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people who fight fire with fire usually end up with ashes (EIRIK & ORION)

Astra Stark
True Blood
Astra Stark
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : people who fight fire with fire usually end up with ashes (EIRIK & ORION) 163jdcjx_o
Alias : (stardust) c'est ainsi qu'elle se fait connaître, elle évite toujours soigneusement de donner son vrai nom, ou même l'alias qu'elle utilise actuellement.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (36 ans) le bel âge, paraît-il.
Dollars : 1096
Zone libre : people who fight fire with fire usually end up with ashes (EIRIK & ORION) 4KtDRuEt_o
Statut : (star-crossed lovers) tomber amoureuse était la dernière chose qu'elle voyait lui arriver ; elle imaginait encore moins s'éprendre de l'homme qui était censé l'arrêter... force est de constater qu'Eirik occupe ses pensées depuis des années.
Occupation : (art dealer & thief) voleuse de haut rang, trafiquante d'art, faussaire, criminelle recherchée... on ne peut pas dire qu'Astra côtoie beaucoup la légalité, mais elle est douée, très douée dans ce qu'elle fait. elle a rejoint Babel et officice en tant que (fortuna) ; elle gère les finances de l'organisation et n'hésite pas à a se salir les mains quand il le faut.
Habitation : (solaris) un penthouse rarement habité, une safe house comme une autre plutôt qu'un réel foyer.
Déchirures :
people who fight fire with fire usually end up with ashes (EIRIK & ORION) K8Cw0bKw_o

✷ ASTÉRIA ✷
the sky is the limit

(I ; STARLIGHT)
Absorption de la lumière céleste ; capacité à la rediriger vers une partie de son corps ou son corps tout entier. Rayonnement plus ou moins intense. Capacité à faire disparaître la lumière complètement, à l'instar d'un trou noir d'où n'émerge aucune lueur.

(II ; STARFIRE)
Manipulation de la chaleur ; explosion stellaire. Toucher brûlant d'intensité variable. Flammes et boules de feu (flammes bleues = température avoisinant les 1200 degrés ; flammes blanches = température avoisinant les 1500 degrés).

(III ; GRAVITATIONAL PULL)
Création de champs de force basés sur le principe de l'attraction gravitationnelle des corps célestes. Astra manipule sa masse corporelle pour augmenter sa capacité d'attraction des objets et des individus. Sorte de forme de télékinésie, qui lui permet d'attirer ou repousser ce qui l'entoure. Les champs de force ont aussi vocation à la protéger.

Limites :
(I ; BLACK HOLE)
Astra a besoin de "recharger ses batteries" en énergie stellaire après l'utilisation de ses capacités, plus ou moins selon l'intensité utilisée. Sa température corporelle peut chuter dangereusement et elle peut perdre la vue plusieurs heures si elle manipule la lumière trop longtemps et trop intensément.

(II ; SUPERNOVA)
Si Astra utilise trop souvent et de façon trop intense ses explosions solaires, sa température corporelle peut monter rapidement, devenir ingérable pour son corps, lui faire perdre le contrôle de ses déchirures et même risquer de la transformer en véritable bombe cosmique.

(III ; LAWS OF GRAVITY)
Déchirure est principalement sujette aux émotions et à l'instinct de préservation. Elle doit aussi se concentrer sur sa propre masse corporelle pour influencer comme elle le souhaite sa force de gravité. Cette déchirure lui demande énormément d'énergie.

Mémo RP : SUJETS EN COURS :
- Eirik
- Freyja
- Rapha
- Elias
- Eirik & Orion
- Izak
- Leon

Pseudo : valkyrja.
Comptes : belladonna faust, evelyn harvey, caleb altman, silke sørensen, zohra caruso.
Genre IRL : (she/her) féminin.
Messages : 838
Date d'inscription : 15/07/2023
FC : gal gadot.
Crédits : imaginelion (avatar), ethereal (icons), zaja (signature).
Thèmes abordés : enlèvement, politique, corruption, meurtre/assassinat, vol, trafic, violence.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Infos RP : - (0/4) sujet(s) libre(s).
- dialogues en français ou en anglais.
- entre 500 et 1500 mots.
- fréquence de rp plutôt constante, sauf exception !

