Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill

29/01/2023

Algernon "Cordyceps" Carter

TW : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

FT. Anthony Carrigan

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Algernon Carter, dit Algie. On le connaît sous le nom de "Cordyceps" et c'est ainsi que le nomment ceux et celles qui veulent l'embaucher pour exploiter son pouvoir.
Genre et Pronom(s) : Il/Lui, Homme cisgenre.
Âge et lieu de naissance : 40 ans, il est né à Detroit, dans le Michigan.
Origines et nationalité : Algernon a des origines irlandaises et anglaises, et de très lointaines ascendances portugaises, galloises et polonaises. Il est de nationalité américaine.

Statut marital : Algie n'a pas de relations stables : il ne voit pas l'intérêt à s'attacher définitivement à quelqu'un, lorsque le monde est rempli de possibilités et d'opportunités. L'engagement l'ennuie, et il est toujours clair auprès de ses partenaires qu'il ne cherche qu'un fun temporaire. De toute façon, ils sont rares à vouloir rester, ceux et celles qui s'aventurent à une relation avec lui, lorsqu'ils apprennent la nature de son pouvoir. D'autant plus qu'Algernon n'hésite pas à utiliser son pouvoir pour espionner autrui, et à leur balancer en pleine figure ce qu'il a pu observer et vivre à travers leurs yeux...
Occupation : Algernon est un Mercenaire, au sens premier du terme (du latin mercenarius, de merces, -edis, salaire). Il exploite sa mutation et, en échange d'un salaire, l'homme se servira de son pouvoir à toutes sortes de fins.

Retrouver une personne disparue, espionner des échanges privés, récupérer des informations confidentielles... Il lui est également arrivé de procéder à des assassinats, soit en tuant la personne hôte, soit en forçant son hôte à tuer quelqu'un.

Officiellement, toutefois, Algie est un détective privé, qui a pour spécialité de retrouver les disparus.
Situation financière : On pourrait croire que, avec sa ligne de métier, Algernon gagnerait plus que correctement sa vie. C'est oublier que le Mercenaire est un peu trop honorable pour son propre bien, dans son métier, tout du moins.

Algie ne réclame son salaire qu'une fois sa mission accomplie, et refuse d'être payé s'il n'est pas capable d'apporter à la personne la réponse souhaitée (si sa cible est déjà morte, par exemple, ou s'il est éjecté du corps hôte avant d'avoir pu accomplir ce qu'il devait faire). Il a donc plus d'une fois renoncé à sa paie, par acquis de conscience.

Une bonne partie de sa paie est utilisée pour financer sa première famille d'adoption, celle-là même qui l'a accueilli depuis ses plus jeunes années et a pris soin de lui jusqu'à ce qu'il soit adopté à dix ans, après la découverte de sa déchirure.

Le reste sert à payer le loyer de son appartement / cabinet de travail dans l'Underapple, et à financer ses besoins primaires et quelques loisirs.
Lieu d'habitation : Il habite dans l'Underapple, plus précisément dans un appartement de Brooklyn, qui lui sert également de lieu de travail pour accueillir ses clients, légaux comme illégaux.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT De longues, longues années auparavant, Algernon était un brave garçon, qui avait cœur à aider les siens, et pensait naïvement que son pouvoir ferait de lui un héros. Il était déterminé à aider son père adoptif, un officier de police, à retrouver les personnes disparues sur lesquelles il enquêtait, et était fier de servir la Justice.

Mais, au fur et à mesure que le temps s'écoulait, que les possessions se multipliaient, et les exigences de son père augmentaient, l'esprit d'Algernon se retrouva brisé. Brisé par les horreurs qu'il vécut comme si elles lui arrivaient directement à lui, brisé par les multiples identités dont il peinait à se détacher et que son père ne lui laissait pas le temps d'effacer pleinement avant de le forcer à nouveau à utiliser son pouvoir, brisé par la maltraitance.

Algernon se détacha progressivement de ce qu'il vivait, de ce qu'il se retrouvait à faire dans le corps des autres, et il lui est aujourd'hui extrêmement difficile de faire preuve de l'empathie la plus basique. Il est également dénué de culpabilité, usant de sa mutation à toutes sortes de fins sans s'inquiéter des conséquences de ses actes.

