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ConnexionLove Again [Sajung]
(#) Jeu 14 Nov - 6:55
Woo Jung-hwa
Humain·e
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Image/Gif : ![Love Again [Sajung] Crx0](https://zupimages.net/up/23/07/crx0.gif)
Alias : Luka (Metaworld)
Age : 35 ans - un an de plus dans quelques mois
Dollars : 459
Statut : Célibataire, le palpitant s'affolant à l'approche d'une personne...
Occupation : Directeur général de STARLIGHT
Habitation : Dans un penthouse (Neo Arcadia)
Pseudo : Stefan_Cross
Comptes : V. Machiavelli
Messages : 134
Date d'inscription : 11/02/2023
FC : Kim Soo-hyun
Crédits : Stefan_Cross (avatar) ; Stefan_Cross (gif-signature, crackship) ; signature : wild heart ; paroles ; Starlight, MUSE
Thèmes abordés : Décès, solitude, maladie
Thèmes refusés : Maltraitance sur les animaux
Le jour J arriva. J’avais enfin arrêté mon choix vestimentaire sur quelque chose qui ne faisait pas homme d’affaires. On pourrait même me prendre pour un étudiant universitaire en fin d’année de parcours. J’avais finalement acheté un jean bleu foncé, enfilé un tee-shirt qui ne collait pas au corps, le tout complété par un blazer très américain. Baskets aux pieds, j’avais quand même caché une bonne partie de mon visage avec un masque et une casquette - le tout assortis bien entendu. C’était le minimum que je devais faire afin d’éviter que l’on me reconnaisse et que je fasse la Une des paparazzis. Non pas que ça me dérangeait réellement, mais je n’avais pas envie d’exposer Salem à cela - et je chassais cette petite voix dans ma tête qui me disait qu’il y serait exposé tôt ou tard.
Mon père m’avait suggéré d’envoyer une photo pour que Salem ne me cherche pas trop et j’avais approuvé rapidement son idée. Prenant la pose en faisant un V avec les doigts, je restais plusieurs secondes à regarder le cliché en me demandant si j’étais bien dessus ou pas. J’hésitais à lui envoyer. Elle n’était pas floue, l’angle n’était pas trop horrible en vue du haut. Mon regard ne semblait pas froid, expressif même. Je fis les cent pas, indécis.
Soudain, mon téléphone vibra dans mes mains et le sms de Salem me disant qu’il partait me fit l’effet d’un électrochoc. Nerveusement, je lui envoyais la photo en lui disant que moi aussi et que je l’attendrais devant l’entrée. J’attrapais mes clés de voiture et quittais mon appartement après avoir salué mon père.
Avoir une voiture volante était le pied. Le trafic était inexistant comparé au trafic routier et les places de parking étaient très faciles à trouver. Marchant tranquillement, les mains dans les poches de ma veste, mon regard allait et venait sur les gens autour. Personne ne faisait réellement attention à moi. Mon pas se ralentit jusqu’à s’arrêter. C’était donc ça la sensation d’être quelqu’un de normal ? Un certain plaisir me gagna et mon masque cacha le sourire qui étirait mes lèvres. Je sortis mon téléphone portable, envoyant un dernier message à Salem pour lui dire mon emplacement exact.
Je crus que c’était lui lorsque l’on me tapa sur l’épaule droite, mais je fus surpris de découvrir une jeune femme, étudiante, son téléphone pointé vers moi.
Je croisais à peine son regard avant de comprendre qu’ils étaient un bon groupe d’amis. J’acquiesçais et elle me remercia. Prenant plusieurs photos, le groupe me remercia encore avant de partir. J’eus peur d’être reconnu, mais il semblerait que mon pseudo-déguisement fonctionne à la perfection.
Starlight
My life, You electrify my life ©️ Wild heart
(#) Jeu 14 Nov - 8:34
Salem Blackwood
True Blood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : ![Love Again [Sajung] Sajung-gif-06](https://i.ibb.co/tqNP8Tb/Sajung-gif-06.gif)
Alias : Charon
Genre : Il
Age : 27 ans
Dollars : 160
Statut : Célibataire mais toujours amoureux d'un homme disparu.
Occupation : Officiellement pharmacologue, officieusement, vendeur de poisons et autres joyeusetés à base de plantes.
Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.
Déchirures :
Première déchirure :
○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.
Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.
Déchirures :
Première déchirure :
○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.
Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).
Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.
Pseudo : Zuzyphe
Comptes : MJ
Genre IRL : Elle
Messages : 98
Date d'inscription : 14/01/2023
FC : Troye Sivan
Crédits : Merenwen (avatar) - Stefan Cross (crackship)
Thèmes abordés : La mort
Thèmes refusés : A priori aucun mais il est toujours bon d'en discuter ensemble avant de se lancer ! :)
Mon père s’était contenté de rire puis m’avait conseillé de choisir une tenue pas trop voyante, pour ne pas attirer l’attention sur nous. Puis il m’avait proposé, une fois de plus de jouer les barrières contre les fantômes.
« Oui, mais je peux bien faire ça pour mon fiston, puis ça me laissera une excuse pour penser à autre chose. De toute façon, je suis obligé de rester dans un périmètre proche de toi. Je voudrais pas te gâcher votre premier baiser. »
S’il avait pu, il m’aurait donné un coup de coude dans les cotes et moi je lui aurais donné une tape de reproche dans l’épaule. J’avais piqué un fard gigantesque. L’idée de voir Junghwa, d’être à proximité de lui, c’était déjà énorme. Bien sûr que je pense sans cesse à comment pourraient être ses lèvres contre les miennes, à ses mains sur moi, les miennes sur lui et...et tout le reste. Mais on en est si loin et puis quand on est ensemble, je n’arrive juste pas à penser. Je préfère ressentir et prendre les choses comme elles viennent. Il a réussi à me sortir Matthew de la tête. Et le jour où je l’ai rencontré, j’ai su qu’il était spécial pour moi.
Et puis, grâce à lui, j’ai arrêté de faire des cauchemars au sujet de Matt, et, j’ai même arrêté de culpabiliser. Presque. Car même si Matthew réapparaissait aujourd’hui. C’est impossible qu’on reprenne les choses où elles s’étaient arrêtées. Il a disparu, sans un mot, sans une explication. Je l’ai attendu si longtemps. Et puis Junghwa m’a fait réaliser que je n’attendais qu’une promesse vide. Il m’a soigné de ce passé. Désormais, j’ai envie de complètement faire le deuil de cette précédente relation et de me consacrer à lui, et uniquement à lui. Mais ma hantise, c’est qu’il disparaisse aussi. Une pensée insidieuse qui s’infiltre dans les moments de doutes. Et puis, elle s’efface au profit d’un message de sa part qui me redonne le sourire, au profit d’un échange via le Metaworld, ou d’un rendez-vous où je sens cette connexion entre nous. J’ai envie que ça continue.
Il m’aide à oublier les complications quotidiennes d’un monde en perpétuelle évolution, en perpétuels conflits et guerres de pouvoir au milieu d’une évolution technologique sensationnelle. Il me donne l’impression qu’un avenir est possible, et surtout m’a fait réaliser à quel point j’ai envie d’être à ses côtés.
Le grand jour est enfin arrivé, j’ai eu un mal fou à dormir et pourtant je suis loin d’être prêt dans les temps.
« Salem tu dois partir dans cinq minutes si tu veux être à l’heure ! »
« Demande-lui une fois sur place, il te dira ce qu’il préfère. Aller, c’est bon tu feras rien de mieux de tes cheveux maintenant ! »
« Arrête tes conneries, t’es beau comme t’es mon garçon. Je suis sûr que Junghwa partagera mon avis. Ah si je pouvais te mettre un coup de pied au cul, j’ressentirais moins de frustration...dommage que je ne puisse pas causer avec son hologramme, je lui demanderais bien comment il fait pour gérer ça lui... »
Je pouffe malgré les menaces de mon père et j’enfile mon sweat à capuche le plus habillé, noir et estampillé d’un renard à neuf queues très coloré à l’arrière et un simple zip à l’avant avec une sorte de blason sur le pectoral gauche. Un jean bleu nuit et des baskets aussi noires viennent compléter l’ensemble. En-dessous j’ai un t-shirt issu du merchandising de notre jeu préféré, il représente le territoire des forêts enchantées, lieu d’origine du renard que je joue. Un craquage vestimentaire que j’ai fait lors de notre dernière sortie au musée rétro gaming. Ce qu’il ne sait pas, c’est que j’y suis retourné tout seul après pour récupérer ce qu’il a lorgné sans oser le prendre. Sûrement parce qu’il oserait pas le porter en public. Mais un t-shirt, ou un sweat ça peut servir à traîner à la maison ! Je lui offrirais pour Noël.
