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What's up Lil'bro? [PV Ozzie]

Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : What's up Lil'bro? [PV Ozzie] 14c60ac9a3dc3c3d2cdd7aad95cf46974861cf2f
Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 94
Date d'inscription : 29/01/2023
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Crédits : Innie (avatar) - frost-queen (gif)
Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile
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What's up Lil'bro?

Algernon fuit volontairement du regard le commissariat, tandis qu'il prenait le chemin de l'immeuble dans lequel habitait Oswald. Dans sa ligne de travail, il y avait de quoi se méfier de ce panthéon de l'autorité et de la justice, mais c'était d'autant plus le cas pour Algernon, dont la bâtisse lui rappelait volontiers de douloureux souvenirs. Des souvenirs dont il avait préservé son petit frère, auquel il rendait visite à ce jour...

La prudence aurait voulu qu'il coupe les ponts avec Ozzie, ayant suivi les traces de leur père d'adoption, représentant de l'ordre là où Algernon était un instigateur du chaos, mercenaire sans foi ni loi. Mais Algie n'avait jamais été particulièrement prudent, ni raisonnable, et il était persuadé qu'il pouvait aisément coupler sa vie "rangée" (celle du détective privé, la façade qu'il présentait à Oswald) et sa réelle existence (celle du Cordyceps, le mercenaire s'infiltrant dans le crâne de ses cibles pour mieux le tourmenter).

Jusqu'ici, en tout cas, tout semblait se passer au mieux. Et Algernon était décidé à ce que les choses continuent ainsi. Ce que son petit frère ne savait pas ne pouvait pas lui faire du mal, après tout... Apportant avec lui des cookies (ceux qu'il n'avait pas fait brûler en se mettant aux fourneaux, en tout cas), Algernon franchit le seuil de l'immeuble d'un pas décidé, prêt à sortir son frère de sa solitude pour remplir son quota de sociabilisation. Vraiment, Ozzie ne sortait pas assez...

Ce fut par pure politesse et par respect pour son frère qu'Algernon prit la peine de l'avertir de sa présence en toquant, avant d'entrer dans le loft, utilisant son double des clés, sans gêne aucune. Algernon était chez lui partout où il allait, et c'était d'autant plus vrai lorsqu'il se rendait chez Ozzie. Après tout, ce qui était à Ozzie était à Algie, et ce qui était à Algie était à Ozzie.

Déposant ses cookies sur la table, dans leur emballage soigneux à ses yeux (mais terriblement brouillon en vérité), Algie se laissa tomber sur la première chaise venue, attendant que son petit frère daigne l'accueillir. Les lieux reflétaient le sérieux de son petit frère, à mille lieues de son propre logement/bureau, qui représentait on ne peut mieux le caractère chaotique et désordonné du mercenaire. A l'opposé l'un de l'autre, tout aurait dû les éloigner, et pourtant, Algie tenait à Ozzie plus qu'à sa propre vie.

Petit signe de la main pour saluer son frère, sourire un peu trop grand aux lèvres, Algernon lui signala le plat de cookies d'un geste, avant de déclarer avec l'énergie qui lui était propre :

"Algie à la rescousse, pour ton shot de sociabilisation ! Consignes du médecin, tu as vraiment besoin d'une compagnie qui ne soit pas ton doggo mécanique. Aussi adorable soit-il."

Algernon savait apprécier la beauté d'un cyberpet, et songeait régulièrement à en adopter un, pour monter la garde à son bureau. A la différence d'un chien bien vivant, un cyberpet ne risquait pas de mourir si Algernon négligeait d'en prendre soin. Ce qu'il risquerait de faire avec un animal de compagnie, entre ses possessions longue durée, ses affaires à résoudre, et Algernon étant Algernon, tout simplement.

"Quoi de neuf, Ozzie ?"

Pris d'une envie soudaine, Algernon se leva pour se servir dans le frigo, sortant une bouteille de lait entamée pour se remplir un verre. Cookies et lait, quoi de meilleur en ce monde ?