Staff : ADMIN I MJ
people who fight fire with fire
usually end up with ashes
“If you spend your time hoping someone will suffer the consequences for what they did to your heart, then you're allowing them to hurt you a second time in your mind.” @Eirik Castle & @Orion Wingfield

TW : manipulation mentale, anxiété.

Le sursaut qui tira Astra du sommeil fut aussi soudain qu’il est brusque. Une seconde, elle était profondément endormie et la suivante, elle fixait le plafond de la chambre, le cœur cognant à tout rompre dans sa poitrine qui se soulevait rapidement. Sa respiration était bruyante, saccadée, elle était confuse, à présent éveillée, mais encore à moitié aux prises avec ses cauchemars dont les souvenirs s’évanouissaient déjà. De ses mauvais rêves, Astra conservait rarement d’images. C’était la sensation qui lui tordait le cœur et il lui serrait la gorge qui s’éternisaient et l’empêchaient généralement de parvenir à retrouver le sommeil. Elle était en nage, brûlante d’une chaleur qui n’avait rien à voir avec une quelconque fièvre. Encore un peu tremblante, elle repoussa le drap et les couvertures qui recouvraient son côté de lui, avec le plus de délicatesse possible pour ne pas réveiller Eirik. Elle fronça les sourcils ; il l’était probablement déjà, mais avait fini par comprendre qu’il lui fallait toujours quelques minutes pour reprendre ses esprits après un réveil de ce genre. Et surtout, parce que les réflexes malheureux d’Astra n’étaient pas toujours sans lourdes conséquences. « Merde… » Quoi qu’elle ait pu voir dans ce rêve, ça n’avait pas été agréable, à en juger par les traces de brûlures laissées sur les draps, elle avait dû s’y accrocher de toutes ses forces et avait instinctivement laissé son feu solaire s’exprimer. Elle soupira profondément, secoua la tête en passant une main dans ses longues boucles noires emmêlées. Mieux valait un drap de soie que les bras d’Eirik. Assise au bord du lit, Astra l’entendait commencer à remuer. « Juste un autre cauchemar. Désolée… » Ce n’était pas la bonne heure pour ce genre de choses, alors Astra étouffa le petit rire sarcastique qui remontait du fond de sa gorge. Elle s’était, une fois de plus, retenue de lui dire qu’il n’était pas obligé de passer les nuits avec elle, qu’elle risquait, bien malgré elle, de lui faire du mal, une de ces fois où les cauchemars seraient trop violents pour qu’elle ne se réveille pas en ayant carbonisé un morceau de lit ou en s’étant transformé en phare aveuglant. Et puis il y avait eu cette fois, elle ne se souvenait de rien, juste qu’Eirik avait été incapable de la toucher avant qu’elle se soit calmée ; pas parce qu’elle ne le voulait pas, parce qu’il ne le pouvait pas. Comme une étoile miniature à l’échelle de l’univers, Astra avait déployé son bouclier gravitationnel et rien ni personne ne pouvait l’atteindre. C’était moins angoissant que la possibilité de réduire son petit ami en un tas de cendres parce qu’elle était comme une enfant incapable de rationaliser ses mauvais rêves.

« J’ai besoin d’aller prendre l’air. » Peu lui importait qu’il soit encore tôt et le soleil à peine levé. La nuit n’avait pas été reposante, mais se recoucher serait reprendre le risque de cauchemarder et elle n’en avait pas la moindre envie. « Tu peux te rendormir, si tu veux. Je vais juste aller marcher un peu au parc… » Astra était à peu près sûre qu’il refuserait avant même qu’elle ait terminé sa phrase, mais ça valait le coup d’essayer. Il n’y avait pas si longtemps, elle se serait plainte de la tendance d’Eirik à la surprotéger, mais ce n’était plus le cas. Ça n’avait rien à voir avec le fait qu’ils aient plus ou moins officialisé leur relation ; elle avait fini par réaliser, enfin, qu’elle n’était pas obligée de tout faire seule. Elle ne l’était plus, il fallait qu’elle se le rentre dans la tête. Elle s’habilla sans dire un mot, plutôt légèrement malgré le froid persistant – elle n’y était pas sensible, alors à quoi bon s’embarrasser de couches de vêtements supplémentaires – et une fois qu’Eirik l’eut imitée, ils se mirent en route. Toujours silencieuse, ses doigts serrant fort ceux de l’Anglais, Astra faisait un pas après l’autre machinalement, laissant son instinct la guider jusqu’au parc. Il lui fallait toujours un peu de temps pour reprendre ses esprits après un réveil violent. Si elle ne se souvenait de rien, la sensation de mal-être et de danger persistait ; elle se sentait comme un animal traqué, sur le point d’être attrapé ou abattu. La faute à une vie de cavale et à son incapacité apparente à sortir de l’était physique et psychologique de combat-fuite. Elle n’était jamais réellement sereine, même si elle en donnait l’impression, tant elle se donnait une allure désinvolte. Un autre mensonge, un autre masque, qui dissimulait une vérité bien moins reluisante.

