It's Over, Isn't It ? - Sean

22/07/2023

Sean "Cowboy" Snider

TW : stigmatisation d'une personne "folle", abandon d'un enfant, dysfonctionnement familial, meurtre d'un proche, description graphique d'une noyade, vengeance, uc

FT. Phil Dunster

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Sean Snider ; surnommé Cowboy a cause de sa manière de bouger sur le terrain ; a adopté le surnom parce que c'était pas si important pour lui mais que pour sa carrière, c'était un signe de distinction ; au point que quand on parle encore de lui parfois, c'est sous ce surnom-là.
Genre et Pronom(s) : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Âge et lieu de naissance : 33 ans cette année ; né à New York dans un hôpital psychiatrique, son certificat de naissance mentionne pourtant qu'il a été trouvé dans les alentours ; caché tel le secret honteux qu'il était.
Origines et nationalité : États-Uniens, aux origines anglaises. Si d'autres, elles sont méconnues.
Statut marital : Célibataire, a toujours mis de côté cet aspect de la vie, accordant parfois quelques attentions aux hommes qui n'avait aucune idée de qui était en face d'eux. Mais rien de sérieux n'a jamais été construit, parce qu'il ne pouvait pas vraiment se le permettre et désormais, il lui semble que c'est encore pire qu'avant. Toutefois il s'était fiancée avec une très bonne amie qui est aussi au placard, histoire de ne pas se faire remarquer ; mais ce n'est plus d'actualité.
Occupation : Ancien Running back (coureur) chez les Giants de New Blossom ; carrière définitivement terminée, sans qu'il n'y puisse rien, ne peut même plus prétendre à devenir entraîneur vu l'avis publique sur lui désormais. Alors pour le moment, il ne fait plus rien parce que de toute, sa tête est prise uniquement par cette envie de se venger.
Situation financière : Très bonne ; beaucoup d'économies pour peu de dépenses personnelles par le passé.
Lieu d'habitation : Neo Arcadia ; un penthouse tout équipé, aussi froid dans la décoration que possible.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT Une âme qu'on ne dira pas belle ; triste à voir même, qu'on préfère ne pas effleurer. Comme si tout souffle de vie avait été dévoré à l'instant même où une mutation aussi grave s'était glissé dans la peau d'un enfant. Il aurait pu être fait de joie et de volupté, aurait pu emporter dans un rire les gens et réussir à les garder près de lui toute sa vie ; mais il n'est qu'un souffle glacé, qui s'immisce dans les autres pour mordre leur chair. Sean n'a rien de beau, si ce n'est sa gueule ; et aux belles, on pardonne tout ; alors il crache son venin, fini même être connu que parce qu'on le croit purement cynique. Il voudrait leur dire, à tous, qu'il les hait autant qu'il se déteste lui-même ; mais à défaut de le crier, le fait comprendre. Il est une vipère à qui on a amputé une partie d'elle-même ; et Sean ne sait si c'est le coeur, le foie ou les crocs qu'on a bien pu lui voler. Se sent déphasé, pas capable de comprendre ce monde et pas capable d'en être compris non plus ; comme si, finalement, de cette mère dont on a dit qu'elle était juste une tarée, il avait tout hérité. Sans même jamais la connaître, sans jamais pouvoir être un jour pris dans ses bras à elle ; comme si l'avoir arraché dès la naissance à celle qui lui avait donné la vie avait déjà mis ce poison dans ses veines. Sean est triste, tout le temps ; et parce qu'il l'est, le bonheur lui fait mal, brûle ses poumons et lui donne l'impression d'être épuisant à vivre ; et puis, ça glisse entre les doigts, souvent ; c'est plus simple d'être morose, plus simple de se dire qu'un jour il mourra et voilà. Il a voulu croire, une, deux, peut-être même trois fois ; mais ne lui reste que les cicatrices de ces époques révolues, de quand il n'était pas encore animé par une haine vorace, par ce besoin palpable de trouver un but en vengeant cette part de bonheur qu'on avait fait tomber à terre.

