-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal



Stuck together [PV Sean]

Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

Stuck together
@Sean Snider et @Gideon Glassmann
TW : Aucun pour l'instant

La vie était faite de choix. Des choix dont l'on devait ensuite assumer les conséquences. Gideon aurait très bien pu emprunter les escaliers pour se rendre au dernier étage du centre commercial, et c'était généralement ce qu'il faisait, pour entretenir sa santé. Un peu d'exercice, ça ne faisait jamais de mal...

Seulement, Gideon transportait quelque chose de fragile qu'il venait d'acheter, quelque chose qu'il ne voulait pas risquer de briser par mégarde. Une mauvaise chute était si vite arrivée, il en savait quelque chose. Et c'était ainsi qu'il se retrouvait bloqué dans l'un des ascenseurs du centre commercial, entre deux étages.

Un soupir long et agacé lui avait échappé, tandis qu'il appuyait sur le bouton d'urgence pour alerter sur cette situation. Pas de réponse particulière, mais il supposait que l'appel avait été reçu. Gideon n'avait rien de programmé, il comptait simplement récupérer quelques livres qui lui avaient été recommandés.

Combinés avec l'achat qu'il avait effectué précédemment, le tout était supposé l'aider dans son apprentissage de la lecture (d'après Matilda). Gideon n'y croyait pas une seule seconde, mais il était prêt à faire l'effort d'essayer, ne serait-ce que pour sa nièce. Nièce qu'il s'empressa d'avertir, sortant de sa poche un vieux téléphone pour l'appeler :

"Hey, Mattie. J'vais rentrer un peu tard, aujourd'hui, j'suis coincé dans un ascenseur au centre commercial. T'inquiètes, ils vont pas tarder à nous sortir de là. Y a d'quoi faire dans l'frigo, si ça dure un peu."

Gideon gardait sa voix aussi calme que possible, refusant de laisser transparaître son agacement, afin de tranquilliser la jeune femme. Il promit de la tenir informée, avant de rougir lorsqu'elle lui souffla qu'il l'aimait, conscient qu'il était qu'il se devait de lui retourner le sentiment. Alors qu'il y avait quelqu'un à côté pour l'entendre...

"Ouais, j't'aime aussi. A tout à l'heure."

Gideon raccrocha, évitant soigneusement du regard l'autre malchanceux qui était coincé avec lui, le temps que ses rougeurs se dissipent. Une fois calmé, il entreprit de s'étirer, signalant à l'inconnu qui semblait prendre la chose bien moins paisiblement qu'il ne le faisait de son côté :

"Hey, mon gars, tu f'rais mieux d'te trouver une position confortable et d'quoi t'occuper. Ils vont sûrement en avoir pour un moment."

Gideon s'adossa contre l'une des parois de l'ascenseur, déposant précautionneusement son achat empaqueté à ses côtés. La technologie et lui, ça faisait généralement mille, mais si Mattie disait que ça pouvait aider, il se devait au moins d'essayer. Pour elle. Mais ça, ce serait pour plus tard. Pour l'instant, Gideon devait patienter. Ce qui n'était pas exactement son fort, mais bon. La situation pourrait être pire. Probablement.

rainmaker
Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
TW : vulgarité, vision morbide évoqué, angoisses.


Putain.

Le mot résonne dans sa tête depuis que l'ascenseur s'est soudainement stoppé, le secouant brièvement sur place jusqu'à ce que soit stabilisé. Mais le souci étant que Sean sent l'angoisse le prendre directement à la gorge, que soudain l'élastique de la casquette qu'il porte semble lui lacérer plus encore le front, qu'il ressent un truc qu'il aime pas bien dans ses tripes - comme genre une angoisse sourde mais pas muette, qu'il aimerait mieux ne pas entendre. C'est à peine s'il entend le coup de fil à côté de lui, de ce ton trop serein qu'il déteste d'exister ; à peine si sa cervelle parvient à enregistrer que l'autre homme avait appuyé sur le bouton d'urgence déjà - c'est qu'il reste éteint ce con - et qu'il suffit de patienter à présent.

Ouais, il peine.

