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There is no way back [Valérian/MJ]

M.J. Fillmore
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M.J. Fillmore
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Statut : En couple mais ça bat de l'aile
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Habitation : Le Nexus
Inventaire : Elle a toujours son sac à dos en cuir dans lequel son mini ordinateur, un carnet et un stylo, plus tout un tas de bricoles qui peuvent lui paraître utiles.
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Thèmes refusés : Aucun en particulier, mais si on joue quelque chose de très sensible, parlons-en avant. Juste pour être sûr.e.s des limites de chacun.e :)
There is no way back
@Valérian V. Machiavelli
TW: violences conjugales, insultes, meurtre, langage grossier


Un sifflement résonne dans ma tête, ma vision se fait floue à cause de la douleur lancinante. Le goût du sang dans ma bouche, je cherche mon second souffle. Les insultes pleuvent mais je ne les comprends pas. De toute façon, c’est toujours la même chose, ce n’est pas comme s’il savait innover. Je ne suis qu’une chienne en chaleur visiblement, incapable de ne pas se frotter au premier mec venu qui se montre un temps soit peu gentil avec moi.

J’ai voulu discuter avec lui. J’étais hors de moi quand j’ai appris qu’il avait suivi V pour le menacer parce qu’il pensait qu’il me draguait.  Évidemment, V ne m’a rien dit à ce sujet. Tout ce temps où j’étais dans l’ignorance, je me culpabilisais d’annoncer à Nash que je voulais rompre. Et puis j’ai su, alors j’ai explosé et j’ai froidement annoncé que je le quittais, qu’il fallait qu’il prenne toutes ses affaires et qu’il sorte de chez moi. Mais il a refusé. Il a commencé à parlementer, essayer de m’amadouer avec des yeux larmoyants et des promesses vides. Je suis restée les bras croisés, refusant qu’il me touche.

Il a perdu patience.

D’abord les cris. La culpabilisation.

Et puis, le premier coup.

Pour celui-là, il a innové. Jamais il ne m’avait frappé aussi fort dans le ventre. Mais ce n’est pas ce qui m’a fait le plus mal, non, ce sont ses paroles. J’espère que t’auras jamais d’enfant avec ce connard. Alors encore une fois, je ne suis qu’une chose dont on dispose ? Je l’ai regardé avec haine. Dès que j’ai pu me redresser, je me suis jetée sur lui. Mais il est plus fort. Il n’a eu aucun mal à me repousser, si fort que je me suis pris une étagère dans le dos. Et un deuxième coup, au même endroit que le premier. Son poing m’a coupé le souffle une nouvelle fois. Cette fois les larmes de douleurs ont commencé à couler alors que ma respiration se faisait difficile. Tu dois comprendre que tu dois m’obéir. Je suis le seul qui sait ce qui est bien pour toi. Un rire amer m’a échappé. J’ai répliqué par des mots et lui par une droite. Puis une gauche.

La lèvre fendue, les jambes tremblantes, j’ai senti les hématomes se former sous ma peau. La douleur s’insinuer dans chaque parties de mon corps touchées par ses coups. Mais aussi la peur. Je n’avais pas la force de répliquer. Je ne sais même pas pourquoi je me suis écroulée. Si j’avais su que le quitter aurait provoqué ma mort, alors, j’aurais rompu par un message.

Là, sur le sol, je ne sens même plus les endroits où il me frappe, la douleur se répand partout, vicieuse, presque entêtante. Puis plus rien.

*

Lorsque j’ouvre les yeux j’ai l’impression que mon corps pèse une tonne. Mon téléphone sonne et ma montre vibre sur mon poignet. L’appartement semble vide malgré son désordre. J’ai froid. Grimaçant à chaque effort, j’approche mon bras de l’autre pour pouvoir envoyer une alerte avec le code d’accès de mon appartement via ma montre. Évidemment  la personne programmée à le recevoir, c’est V.