"Quand est-ce qu'ils te refilent la médaille d'honneur ? Ou les clés de la ville ? Ça se fait toujours, ça, non ?"

Ses pensées commencèrent à partir sur leur propre petite tangente, tandis qu'il poursuivait d'une voix songeuse :

"Elles ouvrent quoi, d'ailleurs, ces clés ? Je me suis toujours demandé à quoi ça servait. Les clés de la ville, c'est vague. Ça ouvre la mairie ? Qui a envie d'avoir la clé de la mairie ?"

Algernon compta vaguement sur ses doigts, avant de réaliser qu'il avait déjà accumulé trop de questions sans recherche d'une réponse particulière, bavardage pour remplir l'atmosphère, pensées confuses s'échappant d'une cervelle aussi chaotique que ses actes. Une inspiration, et Algernon passait déjà à autre chose :

"Mais on s'en fiche. Comment ça va, toi ?"

C'était le plus important, après tout. Plus que ses questions idiotes, plus que les secrets qu'Algernon gardait soigneusement cachés, plus que tout ce qui pouvait se passer dans la vie d'Algie... Le bien-être de son frère, voilà ce qui était primordial.
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Oswald Carter
Humain·e
Oswald Carter
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Genre : Masculin cisgenre • Il.
Age : 37 ans • 01/02/1988.
Dollars : 334
Zone libre :
No, no one is invicible
You can tell yourself you are until you die.


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Statut : Enamouré de sa tasse quotidienne de café.
Occupation : Agent cynophile pour la NBPD, flanqué de son compagnon Apollo, son cyberpet chien de chasse.
Habitation : Un loft au coeur du Nexus, pas si loin de son lieu de travail.
Pseudo : Syato
Comptes : Seth • Orion • Archibald • Gregory • Leon
Genre IRL : fluide, il/iel/elle.
Messages : 69
Date d'inscription : 08/02/2023
FC : Rahul Kohli
Crédits : dezaia (avatar) • tielle (paroles profil)
Thèmes abordés : Accident de voiture - pertes de proches (parents) - adoption - abus familiaux (oncle) - traumatismes et conséquences (mutisme) - procédures judiciaires - anxiété, angoisse - médicaments - monde fédéral et légal, mentions de crimes et de prison - police.
Thèmes refusés : Globalement je tolère à peu près tout, tant que c'est discuté en amont et que toutes les parties sont à l'aise. ♥
Infos RP : • 3ème personne du singulier, avec incursions de la 1ère.
• Présence de connexion régulière, rythme un peu moins selon l'inspi et l'irl (à comprendre, je suis un escargot avec des coups de boost sporadiques ->)
• Longueur de post variable, je compte pas vraiment.
• Dialogues principalement en français, pas de soucis avec l'anglais.

WHAT'S UP LIL'BRO?
TW : dépression latente - mention de prise en charge psychologique.

Une autre nuit, à ouvrir les yeux et à rencontrer le plafond, à s'en faire un drôle de compagnon dans l'intervalle des heures indues.
Oswald ne ressent pourtant pas le même trouble qu'à chaque pause entre ses cauchemars. Cette fois-ci, les formes de son passé prennent des contours inattendues. Elles ne ressemblent à rien de ce qu'il connaît. Et une drôle de forme repoussent les souvenirs pragmatiques des événements traumatiques.
Un renard éthéré s'invite entre les songes.
...
Sans doute un reflet de son subconscient. Il devra peut-être en parler avec sa psy.
En attendant, comme d'habitude, le sommeil a fui.

La lumière d'une nouvelle journée s'infiltre à travers les rideaux. Il a dormi beaucoup plus, et beaucoup mieux aussi. Les chiffres sans âme de son réveil matin lui indique un "10:15" significatif. Il n'avait pas dormi autant depuis... jamais, en vérité.
Ce jour de repos porte bien son nom.

Il déroule son dos, craque quelques vertèbres, baille à grands bruits. Anime le chat grognon qu'il est au fond, et qu'on le qualifie au travail. Autant profiter un peu du calme de la ville qu'il entend résonner en contre-bas de son immeuble.
Ce n'est pas si souvent qu'il s'accorde le temps de flâner.

Mais d'abord : un café.

En sortant de la chambre, et en se dirigeant vers son alliée de métal capable de produire ce breuvage sacrée - sa cafetière, pour ne pas la nommer - Oswald est arrêté dans sa démarche par le toquage sec contre la porte d'entrée, suivi par le bruit distinctif des clefs tournées dans la serrure.
Ah.
Super.

Pas qu'il haïsse sa présence, au contraire même, Oswald était toujours ravi de passer du temps avec son frère. Mais il aurait aimé pouvoir affronter son énergie autrement qu'à son réveil et en combinaison tee-shirt/caleçon.
Mais bon, l'impact allait forcément arriver d'ici quelques secondes.
3, 2, 1...
Here we go, le voilà, grand sourire et volubilité en avant.

« Salut frangin. », marmonne-t-il dans le bruit ronronnement de sa douce et tendre machine, couvrant sa voix rauque à peine entamée. L'odeur des grains torréfiées sauve son humeur, et c'est presque sincèrement qu'il aborde un morceau de sourire.
Juste pour Algernon, privilégié notoire depuis leur - pas si - tendre enfance.

Il sort une deuxième tasse pour la peine, servant également son aîné, parce qu'il sait qu'il est venu pour rester.
Le parfum sucré du plat déposé sur le comptoir aiguise immédiatement ses papilles. Evidemment, qu'il allait lui apporter quelque chose du genre. Avec Algernon, les petites attentions n'étaient qu'une prolongement de sa personnalité exubérante, et il était bien la seule personne qu'Oswald arrivait à supporter avec ce genre de comportement expansif. S'il était lui aussi plus chaleureux autrefois, il n'avait jamais réussi à se hisser au rang du charisme de son aîné. Et tant mieux.
Ca lui allait si bien, de sourire en toutes circonstances.

« 'Faut forcément que ce soit du neuf ? », qu'il commente, haussant les épaules avant d'ouvrir le plat et de se servir, croquant immédiatement dans un biscuit préparé avec amour, forcément. « ... C'est la recette de maman ? » Le détail du petit soupçon de cannelle le cueille immédiatement. Un retour aux sources qui lui ouvre encore plus l'appétit, merci Algie !

Il croque à nouveau et finit par prendre le plat, pour l'amener directement sur la table basse. Ils seront mieux dans le salon pour discuter - puisqu'ils discuteront, puisqu'Algernon est là, puisque la journée est décidée. Et que ça lui va, à Oswald.

« J'en sais vraiment rien. Mais de toute façon jai rien fais pour les avoir, ces clés. Puis je les perdrai à coups sûr, dans tout mon bazar. » Oui, car à ses yeux, l'appartement est en désordre. Sa maniaquerie prend de drôles de proportions ces derniers temps, à croire qu'il a développé un syndrome post-traumatique du véritable capharnaüm dans lequel il a vécu après sa radiation du barreau. Le moindre grain de poussière est désormais traqué comme un ennemi notoire. Même Apollo a été calibré pour lui signaler si son bureau du commissariat ressemble trop à un champs de bataille, selon ses critères.

Les deux tasses sont servies, l'une d'elle est tendue à son frère, et Oswald s'assoit enfin à ses côtés. Les gestes sont lents, sans être mous. Une certaine sérénité nouvelle, ponctuelle, semble s'afficher, tandis que la question routinière est posée. La différence c'est qu'avec Algie, il a envie d'être sincère.

« Comme d'habitude. » C'est vrai et suffisant. Algernon a toujours été là, même dans les pires moments, a vu l'affreux et l'horreur avec lui. Et même au fond de ses propres misères, il est resté le même. Alors il sait. Il sait quand Oswald n'a pas besoin de dire plus, et que l'habitude du moment lui permet au moins de marcher sans tomber. « Mais j'ai bien dormi, cette nuit. Même si je fais des rêves bizarres. » Il ignore si le tout est positif ou non. Toujours est-il qu'il se sent étrangement bien, et que pour l'instant, il ne cherchera pas plus loin.
Alors d'office, il retourne la question :
« Et toi ? »

Et comme à l'aller, le retour lui importe autant. Car c'est Algernon, et personne d'autre, qui a droit à tout son intérêt.
C'est son devoir en tant que cadet.

ft. @Algernon Carter
Algernon Carter
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Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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What's up Lil'bro?

Algernon ne s'attendait jamais à ce qu'Oswald égalise son enthousiasme ou son extraversion. Il se satisfaisait des réponses courtes et plus sérieuses de son petit frère, et il avait appris depuis bien longtemps à trouver son bonheur en comblant les silences. C'était plus encore le cas pendant leur enfance, alors qu'Ozzie était plongé dans son mutisme.

Contrairement à d'autres, Algernon assumait toujours qu'Oswald l'écoutait et qu'il s'intéressait à ce qu'il pouvait dire. C'était le meilleur moyen pour eux d'entretenir la communication, et ce lien si particulier qui existait entre eux. Ozzie était un homme de peu de mots, mais il n'en pensait pas moins.

Et si Algernon occupait volontiers l'espace de ses bavardages, il n'oubliait jamais de laisser à son frère l'opportunité de s'exprimer s'il le désirait. Son frère à l'humour aussi sec que sa tonalité, mais qui ne manquait jamais de trouver sa cible avec Algernon, qui lui répondit après un ricanement :

"Oh, bah, du vieux, du neuf, tant que tu partages, je suis là pour écouter."

Algernon ne s'offusquait pas de la diversion. Oswald lui répondrait comme il le souhaitait, en temps et en heure. Pour son petit frère, Algie ne manquait jamais de patience.

Son éternel sourire sur les lèvres, l'expression joviale d'Algernon bascula un bref instant lorsqu'Oswald lui fit remarquer que la recette utilisée était celle de leurs "mère". Pour tout dire, il ne l'avait pas même fait consciemment, cuisinant avec amour pour ce frère qui était si important à ses yeux.

Algernon s'empressa de remettre son masque en place, espérant qu'Oswald n'ait pas noté le court instant où il s'était laissé désarçonner par la remarque. Les histoires de famille, ça avait toujours été compliqué pour eux. Comment pourrait-il en être autrement, avec les secrets qu'Algernon gardait ?

Pour leur père, comme pour Algie, il était hors de question qu'Oswald apprenne un jour la nature de leurs "petits arrangements". Algernon le savait : une telle révélation ferait tout exploser, et plus encore lorsqu'Ozzie ferait le rapprochement avec ses agissements en tant que Cordyceps.

La tension était palpable chaque fois qu'Algernon faisait l'effort de voir les siens, par égard pour Oswald, mais la réalité était dissimulée : c'était plus facile de laisser penser que le patriarche Carter désapprouvait les choix et l'attitude de l'aîné (ce qui n'était qu'une infime partie de la vérité).

Plus facile de laisser croire qu'Algernon entretenait la rancune envers ses parents, et notamment leur mère, qui n'avait jamais rien fait pour le protéger de tout ça. Plus facile de laisser penser que ce ressentiment était purement superficiel.

"C'est sa recette ? Je n'avais pas remarqué."

Algernon était habitué à dissimuler ses émotions, mais ses parents restaient un sujet particulièrement compliqué, notamment lorsqu'il en discutait avec Oswald. Un traumatisme de cette ampleur, ce n'était pas aisé à masquer, y compris pour quelqu'un comme Algernon.

Se partageant entre le café servi par son frère et le lait récupéré dans le frigo, Algernon se laissa aller à une bouchée pour ses propres cookies. Le soupçon de cannelle lui inspira une légère nausée, maintenant qu'il réalisait ce qui l'avait inspiré.

Enfonçant son ressenti au plus profond de son être, Algernon retrouva bien vite son sourire et ses mimiques, éclatant ouvertement de rire lorsque son frère évoqua son "bazar". Vraiment, il était incorrigible.

"C'est vrai, comment retrouver ses affaires là-dedans ? Tu te rends compte que ce cadre est décentré de quelques millimètres ? Quel chaos !"

Sourire aux lèvres, prenant une brève gorgée de son café, Algernon ajouta toutefois, par égard pour les tendances maniaques de son frère :

"Le cadre est parfaitement centré. Je te fais marcher."

S'il y avait bien une chose qu'Algernon ne souhaitait pas, c'était de stresser inutilement son frère. Oswald avait déjà assez à gérer sans qu'Algernon n'en rajoute stupidement. Tandis qu'il s'enquérait de l'état de son cadet, ce dernier lui répondit par un "Comme d'habitude" laconique, mais on ne peut plus parlant pour Algernon.

"Comme d'habitude", c'était cet entredeux auquel Algernon s'était familiarisé ces dernières années, celui qu'il préférait entendre de la part de son frère. "Comme d'habitude", ce n'était pas la panacée, mais c'était au moins le signe que le pire n'était pas immédiatement à portée. Au moins, Ozzie avait bien dormi. Même si sa dernière phrase le laissait perplexe...

"Des rêves bizarres, tu dis ? Tu veux en parler ?"

Algernon laissait généralement des portes de sortie évidentes à son cadet, au cas où il ne se sentait pas d'humeur à la confession. Les frères se disaient bien des choses, mais chacun avait son jardin secret, celui sur lequel ils ne laissaient personne s'aventurer. Celui d'Algernon était simplement un peu plus dangereux. Et mortel.

Reprenant une bouchée de cookies, Algernon s'efforça d'ignorer ce relent nauséeux que la recette lui inspirait malgré lui, s'accordant un instant pour réfléchir à la question d'Oswald. Avec Vico, Algernon n'aurait pas eu la moindre hésitation ou état d'âme. Il pouvait aisément lui laisser savoir qu'il venait de faire chanter un magnat de la finance en l'obligeant à faire des selfies avec sa conquête du moment, ou l'informer qu'il avait pris possession d'un prisonnier pour en tuer un autre. Mais avec Oswald ?

"J'ai enfin réussi à conclure l'affaire des jumelles. Tu sais, ça faisait un moment que j'avais été engagé par une sœur pour retrouver l'autre. Heureusement, l'affaire a une fin heureuse. Relativement. La disparue était dans le coma, elle en est sortie il y a peu de temps. Mais avec un paquet de séquelles à la clé. Au moins, elle est en vie, je suppose."

Algernon avait dû enquêter à l'ancienne, ne parvenant pas à s'infiltrer dans l'esprit de la sœur portée disparue. Il était presque parvenu à remonter sa trace lorsqu'il avait enfin réussi à s'infiltrer dans sa cervelle. Ce qu'il avait observé n'était pas encourageant, et il était certain qu'il faudrait beaucoup de temps et de travail pour espérer que la soeur disparue jusqu'alors retrouve ses facultés. Mais elle était en vie. C'était l'essentiel.

"Oh, et j'ai rencontré quelqu'un."

La dernière phrase était sortie impulsivement, presque malgré lui, et il était trop tard pour la reprendre. Algernon se maudit intérieurement, tout en s'efforçant de garder son visage habituel. Il avait évidemment décidé, à un moment ou un autre, d'évoquer le sujet "Vico" avec son frère, mais pas aussi soudainement, et pas avant d'en avoir sérieusement discuté avec son Vautour.

Trop tard...


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