Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog.

08/02/2023

OSWALD "OZZIE" CARTER

TW : Accident de voiture - pertes de proches (parents) - adoption - abus familiaux (oncle) - traumatismes et conséquences (mutisme) - procédures judiciaires - anxiété, angoisse - médicaments - monde fédéral et légal, mentions de crimes et de prison - police

FT. Rahul Kohli

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Carter, depuis le jour où l'homme choisit de lui sauver la vie en l'adoptant définitivement. Un "Oswald" adouci par sa mère adoptive en "Ozzie", délié tendrement quand elle l'appelle pour prendre de ses nouvelles. Il a déjà entendu un "Grumpy cat" s'échapper de la bouche de ses nouveaux collègues, chose qu'il n'a jamais démenti.
Genre et Pronom(s) : Masculin cisgenre • Il.
Âge et lieu de naissance : 37 ans, premier cri poussé le 1er Février 1988 dans la périphérie londonienne, une banlieue dont il garde un très léger fond d'accent.
Origines et nationalité : Né de descendants d'indiens du Pendjab, Oswald a vécu les 4 premières années de sa vie à Londres avant que ses parents biologiques ne soient mutés dans le Michigan, et y meurent un an plus tard. De foyers en famille d'accueil, les droits civils font de lui un américain par le sol, le sang, lui, ne cherchent plus ses racines ailleurs.

Statut marital : Au point mort, sans qu'il cherche à y remédier. Le cœur n'a jamais été une priorité, pas plus que le besoin de s'entourer. Préférant le confort de la solitude, Oswald se retrouve de toute façon immédiatement mal à l'aise quand on essaie de gagner son attention.
Occupation : Ancien génie du barreau, il fût jusqu'à 2023 un procureur fédéral de renom œuvrant pour faire respecter la loi de la nation qui l'a aidé à grandir. Ténor éloquent travaillant sans peine pour en remiser d'autres, un scandale retentissant a eu raison de sa carrière, un piège tendu par les avocats de la société qu'il attaquait au nom de l'État. Grâce aux connections de son père adoptif, il a pu retrouver un poste en tant que membre de la NBPD. Après un temps d'errance et une formation appliquée, il est aujourd'hui agent cynophile flanqué de son cyberpet de terrain, un chien de chasse mécanique qu'il a affectueusement surnommé "Apollo". Une partie de son âme refuse d'abandonner pleinement la lutte pour la justice de son pays, mais lutter contre soi-même demeure son combat le plus difficile.
Situation financière : Moyenne désormais, de quoi vivre confortablement sans trop se poser de questions.
Lieu d'habitation : Un loft du Nexus, au plus près du commissariat.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT Quite grumpy, ain’t he ?

Le regard qui fuit, toujours ailleurs, jamais ici. Oswald a « oublié comment sourire », c’est ce que les gens disent, c’est qu’il préfère cultiver. La naturel reprend le dessus lorsqu’on le laisse faire, à ne jamais parler pour ne rien dire, et encore moins pour ressasser ses idées noires. Les mots sont rares mais précieux, quand on arrive à le dérider.
Il y a cette part de soi confortable dans la solitude, une habitue forgée comme une carapace agréable. Les activités de groupe sont pratiquées avec réticence, les bavardages jugés comme inutiles, les faits, rien que les faits, pas de mondanités. Il reste intimement persuadé que la surface ne vaut plus le coup. Qu’on l’a fait tombé au plus haut de son charme, de sa puissance et de ses visions, et que plus rien ne vaut de faire des efforts.
Alors il reste ainsi, à ne rien partager, de peur d’être trahi. Seul son frère parvient encore à lui faire admettre ses ressentis les plus enfouis, démons cachés qu’il ne veut imposer à personne, pas même leurs parents.
Il y a cette chose qui brille pourtant, quand on le regarde sans le connaître, sans qu'il ne s'en aperçoive. Cette part de lui-même qui ne demande qu'à être comprise et aimée, loin, scellée. Oswald n'a pas pour habitude de parler. Mais il s'exprime autrement. Dans les petites attentions, les gestes, les rappels, les alertes. Une façon de prouver que même vide, il ne sonne pas creux. Dans l'attente de retrouver une voie, une vie, pour s'éclairer. Pour redevenir celui qu'il était.

But he used to be someone else.

La justice, c'était tout. L'appliquer, c'était être le héros dont il aspirait la venue enfant, lorsque les ténèbres prenait le dessus sur l'espoir. Il était parvenu, à force de rigueur somme toute naturelle, à respecter ses principes. Au tribunal, la loi valait plus que la morale. La loi qu'il respecte toujours, au prix de ses propres ressentis. Alors pour l'empoigner, il y avait le masque, la manière théâtrale de lancer les arguments, les grands effets, les moments suspendus. On admirait Oswald pour ce personnage auquel il croyait lui-même. Il se composait si bien et si fort qu'on ne pouvait que l'écouter. Et il parlait, parlait encore, parlait à gorge déployée.
Aujourd'hui, il se tait.
Tout comme dans le noir, dans la peur et les regrets.

Et pourtant, il ne suffirait de rien pour rallumer ce regard, pour susciter l'envie, la vie. Attiser sa curiosité, rompre les mots et les rendre, les sortir et leur montrer que le monde brille encore.
Il suffirait qu'il l'accepte.
Il suffirait... d'y croire, encore un peu.

LE CORPS LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Relativement grand (1m95) et sec, façon roseau qui ploie sans jamais rompre. • Des yeux noirs où se confondent pupilles et iris. • Beaucoup de vêtements passe-partout, a rangé les costumes d'apparat de cour suprême dans un carton scellé. Un certain enclin pour les vestes en jean épais, les tenues confortables, les chaussures usées jusqu'au bout. • Pas de mal de cicatrices blanchies avec le temps, héritage laissé par l'Oncle pendant le peu de temps qu'il a passé sous sa coupe. • Une trace de morsure de chien sur la main droite, datant également de la même période. • Le sourire en option, quasiment jamais de sortie. • Comme une envie de se fondre dans le décor, de se cacher. La barbe drue est adoptée depuis deux ans là où avant, son visage était parfaitement glabre. • Des cheveux blancs apparus depuis pas mal d'années, couverts par une teinture coquette jusqu'à peu. Il les assume désormais, plus par flemmardise et par soucis d'économie sur les "futilités" de ce genre. • Une impression globale de laisser-aller, pour ses proches connaissant l'avant et l'après. La vérité, c'est qu'il en a juste assez de faire semblant. Sa déchéance professionnelle lui a au moins permis de se reconcentrer sur l'essentiel, et les apparences l'épuisent plus qu'elles ne l'attirent, désormais.

Aptitudes particulières :
Esprit vif, malgré ce qu'il en dit. Ancien major de sa promotion lors de ses études supérieurs, bourreau de travail acharné lorsqu'on le laisse faire. Jugé absolument brillant par ses pairs. Se considère juste avec une bonne mémoire, et capable de retenir quelques articles de loi par-ci par-là. • A du mal à saisir les subtilités des sous-entendus ou du second degré. Pour communiquer avec lui, autant être clair et précis. • Amateur invétéré d'histoires de détectives, adore particulièrement les oeuvres où le coupable est à trouver pour résoudre le puzzle mis en place par l'auteur. • Friand de jeux d'énigmes et de de casse-têtes savants • Peut résoudre un rubik's cube en une dizaine de secondes. Loin du record du monde, aptitude peu utile au quotidien, mais qui impressionne souvent en société. • Boit au minimum cinq tasses de café noir par jour, habitude pris à la fac. • Une tendance à se braquer facilement quand on lui hurle dessus. • Capable de ne pas parler pendant plusieurs jours, voire semaines, si quelque chose a déclenché son biais traumatique enfoui. Algernon, son frère adoptif, est une des rares personnes à savoir comment le sortir de cet état précis. • Suivi depuis l'enfance sur le plan psychologique, consulte encore aujourd'hui une fois par semaine. Suivi médicamenteux pour troubles anxieux sévères et crises d'angoisses répétées. • Une peur des lieux sans lumière, dort avec une veilleuse. • Préfèrera toujours marcher que d'utiliser le moindre transports, particulièrement les voitures. Lorsque la distance est irréalisable à pieds, Oswald tente de prendre sur lui, et, dans la mesure du possible, d'être celui qui conduit plutôt que d'être passager. C'est à cause de cette phobie des transports qu'il évite particulièrement les métros, bus, et autres taxis. C'est aussi pour cette raison qu'il n'a passé son permis qu'en 2023, lors de sa formation pour son recrutement à la NBPD. • Déteste les chiens, mais adore Apollo.

L'ÂME LES MUTANTS
Méfiance inhérente pour les plus dangereux d'entre eux, de part son métier actuel. Neutralité avouée pour le reste, qu'il s'agisse de mutants nés ou fabriqués par l'apport de sérum. Oswald a cette conscience que la nature de quelqu'un n'est pas défini par son essence, mais ses actions. Alors il n'aura jamais tendance à juger sans connaître, et d'ailleurs, il a défendu beaucoup d'entre eux lors de certaines affaires dans son ancienne vie. De plus, il se doute qu'Algernon, son frère adoptif, en soit un, mais n'a jamais soulevé le sujet de peur de créer de l'inconfort dans leur relation. Et comme certains mouvements anti-mutants peuvent prendre de l'ampleur actuellement au sein de la ville, c'est aussi une manière de le protéger, à sa façon.
La recrudescence de trafic de Red, par contre, est un problème concernant directement son unité, et il craint que les conséquences ne deviennent de plus en plus néfastes sur la population "lambda".

LES ALTÉRÉS
Un altéré ne vaut pas plus qu'un autre être vivant. C'est toutefois le processus qui l'intrigue, quand il n'est pas nécessaire. Il a une certaine répulsion à voir certaines personnes se mutiler volontairement une partie du corps pour la troquer contre une technologie plus avancée. Ce phénomène a tendance à le faire se questionner sur la notion d'humanité, et du progrès scientifique dans sa globalité, d'autant plus avec la montée en puissance des phénomènes de cyberpsychose qui se multiplient et qu'il peut constater sur le terrain. Le genre de discussion animée qu'il peut avoir parfois, quand on lui tire deux mots.

LA TECHNOLOGIE
Une obligation, foncièrement, puisque son partenaire attitrée est un chien robot. Fraîchement sorti des écuries d'une compagnie affiliée à la corporation qui l'a fait tomber. Oswald a une dent ferme contre Theseus, qu'il sait fatalement responsable de la perte de sa place de procureur, l'obligeant à se reconvertir et tenter de composer au jour le jour. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne profite pas du système mis en place, ne serait-ce qu'utilisant au quotidien les progrès inhérent à cette vie citadine. Sa relation avec Apollo elle-même est un paradoxe : il représente tout ce qu'il déteste, mais ne peut se passer de sa présence.

LA VILLE
New-Blossom est une nouvelle chance, si grande et si déroutante que son anonymat semble être parfaitement à sa place. Au milieu de la foule, Oswald se sent bien. Le monde grouille, les nouveautés affluent chaque jour, il ne se passe pas une seconde sans quelque chose se passe au coin d'une rue. Autant dire qu'en tant que policier, ses journées sont remplies. Mais il se prend, souvent, à flâner, à observer, en patrouille ou non. Les voitures volent et ça l'effraie, les accidents se multiplient et il le déplore, lui-même survivant. Quant aux Sept et Cerber, avec qui il doit parfois colaborer, il ne peut que se sentir en retrait, lui et son chien, face à ces capacités hors-normes qui se déploient devant ses yeux. Mais ça lui convient. Occuper le devant de la scène ne l'intéresse plus.

L'APPARTENANCE Twilight Zone, centre névralgique de la neutralité.

LA MÉMOIRE 1er Février 1988 Naissance. Cri doux poussé dans les bras de sa mère, sous le regard couvant de son père. Premier et dernier enfant du couple, profondément heureux. Petit Oswald grandit sereinement dans l'environnement familial, jusqu'à ses 4 ans où le patron de son père lui propose une mutation dans la société fondatrice de la branche anglaise pour laquelle il travaillait depuis une dizaine d'années déjà. La décision est étudiée, réfléchie, et acceptée. La famille s'envole pour le Michigan, de l'autre côté de l'océan.

6 juin 1993 Une route pluvieuse, un aveuglement provoqué par les flashs d'une moto trop rapide. L'embardée est soudaine, incontrôlée. Maman hurle, Papa tente de freiner, mais rien n'y fait. La voiture forme quelques tonneaux jusqu'à glisser en travers de la route. La tête sonnée, à l'envers, le coeur cassé, Oswald pleure. On n'y répond pas à ses sanglots. Le départ de feu brille dans ses iris blessées. Il crie encore, jusqu'à s'époumonner, jusqu'à perdre sa voix compressée par la sangle de ceinture. Quelqu'un vient finalement à son secours, on l'extirpe de la fumée, on l'attrape, on l'entend crier et tendre le bras en sang vers le véhicule qui finit par se transformer en brasier. Sous la tempête, l'innocence brûle. Oswald vient de perdre ses parents, avec lesquels il riait encore une poignée de minutes en arrière.

