on the run

Nikki Oukaci
True Blood
Nikki Oukaci
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : on the run Gdgv
Alias : batgirl, nikki va à la nage, en vrai elle s'en fout un peu du blase
Genre : femme cis, elle
Age : 30 ans
Dollars : 305
Statut : célibataire
Occupation : accordeuse de piano, psy de comptoir au dispensaire, rend des services à qui veut pour à peu près tout et n'importe quoi
Habitation : Underapple
Déchirures :
chauve-souris

hybridation : ailes qui lui permettent de voler, globes oculaires charbon, canines. sonar puissant pour se repérer, ne fait presque aucun bruit en se déplaçant.

communion : lien avec les chauve-souris, qui la protègent naturellement et communiquent avec elle.

Limites : — L’émergence de sa mutation a condamné sa faculté de vision. Elle a dû réapprendre à vivre au travers d’une autre manière de fonctionner, de se repérer, c'est à dire via son sonar et l'appui d'autrui.

— De même, étant capable d’entendre des fréquences inaudibles pour l’humain (dont les ultrasons), elle est très sensible au bruit et porte souvent des oreillettes filtrantes. Nikki fait parfois des crises lorsqu’elle se sent surchargée sensoriellement, son humeur fluctue ainsi beaucoup.

— Vie nocturne préférée, elle n’en fait toutefois plus tout un foin et s’arme de ses lunettes les plus protectrices pour se protéger du soleil à la surface.

— Dort la tête en bas.

— Elle n’a su vraiment voler qu’à partir de dix-neuf ans, après avoir suffisamment apprit à utiliser son sonar.

— Son hybridation est particulièrement visible et plus encore, elle est victime d’un validisme croisé d’une discrimination notoire, bien que non systématique. Le jour la rend vulnérable à tout ça, quant bien même elle s’admet s’être endurcie depuis un bon moment déjà.

Stigmates : — ailes de chauve-souris
— globes oculaires noirs
— canines fines et longues
— trace de brûlure sur l'avant-bras
— phalange de l'annulaire gauche amputé

Inventaire : — un dé à coudre
— deux pierres roulées
— une bague rouillée
— ses écouteurs filtrants

Mémo RP : siwon - amber - greg
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + izak + kalani + duncan + alastair + cormac
Genre IRL : cryptique
Messages : 120
Date d'inscription : 13/04/2023
FC : emily browning
Crédits : rage
Thèmes abordés : abandon, adoption, trauma, hybridation, validisme, blessures (brûlure, amputation)
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : FR - #829ede - Nombre de lignes aléatoires et selon les envies, je m'adapte - Open

La réunion matinale avec l'équipe médicale n'est pas la chose que Nimfa apprécie le plus dans son existence, l'adrénaline étant pour le moins absente. Avec les derniers événements, pourtant, et la mise à terre du groupuscule qui jusqu'alors avait fait du tord à Icarus et à ses minions que sont les Sept, il fallait se rendre à l'évidence, il fallait à la fois réparer et se préparer. A d'autres états d'urgence et de crise de cet acabit, la dissolution - ou destruction, si l'on doit employer les bons mots - des Orphans n'était qu'une étape, ce seul fait pouvant bien entendu générer d'autres remous par effet domino. La tatoueuse-soigneuse ne fait pas partie de la CERBER, ni même des Sept, si bien que les informations détaillées ne lui étaient pas offertes sur un tableau d'argent lorsqu'elle admettait se poser quelques questions à ce sujet, par curiosité : aussi elle serait bien incapable de s'imaginer toutes les ramifications déportées de la disparition de ces terroristes, qui étaient probablement liés à d'autres. Souvent, pense t-elle, un mal ne vient jamais naître seul, proliférant pour se donner consistance. C'est un peu la même chose qui attrait à l'esprit, le poison s'instillant, les névroses s'accumulent, ricochent entre elles, et finissent par détruire. Autant de réflexions qui la traversent alors qu'elle joue nerveusement avec son stylo, sa jambe remuant frénétiquement sur le bout de son pied chaussé d'une Doc Marten's taille haute.

