no one ever grows up, we are all that kid we once were (ayumi)

22/12/2022

no one ever grows up, we are all that kid we once were
@Matsudaira Ayumi & Gael Satillan

TW : aucun

« Tu étais en forme aujourd’hui, Gael terminait de boutonner sa chemise, esquissant un léger sourire amusé et fier. Oh, c’est parce que tu es rouillé après avoir loupé trois sessions. Mike riait doucement lui présentant son poignet encore dans son attelle. Et un clair désavantage. - D’accord, la prochaine fois, j’accepte de te prendre sans mon bras de cyborg. Mike hésitait un instant, très tenté par ce défi avant de secouer la tête. Non, j’ai l’impression que tu pourrais me mettre au tapis juste avec tes jambes. - C’est l’expérience qui parle. » Taquinait Gael avec un regard soulignant le sous-entendu, qui fit rire leur autre camarade, et rougir un peu Mike qui se redressait pour tapoter l’épaule de son ex qui était très fier de sa vanne. Une fois habillés, les deux hommes étaient encore en train de discuter, quand en passant devant l’une des salle, Gael s’arrêtait brusquement en pensant reconnaître quelqu’un.

Impossible. Un flash-back. Un flash. Une impression de déjà vu, Gael clignait des yeux, mais le visage familier était toujours là. La voix de Mike le sortait de son observation, « Gael ? On y va ? » Gael détachait son regard de la vision, longeant la salle de sport où se terminait un cours d’art martiaux, pour passer la tête par la porte de la salle alors que les élèves prenaient la direction des vestiaires, certains le saluant puisqu’il le connaissait bien. Lui et Mike faisaient partie des murs, huit ans qu’ils venaient ici, rare furent les samedis manqué par les deux, et alors qu’il saluait d’un geste le professeur habituel, le regard de Gael se posait de nouveau sur son homologue féminin. « Qu’est-ce que tu fais à New Blossom, Ayumi ? Mike, qui était derrière lui, regardait par-dessus son épaule, telle une commère, Ayumi ? Ton amie du Japon ? » Oui. Gael avait parlé d'Ayumi à Mike, Gael parlait toujours des personnes qu’il rencontrait, notamment ceux qui avait laissé un impact dans sa vie, et surtout qui avaient eu un impact sur sa vie. Le problème, même si Gael tentait de ne rien laissait paraître devant témoins, c’était qu'Ayumi et lui, leur rencontre daté de 2003, plus de vingt ans et si lui avait clairement pris ces années-là dans la figure et le reste du corps, la femme devant lui, elle ne semblait pas avoir pris une ride.

« Oui, Ayumi, voici Mike, un ami journaliste et mon ex. - Mike, la fameuse Ayumi. - Enchanté, Gael a toujours voulu m’emmener au Japon, mais on n’a jamais eu l’occasion. Non, Gael avait d’ailleurs gardé un souvenir assez amer de son voyage à Okinawa, sa mission avec les Américains, c’était mal passé et ses retrouvailles avec Ayumi avaient été l’un des seul bon moment. Heureusement qu'il avait passé un an là-bas par le passé et qu'il avait fini par y retourner après. Un jour peut-être. Riait-il avant de s'adresser à son amie de nouveau. Tu vas bien ? Tu es à New Blossom depuis longtemps ? Ça me fait plaisir de te voir. »

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17/02/2023

no one ever grows up, we are all that kid we once were
@Gael Satillan & Matsudaira Ayumi

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Ayumi aborde chaque nouveau jour comme une nouvelle aventure. Ouverte au monde et à ces belles rencontres qu'il lui offre, elle arbore toujours sur le visage ce petit air émerveillé qu'elle ne saurait contenir. La jeune femme est d'autant plus heureuse lorsqu'elle le décèle chez ses interlocuteurs. Elle aime partager, échanger et c'est pourquoi elle a déposé ces petites annonces, proposant des cours d'initiation à un art martial peu courant. Ayumi est devenue une as dans la dispersion de petits papiers à l'attention d'inconnus curieux de ces moments de rencontre qu'elle propose, aux sujets variés. C'est en passant un jour devant le complexe sportif du Nexus, qu'elle s'est sentie l'envie de partager l'une de ses passions : le naginatajutsu. Un bout de feuille demandé à l'accueil, elle a écrit de sa belle calligraphie sa proposition d'initier à la maîtrise de la naginata, accrochant d'une punaise ses mots sur le panneau d'affichage déjà bien rempli. Conviction ancrée que le destin se chargera du reste, il ne lui faut pas attendre longtemps pour qu'un professeur en arts martiaux du complexe soit intrigué et l'appelle.