Et puis parfois, Sean parvient à prendre une bouffée d'air, comme s'il se détachait de sa propre mutation et de ce qu'elle est capable de plomber dans sa tête ; qu'il regarde le monde avec un regard un peu plus humain ; et devient ce type que son équipe aimait, à qui on venait frapper le poitrail avec force pour le féliciter, pour profiter des sourires éclatants de quand il se sentait vivant, le sang qui pulsait dans ses veines face aux vagues de fierté de parvenir à être enfin quelqu'un ; plus juste le fils d'une folle ; parvenant à tracer les lignes de ce monde d'avec des mots cinglants mais qui font rire sans mettre tout à fait mal à l'aise. Comme si Sean parvenait à maîtriser cette ligne entre les deux, mais que derrière son sourire fourbe on savait qu'il pouvait cacher pire ; le venin a toujours été là ; et qu'il n'en avait rien à faire dans le fond, parce que se soucier des autres a toujours été trop fatiguant, qu'il n'en avait pas la patience et que ça veut dire laisser les gens faire de même avec lui. Sean balaye le tout, dit toujours que ça va même quand il ressent des émotions vives et négatives, quand il bouillonne de jalousie et qu'il se retrouve trop vite à provoquer dans l'espoir de retrouver ce qu'il ressentait sur le terrain, quand il était à ne plus penser au reste, à juste lever un foutu ballon dans les airs et entendre la foule ; cesser d'exister, n'être plus que Cowboy ; et c'est terminé ; ne reste plus que Sean, lui et toute ses failles qu'il ne sait pas maitriser. Son coeur est un impulsif, qui le cisaille et l'empêche trop souvent de réfléchir, parce qu'il n'a jamais voulu être chose qu'un joueur et que dans la vraie vie, ils sont toujours perdants ; alors maintenant il ne sait plus même ce qu'il est ; songe à se laisser dévorer par sa mutation ; songe à prendre la même voie que sa mère ; mais la vengeance ; la fatalité doit s'abattre.

LE CORPS LE CORPS MUTANT
Type de mutant : True blood.
Âge lors de la première déchirure : 9 ans.

Mutation : Moros ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

Déchirures :

○ Projection fatale
Ferme les paupières, mon enfant. Une seconde, il ne suffit parfois pas de bien plus, pour voir sa vie défiler sous ses yeux. Le monde se suspend tout autour de vous, votre souffle se coupe. Vous restez droit et sans sciller, la Mort vous frappe de plein fouet. Ou du moins, celle qui semble si irrévocable vous bouffe l'esprit et la fatalité s'éclate tout en vous. Votre mort, vous devez l'affronter telle la biche prise dans les phares d'une bagnole qui va lui ôter son souffle de vie. Dans votre esprit, la projection semble si réelle, alors que vous ressentez la douleur d'un destin affreux, d'une mort qui semble terriblement réaliste, terriblement affreuse. Vous mourez, votre coeur s'affole, vos poumons réclament de l'air. Votre pire crainte se réalise et vous la ressentez de bout en bout. Peur de mourir noyé ? Alors, ressentez ! Moros vous invite à vivre votre mort ; une seconde pour le monde, des minutes d'agonie pour votre esprit. Ferme-les, que je les embrasse.
Niveau 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
Niveau 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un peacemaker en place.
Limites : Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.

○ Malédiction
Il va vous poursuivre, le destin qui doit s'abattre sur vous. D'un geste ou d'une parole, en vous regardant, Moros va vous maudire. Et un incident arrivera bien assez vite, plus ou moins grave. Jamais contre votre vie, non. Mais vous étonnez pas pour le pare-brise brisé par la faute d'une brique, ou la cheville foulée par celle d'un trottoir mal foutu, si Moros vous a regardé droit dans les yeux. Pour s'en défaire, plusieurs solutions : attendre qu'elle s'accomplisse entièrement, demander à Moros de l'annuler, en vous faisant pardonner avec une bonne action ou réussir à faire en sorte que quelqu'un d'autre prenne la malédiction pour soi pour s'en débarrasser. Tic, tac, le destin vous attend...
Niveau 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
Niveau 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