Y'a bien quelque chose pourtant, qui l'interpelle plus que ce daily meeting qui n'aura duré que quinze minutes (ressenti 32), c'est la mine déconfite d'Imran, qui n'a rien à voir avec celle des autres jours. Mal dormi, sans doute ; mais plus encore que cela, elle sent que quelque chose lui grignote l'esprit, sans trop savoir d'où lui vient cette information - probablement l'intuition de quelqu'un qui en a vu d'autres, peut-être bien. Si elle laisse ça de côté, se disant qu'elle lui demanderait comment ça va une prochaine fois, les concours de circonstances eux, ne trompent pas.

En effet, la tablée débarrassée en se saluant, Nimfa est étonnamment pas la première à filer vers l'extérieur, le psychiatre ayant été plus rapide : les autres ne calculent pas trop, mais la tatoueuse elle, laisse son œil dériver vers l'endroit où s'était assit un peu plus tôt le Dr. Qurashi, y découvrant non sans mal son smartphone laissé là, comme si l'urgence d'aller prendre le large avait été plus fort que le réflexe de l'humain moderne, à savoir avoir son appareil au bout de bras en permanence.
Le temps que l'information remonte au cerveau, que Nim fasse le tour de la table pour récupérer le téléphone, sortir de la salle de réunion ; elle cherche du regard la silhouette d'Imran d'un côté et de l'autre du couloir, qu'elle remercie d'être aussi vaste et long : elle arrive à choper du regard ce dorsal qui s'en va vers l'ascenseur. "Imran... ! Tssk." elle enfile son manteau en quatrième vitesse, marchant vite pour ne pas pouvoir le perdre. Mais l'ascenseur est déjà parti quand elle y arrive, et une fois au rez-de-chaussée, la philippine se prépare mentalement à taper son meilleur sprint pour aller le chercher, et remonter à sa hauteur. C'est précisément ce qu'il se passe, après avoir été ralentie par les portiques où elle doit re-badger pour sortir.

"Imran !" se permet t-elle de faire, en le hélant dans la rue, courant comme un lapin duracell pour aller le rejoindre. Si elle a un bon cardiaque et une bonne vitesse de pointe, les chaussures ne sont pas tout à fait adaptées, d'autant plus qu'elle n'a rien mangé. "Imran, t'as oublié ton..." qu'elle dit essoufflée en le faisant s'arrêter, puis un crissement de pneus à côté d'eux sur la chaussée marque une nuance et pas des moindres, leur regard se croisant échangeant soudainement des informations que Nimfa ne se serait guère imaginée recevoir ce matin-là.

Imran Qureshi
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Imran Qureshi
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Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
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Date d'inscription : 29/09/2023
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ft.  @Nimfa Vergara
TW: deuil


Aujourd'hui était un jour qu'il redoutait depuis un moment déjà: l'anniversaire de la mort de sa femme. Trois ans déjà. Un drôle d'anniversaire qu'il n'avait aucunement envie de célébrer ou même d'y penser mais c'était quelque chose qui avait décidé d'occuper ses pensées. Imran avait naïvement pensé que travailler lui permettrait de passer cette journée sans avoir à déprimer mais c'était le contraire qui était en train de se passer. Elle occupait toutes ses pensées, tout le reste n'existait pas. Imran avait une réunion ce matin, et s'il avait réussi à saluer tout le monde tout en faisant de son mieux pour avoir l'air d'écouter, il n'avait pas écouté un seul mot et se contentait de hocher la tête de temps en temps pour donner l'illusion qu'il était totalement investi dans ce que ses collègues étaient en train de raconter.
Il pensait à elle, à ce qu'ils faisaient tous les deux il y a trois ans à cette même heure. Ils travaillaient, sans aucun doute, ils avaient partagé un petit déjeuner avant de partir et ils avaient parlé de... de quoi? Imran fronça les sourcils, soudainement perturbé d'avoir oublié ce dont sa femme et lui avaient discuté il y a trois ans. Non, il devait se souvenir, il ne pouvait pas l'avoir oublié car cela revenait à l'oublier elle. C'était faux évidemment, mais il ne parvenait pas à se montrer rationnel avec lui-même à cet instant. Comment allait-il gérer ses patients aujourd'hui? Il ne pouvait pas, il n'était pas en mesure de le faire. Imran s'empara de son téléphone pour envoyer un message rapide à son assistante pour lui demander d'annuler ses rendez-vous de la journée. Puis il réussit à entendre que la réunion touchait à sa fin, même si lui n'avait contribué à rien et se leva rapidement faisant de lui la première personne à sortir de la pièce.
Et il avait besoin de prendre l'air, de sortir d'ici, car il avait l'impression de suffoquer.