Je tremble contre le parquet du salon, mais j’ai trop mal pour me relever. Je ne sais même pas si j’ai quelque chose de cassé. Ma confiance l’est assurément. Lorsque la porte d’entrée s’ouvre de nouveau, je sais que ce n’est pas celui que j’attends. Il est revenu m’achever, c’est ça ? Je suis terrorisée à l’idée de mourir et pourtant une forme de culpabilité m’habite. N’ai-je pas mérité ce qui m’arrive ? J’ai choisi le mauvais homme, je l’ai laissé prendre trop de place, jusqu’à me commander. Mon entourage m’a prévenue. Nash s’approche précipitamment et je me crispe, le corps roulé en boule, je n’ose même pas regarder son visage.

« V..Va-t-en... »

Sa main me caresse les cheveux, me provoquant un haut-le-cœur.

« Je suis désolé Margaret...j’ai pété les plombs. »

Je ne réponds rien. Son ton n’es absolument pas désolé. J’attends, j’espère qu’il s’en aille.

« Je dois appeler les secours... »

L’inquiétude parsème sa voix. Il s’éloigne un instant mes tremblements se calment un peu.

« Tu pourras dire que c’est des cambrioleurs qui t’ont fait ça ? Tu as essayé de te défendre et je suis arrivé trop tard, je t’ai trouvée comme ça. Ils ne t’ont rien volé car tu  as laissé cet objet au travail. Oui, ça me paraît bien. Tu pourras faire cet effort ma chérie ? Je promets que je ferais attention à ne plus m’emporter. »

Alors c’est donc ça. Que dira-t-on de lui ? Il revient me caresser les cheveux, mes tremblements reprennent de plus belle. Il me terrifie. Comment ai-je pu aimer cet être ignoble ? Des sanglots me surprennent à nouveau. Je ne veux pas qu’il me touche, je veux qu’il s’en aille.

« Ap..apelle….secours... »

Mes paroles sont saccadées, j’ai l’impression de mourir de froid et de douleur. Qu’il fasse quelque chose de bien pour une fois !

« Promet-moi d’abord. »

Je siffle entre mes dents.

« Taré. »

Je sens que sa patience en reprend un coup et il lève de nouveau la main mais s'interrompt quand le déclic de la porte d’entrée se fait alors entendre.


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→ Passe-murail de grade M : prothèse au niveau du poignet droit qui permet de dissimuler un câble USB d’une dizaine de centimètres pour hacker un ordinateur (à bas niveau de sécurité) ainsi qu’une puce magnétique pour ouvrir les serrures électromagnétiques.
→ Amplification et filtration des sons environnants : une amélioration de la version civile, permettant une meilleure ouïe dans un plus grand rayon. Utile à des fins d'espionnage.

Limites : → Passe-murail de grade M : ne fonctionne pas toujours en fonction du niveau de sécurité du lieu/de l'objet.
Inventaire : V sort rarement sans une veste, quel que soit le temps. Il a toujours des écouteurs sur lui, dissimulant parfaitement une oreillette parfois.
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There is no way back
@M.J. Fillmore
TW: meurtre, violence verbale et physique, langage grossier, violences conjugales



TW: Ce rp contient une scène détaillé d'homicide et de violence verbale et physique suite à des violences conjugales. Public averti.


Allez savoir comment je m’étais retrouvé à une table de poker dans la pièce la plus crade de l’Underapple. Ici, pas de liquide en mise, uniquement des altérations. Un marché noir qui semblait prendre une ampleur glauque lorsque les personnes perdaient des mises dont elles ne possédaient pas un boulon. Le jeu pouvait vraiment faire péter les circuits des plus désespérés. On m’avait pris au dépourvu, donc je n’avais pas grand-chose à miser et il était hors de question que je me sépare des altérations qui me constituaient - ils étaient fort pratiques et une petite voix dans ma tête me disait qu’ils ne m’appartenaient pas tous malgré tout.
Tout à coup, mon téléphone vibra dans ma poche de mon pantalon. Je fronçais les sourcils, ne recevant pas souvent de messages. Il me fallut une seconde pour comprendre que c’était la merde, une autre pour que mes fesses quittent ma chaise.

« J’ai une urgence, les gars.
- Ouais c’est ça ! Ta meuf te demande surtout. »

Je ne pris pas la peine de répondre, déjà dans l’encadrement de la porte.
En un rien de temps, j’étais dans ma voiture. Je me rendis jusqu’à chez MJ, oubliant le code de la route au passage. Je défonçais presque la porte d’entrée de son immeuble tellement elle était lente. Tapant avec rapidité et précision le code de son appartement, la porte s’ouvrit violemment - mais je la retins in extremis.