Sean a une malédiction propre à lui-même, au-delà même de sa capacité à en jeter - c'est qu'à force d'avoir vu des morts de toute part dans l'esprit des gens, il avait fini par le vivre ce scénario catastrophe de l'ascenseur qui tombe sur bien trop d'étages et fini par faire du carpaccio d'humains - et à le voir angoisser, son esprit semble même s'en rappeler parfaitement, parce que Sean n'a jamais trouvé plus terrifiant que les morts venant d'objets faisant parti du quotidien, parce que ça rend tout de suite les scénarios trop réalistes, que ça s'ancre dans sa chair cette sensation que tout peut devenir un danger... Et cette boîte de métal en représente un immense.

Alors il s'agite ; s'avance et commence à marteler à vive reprise le bouton d'urgence, dans l'espoir d'y arracher quelque chose - mais il entend juste le centre commercial vivre tout autour d'eux (et c'est d'autant plus stressant, parce qu'il a cette sensation que crier ne servira à rien) et aucun signal ou une connerie du genre de manifester. Alors quand l'autre bloqué sur place l'apostrophe, Sean relève un regard vif et noir vers lui, rempli d'une inquiétude qu'il ne se reconnaît pas ; et bordel, faut qu'il se contienne, sinon le pauvre mec va passer un mauvais quart d'heure façon déchirures incontrôlables pour le mutant. "Leur putain de bouton marche pas !" Qu'il cri plus qu'il ne dit, détestant alors le propre volume de sa voix.

Vraiment, quelle plaie.

Reprise un poil plus bas, s'aidant pour ça en venant serrer les dents. "Et si leur putain d'bouton marche pas, alors comment ils sauront qu'on est bloqués dans c't'merde d'ascenseur ?!" Alors le pouce continue de s'écraser sur le tout, si bien qu'il va sans doute finir par s'imprimer dans la peau le motif. "Il est censé être où le numéro à contacter si y'a une couille ??" Parce qu'il a beau chercher après, il ne le trouve pas... Et pour cause : y'en a pas. C'est qu'à force de compter sur la technologie, on voit des trucs du genre disparaître ; au grand malheur de Sean et son esprit marqué par le traumatisme d'une mort encore trop violente pour sa santé mentale.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

Stuck together
@Sean Snider et @Gideon Glassmann
TW : Validisme internalisé, mention de crises d'angoisse

Gideon aurait pu être coincé seul. Seul, dans le silence, avec ses propres pensées pour unique compagnie. Au lieu de cela, la situation ne faisait que s'empirer davantage, tandis que son compagnon forcé se dévoilait dans toute sa panique et son agitation.

Gideon leva ouvertement les yeux au ciel, tandis que l'homme appuyait à répétition sur le bouton d'urgence, son cri lui cassant déjà les oreilles.

La tentation était grande de simplement l'assommer, et d'attendre l'intervention des secours. Gideon pouvait déjà l'imaginer. Mais le concierge s'était promis de ne plus recourir à la violence, en particulier sans nécessité urgente, et il balaya donc cette idée de son crâne, aussi alléchante pouvait-elle être.

Au lieu de cela, l'homme vérifia brièvement la batterie qu'il restait sur son téléphone (mieux valait éviter de la dépenser inutilement), avant de ranger l'objet dans sa poche, et de faire savoir à l'énergumène, qui continuait à crier inutilement :

"Si ça n'marche pas, quelqu'un va vouloir prendre l'ascenseur à un moment et remarquer qu'ça fonctionne pas, et voilà l'travail. Dans tous les cas, ça sert à rien d'paniquer, Mister Drama Queen."

Gideon ne pouvait pas être violent avec l'homme (il s'y refusait strictement), mais il pouvait néanmoins lui faire payer ses cris et son agitation stupide d'une autre façon.

C'était probablement idiot de sa part, mais Gideon ne put s'empêcher de lui faire remarquer, l'ombre d'un sourire transparaissant brièvement sur ses lèvres :

"C'serait dommage d'gâcher tout not' oxygène à ça, non ? A crier et s'agiter comme un parfait abruti."

Gideon espérait le faire taire par ses déclarations, mais, après mûre réflexion, ce n'était probablement pas la meilleure idée. Il ne voulait pas non plus que l'ahuri se retrouve en pleine crise de panique.

Gideon avait eu ses propres expériences en la matière, et il ne souhaitait ça à personne. Même à cette tête à claques ultra dramatique. Alors, après un long soupir, Gideon finit par ajouter :

"J'plaisante. J'suis concierge, j'ai de vagues connaissances dans ce genre de trucs, et y a définitivement un système de ventilation conçu spécifiquement pour ce type de cas. On va p't'être attendre un peu longtemps, mais on va pas s'étouffer pour autant."

