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Spot the elephant in the room ;; Algernon & Oswald

Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
CORPS
ESPRIT
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Image/Gif : Spot the elephant in the room ;; Algernon & Oswald 127609e5a14c988513d000c192f80d6cab771417
Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
Spot the elephant in the room ;; Algernon & Oswald 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 107
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
TW : mention mercenariat, mention amputation, manipulation et mensonges.



Il ne sait pas bien ce qu'il a pu se passer ; comment il en est arrivé à ce point précis. Un regard sur sa pogne normalement faite de métal, recouverte en ce jour d'une peau synthétique qu'il a faite poser pour ne pas avoir à porter ses gants tout le long du rendez-vous, malgré l'air rendu plus frais de la ville ces derniers moments. Il en observe les creux dans la construction de cette main qui, malgré la peau par-dessus, ressemble tout de même pas à sa consoeur. C'est qu'on voit les cavités des veines, comme si elle avait été atrophiée ; et quelque part, Vico préfère ça, parce qu'il a perdu sa main depuis si longtemps qu'il ne se souvient même plus d'à quoi elle ressemblait ; ironiquement, il irait qu'il avait vécu trop de peu de temps avec la vue et elle en même temps pour savoir en témoigner. Alors, alors, ça lui va de ne pas gommer totalement la destruction de New York ; ça lui va que sa main ne semble pas normale, parce qu'après tout, rien ne l'avait été ce jour.

Et en même temps, ça avait été une belle journée.

Vico baigne depuis trop longtemps dans la violence ; baigne dedans depuis si longtemps qu'il en a oublié ce qu'il en était, de cette vie normale qu'il va devoir simuler en ce jour. Algernon avait été clair sur les petites modalités d'avec son frère ; pas d'histoire de meurtres, ni de mutation. Ainsi aujourd'hui Vico était tout sauf le vautour ; juste monsieur Caruso, travaillant dans une imprimerie de la ville. L'entreprise a beau existé sur les papiers et dans les faits, il n'y a jamais mis les pieds ; et c'est face à des bouquets de fleurs qu'il examine qu'il se dit qu'il devrait y faire un tour, un de ces jours. Ca pourrait être important ; trouvera bien une excuse pour venir sur place, découvrir ce qui devrait être son quotidien. Puis, qui sait, à force de s'être renseigné sur ce qu'aurait dû être son poste, il pourrait même peut-être bien travailler véritablement ; l'idée l'amuse.

Sa main gantée désigne finalement un bouquet de lys calla violettes et blanches, parce qu'il trouve que ce sont elles qui lui font plus penser à Algernon. Pour le petit frère, il a longtemps hésité à aussi ramener un petit quelque chose mais se dit qu'il ne poussera pas le vice juste-là ; se marre déjà bien assez de se ramener d'avec un bouquet, parce que le romantisme n'a jamais fait partie particulièrement de ses qualités... Et qu'au fond, il ne sait même pas bien ce qu'ils sont, avec Algernon ; il est comme un absolu, mais ils n'ont jamais rien établi de tout à fait officiel ; liés par la promesse que tout se terminera de leur faute uniquement, mais que d'ici-là ils pourraient parfois construire...

Et c'est peut-être bien ce qu'ils font, finalement, aujourd'hui.

Fort de son achat, Vico remet ses lunettes de soleil pour s'éviter les reflets de soleil dans ses yeux, parce que les implants sont un peu sensibles ; que ça aussi, ça n'échappera pas au regard du frère. Les cicatrices à son crâne ne laisse que peu de mystère : opérations il y a eu. Et même si elles sont atténuées, il en garde les traces ; de celle imposés par son père, de celles qu'il a choisi, de celle pour les lui retirer ensuite, puis celle pour remettre tout ça. Mais il n'en regrette aucune ; pas quand il peut voir au loin, dans le café où ils ont rendez-vous, Algernon. C'est que Vico entretient l'art d'avoir toujours deux minutes de retard ; il n'a jamais trop su pourquoi, mais ça l'amuse terriblement ; deux minutes, c'est rien, mais ça suffit souvent à agacer les gens strictes sur ce point.

Alors quand il rentre enfin dans le café, c'est d'avec un léger retard ; et retrouve ainsi déjà les deux frères Carter ; avance sans rien retirer encore de son apparat, observe au travers des verres des lunettes le fameux Oswald à qui il va devoir faire bonne impression. Alors déjà il lui sourit quand l'homme lève les yeux vers cette présence qui se rapproche d'eux ; c'est parti. "Désolé du retard !" Il ne l'est pas ; mais ce n'est qu'un détail. Sa pogne libre se pose sur une épaule d'Algernon, l'enserre avec tendresse (même pas simulée, cet idiot) et se penche un peu par-dessus, pour lui présenter le bouquet. "Je n'ai pas su résister, aaïné." Oh pour le coup, c'est si vrai ; son sourire est réel, cache juste derrière son existence un amusement face au personnage qui s'est imposé à lui pour ce jour particulier. Un baiser est offert sur le coin des lèvres, pour éviter une gêne au petit frère - il a cru comprendre qu'il devrait y aller doucement aujourd'hui.