Pour l'occasion de cette classe, Ayumi s'habille à son habitude de ses vêtements traditionnels. Des pièces en soie faites mains que les décennies n'ont su user, qu'elle chérie ; un kimono noir aux fines broderies blanches, auquel se superpose son hakama de samouraï. Sa naginata dissimulée dans un long étui pour ne pas interpeller plus que de raison lors de son trajet, elle extirpe l'arme qui la suit depuis aussi longtemps qu'elle se souvienne. Le manche d'un bois presque noir, orné et décoré de dessins dorés, lui rappelle chaque fois un passé trouble et douloureux ; une autre vie qu'il lui convient de ne jamais oublier. Invitée du Maître habituel, Ayumi développe en premier lieu l'histoire particulière de la naginata qu'elle connait sur le bout des doigts, arme liée aux femmes guerrières. S'ensuit une initiation aux gestes, à la tenue et au maniement de l'arme, les élèves munis d'un bâton de kendo pour équivalence. L'heure de classe accordée défile bien trop rapidement et le professeur lui propose de revenir la semaine prochaine, pour un créneau qui lui serait dédié. Ayumi n'eut pas besoin d'une seconde de réflexion pour accepter.

Passé le temps des questions et de la curiosité des élèves, ceux-ci commencèrent à quitter les lieux, la salle se vidant peu à peu. Une voix s'éleva dans son dos, saluant le Maître et rien qu'à l'entendre, Ayumi eut une sensation étrange de déjà-vu. La jeune femme a bonne mémoire des âmes qu'elle croise. Un frisson la parcourt lorsqu'elle se retourne sur ce visage familier, que son nom traverse ses lèvres, ne pouvant laisser plus place au doute. Ayumi se fige et rougie à constater la présence de Gaël juste sous ses yeux. Un ami du passé sur lequel elle n'aurait pas imaginé retomber en de circonstances si hasardeuses. Prisonnière dans un silence de surprise, elle cligne des yeux ronds étonnés, se voit incapable de réagir autrement. Elle semble paralysée tandis que ses pensées fusent à toute vitesse. L'homme a vieilli bien qu'il ait toujours en lui cet éclat de malice. Les affres du temps ont agi sur lui tandis qu'elle, reste identique au premier jour de leur rencontre. Et le temps a tellement défilé depuis, qu'Ayumi ne peut miser sur sa facilité à paraître jeune… Elle a déjà réfléchi à ce qu'elle ferait en de telles circonstances ; elle peut très bien être devenue une altérée, avoir fait un pacte de jeunesse grâce à la mutation d'un autre, s'être mise à prendre du V. Le champs des possibles est vaste, elle le servirait aisément au premier venu pour se protéger et filer. Il en est autrement avec cet être qu'elle a longtemps considéré comme un ami proche. Puis mentir ne fait pas parti des grandes facultés d'Ayumi.

< Je... Enchantée ! > balbutie-t-elle, sincèrement heureuse de cette retrouvaille et rencontre malgré l'inquiétude qui veille. La jeune femme s'incline respectueusement pour les saluer tous les deux, quand autrefois Gaël était de ceux qu'elle prenait sans retenue dans ses bras. Les habitudes de proximité oubliées surtout par précaution ; Ayumi ne sait pas sur quel pied danser. Les gens changent, se réservent bien de tout dévoiler à leur sujet. Doit-elle se méfier ? Un peu perdue, son instinct la fait empoigner fermement sa naginata toujours dégainée tandis qu'un sourire sincère illumine son visage. < Je suis arrivée il y a quelques semaines seulement. Un changement de vie nécessaire. > L'ombre de Hyun-Su traverse ses iris, lui serre le cœur une seconde. < Je suis contente aussi de retrouver un visage ami. > La méfiance présente malgré elle, ce constat a des airs de questionnement. Ayumi est aujourd'hui seule dans ce monde, seule avec son secret. Elle a besoin de se sentir rassurée. Elle craint le pire tout en espérant le meilleur. < Tu habites ici aussi à présent ? Tu es toujours médecin dans l'armée ? >

22/12/2022

no one ever grows up, we are all that kid we once were
@Matsudaira Ayumi & Gael Satillan

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Gaël fut un instant absent, il entendait Ayumi, comme Mike, mais il se perdait un court instant dans des souvenirs nostalgiques que le visage de son amie lui rappelait. Souvenirs qui semblaient si loin, ce qui n’était pas tout à fait faux, ses années d’université remontaient à une vingtaine d’année. Vingt ans. Il riait, et si c’était plus avec lui-même, il pouvait tout aussi bien être un léger rire amusé alors qu’il voyait Mike se plier en deux dans une tentative d’imité la jeune femme qui venait de s’incliner. « De même ! » Répondait le journaliste Mike, après un instant d’hésitation lançant un regard incertain vers un Gaël qui hochait la tête pour le rassurer que c’était tout bon.

Le médecin de son côté choisissait de ne pas relever la distance que son amie faisait preuve, n’ayant aucune intention de mettre de côté la familiarité qu’il se permettait à son égard, il avait toujours été ainsi. Peut-être le temps passé, les circonstances de leurs retrouvailles, la présence de Mike, empêchait Ayumi de se sentir à l’aise, bien qu’elle confirmait qu’il était bien un visage ami. C’était bien assez pour lui de savoir qu’il n’avait pas à se retenir, « Je connaît ce sentiment. » Confirmait-il avec un sourire complice adressé à Mike, qui était en partie responsable de son départ d’Australie pour les États-Unis. Un Mike qui tapotait gentiment son épaule. « Je vais vous laisser profiter de ces retrouvailles, on se revoit samedi prochain ? - Oh ? Oui, évidemment, d’accord. » Gaël saluait le journaliste avec une accolade, avant que l’homme tente de s’éclipser après une dernière courbette improvisée tout en prenant la direction de la sortie, manquant de s’emmêler les pieds dans cette fuite polie. Un comportement, comme attention qui faisait rire doucement Gaël qui reportait son attention vers Ayumi.

Vingt ans. Elle semblait aussi jeune que lors de première rencontre, elle était donc arrivée il n’y a pas si longtemps, mais déjà bien occupé. Un changement de vie donc, Gaël était curieux, mais il n’était pas de ceux qui posaient ce genre de question. Si Ayumi voulait un peu lui confier en détails les raisons de son installation ici, elle le ferait. En attendant, c’était à son tour de lui donner des nouvelles, et c’est là qu’il réalisait que depuis leur dernière rencontre, il s’était passé quelques événements clef.

« Depuis sept environ, une suite de rencontres et de circonstances. Mike, en vérité est responsable de mon installation à New Blossom, je l'ai suivi, ou plutôt je suis venu le retrouver ici. J'ai, techniquement, quitté l’armée suite à un accident qui m’a coûté un bras et une oreille. Une gestuelle pointant vers les prothèses en question accompagnant son récit. Mais je suis resté réserviste, au cas où. J'ai exercé un peu dans un hôpital en ville, avant de changer complètement de carrière. Il marquait une pause. Tu veux peut-être te changer ? On pourrait continuer cette discussion autour d’une boisson, ou un brunch. Si ça te dit, évidemment, aucune obligation et tu as peut-être des choses de prévus. »

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17/02/2023

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@Gael Satillan & Matsudaira Ayumi

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L'aisance de Gaël me rassure quelque peu. Comme un étrange poids se retirant de ma poitrine. Ma naginata se rappelle à moi et je la range dans son fourreau, un peu plus relâchée. Même son ami Mike a des airs adorables, rendant toute méfiance bien ridicule. L'homme s'éclipse d'ailleurs avec une maladresse enfantine, nous laisse seuls rattraper le temps perdu. Le rire communicatif de Gaël me fait sourire et je l'écoute avec attention, me raconter brièvement les tournants de sa vie. Le temps file sans que je ne me rende compte ; incapable même de me souvenir quand remonte à notre dernière rencontre. < Il a l'air très gentil. > Je dis doucement, peu étonnée que Gaël entretienne une si bonne relation avec son ex. L'air étonné se pose sur mon visage, à réaliser l'existence de ses prothèses particulièrement de bonne qualité. Il ne me les aurait pas pointé que je n'y aurais probablement pas prêté attention. < Je suis désolée de ce qui t'es arrivé… Et de n'avoir pu être présente pour toi. > Je complète en posant mes yeux ronds sur lui, certaine qu'il a dû passer des mois de calvaire. La guerre et ses affres. Il n'en ressortira jamais rien de bon, que des victimes de toute part. Les souvenirs les plus remarquant remontent à la surface telle une vague subemersive que je prends soin de contenir. < Je suis contente que tu es trouvé une nouvelle chose qui te plaise, plus tranquille aussi. Enfin, j'espère, que fais-tu maintenant ? > Si Gaël était un excellent médecin, je reste soulagée qu'il ne soit plus mêlé à l'armée. Il y a de ces gens que le temps nous fait oublier et qui finissent par revenir dans nos vies, avec cette impression de s'être vu la veille. Gaël est sans hésiter l'un d'eux. Une personne pour qui je me ferais toujours du soucis qu'importe les années d'absence. < Je dois me rendre au dispensaire cette après-midi, mais je suis tout à fait libre pour déjeuner! Je vais me changer oui, c'est une tenue un peu trop traditionnelle et précieuse pour aller l'exhiber là dehors. > Je lui réponds avec un sourire, un léger rouge aux joues. < Tu m'attends devant ? J'arrive je fais vite! > Une étreinte heureuse et impulsive, je m'éloigne de mon ami pour aller me changer, enfiler mes affaires bien plus décontractées que sont un jean, un tee-shirt de jeu vidéo et un manteau chaud. Le sac de ma tenue sur une épaule, le long étui de ma naginata sur l'autre, je finis par retrouver Gaël à l'extérieur. < Tu sais je connais peu de gens ici et il n'y a que des nouvelles rencontres. J'espère que c'est une chance, que le destin nous fasse nous retrouver. > Je lui glisse doucement en m'approchant, la méfiance de Hyun-Su me poussant à conserver un minimum de prudence.