Gideon supposait qu'ils pourraient toujours essayer de contacter les secours, si besoin. Mais il n'y avait pas d'urgence absolue à ce moment précis, et Gideon ne doutait pas que le personnel du centre commercial et la compagnie qui avait conçu cet ascenseur ne tarderaient pas à intervenir.

De son côté, plus il se tenait éloigné des services d'urgence et des hôpitaux, mieux il se portait. Il n'avait pas besoin de s'entendre dire qu'il était défectueux, il le savait déjà très bien.

"Si tu continues à beugler, tu vas achever qu'deux trucs : ma patience et ton énergie. Deux choses dont tu as vraiment b'soin à ce moment précis, tu peux me croire. Sans compter que ça va t'donner inutilement soif, et j'ai pas d'eau sur moi."

Gideon, de son côté, était bien plus calme à ce sujet qu'il n'aurait cru l'être au premier abord. La situation était agaçante, certes, mais elle n'avait rien d'extrêmement dangereuse. Gideon pouvait attendre un peu, ils finiraient par intervenir, il n'avait pas le moindre doute à ce sujet. Que ce soit grâce à ce bouton d'urgence, ou parce que quelqu'un avait tenté en vain d'appeler l'ascenseur.

Le seul hic, c'était bien ce type et sa panique grandissante. Gideon ne voulait vraiment pas s'occuper de sa crise d'angoisse, merci beaucoup. Il pouvait gérer les siennes, mais celles de quelqu'un d'autre ? Avec sa délicatesse légendaire ? Ugh. Gideon grogna à l'idée, croisant ses bras, se reposant un peu plus contre la paroi de l'ascenseur qu'il avait choisi pour s'adosser. Pourvu que le type comprenne le message et qu'il se calme...

rainmaker
Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
TW : vulgarité, angoisses, claustrophobie.


Oh, fuck you.

Ca frôle de très près ses lèvres ; et Sean serre les mâchoires au mieux, les rendant plus élimés encore durant durant quelques secondes ; l'envie de l'insulter lui vient, mais il sait au fond de lui qu'il ne faut pas céder. La colère n'a jamais été une alliée et Sean a toujours appris à n'être sensible à rien, parce que survivre se traduit ainsi... Mais les angoisses qui capturent sa tête l'empêchent d'être parfaitement rationnel comme d'ordinaire ; en plus de cette foutue impulsivité contre laquelle il n'a jamais rien pu faire - une foutue affaire de son avis. Alors son caractère de merde se renforce, pas aidé par l'autre. "On pari sur l'nombre de personnes qui penseront à aller signaler le blème ?" Siffle entre ses dents, parce que de son côté, il sait qu'il aurait fait parti de la population qu'irait juste pour soupirer et prendre celui d'à côté s'il marche, mais sans s'inquiéter de savoir le pourquoi il vient pas, le premier. Et une majorité des gens auront la même réaction, parce que c'est un centre commercial, que tout y est si rapide qu'ils oublient, les gens ; leur attention est rattrapée la seconde d'après par des gosses, les courses oubliées, le pourquoi on est venus là.

Et Sean s'en fout bien que l'air puisse manquer ; suffoquer, ça lui ait déjà arrivé tant de fois ; on n'imagine pas combien les gens ont peur de quelque chose du genre, que ce soit via une miette de pain ou simplement à manquer d'air pour une raison inconnue. Le quotidien, réellement, ce qu'il y a de plus effrayant ; et sa boite en métal représente un danger que la mutation de Sean rend plus inquiétante encore. Ses doigts se crispent sur le bouton d'appel et définitivement, il ne supporte pas le ton du type à ses côtés. "Oh, pardon !" Qu'il s'emporte finalement, laissant ce filet de colère s'évader hors de lui ; et voici la première erreur qui est commise ainsi. "Si ça incommode monsieur, je vais arrêter immédiatement d' - non, Sean, réfléchis - AVOIR - contrôle absolument tout - PEUR !" Et Il a porté deux coups dans le panneau des boutons, tremblant de tout ses putains de muscles.

Mais c'est trop tard ; s'abat sur l'autre homme une de ses déchirures ; qui ne les aidera absolument pas dans cette situation, puisqu'elle va leur porter la poisse à tout les deux... Et que se passe-t-il quand deux personnes sont maudites en étant enfermées dans un ascenseur ? Et bien...

Les lumières s'éteignent.

