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the dreamer and the fox ▬ ozzabel

Abel Montrouge
Blue Blood
Abel Montrouge
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : the dreamer and the fox ▬ ozzabel 3731618ce9961420062a7a36e789101e3eef1ed1
Alias : Kitsune.
Genre : Masculin, il.
Age : 35 ans.
Dollars : 144
Zone libre : the dreamer and the fox ▬ ozzabel Aniyuki-kitsune-33

The world was on fire
No one could save me but you.
It's strange what desire
Will make foolish people do
I never dreamed that I'd meet somebody like you
I never dreamed that I'd love somebody like you

What a wicked game to play, make me feel this way
What a wicked thing to do, to let me dream of you,
What a wicked thing to say, i never felt that way,
What a wicked thing to do, to let me dream of you ...

And, I don't want to fall in love,
No, I don't want to fall in love
With you.

the dreamer and the fox ▬ ozzabel Giphy

the dreamer and the fox ▬ ozzabel 37eb6cacb12cec2d6eef6383542e86e4

the dreamer and the fox ▬ ozzabel B2efa0492c187d6b27ae33c01b0434ac

the dreamer and the fox ▬ ozzabel 11c49f4ef58fff4025ccf5ee08be45d1

the dreamer and the fox ▬ ozzabel 4f1e26d1648c48d262a5d0b15b0e8d20

fox caffeinated.
decaf ? u mean broken coffee.
how do i take my coffee ? seriously. vry srsly.
coffee, because sarcasm needs to stay hydrated.

Statut : myocarde pétrifié. pas intéressé. ((occupé à hanter les rêves d'un certain big grumpy cat))
Occupation : Médecin en chef ; Icarus Inc, section M, Immortalis.
Habitation : grand appartement, à Solaris.
Déchirures : Déchirure 1 : métamorphose

— Niveau 1 : la nature même du kitsune, sous sa forme la plus pure. un renard à neuf queues, au poil immaculé, aux mirettes d'or. les canines qui se dévoilent sous le grondement animal. la conscience humaine, pourtant, malicieuse et futée. homme fait de chair, de fourrure et de mythe.
— Niveau 2 : tirant de son origine la capacité à prendre différentes formes, il peut à présent calquer son apparence sur celles humaines, uniquement proches de sa propre forme de base. plus faciles sont celles masculines de genre, plus simples à confondre avec sa propre carnation.

Déchirure 2 : rêveries

Niveau 1 : capable de sauter de songe en songe, le kitsune - sous la forme qu'il désire - peut apparaître dans les rêves d'autrui et en altérer la teneur, y formant cauchemars, goules et monstres, ou y apportant répit et douceur selon ses besoins.
Niveau 2 : à plus longue distance, le kitsune peut flairer le rêveur et ses songes, et y pénétrer plus facilement. il camoufle plus habilement son effraction dans le monde onirique et est plus difficile à chasser, comme entouré d'illusions plus complexes à percer pour le rêveur qui n'y verra qu'un élément de son rêve.

Déchirure 3 : foudre

Niveau 1 : les kitsunes sont capables d'utiliser la foudre, de la manier lorsqu'elle existe déjà à l'état naturel. c'est donc sous les orages, environné d'électricité, que le kitsune peut manipuler l'éclair pour en foudroyer ses ennemis ou éclairer son chemin.

Limites : Limite de métamorphose : la métamorphose empreinte au corps, douloureusement, des formes physiques changeantes. non seulement elle est épuisante pour la chair, mais elle requière une formidable énergie, laissant son utilisateur affamé, tout en laissant des marques sur son esprit - forme empreintée et réelle forme se mélangeant parfois durant quelques temps après la retransformation dans sa réelle forme. pour le moment, l'utilisateur n'est capable que d'user d'une forme de kitsune et la métamorphose humaine - moins aisée s'il tente de prendre forme d'une femme. de plus, les métamorphoses sont limitées dans le temps, ne permettant pas de dépasser jusqu'ici deux heures.