Été - Septembre 1993 Le dossier de l'enfant est remis à l'État. Sans famille proche capable de le prendre en charge (on mentionne vaguement le frère de sa mère, mais ce dernier est un peu trop connu des services de police pour représenter un tuteur stable), Oswald est confié aux bons soins du système. Ballotté d'orphelinats en famille d'accueil, son errance s'arrête finalement lorsqu'un couple le prend enfin sous son aile, dans un foyer plein d'autres enfants aussi perdus que lui. Lui, le gamin qui ne sait plus parler. Depuis le drame, Oswald est rompu au mutisme le plus total, ne s'exprimant que par dessins, lettres, écritures vagues et biscornues. Mais dans cette maison, il reconnectera avec l'amour filial. D'abord de ses tuteurs, et surtout, de celui qui deviendra son grand frère. Algernon.

1er Février 1994 « Je peux reprendre du gâteau ? » La petite voix s'élève à table, et tous se retournent vers le roi du jour. La bouille pleine de chocolat, Oswald vient de parler. Le jour de son anniversaire, de ses 6 ans, la parole reprend. On sourit, pleinement, on l'embrasse, on lui redonne une part, puis deux. Lui se sent plus grand, et libéré d'un poids mordant, prégnant contre sa gorge. Et à ses côtés, son frère. C'est grâce à lui qu'il y est arrivé. Leur lien indéfectible, plus fort qu'avec les autres enfants accueillis, lui a permis de reprendre confiance en lui, d'effacer, un peu, la douleur. Et le bonheur vient naturellement auprès des autres, Oswald reprend, petit à petit, goût à la vie. Alors qu'il a soufflé ses bougies, il est convaincu que le meilleur reste à venir.

10 Août 1995 C'est arrivé trop vite, comme à chaque malheur. Un coup d'éclat dans le quotidien, le faisant basculer en un instant. Oswald jouait dans le jardin, profitant d'une pause dans ses leçons. Scolarisé à domicile car incapable de se sociabiliser à son arrivée, il était question de lui faire reprendre l'école au début de la prochaine année scolaire. Mais quelqu'un s'est interposé. Un homme entre et l'attrape, le force à le suivre, alors que ses tuteurs ont le dos tourné. Le ballon délaissé roule seul, et ce n'est que trop tard qu'on se rend compte du pire : l'enfant vient d'être enlevé.

10 Août - 28 août 1995 L'homme est son oncle. Le frère de sa mère. Il a le dos rond et les yeux creux. Son doberman aboie dés qu'il voit l'enfant, bave en voyant la frêle carcasse du neveu effrayé. L'oncle affirme, l'haleine pleine de peine et de whisky, qu'il vivra avec lui à partir de maintenant. Transporté initialement dans le coffre de sa voiture pendant des heures et des heures, Oswald n'a aucune idée d'où se trouve cette maison branlante dans laquelle il est censé rester. Pas de chambre, pas d'affaires, pas d'amis. Pas de frère. Juste lui, la poussière du grenier, une gamelle et surtout la peur, coupant de nouveau sa parole et sa volonté. Ces deux semaines de kidnapping seront gravées et scellées dans toute leur verve traumatique. S'il parvenait à les détailler aujourd'hui, il ne se souviendrait fondamentalement que de la lueur des étoiles à travers la minuscule lucarne, des coups et des insultes, de la faim. Et des terribles aboiements de chien.
29 août 1995 Dans une torpeur faible, Oswald ouvre un oeil, puis l'autre. Le blanc d'un hôpital l'accueille à son réveil. Dénutri et épuisé, blessé et traumatisé, le réconfort est franc lorsqu'il aperçoit son grand frère. Algernon est ici, accompagné de policiers, du couple du foyer. Il est sauvé. On l'a sauvé. Il l'a sauvé, l'enfant en est persuadé. Son grand frère est venu à son secours, d'une manière ou d'une autre. Oswald tente de reconsteller ses souvenirs, mais ce sont seulement des pleurs qui lui viennent, et dans le peu de force qui le possède, il s'effondre dans une étreinte à son aîné. L'accord est tacite, silencieux, mais fondamental : plus jamais ils ne se lâcheront.

14 septembre 1995 Deux semaines après l'évènement, et l'incarcération définitive de l'oncle d'Oswald, l'inspecteur Carter en charge de l'enquête sur cette affaire de kidnapping se rend au domicile de l'enfant. Il est décidé qu'il adoptera Algernon et Oswald, devenus inséparables. L'aurevoir au couple d'accueil est difficile, mais désormais, les deux enfants sont officiellement frères. L'annonce réjouit Oswald qui, comme un poussin près de sa mère, devient l'ombre de son aîné. À l'école, à la maison, à l'extérieur, tout est bon pour le suivre et rester le plus proche de lui possible. Quelques crises de larmes de la part du plus jeune sont à déplorer lorsqu'ils sont séparés trop longtemps, tendance qui se gomme à force de communication avec sa psychologue, affiliée depuis leur adoption.

1995 - 2006 C'est aussi étrange que déroutant, merveilleux et incroyable. Oswald grandit sans heurt, presque sans peur. Sa famille, vivant désormais à Détroit, l'aime profondément, le pousse au meilleur, le couvre et l'aide à s'épanouir. Ce bonheur est profond, si intense qu'il s'attend, angoissé, à ce qu'il se rompe à chaque heure. Ces troubles anxieux sont traités, écoutés, compris. Et si Oswald s'épanouît, c'est sa parole qui suit. Il parle, s'exprime, devient un orateur de qualité. On lui prédit un bel avenir, qu'il veut rendre aussi brillant que le sens aigüe de son père d'adoption pour la justice. Cette justice qui l'a sauvé, autrefois. Il veut lui rendre hommage et, pour ce faire, devient un élève exemplaire. À force de travail et d'application, ses notes et son dossier comportemental lui ouvrent les portes de la faculté de droit d'Harvard à sa majorité. Ca signifie quitter le nid, et par conséquent, la présence rassurante d'Algernon. Mais le soutien est tel qu'ils ne perdront jamais contact, et ce, encore jusqu'à aujourd'hui.

2006 - 2013 Au terme de ses études, le parcours d'Oswald est un sans faute accompli. Plutôt populaire et cultivant une image de jeune homme charismatique, sans défaut et lisse, il rend ses parents et ses professeurs fier de lui. Il œuvre pour le bien, il le sait. Sa carrière d'avocat débute dans un cabinet réputé bostonien, soutenu par l'homme qui deviendra son mentor. S'il comptait initialement s'orienter vers la prise en charge d'affaires de mœurs familiales, Oswald passe finalement sa candidature en tant que substitut du procureur local en 2014, avant d'être élu lui-même procureur fédéral du Massachussetts en 2016.

2016 - Décembre 2022 L'apogée de sa carrière. On le voit résoudre et défendre des affaires particulièrement sensibles, impliquant toujours des partis que d'autres auraient rejeté. La loi sonne vraie et tangible dans sa bouche, stricte et implacable. Au contraire de certains de ses pairs dont le sens de la justice semble être corrélé au poids du porte-monnaie de l'accusé, Oswald se tient droit, rigoureux et inflexible. On le lui reproche, autant qu'on l'admire. Et ce n'est ni pour la gloire, ni pour l'argent, mais bien pour continuer d'entendre la voix de celles et ceux qui hurlent sans que l'on puisse les entendre.

4 Janvier 2023 Le déclin. La déchéance dans cette audience qui le juge, comme le regard terrible de celui qui se tient en face de lui. Oswald a pourtant mené l'enquête, réuni toutes les preuves nécessaires à la tombée de cette société affiliée au géant Theseus, ayant causé des dommages irréparables auprès de particuliers. Il pouvait gagner. Il devait gagner. Mais le dossier de ce jour n'a rien à voir avec celui qu'il a monté, et il est ébranlé pièce par pièce par l'avocat commis en face de lui, le regard rieur et piégeur. La gorge d'Oswald se noue. Les interrogatoires tombent et se retournent contre lui. On l'accuse, après contre-enquête, d'avoir falsifié les preuves présentées. Ses appels à la barre "avouent" qu'il les aurait payé pour raconter de faux témoignages lors du procès. L'étau se resserre et enserre le jeune procureur. Les charges contre lui sont irréfutables, malgré l'injustice qu'elles provoquent. Ce n'est pas vrai. Et ce piège provoquera sa fin. Comme tout malheur, il est éclatant, grandiloquent, soudain.
Les gros titres bordent la presse, physique comme électronique. Celui qu'on nomme affectueusement "L'ange de la justice" dans les tabloïdes locaux vient de perdre ses ailes au coeur d'un scandale si énorme que son badge d'avocat roule au sol. Dépossédé de son métier et de son droit de plaider, Oswald tombe et s'enterre. Le silence l'accompagnera à nouveau pendant des semaines, enfermé dans sa chambre d'enfant à Détroit, alors qu'il est retourné vivre chez ses parents adoptifs après avoir rendu son appartement de Boston.