Les voici plongés dans le noir et Sean se crispent plus encore. "Putain, putain, putain..." Et voilà, il a du mal à respirer, même sans manquer d'oxygène ! Et même si ça ne sert à rien, le mutant ferme les yeux, tente de reprendre le contrôle de lui-même. "Respire, Sean... Respire..." Qu'il s'ordonne, mais le coeur s'emballe ; et pour cette fois, c'est ce qui l'effraie le plus, parce qu'il a pas besoin de ça en prime, qu'il y a trop de monde autour et en même temps, que ça pourrait se détraquer encore dans son corps, que mourir X fois à la suite n'aidera rien ni personne - et surtout pas lui.

Faut pas qu'il pense au reste.
Faut qu'il retrouve le contrôle.

Qu'il redevienne rationnel, qu'il puisse à nouveau contrôler sa mutation, parce qu'il a même pas remarqué qu'il a maudit l'homme à ses côtés, parce qu'il n'a la main sur absolument rien à cet instant et que ça pourrait être pire encore, parce que c'est encore gentil pour l'heure, que faudrait pas atteindre le stade où ça deviendrait plus violent pour eux deux.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

Stuck together
@Sean Snider et @Gideon Glassmann
TW : Vulgarité, crise d'angoisse, mention de violence

Gideon avait été stupide. Il n'avait pas pu s'en empêcher, la panique de l'homme l'agaçait, et il voulait juste passer le temps dans le calme, avant de pouvoir retrouver sa nièce. Le voir s'agiter et se plaindre de la sorte avait réveillé une part de lui dont il était peu fier, et il n'avait pas pu s'empêcher de le titiller. Sauf que la dramatisation à outrance avait laissé place à une vraie terreur, et cela n'allait pas en s'arrangeant, avec les lumières qui s'étaient éteintes.

"Merde."

Gideon mentirait s'il affirmait que ce dernier événement ne lui causait aucun stress, mais il avait affronté bien pire que l'obscurité et un endroit cloîtré par le passé, et il était donc en mesure de garder son calme. Ce qui n'était pas le cas de l'inconnu, qui avait commencé à hyperventiler. Super. Bien joué, Gideon. Certes, ce n'était pas de sa faute si les lumières s'étaient éteintes, mais il avait clairement contribué à l'état actuel de l'homme. Et c'était donc à lui de réparer ses torts.

Activant la lampe torche sur son téléphone (tant pis pour la batterie), Gideon positionna le mobile de façon à ce que la lumière englobe autant que faire se peut l'ascenseur et atténue les ténèbres, avant de s'approcher de l'homme paniqué, soufflant d'une voix plus douce :

"Hey, toi. Désolé d'avoir été un tel con."

Autant commencer par ça. Gideon n'avait pas de difficultés à s'excuser, en particulier lorsqu'il savait qu'il avait été en tort. Matilda aurait été clairement désappointée par son attitude. Ce n'était pas l'oncle qu'elle aimait. Pas ce père adoptif qui savait la rassurer de ses peurs d'enfant, sans jamais qu'elle ne se sente jugée. Non, vraiment. Quel sale con.

"Tu respires trop vite. Essaie de suivre mon rythme, okay ? Inspire... Expire..."

Gideon avait délibérément ralenti sa respiration, pour forcer l'homme à apaiser son organisme progressivement. Entre deux inspirations, il lui laissa savoir, aussi bien pour le détourner de sa panique que pour le motiver :

"Okay, si tu arrives à t'calmer, tu pourras m'filer une beigne sans que je rende le coup. Promis."

Et Gideon ne faisait certainement pas ce genre de propositions à tout le monde. Matilda s'inquiéterait probablement s'il revenait avec un œil au beurre noir, mais qu'importe. Il lui ferait comprendre qu'il l'avait mérité. Ce ne serait pas la première fois, et certainement pas la dernière. Il étira un sourire maladroit sur ses lèvres, expression se voulant encourageante, avant de reprendre :

"J'comprends que tu flippes, mais on va s'en sortir, okay ? Si, vraiment, personne vient nous chercher, je défoncerais moi-même la porte de l'ascenseur et j'ramènerais d'l'aide par la peau du cul."

Gideon préférait éviter d'en arriver à ces extrémités, toutefois. Il y avait un bouton d'aide qui était là pour une raison, et il ne pouvait s'empêcher de craindre que, s'il venait à endommager inutilement l'ascenseur, on pourrait vouloir lui faire payer les dégâts. Cette société était assez pourrie pour que cela relève du domaine de la probabilité...