Limite de rêverie : entrer dans les rêves d'autrui demande une certaine proximité et le kitsune doit se tenir à une certaine distance, alors, sentant le rêve, il est capable de s'y introduire. cependant, le rêveur peut bouter le kitsune hors de ses rêves s'il est assez conscient, déchirant le monde onirique.

Limite de la foudre: il ne peut créer la foudre, uniquement la manipuler lorsqu'elle existe déjà. de plus, il n'y est pas immunisé et elle le brûle, le calcine s'il est en contact avec elle.

Stigmates : prunelles qui se mirent d'or liquide, lors des émotions trop virulentes.
dos qui se voûte, quand il se fait prédateur, charmeur, comme pour mieux entourer la proie de ses intentions.
une cicatrice sur le menton, en forme de croissant de lune, souvenir d'une bataille avec ses frères s'étant terminé en chahutage parmi des meubles fracassés et un peu trop de sang à l'avis de la mère.

Pseudo : Litany.
Genre IRL : Elle.
Messages : 48
Date d'inscription : 18/03/2024
FC : Pierre Niney
Crédits : prettygirlavatar + (c) semper eadem (signa) + wicked game, chris isaak (paroles lyrics)
Thèmes abordés : meurtre. sang. dépression, dédain de classe. brutalité paternelle. pression sociale.
Thèmes refusés : à discuter.
Infos RP : rp souvent, beaucoup. réponses souvent sous 24h. (petit speedy gonzales)
entre 500 et 1500 mots, adaptation.
dialogue fr/eng selon la préférence du partenaire.
pas de pression pour mes partenaires, vous répondez quand vous pouvez

The dreamer and the fox
ft. @Oswald Carter ; tw : mentions d'accident de voiture.



« Titus, au pied. » Le murmure est froufroutant dans cette nuit tardive. Mais les besoins du doberman n’attendent guère son emploi du temps. Abel frissonne légèrement, resserre d’une menotte le manteau élégant, sombre aux boutons d’ivoire, sur ses épaules alanguies. La journée, rude, a épuisé ses réserves d’énergie. Et, plus criminel encore, le manque de café. Il aurait volontiers bu quatre ou quinze tasses de plus. Accro à la caféine, prêt à la perfuser directement. Ses yeux se meuvent dans les ombres du quartier où Titus a semblé se fondre, crin d’obsidienne et de feu, oreilles dressées. Comme son maître, qui observe autour de lui, enseignes aux néons dégoûtant de ce style rétro si cher à certains. Quelques lumières papillonnent, au loin, comme des lucioles colorées. Avec un soupir, le brun avance, à pas lents, méticuleux. Les immeubles autour de lui sont assez éloignés pour ne pas créer l’affolement du myocarde. Ne manquerait plus qu’une angoisse vienne à le dévorer, tout pétri de la crainte d’étouffer, entouré de buildings trop proches, trop pesants. Les pieds qui dansent sur le bitume, le souffle doux, tendre au creux des côtes. Et puis.
Et puis, l'arôme soudain d'un cauchemar.

C'est comme la saveur métallique de l'hémoglobine. Il cesse sa déambulation, silhouette canine qui s'approche, frotte son front contre les cuisses mâles. Caresse affectueuse au colocataire poilu, avant l'hésitation curieuse. Goupil il est, par nature, malice et indiscrétion. Comme on jette un coup d'oeil à la fenêtre d'un bâtiment, il ferme les yeux pour approcher du rêveur. Maëlstrom sombres, mélange de douleur, de souvenirs et de peine. La souffrance de la hantise onirique le pousse à pénétrer dans le rêve. Glissement de la réalité jusqu'au territoire inconnu. Forme goupile, neufs queues qui traînent derrière lui, ombre vulpine, poil immaculé, regard d'or qui scrute la tempête. Crissement de freins, encore et encore. Bruit de tôle cassée. Les oreilles, triangles soyeux, s'abaissent devant la violence manifeste de l'accident. Quelque part, dans une rue toute proche, le véritable Abel s'est laissé choir sur un quelconque siège, Titus en gardien calme, à ses pieds. Concentration sur le dormeur, aux cauchemars poisseux.