Le bouquet offert, il récupère ses deux pognes, retire enfin ses lunettes et tend sa senestre vers Oswald, qu'il tâte plutôt de la chair plutôt que du métal - après tout, il aurait été bête de s'emmerder à faire poser de la peau pour se trahir directement. "Oswald, j'imagine !" Il rayonne, Vico ; au fond, il est réellement ravi de rencontrer ce fameux petit frère dont Algernon a pu parler ; qu'il semble tant aimer ; et pour le coup, parce qu'il a sa propre soeur, il ne peut que comprendre. "Vico Caruso, enchanté !" Les présentations ainsi faite, Vico peut aussi enfin retirer son manteau et le laisser sur le dos de la chaise qu'il tire du côté d'Algernon pour s'installer proche de lui. "Algie m'a tant parlé de toi !" Oeillade complice au concerné.

Et à le regarder, Vico sait qu'il pourrait tout faire pour retrouver encore une fois la vue, juste pour l'admirer encore et encore.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 94
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Anthony Carrigan
Crédits : Innie (avatar) - frost-queen (gif)
Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

Spot the elephant in the room
@Algernon Carter, @Vico Caruso et @Oswald Carter
TW: mention relation malsaine

La normalité, rien de plus qu'un concept effleuré du bout des doigts en ce jour-ci, pour Algernon Carter. Comment pourrait-il en être autrement, pour celui qui était né si différent d'autrui ? Celui dont le corps n'était qu'une enveloppe qu'il habitait et quittait à loisir, pour mieux s'aventurer dans la vie de ses cibles infortunées. Celui qui, aujourd'hui, attendait la venue de l'homme qu'il avait laissé entrer dans son cœur, et qui était en retard.

S'il était contrarié, Algernon n'en laissait rien paraître. Son sourire caractéristique était bien là, accroché à ses lèvres, tandis qu'il patientait en compagnie de son frère, dans ce café où ils s'étaient donnés rendez-vous. C'était bien pour lui que cette douce mascarade prenait place, Oswald Carter, la seule personne en ce monde qui lui rappelait qu'il avait encore une âme, derrière les brisures, derrière les cassures. Algernon n'était pas certain de savoir quelle folie l'avait poussé à organiser tout cela, mais il n'était plus question de reculer.

De leur vérité, Algernon et Vico ne présenteraient qu'une infime facette, une mascarade prétendant être réalité. Un jeu de rôle, Algernon préférait le voir ainsi. Qui sait, peut-être se divertiraient-ils l'un l'autre de ce petit jeu de dupes, et trouveraient moyen de l'incorporer dans leurs ébats tumultueux. Pour l'instant, en tout cas, Algernon était loin d'être amusé.

Alors que la minute retardataire s'écoulait, l'homme tapotait la table du bout des doigts, seul signe visible de son agacement, tandis qu'il soufflait à son frère adoré :

"Il ne devrait pas tarder. Vico sait se faire attendre."

Et, la minute d'après, le voici. Bouquet à la main. Algernon haussa un sourcil inexistant, amusement au coin des lèvres, commissure frémissante, et ses doigts allèrent trouver la main venue se poser sur son épaule :

"Est-ce ce bouquet qui t'a retardé ? Prévoyais-tu déjà de t'excuser de ces minutes à me... non, à nous faire languir ?"

Clin d’œil appuyé à son frère, Algernon se laissa distraire par le baiser déposé au coin de ses lèvres, mais il n'y répondit pas, petit châtiment discret pour les minutes de retard que Vico s'était permis avec la plus grande des audaces. Leurs petits jeux pouvaient prendre mille formes, et Algernon ne s'inquiétait guère de la présence d'Ozzie pour cela. Son frère était certainement bien loin d'imaginer la nature si belle et cruelle de leur relation...

Vico, pendant ce temps, jouait de ses charmes, entamant les présentations. Les masques étaient appliqués sur la peau, le nécessaire pour séparer ces vies au sein desquelles Algernon dansait, entre l'univers sombre qui lui était quotidien et la légalité banale qu'il tutoyait ici et là par l'intermédiaire d'Oswald. C'était un véritable fil d'équilibriste sur lequel il évoluait, mais Algernon était rompu à cet exercice depuis sa "tendre" enfance. Déjà, à cet âge-là, Algernon dissimulait l'horreur et la souffrance derrière ses sourires...

"Je n'ai dit que l'essentiel. Je m'en voudrais de te priver du plaisir du bavardage, Ozzie."

La taquinerie n'était jamais bien loin, mais toujours sans méchanceté. Algernon était le plus éloquent des deux frères, un adepte du monologue qui pouvait aisément combler le silence sans recevoir la moindre assistance pour cela. Il s'était habitué au silence de son cadet, qu'il ne forçait jamais au dialogue s'il le savait non désireux d'échanger de la sorte. Et, après tout, il y avait mille et mille manières de communiquer, outre la parole...

Il tendit la carte à Vico, ses doigts effleurant les siens d'un mouvement volontaire, la recherche de ce contact qui, en bien d'autres circonstances, l'ancrait dans la réalité. A cet instant, il lui rappelait surtout le mensonge qu'ils entretenaient, l'illusion d'un normal qui ne serait jamais leur.

"Un peu plus, et j'aurais commandé sans toi. Ne sais-tu pas que l'exactitude est la politesse des rois ?"

Mine légèrement boudeuse, derrière la petite boutade, Algernon faisait clairement comprendre qu'une faute avait été commise. Et qu'il y aurait probablement des conséquences...
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Oswald Carter
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Oswald Carter
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Statut : Enamouré de sa tasse quotidienne de café.
Occupation : Agent cynophile pour la NBPD, flanqué de son compagnon Apollo, son cyberpet chien de chasse.
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Thèmes abordés : Accident de voiture - pertes de proches (parents) - adoption - abus familiaux (oncle) - traumatismes et conséquences (mutisme) - procédures judiciaires - anxiété, angoisse - médicaments - monde fédéral et légal, mentions de crimes et de prison - police.
Thèmes refusés : Globalement je tolère à peu près tout, tant que c'est discuté en amont et que toutes les parties sont à l'aise. ♥
Infos RP : • 3ème personne du singulier, avec incursions de la 1ère.
• Présence de connexion régulière, rythme un peu moins selon l'inspi et l'irl (à comprendre, je suis un escargot avec des coups de boost sporadiques ->)
• Longueur de post variable, je compte pas vraiment.
• Dialogues principalement en français, pas de soucis avec l'anglais.


Oswald adorait son frère. C’était un fait avéré, aussi irréfutable que le bleu du ciel, la profondeur de la mer, et l’insondable bêtise des adolescentes pipelettes du box adjacent au leur, dans ce café de quartier. Hors de ses habitudes, hors de sa zone de confort, comme ce qui va s’y produire.
Car pour tout l’amour qu’il ressentait pour son aîné, Oswald faisait l’effort immodéré de s’intéresser à l’homme qui semblait avoir ravi son cœur. Un sentiment aussi nouveau que soudain dans le duo de frères, et qui avait suscité la curiosité en berne du cadet. Un élan vers son adelphe, qu’il regrettait, d’un agacement proportionnel aux minutes s’écoulant.
Ce cher homme, ce si merveilleux et mystérieux Vico, était en retard.
Un défaut que les deux frères abhorraient sans vergogne, dans un silence planant. Oswald ne répondit rien à la tentative d’Algernon d’alléger l’atmosphère et de dissimuler la marque d’impolitesse, après tout, la pendule se chargeait déjà de prouver que Vico avait tout intérêt à avoir une bonne excuse.
Il se contenta d’observer l’attitude de son frère, qu’il commençait à connaître avec le temps, mine de rien. Cet agacement contenu, cette façon de se comporter, il l’avait déjà vu. Et il aurait pu tenter de l’apaiser, si, pour son plus grand bonheur, l’homme providentiel n’était pas arrivé dans un déluge d’applaudissements et de lumière flamboyante.
Enfin, c’était sans doute de cette manière qu’Algernon le voyait.
Oswald, lui, ne vit qu’un intriguant bruyant, armé d’un bouquet beaucoup trop odorant et tape-à-l’œil.
Fantastique.

Il se contenta d’un « hm. » grondant quand il se présenta dans toute sa verve grandiloquente. Oswald, oui, ben oui, c’était bien lui, qui d’autre après tout ?
Il ne commenta ni le retard, ni le baiser, et encore moins le chapelet de fleurs offert en guide de repentance. Il laissa son frère faire, et contenta de rebondir sur un terme spécifique, haussant les épaules au passage :

« Je ne me languissais pas, personnellement. Inutile de s’excuser. »

Son regard se tourna enfin vers Vico, qu’il considéra avec plus de neutralité. Passé la première impression, il ne put que constater que son ressenti… restait le même.

« Je constate juste que ce n’est pas pour votre ponctualité qu’Algernon vous a choisi. J’attends encore de voir pourquoi. »

Bon. Peut-être devait-il calmer un peu le jeu. Un peu de retenu, lui-même, ne serait pas superflu. Aussi, Oswald décida d’être un peu plus magnanime :

« Mais passons. Bonjour, Vico. »

Il se leva pour le saluer plus promptement, d’une poignée de main ferme. Geste appliqué par leur père adoptif, dans toute sa rigueur et sa symbolique, qu’il reproduisait inconsciemment dans ses interactions sociales. Il commençait à lui ressembler, de plus en plus.
Se rasseyant, il ne put que hausser un sourcil interrogatif à la réplique de son frère, partiellement intrigué par ce qu’il aurait pu dire de lui à son petit-ami.

« … Tu entends quoi par « l’essentiel » ? » Simple curiosité, adressée à son aîné. Une certaine forme d’injustice aussi, car pour l’essentiel, il n’était même pas certain d’y avoir eu droit. « Parce que de mon côté, je ne sais quasiment rien de vous. »

Une occasion de rebondir sur la pique lancée, toujours avec bienveillance, il le savait. Il n’y avait bien qu’Algernon qu’il laissait jouer ainsi avec son caractère renfermé. Le seul qui savait lui arracher un brin de sourire, comme maintenant, avec sa manière de tout prendre à la légère. Il hait ça, chez les autres. Il le supporte, chez lui.

« Le plaisir du bavardage, Algie, ça ne va pas être pour moi. Je n’ai rien de spécial à raconter, moi. »

L’emphase ironique sur le surnom est palpable. Pas une habitude chez lui, mais puisque Vico s’est permis, autant qu’il s’y mette aussi.
Les bras croisés contre sa banquette, il attend le récit des deux autres comme un spectateur aguerri. C’est un serveur qui vient troubler l’instant, venu prendre la commande de la tablée enfin complète.

« Un café noir, s’il vous plait. »

On ne change pas toutes ses habitudes, non plus.
Vico Caruso
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Vico Caruso
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Son effet est plus que réussi ; suffit de voir les deux à la fois agacé par DEUX minutes de retard - Vico a presque envie d'essayer avec cinq, maintenant ! Les Carter ont l'horloge dans l'oeil en tout cas et ça l'amuse, mais faut qu'il contienne tout ça, qu'il se contente de suivre le scénario dont ils ont décidé avec Algernon... En dehors de ce petit retard qui lui vaut d'être seul face aux tornades qu'ils peuvent être. "J'ai peut-être un peu trop longtemps hésité avec un autre bouquet." Qu'il justifie, parce que les fleurs ne sont pas là pour se faire pardonner ; juste une pièce de jeu supplémentaire. Oswald continue la partie en précisant que finalement, il n'y avait bien que son frère pour se languir de Vico et ce dernier éclate d'un rire joyeux, face à cette "attaque" savamment placé ; sans doute que même sans jouer un personnage, il a tout pour irriter Oswald et son calme ; peut-être est-ce pour ça qu'il l'attaque autant. "C'est mon charme naturel qui l'a séduit !" Et ainsi il a pu se poser près d'eux, mais surtout tout à côté d'Algernon.

La conversation s'engage un peu ; et à apprendre qu'Oswald ne sachant rien de lui offre plus encore la possibilité de s'engager dans ce gouffre-là ; Algie lui a offert la possibilité de dire toute la "vérité" ou non, sur cette nouvelle identité qu'il incarne depuis de nombreux mois à présent. "Oh et bien, ton métier, ce genre de choses quoi !" Qu'il ronronne presque ; ce genre de banalités qu'on échange quand on apprend que sa moitié d'âme a des adelphes ; et peut-être que Vico s'était très légèrement renseigné au passage, savoir sur quel chemin il venait de s'engager en acceptant cette rencontre.

La carte lui est tendue ; et Vico l'attrape, non sans sourire à sentir ce bref contact qui semble lui indiquer qu'Algernon boude un peu moins... Jusqu'à ce que ce dernier ouvre la bouche. Alors l'occasion est trop belle, pour Vico, le regard toujours posé sur le visage de l'aîné des Carter. "C'est toi, mon roi." Hop, la disquette est placée ! Le pire étant qu'au sourire de Vico qui suit, on sait que ce n'est pas si faux ; Algernon règne en monarque dans leur univers ; et Vico adore ça, bien plus qu'il ne le devrait ; mais il ne reviendrait jamais sur la promesse qu'il avait pu faire, le soir de leurs retrouvailles. "Désolé aaïné, je partirais avec plus d'avance encore la prochaine fois." Avoir l'air normal ; c'est plus dur qu'il n'y paraît ; merci papa et maman pour les avoir ennuyés avec ça, à lui et Zohra.

La commande débute d'avec un café noir ; et après un rapide regard sur la carte, il la repose et s'arme d'un "la même chose, merci !" enthousiaste, parce qu'après tout Vico peut se satisfaire d'à peu près tout ; caméléon des temps modernes, le Vautour a appris à ne plus faire attention à ses goûts - et puis ça va là, quand le café est bon. Trop naturellement, Vico glisse un bras sur l'arrière de la chaise d'Algie, tourné vers lui en partie de ce fait ; croise les jambes pour le reste et vient à poser l'avant-bras restant dans l'équation au travers de sa cuisse réhaussée ; et enfin, il regarde Oswald une fois le serveur reparti. "Algernon m'a dit que tu faisais partie de la police, du coup !" Vrai ou non, ça, c'est encore à voir. "Ca fait longtemps ? Tu t'y plais ?" C'est qu'il imagine que oui, pour qu'Algernon ne dise rien de son autre vie à son frère.

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Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
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Spot the elephant in the room
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Algernon et Oswald étaient aussi différents que le jour et la nuit. Il en avait toujours été ainsi, et cela ne les empêchait pas de s'aimer profondément. Ce qu'ils avaient traversé ensemble les avaient rapprochés, faisant d'eux des frères d'âmes, à défaut de sang. Mais leur différence n'était jamais aussi visible qu'à cet instant, alors qu'il était on ne peut plus clair que le charme de Vico n'opérait pas sur lui.

Déposant soigneusement les fleurs sur une chaise inoccupée de leur table, le regard d'Algernon se posa sur son frère, analysant tout ce que l'homme réservé pouvait bien lui laisser voir. Il nota l'effort d'Oswald de se montrer cordial, et l'en remercia intérieurement, conscient que le retard, aussi léger soit-il, de Vico lui avait coûté des points auprès de son cadet. Pourvu que le reste de ce rendez-vous se passe mieux... Algernon ne pouvait pas s'imaginer avoir à choisir entre les deux hommes les plus importants de son existence.

"Vico a d'autres atouts, laisse-lui le temps de nous les montrer."

Algernon leva les yeux au ciel avec une expression amusée lorsque Vico avait rebondi sur le sujet, évoquant son "charme naturel" sans la moindre hésitation. Ce fut tout aussi facilement qu'Algernon répliqua, sourire narquois aux lèvres :

"Son humilité, par exemple."

Algernon n'était pas modeste. Et il n'attendait pas de Vico qu'il le soit. Cela ne l'empêchait pas de l'en taquiner, avec un naturel qui contrastait avec la retenue dont les deux êtres faisaient preuve à cet instant pour ne pas laisser à Oswald la possibilité de deviner la nature bien plus sombre de leur relation. Le Cordyceps savait toujours quoi dire, en compagnie de son Vautour. S'ils laissaient planer le silence, c'était généralement parce qu'ils savaient également l'apprécier.

Algernon hocha la tête quand Vico répondit en premier à la question que son frère lui avait adressé, cachant soigneusement le fait qu'il avait également confié à Vico que son cadet n'évoluait pas dans leurs cercles et qu'il était hors de question qu'il y soit impliqué (ou qu'il en ait même une vague idée). Il ajouta, tapotant leur table du bout des doigts :

"Ton nom, ton métier, le fait que tu sois mon cadet... L'essentiel, quoi. En dire plus, c'aurait été gâcher la surprise."

S'il se doutait que Vico avait fait ses propres recherches de son côté, Algernon n'avait pas dit mot sur ce qu'avait pu vivre Oswald, leur enfance traumatique, tout ce qui, pour lui, devait relever du choix d'Ozzie de décider, ou non, d'en parler. Il avait été plus mutique encore sur le sujet de "Vico", lui laissant la liberté de construire son identité, cette illusion de normalité dans une existence qui était loin de l'être. Parfois, Algernon se demandait s'il ne pouvait tout simplement pas s'y conformer, à ce mensonge qu'il maintenait pour son frère. Mais ce n'était pas lui, ça.

Algernon s'était laissé aller à taquiner Oswald et sa nature introvertie, un tel contraste avec sa propre attitude, et sa réponse lui tira un sourire amusé. Rien de spécial à raconter ? Et pourtant, il y avait de quoi dire. A ses yeux, Ozzie était l'un des hommes les plus intéressants qu'il lui ait été donné de rencontrer et de fréquenter, et ce n'était pas simplement en tant que frère aîné qu'il songeait cela. Oz était un homme de peu de mots, mais Algernon avait toujours écouté chacun d'entre eux avec la plus grande des attentions.

Vico, d'une manière complètement différente, avait le même effet sur Algernon, incapable de résister à ses mots doux, à ses petites manipulations, aux jeux auxquels ils jouaient tous deux avec le cœur l'un de l'autre. Perdant sa mine boudeuse, Algernon accepta ses excuses, lui soufflant tout de même au passage après que Vico lui ait assuré qu'il partirait en avance la prochaine fois :

"Tu as intérêt, Vico. Le retard est un péché capital."

Algernon voulait surtout éviter qu'Oswald ne retienne que cela de Vico, quand il avait tant à offrir. Pourvu qu'il lui donne une chance... Après avoir lui-même commandé un cappuccino (fort sucré), Algernon ne put que regretter de ne pas avoir briefé davantage Vico concernant son frère.

La question était on ne peut plus ordinaire, mais elle remuait des douleurs passées qu'Algie aurait préféré qu'Oswald n'ait pas avoir à éprouver à cet instant. D'un regard appuyé, il fit silencieusement comprendre à son frère qu'il pouvait prendre le relais et changer le sujet, s'il ne souhaitait pas parler de tout cela.

Il lui offrit cette liberté de choix ouvertement, reprenant la parole en se redressant sur sa chaise, effleurant de ses épaules le bras que Vico avait posé sur sa chaise :

"Et si on laissait Oswald commencer l'interrogatoire ? Je suis sûr qu'il a plein de questions à poser, n'est-ce pas, Ozzie ?"

Des questions auxquelles ils répondraient par mensonge. Parce que c'était ainsi que les choses devaient être.

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Oswald Carter
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Oswald Carter
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Statut : Enamouré de sa tasse quotidienne de café.
Occupation : Agent cynophile pour la NBPD, flanqué de son compagnon Apollo, son cyberpet chien de chasse.
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Thèmes refusés : Globalement je tolère à peu près tout, tant que c'est discuté en amont et que toutes les parties sont à l'aise. ♥
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• Présence de connexion régulière, rythme un peu moins selon l'inspi et l'irl (à comprendre, je suis un escargot avec des coups de boost sporadiques ->)
• Longueur de post variable, je compte pas vraiment.
• Dialogues principalement en français, pas de soucis avec l'anglais.


Un sourcil s'arque, un autre encore, une nouvelle fois; ah, ça marque son agacement plus qu'il ne le pensait. Ne pas trahir les attentes de son aîné, c'est pour lui qu'il fait ça, allez.
Mais à les voir badiner d'amour comme une comédie trop romantique ne peut l'empêcher de le fatiguer. Ses propres attentes sur la question sont si proches du zéro qu'il serait même prêt à grogner au visage de la première personne qui lui affirmera qu'un jour, oui, lui aussi sera comme ça.
Alors à voir Algernon aussi coulant, surtout avec cet homme-là, Oswald ne peut s'empêcher d'établir plusieurs hypothèses :
- Soit ce Vico est particulièrement vicieux au point d'avoir roulé son frère dans la farine et d'attendre le bon moment pour le doubler, théorie à laquelle Oswald ne croit pas pour connaître l'intelligence de ce dernier et surtout, sa capacité étrange à ne jamais vraiment se laisser duper par qui que ce soit.
- Soit... il devait admettre qu'Algernon voyait en lui des qualités essentielles qu'il était pour l'instant incapable de pressentir. Et que c'était pour ces dernières qu'il en était tombé amoureux.

Mais après tout, quelque soit l'option, une chose serait certaine : à la moindre évocation d'une peine de coeur causée par cet homme, Oswald lui ferait avaler son cher bouquet pour lequel il avait daigné être en retard. Il ne restait plus qu'à savoir de quel côté.
Il aurait tout le loisir d'y penser le moment venu.

En attendant, il les observe, l'air impassible. Son café est rapidement servi et son effluve le calme sans attente. Le reste de la discussion peut se poursuivre sereinement.

« Je n'ai pas beaucoup d'intérêt. Et puis, on est pas là pour moi, aujourd'hui. »

Autrement dit, il n'avait pas envie de parler de son métier, ou de ce qu'il faisait au quotidien pour le rendre plus ou moins supportable et se trouver une raison de vivre.
C'était eux, qui importait.
Et Algernon l'avait compris, d'où la reprise en main et l'orientation des sujets. Oswald ose un bout de sourire complice en coin à son frère, presque comme un "merci" silencieux, sans plus de fioritures.

« Ca fait longtemps que j'ai pas fais ça. Mais je peux le faire façon court suprême, si tu veux. » Non, finalement, la flemme. Il ne sait pas encore si ce Vico vaut le coup qu'il se décarcasse à ce point.
À la place, il usera des sempiternelles politesses d'usage, comme pour tester ses réactions.
Un trait de café dans sa gorge, et le voilà prêt.

« Algernon ne m'a pas dis autant à votre sujet. Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Vous êtes du coin ? » Outre son métier, c'est surtout pour essayer de le cerner qu'il veut en savoir plus. « Et surtout, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés, tous les deux ? »

Son regard aiguisé trahit l'ancien poursuivant de la justice qu'il était. Il ne songe pas beaucoup à celle de son pays, pour l'instant.
Celle concernant son frère suffira amplement, à vrai dire.

Alors, il attend. Attendra jusqu'à ce qu'il soit satisfaisait, les yeux au-dessus de sa tasse, prêt à foncer sur sa proie sans être à la hauteur des prédateurs. Car il n'en retire aucun amusement, la différence est là.
Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
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Ah, déjà un carton jaune.

Bref regard sur Algernon, alors que ce dernier donne plutôt la main à Oswald ; bien, qu'importe qui prend la tête du jeu, tant qu'ils le continuent. Alors un regard sur les deux et il attend de voir ce qu'il en sera, de tout ça. Regard sur les deux Carter, il les laisse décider ; et après une gorgée d'Oswald, il se lance dans ce fameux interrogatoire. Vico a attendu sagement - un miracle survenu - qui a toujours ce sourire tranquille sur le visage, la pogne proche d'Algie venant à juste lui caresser pensivement le bras à portée - ou un bout de dos, qu'importe ! La première question survient enfin et celle-ci est donc totalement pour Vico - la seconde, n'importe lequel des deux pourra y répondre. "Alors, non, pas vraiment du coin." Aussi bien pour l'identité de Vico que pour Vicenzo ; mais son accent a été gommé depuis si longtemps qu'on le croirait réellement natif de ce pays. "J'étais à Washington avant." Dodeline à peine de la tête. "C'est pas si loin, mais ça m'a dépaysé tout de même. New Blossom a vraiment un quelque chose de fascinante, à être si récente." Oh, il le pense en soi ; mais il lui préfère tout de même l'Underapple, remplie d'histoires... Mais Vico sourit toujours quand il voit un bâtiment excentrique qu'une vieille ville n'aurait pas pu avoir.

Le reste, à présent. "Sinon, je travaille dans une imprimerie ! J'ai été muté pour reprendre un poste de cadre dedans." Du moins, c'est ce qu'on trouve en cherchant Vico Caruso. "Ce n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant, mais ça paye bien." Hausse les épaules ; c'est qu'il a choisi son propre "métier" au départ pour ladite paye, Vicenzo ; il le fallait, pour payer les frais face à la catastrophe de 2005. "Et surtout il y a une bonne assurance maladie !" Point important pour les états-uniens, vu très justement le coût d'une hospitalisation ici... Et ce n'est pas si innocemment dit, parce que Vico sait très bien que ses prothèses aux yeux peuvent être vite repérées quand on connaît tout ça - en plus que celles réparatives puissent être détectés via n'importe quelle technologie usant du catalogue de Theseus, puisque parfaitement légales.

Et parce qu'il a déjà beaucoup parlé, il tourne la tête vers Algernon après avoir pris sa tasse, la portant à ses lèvres tout en lui demandant : "Tu veux raconter pour notre rencontre, aaïné ?" Petit sourire, même s'il ne peut s'empêcher de rajouter quelques mots tout de même. "En tout cas, un réel coup de foudre pour moi." Et enfin boit sa gorgée, attendant de savoir s'il doit raconter lui-même - et recharge ainsi la salive - ou si Algie se lancera dans la fameuse.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
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Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Ce rendez-vous respirait une normalité à laquelle Algernon n'était pas accoutumé. Etait-ce donc cela, la vie d'un humain ordinaire ? Une série de banalités échangées dans le but de créer des liens ? Des moments lents suspendus dans le temps, sans raison d'être autre que de les préserver de la solitude ? Pas de vice, pas de sang, pas de perversité dans ces interactions, dans ces échanges. Pas la moindre trace du danger ou de cette mort avec laquelle Algernon n'avait que trop flirté. Rien de plus qu'un échange entre personnes qui n'avaient, à priori, rien à se cacher.

Sauf que c'était le secret qui régissait les relations d'Algernon, et plus particulièrement avec Oswald. Si la vie les avait menés sur des chemins différents, le détective n'aurait jamais menti à son frère au sujet de quoi que ce soit. Mais c'était la seule façon de préserver l'amour fraternel qui les liait, et de protéger son cadet des horreurs qu'il avait vécues aussi bien que de celles qu'Algernon avait administré sans pitié aucune.

Tenter de concilier aussi ouvertement la vie rangée d'Algernon Carter et l'existence chaotique du Cordyceps était un défi de tout instant, et rien ne représentait plus cela que ces échanges entre Oswald et Vico. Son frère et son partenaire. Un jeu délicat, pour garder le meilleur de ses deux mondes. Combien de temps cette mascarade pourrait-elle durer ? Aussi longtemps que possible, il l'espérait.

Avec la force de l'habitude, Algernon avait détourné la conversation d'un sujet qu'Oz ne voulait pas aborder, avant de lui redonner la main pour mener la partie. Il était important qu'Oswald ait le sentiment d'avoir le contrôle sur la situation, pour éviter d'éveiller le moindre soupçon. Algernon étira un sourire sur ses lèvres, tandis que Vico répondait aux premières questions de son frère, entre vérité et mensonge, vie réelle et existence de façade.

Peut-être y avait-il une réalité alternative où Vico n'était qu'un cadre dans une entreprise d'imprimerie, et où Algernon n'était rien d'autre qu'un modeste détective privé. Mais ce n'était pas là leur monde. Algernon et Vico étaient les masques dissimulant Cordyceps et son Vautour : ignorer éternellement cette part authentique d'eux-mêmes n'était simplement pas une possibilité. Encore moins pour Algernon, dont l'identité ne cessait de s'étioler lentement au fil des ans, possession après possession...

Prenant une gorgée de sa boisson, ses doigts allèrent retrouver la main libre de Vico, dans un réflexe presque automatique. Les deux hommes ne pouvaient pas demeurer bien longtemps en présence l'un de l'autre sans chercher un contact, comme s'ils ne faisaient qu'un. C'était d'ailleurs l'ambition d'Algernon, à terme, lorsque tout serait perdu : posséder le corps de son partenaire et laisser sa conscience s'évanouir dans celle de Vico.

Algernon eut un rire bref lorsque Vico évoqua leur "coup de foudre". Le souvenir de ce moment était certainement unique. Comment aurait-il pu ne pas être fasciné par l'homme qui semblait s'être spécifiquement construit pour le défaire ? Pour s'opposer à son pouvoir si intrusif ? Ils auraient pu être ennemis jurés. Ils étaient bien davantage que cela. Au-delà même de tout lien pouvant être nommé et quantifié.

Mais Algernon ne pouvait pas raconter cela, bien évidemment. Ce serait dévoiler sa véritable nature, ses activités, sa monstruosité à son frère. Ce serait briser la seule chose pure qui demeurait dans son existence pécheresse et vicieuse. Certains diraient que ce n'était qu'une question de temps. Algernon voulait croire que cela pourrait durer pour toujours.

"Je dois avouer avoir sérieusement manquer de professionnel à ton sujet. Quel détective digne de ce nom se retrouve à sortir avec l'un des témoins potentiels de son affaire ?"

Algernon s'inventait des failles pour en dissimuler d'autres. Un masque ne devait pas être trop lisse pour donner l'impression d'un véritable visage. Reprenant une gorgée de sa boisson, caressant distraitement la main de Vico de son pouce, il ajouta en direction de son frère :

"Vico n'avait pas les informations que je cherchais, et je le savais, mais j'ai souhaité malgré tout le revoir davantage. J'ai trouvé des prétextes. J'ai poursuivi un peu trop longtemps cette piste qui ne donnait rien. L'interrogatoire a laissé place à des conversations ordinaires, et, de fil en aiguille, notre relation s'est faite évidente."

Le tout était atrocement sucré et niaiseux, Algernon en avait parfaitement conscience. Il ne laissait rien deviner de leurs vices, de leurs fissures, de cette noirceur partagée qui les unissait au-delà de toute chose. Il ne pouvait pas non plus laisser paraître la peur qui l'avait étreint lorsqu'il avait cru perdre Vico, le perdre dans sa cyberpsychose. De ses tentatives vaines de nier son existence, alors qu'il lui semblait que rien ne saurait le ramener. Mais Vico lui était revenu et, avec lui, cette étincelle qui les enflammait.

Non, Algernon ne pouvait rien dire de tout cela. Et cet amour ordinaire dont il tentait de donner l'illusion manquait probablement d'une certaine profondeur. Comment pourrait-il en être autrement, quand la manière de voir le monde de Cordyceps était tout, sauf banale et saine ?

"Il m'a donné envie d'être sérieux, pour une fois dans ma vie. Ce qui est certainement exceptionnel, n'est-ce pas, Oz ?"

Algernon ne prenait rien au sérieux. Du moins, c'était l'impression qu'il laissait régulièrement à ses interlocuteurs, même les plus proches d'entre eux. Une légèreté excentrique qui flirtait avec l'inconscience, une impulsivité de parole qui contrastait avec l'intelligence observatrice et perçante dont il pouvait faire preuve. Tout cela n'était qu'une impression de surface, ne laissant certainement pas deviner ce qu'Algernon cachait soigneusement : ces brisures qui ne faisaient que se craqueler un peu plus, jour après jour.

"Assez sérieux pour te parler de lui. Pour vouloir que tu le rencontres. C'est important pour moi."

Il n'y avait pas la moindre trace de mensonge dans ses derniers propos. Algernon aimait profondément son frère. Il aimait tout autant que Vico. Pouvoir jouir de leurs deux présences était essentiel pour son équilibre. Sans ça...

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