"Inspire. Expire."

Tout allait bien se passer. Gideon n'en doutait pas.

rainmaker
Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
TW : vulgarité, angoisses, claustrophobie.



Faut qu'il se calme ; qu'il se reprenne ; parce qu'une part de lui se doute que c'est de son unique faute si la lumière s'est éteinte... Mais Sean a du mal à respirer, parce qu'il n'arrive pas à être rationnel, parce que le souvenir trop vivace n'arrête pas de tourner dans sa tête et pour l'heure, rien ne l'aide à retrouver son point de contrôle. Fort heureusement, l'autre homme semble ne plus vouloir mesurer la taille de son sexe avec le sien et c'est un bref soulagement pour Sean de pas l'entendre gueuler encore ; parce qu'il peut ainsi se promettre de ne pas lui infliger un mal qui serait trop terrible vu le contexte. Alors faut qu'il respire ; il peut y parvenir.

Et même si ça lui en coûte, il écoute le rythme de l'autre.
Concentre-toi, Sean.

Il fini par remarquer, au bout d'un moment, la lumière qui grignotait sous ses paupières ; alors il rouvre les yeux doucement, constate qu'il ne sont plus dans le noir. Il n'avait même pas pensé à son portable ; mais en même temps, le noir n'avait pas été le vecteur d'angoisse principal ; juste la situation. Mais parce qu'il voit à nouveau, il regarde l'homme à côté de lui, semblant froncer un peu des sourcils quand il remarque qu'il s'était rapproché de lui - concentre-toi, Sean.

Il regrette de ne pas avoir une mutation plus physique à cet instant ; juste pour dégager les portes d'ascenseur et parvenir à s'enfuir au loin - quitte à se briser les jambes s'il avait été trop haut ; qu'importe, tant qu'ils ne restaient pas dans cette cage d'ascenseur. Lentement, sa respiration revient à la norme ; et il parvient à refaire un peu bloc contre les angoisses, à tenter de se dire que ça ira, que ses visions ne sont pas prophétesse, que ça irait réellement. Mais pas encore convaincu, Sean ; la faute à cette santé mentale grignotée un peu plus à chaque fois, qui commence à lui faire perdre parfois les frontières entre la réalité et le reste.

Finalement, il parvient enfin à se décrisper de sur les boutons, quittant d'une main tremblante le panneau et ramenant sa main tout contre lui ; et il avise à nouveau le type. Après quelques secondes de silence, pour contrôler sa respiration, il vient finalement à sortir son propre portable pour activer aussi son flash et baigner toute la cabine dans une lumière qui ne rassure pas plus ; mais semble au moins prévenir du moindre danger qu'il pourrait survenir. Ainsi rassuré, Sean se laisse un peu retomber contre la cabine d'ascenseur, mais avec une délicatesse toute calculée, pour ne pas agiter la boite de métal. Et il regarde le barbu qui lui fait face. "Tu t'bats souvent dans les cages d'ascenseur ?" Qu'il demande, l'expression plus ou moins neutres - ces yeux continuent de fureter ci-et-là, à la recherche de la moindre information leur permettant de sortir de là. "Nan parce que pas tout le monde propose du free fight comme ça." Finalement, le mutant croise les bras contre lui, mais pas comme on le ferait en étant détendu ; il enfonce les pognes sous ses aisselles, comme s'il essayait de se soustraire de là en prenant le moins de place possible.

Inspiration ; c'est encore un peu rapide, mais on ne peut pas lutter contre le stress à 100% dans ce genre de situation. "J'te frapperais pas, au fait. C'pas mon truc." Moue dubitative ; puis franchement, en étant pas énervé, quel intérêt ? S'il revient l'insulter, pourquoi pas ; mais là, faut surtout qu'il retourne à sa zone de confort ; celle où tout est froid et où le coeur est une pierre.

Celle où est Moros.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

Stuck together
@Sean Snider et @Gideon Glassmann
TW : Vulgarité, crise d'angoisse, mention de violence, glorification de la violence

Petit à petit, l'homme semblait se calmer, à défaut de s'apaiser. Gideon en était soulagé : il n'était pas certain de savoir quoi faire, si son voisin infortuné en était venu à s'évanouir. Il n'était définitivement pas médecin : à part arrêter de jouer les cons et l'aider tant bien que mal à maîtriser sa panique, Gideon ne pouvait rien d'autre pour lui.