« Que voilà un cauchemar aux chimères fracassantes. Ne désirerais-tu pas d'autres décors, mon cher ? » Il est ici dans son élément. Il module doucement le ciel, firmament qui s'étoile, et disparaissent voitures et traumatismes du cauchemar. Ne laissant que la silhouette de l'inconnu. Le goupil le toise, avant de s'asseoir calmement sur son postérieur, ses queues en éventail, glorieusement ébourriffées. Autour de lui, une lumière d'or presque liquide, l'auréolant comme un dieu. Abel a toujours été théâtral. « Voilà qui est mieux. Mais peut-être souhaiterais-tu quelque chose de particulier ? De quoi veux-tu rêver, cher dormeur ? » La voix est douce, mais le timbre malicieux, pleine de cette finauderie que sa nature de kitsune a imprégné en lui. Ses mirettes cillent, sa fourrure frissonne comme sous l'effet d'une caresse venteuse. « Ordonnes, et je modulerais ce rêve à ta convenance. » Il forme une petite révérence presque moqueuse et bondit, flèche blanche, et derrière lui monte quelques éléments dévorés aux préférences de l'inconnu. Arômes de café, qui semblent le narguer ; silhouette canine cybernétique, qui flotte autour d'eux encore intangible. Tout se met en place, comme une pièce de théâtre, pour rassurer, réconforter. La curiosité du renard se pose à nouveau sur l'homme, dont il dévore l'allure - que voilà un intéressant petit prince, se dit le renard. « Quant à moi, je suis magnanime et t'autorises à m'appeller Dieu-Renard » fait-il, faussement sérieux, avant d'éclater d'un rire comme un aboiement rauque, sincère expression de sa gentille moquerie. Son pelage, encore, froufroute comme s'il ne cessait de frissonner, vivante fourrure aussi pâle que la lune.


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Oswald Carter
Humain·e
Oswald Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : the dreamer and the fox ▬ ozzabel C4e4037e3b6f5ae12229d45e9369ef26
Genre : Masculin cisgenre • Il.
Age : 37 ans • 01/02/1988.
Dollars : 334
Zone libre :
No, no one is invicible
You can tell yourself you are until you die.


the dreamer and the fox ▬ ozzabel 5433ed1bc31b2919f97bc60aa118f715ca8e55a0

Statut : Enamouré de sa tasse quotidienne de café.
Occupation : Agent cynophile pour la NBPD, flanqué de son compagnon Apollo, son cyberpet chien de chasse.
Habitation : Un loft au coeur du Nexus, pas si loin de son lieu de travail.
Pseudo : Syato
Comptes : Seth • Orion • Archibald • Gregory • Leon
Genre IRL : fluide, il/iel/elle.
Messages : 70
Date d'inscription : 08/02/2023
FC : Rahul Kohli
Crédits : dezaia (avatar) • tielle (paroles profil)
Thèmes abordés : Accident de voiture - pertes de proches (parents) - adoption - abus familiaux (oncle) - traumatismes et conséquences (mutisme) - procédures judiciaires - anxiété, angoisse - médicaments - monde fédéral et légal, mentions de crimes et de prison - police.
Thèmes refusés : Globalement je tolère à peu près tout, tant que c'est discuté en amont et que toutes les parties sont à l'aise. ♥
Infos RP : • 3ème personne du singulier, avec incursions de la 1ère.
• Présence de connexion régulière, rythme un peu moins selon l'inspi et l'irl (à comprendre, je suis un escargot avec des coups de boost sporadiques ->)
• Longueur de post variable, je compte pas vraiment.
• Dialogues principalement en français, pas de soucis avec l'anglais.

THE DREAMER AND THE FOX
TW : accident de voiture - décès de proches - ambiance horrifique

La tête est à l'envers, le corps retenu par une centaine de ceintures grouillantes autour de la carcasse de voiture enflammée.
Le brasier dévore le décor.
Mais Oswald n'a pas peur.
L'adulte qu'il est se sent juste fatigué face aux scènes qui reviennent depuis toujours. Il a cette terrible habitude d'avoir intériorisé ses douleurs au point qu'elle l'ont consumée, littéralement.

Le regard par-dessous, à moitié fermé, il n'y a que de la lassitude face aux silhouettes calcinées qui l'observent sans rien dire. Son petit garçon intérieur le regarde aussi. Il tient de ses mains brûlées celles des feux follets fauchés par le destin.
Oswald n'est qu'un roi pendu parmi les décombres. Le feu ravage tout. Les ceintures le serrent davantage. Bientôt, il sait qu'il ne pourra plus respirer.
Et que c'est à ce moment-là qu'il va se réveiller.

Comme chaque nuit.
La routine l'ennuie.
Pire, elle ne lui fait plus rien. Comme si avoir intégré ces images les rendaient aseptisés, comme si ce passé n'avait plus d'emprise sur ce qu'il est aujourd'hui.
C'est ce à quoi il travaille depuis l'évènement.
Et pourtant, les cauchemars n'ont jamais été plus présents.

Ah, elle est là, l'impression de suffoquer.
Les ceintures éliment son cou tendu sous la pression.
Bientôt.
C'est pour bientôt.
Oswald sent que ses yeux se ferment, pour mieux les rouvrir dans la réalité de son cœur agité.

Et pourtant, pourtant, pour la première fois depuis longtemps, quelque chose change.
Au centre du brasier, une lumière plus vive dépasse celle du charnier.
Le paysage s'efface. Les flammes sont terrassées, par une silhouette qu'il n'arrive pas à définir. Ses contours se dessinent au fur et à mesure que le métal brûlant le laisse, lui aussi.
Les ceintures le laisse respirer, elles fuient, bientôt, la voiture n'est plus là.
Les feux follets non plus.
Son enfant intérieur a pris peur.

Tout l'ensemble laisse place à la forme éthérée d'un renard à neuf queues, glapissant dans un vocabulaire tout à fait correct, mais complètement hors de propos avec la scène précédente.

« ... Toi, t'es nouveau... » Oswald s'entend à peine souffler ces mots. Sa gorge comprimée est encore marquée. Le mutisme n'est jamais loin, même au centre de ses rêves.

La figure goupil persiste, l'interroge, et surtout l'intrigue. Le blanc du décor vide, sans vie ni mort à projeter, lui rappelle que rien n'existe ici. Pas même cette vision malicieuse qui se prend pour un sorte de divinité dite "magnanime", s'imposant dans les douleurs d'autrui. Oswald fronce les sourcils en voyant les contours de son cyberpet apparaître, comme une réponse à ses angoisses. Il esquisse un geste vers lui avant de se reprendre, sachant pertinemment que quelque chose cloche, sans parvenir à mettre le doigt dessus.

« ... Eh, Dieu-Renard. », qu'il concilie, en se redressant lentement pour faire face à la créature. « Qui te dis que j'étais si mal que ça, avant que tu débarques ? C'était pas grand-chose. » Il secoue la tête en silence, avant d'esquisser un soupire. « J'ai l'habitude. C'est pas si effrayant que ça en a l'air. »

Il sent la truffe mécanique d'Apollo appuyer contre sa main, comme pour contredire ces souvenirs. Oswald n'arrive pas à se mentir à ce point. Alors il accorde une caresse à l'illusion, avant de reprendre, à l'intention de l'intrus qui lui semble être le seul point réel de ce drôle de songe.

« ... Pourquoi mes rêves t'importent autant, au juste ? »

C'est qu'il veut savoir, méfiance et crocs de sortis, avant de potentiellement faire confiance.
Parce qu'à être victime des démons intérieurs, peut-être que celui-ci en est un auquel il ne s'est jamais encore confronté.

Qu'est-ce que tu représentes, fichu kitsune ?

ft. @Abel Montrouge
Abel Montrouge
Blue Blood
Abel Montrouge
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Alias : Kitsune.
Genre : Masculin, il.
Age : 35 ans.
Dollars : 144
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The world was on fire
No one could save me but you.
It's strange what desire
Will make foolish people do
I never dreamed that I'd meet somebody like you
I never dreamed that I'd love somebody like you

What a wicked game to play, make me feel this way
What a wicked thing to do, to let me dream of you,
What a wicked thing to say, i never felt that way,
What a wicked thing to do, to let me dream of you ...

And, I don't want to fall in love,
No, I don't want to fall in love
With you.

the dreamer and the fox ▬ ozzabel Giphy

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fox caffeinated.
decaf ? u mean broken coffee.
how do i take my coffee ? seriously. vry srsly.
coffee, because sarcasm needs to stay hydrated.

Statut : myocarde pétrifié. pas intéressé. ((occupé à hanter les rêves d'un certain big grumpy cat))
Occupation : Médecin en chef ; Icarus Inc, section M, Immortalis.
Habitation : grand appartement, à Solaris.
Déchirures : Déchirure 1 : métamorphose

— Niveau 1 : la nature même du kitsune, sous sa forme la plus pure. un renard à neuf queues, au poil immaculé, aux mirettes d'or. les canines qui se dévoilent sous le grondement animal. la conscience humaine, pourtant, malicieuse et futée. homme fait de chair, de fourrure et de mythe.
— Niveau 2 : tirant de son origine la capacité à prendre différentes formes, il peut à présent calquer son apparence sur celles humaines, uniquement proches de sa propre forme de base. plus faciles sont celles masculines de genre, plus simples à confondre avec sa propre carnation.

Déchirure 2 : rêveries

Niveau 1 : capable de sauter de songe en songe, le kitsune - sous la forme qu'il désire - peut apparaître dans les rêves d'autrui et en altérer la teneur, y formant cauchemars, goules et monstres, ou y apportant répit et douceur selon ses besoins.
Niveau 2 : à plus longue distance, le kitsune peut flairer le rêveur et ses songes, et y pénétrer plus facilement. il camoufle plus habilement son effraction dans le monde onirique et est plus difficile à chasser, comme entouré d'illusions plus complexes à percer pour le rêveur qui n'y verra qu'un élément de son rêve.

Déchirure 3 : foudre

Niveau 1 : les kitsunes sont capables d'utiliser la foudre, de la manier lorsqu'elle existe déjà à l'état naturel. c'est donc sous les orages, environné d'électricité, que le kitsune peut manipuler l'éclair pour en foudroyer ses ennemis ou éclairer son chemin.

Limites : Limite de métamorphose : la métamorphose empreinte au corps, douloureusement, des formes physiques changeantes. non seulement elle est épuisante pour la chair, mais elle requière une formidable énergie, laissant son utilisateur affamé, tout en laissant des marques sur son esprit - forme empreintée et réelle forme se mélangeant parfois durant quelques temps après la retransformation dans sa réelle forme. pour le moment, l'utilisateur n'est capable que d'user d'une forme de kitsune et la métamorphose humaine - moins aisée s'il tente de prendre forme d'une femme. de plus, les métamorphoses sont limitées dans le temps, ne permettant pas de dépasser jusqu'ici deux heures.

Limite de rêverie : entrer dans les rêves d'autrui demande une certaine proximité et le kitsune doit se tenir à une certaine distance, alors, sentant le rêve, il est capable de s'y introduire. cependant, le rêveur peut bouter le kitsune hors de ses rêves s'il est assez conscient, déchirant le monde onirique.