Il considère la vie comme un jeu, une histoire amusante dont il serait le protagoniste principal, et tous ceux et celles qui l'entourent les personnages secondaires, voire tertiaires, n'étant là que pour servir sa narration. Cette vision cruelle et égocentrique est pourtant contrebalancée par le léger semblant de générosité qui lui reste encore, trace à peine perceptible du garçon altruiste qu'il était autrefois.

C'est cette part qui le pousse à se montrer honorable dans son métier, refusant salaire s'il ne peut accomplir sa mission, et à financer ainsi sa première famille adoptive, le foyer d'accueil qui lui avait offert toute l'attention et l'amour qu'il n'aurait plus par la suite.

Mais cette part est définitivement minime. Algie se préoccupe avant toute chose de lui-même, et se fiche bien de ce que peuvent ressentir ceux et celles qui l'entourent. Il n'a aucun scrupule à utiliser son pouvoir sur n'importe qui, et à leur balancer au visage ce qu'il a pu découvrir à leur sujet, avec un sourire moqueur en prime.

Observateur et analytique, Algernon a appris toutes sortes de choses sur la nature humaine durant ses nombreuses possessions, et il n'hésite pas à exploiter cela pour obtenir ce qu'il souhaite de ceux et celles avec qui il interagit.

Dépourvu de la notion du bien et du mal, Algie travaille pour ceux qui le paient, et se fiche de savoir pourquoi son pouvoir est utilisé. Il est conscient que certaines des demandes qui lui ont été faites ont probablement mené une partie de ses cibles vers la mort, ou une souffrance inimaginable, mais pourquoi s'en inquiéter ? Ce n'est pas comme si qui que ce soit s'était préoccupé de lui, alors qu'il multipliait les possessions et brisait sa santé mentale au nom d'une soi-disant justice...

LE CORPS LE CORPS MUTANT Effacez cette section si votre personnage n'est pas mutant.

Type de mutant : True Blood (il ignore tout de son ascendance, s'étant retrouvé dans le système dès son plus jeune âge)
Âge lors de la première déchirure : Il avait dix ans lorsqu'il a découvert sa première déchirure. Son "petit frère" avait disparu, et, terrifié pour lui, Algie a manifesté son pouvoir malgré lui, s'effondrant pour le posséder.

Mutation :
Possession

Déchirures :

○ Possession passive Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.
Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

○ Possession active Niveau 1 :Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Algernon souffre d'alopécie depuis son plus jeune âge. Après avoir été abandonné dans le système, alors qu'il allait sur ses trois ans, le petit garçon a commencé à perdre ses cheveux par poignée, ainsi que ses poils. L'homme est aujourd'hui complètement imberbe, n'ayant pas même de sourcils. Il a pris la décision, dans sa vingtaine, d'assumer son physique, renonçant aux perruques qui irritaient sa peau et étaient définitivement inconfortables.

Aptitudes particulières :
Au vu de la vie qu'il mène et des milieux qu'il fréquente, Algernon a dû apprendre à se défendre. Il est donc capable de se battre sommairement, en utilisant ses poings ou une arme blanche, et il sait également utiliser les armes à feu les plus basiques. Il veille aussi à maintenir son corps en bonne santé, en particulier avec les longues période d'inactivité que son pouvoir peut impliquer.

L'ÂME LES MUTANTS Algernon est lui-même un mutant. En tant que tel, il ne comprend trop bien la tentation que peut représenter un pouvoir, et est donc loin de juger ceux et celles qui ont recours au V ou Red pour imiter leur potentiel.

Il éprouve un certain amusement à ce sujet, curieux de connaître les particularités des utilisateurs et ce qu'ils sont capables de faire. Il est particulièrement intrigué par ceux et celles qui possèdent des pouvoirs mentaux potentiellement capables de contrer le sien, considérant cela comme un défi qui lui serait personnellement lancé.
LES ALTÉRÉS Algie est globalement indifférent face aux altérations. Il comprend leur intérêt, mais étant donné qu'il ne peut pas y avoir lui-même accès, la chose l'ennuie plus qu'elle ne suscite sa curiosité. Qu'ils s'amusent avec leurs joujoux, Algie, lui, a son pouvoir. Na. Enfin, son indifférence prend fin à l'instant où il réalise que sa cible potentielle s'est équipée d'une protection mentale, contrant son pouvoir.