22/12/2022

no one ever grows up, we are all that kid we once were
@Matsudaira Ayumi & Gael Satillan

TW : aucun

« C’est le meilleur. » Affirmait Gael dans un sourire sincère, une affirmation qui collerait certainement à tous ses ex, puisqu’il n’y avait pas une seule ou un seul d’entre elleux dont il s’était séparé en mauvais terme. Il n’avait pas eu beaucoup de relation sérieuse, mais il savait que certains de ses ex étaient devenus ami.e. Il avait encore des nouvelles d’Abigaïl, il continuait à regarder les matches de footy sur l’Argo avec Matthew et Mike, Mike était encore bien trop dans sa vie alors qu’ils s’était séparé quatre ans plus tôt. Ils se voyaient tous les samedi, parfois, il passait au salon de thé où ils discutaient pendant des heures. Une fois Mike avait tellement bu de pu'er qu’il était complètement tea drunk. C’était uniquement parce que Gael n’était pas reparti sur la route qu’ils se voyaient encore, peut-être qu’un jour, il repartirait et ils continueront à échanger par messagerie. Pour le moment, il était encore là, avec sa boutique-salon, et incertain de la suite.

Ayumi s’excusait de ne pas avoir été présente pour lui, suite à l’accident, Gael sentait son regard observer les détails de la prothèse, et le latin qu’il est a envie de lui prendre la main pour la rassurer qu’il va bien, mais il fit preuve de retenue cette fois, uniquement parce qu’il se rappelait soudain que les effusions ce n’était pas vraiment la marque des japonais. « Tu ne pouvais pas deviner. Je ne t’ai même pas contacté alors que je n’arrête pas les allers et retours au Japon dernièrement. » Admettait-il, et justement, il aurait pu rebondir sur la question suivante, lui raconter ce qu’il faisait maintenant, mais il lui suggéra de se changer, de parler de tout cela autour d’un verre et d’un repas. « Parfais, on fait comme ça ! » Et la voici qui lui offrait une accolade qu’il n’avait pas anticipé, il éclate de rire la rendant avec plaisir, avant qu’ils ne se détachent pour chacun partir dans la direction opposée. L’ancien médecin se postant devant le bâtiment, envoyant un texto d’excuse à Mike, qui lui répondait avec quelques mots et beaucoup d’émojis. Les nouveaux hiéroglyphes clairement.

Gael rangeait le téléphone dans sa poche la seconde ou Ayumi réapparu. « J’ai toujours dit que le destin était incroyablement généreux, malgré toutes les doléances qu’il avait auprès de l’éventuel responsable, s’il y en avait un, sur moult sujets. Maintenant, tu sais qu’il y a au moins un ami ou te réfugier si ton monde s’effondre. D’ailleurs, je te donnerai mon numéro et mon adresse, j'habite juste au-dessus de mon lieu de travail. Ajoutait-il. Et justement, la réponse à ta question de tout à l’heure, je suis maintenant l'heureux propriétaire d’une boutique d’antiquité et salon de thé ! L’œil pétillant, il posait sa main doucement sur le bras d’Ayumi, tu dois te demander comment je me suis retrouvé dans cette histoire. Et bien, j’ai croisé un ancien instructeur de plongé, dont l’épouse gérer la boutique et le salon, après la mort de cette dernière, il s’est retrouvé seul à gérer le tout. Sa main quitte le bras de son amie, pour se poser sur son torse. Enter moi, débarqué à New Blossom, réserviste, peu enthousiaste à continuer en médecine, c'est à ce moment-là que j’ai découvert le thé Ayumi. Et je ne te parle pas que je suis passé du sachet aux feuilles. J’ai découvert le théier, camellia sinesis, l'arbuste et les cultivars. Les étapes de production de l'entretien des plantations, la cueillette des feuilles, le flétrissage, la dessiccation, l'oxydation, le roulage, le séchage, le triage, la cuisson... Comme le raisin, l'importance des sols, et comme le vin, le thé possède ses couleurs, ses arômes qui explosent en bouche. J’ai appris plein de choses auprès de producteurs qui sont passionnés par leur travail, et très généreux de leur savoir, une fois la barrière de la langue est passée. L’ancien militaire avait les yeux brillants, et un sourire béat, il éclatait de rire, pardon, je m’emballe. Je ferme un instant la parenthèse passion thé. Raconte-moi ce qui t’a amené de ce côté du globe ? »

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