Mars 2023 De contact en solutions, son père lui trouve un poste dans la police de New-Blossom, afin de le sortir de sa morosité. Quelque chose de radicalement différent de sa vie d'avant, pour son plus grand bonheur, ou ce qui semble s'en rapprocher. Car depuis la perte de sa voie, Oswald erre, terni. Son arrivée en ville est toutefois illuminée par la présence de son frère, établi depuis des années dans cette nouvelle métropole, remplaçant New-York. Une véritable consolation que de le savoir à ses côtés, si loin de ses autres proches. Les Carter, bien qu'ils semble en froid avec leurs fils aîné, lui font confiance pour prendre soin de son petit frère, comme il a toujours su le faire.

Septembre 2023 Au terme d'une formation de 6 mois, chapotée par le commissaire et ami de son père, Oswald est orienté ironiquement vers la branche cynophile ayant besoin de nouveaux agents depuis la montée en flèche de trafic de Red. Lui qui a les chiens en horreur, il est étonnement surpris de se voir affilié un robot comme compagnon de travail. Un cyberpet modèle Dog-R, bijou d'intervention sous la forme d'un berger allemand mécanique, auquel il doit trouver un nom pour l'activer. Il remarque le motif gravé en forme de soleil près du poitrail du robot, logo de la firme de fabrication. Alors le nom "Apollo" lui vient naturellement en tête. Il faut bien que l'un des deux brille, et ce ne sera pas lui.

Décembre 2025 Le regard sombre comme sa première tasse de café, Oswald salue sobrement ses collègues, habitués à sa bonne humeur contagieuse. Les journées s'égrainent, au centre de cette nouvelle routine rôdée depuis plus de deux ans. Les couleurs de Noël constelle le commissariat. Les conversations fusent, les gens passent et pianotent sur leurs ordinateurs. Bientôt vient l'heure d'aller réveiller son chien. Apollo lève une oreille, puis deux, à la présence familière. Ses capteurs ont senti sa signature thermique. Son vocodeur le salue de toute la verve de son intelligence artificielle. Et c'est la première fois de la journée qu'Oswald se sent, au fond, un peu sourire.
« Prêt pour ta journée de boulot, partenaire ? »
La lueur de la pupille bleue du cyberpet se reflète dans les yeux du policier. Ce n'est pas un chien. C'est encore mieux.
« Le niveau de ma batterie est à son maximum, maître. Je suis opérationnel !
- Ca tombe bien, moi aussi. »
Et la tasse, elle, est finalement vidée.

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Syato Genre et Pronom(s) : trans masc, il/iel. Âge : 29 ans Région/pays : La contrée de la violette parfumée Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 737227058

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 737227058

Comment avez-vous connu le forum ? Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 84533461

Autres commentaires ? Petite refonte de compte, en espérant qu'Ozzie et Apollo vous plaisent ticoeur

Crédits : templeofthesevenstars (avatar)

J'aime bien trop l'idée du chien de police robotique Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3134486888

Je suis déjà amoureux de ce que je lis, trop hâte d'en découvrir plus sur Oswald (j'adore ce prénom oh la la)
Et je ne peux qu'admirer ce fc Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 803206369

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 803206369

~~(j'suis tellement tombé in love de lui dans bly manor )~~
Re-bienvenue chez toi ticoeur

J'aimerais m'arrêter une minute sur ce titre, qui est un réel mood. Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 2637464804

(longue vie aux doggos) Rien qu'avec ça, t'as gagné tellement de points, je suis déjà sous le charme d'Oswald. Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 139611567

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 139611567

Je suis tout aussi curieuse du reste de son histoire, son évolution de carrière a bien titillé ma curiosité, je veux tout savoir now, où est donc la suite. Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3202747195

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3202747195

Rebienvenue chez toi avec ce nouveau perso, trop hâte de le voir en jeu. heart

29/01/2023

Lil'bro

! Je suis tellement fan du fc, ce choix génial Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 139611567

!

Et j'adore ce que je lis (est-ce qu'Algie va être jaloux du cyberpet Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 139611567

? Maybe /pan).

Courage pour la rédaction, j'ai hâte de découvrir ça !

REBIENVENUE SOUS CETTE NOUVELLE FRIPOUILLE !!!!
Jspr que tu vas t'éclater avec.
ceci m'interpelle :
Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. XSSQ3fe

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. XSSQ3fe

Bon déjà.
POURQUOI TRIGGER POLICE
MONDE FEDERAL ET TOUT
WSH
????
Je pensais même pas que ça pouvait être un trigger. Help.

Ce qui m'a fait kéblo cela dit et que j'aime particulièrement : ... ET CONSÉQUENCES (MUTISME)
J'ai TROP envie de savoir comment tu vas poser ça.
Et si ça se répercute encore sur son petit train train actuel. (SAY YES PLEASE) Bon même si, true, ce serait un peu tendax à la longue IG. MAIS gérable. (oui?)(OUI???)

Bref
PLEIN DE COURAGE POUR LA REDAC
-lui en enfonce dans les poches-
HAVE FUNNNN
party

07/08/2023

J'aime TELLEMENT ce choix de prénom Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3471008882

Et ce titre, franchement feel you Ozzie

J'adore son parcours pro et j'ai hâte d'en découvrir davantage sur ce perso comme toujours entre tes idées et ta plume, je sais que ça sera une pépite Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 2243471627

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 2243471627

Re-bienvenue à la maison Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 4084237613

Je te souhaite de t'éclater avec cette refonte Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3483261708

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Helloooooooo ! Welcome back avec ce nouveau personnage ! J'aime beaucoup le choix de fc J'ai hâte de lire la suite de ta fiche, mais surtout ses aventures avec Apollo, son cyberpet (also envie de le hug sur le gif de ton profile ). J'espère que tu auras du fun avec Oswald et bonne rédaction.

Ce choix de FC Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3483261708

Hâte de lire la suite et de le voir en jeu avec Apollo !

Bon courage pour la suite et rebienvenue donc Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 2699291940

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 2699291940

Oooh j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso !

Courage pour ta fiche cat

WELL WELL WELL
Voilà qui retourne sa veste
On souhaite maintenant arrêter les vilains pas beaux

(elvira jugeant orion caché derrière oswald)

REWELCOME AT HOME
Tu connais par cœur le chemin du forum donc que te souhaiter hormis full inspiration pour ce personnage et de t'amuser avec lui évidemment Bon courage pour venir à bout de cette nouvelle fiche et parvenir à remplir son petit cœur tout seul et supporter les surnoms de ses collègues flics

le titre et le toad dans le profil, j'suis tellement fan Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 1338913558

bonne refonte, j'ai pas connu sa v1 mais hâte de voir ce nouveau monsieur sur le devant de la scène heart

have fun

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 4278576280

08/02/2023

Mrah toujours autant d'amour par ici, vraiment ça touche de fou Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3483261708

Je suis terrassé par la crève (et la co limitée Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 4061986614

) donc j'ai pas beaucoup d'énergie pour remercier tout le monde individuellement, mais franchement gros gros merci Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 1429850214

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 1429850214

J'ai speedrun un peu parce que j'arrivais à terme mais j'ai enfin fini ce p'tit bout grumpy avec son doggo, j'espère qu'il vous plairaaa Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3865144472

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3865144472

29/01/2023

Ozzie est parfait, je valide mon lil'bro heart

!

Comme j'ai hâte de te retrouver en rp, une fois la fiche validée Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 1429850214

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A très vite !

30/10/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Comme à chacun de tes personnages, c'est un énorme coup de coeur. wow

Oswald est incroyable (mais qui est surpris ?) et terriblement touchant (right in the kokoro) ; puis j'adore la relation avec Algernon et le cyber doggo, j'aime le fait qu'il arrive à se réconcilier en soi avec un traumatisme du passé grâce à lui. Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3917839045

Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3917839045

Vraiment une pépite qu'on a hâte de voir grandir (enfin non il est assez grand comme ça Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 737227058

) et évoluer vers du meilleur !! Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3781716902

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Oswald • The more I learn about people, the more I love my dog. 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

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Absent/au ralenti jusqu'au 18 juin heart

Heaven knows that I'm born too late for these ghosts that I chase With these dreams, I inflate, painted skies in my brain