Mon regard vit en premier Nash, le connard qui avait osé me menacer comme s’il pensait une seconde pouvoir me faire frémir à défaut de me faire peur - il pouvait toujours se lever tôt. Mes yeux se baissèrent ensuite sur le corps à ses pieds et si je l’identifiais instantanément, le temps s’arrêta pour que j’accuse le coup.
C’était MJ. Au sol.

« Qu’est-ce que tu fais là connard ? Sors de chez moi ! »

Tel un taureau, je me ruais sur lui, le poussant avec violence. Je l’entendis se cogner contre un mur - ou une porte - avant de tomber au sol. Je m’accroupis, dégageant précautionneusement quelques mèches de cheveux de la jeune femme pour mieux voir son visage. Ma mâchoire se serra à la vue de sa lèvre fendue et des marques sur son visage. Je m’en voulais. Terriblement. J’étais observateur, j’avais appris à l’être et j’avais failli, la laissant accuser ce sort qui devait durer depuis bien longtemps. Quelque chose en moi, qui était endormi depuis longtemps, se réveilla.

« Viens… »

Je ravalais une marque d’affection. Doucement, je glissais un bras sous ses jambes et un au niveau de son dos. Je la soulevais sans difficulté aucune et avançais de quelques pas pour la déposer dans le canapé non loin. Je lui murmurais des excuses, la sentant se crisper, gémir de douleur. Ma sempiternelle veste en cuir quitta mes épaules et je la déposais sur elle, laissant le col en suspens.

« Reste en dessous. Il vaut mieux que tu ne vois pas. »

Ne me vois pas autrement. Ne vois pas que je peux être d’une violence sans nom. Je rabattis le col sur son visage avant de me faire bousculer sur le côté. Cet enfoiré était revenu en force et j’avais baissé ma garde face à MJ.

« Tu te prends pour qui, connard ? »

Il tenta de me mettre une droite, mais je l’esquivais avec une facilité rarement vue. J’en profitais pour contre-attaquer, ne lui laissant pas le temps de le voir venir. Il tomba une nouvelle fois, la bouche en sang. Mon regard avait changé. J’étais comme un autre, une sorte de double. J’étais comme projeter dans ma jeunesse, un treillis sur les épaules, un casque sur la tête, un MK-47 dans les mains et les bottes marchant dans la poussière tout en esquivant les cadavres qui rougissaient le sol.

« Tu crois que l’on joue dans la même catégorie ? Je vais te rendre au centuple ce que tu lui as fait. »

Par réflexe plus que par crainte, je me mis en garde. Il se releva, voulant me charger pour me plaquer au sol. Je me décalais sur le côté, l’éloignant un peu plus avec un coup de pied pour le déstabiliser. J’enchaînais les coups de poings - mâchoire, côtes, ventre - je ne lui laissais aucun répit. Genou à terre, j’attrapais sa tête et lui fis rencontrer mon genou, son nez se brisant sous le choc.
Le sang d’MJ tâchait le parquet et cette vision m’était insupportable. Je voulais que le sien le remplace au point qu’il efface celui de la jeune femme.
D’une façon aussi digne que lui, il rampa tout en laissant des traces rouges au sol, entrant dans une pièce. Je le suivis et compris bien vite que c’était la cuisine lorsque le bruit caractéristique d’un couteau que l’on sort de son étui me parvint. Il voulait la jouer comme ça ? Pas de problème. Il ne me faisait toujours pas peur. Criant comme un forcené, il tenta de m’attaquer grossièrement. J’esquivais, cherchant un moyen de lui faire lâcher son arme blanche. La lame me coupa sur le bras, mais je ne tiquais même pas. Dès qu’il eut un moment de flottement, peu habituel à combattre, j’en profitais pour le désarmer, envoyant le couteau de cuisine loin. Il en profita pour me donner des coups, que j’accusais.
D’une prise, je lui déboîtais le bras et le mis au sol, me tenant au-dessus de lui. Un moment passa. La gueule de Nash, en sang, avec un sourire que je n’arrivais pas à qualifier.

