semble si funeste qu'il sait déjà ce qui adviendra de lui. Alors non, il laisse même pas offrir le café, ainsi Emile se dira que c'est un connard et s'évitera de vouloir le revoir. C'est bien ainsi ; c'est toujours mieux ainsi ; parce que quand on s'attache, on en souffre après ; et Sean préfère s'éviter tout ça ; songe déjà encore trop à Jack.

Et parce qu'il y songe, il ne veut plus ouvrir la porte.
((pourtant il a voulu retrouver sa mère))

Peut-être devrait-il juste se taire. Mais y'a encore cette idée derrière la tête ; pas de connaître l'autre, juste de pouvoir savoir s'il pourrait tenter de tirer des informations, savoir s'il avait déjà vu le tatouage qui hante ses pensées. Alors il comprend pas tout de suite ce que veut lui dire Emile ; jusqu'à le voir prendre la serviette et la mouiller ; ah. Quelques secondes de blanc, avant de la récupérer pour tenter de se nettoyer le visage, utilisant bien assez vite le revers de la cuillère sur la table pour se voir en "miroir", du moins deviner là où sont les taches rouges et venir les effacer. Puis il se racle la gorge, pour faire comme si de rien n'était ; mais en même temps, avec une accusation de meurtre qu'il se traîne derrière lui le pousse à finalement poser la question. "C'mieux ?" Il espère que oui, que le moindre bout de sang a disparu.

La bouffe arrive ; et il peut se concentrer dessus, tout en venant prendre une gorgée. Et Emile répond enfin à sa question précédemment posée ; Sean sait dès lors qu'il ne pourra sans doute alors pas lui demander, qu'autant pas l'impliquer dans ce genre d'histoires. "Ouais, j'vois." Mais quand il l'entend dire que c'est pas si dramatique... Pour un mec qui n'avait jamais approché particulièrement un monde fait de gang, il a l'impression que ça l'est toujours ; d'autant plus quand Emile rajoute qu'il évite des coins pour pas se faire sa thune. Alors son expression est circonspecte, sur l'instant présent. "... J'l'impression qu'c'est l'antichambre de l'enfer, perso." Qu'il marmonne, venant à commencer son assiette. "S'dire que n'importe qui peut t'poignarder et qu'personne enquêtera..." Il grimace, Sean ; l'impression presque que sa cicatrice à l'épaule le brûle, le souvenir de cette balle rentrant dedans étant encore vivace dans sa mémoire.

Il continue de manger, presque trop vite ; une sale habitude, surtout pour l'sportif qu'il est. "Y'en a beaucoup, des étoiles dont tu parlais ? C'comme ça qu'tu t'repères ?" Une question en plus, juste pour savoir s'il pourrait réussir à s'en sortir mieux, là-dessus, par la suite.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Emile Aitken
True Blood
Emile Aitken
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Alias : FARADAY
Genre : homme cis, il/lui
Age : 33 ans (01.03.1992)
Dollars : 130
Statut : célibataire
Occupation : ingénieur aérospatial, chercheur post-doc
Habitation : nexus, près de l'université. app404
Déchirures : Amure d'Achilles
Niveau 1 : Protection du Styx: Le corps d'Emile est recouvert d'un champ de force impénétrable qui le protège des perforations et lacérations.
Niveau 2 : Thériac: Le même champ de force peut aussi le protéger de la corrosion et des brûlures, incluant les brûlures chimiques.

Limites : Sa mutation ne le protège pas des chocs importants; la protection s'affaiblit avec le temps; il n'est pas protégé contre les vapeurs toxiques, ou les particules fines dans l'air.
Pseudo : westofweird
Comptes : Lucero, Arden, Moss
Genre IRL : fem elle/she
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Thèmes abordés : ras; à discuter
Thèmes refusés : ras
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Autour de 500-600 mots, je peux faire plus, je peux faire moins
FR principalement, demandez pour ENG
dialogue: slategrey

L’antichambre de l’enfer, c’est pas le truc le plus idiot qu’il a entendu, pour décrire l’underapple. La ville sous la ville, où tout se passe dans l’ombre - où la lumière n’existe que lorsqu’elle est fabriquée. Quand on y pense, c’est rien de plus qu’un quartier défavorisé, le genre d’endroit où la survie passe souvent par la violence. Mais il n’y a pas que ça; il le sait Emile, il l’a vu. Mais le caractère sous-terrain de l’endroit, dans sa noirceur et ses dédales, lui ajoute une part de mysticisme, lui confère une réputation encore plus cruelle.  « C’est plus compliqué. Les autorités sont plus… floues. Elles sont là. Les corpos savent ce qu’il s’y passe - elles savent tout. » Les effectifs y sont moindres, et pourtant y sont probablement les plus dévoués. C’est toujours les officiers qui y ont grandi qui finissent par y revenir, quand ils souhaitaient y échapper. Mais qui d’autre peut y survivre ? Naviguer les luttes de pouvoir et la politique qui caractérise l’underapple, régie par ses propres règles ?