Dans les allées du Serendipity Park, peu fréquentées aux premières lueurs de l’aube, Astra s’autorisa enfin à respirer de nouveau. « Tes nuits sont courtes et agitées, avec moi. » Elle lance un regard à Eirik, affiche un sourire plein de sous-entendus, triste tentative de détendre un peu l’atmosphère. « La chambre d’amis est toujours libre, si un jour tu as envie de passer une nuit tranquille… » Il n’y avait pas beaucoup de suspense quant à sa réponse, mais Astra fit mine d’être soulagée tout de même. Doucement, elle entraîna Eirik vers un banc et quand ils y furent assis, elle posa sa tête contre son épaule. « Tu crois qu’on fait bien de rester ici ? Est-ce qu’on ne ferait pas mieux d’aller ailleurs, quelque part de plus discret… » Un soupir lui échappa. Elle était toujours un peu mélancolique après un réveil mouvementé. Il lui arrivait de songer à une vie plus tranquille, à tout balayer sous le tapis, à prendre un nouveau départ, un vrai… Ça ne durait jamais très longtemps, une fois parfaitement éveillée, la colère et la rancune faisaient de nouveau surface et Astra retrouvait ses travers vindicatifs. « Tes mains sont glacées. Heureusement que tu as la chance d’avoir ton chauffage personnel. » Les mains d’Eirik entre les siennes, elle les réchauffa en veillant à ne pas le brûler – il ne lui était pas toujours facile de déterminer ce qui était tolérable ou non pour les autres, n’ayant plus eu à s’en soucier pour sa part depuis près de vingt ans. « Et même si on ne quitte pas la ville, on pourrait peut-être… Je ne sais pas, prendre des vacances. Tiens, depuis quand est-ce que tu n’as pas eu de vraies vacances, hm ? Tu es blanc comme un linge, depuis quand est-ce que tu n’as pas pris un peu le soleil ? » Astra eut un petit rire, faussement moqueur. « C’est que tu en as passé, du temps, à me courir après… Je te dois des vacances, donc. Hawaï ? Les Maldives ? La Grèce, peut-être ? Un endroit avec de belles plages, pour ne rien faire pendant des jours et des jours. »

Astra aurait pu continuer longtemps sur cette lancée, sur ce bref élan de positivité, renforcé par la présence d’Eirik à ses côtés. Elle aurait pu, mais alors qu’elle s’apprêtait à lui demander de choisir une destination, parce qu’elle était sérieuse, elle se tut tout à coup et son expression s’assombrit. Une silhouette se dessinait à quelques mètres d’eux et sa familiarité lui fit froid dans le dos ; un frisson remonta le long de son échine et elle grimaça. Ce fut comme si une chape de plomb lui était tombée dessus. Elle se releva d’un coup, poings serrés, le rythme cardiaque aussi agité que lorsqu’elle avait été arrachée au monde de Morphée. Sourcils froncés, elle s’autorisa une seconde à douter, à mettre sur le dos de sa méfiance maladive une fausse impression. « J’hallucine… L’enfoiré. » Plus la silhouette se rapprochait, plus les traits s’éclaircissaient et moins le doute était permis. Si peu qu’Astra eut un mouvement de recul viscéral ; sa conversation avec Theodore lui revint violemment en mémoire et avec elle, la rage qui avait accompagné leur prise de conscience commune. Il lui avait aussi dit d’être prudente, de ne rien faire de précipité ou de risqué. C’était toutefois mal la connaître que de croire qu’elle allait baisser les yeux et espérer que l’homme qui s’était introduit dans son esprit pour la manipuler allait passer à côté d’elle sans la voir ou la reconnaître. Hélas, Astra était une tête brûlée, littéralement. « Qu’est-ce que tu viens faire ici, Orion ? T’as rien de mieux à faire à six heures du matin ? Tu me suis ? » C’était facile, tellement facile dans cette maudite ville de laisser la paranoïa prendre le dessus. Plus facile encore quand les coïncidences prenaient des allures de sombres desseins. Et puis, les accidents malheureux d’Astra mis bout à bout, elle avait bien du mal à croire que Megamind ait pu être d’humeur à une promenade matinale, à une heure où les groupies de New Blossom ne se masseraient pas autour de lui. Du coin de l’œil, elle avisa les gardes du corps qui le flanquaient. Et en plus de ça, il n’avait même pas le courage de venir seul ? Aucun doute, ils avaient face à eux un véritable héros.    