« Je savais… que tu la baisais… comme la chienne qu’elle est… »

Cette once de retenue s’évapora. Le premier coup partit et les autres suivirent trop vite pour que je puisse les compter. Je ne lui laissais pas le temps d’encaisser le moindre choc, ni même de reprendre son souffle. Avais-je retenu le mien ? Mon poing droit était de plus en plus ensanglanté. De mon sang. Du sien. Mais je ne m’arrêtais pas. Je lui donnais ce qu’il méritait. Je lui donnais ce qu’il avait osé faire à MJ. Je lui donnais ma frustration, ma culpabilité. Et la mort.

Essoufflé, je m’arrêtais. C’était comme si je revenais dans mon corps, reprenant de plus en plus conscience de la réalité. Je me relevais et mon regard fut attiré par un mouvement en face de moi : un miroir habillait un mur et j’y voyais mon propre reflet. Des éclats de sang sur le visage et le haut de mon tee-shirt, le regard encore vague, je me reconnaissais à peine. Ne voulant pas effrayer MJ, je me dirigeais vers la cuisine, pris un torchon qui traînait et m’essuyais le visage. Je laissais le tissu tombé sur la gueule de Nash, ne voulant pas que MJ voit ça. Elle avait suffisamment de traumatismes.

Me rapprochant d’elle, je m’accroupis. Elle tremblait encore. De froid ou de peur, je n’osais pas savoir. Je soufflais doucement avant de lui parler.

« MJ, c’est moi… V… »

Je baissais doucement le col de ma veste pour pouvoir au moins voir son visage, me mettant en travers de la vision de son ex au sol, même si elle pouvait probablement voir ses pieds qui ne bougeaient pas.

« C’est terminé. »

Parce que ça me semblait important de lui dire.
Parce que ça me semblait vital.


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Lorsque j’entends la porte s’ouvrir, je sais. Je sens au plus profond de moi ce qui va se passer et ça me terrifie, non pas que j’ai peur de ce que peut faire Valerian, non, ça me terrifie d’avoir hâte que tout s’achève. Je sais que que Valerian ne le laissera pas s’en tirer et cette pensée me satisfait. Je me dégoûte. Qui suis-je pour utiliser un ami comme bouclier, comme arme ? Ce précieux ami qui a pansé mes plaies lorsque j’en avais besoin. Ce précieux ami qui est devenu bien plus que ça au creux de mon âme. J’entrevois la colère dans le regard de mon ex-copain. Un instant de peur aussi. Mais l’égo prend le dessus.

« T’es pas chez toi... » dis-je faiblement lorsqu’il insulte V, mais aucun ne m’entends. Je le vois charger Nash, le déstabiliser, l’envoyer valser. Je ne vois que V, son visage rassurant emplit d’inquiétude à mon égard alors qu’une masse s’écroule au sol. Je sens la douceur du geste de V repousser mes cheveux agglomérés dans mon propre sang. Je grimace mais les larmes qui coulent ne sont pas celle de la douleur. Il est vraiment venu. Une fois de plus, il s’est montré présent quand j’avais besoin de lui. La gratitude que je lui porte est infinie et même s’il réveille la souffrance physique qui se répand dans chacun de mes nerfs alors qu’il me déplace, c’est un sourire affectueux qui étire mes lèvres bleuies. « Merci. » Il s’excuse encore et encore, et j’aimerais lui dire qu’il n’a pas besoin de le faire, mais je n’ai pas la force. Mais lorsqu’il me recouvre avec sa veste et la remonte jusqu’à mon visage je sens s’abattre une nouvelle lourdeur sur mon estomac.

La suite est un cauchemar. J’aurais voulu m’évanouir pour ne pas avoir à entendre chaque bruit, chaque parole. Le bruissement des vêtements, les souffles enragés, les gouttes de sang sur mon parquet. Tout ce que je n’ai pas réussi à entendre lorsqu’il me frappait est désormais horriblement clair à mes tympans. Tout comme les mots prononcés par Nash.