Une fois à l'extérieur, ça ne s'arrange pas. Imran reconnaît une crise de panique mais ne parvient pas à la maîtriser. Il a besoin de respirer, il sait qu'il est en train de le faire mais dans sa panique c'est comme si il manquait d'air.

Et puis il entend son nom. Imran se retourne pour apercevoir le visage de Nimfa. « Je sais qu'on devait se voir mais je dois... » Le crissement de pneus le fit se figer sur place. L'angoisse s'emparant de lui encore un peu plus. Imran déboutonne les deux premiers boutons de sa chemise comme si ça pouvait l'aider. Mais ce bruit d'une voiture qui freine soudainement le ramène dans son passé, et il s'imagine qu'il vient d'entendre la voiture qui a tué sa femme. Il ferme les yeux et se laisse tomber contre un mur. « J'ai pas réussi à la sauver, j'étais pas là... » dit-il en levant les yeux vers Nimfa. « Je sais pas quoi faire. Qu'est ce que je dois faire?» Peut-être qu'elle aurait une réponse pour lui, car le psy était incapable de penser logiquement.


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— De même, étant capable d’entendre des fréquences inaudibles pour l’humain (dont les ultrasons), elle est très sensible au bruit et porte souvent des oreillettes filtrantes. Nikki fait parfois des crises lorsqu’elle se sent surchargée sensoriellement, son humeur fluctue ainsi beaucoup.

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— Dort la tête en bas.

— Elle n’a su vraiment voler qu’à partir de dix-neuf ans, après avoir suffisamment apprit à utiliser son sonar.

— Son hybridation est particulièrement visible et plus encore, elle est victime d’un validisme croisé d’une discrimination notoire, bien que non systématique. Le jour la rend vulnérable à tout ça, quant bien même elle s’admet s’être endurcie depuis un bon moment déjà.

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A vrai dire, tout le kaléidoscope qu'elle aura pu entrapercevoir au creux de son regard s'avère n'être que la partie émergée de l'iceberg ; elle en a l'assurance lorsqu'elle voit son collègue, fébrile, se laisser couler dos contre le premier mur à proximité. L'inquiétude est présente, vivace entre ses tripes, qui plus est après la montée en pression contre ses tempes après cette petite course improvisée. Imran cherche de l'air dans cette rue qui n'inspire aucune liberté à ce niveau, cerné tant par sa présence que par les véhicules stationnés, ceux qui roulent, les vitrines qui renvoient leur image ; et Nimfa a le réflexe de se placer devant lui pour l'empêcher d'apercevoir les voitures, de quoi limiter les stimulations, au moins pour quelques brefs instants - la stratégie ne paierait pas sur le moyen long terme, assurément.

"J'ai pas réussi à la sauver, j'étais pas là..." le regard qu'il lève sur son visage est lourd d'émotions, mais de vide aussi, aussi paradoxal cela puisse t-il paraître. Le poids du monde semble s'être abattu sur ses épaules l'espace de quelques instants, ou plutôt d'une matinée ; Nimfa s'étant aperçue que son collègue n'était guère dans son état normal depuis son entrée dans la salle de réunion. Mais qui était-elle pour venir s'enquérir là où aucun signe d'urgence l'avait appelé ? Jusqu'à cet instant précis, la philippine aurait pu se contenter d'envoyer un message (en supposant qu'il n'avait pas oublié son téléphone, à la base). Nim range même aussitôt ledit téléphone qu'elle lui tendait dans sa propre poche de manteau, se concentrant sur le nerf de la situation, pour ne pas dire problème. "Je sais pas quoi faire. Qu'est ce que je dois faire?"

C'est bêtement ce que Nimfa se posait comme question à l'instant même où il la lui jette en pâture, étant cependant plus prompte à réagir en situation de crise, sa mutation l'y aidant indéniablement. "T'es là Imran, avec moi Nimfa," Elle lui tend son bras en clé, ce n'est visible que pour eux, au vu de la proximité initiée, l'invitant à passer son bras là pour l'aider ; puis lui glisse doucement et distinctement, sans le quitter des yeux : "On va à mon shop, il y a de l'eau, du silence, et je serais là avec toi, y'aura personne d'autre, c'est promis." Le seul avantage est qu'il n'est pas si loin que ça, et qu'une marche en binôme dans les artères les moins peuplées pourrait tout aussi bien faire un peu d'effet face à la crise qui monte. Parce que le regard des autres ne serait pas ou moins un poids, et que par expérience, cela pesait dans la balance. "C'est ça qu'on va faire en premier. Est-ce que t'es ok avec ça ?" c'est dit sur le ton de la confidence, avec tout l'appui, sans aucun contact tactile, qu'elle puisse lui donner en l'état. Une fois son accord, ils pourraient y aller, avec tout ce que ça pourrait impliquer désormais.

Imran Qureshi
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Incapable de faire quoique ce soit, Imran avait les yeux rivés sur Nimaf. Elle était sa bouée de sauvetage, son visage lui semblait encore plus sympathique que d'habitude. Oui, il se sentait en sécurité avec elle, même s'il ne parvenait pas à se concentrer sur ce qu'elle était en train de lui dire. Il laissa la jeune femme l'aider à se relever et se fichait bien de savoir où ils allaient, tant que c'était loin des bruits des voitures dans la rue. Imran commence à se calmer doucement alors qu'ils marchent ensemble et c'est la honte qui s'installe chez lui. Il a honte d'avoir craqué, honte que Nimfa ait vu cette scène  « Je suis désolé  » fit-il, doucement, à l'intention de la jeune femme. Il savait qu'elle ne le jugerait pas, mais il était simplement désolé de lui avoir imposé cela, qu'elle se soit sentie obligée de l'aider peut-être... Si ça se trouve, Nimfa avait des choses à faire et il l'en empêchait. Quel crétin, pensa-t-il.
Et il reste silencieux tout au long du chemin qui lui semble bien long.

Une fois qu'ils sont tous les deux à l'abri des regards, Imran se laisse tomber sur une chaise et secoue sa tête. Le silence promis par Nimfa lui fait un bien fou et lui permet de redescendre, de calmer sa crise d'angoisse qui l'avait totalement paralysé. « Je vais pas t'embêter plus longtemps, je vais y aller.  » Et Imran se lève et se prépare à partir sans rien dire de plus, peut être aussi un brin vexé d'avoir été vu dans un instant de faiblesse, mais il s'arrête. Non, il ne peut pas partir, elle ne mérite pas une telle réaction après être venue à son secours. Alors, Imran est debout dans le bureau de son amie et au bout de quelques secondes de silence, il pose son regard vers elle. « C'est aujourd'hui que ma femme est morte. Trois ans. Un triste anniversaire, n'est-ce pas? » dit-il avec un sourire triste. Puis il retourne s'asseoir.« Je pensais que je pourrais gérer, tu vois? Je me suis dit qu'après trois ans ça ne devrait plus me faire si mal mais, faut croire que si.... » Plus le jour de cet anniversaire approchait et plus il y pensait en essayant de se convaincre de, justement, ne pas y accorder la moindre importance. Mais dès le matin, ce fut la première chose qui s'était imposée dans son esprit et voilà où ça l'avait conduit. « Ensuite j'ai entendu le bruit de cette voiture et j'ai ressenti cette même sensation d'avoir échoué et ça m'a paralysé. Je ne pouvais plus rien contrôler, mon corps a pris le dessus... Et ça craint.  » Il se mit à rire doucement. Lui, le psy, avait simplement expliqué son état en disant 'ça craint'. Le talent. « Merci d'avoir été là, Nimfa. Sincèrement. » Il lui adressa un sourire sincère.  « Comment je peux te remercier? Tu veux aller boire un verre? Ou tu veux parler... ou je te laisse tranquille? Ce que tu veux.»

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— Son hybridation est particulièrement visible et plus encore, elle est victime d’un validisme croisé d’une discrimination notoire, bien que non systématique. Le jour la rend vulnérable à tout ça, quant bien même elle s’admet s’être endurcie depuis un bon moment déjà.

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Imran accepte de faire le chemin vers le shop, ne s'étendant guère plus sur la situation, qui devait déjà suffisamment être éprouvante pour lui. Nimfa ne l'avait jamais connu, ce qu'il ressentait, mais ça ne l'empêchait pas d'être en empathie avec lui, comme elle l'aurait fait auprès de n'importe qui. Il y a cependant une relation qu'ils possèdent déjà, avec tout l'affect que cela pouvait impliquer, aussi malléable pouvait-il encore être, à ce stade. Les collègues pouvaient toutefois finir par réellement s'apprécier, et se lier d'amitié. La vie amenait à Nyx beaucoup de choses qui la surprenaient parfois, mais qu'elle accueillait toujours avec les bras grand ouverts, persuadée que cette dernière ne lui voulait que du bien, au final.

Il s'excuse, pourtant, et la jeune femme se contente d'appuyer un peu son contact pour lui faire entendre qu'elle est là, et qu'il n'y a pas de quoi le faire, quant bien même elle acceptait ses mots. La honte que cela devait engendrer était légitime. C'est d'ailleurs ce qui semble lui enserrer la poitrine, lorsqu'ils arrivent au shop. Il ne faut vraiment pas beaucoup de temps pour qu'il s'essaie à fuir, après toutes ces foulées passées ensemble à venir dans un endroit sécure. Sans doute ne le percevait-il pas encore ainsi, et elle ne pourrait pas l'en blâmer.

"Je vais pas t'embêter plus longtemps, je vais y aller. - Imran, ton téléphone..." qu'elle proteste seulement, un peu pataude, en ayant tiré de sa propre poche l'objet de cette course-poursuite à l'apothéose fâcheuse. Nimfa ne sait pas si ce sont ses mots, le ton employé, un peu fade, qui auront suffi à le faire rester. Toujours est-il qu'elle est restée sur le sofa (le plus cosy du shop, dans ce qu'on peut considérer comme étant son bureau), n'attendant pas vraiment quoi que ce soit en retour de cet appareil qu'elle lui tend. "C'est aujourd'hui que ma femme est morte. Trois ans. Un triste anniversaire, n'est-ce pas?"

L'angle de son bras est rétrécit au fur et à mesure, et elle laisse reposer sa main, avec le téléphone d'Imran entre ses doigts, sur sa propre cuisse. Attentive aux mots, attentive à ce que le psychiatre lui livre. Lorsqu'il reprend place à ses côtés, Nyx est silencieuse, respectueuse de la place qu'il avait besoin de prendre pour s'exprimer. "Je pensais que je pourrais gérer, tu vois? Je me suis dit qu'après trois ans ça ne devrait plus me faire si mal mais, faut croire que si...." Si ce n'est pas réellement palpable, il y a comme la sensation que quelque chose se libère. "Ensuite j'ai entendu le bruit de cette voiture et j'ai ressenti cette même sensation d'avoir échoué et ça m'a paralysé. Je ne pouvais plus rien contrôler, mon corps a pris le dessus... Et ça craint."

Ce sont pas des termes qu'elle se serait permise d'employer pour décrire la situation, mais elle sentait bien que la honte parlait pour lui. Tous égaux face aux drames de la vie, sauf peut-être Nimfa Vergara, immunisée d'une certaine façon, ce qui devrait la rendre plus plastique et superficielle, voire illégitime à soutenir son prochain, peut-être.

"Merci d'avoir été là, Nimfa. Sincèrement. Comment je peux te remercier? Tu veux aller boire un verre? Ou tu veux parler... ou je te laisse tranquille? Ce que tu veux."

Elle sourit à son tour, avec toute l'émotion que ce sourire peut revêtir. Compréhension, empathie, Nimfa n'a rien à dire tant elle est sincère et limpide dans sa pureté désintéressée.

"Je t'ai ramené ton téléphone, et c'est moi qui vais te proposer à boire, tu veux de l'eau ? Quelque chose de sucré pour te remonter ? J'ai de quoi, certains qui se font tatouer ont quelques petites hypo quand ça dure trop longtemps, alors non, ça ne coûtera rien à la propriétaire." qu'elle signale en lui laissant ledit téléphone dans la main, et se levant pour aller se diriger vers le mini-bar réfrigéré. Elle s'accroupit, entrouvre le battant du petit frigo, jetant un coup d'œil à son collègue. "Si tu me dis le moins cher, je vais devoir te rappeler combien j'ai sur mon compte en banque !" plaisante t-elle doucement. En effet, Icarus payait bien, et il devait être très au fait de ça aussi. Commande passée, elle ramène au moins pour elle une citronnade fraîche.

Il y a un léger temps suspendu, où elle prend une gorgée, revisse le bouchon, et puis.

"T'as le droit de flancher, parfois," commence t-elle en louchant sur le liquide qu'elle tient entre ses doigts manucurés avec originalité. Elle ne dit pas les termes, que c'est une réaction traumatique, parce que c'est lui le médecin dans la pièce. Il sait aussi bien qu'elle de quoi il s'agit. "Et la prochaine fois que ça arrive, je peux être là aussi, t'as mon numéro, ok ? T'es même pas obligé d'en parler si t'en as pas envie. J'ai suffisamment de sujets en tête pour te faire le meilleur monologue qui soit, pour te changer les idées. Ou simplement écouter." Il n'y avait pas de meilleur moyen pour lui dire qu'elle serait là, s'il en éprouve le besoin, et surtout, s'il accepte cette main qu'elle lui tend. "J'ai pas besoin de contrepartie pour ce qui est naturel pour moi. Tout le monde me trouve cheloue à cause de ça, mais va falloir deal with it à ton tour, hélas." Et enfin, relève ses prunelles dans sa direction, après lui avoir laissé son profil pendant quelques secondes déjà. "Ma mutation peut aider à apaiser ce genre de choses aussi, si jamais un jour ça devient trop dur pour toi. Je te propose, mais c'est toi qui décidera toujours à la fin." Un sourire plus franc cette fois-ci, qu'elle lui offre, pas loin de vouloir l'enlacer pour rendre le froid du deuil plus tiède d'humanité et de compréhension.

Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
CORPS
ESPRIT
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Image/Gif : on the run M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : on the run 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Parce qu'il se sentait encore un peu honteux d'avoir laissé Nimfa le voir ainsi, Imran pensait qu'elle méritait une explication pour ne pas qu'elle s'imagine que c'était quelque chose d'habituel: ça ne l'était pas. Imran avait pris l'habitude d'avoir un masque sur le visage, un air stoïque qui ne laissait personne deviner ce qu'il pouvait ressentir. C'était, évidemment, presque normal pour son boulot de psychiatre mais depuis le décès de sa femme, il avait aussi prit cette habitude dans sa vie de tous les jours. Il voulait qu'on pense qu'il allait bien, et il voulait montrer qu'il n'avait plus besoin de sympathie et des condoléances.
Mais aujourd'hui, il avait perdu le contrôle. Ou peut-être que c'était le signe qu'il devait se laisser le temps de guérir et de s'autoriser à ressentir sa tristesse un peu plus souvent.

Donc, il s'était lancé dans une longue explication qui lui avait semblé interminable - pour elle aussi si ça se trouve - et ce n'est que lorsque la jeune femme reprit la parole qu'il réalisa qu'elle était venue le trouver pour lui rendre son téléphone. Gêné, Imran s'empara de l'appareil avec un léger sourire. « Tu voulais juste me rendre ça et tu as eu droit à tout un monologue.  » Mais il était reconnaissant qu'elle soit venue le trouver, qui sait ce qu'il se serait passé dans le cas contraire? Et puis, il n'avait pas l'impression qu'elle le jugeait et devait bien avouer que dire tout ce qu'il avait sur le coeur l'avait soulagé. Imran se mit à rire lorsqu'elle devina presque mot pour mot ce qu'il allait répondre après lui avoir proposé de lui offrir à boire. Oui, il aurait effectivement demandé le moins cher. « Je suis si prévisible que ça ou on a passé trop de temps ensemble? Et je vais prendre la même chose que toi pour la peine. » Il avait vu la citronnade et devait avouer que ça lui faisait envie.

Imran reprit sa place sur le canapé et écouta Nimfa lui dire qu'il pouvait l'appeler si jamais il en avait besoin, et qu'il avait le droit de flancher. Elle avait raison, il devait apprendre à ne pas tout garder pour lui et de reconnaître qu'il avait des amis chez Icarus. « Ok... » fit-il doucement. « Mais c'est bien parce que j'ai envie d'entendre ces fameux monologues alors, t'as pas intérêt à me décevoir. » Imran commençait à se sentir plus apaisé, sa crise de panique l'avait un peu fatigué et il se serait bien allongé quelques minutes afin de laisser passer ça. « Je sais pas, je pense que parfois on propose une contrepartie quand on se sent gêné, parce qu'on a du mal à accepter que quelqu'un puisse être gentil sans rien vouloir en retour. Dans mon cas, j’espérais te faire oublier ce qui vient de se passer, comme si en échange d'un verre tu accepterais d'effacer ça de ta mémoire. Tu ressens pas ça parfois? »

Puis Nimfa se mit à lui parler de sa mutation, lui rappelant ce dont elle était capable. Imran s'était toujours dit qu'il n'avait besoin de rien ni personne mais, il fallait bien admettre que ce n'était pas vrai. Pas du tout, même. « Comment ça se passerait? Je veux dire, en théorie, si jamais j'acceptais... Parce que, je veux pas effacer ce que je ressens, tu comprends? ça fait mal et je déteste ça mais je sais que je dois passer par-là... »



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I'm a bad liar with a savior complex
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Déchirures :
chauve-souris

hybridation : ailes qui lui permettent de voler, globes oculaires charbon, canines. sonar puissant pour se repérer, ne fait presque aucun bruit en se déplaçant.

communion : lien avec les chauve-souris, qui la protègent naturellement et communiquent avec elle.

Limites : — L’émergence de sa mutation a condamné sa faculté de vision. Elle a dû réapprendre à vivre au travers d’une autre manière de fonctionner, de se repérer, c'est à dire via son sonar et l'appui d'autrui.

— De même, étant capable d’entendre des fréquences inaudibles pour l’humain (dont les ultrasons), elle est très sensible au bruit et porte souvent des oreillettes filtrantes. Nikki fait parfois des crises lorsqu’elle se sent surchargée sensoriellement, son humeur fluctue ainsi beaucoup.

— Vie nocturne préférée, elle n’en fait toutefois plus tout un foin et s’arme de ses lunettes les plus protectrices pour se protéger du soleil à la surface.

— Dort la tête en bas.

— Elle n’a su vraiment voler qu’à partir de dix-neuf ans, après avoir suffisamment apprit à utiliser son sonar.

— Son hybridation est particulièrement visible et plus encore, elle est victime d’un validisme croisé d’une discrimination notoire, bien que non systématique. Le jour la rend vulnérable à tout ça, quant bien même elle s’admet s’être endurcie depuis un bon moment déjà.

Stigmates : — ailes de chauve-souris
— globes oculaires noirs
— canines fines et longues
— trace de brûlure sur l'avant-bras
— phalange de l'annulaire gauche amputé

Inventaire : — un dé à coudre
— deux pierres roulées
— une bague rouillée
— ses écouteurs filtrants

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Je suis si prévisible que ça ou on a passé trop de temps ensemble? Et je vais prendre la même chose que toi pour la peine. Un sourire là où Nimfa ne s’appesantit pas sur la remarque, parce qu’elle sait très bien que ce sont les personnes les plus bienfaisantes qui finissaient par se restreindre les premières ; et à ses yeux, Imran était une d’elles. Prévisible, peut-être, mais elle n’était pas une mastermind, pas plus qu’une psychiatre. Elle était un palliatif à beaucoup de niveaux, et dans son volet le plus modeste : des études, elle n’avait pas eu à en faire pour ça.

Citronnade servie pour son comparse, et face à sa proposition de pouvoir l’écouter ou remplir le vide pour lui changer les idées s’il en ressentait le besoin, l’éminent Dr. Qurashi se chargea d’ajouter une touche d’humour bienvenue.

Ok… Mais c'est bien parce que j'ai envie d'entendre ces fameux monologues alors, t'as pas intérêt à me décevoir. - Oh t’en fait pas, on sait divertir par ici ! Et si ça ne te plait pas, je marche au feedback, je m’améliorerais pour la prochaine fois.” qu’elle ricane, l’œil doux pour son vis à vis. Elle venait de se coller une nouvelle étiquette, celle de clown prête au one woman show, pour ne pas dire bouffonne dans le terme le plus littéraire envisageable. “Je sais pas, je pense que parfois on propose une contrepartie quand on se sent gêné, parce qu'on a du mal à accepter que quelqu'un puisse être gentil sans rien vouloir en retour. Dans mon cas, j’espérais te faire oublier ce qui vient de se passer, comme si en échange d'un verre tu accepterais d'effacer ça de ta mémoire. Tu ressens pas ça parfois? - Pas trop, je crois… j’ai… moins de mal que les autres à faire face à certaines choses, il paraît ? C’est dur à expliquer. J’ai ma fierté comme tout le monde mais ça changerait pas ma vie, que quelqu’un sache que j'ai eu un accident de rallye.” ça pourrait paraître pédant, voire, traduire une certaine inhumanité face à celle dont elle pouvait paradoxalement faire preuve au quotidien pour aider. Souvent, les plus  grands guérisseurs avaient eux-mêmes vécu des horreurs qu’ils avaient dû transcender. Nimfa, elle, n’en faisait pas partie, et se targuait d’apporter son soutien. Cela défiait la normalité, probablement. Sans que sa mutation n’explique tout, elle expliquait beaucoup de choses tout de même. Et par erreur, ou pas, elle lui a lâché une confidence ; ce qui saurait peut-être l'aider à rééquilibrer le rapport de force. 1 - 1 balle au centre.

Comment ça se passerait? Je veux dire, en théorie, si jamais j'acceptais... Parce que, je veux pas effacer ce que je ressens, tu comprends? ça fait mal et je déteste ça mais je sais que je dois passer par-là…” Elle secoue la tête à la positive. “Oui, je vois ce que tu veux dire… les étapes du deuil elles sont normales, nécessaires même, et tu le sais mieux que moi. Je comprends que tu veuilles pas effacer ça, ça fait partie du taf.” C’était peu dire. Elle semble réfléchir un peu, prenant une légère gorgée de sa boisson citronnée. “Je l’expérimente pas moi-même tu vois, mais les gens m’ont dit que leur permettait d’être moins angoissés ou tendus. Comme si ça les décongestionnait émotionnellement. A se demander si on est pas enrhumés d'angoisse ?” Elle passe le fait qu’il faille faire un espèce de rituel chelou, mais c’était sa façon à elle de se dire que ça allait marcher mieux. Faut dire que Nyx ne sait pas encore tout de ses propres facultés. “Peut-être que ce serait une bonne idée juste quand tu sens que c’est trop. Ca vaut pas le coup de t’amputer de… ces émotions même si elles sont désagréables à vivre, même si je pense pas que ma mutation fasse vraiment ça, on pourrait quand même l’interpréter de cette façon là.

D’autres en revanchent ne demandent que ça : qu’on les endorme, eux et leurs émotions, et elle est d’autant plus récalcitrante à s’ouvrir les veines pour.

Tu as des rendez-vous aujourd’hui ? Je sais pas si t’as pensé à les annuler. T’as un secrétariat d’ailleurs ? Désolée, je pose trop de questions, mais s’il faut j’envoie tous les SMS qu’il faut à ta place pour que tu sois off de la journée. Enfin, si c’est ce que tu veux.

Elle s’emmêle un peu les pinceaux sur le moment, pas toujours aussi droite dans ses bottes au jour le jour. C’est pas grave, lui souffle sa voix intérieure, il saurait décortiquer ce qu’il voudrait bien, et s’il le prenait mal, ça ne lui appartiendrait pas.

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