made by valkyrja

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

“When she shall die, take her and cut her out in little stars, and she will make the face of heaven so fine that all the world will be in love with night and pay no worship to the garish sun.”
Orion Wingfield
Blue Blood
Orion Wingfield
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : MEGAMIND • Pour la gloire concrète apportée par les Sept || STOLAS • Pour les âmes en perdition du métaworld.
Genre : Masculin cisgenre • Il.
Age : 43 ans • 14/10/1982
Dollars : 352
Zone libre :
people who fight fire with fire usually end up with ashes (EIRIK & ORION) Tumblr_inline_o0nq5gj2V51slwf94_250

I will remain
Stare on while endings unroll
Time will proclaim
A better place
You'll help me make
Under my control.


Statut : Le cœur émoussé par les balafres. L'ancien pantin le reprend, corps et âme.
Occupation : Super-héros des temps modernes aux pouvoirs psychiques médiatisés, philanthrope et mécène au sourire charmant et œuvrant pour le bien de tous.
Habitation : Un sublime penthouse en plein Solaris.
Déchirures : [Marionnettiste psychique]

- Modelage mental.
-- Niv. 1 : Ajout. Implantation d'ordre, d'idée, d'envie, de sentiment.
-- Niv. 2 : Modification. Souvenir ponctuel changé.

- Illusions sensorielles.
-- Niv. 1 : Vue et ouïe.
-- Niv. 2 : Goût et odorat.

- Projection de la psyché.
-- Niv. 1 : Possession d'un corps et d'un esprit pendant 5 à 10 minutes. Corps d'Orion vide de vie, catatonique.

- Visite spirituelle.
-- Niv. 1 : 5 à 10 minutes au sein d'un Palais Mental.

Limites : - Efforts proportionnels au nombre de personnes touchées. Maux de têtes, tremblements et saignements de nez.
- Manipulation consciente, limitée aux humains.
- Amnésie partielle (déchirure 1).
- Privation sensorielle (déchirure 2).
- Corps physique vulnérable (déchirure 3).

Stigmates : Cicatrices d'un accident de voiture, survenu en 2014.
Pseudo : Syato
Comptes : Seth • Archibald • Selen • Gregory • Oswald • Leon.
Genre IRL : fluide, il/iel/elle.
Messages : 146
Date d'inscription : 30/12/2022
FC : Ben Whishaw
Crédits : ooolympia (avatar) + halacg (paroles profil)
Thèmes abordés : Manipulation mentale +++ - négligence parentale - violence et abus psychiques - coma - rupture - mensonges - dépression.
Thèmes refusés : Globalement je tolère à peu près tout, tant que c'est discuté en amont et que toutes les parties sont à l'aise. ♥
Infos RP : • 3ème personne du singulier, avec incursions de la 1ère.
• Présence de connexion régulière, rythme un peu moins selon l'inspi et l'irl (à comprendre, je suis un escargot avec des coups de boost sporadiques ->)
• Longueur de post variable, je compte pas vraiment.
• Dialogues principalement en français, pas de soucis avec l'anglais.