Les derniers mots qu’il aura prononcé, vraiment ? La haine des autres habitait cet homme et je ne m’en étais jamais rendue compte. Je réalise que c’est terminé lorsque le silence s’abat, légèrement brisé par le souffle saccadé de V. Je sais que c’est lui. Nash n’avait aucune chance. J’entends des pas qui se déplacent, qui se rapprochent. Mes tremblements ne se sont pas calmés, j’ai la nausée. L’air me parvient un peu mieux en même temps que la lumière du jour ne vienne me faire plisser les yeux. Pourtant je vois le visage de Valerian où quelques traînées rouges sont encore visibles. Il semble aller bien. Évidemment, c’est un combattant aguerri. Je n’en peux plus d’être allongée et malgré mes côtes cassées je lutte pour me redresser, glissant au sol. Je suis incapable de dire quoi que ce soit.

Mes bras viennent entourer le cou de V et les sanglots m’envahissent brutalement, douloureusement. Je m’accroche à lui comme si ma vie en dépendait. Ignorant le décor entraperçu du corps immobile de mon ex. Je ne peux pas le remercier d’avoir tué Nash. C’est lui qui aura tous les problèmes, je ne peux pas accepter ça, et pourtant, pourtant sans lui c’est moi qui serait inerte sur mon plancher. Je le serre à m’en faire mal. Plus mal encore. Et puis l’odeur du sang qui se dégage de moi, de lui, de mon appartement se réinvite, plus forte que l’odeur apaisante de V. Un haut-le-cœur me fait hoqueter, mais je lutte pour ne pas vomir. Pas sur V. Je lutte tant que ma tête tourne et c’est à nouveau le noir complet. Un sentiment de déjà-vu m’assaille.

*

Lorsque je rouvre les yeux, tout est blanc autour de moi, la douleur n’est plus aussi saisissante et surtout, une main tient la mienne. Une grande main dont je commence à connaître la rugosité et la douceur par cœur.

« V... »

J’ai l’impression de planer et pourtant je me sens lourde comme si le poids d’une chose terrible m’étreignait contre le matelas. La mémoire me revient par bribes. Des images plus terribles les unes que les autres, et enfin, le corps sans vie de Nash. Mon regard inquiet cherche celui de V.

« Comment est-ce que…. ? »

Je n’ose pas prononcer la suite. Le corps de cet enfoiré, où est-il ? Qu’a-t-on dit aux urgentistes ? Mes parents sont-ils au courant ? Il ne faut surtout pas. J’ai tant de questions mais si peu de forces...Mon rythme cardiaque s’élève tant que le cardioscope commence à s’emballer alors que je m’accroche désespéramment à la main de V.


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Je l’appelais alors que je la vis s’effondrer sur le sol. Je ne savais pas ce qu’elle voulait faire, peut-être qu’elle-même ne le savait pas. Son corps n’avait pas accédé à sa demande, incapable de faire le moindre mouvement qui lui demandait un tant soit peu d’énergie. M’accroupissant pour l’aider à se relever, m’excusant de lui faire mal par la même occasion, ses bras m’entourèrent. Doucement, mes doigts caressèrent ses cheveux, un mélange de nœuds et de sang. Démuni, je continuais mes gestes doux, essayant d’apaiser les pleurs qui martelaient le silence de l’appartement. Je la laissais me serrer avec toute la force qu’il lui restait - enfin, j’imaginais. Mon autre main allait et venait le long de son dos, passant par moment sur ses omoplates. Je fermais les yeux un temps, lui murmurant que c’était terminé. Aucun autre mot ne me venait à l’esprit. Et soudain, elle s’évanouit dans mes bras.

Avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuve, je l’installais de nouveau dans le canapé. Une tendre caresse sur son visage et je me remis debout. Il était temps de réfléchir. Et d’agir.
Je ne serais pas surpris si quelqu’un avait appelé la police. Sortant mon téléphone, je me mis sur la fréquence des forces de l’ordre. Mes pas me ramenèrent auprès du cadavre qui créait peu à peu une marre rougeâtre sur le sol - heureusement que ce n’était pas du parquet. Comment allais-je me débarrasser du corps ? Je ne pouvais décemment pas laisser MJ seule, d’autant qu’elle avait besoin de soins médicaux. Mes doigts glissèrent sur mon crâne, les rouages de mon cerveau redoublant d’efforts. J’avais besoin d’aide. Et je savais que ça allait me mettre une épée de Damoclès au-dessus de la tête, mais je n’avais pas le choix. Il était hors de question que j’aille en prison. Il était hors de question que je m’éloigne d’elle. Il était terminé le temps où je jouais les mecs plein de principe - ça avait failli la tuer et je m’en voudrais toute ma vie d’avoir été si con.