Une touche de parfum, un message pour Junghwa et je suis sur le départ.
A peine sur mon pallier, une vibration dans la poche m’indique que j’ai reçu un nouveau message, je souris de toutes mes dents en voyant la tenue choisie par celui que j’aime. Peut-on être plus beau que ça ? Tout lui va bien. Je me contente de le remercier en ajoutant un cœur en réaction à la photo, puis m’empresse de grimper dans le métro. Une fois sur place, je ne tarde pas à le repérer. Malgré son attirail pour passer incognito, je ne suis pas indifférent à sa silhouette, alors je ne peux que rapidement le trouver. Seulement, je dois me montrer encore patient. Il est en train de prendre des photos pour un groupe de visiteurs. Je souris en me rapprochant et une fois en face de lui, je lui tend mon téléphone, la mine espiègle.
J’ai opté pour ne porter ni masque ni casquette, impossible qu’il ne me reconnaisse pas. Et lorsque je rencontre ses prunelles chocolat, je n’ai aucun mal à imaginer le reste de son visage, si bien sans m’en rendre compte, je laisse échapper un petit soupir languissant. J’ajoute en pouffant.
Une manière pour moi de lui dire qu’il est beau. De toute façon, mon regard ne trompe pas.
⊹ Touch.Standing in the eye of the storm
My eyes start to roam
To the curl of your lips
In the center of eclipse✻ .thanatos
(#) Jeu 14 Nov - 9:22
Woo Jung-hwa
Humain·e
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Je ne patientais pas bien longtemps que Salem apparût devant moi. Je ne pus retenir un large sourire étirer mes lèvres - et bien que mon déguisement le cachait, j’imaginais qu’il le devinait en plongeant son regard dans le mien. Un léger rire me secoua, amusé qu’il ait vu la scène. Ma main saisit malgré tout son téléphone portable et d’un mouvement fluide du pouce, j’ouvris son application photo. Je penchais légèrement mon buste en arrière et le pris en photo avant d’inverser la caméra, en mode selfie. Presque par automatisme, je fis un V avec mes doigts. Je pris la photo avant de me tourner vers Salem. Il était beau. Ses cheveux bouclés étaient emmêlés et attirants. Je reconnaissais sa tenue, achetée à notre dernier rendez-vous. Elle lui allait à la perfection.
Le temps sembla ralentir. Je me noyais dans ses yeux, ma bouche s’asséchant. Je ne saurais dire si j’avais appuyé une ou deux fois - ou peut-être plus - pour immortaliser ce moment : nous deux dans une bulle invisible.
Les rires de personnes qui passaient à côté de nous fit éclater cet instant et je lui tendis de nouveau son téléphone.
Si on pouvait justement éviter cela, ça serait parfait. Une petite voix dans ma tête me disait que c’était un compliment déguisé, qu’il appréciait mon effort et surtout, qu’il aimait.
Après notre restaurant, nous étions partis dans un musée sur le rétro-gaming. C’était vraiment intéressant et si j’avais réussi à ne pas craquer sur le merchandising, cela n’avait pas été le cas de Salem. Il avait pris cet ensemble sweat/tee-shirt qui semblait inspiré de son personnage dans le Metaworld. Ce souvenir me ramena à une fatalité que je combattais, mais pas avec autant de force que je le voulais.
Je n’avais pas osé. Je n’avais pas osé acheté un souvenir dans cette boutique. Je n’avais pas osé lui prendre la main. Je n’avais pas osé lui demander un baiser lorsque nous nous étions quittés. Nerveux, mais déterminé, je me promis à moi-même que je devais faire un pas pour que cette relation fonctionne. Et ça devait commencer par cela : oser. Alors, timidement, je lui présentais ma main.
Je ne savais pas si c’était le fait que l’on ne me reconnaisse pas, que j’ai cette sensation d’être un homme parmi tant d’autres. Je ne savais pas si ce fut le souvenir de notre premier rendez-vous ou tout cela à la fois. Mais j’osais, le cœur battant.
D’une main, je pris les deux tickets dans une poche interne de ma veste et lui montrais avant de les ranger.
Starlight
My life, You electrify my life ©️ Wild heart
(#) Jeu 14 Nov - 10:32
Salem Blackwood
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Habitation : Solaris
Déchirures : Mutation :
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.
Déchirures :
Première déchirure :
○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
Niveau 3 : Un lien se forme entre l'esprit de l'humain ou de l'animal mort s'il y a contact visuel au moment du décès.
Seconde déchirure :
○ Toucher l’invisible
Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).
Charon, passeur d’âme aux portes des enfers.
Salem est capable de voir et entendre les morts. Il a la capacité de voir un halo coloré autour des esprits humains. Plus le halo est sombre, plus les mauvaises actions commises dans la vie de cette personne sont graves. S’il se concentre, il peut aussi voir des auras colorées autour des êtres vivants, mais elles lui sont à peine perceptibles et l’aide parfois à s’ôter le doute.
Déchirures :
Première déchirure :
○ Ressentir l’invisible
Niveau 1 : Capacité de voir et entendre les personnes mortes, ainsi que de ressentir leurs émotions lorsqu’il est tout près.
Niveau 2 : Distinguer la couleur du halo autour des esprits errants, ce qui lui permet d’évaluer le degré de mauvaises actions commises dans leur vie.
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Niveau 1 : Capable de toucher les esprits sur un temps limité. Il peut prolonger l’effet en tenant un objet leur ayant appartenu.
Niveau 2 : Lorsqu'il touche un esprit, il peut le faire apparaître aux yeux d'autrui pour un temps limité. Pour cela, il a besoin de tenir ou d'avoir sur soi un objet ayant appartenu au défunt, ou encore de toucher un membre de sa famille (du même sang).
Limites : Être en présence des esprits des défunts le fatigue beaucoup, les contre-coups sont multiples et désagréables. Il n’est jamais tranquille, toujours observé, suivi. Ce manque d’intimité et cette pression constante lui provoquent des maux de têtes et des cauchemars réguliers. Ajoutons à cela que ça a tendance à rendre ses relations sociales avec les vivants difficiles lorsqu’il est pris pour un fou. Il fait de son mieux pour leur parler discrètement, utilisant souvent son téléphone comme excuse.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.
Il a régulièrement besoin de s'isoler pour retrouver son énergie. Si les contacts avec les morts sont très prolongés, il peut se retrouver à devoir dormir plusieurs jours d'affilées.
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Je lui fais un clin d’œil entendu, puis je récupère mon téléphone, non sans avoir glissé un compliment masqué. Je frissonne au contact entre nos mains, presque imperceptible, avant de ranger mon téléphone. Je pouffe à sa remarque.
Je lui donne un petit coup d’épaule en riant, pour le taquiner. Le pauvre n’a probablement pas le temps de s’adonner à ce genre d’exercices. Il a déjà bien assez à faire avec son travail...et moi. Je me calme et rougit presque à cette pensée. Moi, le mec random à qui il accorde du temps. Je souris plus franchement, les yeux brillants quand il me complimente sur ma tenue à son tour.
Je me tais aussitôt, comme si j’avais dit une connerie. Je ne vais quand même pas balancer que je lui ai fait un cadeau. Je fais une moue et finit par dire.
Ok, c’est peut-être encore pire dit comme ça. Mais tant pis. Avec un peu de chance il pensera à autre chose qu’au t-shirt. D’ailleurs je le vois tendre sa main vers moi, alors je m’apprête à ouvrir mon sweat, clairement étonné qu’il me prenne au mot. Mais mon geste s’arrête, mes doigts ayant à peine attrapé la fermeture éclair. Mon amusement se mue en timidité soudaine.
Évidemment qu’on peut se tenir la main ! Il faut que je réfrène mes pensées. Sinon ça va encore partir en vrille. Mes doigts se glissent contre les siens, paumes contre paumes, et je soupire d’aise en partageant ma chaleur avec la sienne. Je lui adresse un regard et un sourire tendre, puis je finis par murmurer.
On se dirige doucement vers l’entrée et je hoche la tête à sa remarque, marquant un geste qui signifie parfait de ma main libre.
Nos pas se synchronisent, j’essaie de ne pas trop focaliser sur nos mains liées, ni sur mon cœur qui commence à vraiment faire n’importe quoi. Heureusement, il entame la conversation. Je souris à nouveau, laissant l’excitation mêlée de panique de côté.
Je marque une pause et redresse la tête vers les écriteaux qui nous accueillent en décrivant chaque salle. Mon regard curieux se pose sur les écrans à côté de chaque nom de sens.
Le plat de mon pouce caresse le haut de sa main avec douceur, pour ce qui est du toucher, je suis déjà très bien loti. Mais je parie que les exercices à l’intérieur de la salle seront intéressants à découvrir.
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(#) Jeu 14 Nov - 11:51
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Une fois les photos prises, je hochais simplement la tête, aimant l’idée qu’il m’offre quelque chose à boire. C’était probablement ridicule, mais je le voyais comme une continuité de ce moment entre nous.
Je me pourléchais les lèvres, mon palpitant s’accélérant en entendant ce que j’avais osé lui dire. Mieux valait passer à autre chose, rapidement. Néanmoins, c’était sans compter le fait qu’il me parlait d’un truc que je ne connaissais pas.
Je ricanais gentiment en réponse à son coup contre mon épaule, tout aussi gentil.
Mes idées dévièrent, l’observant dans ses vêtements, et avant que je ne comprenne ce que j’étais en train de faire, ma main se plaça entre nous, attendant sagement. J’étais nerveux à l’idée de lui proposer de nous tenir la main, en public de surcroît, mais je l’étais encore plus d’entendre sa réponse - quelle qu’elle soit. Je me rendis compte que j’avais arrêté de respirer lorsque Salem me donna son accord. Hochant simplement la tête, mes yeux se baissèrent sur nos doigts qui s’entremêlaient. Préparer des potions et autres médicaments devait être un travail manuel et pourtant, il avait la peau douce.
Rougissant de gêne, mon visage se détourna de cette vision et mes pieds se dirigèrent vers l’entrée du musée. J’aurais pu être gêné de lui tenir la main, devant tout le monde, mais en fait, ce n’était pas le cas. Peut-être était-ce d’ailleurs dû au fait que personne ne savait qui j’étais - et cela faisait un bien fou. J’étais simplement gêné d’avoir réussi à le faire et qu’il accepte ce rapprochement entre nous.
J’acquiesçais à sa remarque. L’exposition était faite de telle sorte que l’on pouvait commencer par n’importe quel sens. Probablement qu’ils étaient tous liés et qu’on les redécouvrait au fur et à mesure ?
Nous commençâmes donc avec la partie sur le “toucher”. Il n’y avait pas de circuit à proprement parler : plusieurs objets étaient exposés çà et là, dans un désordre calculé, de tailles diverses et variées. On pouvait distinguer çà et là des petits écriteaux qui renseignaient sur les différentes matières. Un jeu de lumière complétait l’exposition.
En se dirigeant vers la fin de la salle, nous découvrîmes une dernière partie. Plusieurs personnes proposaient justement une expérience sensorielle : avoir les yeux bandés et toucher différents objets, essayant de deviner les matières.
Je jetais un coup d’œil à Salem avant de reporter mon attention sur la jeune femme en face de nous.
Retirant ma casquette de ma tête, mon visage se tourna vers Salem et je passais une main dans mes cheveux pour les remettre en place. J’accrochais ma casquette à ma ceinture alors que l’employée nous expliquait que Salem devait me guider à un atelier libre. Elle me tendit ensuite un bandeau, que je plaçais sur mon visage. Je repassais une main dans mes cheveux pour dégager quelques mèches qui s’étaient coincées dedans, me chatouillant les yeux. Le tissu serrant un minimum, je retirais également mon masque afin de ne pas avoir mal aux oreilles.
Sourire en coin, ton espiègle, je ne pouvais pas mieux lui montrer toute la confiance que je plaçais en lui. Doucement, je levais une main et l’approchais de lui. Elle se posa sur son épaule, la paume sur sa clavicule, les doigts sur l’épaule en elle-même. Doucement, je la glissais le long de son bras afin de saisir de nouveau sa main.
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