PEOPLE WHO FIGHT FIRE WITH FIRE USUALLY END UP WITH ASHES
TW : relation dissimulée - angoisse
Presque 6h00, entre deux lumières. Les éclats de New-Blossom sont relégués ailleurs, dans d'autres sphères, celles des rêves et des aspirations dissimulées. À cette heure-ci, la ville souffle à peine. Les évasions ne sont pas matinales, pas plus que les volontés de suivre le mouvement imposé d'un tic-tac assourdissant.
Le monde dort encore.
Quand le héros veille.
Et qu'au fond, il n'est qu'un homme criblé d'insomnies.

Orion pensait s'en être débarrassé de la plupart, et ce fût le cas pendant quelques temps. Des nuits paisibles sans heurt ni horreurs, floutées d'une brume rassurante, aussi enveloppante qu'un voile protecteur.
La fumée sans brasier, jusqu'à ce qu'une étincelle n'allume ses doutes, ronge ses certitudes.
L'appréhension grandissante, tapie dans l'ombre, que quelque chose va surgir.
Loin des chimères du passé, cette angoisse prend place dans le présent, dans ce qu'il nourrit dans l'envers des caméras, là où ses ambitions ne lui causaient qu'un sentiment étrange de soulagement à l'idée qu'il était encore maître de sa situation.
Mais ce n'est sans doute plus le cas.
Car ils sont deux désormais, et pour toute la résolution dont il est capable, Orion n'a jamais songé à protéger quelqu'un d'autre que lui-même.

Que se passera-t-il, lorsque le courroux inexorable d'Icarus s'abattra sur Chad ?

L'idée l'a saisi précisément à 4h15, l'a tiré hors des plaines nébuleuses, et l'a poussé à ouvrir les yeux. La réalité déplaisante de son plafond l'a cueilli dans toute sa neutralité. Le froid de ses draps l'a fait se lever. Entre deux cent pas sans envie et une émission de télé sans grand intérêt, le constat fût sans appel : impossible de retrouver le sommeil.
Alors à la vue de l'heure, il ne lui restait plus que de sortir pour tenter de retrouver un peu de raison dans cet étrange impulsion d'angoisse sans fondement - ou peut-être qu'au contraire, elle révélait tout ce qu'Orion se cachait encore.
Des habits sobres enfilés sans réelle intention de se fondre dans la foule, un regard vers son téléphone et un arrêt soudain. L'envie d'appeler. De contacter. D'être sûr qu'il va bien.
L'écran du portable dernier cri reflète son hésitation. Les volontés s'étiolent face au risque encouru. Et au final, il restera muet, taira son désir, laissera les mots pour plus tard, quand il saura quoi lui dire pour ne pas le mettre en danger plus qu'il ne l'est déjà.

Le soleil de l'aube projette son ombre, dehors.
À l'extérieur de son appartement, les gardes du corps du jour dont Orion ignore les noms lui emboîte le pas, le suivent sans bruits. Il suffirait d'un ordre - avec ou sans pouvoir - pour leur signifier qu'il désire être seul. Mais autant ne pas faire de vagues. Les Sept ont fait trop de bruit récemment. Les apparence seront ses seuls atouts pour la suite : il faut absolument les maintenir le plus longtemps possible.

Le Serendipity Garden est son premier choix. Avec le calme et la superficie du parc, le héros à peine dissimulé ne se cache de personne. Les allées sont vides, tout au plus quelques coureurs matinaux qui s'évertuent davantage à se concentrer sur leur souffle que sur ce qui se passe autour d'eux.

Les pas sont plus calmes qu'au sein de l'appartement. Sa propre respiration frôle l'air encore frais de l'aube, se cristallise en petites volutes évanescentes. Les yeux glissent vers le ciel changeant, glissant lui aussi vers les promesses d'aujourd'hui.
Orion connait celles choisies pour lui, par la Corporation et les attentes du public.
Tous veulent Megamind.
Et lui, au fond, que veut-il ?
Ses plans auront-ils l'occasion de voir le jour, s'il demeure seul à combattre ?
Et qu'est-il prêt à miser pour parvenir à ses fins ?  

Les réflexions se reflètent dans l'eau d'une fontaine près de laquelle il s'est arrêté pour songer, sans bruit. Jusqu'à ce que quelqu'un en fasse, plus fort encore que ses troubles.
Le héros lève les yeux de l'eau, pour les ancrer dans ceux d'une femme, venue aboyer à ses abords.

« Qu’est-ce que tu viens faire ici, Orion ? T’as rien de mieux à faire à six heures du matin ? Tu me suis ? »

Ses sourcils se froncent, tandis que son visage demeure impassible. À l'approche de l'inconnue, les gardes ont eux aussi réduit leur distance, initiative qu'Orion désamorce d'un geste de la main en l'air, sans prononcer le moindre mot. Leur présence était déjà inutile, après tout. Et en réalité, l'hostilité familière de cette femme l'intrigue.

« Pour vous suivre, il faudrait déjà que je sache à qui j'ai affaire, mademoiselle. », lance-t-il calment en se redressant, un sourire volatile venant prendre place naturellement. « Je ne suis pas certain que nous nous soyons déjà croisés... »

Le ton policé du héros contraste avec ses yeux, appliqués à l'observer. Ses traits lui disent pourtant quelque chose. Après quelques secondes de réflexion, le mutant finit par mettre le doigt dessus, se parant de sa plus belle expression de surprise exagérément indignée.
« À moins que... oh, mais ne seriez vous pas... Adara Mendel, c'est ça ? »

C'était sans doute quelque chose comme ça, oui. Du moins, à l'époque où elle sortait avec Hyperion et que leur couple posait problèmes.
Mais que fait elle encore ici ?
Il s'était pourtant occupé de son cas, aussi professionnellement que possible, tout comme on le lui avait demandé. Étrange.
Mais bon.
Ce n'est plus son problème.
Alors il continue, la douceur détachée en façade, presque comme une arme pour la repousser, tout en se rasseyant sur la pierre de la rambarde de la fontaine, sans même donner de l'importance à l'agressivité de sa vis-à-vis.
Il faut dire qu'il s'en fiche bien, au fond.

« Mes excuses, je ne suis pas vraiment du matin ! Et puis, cela fait des années, après tout. J'espère en tout cas que vous allez bien. »

Et surtout, que tu choisiras gentiment de t'en aller par toi-même, chère mademoiselle Mendel.

ft. @Astra Stark & @Eirik Castle
Eirik Castle
True Blood
Eirik Castle
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Genre : m, il.
Age : 38 ans.
Dollars : 165
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Statut : sentiments avoués et acceptés, l'homme incapable de lutter plus longtemps contre des sentiments qui l'ont envahi avec la force d'un raz-de-marée, Astra comme ancre de ses nuits, Astra comme inspiration aux sentiments les plus passionnés.
Occupation : ancien inspecteur en cavale, il fait partie des riders depuis quelques semaines, nettoyeur chargé d'inspecter chaque scène pour ne rien laisser derrière eux.
Habitation : un penthouse luxueux qu'il habite avec Astra dans le quartier de Solaris.
Déchirures : ○ création d'illusions

Niveau 1 : Eirik peut infiltrer l'esprit des autres et créer des illusions plus vraies que nature. Ainsi, sa proie se retrouve victime de tours qu'elle pense réelle. L'illusion peut-être minime - faire croire à quelqu'un le poursuivant qu'il a tourné à gauche alors qu'il est allé à droite - ou plus conséquente - lui donner l'impression qu'une bombe vient d'exploser à quelques mètres, modifiant alors tout l'environnement en conséquence. La personne visée continuera à agir normalement d'un point de vue extérieur, elle continuera à marcher, à courir, sauf que ces mouvements dépendront de l'illusion projetée. Grâce à l'expérience accumulée, Eirik réussit à toucher jusqu'à 4 cibles potentielles.
Niveau 2 : Il peut user ce don pour projeter des illusions qui ont un impact sur le corps d'autrui, bloquant la cible dans son propre inconscient. Elle se retrouve alors figée sur place, les yeux dans le vide le temps que l'illusion perdure. Il ne parvient pas à tenir plus de deux minutes ce niveau de son illusion, ce qui peut parfois être assez pour prendre une avance précieuse.

LIMITES :
La première limite est forcément le temps - plus Eirik utilise sa déchirure longtemps, plus il se sent épuisé ensuite et peine à récupérer. En général, quand il ne s'agit que de quelques minutes, il s'en sort sans mal. Il lui est déjà arrivé de pousser si fort qu'il n'a pas réussi à créer d'illusions pendant le reste de la journée tant il était fatigué. De même, plus il tente de toucher de cibles, moins il peut tenir l'illusion dans le temps. Une autre limite concerne sa proximité avec les personnes qu'il vise, les illusions ne peuvent débuter que si Eirik aperçoit sa cible et elles s'arrêtent dès lors qu'il se trouve à plus de 300 mètres d'elles.

○ manipulation des peurs

Niveau 1 : Eirik parvient à dénicher les peurs les plus profondes de son adversaire et à manipuler son esprit de sorte qu'il a l'impression qu'elles se réalisent sous ses yeux sans pouvoir réagir. La personne visée est figée sur place, incapable de bouger, alors que l'illusion se répète en boucle. C'est toujours la même peur qui est concernée, qu'il trouve sans même chercher, il lui suffit d'être suffisamment énervé pour vouloir faire du mal à l'autre et alors la peur lui apparaît, nette, et il la projette dans l'esprit de la personne concernée.

LIMITES : c'est une déchirure qu'Eirik utilise très peu car il n'apprécie pas la terreur qu'il lit dans le regard de ceux qui en souffrent. De plus, cette déchirure a un impact direct sur son propre mental puisqu'il passe les nuits suivantes à vivre les peurs qu'il a infligé. Il dort très peu d'un sommeil agité et il lui faudra alors plusieurs nuits avant de réussir à se défaire de ce qui le hante. Il ne la maîtrise pas mais l'utilise malgré lui, quand la colère l'envahit et qu'il ne maîtrise plus rien.

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FC : charlie hunnam.
Crédits : sole-tear.
PEOPLE WHO FIGHT FIRE WITH FIRE USUALLY END UP WITH ASHES

Il s’était contenté de secouer la tête avant de se lever et de s’habiller, déterminé à accompagner Astra dans sa promenade matinale. Il savait bien, Eirik, qu’il n’y était pas obligé. Seulement, il serait de toute façon incapable de se rendormir sans elle à ses côtés. C’était devenu une habitude depuis qu’ils dormaient ensemble. Il se réveillait quand elle s’agitait et ne se rendormait que si elle le faisait, instinct protecteur qui le poussait à vouloir garder un œil sur elle tant qu’il le pouvait. Il se souvient encore de l’état désastreux dans lequel elle était rentrée l’une des dernières fois qu’ils s’étaient quittés, des blessures qui avaient parcouru son corps, de la douleur dans ses iris tandis qu’il s’occupait de traiter ses plaies. Le blond n’avait que la volonté de la protéger, de faire en sorte que jamais plus cela n’arrive. Alors il la suit, sa main dans la sienne, tandis qu’ils marchent ensemble. Les rues sont paisibles et agréables à cette heure-ci du matin, bien plus que lorsqu’elles ne fourmillent de l’effervescence habituelle qui l’habite. L’air frais l’englobe, le réveille un peu plus. Il ne se soucie pas de la fatigue, ni du froid. Il n’y a qu’Astra qui compte, la brune sur laquelle il porte son regard de temps à autre afin de tenter de discerner ce qui peut bien lui passer par la tête. Ce n’est qu’une fois arrivés au Serendipity Park qu’elle prend la parole en une remarque qui lui arrache un sourire amusé. « Je ne m’en plains pas. Si je me souviens bien, je participe à ces fameuses nuits agitées. » dit-il en tournant la tête vers elle. Eirik n’est pas étonné par sa proposition. Ce n’était pas la première fois qu’elle tentait de lui offrir une solution alternative à leur condition, sans doute par crainte de trop lui imposer. L’idée ne l’effleurait même pas. Peut-être qu’il dormait un peu moins qu’à l’ordinaire, mais ce n’était rien, comparé à l’apaisement qui était sien quand il sentait son corps se blottir contre le sien. C’était comme si le bruit du monde extérieur disparaissait pour ne laisser place qu’au calme absolu, celui qu’il n’avait jamais connu avant elle. « Ce n’est pas comme ça que tu me chasseras de notre lit, tu sais. » Il préfère répondre sous forme de plaisanterie alors même qu’il serre sa main dans la sienne, dans une promesse tacite de rester là, quoi qu’il arrive. Il suit Astra jusqu’au banc, s’y assoit tout en entourant son épaule d’un bras. Son autre main rejoint la sienne alors qu’il l’écoute attentivement, habitué à ces quelques réflexions qui la tourmentaient dès lors qu’elle sortait d’une nuit agitée. « Hm. On pourrait oui. Trouver un endroit éloigné de tout où rien ne viendrait nous troubler.. Mais soyons réalistes, on ne tiendrait pas plus d’un mois. » Eirik qui s’inclue dans cette remarque – il n’a pas envie qu’elle s’imagine qu’il sacrifiait tout pour elle quand c’était faux. Si elle était la raison l’ayant poussé à tout abandonné, du moins en partie, il avait également voulu faire ce qui était juste. Sa remarque le fait rire tandis qu’il sent une douce chaleur englober ses mains alors même qu’il n’avait même pas remarqué avoir froid à ce moment-là. « Ta déchirure est nettement plus pratique que le mien.. Tu imagines les économies qu’on peut faire sur nos factures de chauffage ? » plaisante-t-il. C’était toujours ce qu’il s’efforçait de faire quand elle sortait d’une nuit trop courte – il voulait lui changer les idées, rendre son univers plus léger, au moins pour quelques minutes. L’idée de passer des vacances loin de tout avec elle l’attire, plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Ils méritaient bien ça, un peu de repos, à souffler loin de ce qui les tourmentait, loin des ennuis qui n’avaient de cesse de les rattraper. « Tu pourrais me faire vivre à Hawaï toute l’année que je resterais aussi blanc. » lance-t-il en un soupir faussement désespéré. Il était habitué au climat anglais, pas aux lourdes chaleurs et au soleil assommant. « Mais ça me tente bien, de partir en vacances avec toi. Je pense que ça nous ferait du bien. » Aussi bien à lui qu’à elle, il en était convaincu.

Tout change pourtant quand il sent Astra se tendre contre lui. Eirik fronce les sourcils, pose son regard sur elle et voit immédiatement que rien n’allait. « Astra ? » Elle ne répond pas, se lève d’un coup et avance d’un pas décidé vers une silhouette située à quelques mètres d’eux. Le blond se redresse et presse le pas, déterminé à comprendre et surtout, à veiller sur elle. Elle s’arrête et il ne faut que quelques secondes pour arriver à sa hauteur. La tension qui émane de la brune est palpable, si bien que l’anglais comprend que c’était sérieux. Son regard se pose sur l’homme face à eux et, surtout, sur les gardes qui esquissent un mouvement vers Astra. Heureusement, Orion les incite à arrêter mais Eirik reste sur ses gardes. S’il laissait la brune parler, il restait à l’affût, prêt à bondir au moindre danger. Orion qui continue, qui semble la reconnaître. Eirik comprend alors de quoi il s’agit, parce qu’elle lui avait tout expliqué. Sa mâchoire se serre – tout allait être plus compliqué que prévu. Il comprend mieux la rancune qu’elle porte et, surtout, il la connaît assez pour savoir qu’elle ne lâchera pas l’affaire et que le ton employé par leur interlocuteur n’apaisera pas la situation. « Évitez d’utiliser ce ton avec elle. » lance-t-il, agacé par cette fausse désinvolture dont il faisait preuve après ce qu’il avait imposé à Astra. Toutefois, Eirik n’a pas l’intention d’attiser la situation. Au contraire. Il sait qu’il doit faire en sorte de l’apaiser, afin d’éviter qu’un conflit n’éclate ici, au beau milieu du parc – même s’il était évidemment prêt à suivre la brune pour la défendre si tout venait à dégénérer. Faisant un pas vers elle, il se penche légèrement. « Ne le laisse pas t’atteindre. Garde ton calme, surtout si tu veux des réponses. » murmure-t-il, de sorte qu’elle soit la seule à l’entendre. Son bras reste dans son dos en un mouvement apaisant trahissant aussi qu’il était là, même s’il restait en retrait, même s’il essayait de la calmer.
ft. @Astra Stark & @Orion Wingfield
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