Limites : Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

LE CORPS HUMAIN
Particularités physiques :
Une cicatrice à l'arcade sourcilière et d'autres qui courent sur quelques muscles ; les cheveux parfois décolorés ; un look qui permettait de le reconnaître sur le terrain même de loin (ok le maillot aidait largement) et qui permettait de banquer sur tout ça. Sean est pourtant plus discret au quotidien ; ou plutôt, tant qu'il rasé de près, le reste peut bien attendre, parce qu'il en a un peu rien à faire, parce qu'attirer le regard est à la fois une addiction tout en étant quelque chose qu'il arbore, simplement parce qu'être agacé est une émotion difficile à contrôler et qu'il a toujours peur que sa mutation se manifeste sous le coup d'une autre, plus forte, qui pourrait être appelé par les basiques.

Aptitudes particulières :
Il a été entraîné jusqu'à s'en rendre malade parfois ; entraîné à courir plus vite que les autres, à être plus fort qu'eux, plus à même de dépasser ses adversaires pour marquer le point qui fera gagner son équipe. Alors Sean est un excellent courir, capable de sprinter sur des courtes distances comme de tenir sur des longues, parce qu'à force c'est devenue une addiction et que sans le footing, il viendrait sans doute à perdre définitivement la tête. Et cette dernière se retrouve de plus en plus fatiguée, la mémoire fait de plus en plus défaut à Sean ; parce que sa mutation lui coûte littéralement en santé mentale, qu'il se retrouve trop souvent à froncer les sourcils, à perdre le contrôle de ses mouvements ; et sa main relâche ce qu'elle tenait, laisse éclater à terre un verre. Doucement mais sûrement, il perd aussi le contrôle de ses émotions, ce self control pourtant entretenu à la quasi perfection depuis qu'il a la dizaine. Ironiquement, Sean perd de son stoïcisme et devient plus humain ; et à l'écouter, c'est particulièrement agaçant. Pourtant, malgré le tout, il se tente de passer du temps à un stand de tir pour apprendre à se servir d'une arme à feu, mais l'apprentissage est encore en cours ; et il ne sait pas encore ce qu'il en fera, de savoir comment tuer.

L'ÂME LES MUTANTSPourquoi s'infliger ça ? Si toutes les mutations ne sont pas aussi violentes que les siennes... Il n'empêche que Sean ne peut comprendre de prendre le risque ; parce qu'il échangerait toute sa fortune pour ne plus jamais ressentir ses entrailles prises dans les émotions et dans ce qui suit après celles-ci ; qu'il voudrait juste effacer de ce monde cette hérésie, qu'on oublie le génome même qui permet de créer des mutants. Au fond, c'est faire payer aux rêveurs d'en être que de vouloir tout gommer ; mais voilà, Sean cauchemarde depuis tellement d'années qu'il ne sait plus vraiment penser autrement.
LES ALTÉRÉS Il voit des équipes se faire d'avec juste des altérés ; se demande comme un vieux réac où ça finira par les mener ; et si l'Humanité était vouée à disparaître ? Entre mutation et altération, c'est demander quel poison choisir au final. Pour les altérations médicales il n'a pas grand-chose à dire ; enfin, si, les approuvent pour le coup... Mais pour le reste, c'est pareil, à quoi bon ? Les corps disparaissent et petit à petit, ils deviennent des morceaux d'histoire, pour tout ceux fait encore de chair seulement ; une page à laquelle il n'appartient même plus, sans avoir eu le choix. Alors l'opinion n'est toujours pas favorable.
LA VILLEIl devrait regretter New York, cette ville d'antan qu'il a pu connaître, dans laquelle il a grandi... Mais le fait est qu'il n'y avait pas tant d'attache, que c'était plus des mauvais souvenirs qu'autre chose. New Blossom est une ville comme une autre, reconstruite en pensant à plus de gens, tout en enterrant d'autres. Donner un avis concret serait de l'hypocrisie ; et Sean en fait bien assez preuve au quotidien pour ne pas se rajouter ça ; alors voilà, elle existe ; et a repris l'équipe des Giants en effaçant définitivement l'existence de New York... Puis sous les multiples néons sans saveur, Sean se sent finalement à sa place.
L'APPARTENANCETwilight Zone.

LA MÉMOIRE Papa hurle.

C'est comme ça, souvent, en ce moment ; il hurle et maman aussi. Mais y'a cette fois où c'est différente, où on suppose que du haut de ses neuf ans il était prêt à tout entendre ; à être l'adulte qu'on attendait qu'il soit. Mais à neuf ans, y'a jamais rien de tout ça normalement ; il aurait juste dû chercher après les trèfles à quatre feuilles et rafistoler un à trois pour masque son échec ; et il aurait juste dû retourner faire du basket, ce genre de trucs. Parce que ce jour-là, tout change ; et ça hurle si fort qu'il pourrait même pas se boucher les oreilles, qu'il est assommé par la vérité ; "ARRETE DE PLEURER APRES TA MERE, ELLE EST MORTE !" ; pourtant elle était là ; pas si belle et plus fière du tout ; mais elle était là.

C'est moche, un gamin qui pleure ; et il a pleuré, ce jour-là ; l'avait neuf ans et l'était pas encore si adulte - y'avait pokémon qui l'attendait - et il a supplié, de sa voix maigrichonne, qu'il arrête. Mais son père était décidé ; c'était le jour où il devait devenir un homme ! Alors il lui a hurlé toute la vérité ; trop fort pour se boucher les oreilles ; avec trop de colère pour réchapper à ce qui allait se passer. Un gamin qui pleure, vous savez, c'est pas beau à voir ; et il a pleuré si fort que c'est apparu, soudainement ; une exécution, dans les règles de l'art ; les fameuses, où ça agonise jusqu'à plus soif.

Il a mal ; son père a mal ; et Sean a le nez qui saigne bien trop vite, comme si sa tête aussi avait été écrasée sous de multiples talons ; et il voudrait s'arracher la tempe du bout de ses petits doigts... Mais Papa ne hurle plus, alors finalement... Ca va, ça va. Même si Papa ne se relève pas tout de suite - tiens, depuis quand il a chuté ? - et que c'est Maman qui s'y met en demandant ce qu'il a... Le petiot a peur ; c'est qu'on vient de piétiner son père ! Enfin, peut-il encore dire ça ? Et pareil pour sa mère ; si la sienne est morte dans un asile pour fous, qu'est-elle cette femme qui l'élève ? Était-ce pour ça que, par moment, elle ne semblait pas l'aimer ?

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Papa s'est barré ; il avait une maîtresse et même que Maman a dit que c'était pas la première fois ; elle l'a soufflé avec mépris, sa face entièrement comprimée par ce sentiment étouffant, cette envie de lui latter les couilles avec ses jolies petites chaussures rouges. Sean, il a rien à dire ; parce que ça fait trois ans que son père le hait ; trois ans à lui jeter des regards mauvais même par-dessus le bol de céréales. Son air est maussade ; c'est que quand il se laisse aller aux émotions, le monde change et tout le monde meure... Et en même temps, pas tout à fait ; mais toujours est-il que lui s'étouffe toujours d'une manière ou d'une autre, que la souffrance est à chaque fois plus forte, il en est persuadé. Alors il tait tout ça, se contente de se lever de table en disant ne plus avoir faim et il attrape son sac de cours et celui de sport aussi ; parce que c'est bien là le seul truc où il peut tout expier, où il peut enfin laisser parler tout ce qui s'accumule en lui sans faire de mal à personne - même plus à lui-même. Puis y'a un type mignon ; y'avait une fois où il avait dit qu'il l'était.

Et Sean n'a jamais su pourquoi il lui avait dit ça.

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New-York est détruit ; sa mère dit que le monde ne va plus ; son père, il ne saura jamais son avis. C'est juste que Sean se retrouve encore plus marqué par la Mort, qu'elle n'est plus juste dans son esprit, dans ses veines, qu'il l'a vu dans le réel aussi, que cette fois les gens autour de lui ne s'étaient pas relevés et que les cicatrices qui courent sur sa peau suite à tout ça semblent attester que tout avait été bel et bien vrai. Il peint du bout des doigts les blessures qu'il a pu avoir lors de tout ça ; mais sous ses empreintes, il ne ressent que de l'angoisse ; alors il arrête, parce que la laisser le posséder reviendrait sans doute à finir comme sa mère biologique ; et il n'est pas fou. Pourtant il pourrait jurer que quelque chose s'est encore éveillé en lui ; ne saisit pas tout à fait encore qu'il peut porter malheur aux autres à présent. Toujours est-il qu'ils déménagent parce que de toute, y'a plus grand-chose pour eux ici ; que pour une fois, sa mère pense au fait que le gamin veut pas rester près des ruines qui lui rappelleront qu'il avait failli mourir. Alors ils partent, ailleurs ; s'engouffrent dans le milieu du pays et s'y enterre, sans les gravats cette fois.

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Le sport, c'était un peu le truc cliché pour lui ; mais pourtant, il s'y plonge plus durement encore dedans, quitte à s'écorcher la plante des pieds à force de porter ses chaussures. Sur le terrain, on lui déboite l'épaule mais il apprend à traiter la douleur comme une information ; respire, Sean ; et via la maitrise du football US, il apprend à maîtriser ses déchirures ; sauf que de sang froid nait un coeur de pierre ; et Sean ne doit rien laisser paraître, jamais. Il est le fils de Molly Snider et qu'importe si l'amour n'est pas toujours au rendez-vous ; c'est tout ce qui doit importer.

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Une bourse sportive ; et toujours oublier ce qui résonne tant dans sa cage thoracique.

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Un regard sur le public ; match universitaire, le premier de sa carrière ; et si tout le monde sourit et fait le show, Sean reste stoïque ; n'a pas appris à se détendre, parce que ça serait risquer de voir des choses qui n'existent pas. Bien assez vite, le surnom de cowboy pour le désigner vient à naître et si on le justifie par sa manière de jouer, Sean se demande si ce n'est pas juste à cause de son attitude ; une façon de se moquer de lui... Mais son entraîneur semble ravi ; et bien assez vite, même les autres viennent à l'utiliser... Alors, finalement, il deviendra celui qu'il portera jusqu'à son dernier match.

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L'équipe des Giants le veut ; et c'est étrange de voir leur blason avoir été changé ; que de New York, ils sont passés à New Blossom. Sean a hésité, juste parce qu'il avait encore parfois sous les paupières les souvenirs d'antan, de quand il était encore adolescent et qu'une ville entière avait été détruite. Mais parce qu'il doit passer outre tout ça, qu'il doit se souvenir que ça n'avait pas d'importance, Sean accepte et devient un nom dont des gamins se souviendront même dans longtemps encore ; du moins, sur les stickers à coller dans des albums paninis, ça sera Cowboy qu'on remettra dans les mémoires dans vingt ou trente ans. Il est bon dans son rôle, a toutes les qualités pour comprendre le terrain et le jeu, pour parvenir à tirer son épingle de son merdier. Ca sera une très bonne première saison ; et enfin Sean se détend un peu au bout de celle-ci ; le cliché d'un Cowboy souriant fera le tour des réseaux.

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"- Il est payé trop cher pour ce qu'il fait.
- Ouais, mais il le fait bien."

Si seulement les gens pouvaient être plus discrets ; si seulement ils pouvaient cesser d'être.

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(TW : mort d'un proche et description graphique d'une noyade.) Jack est ridicule ; craint de mourir frappé par la foudre ; d'autant plus après avoir fait l'expérience d'avec ce foutu pouvoir de Sean ; mais les mutants, ça lui fait pas peur, d'autant plus menteurs comme Sean qui veulent pas reconnaître qu'ils n'ont jamais touché au vitae. Sean le trouve vraiment ridicule ; mais Sean doit reconnaître que Jack le fait souvent rire, à l'être autant. Souvent il le regarde et se perd dans ses pensées, comme s'il découvrait enfin ce qu'il en était d'être réellement aimé malgré toute l'horreur de son âme, de ce qu'il cache dans le creux de ses veines. Jack est un ami, le meilleur ; a pris une place si importante qu'il se dit parfois qu'être le fils de sa mère n'est plus si important ; mais ça, il lui dit jamais, dit juste que c'est ridicule de mourir frappé par la foudre. Et puis, y'a ce jour où un nouveau genre d'éclair frappe, sans le gros orage qui va avec avant ; ça se tient sur deux jambes et au bout d'un bras, y'a une arme à feu. Et y'a eu un coup, comme la foudre, mais avec un vrai mort cette fois.

Y'a la panique dans le fond de ses prunelles, le sang qui luit sur sa peau et qu'aurait jamais dû être là, qui s'incruste jusqu'à dans les fringues ; la peur qui vient de frapper si fort dans le cortex, qui noie le cerveau d'informations, qui lui dit de fuir. Et puis l'arme se pointe sur lui aussi et l'idée que l'heure est venue est intolérable pour tout esprit humain ; ça pulse tout en lui, son propre sang qui fait un tour complet et le monde qui semble s'arrêter tandis qu'il reçoit l'information d'une douleur intolérable dans l'épaule ; et pour se protéger du second coup le type d'en face se retrouve soudainement plongé dans de l'eau. C'est une salé qui remplisse les poumons de Sean, qui vient à lui faire sentir la morsure à même sa chair, qui fout un coup à ses synapses et lui fait oublier ce qu'il était à se passer, parce que la menace est poignante, qu'elle vient à saccager son corps et qu'il crache cette même eau qui est en train de l'étouffer pourtant, qu'il sent juste ses poumons s'embourber dans le liquide, l'arme qui vacille en face alors qu'il se noie. Il voudrait hurler sans y parvenir ; et la douleur s'invite toute entière alors qu'il voulait y échapper. Sean a tenté de réveiller Jack ; mais il ne pouvait plus ouvrir les yeux ; et il a dû fuir en sentant tout le poids du monde sur ses épaules.

Il a cru à un mauvais rêve, l'esprit encore plein d'images dont il voulait pas. L'envie de tout nier qui le marque, qui le fait se réveiller en sueur dans la baignoire. L'eau est froide mais au moins, le sang s'est dissipé et il a anesthésié par le froid son épaule blessée. Alors il est persuadé d'avoir rêvé parce qu'il ne regarde pas, quand bien même il a mal aux poumons encore, cette pointe aussi dans la trachée et puis y'a le sursaut dans l'eau quand il mouve son bras. Les visions qui reviennent et il sort de la baignoire, terrifié à l'idée d'y crever ; terrifié que tout soit vrai. Puis ça frappe déjà à la porte, ça hurle, les poings qui s'abattent contre le blindage pour lui sommer d'ouvrir. L'état de choc est trop présent pour qu'il réagisse et le voici à poil et trempé, Sean, au milieu des flics venus pour le chercher. Y'a une caméra qui l'accuse, qu'a vu sa tronche partir en courant de la scène de crime, de la même où son ami est mort la veille. Y'en a assez des coups, qu'ils soient de foudre, de feu ou de vérité.

• • •

Ce qui l'a sauvé, c'est la blessure à son épaule ; avec un avocat payé des milliers, il a réussi à avoir un reconnu non coupable, à dire que l'arme à feu n'avait pas su être retrouvé et que la version de son client était la vraie ; après tout, comment se serait-il retrouvé blessé ainsi autrement ? Malgré tout, l'opinion publique a été faite et l'équipe s'est séparé de lui dès l'instant où il s'est retrouvé accusé de meurtre ; il a perdu tout ses sponsors, toute ces chances d'avoir un avenir dans ce qu'il faisait ; les portes se sont refermées. Les parents de Jack ne le croit pas, sont persuadés que le meurtrier de son fils s'en est sorti ; et l'idée que ce soit vrai rend malade Sean ; parce qu'il sait, sait que le meurtrier pourrait s'en sortir vu que la justice ne veut pas croire qu'il existe réellement. Et il ne peut l'accepter ; Il se souvient qu'il avait un tatouage spécifique ; alors Sean va le traquer à partir de ce détail ; il est la fatalité et abattra sa propre foudre.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Bones ! Genre et Pronom(s) : Toujours il/they, agenre. Âge : 31yo. Région/pays : France. Comment avez-vous connu le forum ? Toujours la faute de Syato à l'origine... It's Over, Isn't It ? - Sean 4061986614

Autres commentaires ? Rajoutons encore un peu de bazar, allez. It's Over, Isn't It ? - Sean 1813594744

Crédits : West pour l'avatar It's Over, Isn't It ? - Sean 2489021625

30/05/2023

BABAY

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are you having a bad dream, baby ? tossing, turning in our sheets lately

22/07/2023

@Emile Aitken Baby toi-même It's Over, Isn't It ? - Sean 737227058

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked

Rebienvenue ! I love you

Bon courage pour la fiche ! I love you

Oooh rebienvenue chez toi, j'aime trop son background, c'est hyper original et j'ai hâte de voir Cowboy à l'œuvre It's Over, Isn't It ? - Sean 3134486888

Sean Snider a écrit:Sean n'a rien de beau, si ce n'est sa gueule ; et aux belles, on pardonne tout

J'adore

17/12/2022

Je pourrais citer toute la partie caractère tellement c'est de la poésie It's Over, Isn't It ? - Sean 139611567

mais cette partie :

Sean est triste, tout le temps ; et parce qu'il l'est, le bonheur lui fait mal, brûle ses poumons et lui donne l'impression d'être épuisant à vivre ;

C'est trop pour mon petit coeur It's Over, Isn't It ? - Sean 3917839045

tu le rends tellement humain et attachant, j'ai envie de lui faire un câlin It's Over, Isn't It ? - Sean 2243471627

j'ai tellement hâte de te voir le jouer et de le découvrir sous ta plume ! Ce personnage va nous faire mal au coeur, je le sens déjà It's Over, Isn't It ? - Sean 1338913558

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

22/07/2023

@Elizabeth Merrow Merci beaucoup !! It's Over, Isn't It ? - Sean 3483261708

@Taylor Khan M'oh t'es trop mimi, merci beaucoup, j'suis content qu'il te plaise !! It's Over, Isn't It ? - Sean 3920329312

@Dani Duarte T'es sûre pour le câlin, il pourrait mal le prendre et te maudire derrière....... It's Over, Isn't It ? - Sean 737227058

Merci beaucoup en tout cas, ça me touche toujours quand ce que j'ai pu écrire à pu plaire It's Over, Isn't It ? - Sean 3917839045

!! Merci encore, j'espère qu'il te plaira toujours quand il sera à l'oeuvre ! heart

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked

14/10/2022

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Ohlala It's Over, Isn't It ? - Sean 418300522

Ca c'est un fiston qui a hérité de tout le malheur du monde de sa mère It's Over, Isn't It ? - Sean 139611567

Elatha lui ferait tellement un câlin, si.. Bah si elle n'était pas morte It's Over, Isn't It ? - Sean 737227058

(C'est si terrible, dit comme ça It's Over, Isn't It ? - Sean 427107405

)
Non mais en vrai, Sean est si touchant et j'ai hâte de voir la rencontre/retrouvailles avec Darleta It's Over, Isn't It ? - Sean 222382020

Je sens qu'ils vont se faire du mal, tous les .. deux/trois It's Over, Isn't It ? - Sean 3917839045

ps : je t'avais pas souhaité la rebienvenue en plus .. J'suis vraiment la pire It's Over, Isn't It ? - Sean 2054377266

Promis, j'me rattraperais en rp It's Over, Isn't It ? - Sean 26119716

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Tu as également la possibilité de créer la fiche de destin de ton personnage afin de le soumettre aux aléas de la vie de New Blossom. Cette fiche est facultative, elle te permet d'avoir des interventions Mj dans la vie de ton personnage.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05