Une fois que l'homme eut retrouvé une respiration plus lente, Gideon reprit la sienne à son rythme ordinaire, avant de s'asseoir de son côté de l'ascenseur, à l'opposé de son voisin. Autant éviter de se fatiguer inutilement, Gideon n'avait plus les jambes de ses vingt ans. Ajustant sa posture, le concierge étira un bref rictus sur ses lèvres face à la remarque de son interlocuteur. S'il savait...

"Pas dans les cages d'ascenseur, non. C'est pas dans mes habitudes."

Mais dans une cage tout court, cela lui était certainement déjà arrivé. Des combats violents, virulents, où aucun adversaire ne pouvait s'échapper jusqu'à ce que la victoire soit assurée, où les barreaux servaient eux-même d'armes, corps projetés contre le métal jusqu'à se retrouver broyés. Gideon s'en rappelait comme si c'était hier, lui qui n'avait plus combattu depuis de longues, très longues années.

L'excitation presque animale, la douleur qui ne faisait qu'attiser davantage sa sauvagerie, la satisfaction de faire plier de son adversaire... Chaque victoire lui donnait l'impression de valoir quelque chose, malgré une cervelle cassée, en dépit d'incapacités qu'il ne saurait jamais dépasser. Peut-être qu'il ne pouvait pas lire, mais Gideon frappait comme personne. On le craignait. On le respectait.

Toute nostalgie qu'il pouvait ressentir pour ces années fut réprimée par le souvenir de sa nièce. Et l'horreur de l'imaginer témoin de ce dont il était réellement capable... Jamais il ne voulait confronter Matilda à cette part de son passé.

Pour elle, il était ce vieux nounours grincheux, qui avait pris la relève de sa mère pour l'élever du mieux qu'il le pouvait. Il était le type avec qui elle regardait des comédies romantiques, qui l'emmenait volontiers faire du shopping, et pouvait passer des heures à l'écouter. Il n'était en aucun cas une brute, un homme violent, tout ce qu'il avait pourtant été par le passé, une part de lui qui, il le savait, ne disparaitrait jamais vraiment.

Plongé dans ses pensées, Gideon réalisa qu'il s'était montré silencieux un peu trop longtemps, se raclant la gorge avec une certaine gêne. Il finit par répondre, le regard quelque peu fuyant :

"J'suis pas très imaginatif pour essayer d'calmer les gens. J'allais pas te parler comme je le fais avec ma nièce, quoi. Mais si ça te tente pas, libre à toi. Dis-toi juste que t'es la seule personne à qui j'ai proposé ça, c'est pas rien."

Et il l'avait fait en toute sincérité, même s'il s'agissait surtout de le distraire de sa panique. Si le type avait saisi l'occasion, Gideon ne l'en aurait pas empêché, et n'aurait pas répliqué, même s'il était toujours parfaitement capable de le faire. Il ne voulait plus se battre. Pas s'il pouvait l'éviter. Ses poings, il ne souhaitait s'en servir que pour défendre ceux et celles qu'il aimait. Uniquement en cas d'extrême nécessité.

"Bon, vu qu'on est partis pour être coincés un moment, autant faire les présentations, non ? Ce sera plus simple que d'te désigner comme "gars", "mec" ou j'sais pas quoi."

C'était aussi une manière de continuer à le stimuler, pour empêcher qu'il ne s'enferme à nouveau dans sa panique. Lui-même préférait qu'on le laisse en paix lorsqu'il était en proie à ses angoisses, mais ce n'était pas vraiment à l'ordre du jour, là. Gideon allait devoir se forcer à être un minimum extraverti. Sur ce point-là, Mattie pourrait être fière de lui. A défaut du reste.

"J'm'appelle Gideon. Et toi ?"

Autant commencer par des introductions en bonne et due forme. Cela lui permettrait aussi de jauger à quel point ce gars était ouvert à la conversation, ou s'il valait mieux le laisser ruminer dans son coin et garder un œil vigilant sur lui. Même si son comportement précédent l'avait agacé, Gideon était clairement responsable de son état actuel, et, pour cette raison, il se sentait investi de la mission de veiller sur lui. C'était la moindre des choses, non ?