Trouvant les clés de l’appartement, je fis rapidement demi-tour pour prendre un torchon, l’humidifiant. je retirais les marques de sang qui zébraient mon visage. Enfilant de nouveau ma veste pour avoir l’air moins débraillé, je quittais l’appartement après avoir jeté un coup d'œil à MJ, toujours inconsciente entre les coussins. En quelques minutes, je me retrouvais dans ma voiture, attrapant le téléphone prépayé dans la boîte à gants. J’ouvris le clapet, cherchais le numéro et appuyais sur l’appel.


***

Les secours arrivèrent rapidement. MJ fut prise en charge et bien que mon alibi tenait la route de prime abord, on m’arracha à elle. Je fus conduit au poste de police, sans les menottes, pour subir un interrogatoire en règle. Néanmoins, ils n’avaient rien.

Quelques heures avaient été amplement suffisantes pour que le corps de Nash disparaisse de l’appartement. Aucune trace de lutte, uniquement des traces de combat que l’on mettait facilement sur le dos de la lutte entre la jeune femme et son ex-compagnon. Malgré tout, j’étais restée quarante-huit heures dans une salle sans voir la lumière du jour, le cul incrusté dans cette chaise. Mes années à l’armée remontaient peut-être, mais mon corps en gardait les réflexes. J’avais à peine bougé, fais comme si j’avais fait une sieste à un moment donné - paraître trop confiant pouvait se révéler être suspect.

Une fois dehors, inutile de réfléchir plus longtemps : je pris la direction de l’hôpital et en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, j’étais à son chevet. Elle ne s’était pas réveillée et le médecin avait mis cela sur le compte de ses blessures combinées avec les antalgiques qu’il lui avait donnés. Elle avait besoin de repos et d’un endroit calme. Les autorités avaient vu que j’étais la personne à prévenir en cas d’urgence, il était donc de mon devoir de prévenir sa famille. Il était hors de question que je fasse quoi que ce soit sans lui en parler.

Sa main dans la mienne, ma bouche restait fermée, mon regard sur elle et mes pensées lui adressant mille mots. Je me rapprochais légèrement lorsque je vis ses yeux s’entrouvrir, s’habituant difficilement à la lumière. D’une main, je baissais la luminosité de la pièce pour l’aider.

« Je suis là. »

Gardant sa main dans la mienne, l’autre vint se poser délicatement sur sa joue. Je me voulais apaisant, doux, être une bouée dans ce naufrage qu’était notre vie actuellement. Elle allait s’en sortir. Elle allait vivre. Et c’était bien la seule chose qui m’importait.

« Shh… Tout va bien. »

Les battements de son cœur s’accélérèrent sur la machine. Mon corps se pencha au-dessus du sien jusqu’à ce que mon visage se niche contre la sienne, sur son épaule. Je la frôlais, ne voulant pas la faire souffrir alors qu’elle semblait soulagée avec ce qu’on lui avait donné.

« Ne dis rien. Je me suis occupé de tout. »

Lentement, je me rassis sur la chaise, sa main toujours dans la mienne. Je perçus alors un soulagement sans nom de voir de nouveau la couleur de ses yeux. Elle en avait tellement bavé et je n’osais pas imaginer depuis combien de temps tout cela avait duré pour elle.

« Tu as dormi pendant deux jours. Comme tu m’as mis comme personne à prévenir, ta famille n’est pas au courant et j’ai dit au médecin que je ne ferais rien sans ton accord. La police est venue et m’a interrogé, étant la dernière personne à avoir vu Nash. CERBER est au courant, bien sûr, et je vais devoir me présenter aux grands chefs. Ils vont suivre l’enquête de près, puisque personne ne sait où est passé Nash. Je leur ai dit qu’il était parti sans un mot, te laissant inconsciente au sol. »


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