Limite de la foudre: il ne peut créer la foudre, uniquement la manipuler lorsqu'elle existe déjà. de plus, il n'y est pas immunisé et elle le brûle, le calcine s'il est en contact avec elle.

Stigmates : prunelles qui se mirent d'or liquide, lors des émotions trop virulentes.
dos qui se voûte, quand il se fait prédateur, charmeur, comme pour mieux entourer la proie de ses intentions.
une cicatrice sur le menton, en forme de croissant de lune, souvenir d'une bataille avec ses frères s'étant terminé en chahutage parmi des meubles fracassés et un peu trop de sang à l'avis de la mère.

Pseudo : Litany.
Genre IRL : Elle.
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Date d'inscription : 18/03/2024
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Crédits : prettygirlavatar + (c) semper eadem (signa) + wicked game, chris isaak (paroles lyrics)
Thèmes abordés : meurtre. sang. dépression, dédain de classe. brutalité paternelle. pression sociale.
Thèmes refusés : à discuter.
Infos RP : rp souvent, beaucoup. réponses souvent sous 24h. (petit speedy gonzales)
entre 500 et 1500 mots, adaptation.
dialogue fr/eng selon la préférence du partenaire.
pas de pression pour mes partenaires, vous répondez quand vous pouvez

The dreamer and the fox
ft. @Oswald Carter ; tw : mentions d'accident de voiture.



Le cauchemar - tous les cauchemars, en réalité - avaient une saveur particulière. Singulière, intriguante, comme un parfum, mais ils disposaient aussi d'odeurs, de couleurs, de sons. Et difficile d'ignorer ce rêve-là, aux arômes calcinés, aux crissements cinglant les oreilles. Vacarme tintinabulant la mort, carillons funèbres qui amènent le rusé goupil à poser ses pattes de fumée blanche dans ce songe lugubre. Comme lié à l'hôte, car il marche en son monde onirique, le kitsune semble sentir ses voies respiratoires batailler une seconde. L'étouffement, peut-être à cause de la fumée de l'accident, l'arôme de pétrole renversé, brûlé, qui serpente comme des fanions toxiques. Il jette tout cela à bas, d'un mouvement de tête radieux. Oubliés, ces vipères de sangles, ce témoin flamboyant qui finit de crépiter quelques braises avant de s'éteindre. Et, calmement, Abel approche, souverain et mutin. Son museau se plisse d'une risette pleine de rourie innofensive. « Une belle nouveauté, j'espère » rétorque t-il ; la malice du mythe dans chaque atomes de son être qui ne se cesse de projeter autour de lui cette aura d'or, douce, solaire, divine, découpant parfaitement sa silhouette où les neuf queues s'éventaillent avec une lenteur paresseuse.

Tout en babillant, il observe, le renard. L'air fatigué, las, étincelle de perdition dans ses propres rêves. Quelque chose le touche, là, sous les côtes. Un élancement de compassion. Pour avoir jeté un oeil à ce cauchemar, Abel se doute qu'il prend origine dans une réalité aux racines corrompues. Avec douceur, le rêve se module, l'ombre d'Apollo qui vient réconforter son maître, et des arômes de café qui effacent celles acides de l'accident, tandis que le vide autour d'eux, moelleux comme un nuage, n'attend que les ordres ou l'envie chevillée aux côtes. Abel plisse les yeux, en remarquant l'espèce de réserve du jeune homme - relativement jeune. Ils doivent avoir, sensiblement, le même âge, dans la réalité. Il voit, comme une aura propre à l'inconnu, une forme enfantine - ombre reminiscente du souvenir. Ressouvenances qui doivent hanter comme des spectres et arracher de leurs menottes goules le sommeil réparateur et les rêves agréables.