Là où il voit les mutations de ce type comme un challenge, il considère cette altération comme une tricherie, et une manière insidieuse de lui retirer le pain de la bouche. Comment est-il censé gagner son salaire, si tout le monde décide de s'équiper de la sorte ? Non, vraiment, c'est un scandale !

Le fait qu'il n'ait absolument pas réussi à contourner cette protection n'a rien à voir avec son outrage, évidemment que non. C'est simplement répugnant de tricher de la sorte, voilà tout.
L'APPARTENANCE Twilight Zone : en tant que mutant True Blood, il se détache complètement d'Icarus et de ses pratiques, et n'a aucun intérêt particulier en ce qui concerne les altérations et Theseus Corp.

LA MÉMOIRE Assis près de sa fenêtre, Algernon avait allumé une cigarette, observant le monde extérieur d'un regard distrait. Malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de repenser à l'entrevue qui venait d'avoir lieu, un échec qui le hantait malgré lui.

Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il ne pouvait pas accomplir une mission. Il n'y pouvait rien : parfois, ses cibles étaient tout simplement mortes, et il lui était donc impossible de les retrouver par son pouvoir de possession. Cela s'était déjà produit, et cela se reproduirait encore à l'avenir.

Pourtant, il y avait quelque chose de particulier dans cette affaire, qui touchait une partie de lui qu'il pensait évanouie depuis de nombreuses années. C'était cette mère venue le trouver en désespoir de cause, lui tendant une photo de son petit garçon d'une main tremblante, priant pour que le détective Carter, son dernier ressort, puisse l'aider.

C'était ce visage juvénile sur ce papier plastifié, qui lui rappelait malgré lui la première fois où sa déchirure s'était manifestée, ce moment où sa vie avait complètement basculé. Une part de lui aurait sincèrement aimé pouvoir dire à la mère qu'il savait où était son fils. Ou qu'il était vivant, tout du moins.

Mais la connexion ne s'était pas faite. Algernon avait ouvert les yeux, observant son environnement, et réalisant qu'il n'avait pas bougé. Qu'il n'avait pas pu atteindre le petit garçon. Mort. Où qu'il puisse être, l'enfant était décédé, et c'était directement qu'il avait annoncé la nouvelle à la mère, la pauvre femme éclatant en sanglots désespérés.

Un autre que lui aurait su la réconforter. Algie était resté figé, incertain, se contentant de marmonner qu'elle ne lui devait rien, restant paralysé dans son fauteuil jusqu'à ce qu'elle se décide à partir. Algie n'aimait pas les affaires impliquant des enfants. Particulièrement celle-là. Ce petit garçon, il ressemblait un peu à son "frère"...

Abandonné par ses parents, Algernon avait fait partie du système depuis son plus jeune âge, échouant dans un foyer d'accueil. Son alopécie assurait qu'aucun parent potentiel ne s'intéresse à lui et, par conséquent, sa famille d'accueil, consciente qu'il resterait probablement à leurs côtés aussi longtemps que l'Etat le permettrait, lui donna tout l'amour qu'ils pouvaient lui offrir.

Algie n'avait jamais été aussi heureux qu'à leurs côtés. Les autres enfants allaient et venaient, mais Algernon restait, s'épanouissant comme il le pouvait dans cet environnement particulier. Algie avait à peine huit ans lorsqu'il rencontra celui qu'il considère toujours aujourd'hui comme son "petit frère". Les parents du garçon, âgé de cinq ans, étaient morts dans un accident de voiture, et l'enfant, qui était dans le véhicule avec eux, était profondément traumatisé, plongé dans le mutisme.

Algie se donna pour devoir de l'aider à retrouver le sourire, et de le sortir de ce silence dont il ne parvenait pas à s'extirper. Les deux garçons devinrent rapidement inséparables, et ce fut pour Algernon que son cadet prononça à nouveau ses premiers mots, un progrès qui demeurait fragile, mais réel. Jusqu'à ce que tout ne bascule.

Algernon avait dix ans lorsque son petit frère disparut. Il revenait de l'école quand il découvrit l'affreux événement. L'enfant, qui étudiait à domicile, avait été enlevé, alors qu'il jouait dans le jardin. Ses tuteurs n'étaient pas présents pour le surveiller, Madame ayant été cherché les autres enfants à l'école, tandis que Monsieur s'était absenté un court instant pour préparer un goûter. Assez de temps pour que le garçon ne disparaisse.

Algie resta profondément sonné par l'événement, espérant naïvement que son petit frère réapparaîtrait dans l'heure, que ce n'était rien de grave. Ce ne fut que lorsque l'avis de recherche parut officiellement, voyant le visage de son cadet sur leur écran de télévision, qu'Algernon réalisa pleinement l'horreur de ce qui arrivait. Et sa déchirure se manifesta.

Algie s'évanouit subitement, et ouvrit les yeux sur une autre réalité. Il était dans un environnement sombre, remuant, bruyant. Il criait malgré lui, son corps en-dehors de tout contrôle, et s'épuisait à frapper sur ce qu'il devinait être le coffre d'une voiture. Le véhicule finit par s'arrêter, et le coffre fut ouvert, un homme qu'il ne connaissait pas le toisant de toute sa hauteur et lui hurlant de se taire, avant de le gifler.

Ce fut à l'instant où le coffre se referma qu'Algernon se réveilla, terrifié. Le garçon était dans une ambulance, transporté vers l'hôpital le plus proche. Ses propos incohérents furent attribués au choc causé par les événements, et Algie finit par se convaincre de ce fait. Jusqu'à ce que l'enquête n'avance, et qu'il ne soit révélé que son cadet avait potentiellement été enlevé par son oncle, un homme qui avait été jugé incapable d'assurer la garde de son neveu en raison de ses addictions et de son casier judiciaire.

L'avis de recherche lancé à son égard dévoila son nom, ainsi que son visage. Celui de l'homme qu'Algie avait aperçu lors de son "cauchemar". Il n'avait jamais vu cet homme auparavant, et son frère ne l'avait jamais évoqué, et pourtant... pourtant...

Algernon s'évanouit pour la deuxième fois, en l'espace de quelques jours. Et le corps qu'il habita cette fois était celui du kidnappeur, l'oncle de son "petit frère". Il assista, impuissant, aux conditions de vie plus que déplorables de son cadet, aux maltraitances, à l'abus. Mais, par les yeux du kidnappeur, Algernon put voir bien davantage que cela. Une maison isolée. Un faux nom. Une adresse.

Cette fois-ci, Algernon était resté presque deux jours dans le coma, une condition qu'aucun médecin ne semblait pouvoir expliquer autrement que par un possible traumatisme lié à la disparition de son cadet. Algie tenta, en vain, de convaincre ses parents que ce qu'il avait vu était vrai, mais ils persistaient à ne pas le croire, convaincus que le garçon avait simplement halluciné.

En désespoir de cause, Algernon sécha l'école, et alla directement au poste de police pour faire part de ses découvertes. La personne qui recueillit ses propos traita cela comme une blague de mauvais goût, mais un officier de police décida de s'intéresser de plus près à ses propos. De son côté, l'homme mena sa propre enquête, regroupant le témoignage du mystérieux garçon chauve et ce qu'ils savaient actuellement de cette affaire.

Son travail d'investigation permit de confirmer la véracité des propos de l'enfant, et il put ainsi procéder à l'arrestation du kidnappeur, confiant à nouveau le petit garçon aux soins de sa famille d'accueil. Replongé dans son mutisme, profondément marqué, il n'était pas certain qu'il puisse se remettre pleinement de ce que son oncle avait pu lui faire subir...

Algernon était déterminé à être là pour lui. C'était pour cela que, lorsque l'officier de police se présenta à lui pour comprendre le potentiel d'Algie et l'adopter, l'enfant le convainquit d'adopter également son cadet. Algernon ne coopérerait pas sans son petit frère, il était déterminé à cela. Bon gré mal gré, l'officier de police accepta la proposition, et les deux garçons se retrouvèrent sous sa garde.

Si son cadet fut choyé par sa famille d'adoption, il n'en fut pas de même pour Algie. Ayant pleinement pris conscience de ce qu'Algernon pouvait faire, son père adoptif le poussa dans ses retranchements pour qu'il use de sa mutation et lui permette de résoudre ses affaires, sans jamais lui attribuer le moindre crédit. Il se fichait bien de ce que le garçon pouvait voir et subir, tant qu'il lui offrait l'opportunité de briller dans son métier.

Tandis que l'homme montait les échelons, l'état mental de son fils adoptif se dégradait considérablement. La seule chose qui lui permettait de tenir un tant soit peu, c'était son cadet, qui, lui, vivait dans un environnement privilégié, lui permettant de sortir de sa coquille et d'apprendre peu à peu à vivre avec ses traumatismes. Face à lui, Algernon jouait les frères "forts", prétendant aller parfaitement bien, être fier de pouvoir aider leur père à rendre justice.

Il maintint tant bien que mal cette façade jusqu'à ce que son frère soit majeur et en mesure de subvenir à ses propres besoins. Ce fut à ce moment-là qu'Algernon fit tomber toute barrière et montra son vrai visage, faisant comprendre à son père adoptif qu'il ne le laisserait plus jamais lui faire du mal. Et qu'il ne cherche plus à l'approcher, ou Algie se servirait de ce qu'il avait pu voir à travers ses yeux pour lui ruiner l'existence...

Quittant Detroit, Algie prit la décision de commencer sa nouvelle vie à New York, voyant dans ses ruines l'opportunité de se reconstruire. Dans cet endroit ravagé au-delà du possible, son aptitude serait recherchée, il n'avait aucun doute là-dessus. Au fil des années, Algernon bâtit sa réputation, légale comme illégale, faisant de lui LE Détective ou Mercenaire à consulter, pour retrouver des personnes disparues, espionner, investiguer, faire chanter... tuer.

Algernon ne laissait pas ou peu de traces : idéal pour sa ligne de métier. Il savait comment exploiter les informations qu'il récoltait, et se protégeait en maintenant des copies physiques et digitales des éléments les plus compromettants qu'il pouvait trouver, afin d'assurer sa propre protection.

New-York était devenu son royaume, et cela ne changea guère lorsque la ville fut finalement réhabilitée, devenant New Blossom. Algernon continua à asseoir sa présence et maintint sa réputation, de chaque côté de la barrière. Ceux qui cherchaient ses services légaux allaient trouver le détective privé Algernon Carter. Ceux qui étaient intéressés par ses activités illégales allaient à la rencontre du mercenaire Cordyceps.

De son ancienne vie, Algernon ne garde qu'un lien ténu avec sa famille d'accueil, à qui il envoie une partie de son salaire chaque mois, ainsi qu'avec son petit frère, qui s'est installé à New Blossom après sa réhabilitation, et à qui il cache l'aspect moins... légal de ses activités...

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Innie Genre et Pronom(s) : Femme cisgenre, elle Âge : 29 ans Région/pays : France Comment avez-vous connu le forum ? Je suis une habituée Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 3507222171

Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 3507222171

Autres commentaires ? Faudrait que j'essaie d'être un peu raisonnable... un jour Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 2637464804

Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 2637464804

. Crédits : Avatar : Innie. Gif : lousolversons

14/10/2022

Un nouveau perso, et quel perso Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 3471008882

(Leta va lui glisser discrètement sa carte, ni vu ni connu Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 84533461

)
Rebienvenue chez toi en tout cas avec Cordy Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 139611567

J'espère que tu t'amuseras bien avec lui I love you

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━
Absente jusqu'au 19/05 puis ralentissement jusqu'au 26/05

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Cette fiche éclaire et de grande qualité, je meurs Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 139611567

J'aime beaucoup Algernon, le pauvre a eu une vie si horrible ! Algernon - Getting shit done and ruling the world while being totally chill 418300522

J'ai hâte de voir ce qu'il va devenir, ce qu'il va faire, parce que clairement, c'est incroyable ! Du coup, officiellement re-bienvenue avec lui ! File magouiller dans l'Underapple ! huhu

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !