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Too late to shut it down (June)

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

Too late to shut it down (June) 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

Too late to shut it down (June) Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

Too late to shut it down (June) 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e Too late to shut it down (June) 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 556
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)


Les prétextes pour voir les Sept sont nombreux. Ceux pour se rendre jusqu’à l’Aerium le sont moins. Surtout pour aborder ce sujet. Alors, elle avait attendu. La fin de la journée. La conclusion de cette réunion interminable. Le départ de chaque membre de l’équipe. Et puis, l’appel qui l’avait retenue encore un peu. Retardant encore l’heure de partir. Si bien qu’il fait déjà nuit quand Sloane monte dans le taxi volant qui l’emmène sur les hauteurs de l’Aerium. Elle ne voit presque rien du paysage urbain qui l’entoure et duquel ils s’éloignent. Le nez penché sur le téléphone, à traiter les derniers e-mails avant qu’elle puisse définitivement s’avouer satisfaite de sa journée. Elle entend d’ici la remarque d’Imran. Celle de laisser le travail dans la tour d’Icarus, de se reposer et de s’offrir des temps de pause. Cette voix, elle aurait dû la chercher il y a longtemps. Elle devrait l’écouter depuis qu’il la suit. Sauf que certaines habitudes ne se perdent pas aussi facilement. Certaines restent ancrées, vous poursuivent. Jusqu’à la fois de trop. Mais elle se sent à l’abri, Sloane. La leçon de l’été compliqué n’a pas suffi à éradiquer son sentiment d’invincibilité, à la pousser à changer radicalement. Il faudra encore de longues heures passées avec Imran pour que le changement s’opère. En attendant, elle poursuit cette mauvaise habitude, jusqu’à l’arrêt du véhicule.

Un coup d'œil à l’extérieur de l’habitacle. La villa Célestial. Dressée de toute sa splendeur. Signe pour Sloane de remettre son téléphone dans son sac, de payer le chauffeur et de sortir. À l’entrée du terrain, l’accueil est effectué par Drak0na. L’élan de l’attachée de presse est interrompu. Elle s’immobilise, laisse au cybermon le temps de la reconnaître. Avec l'inquiétude de ne pas l'être. June a été assez claire sur les capacités de la panthère. Autant dire que Sloane aimerait éviter d’être mordue par l’un de ses nombreux serpents. Et lorsque Drak0na approche davantage, elle ne la quitte pas du regard. Sait-on jamais que l’approche soit pour mieux attaquer. Mais non. La démarche n’a rien d’offensive ou de défensive. Elle est même… légère. Comme si la panthère n’était plus qu’un chien inoffensif, heureux d’accueillir la nouvelle arrivante. Ça laisse Sloane circonspecte. Au moins les premières secondes. Jusqu’à ce que la méfiance fonde, laisse place à un léger attendrissement. C’est qu’elle se méfie des cybercréatures. Hector lui a appris qu’un cyberdog ne pouvait pas être si mignon. Ils peuvent être des engins de torture sous des apparences adorables. “Hey, salut toi.” La panthère (ou les serpents ?) est gratifiée d’une caresse sur la tête, avant de se redresser.

Le regard survole les environs sans trouver le visage familier de la propriétaire des lieux. Il y a juste l'immensité de la villa. Ici, les maisons sont toujours plus impressionnantes les unes que les autres. Toutes plus grandes, plus plus majestueuses. Contente que Rhys ait fait un choix plus modeste avec son loft. Elle aurait eu la sensation de perdre un temps considérable pour simplement se faire un café. “Tu sais où est June ?” La question qu’il fallait poser pour que Drak0na se mette en marche et pour que Sloane la suive, sans davantage s’interroger. Il y aurait de quoi, pourtant. Suivre aveuglément un cybermon, ça n’est pas forcément une bonne idée. Mais ce soir, ça l’est. Parce qu’après avoir passé une porte, June se retrouve bientôt en face d’elle. Sloane a aussitôt un sourire. “Bonsoir !” Le ton est enjoué. Toujours lorsqu’il s’agit de retrouver June. Même quand les sujets à aborder ne sont pas joyeux. “Très chouette, le comité d’accueil.” qu’elle rajoute, en faisant un signe vers la panthère. Elle finit par grimacer. “J’aurais plus imaginé un majordome avec un plateau rempli de boissons, mais j’imagine que la panthère est plus impressionnante ?” Plus impressionnante et dissuasive. Un détail plus que nécessaire quand on fait partie des Sept. Ce cybermon, c’est le choix affiché de ne pas juste être la douce Héméra. C’est démontrer qu’elle peut être dangereuse. Un choix tout sauf anodin.

@June Kitanović

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
Too late to shut it down (June) ERMysuCn_o
I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 1624
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatar: redfield / signature: awonaa / icon: StrangeHell
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété, harcèlement

Run for Your Life - Seige World


Seul avantage de ne pas être en mission, June a pu consacrer ses dernières journées aux écoles de cinéma dont elle est ambassadrice. Donner en personne les bourses à celleux sélectionné-es et passer du temps avec des gens animés de la même passion qu’elle. Elle avait un peu fait le show aussi, parce que les gamins et les quelques adultes aussi semblent adorer ça. Et June adore voir les sourires sur les visages. Puis, ça l’avait éloigné de New Blossom quelques jours, parce que toutes les écoles n’y sont pas. Tout bénéfique pour June, qui a l’impression d’essayer d’éviter la moitié de sa population ces derniers temps. Mais le terrain lui manque. Le concret. Et elle a déjà l’impression qu’on la catégorise comme une petite poupée innocente. Alors qu’elle n’a qu’une envie : protéger les habitant-es et pourquoi pas se défouler un peu. C’est que sa colère puise ses sources dans des puits sans fond, il semblerait.

La maison a l'air désespérément vide. Elle n’en est que plus ravie de voir Drak0na débarquer dans la cuisine, où elle prépare un thé, pour lui annoncer que quelqu’un se présente à la grille de la villa. June laisse la panthère accueillir l’invité-e. Le point le plus attractif en l’achat du cybermon est qu’il lui rappelle le métaworld, et fait une présence en plus dans l’immense maison dont le silence la nuit est parfois trop bruyant. Le fait qu’elle puisse attaquer est un accessoire. Une précaution en plus. Pas contre Sloane, cela dit, que Drak0na est programmée pour apprécier, n’attaquer sous aucune circonstance, et qui arrive accompagnée de la panthère. « Salut ! » June répond avec le même sourire, toujours contente de voir Sloane. Malgré tout. Elle se demande un instant si elle a oublié qu’un rendez-vous était prévu ou non. Elle espère que non, n’a pas envie de parler planning ce soir. La nouvelle Sept rit doucement à la grimace puis à la remarque de l’attachée de presse. « Pas besoin de lui faire la conversation surtout, ni de s’inquiéter des oreilles qui trainent. » Oui, elle devient quelque peu parano. « Mais effectivement, le côté impressionnant était voulu. On ne sait jamais. » Pour défendre la maison, ou pour la défendre elle, Drak0na ne sera jamais de trop.

« K0na, montre les serpents à Sloane. » La panthère réagit dans la seconde à l’ordre donné sous surnom, utilisé autant par simplicité que volonté de sobriété. Les serpents se soulèvent de la tête, se décollant des poils de la panthère et bougent doucement dans une danse désordonnée. June sourit au spectacle, qui lui fait penser à Kháos. « Tu peux te coucher, K0na. » La panthère se met en boule dans un coin, alors que les serpents disparaissent à nouveau sur la tête de l’animal et que les yeux de celui-ci restent fixés sur les deux jeunes femmes. June se tourne à nouveau vers Sloane, hausse les épaules. « J’l’aime bien. » La théière siffle un peu, signe que l’eau est prête. June sort une tasse, la montre à Sloane. « Tu veux du thé ? Sinon j’ai d’autres boissons : café, jus d’orange, vin… Tout ce que tu veux. » Elle met le sachet de thé déjà préparé dans la tasse et verse l’eau. « On pourra aller s’installer dans le canapé après. » Là où les fenêtres sont les plus grandes, et où on peut voir les étoiles lorsque toutes les lumières sont éteintes.


ft. @Sloane Hatcher

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear
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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
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Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
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Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

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Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
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Drak0na au centre de la conversation et de toutes les attentions. Phénomène de foire aux atours impressionnants et aux qualités sans détour. June lui en trouve plein. Dont quelques-unes cachées et dont elle fait la démonstration. D’un coup, c’est une espèce de couronne de serpents qui se dresse autour de la tête de la panthère. Chorégraphie lente, sifflante, hypnotisante. Sloane pourrait rester là, à observer la danse pendant des heures. Sauf que le cybermon arrête son œuvre, d’un simple ordre de sa propriétaire. La panthère n’est plus qu’une panthère docile et attentive, posée dans un coin. “Ça m’étonnerait que le mien fasse pareil.” Pas de serpents pour Hector. Sinon, Theodore ne serait plus là pour en témoigner. Juste un beagle robotisé, fabriqué pour prendre soin des autres. Pas les défendre. Le regard revient vers June et sa théière sifflante. “Du thé, ça me va. Merci !” Pourtant, la langue a envie d’articuler une autre demande. Plus alcoolisée. Moins raisonnable. Plus addictive. Le thé est plus sérieux. Nécessaire. Elle aura besoin de toutes ses facultés. Ça ne sera pas de trop. “On peut s’installer dehors ? J’en ai marre de rester enfermée toute la journée.” L’excuse est toute trouvée, même s’il fait froid, même s’il fait nuit. L’attachée de presse qui cumule les heures de travail, enfermée dans un bureau ou dans une salle de réunion. C’est l’image qu’elle veut offrir à qui écouterait. Le ton, les mots, tout y est. En réalité, Sloane veut s’éloigner de la maison et des potentielles oreilles cachées.

Elle laisse June préparer le thé, se permet de se retourner et d’observer l'intérieur de la bâtisse. Les yeux attirés par l’architecture et le plafond. Il y a quelque chose de paisible qui se dégage du lieu. “Ta villa est incroyable, June !” Les habitations construites à l’Aerium sont toutes impressionnantes. Celle de June les supplante. Grande, certes, mais avec juste ce qu’il faut de bois et de matériaux chaleureux pour faire oublier les superficies abusées. Et la lumière, surtout. En plein jour, la villa doit être baignée de lumière. Ça ne pouvait qu’être la maison de June, évidemment. Sloane ignorait qu’on pouvait autant donner son âme à un logement. Elle le sait, maintenant. Le constat la motiverait presque à décorer et à aménager son appartement. Des murs trop blancs. Des meubles trop vides. Mais ce serait trop de temps investi dans un logement qu’elle regarde à peine. Il lui sert uniquement de base où travailler et dormir. Le reste de son existence se passe dans son bureau, dans la Tour d’Icarus. “Dis-moi, tu cherches une coloc ?” que Sloane ajoute. La plaisanterie sur le bout de la langue, jusqu’à ses lèvres étirées. “Je peux venir m’installer quand tu veux et promis, je paye mon loyer en temps et en heure.” Sloane peut même justifier de plusieurs mois de salaire, si June l’exige. Elle a comme qui dirait un dossier en béton, grâce à son employeur.

Cependant, Sloane n’a pas fait le trajet pour une chambre ni pour s’extasier sur la décoration. Elle attend d’être à l’extérieur de la maison pour esquisser un sourire, moins éclatant, plus navré. “Désolée de débarquer à l’improviste, mais il était temps qu’on aborde certains sujets, pas vrai ?” Tant à dire. Sloane n’a pas fait de liste. Elle aurait dû. Elle pourrait oublier des informations importantes. Toutefois, elle ne sait pas comment les lui transmettre. June est loyale. Atrocement, terriblement loyale à leur employeur. Et même si cette loyauté commence tout juste à s’effriter, elle n’est pas prête à tout entendre. Sloane doit donc y aller en douceur. “Avant ça, comment tu vas ?” Elle ne se rappelle plus quand elles ont vraiment discuté pour de vrai ensemble. Juste elles deux. Sans personne autour. Sans sollicitation virtuelle ou réelle. Juste toutes les deux, à coeur ouvert. En fait, si, elle se souvient. C'était avant que June ne soit l'une des Sept. C'était il y a une éternité.

@June Kitanović

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Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
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DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

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Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété

Run for Your Life - Seige World


Sourire amusé aux lèvres à la remarque de Sloane à propos de son propre cybermon. « Mais il fait sans doute de meilleurs câlins. » Drak0na n’est pas forcément programmée pour ça. Elle défend, attaque et amuse la galerie de temps en temps. Ses marques d’affections se résument à sa proximité et ses serpents joueurs. Pour l’instant, ça suffit à June, qui sort une deuxième tasse pour le thé de Sloane. « J’te fais ça. » Elle prend le même sachet que le sien, parce qu’elle n’a que ça. Le thé est encore une habitude très peu ancrée. Une barrière contre les autres liquides dont elle a trop abusé dernièrement. « J’ai que ça, j’espère que ça ira. » Elle regarde l’étiquette un instant, lit la composition pour Sloane. « Thé noir au gingembre, cannelle et cardamone. » June ne connaît ni les goûts de Sloane ni les siens en matière de thé, il faut bien commencer quelque part.

Elle est en train de verser l’eau dans la tasse, quand Sloane indique vouloir aller discuter dehors. June grimace, relève les yeux. La température doit avoisiner 5°C, June trouve que c’est une drôle idée. Mais elle ne travaille pas dans un bureau toute la journée, elle. Alors peut-être que la raison est valable. Ça ne lui fait pas plaisir, elle déteste le froid, a déjà hâte d’être en Été. Pourtant, elle acquiesce, grimace effacée. « Ok. Rien que pour toi, alors. On prendra de gros plaids, quand même. » Et heureusement qu’elles ont du thé, se dit June, qui abaisse à nouveau la tête vers celui-ci tandis que Sloane se retourne.

La nouvelle Sept sourit au compliment de l’attachée de presse sur sa maison, plus touchée qu’elle ne s’attendait à l’être. « Merci ! Je suis contente qu’elle te plaise. » Elle l’est vraiment. L’avis de Sloane compte. Et elle adore sa nouvelle maison, elle aussi. Pour les fenêtres et le bois qui fait un peu oublier l’immensité disproportionnée de la bâtisse. Elle repose la théière et dispose les tasses avec sucres, lait et spéculoos sur un plateau quand Sloane lui demande si elle cherche une coloc’. June lève un sourcil, secoue la tête, le sourire toujours aux lèvres. « Je n’fais pas payer de loyer à mes ami-es. » Et June espère bien que c’est ce qu’elles sont, désormais. Pour autant qu'elle adore Sloane et que cette dernière est probablement l’une des personnes ayant subi le plus d’humeurs de June, elle qui essaye pourtant de toujours contenter tout le monde. Et malgré tout, Sloane est là. « Tu viens quand tu veux, vraiment. » Le ton est sérieux, plus blagueur quand elle reprend : « Tu crois que c’est pour quoi que Drak0na est là ? » Elle fait un signe de tête vers l’animal qui s’étire alors que June attrape le plateau et arrive vers Sloane, vers le salon. « C’est pas sa fonctionnalité première, mais bon… La maison est trop vide, parfois. Trop vide et trop grande pour juste moi. » Solitude qui lui pèse de plus en plus. Qui lui lacère le cœur alors que toutes les amitiés construites semblent peu à peu voler en éclat.

Elle montre les plaids sur le canapé d’un signe de tête. « Tu peux prendre ceux-là, s’il te plait ? » Il y en a quatre. Elle mettra les quatre si Sloane n’en veut pas. Plateau posé sur la table de la terrasse, lumières allumées, plaids sur les épaules, Drak0na couchée en face des deux femmes. June penche doucement la tête à la question, puis acquiesce. « J’imagine. » La liste est longue, en vérité. Interminable. June est certaine d’en avoir oublié certains, des sujets. Certaine, aussi, d’en avoir volontairement mis de côté certains. Ce qu’elle n’avouerait jamais à haute voix, pourtant. Mais il est beaucoup plus simple de faire semblant que tout se passe à peu près bien quand on arrive à s’en convaincre soi-même. Alors June hausse les épaules, s’enfonce d’en sa chaise à la question posée. Mains entourant sa tasse, presque brûlante, et genoux relevés. Elle regarde Sloane un instant, sourire qui s’affaiblit au fil des secondes. « Ça va. » Mensonge si évident qu’elle en grimace. Soupire. « Ça pourrait aller mieux. Ça pourrait aller beaucoup moins bien. » June prend des virages pour répondre. A du mal à mettre son cœur sur la table. Même pour Sloane. « Je suis fatiguée mentalement, je crois. Mais mon corps a trop d’énergie et j’ai déjà envie de retourner sur le terrain. » Constat plus qu’étrange quand on connaît June, généralement épuisée physiquement en Hiver. Ou qui, en tout cas, ne peut pas se donner autant qu’en Été. June sait pourquoi, cependant, ce n’est pas le cas en ce moment. Fatiguée d’être en colère, mais colère qui anime son corps. Colère et angoisse au fond des tripes et qui se répandent de plus en plus.

La chaleur du thé réchauffe un peu son visage, et elle regarde un instant Sloane, à nouveau. June note une fatigue qui n’était pas présente, avant. Avant tout ça. Aucune nouvelle ride sur le visage toujours aussi parfait, mais une fatigue ou une lassitude dans les yeux. Quelque chose, en tout cas. Qui n’était pas, là. Avant. « Et toi, ça va ? » June a l’impression de l’avoir à peine aperçue depuis son élection, depuis le concours même. Alors que Sloane a tant subi. Et elle s’en veut un peu pour ça. Elle aurait voulu être plus présente pour celle qui est toujours là pour tout le monde.

ft. @Sloane Hatcher

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

be careful what you wish for, it might be the poison you fear
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

Too late to shut it down (June) 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

Too late to shut it down (June) Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

Too late to shut it down (June) 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e Too late to shut it down (June) 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 556
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)


À l’énoncé du thé, Sloane acquiesce, lâche un “parfait”. Elle n’est pas là pour le thé. Elle n’est pas là non plus pour s’extasier sur la villa. Ni même pour espérer devenir la colocataire de June. Des sujets bien plus importants l’amènent ici. Malgré tout, c’est ce qu’elle fait. Sloane complimente l’habitation, plaisante sur une colocation. Comme si sa présence était légère, amicale. Elle l’aurait été dans d’autres circonstances. Ou pas. Les raisons de venir chez June pour une simple soirée sont rares. Ce n’est pas faute d’être amies. Elle le souligne si bien, June. Avec sa gentillesse et son envie de ne pas déranger. Sloane sourit. Sourit si fort parce que c’est doux à entendre, c’est agréable de s’en rappeler. “Tu viens quand tu veux, vraiment.” Portes grandes ouvertes de la villa. L’attachée de presse ne gênera jamais. Jamais ou presque. Réserve soudaine, causée par ce qui va suivre. Sloane est venue avec des valises pleines de révélations qui pourraient chambouler leur relation. “Tu crois que c’est pour quoi que Drak0na est là ? C’est pas sa fonctionnalité première, mais bon… La maison est trop vide, parfois. Trop vide et trop grande pour juste moi.” La sensation doit être étrange. Entourée, admirée, encensée en public. Capable de créer des émeutes rien qu’avec sa présence. Pour, à la fin de la journée, se retrouver seule. Terriblement seule. Dans une maison trop grande. “Tu sais que tu peux venir chez moi aussi ? Mes voisins sont plutôt discrets et respectueux.” Elvira, Theodore, Rhys… les Sept ont l’habitude de s’y attarder. Les voisins aussi ont l’habitude de tomber nez-à-nez avec ces visages connus. Et si cela peut permettre de sortir June de sa solitude au moins une fois, c’est toujours ça de gagné.

Les plaids sont récupérés. Quatre couvertures pour espérer les maintenir au chaud, ça ne sera pas de trop. Sloane suit la propriétaire des lieux jusqu’à l’extérieur. Ici aussi, tout est fait pour se sentir comme à la maison. Une table, des chaises, du thé, des plaids. Que demander de plus ? Sloane pourrait rester là pendant des heures, dans un silence complet. Ce serait reposant. Non, elle n’est pas là pour cela. Alors, le silence est brisé. “Ça va.” Sloane grimace. Le mensonge de June fait mal. Il est vite rattrapé par une semi-vérité. Elle l’observe prendre des virages et tenter de la noyer, sans trop en dire, tout en en disant assez. Un véritable talent. “Je suis fatiguée mentalement, je crois. Mais mon corps a trop d’énergie et j’ai déjà envie de retourner sur le terrain.” Tant de détours pris pour finalement lui annoncer ça. Juste ça. Sloane sourit. June a toujours eu du mal à se confier à elle. Mais il semblerait que ce soit pire ces derniers temps. Depuis quand se sont-elles autant éloignées ? Sloane sait le dater. Les attentats, le concours des Sept. Alors qu'elles auraient dû se croiser davantage, discuter plus. Mais il y a eu les semaines d’arrêt, les crises à répétition, les révélations à foison… Sloane a perdu pied. Elle n’a plus été capable de prendre du temps pour June. Maintenant, elle réalise. Combien la jeune femme a pris en maturité. Combien elle semble écrasée par un poids. Déjà à son âge. Déjà maintenant. Icarus et tout son environnement toxique est en train de la bouffer, de grignoter son âme, d’aspirer son énergie. Et ça ne va pas s’arranger. “Promets-moi que tu fais attention ? Que tu te reposes ?” Si June ne veut pas en dire plus, Sloane ne la forcera pas. Mais au moins que la jeune femme promette de faire attention. Il le faut. Si elle ne le fait pas, personne d’autre ne le fera pour elle.

Et toi, ça va ?” La question est simple. Pourtant, elle bouleverse. Tellement rare. Tellement peu entendue. Tellement peu lue. Qui lui demande comment elle va, en souhaitant entendre la vérité ? À part sa mère, des ami·e·s qui se comptent sur les doigts d’une main et Rhys… Rhys. La confiance n’est jamais acquise. Jamais. Elle a un drôle de sourire. Sans joie. Juste ce qu’il faut de force pour donner le change. Juste assez de recul pour ironiser sur la situation. “Ça pourrait aller mieux.” Elle reprend les mots de June, se les approprie, les charge du même poids qui pèse sur son propre coeur. Elle resserre le plaid autour de ses épaules, s’y love, à la recherche d’une chaleur protectrice. Elle ne la trouve pas. Elle ne la trouvera jamais dans ce plaid. “Il se passe beaucoup de choses et je peine à suivre le rythme. Je crois que je n’ai plus l’énergie d’avant.” Avant, Sloane aurait su suivre le rythme. Avant, elle aurait pris la vague et aurait surfé jusqu’à s’en sortir. Sans jamais tomber. Sans jamais boire la tasse. Avant, elle n’aurait pas laissé des affaires de cœur affecter sa vision des gens.

Le regard se tourne vers le ciel, en observe les constellations. Une poignée d’étoiles leur font grâce de leur présence, assez courageuses afin de percer la pollution lumineuse. “On va se séparer avec Rhys.” La confidence est plus facile, à la faveur de la lune et des étoiles. Encore trop frais, encore trop douloureux. Elle jurerait avoir eu la voix tremblotante en le disant. Pourtant, la décision est prise. L'heure n'est plus aux regrets. Reste à savoir le où, le comment, le pourquoi. Parce qu'il faudra justifier leur rupture. Leur séparation leur est volée, à l’image de leur relation, transformée en feuilleton pour le public, par Icarus. Il faut qu’elle soit orchestrée pour ne pas ébranler l’image du Sept. Il faut qu’elle intervienne au bon moment. Sloane a mis du temps à prendre la décision. Des journées à être dans le déni. Des journées à se convaincre que ça ira mieux. Parce que ça va toujours mieux, n’est-ce pas ? Il faut juste laisser le temps passer et réparer les blessures. Pas là. Ça n’a pas marché. “Ça sera bientôt annoncé.” L’habit d’attachée de presse bien vite remis. Ne pas sombrer, ne surtout pas sombrer. Pas besoin de demander à June de garder le secret. Sloane lui fait confiance. Le risque n’est de toute façon pas très élevé. Les rumeurs circulent déjà, ont fuité du service presse pour atteindre les oreilles des journalistes. Évidemment.

Il y a certaines choses qu’on est en train de découvrir sur lui, sur d’autres, que je voulais te partager.” La tête bascule vers June. Elle dit, sans en dire trop. Elle avance un pion, cherche la réaction de la jeune femme, tente de lire une invitation à poursuivre. Sloane sait combien June est attachée à Icarus, combien elle est reconnaissante d’être ici, combien elle pourrait se battre pour défendre les intérêts de la Corporation. Mais elle n’est qu’une gamine qui a grandi en croyant aux contes de fée et qui a dressé des barrières mentales pour se protéger de la réalité. Et cette gamine n'est plus aujourd'hui. “Ça concerne Bonnie, Orion, Icarus… tout le monde. J’aimerais t’en parler, June, mais ça risque d’être dur à entendre. Donc, si tu ne veux pas savoir, je m’arrête là et on passe une soirée à bavarder de tout et de rien.” Sloane ne serait pas contre cette deuxième option. Rattraper les quelques semaines de la vie de June, discuter de ce qui la passionne en ce moment. Oublier la réalité et passer une soirée sans prise de tête. C’est peut-être mieux que de lui balancer d’atroces vérités sur Icarus et ses collègues.

@June Kitanović

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
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I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 1624
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatar: redfield / signature: awonaa / icon: StrangeHell
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
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Too late to
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TW : anxiété, médicaments

Run for Your Life - Seige World


Le sourire de Sloane réchauffe un peu le cœur de June, qui a l’impression d’avoir tout le temps froid ces derniers temps. Sourire qui la réconforte. Oui, elles sont amies. Preuve en est de Sloane qui l’invite également chez elle, lui assure qu’elle y est la bienvenue. Elle acquiesce doucement, n’est pas certaine de la prendre aux mots. June ne veut jamais s’imposer chez les gens qu’elle apprécie, quitte à se refermer sur elle-même, encore moins chez Sloane, déjà trop occupée à son goût. Impression de déranger même ceux qu’elle considère comme ses amis.

Thé servi, plaids sur leurs épaules, le calme de la nuit est aussi rassurant que le froid lui brûle les joues. Et lorsque Sloane s’enquiert de son bien-être, June a presque l’impression que tout est normal, que rien n’a tant changé. « Promets-moi que tu fais attention ? Que tu te reposes ? » June a un rire qui sonne un peu creux face à la sollicitude de Sloane. Mais le sourire se veut rassurant. « J’ai pas envie de me reposer, c’est bien ça le problème. » Nez qui plonge quasiment dans le thé, espoir que cela suffise à lui faire réaliser qu’il est bien toujours attaché à son visage. « J’te promets que je fais attention. » Attention à quoi, elle n’en est pas tout à fait certaine. Mais elle prend soin d’elle autant que possible, ça oui. Médicaments stockés et Drak0na achetée, elle n’a pas l’impression de pouvoir faire beaucoup plus, en vérité. Le reste viendra avec le temps. Si elle le pense, ça deviendra vérité, pas vrai ?

En attendant, c’est pour Sloane qu’elle s’inquiète. Alors que l’attachée de presse répond à sa question avec les mots de la Sept, June comprend qu’ils veulent dire la même chose. Ça ne va pas, mais je tiens debout. Elle observe son amie resserrer les plaids autour d’elle, déteste la voir aussi fatiguée qu’elle parait l’être en cet instant. Epuisée par un mal dont elle n’a aucune idée. June aimerait pouvoir la forcer à prendre des vacances. Parce que s’il y a bien quelqu’un qui en mérite, c’est Sloane. Toujours là pour les autres, au point où June ne sait plus comment rendre la pareille. Croule sous les remords de leur dernière réelle conversation, par sms. Croule sous les remords de n’avoir pas été plus présente pour Sloane et de ne plus savoir comment lui parler, alors qu’il y a tant de choses qu’elle aimerait lui dire. Des belles et des moins belles. Tant de choses qu’elle espère que Sloane ne garde pas pour elle. Elle veut redevenir cette amie qu’elle n’a finalement jamais réellement été, même lorsqu’elle était apprentie. « Après tout ce que t’as traversé, c’est normal de ne plus avoir la même énergie. » Et June ne parle que de ce qu’elle connaît, principalement le passage à l’hôpital de Sloane, ne s’imagine pas un seul instant la suite. Alors que l’attachée de presse regarder désormais les quelques étoiles perceptibles depuis la terrasse et que June se tend d’appréhension au silence qui les entoure soudainement.

La confession est lancée à la lune, le timbre brisé. June ne réagit pas d’abord, puis sa bouche s’ouvre légèrement. Mais elle n’a pas les mots, ne sait pas quoi dire tant elle pensait le couple infaillible. Elle se rend compte alors, que Rhys et elle, tout comme Sloane et elle, sans doute encore plus même, se sont à peine croisés depuis le concours. Tout ce qu’elle avait en tête de Sloane et Rhys étaient les images du couple heureux qu’elle avait gardées depuis lors. Elle aurait dû être là, pour Sloane au moins, qui parle de l’annonce. Parce qu’il faudra l’annoncer au reste du monde, alors que Sloane en souffre visiblement toujours. Et ça ne devrait pas importer, parce que ce qui importe, c’est Sloane. Juste elle. « Je suis désolée, Sloane. » Pas des excuses, juste un fait. Désolée qu’elle souffre, désolée qu’ils en soient arrivés là. Et elle n’a pas le temps d’esquisser un geste vers elle, de prendre au moins sa main dans un geste réconfortant, parce que les mots ne valent plus rien dans ces instants, que l’attachée de presse se tourne à nouveau vers June.

Yeux légèrement écarquillés, June a du mal à assimiler les paroles. Elle soupire, plonge son regard dans son thé un instant, cherchant une réponse qu’elle connaît déjà. La Sept secoue doucement la tête. « Dis-moi. C’est pire, de savoir qu’il se passe quelque chose et ne pas savoir quoi. Je veux savoir. » Et sans doute qu’elle regrettera, elle est même assez certaine qu’elle regrettera. Parce que Rhys et Orion sont des personnes en qui elle a entièrement confiance. Impossible de les imaginer cacher des choses qui pourraient conduire Sloane à se séparer de l’un. Se méfier des deux ? Elle regarde à nouveau son amie, sourire d’excuse sur les lèvres. « J’te promets que je ne réagirai pas comme la dernière fois, avec Bonnie. » Elle s’en veut encore, de sa réaction et des mots qu’elle a eus pour une des seules personnes qui semble bien vouloir lui expliquer, ne pas la garder dans le noir complet. Elle s’enfonce autant que possible dans son siège, resserre les plaids comme elle le peut et s’accroche à sa tasse avec toute la ferveur du monde. Préparée au choc, elle l’espère, June acquiesce. « Je t’écoute. »

ft. @Sloane Hatcher

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Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

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03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 556
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)

TW : mention d'attentat


Conversation débute dans la douceur. Toujours cet instant pour vérifier que l’une et l’autre vont bien. Précaution prise par les deux amies. Elles évoluent dans un milieu où la question ne se pose pas. Quand elle est posée, la réponse n’est pas entendue, à peine est-elle écoutée. Alors, toujours ce préliminaire avant d’entrer dans le vif du sujet. Et cette fois, l’interrogation soulève des fragilités de part et d’autre. Celles de June inquiètent toujours plus. Parce qu’elle est jeune. Parce qu’elle se donne trop. Parce qu’elle pourrait se brûler les ailes à voler trop près du soleil qu’elle affectionne tant. La demande est faite. Celle de faire attention, de se reposer, de s’écouter. “J’ai pas envie de me reposer, c’est bien ça le problème.” La tête de Sloane s’incline, se penche. Le regard maternel en dit assez long sur ce qu’elle pense. June devrait se reposer ou au moins, s’interroger sur son besoin d’actions. Ce n’est jamais bon. Souvent signe d’une fuite en avant. Mais voilà que Sloane se fait psychologue de comptoir. Fréquenter Imran ne lui réussit pas. “J’te promets que je fais attention.” Sloane capitule. Mal placée pour insister et donner des leçons. Elle sait combien cela peut être libérateur de penser à autre chose, de se noyer dans des activités. Alors, l’attachée de presse se contente de la promesse. Bien consciente qu’elle ne lui soutirera rien de plus. “Okay. Tant que tu tiens ta promesse, ça me va.” Presque certaine que les prochaines nuits risquent d’être encore moins reposantes pour June. Pas quand elle saura qu’il n’est plus possible de faire confiance à qui que ce soit.

Elles en font le constat chacune à leur rythme. Légère avance pour Sloane qui tombe de bien haut et perd un peu foi en l’être humain. Couple sacrifié sur l’autel de la Vérité. La sollicitude de June lui arrache un léger sourire. Comme si la jeune femme y était pour quelque chose. Comme si elle avait la possibilité de tout changer. Malheureusement, ce n’est pas de son ressort. D’autres ont décidé et ont choisi en parfaite conscience. Ce qui les amène là, ce soir. C’est l’heure de tout révéler. Même si Theodore se méfie, même s’il refuse que la situation s’ébruite. June doit savoir. Par où commencer ? Il y a tant à dire. Sloane prend un instant afin d’ordonner ses pensées. Mieux vaut débuter par l’événement qui a tout déclenché. Les attentats des Orphans contre Icarus. Elle prend une inspiration, elle n’aura jamais trop d’oxygène pour ce qui va suivre. “On pense que les récents attentats étaient un piège pour attirer les Sept et les mettre hors d’état de nuire. Les Orphans étaient trop bien informés, ils savaient comment frapper et il y a une explication à cela…” En réalité, il y en a plusieurs. Vaut mieux ne pas tout balancer d’un coup. June aura déjà assez à méditer avec ce qu’elle s’apprête à découvrir. Et puis, le reste ne tardera pas à suivre. Elles vont en avoir pour la soirée, à la briefer sur ce qu’il se passe réellement au sein d’Icarus. “Valkyrie. La première du nom.” Pas Arcélia. Cette dernière n’y est pour rien. Elle a même été victime et actrice de la découverte. “Elle n’est pas morte.” Contrairement à ce que tout le monde croit. Sauf Rhys. Rhys savait. Il a couvert sa disparition sans réfléchir aux conséquences. “Il était même qu’elle était sur les lieux au moment de l’attaque de l’usine. Elle aurait pu transmettre les informations qui ont permis de faire tomber Bonnie…” Une éventualité à ne pas négliger. Si Alice a été capable de rejoindre un groupe terroriste, elle ne se serait pas privée de partager ses connaissances à propos de ses anciens collègues.

Mais ce n’est pas tout. Comme vos mutations évoluent, on est en droit de penser qu’une personne encore présente à Icarus leur transmet des informations sur vous.” C’est là que ça se complique. La liste est longue. Des plus connus (des membres des Sept) aux plus discrets (des employé·e·s dont on ne fait pas attention). “Il y a une taupe à Icarus.” Ça sonne démesurément dramatique. Ça l’est, pourtant. Des gens proches d’elleux espionnent et transmettent les informations à d’autres personnes qui en ont contre Icarus. Contre les Sept.

@June Kitanović

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
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I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 1624
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatar: redfield / signature: awonaa / icon: StrangeHell
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété, mort, coma

Run for Your Life - Seige World


Les reproches silencieux dans le regard de Sloane, June les voit. Une sollicitude qui lui fait chaud au cœur, mais dont elle est certaine ne pas avoir besoin. Particulièrement parce qu’elle ne veut pas inquiéter l’attachée de presse plus que de raison. Alors elle hoche doucement la tête. Oui, elle tiendra sa promesse. Fera tout pour en tout cas, peu importe ce que cela peut vouloir dire. Pour Sloane, au moins qui, elle aussi, ne semble pas allez au mieux. Couple brisé, et elle garde ses propres paroles de prévenance pour plus tard. Parce que Sloane a le regard sombre et paraît décidée à parler à June. Un signe de confiance que la Sept se refuse de rejeter. Peu importe les conséquences. Mais rien n’aurait pu la préparer à ce qu’elles soient si grandes.

Les premiers mots lui rappellent sa conversation avec Arcelia, qui lui avait fait part des mêmes doutes. Sans trop rentrer dans les détails pourtant. Et June n’avait pas demandé. Ce sont les phrases suivantes qui, malgré la délicatesse dont Sloane fait preuve, effrite le monde June. Le font trembler alors que ses lèvres s’entrouvrent. Choc visible sur le visage de la jeune super-héroïne. « Valkyrie ? Vivante ? » Les mots sont soufflés, comme pour tester de leur véracité. Les questions, déjà, s’entassent dans l’esprit de June. « Des gens l’ont vue ? » Ça lui parait impensable. Inconvenable. Parce que Valkyrie est censée être morte. Pas être vivante. Pas être une terroriste ayant aidé à mettre Bonnie dans le coma. June secoue lentement la tête, comme si un déni physique pouvait tout remettre en place. Et les derniers mots de Sloane, qui sonnent comme le couperet, font apparaître le visage de Lia devant les yeux de June, lui disant la même chose. Elle ferme les paupières un instant, sourcils froncés. Thé qui ne la réchauffe plus. « Non, attends… » Impossible que tout soit lié à Valkyrie première du nom, que tout le monde sache depuis des mois ?

Elle se masse un instant la tempe, main sous le plaid, avant de regarder à nouveau Sloane. Des incompréhensions plein les iris. Des miettes d’espoir partant en fumée au fil des secondes qui s’écoulent entre elles. « Arcelia. » Comme si ça expliquait tout ce qu’elle voulait dire. Elle prend une respiration à son tour. « Arcelia m’avait dit qu’elle avait eu des doutes après l’attaque, qu’il pourrait y avoir une taupe. Mais je pensais… » Elle n’en pensait plus rien du tout, à vrai dire. Parce qu’Arcelia et June n’en avaient pas parlé plus que ça. Parce que June s’était dit que sans nouvelles, cela voulait dire que ce n’était pas si grave que ça. Peut-être qu’en réalité, Arcelia ne lui faisait pas confiance. Elle semblait en avoir douté, en vérité, ce jour-là. Et June n’arrive même pas à totalement lui en vouloir. Peut-être qu’elle n’avait pas posé assez de questions. Peut-être qu’elle avait trop parlé d’Aurora. Oui, c’était sans doute sa faute. Tristesse et déception sur les joues, June reprend finalement. « Je pensais que ça s’était résolu, ou infirmé. Je savais pas… » Elle laisse des pointillés dans l’air. Incertaine de vouloir poser toutes les questions qu’elle a au bout des lèvres. Incertaine de vouloir savoir si Sloane a toutes les réponses.

Elle en souffle quelques-unes, pourtant, d’une voix où l’incompréhension perce. Et un peu de colère, peut-être. Pas envers Sloane, cela dit. Envers tout le reste. « Pourquoi Valkyrie voudrait s’en prendre à Icarus ? Aux Sept ? A Lia ? A Theodore ? » Parce qu’il lui en avait parlé, de ses blessures. Et s’il avait été autant blessé, alors peut-être que c’était à cause d’elle aussi, par extension. Valkyrie. Impossible. Elle replonge dans son thé, une seconde. « Et… » Question qu’elle a peur de poser, parce que les paroles de Sloane avaient l’air incriminantes envers eux. Et ça aussi, ça lui semble impensable. Elle relève la tête vers l’attachée de presse. « C’est quoi le rapport avec Rhys ? Et Orion ? » Parce que tout ce qu’elle voit en Rhys, c’est l’homme qui l’a aidée à se relever quand elle pensait ne plus jamais pouvoir le faire. Et tout ce qu’elle voit en Orion, c’est l’homme qui a mis fin à des années souffrances. Dans aucun des ses mondes ils ne pourraient être coupables de quoi que ce soit.

ft. @Sloane Hatcher

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

Too late to shut it down (June) 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

Too late to shut it down (June) Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

Too late to shut it down (June) 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e Too late to shut it down (June) 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

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TW : mention d'attentat, manipulation


La première onde de choc ne tarde pas à frapper June. Elle crache sa surprise en deux mots. Manière de reformuler l’impensable. Sloane a un léger sourire. Elle a eu la même réaction. Encore plus quand elle a compris pourquoi Theodore était venu la voir, elle. Pour savoir si elle était au courant. L’accusation de trahison était déplacée, cruelle. Pour autant, elle était nécessaire. Sloane aimerait éclater de rire et avouer à June que tout ceci n'est qu'une farce. Une blague de mauvais goût. Ce ne serait pas rendre service à celle qui pourrait bientôt être la cible de l’ancienne super-héroïne. June doit savoir. Elle doit être prête. “Des gens l’ont vue ?” Elle aussi, elle a espéré. Sloane a cru que personne ne l'avait vue. Elle a espéré que les témoins se soient trompés. L’âge, la situation… tout aurait pu expliquer une erreur. Malheureusement, le doute n’est pas permis. “Arcelia. Elle l’a affrontée.” Reste une possibilité : que la Sept ait affronté un changeforme. Un mutant capable de changer d’apparence. Une éventualité vite balayée par Sloane. Hors de question que June se fasse de faux espoirs et se raccroche à l’impossible. “Elle a même enquêté avec une journaliste et elles ont retrouvé son cercueil vide.” Ce n’est pas tout. Rhys. Son implication dans l’histoire qu'elle garde encore secrète pour quelques secondes à peine. Encore enchaînée par une loyauté envers lui. Et puis, c’est déjà bien assez de nouvelles pour June.

Sloane se tait, attend. L’observe se débattre contre toutes ses pensées. Le combat est invisible. Sa violence et sa dureté se voient tout de même sur ses traits. L’attachée de presse doit résister pour garder le silence, pour ne pas la bercer de paroles rassurantes. Elle voudrait minimiser la situation. Ce ne serait pas rendre service à June. Alors, elle noie ses lèvres dans le thé. Attend encore et encore. Jusqu’à ce que June parvienne à formuler des mots. L’occasion d’apprendre qu’Arcelia l’a interrogée. L’a avertie. Et June, naïve, ne s’y est pas attardée, n’a pas demandé de nouvelles. Naïve ou dans le déni. Les deux, sûrement. Il est plus facile de fermer les yeux sur les activités de celleux qui la nourrissent, l'élèvent, la protègent. Celleux qui donnent un sens à sa vie. Sloane peut comprendre. Une nouvelle question tombe. La plus légitime : pourquoi. La plus difficile, aussi. “On ne sait pas.” S’iels savaient, ce serait plus facile. Iels seraient en mesure de contrecarrer Alice, de lui tendre un piège peut-être. Les Sept pourraient se préparer à la prochaine attaque. Sauf que personne ne sait. “Il faudrait qu’on la retrouve pour savoir, mais même là, je ne suis pas certaine qu’elle parlera.” À moins de la torturer, de lui soutirer des réponses. Sloane ne veut pas y penser. Depuis quand les Sept font ça ? Depuis jamais. Il ne faut pas que cela change à cause d’une personne.

C’est quoi le rapport avec Rhys ? Et Orion ?” La voilà, la partie la plus dure. La tasse est posée sur la table. De ce geste, Sloane gagne du temps. Elle se réinstalle au fond de la chaise. Les épaules plus voûtées, plus affaissées. “Rhys savait qu’elle n’était pas morte. Il l’a toujours su, il me l’a confirmé.” Plutôt, elle l’a découvert. Il a fallu poser la bonne question. Il a menti. La déchirure a fait le reste. Elle ne comprend toujours pas. Pourquoi faire croire à Theodore que la femme qu’il aime est morte ? Pourquoi lui infliger cela ? Une rupture aurait suffi. Il devait y avoir quelque chose d’autre. Un besoin de fuir. “S’il le savait, il a pu rester en contact avec elle et tout lui dire sur les Sept.” Trahison au plus au niveau par un des membres du groupe. Ce ne serait pas le seul. “Et Orion… c’est compliqué.” Long à expliquer plutôt. “Il connaît l’un des Orphans qui nous a attaqués à la Tour. Il a l’air de vraiment bien le connaître.” Pas encore certaine de la nature de leur relation. Quelque chose de l’ordre de la relation sentimentale. Mais à quel point ? Sloane creuse encore ce point. C'est difficile, le travail d’Orion est méticuleux. De l’orfèvrerie. Il n’a rien laissé au hasard. Il a effacé toutes ses traces. “Clay Barton.” Le nom que le terroriste avait donné. Elle le dit pour que June s’en rappelle, pour qu’elle porte aussi cette identité. Au cas où. Plus de gens savent, moins Orion aura de facilité à nier et à modifier leurs souvenirs. Ce qui les amène d’ailleurs à la deuxième partie. “Orion a avoué nous manipuler pour ses propres besoins.” Elle tourne la tête, capte le regard de June. Elle n’a pas fini. Mais le dernier coup risque d’être plus douloureux que tous les autres. “Et parfois sur ordre d’Icarus.” La Corporation n’est pas un parent aimant et protecteur. Elle est un parent manipulateur, destructeur, menteur. “Je suis désolée.” De lui montrer qu’Icarus joue peut-être avec June depuis le début. De lui prouver que tout n’est qu’une mascarade. De lui annoncer tout cela. Pour sa sécurité. Uniquement pour sa sécurité. June doit savoir. Elle doit tout savoir.

@June Kitanović

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Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
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DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
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Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

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Run for Your Life - Seige World


Le fait que ce soit Arcelia, de toutes les personnes possibles, qui ait vu et affronté Valkyrie I, qui ait enquêté même, la terrasse. Tu parles de confiance. Et June regrette immédiatement ses pensées envers son amie. Tout en ne pouvant s’empêcher d’être blessée. Arcelia ne semble apparemment pas lui faire confiance du tout. Arcelia a vécu tout ça en le cachant si bien. A June en tout cas. Qui commence à se dire qu’elle n’est sans doute pas la meilleure des observatrices. Ou peut-être que ce sont les Sept, tout Icarus, qui savent si bien mentir. Des talents d’acteurices incomparables. June ne fait aucun commentaire, le regard dans le vide. Elle se demande si le fait qu’une journaliste soit au courant n’est pas mettre tout le monde en danger. A quel point faut-il lui faire confiance, à elle ? La jeune Sept garde ses doutes silencieux, pour l’instant. Il y a tellement d’informations à prendre en compte qu’elle n’en a pas réellement le temps, de toute façon.

Et Sloane n’a pas de réponse à apporter à ses premiers questionnements. Impossible de savoir sans que Valkyrie elle-même ne parle. Et à qui parlera-t-elle si elle continue de se cacher, de vouloir les détruire ? Personne sans doute. June hoche doucement la tête. C’est une énigme pour un autre jour. Le fait que Valkyrie est vivante et s’associe à des terroristes est déjà pas mal pour aujourd’hui. June pense un instant à la bouteille de vin qui attend sagement dans la cuisine. Mais elle se retient. Il vaut mieux avoir les pensées claires pour tout ça. Parce qu’elle veut pouvoir comprendre, dans les moindres détails. Et se rappeler de tout, dans les moindres détails. Peut-être encore plus lorsqu’il s’agit de Rhys et Orion. Deux hommes en lesquels elle a une confiance totale. Avait ?

June regarde son amie poser sa tasse sur la table, en profite pour boire une bonne partie de son thé à elle. Tente de calmer les battements frénétiques de son cœur. Mais les mots sont violents. Les mots accusent Rhys, d’avoir menti et d’avoir aidé Valkyrie. D’avoir été la taupe tant recherchée ? Impossible. Parce que cela voudrait dire qu’il est lui aussi responsable des blessé-es lors des attaques. Responsable du coma de Bonnie. Responsable des blessures de Sloane. Sloane, qui a l’air d’être sûre d’elle-même. Et June sait qu’elle ne dirait rien sans un minimum de preuves. Et June fait confiance à Sloane. Autant qu’elle faisait confiance à Orion, pourtant. Et ce que son amie lui dit à son sujet ne fait aucun sens pour la nouvelle Sept, l’ancienne apprentie, celle qui est certaine qu’elle n’aurait pas survécu plus d’un an ici sans lui. « Clay Barton. » Elle le répète comme pour tester le nom sur ses lèvres, voir si elles s’en souviennent. Mais ce n’est pas le cas. Elle n’a jamais entendu ce nom.

Et elle ne regarde plus que Sloane, alors que ses dernières paroles résonnent dans l’air frais de la nuit. Que ses entrailles se tordent à la mention de manipulations. June a un gout de vomi au bout de la langue, qui menace de prendre réellement forme alors que Sloane se tourne vers elle. « Et parfois sur ordre d’Icarus. » Les bruits alentours semblent tomber en sourdine. June entend vaguement les trois derniers mots de Sloane. Elle a la tête qui tourne, mais son corps ne semble pas vouloir s’évanouir. Est-ce que ça aurait été mieux ? « Ça n’a aucun sens. » Voix blanche, murmures mensongés. Tout fait sens, en vérité. Et c’est peut-être ça qui fait le plus mal. Tout fait terriblement sens.

June pose elle aussi sa tasse sur la table, un peu brusquement. Le son cogne dans ses oreilles et lui fait cligner les yeux. Elle regarde Sloane un instant. « Alors Rhys serait la taupe ? » Ou une des taupes. Parce qu’à ce stade, combien y en a-t-il exactement ? « Mais ça n’a aucun sens. Parce que ça voudrait dire que c’est de sa faute si Bonnie est dans le coma. Et ça voudrait dire que… » C’est de sa faute si Sloane a peut-être failli y passer aussi. Mais ça, June ne le dit pas. Elle se dit que l’attachée de presse en a probablement bien plus conscience qu’elle. Ce n’est pas nécessaire de le dire, alors que les faits sont là. « Et à qui Orion a avoué ça ? A toi ? » Ce soir, cette nuit, il n’y a plus qu’à Sloane que June fait confiance. Alors elle veut savoir. Qui d’autre ? Et malgré le froid, June commence à avoir bien trop chaud sous ses plaids. Elle en enlève un, puis deux, en secouant la tête. « Orion n’aurait pas fait ça. Orion est… » Quoi ? Son protecteur ? Une première larme entame son chemin sur sa joue. Elle regarde Sloane, sans réellement la voir pourtant. « Je ne serais pas là sans lui, tu sais ? Alors ce n’est pas possible que… » A nouveau, June ne finit pas la phrase entamée. Qui aurait été un énième mensonge. Même si elle ne le veut pas, elle sait que l’un n’empêche pas l’autre. Les sourires par devant et les couteaux dans le dos. Ce ne serait même pas le premier à l’avoir fait. Elle ne pensait simplement pas qu’il en serait capable. N’arrive toujours pas réellement à le concevoir. Lui cherche silencieusement, désespérement, des excuses. Quelque chose, qui pourrait justifier tout ça. Mais il n’y a que le vide.

Le pire étant que le tout ait été orchestré. Pas par Orion. Mais par Icarus. Sa mère. Son père. Les seuls parents qu’elle a jamais eus. La seule famille qu’elle pensait avoir. Pour laquelle elle a toujours voulu briller, qu’elle n’a jamais voulu décevoir. June se lève et contourne la table. Elle sent le regard de Drak0na sur elle, qui pourtant n’esquisse pas un mouvement. Iris brillants de rouge, brillants de larmes, tournés un instant vers Sloane. Avant de trouver n’importe quoi d’autre qui ne soit pas elle, tandis que ses paumes s’illuminent à leur tour. Et qu’elle trouve un pot de fleur près de la piscine. Le rayon le frappe dans un fracas assourdissant. La céramique se brise et les éclats tombent autant sur le carrelage que dans l’eau. Le jeune arbuste prend légèrement feu avant de lui aussi tomber dans le bleu artificiel. Drak0na est désormais sur ses quatre pattes, évaluant les risques. Mais il n’y a en a pas. Sauf celui pour June de perdre réellement le contrôle. Ce qu’elle s’est promis de ne pas faire. Ce qu’elle a promis à Sloane de ne pas faire. La Sept respire difficilement, et le feu de ses mains s’éteint peu à peu alors que les larmes s’amplifient. Elle met un genou à terre, puis deux. Céramique qui entaille sa peau, qu’elle ressent à peine. « Qu’est-ce qu’on est pour Icarus alors ? » Rien. Rien. Rien. Des sanglots dans la voix, qu’elle tente d’apaiser en posant sa main sur ses poumons, en regardant Sloane un instant. « A quoi ça sert si tout est faux ? Qu’est-ce qui est vrai ? » Les paroles font un peine sens, ses pensées sont embrumées.

Parce qu’elle croit Sloane, parce qu’elle sait que Sloane a raison. Parce qu’au fond d’elle-même, elle sait Icarus capable du pire. A seulement voulu voir et croire au meilleur. Son faux-couple avec Jade n’était que les prémices de tout le mal ambiant. Et même pour ça, June a toujours voulu croire que la firme avait raison. C’était un mal pour un bien. Alors qu’elle avait peur. Qu’elle a peur depuis des années, depuis qu’elle sait son temps compté, d’avouer à Icarus son état. Parce qu’elle sait. Elle le sait, qu’un pas de travers et toute sa carrière pourrait prendre fin. Toute sa vie. Mais c’est Icarus. Sa famille. Qu’elle a toujours voulu croire. Qu’il l’a recueillie, qui lui permet d’accomplir certains de ses rêves. Alors peut-être. Peut-être ? « Peut-être que c’était pour nous protéger ? De… De… Je ne sais pas. De n’importe quoi. » Des espoirs qui n’en sont plus vraiment. Mais même à ses tympans, les mots semblent trop faibles. « Je voulais juste essayer de rendre le monde un peu meilleur. » Timbre qui se brise avec son rêve. Parce que si Icarus contrôle jusqu’à leurs pensées, alors comment faire la distinction entre le bien et le mal ? Comme savoir si ce qu’elle fait peut servir à quoi que ce soit ? Si tout ce qu’elle est n’est qu’un pantin, est-ce que ses propres décisions sont réellement les siennes ? A qui peut-on faire confiance ? Parce que June n’est plus certaine de pouvoir se faire confiance à elle-même. Pas sans savoir si elle aussi a été manipulée ou non par Orion. Pas en sachant qu’Icarus ne la voit sans doute que comme un objet. Pas en se rendant compte à quel point elle a été naïve d’espérer que tout allait bien, parce qu’elle avait Icarus. Alors qu'elle a toujours été seule.

ft. @Sloane Hatcher

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

Too late to shut it down (June) 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

Too late to shut it down (June) Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

Too late to shut it down (June) 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e Too late to shut it down (June) 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 556
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)


La Vérité coûte.
Est sans fin.
Comme tirer une corde ensevelie.
On n’y voit pas la fin. On s’épuise à la sortir. Encore et encore. Centimètre par centimètre.
Quand on croit arriver au bout de la peine, la corde s’avère encore enterrée sur plusieurs mètres. Il faut poursuivre ou s’arrêter-là. Il faut accepter de tout découvrir ou de ne jamais connaître l'ampleur de l’histoire.
Sloane veut tout savoir. Probablement qu’elle devrait le garder pour elle. Au lieu de cela, le fardeau est partagé avec June. Est-elle seulement prête à toutes ces révélations ? Sloane le pensait. Elle en doute, maintenant. La surprise n’est que le début. Un début déjà trop cruel. Le temps est accordé à l’héroïne pour tout comprendre, pour tout assimiler. Il y a tellement. Il y a trop. Patience est donc nécessaire jusqu'au premier constat : ça n’a aucun sens. Sloane trouve à sourire avec cette remarque. Oui, ça n’a aucun sens.

Pourtant, les voilà en train de soupçonner Rhys de les trahir. Sloane secoue la tête, a déjà pensé et retourné cette idée dans sa tête des milliers de fois. “Non, ce n’est pas la taupe. Il s’inquiète profondément pour vous, tu sais.” Il a menti sur de nombreuses choses, pas sur ça. Sloane le sait. Notamment parce qu’elle s’est mise à épier, à analyser chacun de ses gestes, chacun de ses mots. Plus jamais sereine à ses côtés. Toujours sur ses gardes. Plus jamais illusionnée par ses sourires éclatants, par ses gestes protecteurs. Orion… c’est une toute autre histoire. Theodore a recommandé de ne plus jamais se retrouver en tête-à-tête avec lui, Sloane s’y efforce du mieux qu’elle peut. “Il l’a avoué à Edgar et à moi. Il l’a fait sans sourciller.” C’est le pire. Peut-être la seule fois où elle aurait apprécié un mensonge de la part de Megamind. Il n’a jamais éprouvé de regret. Il n’a jamais eu de culpabilité. Il l’a juste fait afin de servir ses intérêts. “Je ne serais pas là sans lui, tu sais ? Alors ce n’est pas possible que…” Une nouvelle phrase s’ajoute au cimetière de toutes les autres échouées. Elle n’a pas besoin de la terminer, Sloane comprend. “Je sais, June, je sais. Je suis désolée.” Elle l’est. Profondément. Avec ses douces paroles, ses belles intentions, sa bienveillance débordante, elle vient tout détruire. Morceau par morceau. Travail d’orfèvre pour détruire le monde de June. Sloane en a parfaitement conscience. Déteste être celle qui doit le faire. Mais elle le fait. Au nom de leur amitié, de leur confiance. Elle regrette. Vite. Bien trop vite. Quand son amie se lève, s’éloigne. Ses yeux ne sont plus ses yeux ou peut-être que si, ils le sont. Plus que jamais. Les yeux de la souffrance. Sloane se lève, laisse les plaids tomber sur la chaise. Pas un seul pas dans la direction de l’héroïne. Elle la laisse à sa douleur. Elle lui offre l’espace pour l’exprimer. Pas en criant. Pas en pleurant. En détruisant. Et puis, c’est la chute. Une chute physique. June s’effondre. Sloane y assiste, sans rien pouvoir faire. Simple spectatrice qui la laisse toute à sa souffrance. Elle n’a pas les mots, elle n’a pas les gestes pour l’aider. Elle n’a rien. Pas grave, car à cet instant, les questions n’en sont plus. Elles ne sont que des douleurs articulées, criées, crachées.

Jusqu’à la dernière tentative de déni. Jusqu’au regard de trop. L’empathie explose. Les larmes grimpent jusqu’aux iris. Ses yeux ne sont bientôt plus que le reflet de ceux de June. Sloane s'émeut, Sloane pleure. “Je voulais juste essayer de rendre le monde un peu meilleur.” Le déni se brise contre la réalité. Et c’est le cœur de Sloane qu’elle emporte avec elle. Ce n’est pas l’attachée de presse qui s’avance et s’agenouille face à elle. C’est l’amie de longue date. Qui voit son amie s’effondrer. Perdre confiance. La chute est douloureuse. Il sera difficile de s’en relever. Les mains se déposent sur les joues humides de la jeune femme, obligent le visage à rester droit. Sloane veut capter son regard. La suite est essentielle. June doit l'écouter, elle doit le voir. “Tu l’as rendu meilleur.” Paroles claires, précises, franches. Il n’y a aucun doute là-dedans. Elle n’en a jamais douté. S’il y a bien une chose dont elle est certaine, c’est que June fait le bien autour d’elle. Elle a toujours été entière. Elle a toujours été portée par la volonté d’aider, d’être aimée. Et on ne connaît pas de raisons plus belles de s’aliéner à une Corporation. “Peut-être qu’Icarus s’est joué de toi, mais l’impact que tu as eu sur des milliers de petites filles, ça, ça compte. Ce n’est pas faux. C’est réel, c’est tangible.” Aussi tangible que son épiderme sous ses doigts ; que ses larmes sur ses joues ; que les débris qui entrent dans sa peau. “Au fond, rien ne change : Icarus t’a donné une visibilité et tu t’en es servi pour faire entendre ta voix. Tu aides des générations entières à s’aimer, à croire en soi, à poursuivre leurs rêves.” Geste tendre d’un pouce qui essuie la joue. En chasse l’humidité. Elle ne devrait pas pleurer. Parce qu’elle est une véritable héroïne qui a seulement eu le malheur de croire de douces paroles, quand elle n’était encore qu’une enfant. Elle a fait confiance. Voilà sa seule erreur.

Sloane l’attire contre elle. La serre dans ses bras. La ramène à cette humanité si précieuse, si pure chez elle. June doit y rester connectée. C’est ce qui la différencie d’Orion ou de Rhys. C’est ce qui fait sa force. “Tu changes le monde, June.” Sloane sera là encore des jours, des semaines, des mois, des années durant afin de le lui répéter. Si elle doit le faire chaque jour, elle le fera. “Et si tu en doutes, je t’en prie, regarde autour de toi. Écoute ce que les gens ont à te dire.” Qu’elle l’écoute. Par pitié. June ne peut tout remettre en question à cause d’Icarus. Tout n’est pas faux. Il y a du vrai dans ce qu’elle a vécu, dans ce qu’elle a fait, dans ce qu'elle a accompli. Sloane s’écarte, lui tend la main. “Allez viens, relèves-toi. Tu saignes.” Elles ne peuvent rester là, à terre. Elles doivent se relever, elles doivent rester fortes. Elles doivent s’en sortir. S'il y a bien une chose que Sloane retient dans toute cette histoire : elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes.

@June Kitanović

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
Too late to shut it down (June) ERMysuCn_o
I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
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Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété, mort, blessures,
dépression, terrorisme, crise d'angoisse


Run for Your Life - Seige World


Les soupçons sur Rhys sont rapidement démantelés par Sloane. Il faudra tout de même quelques semaines à June pour accepter qu’il puisse réellement tenir à elleux. Parce qu’elle a la rancune tenace, et souvent l’instinct premier de voir tout en noir ou blanc. Des nuances grises qui lui paraissent surfaites alors qu’elle ne fait qu’y nager. Pour l’instant, ce soir, Rhys est coupable. Mais peut-être un peu moins qu’Orion, apparemment. Aucun doute sur la véracité de ses aveux, s’ils ont été énoncés devant Edgar et Sloane. En eux, elle a confiance. Même si la confiance lui semble être une chose de plus en plus futile, peu fiable. Elle n’a que ça sur quoi se reposer. Ça et un déni qu’elle sait déjà dangereusement instable. Parce que June n’a jamais eu réellement totalement confiance en la firme. Pas depuis qu’elle a quitté Los Angeles et le foyer lui ayant donné une vision bancale de la famille. Qu’elle avait tenue à redorer avec sa famille trouvée ici. Dont Sloane. Dont Orion. Des mensonges éparpillés ça et là parce qu’il lui semblait normal de vouloir briller aux yeux des membres les plus éloigné-es. Celleux d’en haut. Plus près du Soleil qu’elle ne le sera jamais. Des non-dits secrets pour ne pas faire du mal. A elle comme aux autres. C’était ce qu’elle se disait, pour ne pas s’attarder sur la peur viscérale de se faire écarter. En sachant que tout était possible. « Je sais, June, je sais. Je suis désolée. » June secoue la tête, sans arriver à dire quoi que ce soit. Elle ne veut pas que Sloane soit désolée. Alors qu’elle lui dit seulement, enfin, la vérité. Mais la vérité est trop lourde, trop grande. Et il faut l'évacuer, d’une façon ou d’une autre.

Alors c’est le pot de fleurs qui prend. Et puis la main, un peu, quand le corps s’écroule sous le poids des émotions. June sent à peine l’égratignure, maudit seulement les larmes qu’elle n’arrive plus à réguler et la respiration qui commence à s’accélérer. Fatiguée d’avance de ce qui va arriver, incapable de l’arrêter. Elle n’entend ni ne voit Sloane qui s’approche. Mais elle sent ses mains sur ses joues, qui lui font relever la tête. Ses prunelles s’accrochent aux siennes, trempées elles aussi. Et si June en pleure de plus belle en voyant l’état de son amie, la respiration se calme pourtant. Le regard fixé dans celui de Sloane, les larmes s’effondrant sur ses doigts dans le silence assourdissant de la nuit, June ne peut qu’écouter les paroles qui tonnent. Elle les accueille sans réellement savoir si elle y croit ou non. Elle veut y croire. N’y arrive pas encore pleinement. Mais elle écoute, et elle n’oubliera pas. Elle écoute, et elle respire un peu mieux. Elle écoute et, surtout, elle réalise que Sloane y croit, elle. C’est ce qui la touche le plus. Et qui lui fait penser qu’il y a peut-être au moins une part de vérité dans tout ça. Elle veut y croire, parce que Sloane y croit. Que ces vérités ne remettent pas tout en cause. Parce que tout n’était pas un mensonge. S’il en faut une, alors son amie en est la preuve. Ses paroles, sa présence, la foi qu’elle semble lui porter. Des choses tangibles, elles aussi. Alors que la main de Sloane vient essuyer quelques larmes qui osent encore s’échapper. Et June en fait de même, sans un mot, sur sa joue à elle. De l’eau salée qui lui cisaille le cœur. Sloane ne devrait pas pleurer.  

Alors quand elle la prend dans ses bras, June serre fort. Elle échappe un dernier sanglot aux premières paroles de Sloane, se reconnecte enfin entièrement au présent avec les suivantes. Elle hoche doucement la tête dans le cou de l’attachée de presse. Elle fera l’effort d’écouter, à défaut de ne pas savoir si elle saura le penser elle aussi. Elle veut y croire. Essayer. Garder l’espoir de pouvoir y arriver un jour. C’est ce qu’elle a toujours fait. Alors elle ne peut pas abandonner, pas alors que Sloane croit en elle, n'est-ce pas ? « Merci. » Le mot s’étrangle entre ses propres voyelles et consonnes, et June serre plus fort avant de reculer. Elle ne veut pas seulement dire merci à Sloane, mais elle veut remettre un peu d’ordre dans ses pensées avant d’expliciter. Parce que Sloane mérite au moins des phrases non entrecoupées de sanglots. Sloane mérite plus que tout ce qu’Icarus a pu lui offrir jusque-là. De ça, June en est désormais certaine.

La Sept fronce les sourcils quand l’attachée de presse lui tend la main et évoque le saignement. Elle regarde sa main d’un air absent. Avant que ses yeux ne s’écarquillent légèrement. « Merde. » Yeux inquiets qui se retournent vers Sloane. « J’espère que je t’en ai pas mis dessus ? » Elle tente de vérifier sous la lumière de la lune. Elle ne voit pas de trace, mais n’en est pas certaine. Inquiétude qui pourrait paraître futile. Qui lui offre quelques secondes de répit, alors qu’elle prend la main de Sloane pour se relever. Elles rejoignent rapidement la table et June prend une serviette pour nettoyer sa main. L’égratignure ne lui fait pas si mal. Pas aussi mal que tout le reste. « J’irai mettre du désinfectant tout à l’heure. » Elle souffle les mots autant pour elle que pour Sloane. Puis les gestes s’arrêtent. Un instant ou deux, June réorganise le tumulte de ses pensées. Et, serviette reposée, elle prend reprend la main de Sloane. « Merci. » Elle ne le dira jamais assez. « De me l’avoir dit. Je préfère savoir, tu sais. Même si… » Son regard accroche la plante qui vogue à la surface de l’eau chlorée, avant de revenir vers son amie, l’air contrit. « J’imagine qu’on ne dirait pas. » Elle s’en veut, d’avoir réagit autant, de s’être laissée emportée par la douleur et le sentiment de trahison. Mais surtout, elle comprend que ça n’aurait pas été le cas, s’il n’y avait pas déjà eu certains doutes. « Je crois qu’au fond, j’ai toujours eu peur. Peur de les décevoir et peur qu’au moindre faux-pas, Icarus me rejette. Je déteste mentir, et en même temps je leur cache de plus en plus de choses. » Le cœur s’accélère à nouveau, et June prend une longue respiration. « Parce que j’ai toujours eu peur que tout soit faux. J’ai toujours peur que tout soit faux. » Anxiété qui la ronge de l’intérieur, dépression dont elle peine à sortir totalement.

Une dernière larme s’échappe sous ses paupières et elle lève les yeux au ciel dans un soupir exaspéré. La main lâche celle de Sloane pour essuyer rapidement la fautive. « Et faut vraiment que j’arrête de chialer tout le temps. » Le rire en est à peine un. Le sourire qui vient après, lui, est pourtant sincère. Malgré sa petitesse. « Je suis contente que tu sois là. » Les pensées sont volages, la crise lui a embrumé l’esprit. Et les sentiments sortent dans un désordre détonnant. « T’es la meilleure d’entre nous. Et toi aussi, tu changes le monde. » Le « aussi » lui coûte un peu, peinant toujours à croire totalement qu’elle puisse avoir un quelconque impact. « Sans doute plus que nous sept réunis. » Elle hoche la tête. « Je suis contente de t’avoir dans ma vie, et tant pis si ça fait clicher à dire. C’est la vérité. T’es une des plus belles personnes que je connaisse. » Le sourire n’est plus, le ton est sérieux. June a l’impression qu’elle pourrait se fissurer en deux sans Sloane. Et ce soir n’est qu’une fois de plus où elle le réalise, tandis qu’elle serre à nouveau son amie dans ses bras avant qu’un frisson ne la fasse reculer. « On devrait se remettre sous les plaids, on va attraper froid. » Elle regarde Drak0na qui se réinstalle près de la table, se tourne à nouveau vers Sloane. « C’était vraiment juste pour prendre l’air que tu voulais qu’on s’installe dehors ? » Le doute la prend soudain, et ce à quoi elle pense ne la ravie pas. Mais les habitudes sont difficiles à perdre. Alors tant que Sloane ne confirme rien, June y croit encore un peu. Que c’était juste pour prendre l’air. « Je crois que je vais avoir encore plein de questions. » June soupire, tandis que son regard s’assombrit, que le reflet d’Orion réapparait devant ses iris. Et celui d’Icarus aussi.

ft. @Sloane Hatcher

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

be careful what you wish for, it might be the poison you fear
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) Ih3dn9R
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

Too late to shut it down (June) 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

Too late to shut it down (June) Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

Too late to shut it down (June) 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e Too late to shut it down (June) 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 556
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)


Le désespoir. Dans les mots. Dans les gestes. Dans les explosions. Dans les larmes. Le désespoir contamine jusqu’à l’attachée de presse. Ces larmes ne sont pas les siennes. Ce sont celles de June. Ou peut-être sont-elles tout de même les siennes. Celles refoulées, au profit d’une force, d’une détermination derrière laquelle elle se cache. Sloane ne s’autorise pas à chuter. Elle s’autorise seulement à être solide. Parce qu’on lui a dit, on lui a rappelé : ils ont de la chance de l’avoir. Les mots tournent en boucle. Lui rappellent l’importance de tenir. Quoiqu’il arrive. Quoiqu’il se passe. C’est June qui le lui a dit il y a bien longtemps, reconnaissante. C’est Theodore qui lui a répété, rassuré de pouvoir compter sur elle. Tout change ce soir. Le roseau cède sous la pression. Sous ces quelques courageuses sur ses joues. Encouragées par l’émotion de June. Et ça fait du bien. Bien plus qu’elle ne l’imaginait. Elle peut laisser filer la colère, la déception, le dépassement. Sans qu’on la prie de tenir. Enfin, Sloane se permet de pleurer. Enfin, les épaules semblent s’alléger. Enfin, le cœur se déverse. Enfin. Elle peut reprendre son souffle.

Les larmes sont recueillies par l’une, essuyées par l’autre. Sororité et tendresse dans ces gestes doux. De simples gestes plein d’humanité. Mais Sloane n’oublie pas. June. June et son attachement à Icarus. June et son monde qui tombe en ruines. June et ses espoirs déchus. June. Celle qu’elle aurait aimée ne pas blesser avec ces nouvelles. Celles qu’elle redoutait d’informer, mais qu’elle voulait prévenir. June qu’il faut rassurer, réconforter. June dont il faut raviver la flamme. Elle est le présent. Elle est l’avenir. Elle est celle qui change réellement les choses. Elle est celle qui marque et saura marquer le monde par ses actions. Le remerciement, Sloane ne sait qu’en faire. En général, on ne remercie pas la personne qui casse tout et tente de recoller les morceaux. En général, on en veut à cette personne. Pas June. Il est temps de la relever. De lui montrer à quel point elle est puissante, même quand elle s’effondre. Même s’il y a des larmes, même s’il y a du sang. Sloane sourit. “Ne t'inquiète pas, ce n’est rien.” L’hémoglobine disparaîtra au lavage. On ne peut en dire autant des dégâts créés par les informations du jour. Alors, qu’est-ce qu’un peu de sang ? Les voilà debout. Allégées de quelques millilitres lacrymales. Mais plus lourdes d’un poids qui les dépasse.

Merci. De me l’avoir dit. Je préfère savoir, tu sais. Même si… J’imagine qu’on ne dirait pas.” Un léger rire lui écorche la gorge. Sloane ne s’attendait à rien. Elle espérait seulement que ce ne serait pas trop. Ça l’a été. “Je ne regrette pas de te l’avoir fait, June. Il fallait que tu le saches. J’aurais juste préféré que ce soit moins douloureux.” Utopique de le croire. Ça ne pouvait pas l’être. Sloane s’en rend d’autant plus compte en écoutant la peur de la super-héroïne. Peur constante. À chaque pas. À chaque phrase. Sloane ouvre la bouche. Tente de trouver des mots, encore, qui sauront réconforter. Rien ne vient. À part des mensonges. À part des vérités trop cruelles. June en a assez entendues pour l’instant. La bouche se referme. Les doigts pressent sa main. Elle n'a plus les mots, mais elle est là. Les yeux, eux, observent une énième larme rouler sur la joue de la jeune femme. “Je préfère te voir pleurer qu’exploser un pot ou enflammer des plantes.” Elle voit dans les pleurs une réaction plus saine. Une preuve de vulnérabilité embrassée, affirmée. “Tu sais, les larmes, elles sont là pour quelque chose. Elles sont la preuve que tu éprouves des émotions et que tu es encore humaine.” Tant que les larmes sont là, tout va bien. Tant qu’elles sont là, elle écoute ses émotions. Et dans ce monde, c’est tout ce qui importe.

T’es la meilleure d’entre nous. Et toi aussi, tu changes le monde. Sans doute plus que nous sept réunis.” Ce n’est pas vrai. Elle ne change pas le monde. Et ça lui cause un pincement au cœur. “Ne dis pas ça.” Sloane fait tout le contraire. Elle le rend pire, avec son équipe et parfois avec l’aide d’Edgar. Des vies brisées, des carrières déchues. Trop de personnes traînées dans la boue pour le bien d’Icarus et de ses Sept. Derrière les Super se cachent une armée de Vilain·e·s chargé·e·s de les faire briller. Sloane en est une des figures de proue. Au moins y a-t-il les paroles de June. Dirigées tout droit vers le myocarde en pleine défaillance. À ça de se remettre à pleurer, cette fois pour d’autres raisons. Les bras de June deviennent un refuge dans lequel elle se perd. Consciente du pouvoir de leur amitié, de l’importance de ce moment. “Merci à toi. Tu n’imagines pas à quel point ça me touche.” La preuve que derrière la relation professionnelle autre chose se joue. Une véritable amitié comme on en fait peu. “C’était vraiment juste pour prendre l’air que tu voulais qu’on s’installe dehors ?” La tête se tourne vers la maison. La bâtisse ne lui révèle pas ses secrets. Elle ne dit rien d’éventuels équipements d’écoute. Alors, le doute subsiste. Sloane revient à June. “Je ne sais pas à quel point on doit s’inquiéter. Donc, appelons cela un excès de zèle.” Elle ne sait pas encore. Pourtant, les mois se sont écoulés depuis qu’elle est au courant. Des mois passés à se questionner, à s’inquiéter, à fouiner. Sans que rien n’avance réellement. “Je crois que je vais avoir encore plein de questions.” Sloane attrape l’un des plaids et s’enroule dedans. La soirée s’annonce longue. Demain, le réveil sera compliqué. Fait d’yeux collés, de mal de crâne. Le coût en vaut la peine.

Est-ce que tu en as me concernant ?” Elle s’installe sur la chaise, une jambe sous elle. Prête à affronter ce nouveau round. “Après ce que je viens de te révéler, je comprendrais que tu en aies et je ne le prendrais pas mal si tu doutais de moi.” En fait, Sloane en serait rassurée. À partir de maintenant, June doit se méfier. Même du visage le plus amical. Même de Sloane. “Ça vaut pour maintenant et pour les prochaines semaines. Sens-toi libre de me questionner à n’importe quel moment.” Voilà ce qu’elle désire. Une relation basée sur la franchise en toute circonstance.

@June Kitanović

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
Too late to shut it down (June) ERMysuCn_o
I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 1624
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatar: redfield / signature: awonaa / icon: StrangeHell
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété, dépression,
terrorisme, crise d'angoisse


Run for Your Life - Seige World


L’inquiétude pour les taches de sang est balayée. Et l’esprit de June est trop embrumé pour faire autre chose qu’abdiquer : elle ne s’inquiétera pas. Pas pour ça, en tout cas. Des inquiétudes, elle en a plein la tête. Pour ce passé éclaté en mille morceaux, pour ce futur qui lui fait encore plus peur, et pour Sloane. Sloane qui a subi, tant subi depuis des mois, et qui est toujours là. Qui prend le temps de la relever après la chute, alors qu’elle voudrait pouvoir être son roc à elle. Sous les larmes et la lumière de la lune, elles ne sont plus que les deux femmes qu’elles auraient dû être. Deux amies, épuisées et là l’une pour l’autre. June veut y croire. Et elle hausse les épaules quand Sloane lui dit qu’elle aurait voulu que ce soit moins douloureux. C’était perdu d’avance. June devrait y être habituée : les déceptions, les abandons, les désillusions. Mais ça fait toujours aussi mal, parce qu’elle s’attache toujours autant. Cette fois plus que les autres. Toute une vie qu’elle remet en question. Des relations qui lui paraissent toutes fausses, des vérités qu’elle ne voulait pas voir, ses propres mensonges qu’elle admet enfin être ce qu’ils sont. La main s’accroche à celle de Sloane, et les paroles sont rassurantes. Encore. Toujours. Reconnaissance infinie envers son amie, qui sait trouver les mots justes, qui la sort du brouillard petit à petit. Pourtant, c’est un sourire triste qui accueille les derniers mots ( « tu es encore humaine » ) alors que le regard se dirige une seconde vers les vestiges de la plante voguant dans la piscine. « Parfois, j’ai juste peur de trop l’être. Et peur de ne plus savoir l’être, en même temps. » Le mois prochain, elle sera persuadée d’être un monstre. Celui dépeint par la presse et les autres. Celui qu’elle a peut-être toujours cru être.

Mais pour l’instant elle se tient debout, pour Sloane. Grâce à Sloane. Et elle fronce les sourcils à la négation. Ne comprend pas pourquoi elle ne l’accepte pas. Ne voit pas tous les méfaits causés, refuse de faire peser ce poids sur les épaules de l’attachée de presse alors qu'Icarus est l'entité fautive. Mais le regard s’adoucit aux derniers mots et maintenant qu’elle la serre dans ses bras. Murmures qui finissent leur course dans les cheveux blonds. « S’il y a du bon là-dedans, dans ce qu’on fait, comme tu m’disais, c’est aussi beaucoup grâce à toi. Parce que tu sais nous guider. Parce que tu es toi. » Elle n’en démordra pas. June sait qu’elle n’aurait jamais tenu sans Sloane. En tant qu’apprentie et encore plus en tant que Sept. Mais pas seulement grâce à ce métier d’attachée de presse, parce que Sloane est Sloane. Celle qu’elle voit comme une force tranquille au grand cœur. Son amie.

L’air froid ramène la Sept à la réalité et elle se détache lentement. L’apaisement est de courte durée, alors que la question est posée sur ce désir de profiter de la terrasse et des températures beaucoup trop fraîches à son goût. La réponse ne la rassure pas, au contraire. Elle regarde la bâtisse avec un léger frisson. « Pas du tout un coup à devenir parano. » June marmonne surtout pour elle-même, prenant peu à peu conscience de tout ce que ces révélations impliquent, et se promet de faire chercher à Drak0na la moindre trace de technologie indésirable. Histoire de pouvoir au moins réussir à dormir dans son propre lit. Mais elle apprécie le geste, cela dit, toutes les précautions prises. Qui lui montre une nouvelle fois à quel point Sloane ne laisse rien au hasard, et peut-être aussi à quel point tous ces faits sont lourds à porter depuis des mois.

June s’emmitoufle dans ses plaids sur la chaise, les genoux relevés pour que le visage soit le seul à dépasser. Elle hoche doucement la tête. « J’imagine que je n’penserais pas à tout ce soir. » Elle a les yeux qui piquent d’avoir trop pleuré et les membres engourdis de s’être laissée emportée. Exténuée, elle ne veut pourtant pas que la discussion s’arrête. Pour en savoir plus, oui, mais parce qu’elle sait aussi qu’après elle, rien ne sera plus pareil. Que le monde s’effrite encore plus ou qu’elles en sortent plus fortes, la soirée est suspendue dans le temps. Un tournant sur de multiples plans. Elle prend quelques longues secondes, peut-être minutes entières, à réfléchir à la question : « Est-ce que tu en as me concernant ? ». June regarde Sloane un temps, avant que sa tête ne se tourne vers le jardin sans réellement le regarder. Elle n’a jamais douté de Sloane, a même plutôt envie de lui faire encore plus confiance après tout ce qu’elle vient de lui dire. Parce qu’elle l’a dit. Ce qui est plus que ce qu’ont fait beaucoup de gens. Lui parler. Lui dire la vérité. Et il y a des questions qu’elle a peut-être un peu trop peur de poser, de ce que cela pourrait encore impliquer. Des changements qu’elle ne veut pas. Pourtant inévitables. Le tri se fait lentement et elle en ressort avec quelques-unes qui sortent du lot. Peu certaine de vouloir en écouter les réponses, elle prend pourtant une longue inspiration avant d'enfin les exprimer. « T’es au courant depuis… l’attaque, alors ? Avant ? » Les mots sont hésitants. La timeline est encore floue pour elle. « Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui savent tout ça ? » Est-ce que tous les Sept savent ? Est-ce que les secrets ont déjà dépassé la frontière d’Icarus ? Que ferait Icarus si… Mais elle fait taire les questions qui s’éparpillent, deviennent trop dangereuses pour un cœur déjà éreinté. Et puis il y a autre chose. « Pourquoi me le dire maintenant ? » Les mots n’ont pas volonté de critiquer, mais la question en cache d’autres. Pourquoi seulement maintenant ? Pourquoi me le dire à moi ? June s’imagine de multiples scénarios, dans lesquels Sloane voulait simplement vérifier de quel côté la Sept allait se ranger, ou juste lui dire parce qu’elle a confiance elle. Seul problème à ce dernier tableau qui semble le meilleur : June n’est pas certaine de mériter totalement cette confiance.

ft. @Sloane Hatcher

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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 1941
Zone libre :
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
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01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
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Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
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La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
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Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



No matter the problem refuse to lose /
My life been good and bad and all around. The more things I lost, the more I found.
(The Seige) (icons. inkmarrows)


Les mots se font chaleureux, réconfortants. Les lèvres prient l’humanité, vantent les mérites des larmes. Mais la douce berceuse ne rassure pas. La berceuse soulève ce qui ne va pas. Une peur qui réside dans les tripes, dans trop d’interrogations. June est perdue. En quête d’un juste milieu qui n’existe peut-être pas. Peine étalée dans les iris bleues. Paroles trop faibles pour taire les inquiétudes. Rien ne fait le poids face à une peur pareille. Sloane s’avoue vaincue. Préfère le silence aux beaux discours. Au moins pour cette fois. Il y a des combats qu’elle sait inutile à mener. Celui-ci en fait partie. D'ailleurs, il y en a tant d’autres qu’elle ne cherche plus à mener. Pour lesquels elle a perdu tout optimisme, tout idéalisme. Trop lasse. Son rôle d’attachée de presse à jamais sali par les mains serrées, ensanglantées d’Icarus et de certains Sept. Tel est son fardeau. Voilà un fait immuable. Peu importe ce que June espère. Peu importe ce que June pense. Sa croyance parvient tout juste à percer ses désillusions, à gratter la surface d’un cœur trop noirci par la réalité. June ne voit pas que si Sloane est la meilleure d’entre elleux, alors iels sont perdu·e·s.

Elle n’a rien de beau, rien de précieux à leur apporter. Juste la même vieille rengaine de l’attachée de presse, de son obsession de l’ordre et du contrôle. Mèches blondes secouées, repoussant la certitude de son amie. Aucun mérite ne doit être attribué à Sloane. Elle tente seulement de faire au mieux son travail. De le rendre meilleur pour pouvoir encore se regarder dans le miroir le matin. Sans crever de culpabilité. Sans ployer sous sa morale. “Ce n’est pas vrai, tu sais ? J’évite juste les scandales.” L'image de la solide attachée de presse prend un coup. Elle aussi est aux proies à des questionnements. “C’est vous - c’est toi - qui êtes maîtres de vos propres choix. Vous pouvez choisir de faire de belles choses ou d’en faire des mauvaises. Mais je n’ai rien à voir là-dedans.” Elle se contente de donner des moyens de montrer leurs belles actions ou d’étouffer les mauvaises. Elle est là pour les sublimer ou les effacer ; pour les exposer ou les cacher. Elle n’insuffle rien aux Sept. Pas une once d’espoir ou d’humanité. Sauf quand tout dérape et que c’est trop. Alors, le ton monte, la colère éclate, la fatigue explose à la face de celleux qui créent des vagues à répétition. Parce qu’il y en a marre de toutes ces conneries. Voilà ce qu’elle fait, Sloane. Et l’éthique, là-dedans ? Bafouée, dévorée, jetée. Disparue.

Elle devrait en faire de même avec son humanité. Ça lui éviterait d’être impliquée dans des chasses aux taupes au cœur d’Icarus. Ça lui permettrait de regarder ailleurs, quand des horreurs sont commises. Ça lui éviterait d’embarquer June dans la folie d’Icarus. Mais non. Sloane a des émotions et elle les écoute encore. Ça pousse à avertir l'une des seules personnes qu’elle aurait voulu le plus épargner. La machine est lancée. Trop tard pour faire machine arrière. Trop tard pour les regrets. Elle les voit, les milliers d’interrogations de June, les remises en question que ça implique. Il y en a tant et aucune qui sort, quand l'invitation à interroger est lancée. Sloane sourit, léger flottement sur ses lèvres. Fière de voir à quel point June ne l’assassine pas avec toutes ses questions. Elle réfléchit, prend le temps de prioriser. Elle sait l’importance de chaque phrase. Elle a toujours été intelligente, stratège. Le rôle de Sept lui va bien. Bien plus qu’à d’autres. Et si un jour, cela devait s’arrêter, elle ferait une excellente enquêtrice ou avocate. “T’es au courant depuis… l’attaque, alors ? Avant ?” Première question. La plus facile à répondre. “Pour Orion, depuis l’attaque. Pour Valkyrie, depuis juillet. C’est Theodore qui est venu m’interroger et me balancer l’info.” Les lèvres se pincent au souvenir de sa venue surprise. Une intrusion chez elle pour la secouer, la menacer. Un moment absolument pas apprécié. “Il pensait que j’étais au courant et que je le lui cachais.” Elle ne dit rien de comment la discussion s’est déroulée, des mots plus haut que les autres, de la colère des deux. Détails inutiles. “On a convenu de ne pas ébruiter tout cette histoire, le temps de savoir à qui se fier. Ça a pris du temps et c’est comme ça que j’ai su pour Rhys… qu’il savait lui aussi pour Valkyrie.” À quel point l’amour aveugle ? La réponse lui échappe encore. Sloane pensait tout savoir. Elle l’imaginait innocent jusqu’au bout des ongles. Avec son sourire parfait, ses manières de gendre idéal, ses paroles bienveillantes. La chute a été violente. “Il ne pouvait pas me mentir.” Elle aurait aimé qu’il en soit capable. Mais non. Il était coincé. “Il y a toi, Theodore, Arcelia, Cara Marlowe et moi. Je crois que c’est tout.” Un infime groupe qu’Icarus pourrait écraser, réduire à néant en un claquement de doigts. C’est effrayant.

Pourquoi me le dire maintenant ?” Les iris glissent vers June. Couverts d’une peine à peine masquée. “Parce que la dernière fois qu’on a eu une conversation à propos de ton lien avec Icarus, ça s’est mal passé.” Cette discussion durant laquelle elle l’incitait à ouvrir ses horizons, à vivre en dehors d’Icarus. Cette discussion où June lui avait rappelé que la Corporation était tout pour elle. Un parent. Un bienfaiteur. Un employeur. “Peut-être que les choses ont changé depuis, mais tu ne te définissais que grâce à Icarus.” À l’époque, June n’aurait pas supporté ces révélations. Sa réaction de ce soir lui prouve que du chemin a été parcouru depuis. “Je ne voulais pas bousculer davantage ton monde ni te faire porter ce poids-là. Tant que tu ne savais pas, je pensais que ce serait plus simple pour toi.” Sloane se fourvoyait. Elle l’a laissée être exposée à des dangers insoupçonnés. Elle l’a abandonnée dans une arène trop grande, dont June ne connaissait pas les règles. Il était plus que temps de tout lui annoncer. “Et parce que…” Profonde inspiration. Les poumons se gonflent. Se vident. Avant de se lancer sur une pente plus intime, plus vulnérable. “... ça fait des semaines que j’évite Orion pour ne pas qu’il ait une infime chance de tout effacer de nouveau. C’est un stress permanent, je n’en peux plus.” Elle le fuit. Tous les jours. Les sens toujours aux aguets, persuadée qu’il pourrait se pointer n’importe où, n’importe quand. Peut-être même chez elle, comme Theodore. Tranquille nulle part. C’est trop pour les nerfs déjà à fleur de peau. “J’ai besoin de connaître mes allié·e·s pour savoir sur qui me reposer.” Plus que jamais, Sloane se sent fragile. Au bord d’un précipice. Prête à sombrer. Theodore et Arcelia ne suffisent pas, ne suffisent plus. Elle a besoin de personnes dont elle est plus proches, de personnes qui la connaissent vraiment. Elle a besoin d’aide. Et pour la première fois, elle en demande. “J’ai besoin de toi.

@June Kitanović

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kinda horrors in my deepest nightmares /
Running. I keep on running. But I don't know if I can make it to the morning.
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Too late to shut it down (June) 872578acac8079748eca2618cff8b523675c0e1c
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 28 ans
Dollars : 1982
Zone libre :
Too late to shut it down (June) ERMysuCn_o
I've got a crush, it's crushing me

Too late to shut it down (June) HkwXOYRk_o
Unbreakable link,
protector of the heart


Too late to shut it down (June) J4jVf5G7_o
somedayy


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
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Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
Too late to
shut it down

TW : anxiété, dépression,
maladie dégénérative


Run for Your Life - Seige World


Les mots atteignent le palpitant déjà trop éreinté. June fronce les sourcils, ne comprend pas pourquoi Sloane ne comprend pas : à quel point elle est importante, leur bonne étoile, elle le sait, n’est quasiment plus certaine que de ça. La Sept a du mal à trouver les mots, se dit qu’aucun de ceux qu’elle pourrait dire ne suffiront à l’attachée de presse pour lui faire voir ce qu’elle voit en elle. Dans ces moments-là, elle aimerait pouvoir lui montrer des parcelles de son âme, lui faire ressentir ce qu’elle ressent. Les sentiments ne mentent pas, et c’est tout ce qui compte, non ? Tout ce qui devrait compter. Elle secoue légèrement la tête. « Tout ce que je sais, c’est que sans toi, je ne serais peut-être même pas capable de faire de belles choses. » Parce qu’elle est son attachée de presse, parce qu’elle est son amie avant tout, parce qu’elle l’est depuis des mois, des années. Des autres Sept, elle ne sait plus rien, ne parlera pas en leur nom même s’ils devraient eux-aussi être reconnaissants envers Sloane d’éponger leurs frasques et minimiser les scandales. Elle aimerait simplement que son amie se voit comme elle la voit : indispensable, parce qu’elle est Sloane, attachée de presse ou non.

Sloane, qui lui a toujours dit la vérité, même quand elle est difficile à entendre. Alors autant commencer par des questions qui ne risquent pas grand-chose. June observe son amie tandis qu’elle lui répond, perçoit un léger énervement dans la moue affichée. Elle se demande à quel point Theodore a pu faire preuve de délicatesse, alors qu’il est loin d’être connu pour celle-ci. La décision de prendre le temps de voir à qui se fier n’est pas dénuée de sens. Loin de là, décision intelligente qui pourtant lui fait mal. Hypocrisie de vouloir connaître tous les secrets quand elle en cache tant. Et les révélations semblent en avoir entraîné d’autres, dont la trahison de Rhys. June pèse ses mots, même en pensée. N’arrive toujours pas à croire qu’Aegis ait pu mentir sur ça, à tout le monde, à Sloane. Prunelles qui s’assombrissent à l’idée qu’il ait pu la faire souffrir, qu’il les a toustes trahi-es. Fierté de voir que Sloane a pu déceler ses mensonges, sans savoir pourquoi elle en a été réellement capable. Et au moins, la liste des personnes au courant n’est pas très longue, apparemment. Elle tique pourtant sur l’avant-dernier. « Cara Marlowe ? » Le nom lui est familier, et il lui faut quelques secondes pour le replacer un tant soit peu. « C’est une journaliste, non ? » Elle y voit un danger plus grand que tout le reste, si c’est le cas. S’il est impossible de faire confiance à Icarus, en qui peut-on réellement avoir confiance ? Alors que ce sont Eux qui devaient prendre soin des Sept, des apprenti-es, des employé-es. La Maison n’est pas une famille. S’il en fallait une dernière preuve, c’est bien celle-là.

La dernière réponse fait plus mal que les autres. June grimace à l’évocation de cette fameuse conversation. Elle ne sait pas si les choses ont réellement changé. Au fond, elle pense encore qu’elle ne serait rien sans la firme, sans tout ce que ces années passées avec Eux lui ont apporté. Le bon comme le pire. La seule réelle différence, depuis, est Aurora. June ne veut pas la voir souffrir. Sans avoir voulu réellement regarder la vérité en face, elle savait depuis le premier jour que leur cacher cette relation était la meilleure chose à faire, comme il valait mieux leur cacher ses tâches de vieillesse qui couvrent son corps. Une confiance ébranlée depuis longtemps déjà. Elle n’avait juste pas voulu ouvrir entièrement les yeux. « Je ne voulais pas bousculer davantage ton monde ni te faire porter ce poids-là. Tant que tu ne savais pas, je pensais que ce serait plus simple pour toi. » Même si elle aurait voulu savoir avant, c’est exactement ce qu’elle fait aussi en omettant des vérités trop réelles. Alors elle soupire en le réalisant. « Je comprends. » June comprend aussi que rester dans l’inconnu n’est pas le plus simple, ni ce qui fait le plus plaisir.

Les paroles qui suivent sont des épées déchirant les cœurs sans pitié. Leurs cœurs. Elle se demande à quel point Sloane a pu souffrir ces derniers mois. Sans en montrer le moindre signe. C’est ça aussi qui fait mal, parce qu’elle aurait voulu être là pour son amie dès le premier jour. Mais, surtout, elle ne sait pas si elle l’aurait été. Ça la terrifie d’y penser, de comprendre ne serait-ce qu’une infime partie de l’emprise qu’Icarus avait sur elle. Alors que tout ce qu’elle veut, à cet instant, c’est protéger Sloane. L’aider. Être là pour elle. Et peut-être hurler un peu sur Orion et sur Rhys. Mais ça, elle ne le fera pas. Les derniers mots lui font relever les yeux qu’elle avait baissés. Regard qui s’ancre dans celui de son amie, lèvres silencieuses un instant alors que c’est pour elle une évidence : « Je serai toujours là. » Un mensonge enrobé de vérité. June a peur de disparaître trop vite, mais elle sera toujours là pour Sloane, aussi longtemps qu’elle vivra. « Je te crois, sur tout, et j’ai confiance en toi. Je risque de douter encore un moment de Theodore et d’Arcelia, sans parler des autres. » Parce qu’eux ne lui ont jamais dit la vérité, malgré tout ce qu’elle a pu leur révéler. « Mais je te crois, parce que t’as jamais hésité à me dire les choses, les bonnes comme les mauvaises, peu importe à quel point ça peut faire mal ou même si je voulais pas réellement les entendre. C’est ça une vraie amie, non ? » Sloane est la meilleure qu’elle a pu jamais avoir, en réalité. « Alors je te crois, et aussi longtemps que ce cœur battra… » La main droite sort du plaid et se pose sur le palpitant. Elle a toujours été bonne élève lorsqu’il s’agissait de faire des discours. « Je serai là pour toi. » Elle a déjà envie de reprendre Sloane dans ses bras, lui montrer autant par les mots que les gestes qu’elle sera toujours là. Qu’elle le pense. Qu’elle le veut. Parce qu’elle a besoin d’elle aussi. Et qu'elle lui fait entièrement confiance. « Il faudrait que… je te dise quelque chose, quand même. Je ne veux plus te cacher ça, mais ça peut attendre, si tu veux ? » Elle passe une main dans ses cheveux, le visage trahit le doute. Est-ce que lui dire la vérité maintenant est vraiment la bonne chose à faire ? Est-ce vraiment la priorité ? Pourtant, ça lui tord le ventre d'y laisser les mots au fond. Elle soupire lentement. Il y autre chose qu’elle a besoin de savoir. Qui lui fait aussi peur que tout le reste. « Et je me demandais aussi.. Est-ce qu'Orion t’a menacé ? » June voit rouge rien qu’à l’idée. Sa propre colère lui fait peur. Elle qui a toujours cru en lui. En tout.

ft. @Sloane Hatcher

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear
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