L'appel le fait ronronner de plaisir, et il irradie un peu plus de cet aspect solaire, comme face au plus beau des compliments. Pourtant, ces paroles sont pleines d'un non-sens étrange aux oreilles du renard. Il hausse le museau, pupilles écarquillés de surprise et d'incompréhension. Il laisse le géant aux yeux sombres accepter la présence, même onirique, de son cyberpet. « Je peux ramener le cauchemar, si tu préfères » fait-il d'une voix presque défiante ; il n'en fera rien, même s'il le demande. Vainqueur des ombres et des rêves difformes, il préfère plutôt travailler à améliorer ce rêve-là. « L'habitude ne donne pas aux monstres un aspect moins terrifiant. C'est l'apanage des hommes de finir par s'habituer, mais s'émousser ainsi l'âme aux griffes des cauchemars, il n'y a rien là de très plaisant. » Néanmoins, le renard interprète que ce changement, incontrôlé de la part du dormeur, peut lui sembler origine d'une gêne. Souhaiterait-il qu'il s'en aille ? Le renard penche la tête de côté, observant son vis-à-vis avec une intensité sérieuse. La question le laisse quelques secondes silencieux, avant qu'il ne reprenne d'une voix toujours malicieuse - mais son timbre est plus grave, plus rauque. Plus humain, d'une certaine façon. Plus proche de l'intellect de l'homo sapiens que du kitsune. « Pourquoi ne devraient-ils pas être importants ? » contre t-il, ses queues ondulant doucement derrière lui comme des drapeaux de fourrure.

Mais il comprend. Rares sont ceux qui ont refusé ses modulations, quand il les proposait de bon coeur. Mais il est des âmes plus carapaçonnées de couches de méfiance, et il n'était personne pour les juger. Il s'approcha doucement et avec un sourire devant Apollo qui continuait de donner des coups de truffe, le renard leva la tête et lança une longue oeillade d'or fluide, comme un éclair de soleil, vers l'homme. « Tu avais le cauchemar bruyant si tu cherches une excuse de ma part » qu'il glisse, incertain, « Tu n'étais peut-être pas si mal avant mon arrivée. Peut-être ai-je dépassé les bornes, selon tes valeurs - mais je ne m'excuserai pas d'avoir chassé un cauchemar. D'avoir mordu les jarrets de ces fumées chimériques. » Il claqua des machoires pour montrer les crocs dans un geste amusé, puis bondit - sous lui s'éparpilla, comme une source, une herbe douce, fleurie, quelques troncs d'arbres et des rochers, il se jucha sur l'un d'eux. « Je peux moduler ce rêve comme tu le désires. Si tu n'as pas de formulation particulière, je peux partager l'un de mes endroits favoris avec toi » proposa t-il de bon coeur. Un pas en avant, pour lui prouver qu'il ne se voulait pas danger. Ses oreilles battirent quand papillons, bourdons et autres insectes se mirent à voltiger doucement, paresseusement, dans ce petit bout de forêt au milieu du rêve blanc, comme une grande ardoise où dessiner le désir de son coeur. « Si cela peut te faire craindre une quelconque demande de paiement, de retour, n'aie peur. Je fais cela de bon coeur - j'ai le coeur sur la patte et un myocarde gros comme ça » piapia t-il d'une voix amusée, malicieuse.

Bondissant de son promontoire, il galopa et, par jeu, toucha la main de l'homme du bout du museau, frôla sa peau de la fourrure si douce de ses oreilles, puis glissa sur le côté et s'enroula sur lui-même, ses queues autour de lui. Ses iris pétillaient de pépites d'or. « Mais je vais être honnête avec toi. Si tu désires continuer ce rêve ainsi - un rêve vide, sans apprêt, qui ne fournira ni optimisme ni entrain, ni gaieté, ni rien, je peux. Je peux laisser ce songe comme cela, l'abandonner, et te laisser tranquille. » Une dernière offre, qui lui arrache une grimace intérieure. Parce que le kitsune était curieux de nature, et qu'il avait envie de discuter avec cet inconnu.
Ce bel inconnu si méfiant.


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