 « Je connais que celles-ci. Je prends souvent le même chemin, ça m’aide à repérer la sortie. » Est-ce qu’il y a d’autres graffitis sur les murs de l’UA ? Certainement. Mais il ne saurait pas les identifier et encore moins en partager un inventaire. « C’est qu’une question de repères. Pour m’orienter. » Il enfourne une nouvelle bouchée, contemple son assiette un moment, puis Sean à nouveau.  « Tu pourrais utiliser une partie d’une vieille carte. Elles sont disponibles publiquement, non ? On sait environ ce qu’il en reste… y’a qu’à indiquer les chemins bloqués, tout ça. » Il sait pas si c’est le meilleur plan, mais… quelqu’un doit bien un truc qui s’y ressemble. Un moyen de s’orienter, de délimiter les territoires des gangs, les lieux plus sûrs, les points d’intérêts. Un moyen de toujours avoir l’information à porter de main - même s’il vaut mieux la mémoriser, pour ne pas risquer de se peindre une cible dans le dos. Le meilleur truc c’est de faire comme si on y avait toujours vécu; comme si on y avait sa place. Avancer sans l’ombre d’une hésitation, sans regarder derrière soi.
Et puis être armé, ça aide, aussi.
Emile a peut-être juste oublié qu’il n’est pas invincible.

« Tu veux y retourner ? » Faut dire qu'après la soirée qu'ils viennent d'y passer, il risque de se défiler auprès d'Aurelio.

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are you having a bad dream, baby ? tossing, turning in our sheets lately
Sean Snider
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Image/Gif : Sneak Peek ;; Emile Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 22/07/2023
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Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Hausse les épaules, Sean ; ouais, elles savent tout, mais n'y font tout de même rien. Et pour la Justice, celle qui devrait réellement être la maitresse de tout... Rien non plus. Y'a un goût de cendres qui s'invite forcément en bouche, dans ce genre de moment où tout donne envie de vomir. Le monde est moche, le monde est affreux ; tout est infernal, dans fond.

Mais il peut s'aider ; avec des questions ; savoir comment s'y orienter. "Des cartes ?" Il n'y aurait pas pensé de lui-même ; mais maintenant qu'il le dit... Sean prend note pour la suite, parce que... "Ouais." Bien sûr que oui ; autant de fois qu'il le faudra, parce qu'il sait dans le fond que la réponse à tout ce qu'il cherche est forcément là-dessous. "Au pire, j'y crève à un moment." Et au point où il en est, Sean semble n'en avoir rien à faire - il relativisera plus tard. "Au mieux, j'deviendrais un vrai caïd aussi." L'idée l'amuserait presque - mais il n'a pas envie de sourire, alors, faudra se contenter du ton sardonique pour marquer la plaisanterie.

Hausse les épaules encore ; on pourrait le jurer dédaigneux à force - c'est un peu vrai. "J'en ai plein le cul d'fuir." La réalité. Parce que ça le hante. Putain que ça le hante. "C'est con quand on m'a appris qu'à courir." Et cette fois, il le crache, ce bout de rire éteint et rempli de venin ; qui lui fait terminer son repas trop rapidement - sûr qu'il aura mal au bide ensuite. Repousse l'assiette d'une main, les couverts abandonnés dans son creux. "On se recroisera sans doute pas, donc... J'te souhaite une bonne continuation hein." Impossible de dire s'il est ironique ou non encore ; sans doute que le fait qu'il s'est senti responsable de l'autre est un indice sur la question.

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Il voudrait bien prétendre que ça le choque, Emile. Que les gens biens ne s’enfoncent pas dans le ventre de l’Underapple à moins d’avoir des choses à cacher; mais c’est pas tellement vrai, n’est-ce pas ? Il ne parle pas de lui - il a très clairement des secrets qu’il tient à garder, et qui se dissimulent bien plus facilement dans la pénombre de la ville sous-terraine. Mais il sait aussi qu’au creux du béton effondré se trouve toute une panoplie de gens biens: ceux qui n’ont pas eu la chance, comme lui, d’évacuer avant que tout implose. Avant d’être enseveli avec son ancienne vie. Il a eu de la chance, Emile; a pu tout laisser derrière, suivant l’intuition de ses parents, pour ne pas subir le même sort que Manhattan. Pour ne pas avoir à fouiller les décombres vingt ans plus tard.

« Y’a quand même une différence entre cesser de fuir et courir directement vers le danger… » Le regard par en-dessous, presque moqueur. Presque, parce que si Sean ne s’était pas jeté sur son assaillant, Emile n’est pas certain que son armure aurait suffit; dans le doute, il préfère ne pas tenter le coup. Il y a un (large) pas entre la lame d’un couteau et un tir à bout portant. « T’as pensé à un juste milieu ? » Le visage se fend d’un sourire - fatigué, un peu amer, mais un sourire tout de même. Il semble faire écho au rire sans joie de Sean; comme pour se forcer à rire au lieu d’éclater en sanglots.

Il se tait lorsque Sean fait pareil, engloutit les dernières bouchées dans son assiette. C’est devenu tiède, presque froid, mais il a trop faim pour y laisser quoi que ce soit. Le café, lui, est toujours chaud; et même si Emile transpire sous ses vêtements, il a l’impression que le breuvage n’arrive pas à le réchauffer entièrement. Il y a quelque chose, près de son estomac, ou peut-être de son coeur, qui reste frigorifié.

Et puis Sean repousse son assiette et semble sonner la fin de leur petite escapade.
C’est pas de la panique, pas vraiment, qui le pousse à dire quoi que ce soit, n’importe quoi; c’est… il en sait rien. Mais il a besoin de plus de temps. D’un moment de plus pour exprimer sa gratitude, rien qu’un instant pour l’empêcher de partir, pour pouvoir continuer de suivre le fil de ses pensées, qui s’accroche au visage sans vouloir lâcher prise. « Je pourrais demander à Chu– à mes contacts. Tout juste l’instinct de se reprendre, même s’il ne s’agit que d’un alias. Pour les quartiers, les tunnels effondrés, tout ça. Si ça peut t’aider. » La fourchette promène un morceau d’oeuf dans l’assiette, dans le ketchup, puis sur un morceau de toast. La bouchée y reste en suspens pendant un moment, parce qu’Emile cesse tout mouvement; parce qu’il n’a pas trouvé mais presque, parce qu’il a la réponse sur le bout de la langue. « L’information sera bonne. Juré. »

C’est un peu pathétique, ce besoin d’être utile. De lui rendre la pareille. Et si cette supposée carte l’empêchait de mettre les pieds au mauvais endroit ? S’il y a la moindre chance qu’Emile lui sauve la vie à son tour (c’est bête, comment pourrait-il faire une chose pareille ?) il se refuse à la laisser lui filer entre les doigts. Et alors il regarde Sean avec cet air presque piteux, presque suppliant, avec cette lueur d’espoir au fond des yeux comme un enfant. L’air de lui dire, s’il te plaît, laisse-moi au moins faire ça pour toi.

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Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

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Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

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Regard vers l'autre ; qu'est-ce qu'il pourrait bien lui répondre ? "C'était ironique." Parce qu'il compte bien juste accomplir sa vengeance et rentrer ensuite chez lui, c'est à dire loin de l'Underapple, de la poussière et des morts. Enfin, ça, pas besoin d'être en bas... Et le souvenir est si vivace qu'il entretient cette haine du système tout entier ; entre les gens obligeaient de survivre en bas et ceux d'en haut qui s'en foutent, qui cherchent pas plus loin que leur propre horizon. Au fond, sans doute que Sean quittera cette ville quand il aura réussi à se venger - il y pense parfois, pour s'éloigner de tout ça.

Alors le voilà déjà prêt à partir.

C'est mieux ainsi sans doute, parce que de toute, l'autre a pas l'air chaud d'y retourner et Sean comprend - s'il ne se sentait pas obligé, il n'y retournerait pas non plus. Mais alors qu'il signe les adieux, Emile trouve une parade pour ne pas rompre tout de suite le contact - et Sean capte même pas le but de ces mots-là. Le regarde juste intensément, quelques secondes, avant d'observer autour d'eux et se mouvoir au comptoir pour demander après un stylo. Et il revient près d'Emile, le gratifie d'un "pousse toi" pour se poser à côté de lui sur la banquette et pouvoir écrire sur une serviette en papier son numéro de téléphone, pourvu d'un Sean Snider qu'il écrit plus par réflexe qu'autre chose. Mais une fois fait, il glisse celle-ci vers Emile. "Tiens. Envoie un message avant d'appeler, si tu préfères les appels. Juste que je sache que c'est toi." Il filtre les appels, Sean ; malgré qu'il ait changé de numéro après tout ça, parce que le sien avait fuité - il se méfie encore et toujours, sait combien les journalistes peuvent toujours chercher la merde même chez quelqu'un qui a tout quitté.

Alors ouais, vaut mieux prévenir pour pas se retrouver avec le numéro bloqué ; ça serait con, quand même.

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