rainmaker
Sean Snider
True Blood
Sean Snider
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 105
Date d'inscription : 22/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Son regard pourrait être interprété de bien des manières ; c'est que Sean a toujours eu l'air froid et que d'avec, parce que les gens miment sans arrêt des émotions pour se protéger, il semble toujours méprisant ; alors que c'est juste qu'il s'en fout, juste qu'il est là et que c'est déjà pas mal de base. Sean enregistre les informations et c'est déjà très bien ainsi ; alors il se perd dans ses réflexions, se dit juste que la réponse de l'autre semble dire qu'il le fait ailleurs ; raison de plus pour pas lui coller un poing dans la tronche, même d'avec l'offre de répliquer ; on sait jamais, les égos des uns peuvent être des vilaines surprises parfois ; et ceux des autres ressortent toujours aussi. "Hin hin." Histoire d'étaler un brin de scepticisme ; mais en même temps, ça serait con de faire ça dans un ascenseur.

Mais y'a toujours des cons pour faire les pires trucs.

Alors, définitivement, il passe son tour pour l'exercice. "Pour que la cage d'ascenseur bouge sous l'choc ? M'ouais, nan vraiment, je passe ma route." Et puis, une nouvelle fois, il ne préfère prendre aucun risque vis-à-vis de sa mutation ; autant la laisser se rendormir sans lui rajouter une pincée de violence dessus - bête qu'il ne surveille pas la bonne du coup. En prime, pour peu que le gars le reconnaisse (Sean se méfie toujours avec les vieux mecs, ce sont les plus à même de regarder du football américain) et aille balancer ensuite que le fameux Cowboy lui avait collé son poing dans la tronche alors qu'ils étaient bloqués... Ouais, ça sera pas bon pour si un jour, on lui refait un nouveau procès avec un nouveau motif. Donc il reste de son côté, la lumière de son téléphone qui lui permet de surveiller le moindre boulon qui voudrait se faire la malle - et surveiller si le bouton d'urgence fini par s'allumer.

En attendant, la civilisation revient plus encore habiter l'endroit. Lorgne encore sur l'autre, une pointe de méfiance cette fois dans le regard ; et qui semble sonder l'autre. Après ce qui pourrait sembler une éternité quand on attend la réponse de quelqu'un à une question si simple, le concerné se décide enfin à causer, après avoir ramené son regard sur son portable. "Sean." Et après avoir murmuré son prénom, il vient à faire quelques exercices avec ses doigts, pour se détendre ; les serrant en poing avant de les détendre, histoire d'exprimer l'anxiété qui lui reste en travers de la gorge et ne pas y penser - au mieux. Et le regard se reporte à nouveau vers l'autre brun ; l'étudie encore parce qu'il n'a pas grand-chose d'autre à faire. "Une nièce, donc." Qu'il reprend, histoire de ne pas rester dans un silence plombant. "C't'elle que t'a appelé ?" Il se rappelle l'avoir vu passer un coup de fil ; mais ses oreilles sifflaient si fort sous l'angoisse qu'il serait incapable de répéter ce qu'il avait pu lui dire... Sans doute pas un mal au vu de la gêne de Gideon plus tôt, au moment de prononcer les mots magiques à Mattie.

Sean n'a personne à appeler ; du moins, personne d'assez important dans son existence pour penser à l'appeler dans pareille situation ; personne à rassurer, personne à qui dire qu'il l'aime, personne pour les adieux. Alors c'est un vide béant qui envahi son coeur quand il songe ; mais au moins, au contraire de l'angoisse, le néant a de rassurant qu'il ne fait rien ressentir ; et Sean a ainsi l'impression qu'en appuyant sur la propre plaie qu'il s'inflige depuis des années, il parvient à ramener le serpent au sein de sa colonne vertébrale, alors que c'était si près de sauter à la gorge de Gideon l'instant d'avant.

Regard sur la boite de l'autre ; et parce qu'il ne possède pas grande pudeur morale, il vient juste à poser la question tout en retirant sa casquette qui lui cisaille toujours autant le front d'après son impression : "Y'a quoi d'dedans ?" Et pour marquer l'interrogation, d'avec justement la casquette encore en main, il fait un signe vers le carton, avant de laisser la casquette s'écraser au sol, près de sa chaussure gauche.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Stuck together [PV Sean] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

Stuck together
@Sean Snider et @Gideon Glassmann
TW : Validisme internalisé

Gideon pourrait le vanner. Répliquer face à son refus, avec une expression suffisante. Il y avait quelque chose chez ce type qui lui inspirait une envie infinie de le taquiner, de l'embêter, mais Gideon n'était plus un écolier dans une cour de récré, et il se restreint donc, haussant les épaules à la réponse du type :

"Comme tu veux, gars."

Inutile de le faire replonger dans sa panique pour rien. L'idée, c'était de le garder dans cet état approximativement calme jusqu'à ce que les secours interviennent. Gideon se passait volontiers de jouer les soutiens moraux pour ce type qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Il avait fait sa part, merci beaucoup. Et il continuait, d'une certaine manière, en faisant la conversation à ce pauvre gars, pour le distraire de ses pensées et de ses craintes.

Sean, qu'il disait s'appeler. Gideon hocha la tête, gardant le prénom en mémoire. Ce fut au tour de Sean de poursuivre la conversation, l'interrogeant sur Mattie. Gideon ne put empêcher un bref sourire de naître sur ses lèvres, avant qu'il ne revienne à son visage naturellement renfrogné, soufflant en réponse :

"Ouais. J'l'ai élevée après la mort de sa mère. C'est une chouette gamine. 'Fin, c'est plus vraiment une gosse maintenant."

Gideon aurait pu en rester au minimum syndical, mais les mots étaient sortis malgré lui. "Après la mort de sa mère" était bien plus facile à dire que "après la mort de ma sœur". Malgré le temps passé, la blessure ne s'était jamais totalement refermée.

Comme si cela datait de la veille, le souvenir était parfaitement net dans son esprit, le corps frêle de sa sœur reliée à toute cette machinerie d'hôpital, la manière dont elle l'avait secoué pour qu'il se ressaisisse, pour qu'il soit à la hauteur de la tâche qui l'attendait. Elever Matilda. Lui apporter la vie qu'elle aurait dû avoir aux côtés de sa mère, si le destin n'avait pas été aussi injuste. Avait-il réussi ? Il l'espérait du fond du cœur.

La dernière question de Sean le tira de ses pensées et du passé, le ramenant douloureusement à l'instant présent. Ses yeux se posèrent sur son carton, avant de revenir à son interlocuteur. Dans un réflexe, Gideon rapprocha un peu plus le contenant de sa personne, comme s'il craignait que Sean ne puisse vouloir l'ouvrir et satisfaire sa curiosité. Son regard se fit fuyant, comme c'était le cas chaque fois qu'il était embarrassé.

Et quoi de plus embarrassant pour Gideon que tout ce qui touchait à son handicap ? Après tout ce temps, Gideon était toujours incapable d'accepter sa condition, et plus encore le regard des gens sur sa personne lorsqu'ils venaient à apprendre la vérité à son sujet. Leur opinion changeait. Ils pouvaient prétendre le contraire, Gideon le voyait clairement. Et il détestait ça.

"C'est rien."

Gideon était sur la défensive, et ce n'était pas une bonne chose, surtout dans cette situation. C'était le genre de sentiment qui lui inspirait de la colère et la dernière chose qu'il souhaitait, c'était bien d'être en colère dans un espace restreint avec ce type claustrophobe. Gideon prit une profonde inspiration, rapprochant un peu plus le carton de sa personne, veillant à ne pas l'abîmer.

Il ne voulait pas que Sean voit l'objet et comprenne. Comprenne qu'il était incapable de lire, à son âge. Et qu'il se reposait sur une technologie prévue pour des gamins pour essayer de surmonter ses difficultés. Gideon ne croyait même pas à l'efficacité de la chose, pas pour lui, en tout cas : mais Mattie voulait l'aider, et il n'avait pas eu le cœur de refuser d'essayer.

" 'Fin non, c'est pas rien, mais... mais c'est rien. J'veux dire..."

Gideon bégayait, son vocabulaire lui échappant aussi certainement que son assurance. S'il n'avait pas la colère derrière laquelle il se dissimulait, il ne restait que la gêne, et l'homme n'avait pas les armes nécessaires pour gérer cette émotion. Il savait très bien que Matilda lui dirait qu'il n'avait aucune raison d'être embarrassé, qu'elle était fière de lui quoi qu'il puisse arriver, mais il n'arrivait pas à s'en contenter. Pas quand son complexe d'infériorité revenait le frapper en pleine figure, le laissant désarmé et dépouillé.

"C'est rien."

Gideon n'avait rien d'un grand orateur, mais la gêne, cette gêne qui le faisait rougir et suer, empirait définitivement les choses. A croire qu'il n'avait plus qu'une dizaine de mots dans son dictionnaire...

rainmaker
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME