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you shall eat the flesh of your sons (ernest)

Osmond Rose
Originel·le
Osmond Rose
CORPS
ESPRIT
ÂME
Genre : Cis., masc.
Age : Quinqua de 236 ans.
Dollars : 1492
Zone libre :
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the day I died
I didn't tell
my body

|
you never
feared the abyss

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Occupation : Propriétaire du Noctal (maison close) et gérant de l'Unlock (pawnshop) dans les profondeurs de l'Underapple. Leader déchu des Orphans, déclaré mort depuis décembre.
Habitation : Ses appartements souterrains au Noctal.
Déchirures :

₪ A P O P H I S ₪

Lord of darkness and chaos

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***
While they scream and perish,
he licks a finger and turns the page

MUE -- régénération cellulaire, cicatrisation en surface et en profondeur, vieillit beaucoup plus lentement et se remet de blessures ou maladies graves.

CORRUPTION -- (niv.1) se nourrit de transgressions commises, gain d'énergie vitale ; (niv.2) commande à autrui la transgression qu'il veut voir commise ; (niv.3) son esprit est impossible à corrompre en retour, toute tentative de manipulation, intrusion ou altération se solde par un échec, la sensation d'une angoisse profonde, et des effets secondaires variables (nausée, évanouissement, lésions cérébrales graves).

TENEBRES -- (niv.1) obscuration des lumières artificielles, visibilité nulle pour l'œil humain et les appareils ; (niv.2) obscuration des lumières naturelles, même principe ; (niv.3) invocation d'une entité ténébreuse, "Jo" (pour Jawbreaker) semblable à un serpent de fumée, long de 7 mètres avec la force de 7 hommes.

SERPENTS -- (niv.1) transformation de n'importe quelle matière en serpents ; (niv.2) les contrôle même à distance et communique avec eux.

INFRAMONDE -- (niv.1) résurrection ; (niv.2) invocation d'entités démoniaques et spectrales.

Limites :
MUE -- procédé long (4h) et douloureux (écorchement vif).

CORRUPTION -- (niv.1) doit assister aux transgressions ou qu'elles soient survenues dans les 72h pour s'en nourrir ; (niv.2) ne manipule plus qu'un max de 6 personnes par jour, 4 en simultané à cause d'une malédiction ; (niv.3) ne contrôle pas la gravité des effets secondaires, dépend de si l'individu est novice ou non.

TENEBRES -- (niv.1) perim. de 20m pour 10 minutes ; (niv.2) perim. de 30m pour 5 minutes ; (niv.3) durée de l'invocation variable (9 à 15 minutes), Jo provoque des tremblements (max 3 échelle de Richter) en arrivant, et quand il ne peut pas traverser les revêtements routiers (max 6 sur l'échelle de Richter).

SERPENTS -- (niv.1) transformation max égale à son poids, pour une durée de 3h ; (niv.2) télépathie simple loin de la complexité d'une langue (émotions, compréhension des intentions, flashs visuels).

INFRAMONDE -- (niv.1) quitte son immensité et sa puissance dans le supramonde, difficulté à se réhabituer à son corps humain ; (niv.2) 3 démons ou 1 défunt pour un total de 1h/24h, peut perdre le contrôle sur les défunts.

Stigmates :
-- œil de verre (droit).
-- haemolacria (droite).
-- lésions radiques invisibles.
-- brouilleur de capteurs vivant.
-- une cicatrice de décapitation.

Inventaire :
-- (lost) une vieille chevalière avec le logo d'Icarus dessus et un peu de sang dans les interstices.
-- des lunettes de soleil pitch black.

Pseudo : .exe
Comptes : Jeremiah.
Genre IRL : She/her.
Messages : 521
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Rufus Sewell.
Crédits : Martyr (av.)
Thèmes abordés : Body horror, gore, occultisme, horreur, manipulation, violence, dysf. familial, meurtres, terrorisme, criminalité.
Thèmes refusés : Ràs.
Infos RP :
(( dial : slategrey ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 4/3 rps ))
-- Love [AU]
-- Darius [fb, 1820]
-- Laudna [été 2025]
-- Amy [décembre 2025]


what does it mean to be descendant of something monstrous?
to still love the monster?

* * *
Osmond Rose est un businessman qui transpire la confiance et le sang froid. Il ne se laisse pas déstabiliser et trouve toujours un moyen pour tourner toute situation à son avantage ; un modus operandi qu’il a aussi la manie d’appliquer dans les relations qu’il construit autour de lui. En conséquence Osmond Rose est plutôt tranquille d’esprit puisqu’il contrôle au maximum son environnement et les êtres qui peuplent cet environnement. Il n’a, donc, pas du tout l’habitude de se retrouver en position inférieure, très bien illustrée par sa posture actuelle : assis à son bureau, les coudes sur la table et la tête prise dans ses mains, observant sous son nez la lettre qu’il a reçue comme s’il observait une bombe dont le minuteur s’approcherait peu à peu du 0. Sur la feuille blanche sortie de son enveloppe, ces mots :

Monsieur Cecil Worgan,
Quelle surprise. Votre secret doit être lourd à porter.

Les doigts de l’Originel massent consciencieusement ses tempes, tandis que ses yeux usés, terribles et pour une fois imprégnés d’anxiété lisent et relisent les lettres écrites à l’encre - old-fashioned. Ce jeu de chat et de souris aurait pu l’amuser s’il était venu le trouver plus tôt, soit quelques dizaines d’années auparavant quand il s’enorgueillissait encore d’avoir des ennemis créatifs et dignes d’être attaqués. Mais depuis que Theseus est entré en guerre contre lui et que son fils Samson a livré à Icarus des informations compromettantes Osmond est devenu quelque peu paranoïaque et voit des guet-apens partout. Il aime l’adversité, la lutte pour le pouvoir et les stratégies qui s’enchevêtrent mais il a parfaitement conscience, aussi richissime et brillant soit-il, de ne pas faire le poids face aux deux plus grosses corporations mondiales : ce qui ne l’empêche pas de continuer à les combattre d’une manière et d’une autre, prenant tous les jours un peu plus le risque de faire pencher la balance à son désavantage.

Y est-on enfin ? Theseus ont-ils réussi à découvrir l’un de ses plus gros secrets ? Ou bien s’agit-il d’Icarus, qui ont fini par le reconnaître ? L’Originel inspire très profondément, ferme les yeux et fait le vide dans son crâne. Il pourrait entrer dans le jeu de son destinateur et lui répondre afin de comprendre ses motifs, son but et son allégeance. Il pourrait. Mais le Serpent n’a ni le temps, ni l’envie de jouer.

(...)

Après avoir contacté trois mercenaires avec qui il travaille depuis des années et un détective privé qu’il fait chanter depuis presque autant d’années, Osmond a mis à exécution son plan, simple comme bonjour : remonter la piste du destinateur, neutraliser le destinateur, et lui amener le destinateur. Un plan que les quatre individus ont mené à son terme. Ils arrivent d’ailleurs à l’heure sur le lieu du rendez-vous, et sortent chacun leur tour de l’énorme utilitaire noir aux vitres teintées dans lequel ils ont séquestré "la cible". Osmond se lève de son petit tabouret en acier, après avoir attendu quelques minutes dans l’immense hangar désaffecté en périphérie de New Blossom. Il y a une appréhension sourde qu’il sent glisser le long de ses bras et venir se tasser dans ses poignets, si bien qu’il se les masse rapidement, presque nerveusement. Il y a aussi une inimitié, elle vive, qu’il broie entre ses dents à mesure qu’il avance dans son costume noir et sobre vers le détective privé, les trois mercenaires et le captif qu’ils tiennent à bout de bras, la tête dissimulée dans une épaisse cagoule dénuée d’évasure et les mains ligotées. Ces gars sont des pros ; Osmond apprécie beaucoup leur travail.

D’un petit signe de tête il leur indique le seul autre tabouret présent et ils viennent y asseoir de force le captif. Il a d’ailleurs l’air en piteux état, ce qu’Osmond remarque sans y prêter l’once d’une attention. Le détective privé, resté sagement en retrait, précise avant même qu’Osmond ait posé la question : "personne ne nous a vus." C’est une évidence qu’il est toujours bon de confirmer à voix haute. Les trois mercenaires, qui ne considèrent pas le détective privé comme étant des leurs, acquiescent cependant à cette information. Osmond considère qu’il ne lui ment donc pas. Ce petit échange passé, il se concentre sur la silhouette du captif, sur qui il darde un regard malveillant mais calme. Second petit signe de tête. L’un des mercenaires comprend sans peine et ôte la cagoule au type.

Osmond se pétrifie sur place. Ce qui n’est pas particulièrement manifeste, étant donné ses allures flegmatiques, mais ses yeux s’écarquillent d’une façon inhabituelle et ses sourcils, froncés au-dessus de ce regard sidéré, font de son visage un masque à sa manière très expressif. Devant lui, maladroitement assis, se tient un autre de ses fils : Ernest. C’est en tout cas ce à quoi ressemble le captif, car Ernest est mort depuis bien cent ans et celui-là a quelques détails physiques dont le père ne se souvient pas - ce qui semble logique, dans la mesure où la dernière fois qu’il a vu Ernest c’était sur une photo de mariage, trente ans plus vieux que lorsqu’il l’avait laissé avec sa mère dans leur château bavarois ; mais Cecil Worgan ne tient pas vraiment compte des faits lorsqu’ils lui sont personnellement défavorables. C’est donc tout naturellement qu’il conclue être devant un imposteur.

La stupeur d’Osmond se transforme en un rictus sardonique. "Alors ça, il fallait oser." C’est terriblement audacieux et il salue l’intérêt déstabilisateur derrière ce choix ; bien qu’il n’apprécie absolument pas qu’un inconnu ait usurpé les traits d’Ernest et qu’une envie meurtrière soit en train de lui pousser dans le bide. "C’est vous, n’est-ce pas, qui m'avez suivi ces derniers jours ?" Un visage entraperçu ici et là, dans la foule, dans des reflets de vitrines, un visage qu’il a cru halluciner pour il ne sait quelle raison - certainement pas le remord. Il comprend mieux, maintenant : c’était cet enfoiré qui jouait avec ses nerfs. "Vous prenez les traits de mon fils, vous m’envoyez une lettre anonyme et maintenant…? Quoi ?"

Osmond se penche très lentement vers l’avant, basculant dangereusement comme un cobra approche toute coiffe gonflée vers sa proie. Il se saisit sans prévenir de la tignasse de l’imposteur, enfonçant sa main dans les cheveux qu’il tire douloureusement vers l’arrière pour obliger l’homme à le regarder en face sans bouger. Les yeux d’Osmond auscultent les siens, cherchant la preuve d’un ou plusieurs implants s’il s’agit d’un altéré, ou d’un ou plusieurs indices trahissant une nature mutante. "Vous avez deux minutes pour me dire qui vous êtes et ce que vous me voulez. Au terme de ces deux minutes et si je considère que vous me mentez, je vous transforme en une dizaine de petites couleuvres que je me ferai le plaisir de broyer l’une après l’autre sous ma chaussure. Pigé ?" Sa voix monocorde est vide d’émotion. Osmond est très sérieux. Très magnanime aussi, trouve-t-il, considérant le fait qu’il n’a qu’une envie ; exécuter séance tenante le grossier pastiche d’Ernest.
Ernest Morrow
True Blood
Ernest Morrow
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : you shall eat the flesh of your sons (ernest) Qzv8
Alias : Shapeshifter.
Genre : Suffit de lui demander ; dépend de l'apparence qu'Ernest a.
Age : 162 ans ; la quarantaine en apparence quand il est avec sa propre tronche.
Dollars : 405
Zone libre :
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Statut : Célibataire & veuf ; le souvenir est depuis longtemps pansé, mais Ernest ne se voit pas se relancer dans une relation sérieuse pour l'heure.
Occupation : Écrivain de romans érotiques & voleur à l'occasion ; rien de bien incroyable, en somme.
Déchirures : [Changement d'apparence temporaire.]
— Niv. 1 : Capacité de changer littéralement d'apparence. Le mutant imite le physique d'une personne et la lui vole temporairement, que ce soit dans ses capacités physiques (sauf les mutations s'il y en a) à son ADN. Il n'existe pas de différence entre la copie et le modèle d'origine ; la transformation peut durer un maximum de quatre heures.

— Niv. 2 : La transformation peut s'étendre jusqu'à huit heures à la suite.
— Niv. 3 : La transformation peut s'étendre jusqu'à quatorze heures à la suite.
— Niv. 4 : La transformation peut s'étendre jusqu'à vingt heures à la suite.
— Niv. 5 : La transformation peut s'étendre jusqu'à vingt-cinq heures à la suite.

Limites : [Changement d'apparence temporaire.]
La transformation est particulièrement douloureuse, parce que ce sont jusqu'à ses cellules qui changent pour correspondre au corps copié - et se régénèrent ensuite à l'inverse, rendant son vieillissement quasi impossible depuis son avant dernier niveau. Il sent le sien se rompre et se reformer selon le but visé et il lui a fallu de très nombreuses années pour parvenir à maîtriser sa mutation et ne pas ressortir d'avec des transformations ratés. Et pour couronner le tout, il doit avoir au moins eu un contact physique, même fugace, avec la personne pour que son épiderme s'imprègne de cette apparence à voler. Si le contact remonte à trop longtemps, Ernest ne pourra plus reprendre ce physique ; et celle-ci se limite purement et simplement aux êtres humains.

Inventaire : - 1 point de déchirure
Mémo RP : Couleur dialogue : indianred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 96
Date d'inscription : 05/05/2023
FC : Jimmy Simpson
Crédits : (avatar, gif, CS, bann ; perso) (code signa : ellaenys)
Thèmes abordés : Personnage croyant (catholique)
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Misc : Couleur dialogue : indianred
Staff : ADMIN I MJ
Il n'a pas gardé grand-chose, de sa vie d'antan ; quelques photos, à peine, de cette famille qui avait été la sienne, dont il porte encore le nom d'avec cette fierté d'antan ; si bien qu'il avait finalement voulu le transmettre à une nouvelle génération, parce que c'était un héritage qui avait beau être maudit, se devait d'essayer de briser enfin ce cycle infernal. Quelques photos ; et bien des souvenirs, dans lesquels parfois Ernest replonge délicatement, pour en caresser les contours du bout des doigts ; à espérer ne pas troubler la quiétude des disparus. Mais peut-être qu'à force de plonger ainsi dans la marée de ce passé, il avait fini par donner vie à l'un d'entre eux, qu'il lui avait fallu quelques fois le revoir pour être certain de lui, pour être absolument sûr qu'il ne pouvait pas être un mariage ou bien, une coïncidence terrible.

La photo ; ses parents qui posent ; le bébé près de la mère, habillé tel un poupon à qui on n'épargne déjà rien.

Il avait un brin vieilli ; pris des rides, ci-et-là ; mais son visage ciselé d'autrefois était reconnaissable d'entre mille, pour la chair de sa chair ; pourtant il avait eu un doute. Il y avait eu des multiples hésitations, des fonds de colère, une terreur latente, des excès de rage. Parce qu'il était sûr que c'était Cecil à présent, parce qu'à force de forcer le destin pour le revoir, il avait su ; du plus profond de son être ; et une réponse était enfin apparue, ce pourquoi face à sa condition. Tout a semblé trouver un sens, enfin ! La malédiction venait du père ; en même temps, de qui d'autre ? Lui-même l'a transmis et il y a cette impression féroce que seule les femmes de cette famille avait pu la vaincre ; pour celles qui survivaient. Il y a eu cette pensée pour sa mère ; pour sa fille ; et quelques mouvements de poignets, pour écrire cette missive qui se pensait évidente, sans l'être.

Peut-être avait-il envie de le faire s'interroger un brin.

Il ne saurait même plus compter les années depuis ses presque treize ans ; depuis ce jour où sa mère était rentré dans le bureau, alors qu'il était par-dessus sa leçon de français ; cette heure où son père était mort. Ernest a oublié de lorgner sur le temps qui passait, faisait face juste aux époques trop changeantes ; et celle-ci était la plus traitre de toutes, finalement. Remonter sa piste n'avait pas été difficile, parce qu'Ernest n'a pas l'habitude de faire attention aux caméras, à ce genre de détails qui peuvent sauver des vies pourtant ; preuve en est lorsque le premier coup s'abat, que directement la tignasse dorée se retrouve d'avec un peu de rouge, comme si on venait à poser une autre couleur pour compléter le tableau. L'attaque n'est pas faite pour pardonner, assomme d'un coup d'un seul ; ainsi, le mutant ne pouvait rien sentir de là où on avait pu le fourrer.

Et même quand il rouvre les yeux, entre quelques interludes douloureuses, Ernest ne voit toujours rien ; l'espèce de tissu est empreint d'une odeur désagréable, qui lui reste dans le nez même lorsque c'est enfin retiré, qu'il se retrouve face à un visage qu'il n'aurait pas cru voir après pareil traitement et s'il n'était pas si stupéfait par la présence de son père, Ernest aurait pu se tenter à une blague terrible sur leurs origines. Mais c'est Cecil qui se dresse face à lui, qui le surplombe et lui aussi semble avoir été surpris ; mais les esprits se reprennent ; parce qu'il remet directement les pièces à leur place, que le puzzle trouve immédiatement ces réponses. Mais une autre question vient à Ernest, face aux mots ; puis au geste qui l'oblige à relever le menton, alors que la douleur le tiraille ci-et-là - les gros bras ne l'ont pas loupé, diantre. Et parce qu'il n'a pas envie d'être compris des autres, l'allemand s'impose à lui naturellement. "Je crains de ne pas avoir grand-chose à vous dire, monsieur." Qu'il débute, la voix légèrement éraillé par la soif qui l'a tout aussi attaqué depuis quelques heures. "Vous semblez figé dans l'idée que je ne puisse être moi, quand bien même il semblerait que votre existence même tend à prouver que tout est possible." L'impertinence ; bien loin de l'éducation qu'il avait pourtant pu recevoir ; mais c'est la faute aux souvenirs tronqués. "J'ai moi-même eu du mal à y croire, monsieur. Vous devriez être mort depuis... Je ne sais même plus, monsieur." Il avait eu treize ans en... En quelle année, déjà ? "C'est pourtant bel et bien vous... Nous n'avions qu'enterré un cercueil vide..." Toute cette mascarade en était la preuve ; était-ce pour ça que sa mère n'avait pas voulu qu'il puisse voir une dernière fois son père ? Lui avait cru à une défiguration ; s'était tout imaginé, dans la coque en bois.

Funeste famille ; maudite.

en allemand

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Your blood, what matter is it made of ? Do you feel it travel in and out your heart ? Needles, stitching up the big holes, Do you hear the echo begging you to let go ?