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a sad, common, story - finn

Love Craft
Humain·e
Love Craft
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Genre : nb fem, elle, genrée fem + inclusif
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Occupation : team leader modération de contenue MW; Citizen0 de la hot-line 1912, support aux supers
Habitation : dort plus souvent au travail, loue son appart au black
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sad and common
tw:

Elle n’a pas écouté Finn.
Qui est surpris?
Elle a mis plein de dog treats dans ses poches avant de venir, a tapé un vieux journal dans un dossier et est montée quatre par quatre jusqu’au bureau de Finn.
Elle sait qu’il est là.
Elle a buggé son bureau, bien sûr.
Et elle s’est amélioré.e, a toqué à la porte, n’a pas entendu de pouvoir entrer, l’a fait néanmoins. “WHATSUP SHINY BOÏ?” Son sourire est radieux, elle fait une pirouette sur elle-même, et puis s’arrête devant son bureau, fait un grand mouvement pour claquer le dossier, s’arrête juste à temps. “Attends.” Elle déplace la tasse de café froid, l’ordinateur.
Love reprend son geste dramatique, claque le dossier sur le bureau du détective privé. “Vraiment, j’me félicite. J’veux dire, je sais pas ce que tu ferais sans moi.” Elle essuie une larme invite sous son oeil. “Tu peux le dire, tu peux le dire.” Finn ne va surement pas le dire. “Je suis lae meilleur.e hackeur que tu connaisses.” Elle s’applaudit, parce qu’il n’y a pas meilleur publique que soi-même. “Puisque je vois que tu trépignes”, Finn ne trépigne pas, “j’ai retrouvé Rachelle McKinnen, yeay!” Elle s’autorise même une petite danse de la victoire, avant de se laisser tomber aussi lourdement que possible sur la chaise devant le bureau du détective à l’air patibulaire.
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Y a un truc qu’il déteste dans le fait d’être père. Les nuits. Courtes. Entrecoupées. Agitées. Rythmées par des gamins pas foutus de dormir sans faire des cauchemars. Lui, est-ce qu’il les réveille la nuit quand il rêve qu’une horrible créature poilue le poursuit, le rattrape et lui arrache les poils un par un pour s'en couvrir le corps ? Non, bien sûr que non ! Il se réveille, se dit que ce n’était qu’un mauvais rêve, se blottit contre Margot (parce que, quand même, sait-on jamais) et hop, il se rendort. Alors, pourquoi le réveiller ? Comme s’il avait une formule magique pour les rassurer. Non, non et non. Et alors, combinez ça à deux gamins malades. Ça en est fini. Finn n’est plus que l’ombre de lui-même. Un zombie avec le cœur encore battant (uniquement grâce à la magie de la caféine). Si bien que la journée est longue, mais looooongue. S’il mesure le temps écoulé au nombre de bâillements, il y a eu cinquante-six bâillements. Il en reste trente-neuf d’ici ce soir. Il est son propre patron, il pourrait rentrer et dormir. Mais naaaan. Il ne peut pas. Il doit travailler. La grosse blague quand on voit comment il est en train de travailler actuellement.

Le fait qu’on toque à sa porte ne l’anime même pas. Pas un regard vers l’entrée. Pas une once d’intérêt. Il loupe l’ouverture de porte incroyablement théâtrale. Quel dommage ! “WHATSUP SHINY BOÏ?” Plaît-il ? Qui lui parle ? Non, il n’entend rien. Il n’entend rien parce qu’il n’a pas autorisé la personne à entrer. Il n’entend rien parce qu’il est sonné par cette entrée beaucoup trop dynamique. Comment est-ce qu’on peut être autant en forme à… quatorze heures ? C’est inhumain. Et qu’est-ce qu’elle fout ? Elle.. sourit ? Oh bordel, pas bon signe. Elle… tourne ? Elle va lui filer la gerbe. Et… elle déplace ses affaires. “Nooooon, Love, je…” travaille. Il TRAVAILLE. Si ça ne se voyait pas à son regard vide et à ses doigts immobiles sur le clavier. En plus, elle lui retire sa tasse de café. Un enfer sur Terre, incarné en une seule personne.

Et paf, pif, pouf, le dossier sur le bureau. Y avait vraiment besoin d’une telle mise en scène ? En plus, ce dossier lui file des frissons dans le dos. Que Love ne lui dévoile pas les nouveaux bulletins de notes de ses gamins. Par pitié. “Vraiment, j’me félicite. J’veux dire, je sais pas ce que tu ferais sans moi.” Finn baisse les yeux sur le tas de feuilles. Un petit air soupçonneux sur le faciès. Et elle n’arrange pas les choses. “Tu peux le dire, tu peux le dire.” Mais quoi, bordel de crotte de Duke ?! Qu’est-ce qu’elle a trouvé ? Qu’est-ce qu’il y a dans ce foutu dossier ? Hein ? L’idée même d’ouvrir lui-même la couverture et de regarder n’est pas concevable. Hors de question. Qu’elle crache le morceau maintenant ou se taise à jamais. “Je suis lae meilleur.e hackeur que tu connaisses.” C’est bon. C’est officiel. Il déteste Love. Il lâche un grognement et se résigne à ouvrir la Chose. Ce truc effrayant. Ce truc horrifiant.

Mais y a rien. Enfin, si, il y a un. Un journal. Vieux, en plus. Avec sa petite couche de poussière et son odeur de moisie qui vont bien. Putain. Est-ce qu’il a déjà dit qu’il la déteste ? Ouais, sûrement. Et elle applaudit, en plus. Qui ? Elle ? Lui ? Aucune idée. Ça fait le même effet sur Finn qui soupire son mécontentement. Du temps perdu et de l’énergie dissoute (non pas qu’il en avait beaucoup). Voilà ce que c’est. “J’ai retrouvé Rachelle McKinnen, yeay!” Okay. Ça, ce n’était pas prévu. Pas inattendu, Love était sur le dossier, mais là, dans l’immédiat ? Il ne pensait pas voir Love débarquer pour ça. Et en même temps, pour quoi serait-elle venue ? “Hein ?” Faut un peu de temps pour que ça grimpe au cerveau, qu’il réalise ce que cela veut dire. Ses parents vont avoir des réponses à tous leurs doutes. Enfin ! Mais va savoir si ce sont de bonnes ou de mauvaises nouvelles qui les attendent. “Dis-moi qu’elle est en vie, s’il te plaît.” Et que Love n’est pas en train de célébrer sa réussite, en dansant sur le cadavre d’une adolescente. Il ne pourrait pas supporter un tel détachement. “Où est-ce qu’elle est ?” qu’il ajoute avec empressement. Derrière l’humeur grincheuse, il y a l’excitation de l’enquête qui avance enfin, la curiosité du détective qui veut fouiner. À cet instant, Love détient toutes les clés de cette enquête. C’est le moment de tout cracher.

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Il y a une raison pour laquelle Finn est assurément le meilleur détective de New blossom: “Hein?
Voilà.
Love l’accueille d’un oeil critique, pousse un long soupire, assis.e sur la chaise. “Un peu plus d’entrain, s’il-te-plait? J’te fais tout un show et c’est ce que j’ai?” Elle ne le pense pas, s’amuse plus à enquiquiner Finn qu’autre chose.
Elle sait qu’ils ne partagent pas le même niveau de fun. Immédiatement, les pensées de Finn se dirigent vers les probabilités les plus sombres et Love ne peut pas lui en vouloir. Iels en ont parlé la dernière fois, de tous les possibles. “La bonne nouvelle est qu’elle est toujours en vie, oui.” Elle marque une pause. “Pourquoi tu veux toustes nous enterrer?” Faux élan dramatique qui ne dure pas. Déjà, Love creuse dans son sac, sort un post-it chiffonné où est marqué l’adresse. "Elle est dans l’Under." Ca se reconnait à l’adresse. "De ce que j’ai compris, elle vit avec sa copine." Elle marque une pause, comprend qu’il pourrait y avoir un double sens. "Sa partenaire romantique." Elle n’ira pas définir la vie sexuelle non plus. Mais elle ignore l’étendue de la compréhension de la sphère LGBTQIA+ qu’a Finn.
Il pourrait tout aussi bien lui sortir qu’il n’y a que des hétéros sur terre, Love ne serait même pas surprise qu’il le pense. "Elle a l’air de bien aller, rien de shaddy, pas de drogue – ou pas trop ? – Donc j’ai l’impression qu’elle a plus fuit son chez-elle qu’autre chose." Elle pose les coudes de chaque côté du dossier, cherche Duke des yeux. "Il est où le plus beau ?" Parce qu’elle a des croquettes plein les poches et qu’elle ne les mangera pas.
Elle a déjà gouté.
Ce n’est pas bon.
(peut-être devrait-elle proposer ça à Osmond un jour).
"Du coup, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?"
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TW : homophobie


Un peu d’entrain. Puis quoi encore ? Love s’attend à ce qu’il saute sur son bureau et se mette à chanter aussi ? Manquerait plus que ça ! Non, il va rester sagement sur sa chaise, à lae regarder de toute sa mauvaise humeur et attendre que le moment s’achève. Voilà ce qu’il va faire. Et râler. Ouais, il va râler. Parce qu’il aime bien râler, Finn. C’est son sport préféré. Il laisse tomber les abdos et fait de son passe-temps le râlage. Non, attendez, il le fait déjà. “Tu vois les cernes, là ?” Index placé juste sous ses yeux. Là où des poches violacées s’étendent. “Ça, c’est la preuve d’un gars qui est privé de sommeil depuis plusieurs jours et qui veut juste dormir, okay ?” Une petite voix en lui lui rappelle qu’il a déjà vécu pire. Sauf que 1/ le cerveau fait bien les choses : il oublie l’enfer des premières semaines à gérer deux nourrissons 2/ il a un sens du dramatique très prononcé. Peut-être qu’il devrait sauter sur son bureau et chanter comme dans une comédie musicale, finalement. “Tu sais que la privation de sommeil est une torture dans certains pays ?” Nouvelle couche de complainte. Sait-on jamais que Love n’avait pas encore compris qu’il n’a pas assez dormi. Vous croyez qu’il devrait encore insister sur ce point ? Naaaaaah… Quoique ?

Heureusement (pour tout le monde), Love vient les mains chargées de bonnes nouvelles. La gamine est en vie. Le soulagement lui ferait presque oublier sa fatigue (faut pas déconner, oh). Il a même un sourire sur les lèvres. “Pourquoi tu veux toustes nous enterrer?” Y a comme un doute. Enfin, il ne souhaite pas que tout le monde meurt. Ce serait dommage que plus personne ne puisse le plaindre. Par contre, il a bien un ou deux noms qui lui viennent en tête là tout de suite. “Nan… enfin, ça dépend qui. Y en a qui mériterait. Mais peu importe ! Crache le morceau !” Ouais, concentrons-nous, là. Love balance les informations au compte-gouttes. Y a comme une envie de lae secouer dans l’espoir qu'elle accélère. “Okay et… ?” On peut ajouter l’impatience sur sa liste de défauts. Promis, il a des qualités. Par exemple… il a toujours une bonne haleine. Très important et utile. J’vous jure que si. “Sa partenaire romantique.” Ah. Il est là, le problème. Finn le voit arriver aussi clairement qu’un train entrant en gare. Le sourire faiblit jusqu’à disparaître. Le regard, lui, se perd quelque part sur le côté. Déjà aux prises à un dilemme moral auquel il ne s’attendait pas.

Il est où le plus beau ?” Hein bis ? Ah oui, Duke. Le sourire revient, furtif. “Devant toi.” Pas peu fier de sa blague. Et bien content que le chien soit actuellement en balade avec Niamh. Love croyait pouvoir l’amadouer encore une fois ? Que nenni ! Elle n’aurait pas cette chance. “Il n’est pas là.” Faut espérer que Niamh prenne bien son temps et ne rentre pas de suite. Sinon, ça en est fini de Duke. Il repartira avec la hackeuse, c’est certain. Finn va peut-être envoyer un message à sa sœur pour lui dire de prendre son temps, tiens… Ouais, très bonne idée, Finn. Voilà qu’il prend son téléphone et qu’il tape les premiers caractères. “Du coup, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?” Ah. L’enquête, la gamine, ouais. C’est de ça dans iels parlaient. “Je ne sais pas…” Le téléphone est reposé. Ce n’est pas qu’il ne sait pas. C’est qu’il est convaincu que la nouvelle est mauvaise. “Enfin, non, ce n’est pas trop une bonne nouvelle.” Comment dire à Love qu’elle vient de retrouver une gamine qui a fui des parents homophobes et qu’elle les a, juste comme ça, remis sur son chemin ?

Ses parents ont un esprit… comment dire ? Très étriqué.” À ce stade, ce n’est même plus étriqué. C’est complètement fermé. Normal qu’elle ait fui. Finn n’a même pas eu besoin de cinq minutes de discussion avec qu’il avait déjà cerné le couple. Les parents avaient eu l’honneur de débarquer quand les jumeaux étaient là et de voir Jonah jouer avec une poupée. Une scène qui avait généré une crise d’urticaire bien violente chez les McKinnen. “Les femmes doivent se marier à un homme, avoir des enfants et entretenir la maison. Elle ne doit certainement pas fricoter avec la voisine.” Et alors qu’il dit ça, il dodeline de la tête et roule des yeux. C’est tellement ridicule (la pensée, pas la tête qu’il est en train de tirer) (remarque, si, ça l’est aussi).“On a donc un problème.” Oui, parce que c’est un problème pour Finn. Et, par extension, cela devient aussi celui de Love. Bienvenue dans ce cabinet où tout se partage. Même les emmerdes.

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tw: homophobie

Il est où le plus beau ?Devant toi. Ew.” Love n’a jamais dégoupillé son son de dégoût aussi rapidement, et même l’oeillade qu’elle adresse à Finn eut tout dire. Dans tes rêves, coco. Il a l’air légèrement décontenancé par l’appréciation de Love sur son physique, tourne ses yeux vers le téléphone et Love s’étonne qu’il n’ait pas encore saisi l’étendue de son caractère.
Le meilleur détective en ville, se rappelle-t-elle.
Se force-t-elle à se rappeler.
Il n’est pas là.Awhn.” Love apprécie momentanément ses réponses monosyllabiques, comprend la puissance que ça donne aux vieux hommes aigris. Mais ça ne chasse en rien la déception de ne pas voir Duke dans le bureau. Tristement, elle sort une poignée des friandises de sa poche et les laisse tomber sur le bureau de Finn, qui commence à être une belle collection de tout ce que Love peut apporter en moins de 5 minutes.
Mais iels ne sont pas là pour se lamenter même si (spoiler alert), ça va continuer. L’entrain de Finn est connu de manière légendaire pour être inexistant, adieu les comédies musicales. Mais là, ça frôle les paquerettes et Love est à ça de lui adresser un regard noir.
Il s’explique.
Oh.
Vraiment, Love adore ses syllabes.
Elle tentera de rendre Finn fou avec juste ces quelques sons plus tard. Il faut quand même un peu de sérieux, et elle adore secouer les puces de queerphobes. “Comment ça, on a un problème? On a qu’a mettre le feu à leur maison, ça leur réchauffera peut-être le coeur.” Solution toute trouvée, elle croise les bras, fier.ère de la solution. Finn n’a pas l’air convaincu. “Non? C’est pas comme ça que ça fonctionne?” Elle tapote son menton de son index. “C’est donc ça qui a mal fonctionné avant.” La bonne règle de l’humour voudrait qu’elle utilise le ton approprié.
Mais elle oublie.
Ca donne vraiment l’impression qu’elle avoue un crime. Que pour une fois, elle n’a pas commis. “Donc en gros, les parents contrôlants t'ont engagé pour retrouver leur fille et réinstaurer leur emprise sur elle?” Elle soupire, se pose lourdement sur la chaise réservée aux touristes clients. “Ce qu’on peut faire, c’est créer de fausses pistes comme quoi Rachelle a quitté New Blossom, loin de ses parents. Tu touches ta moula, je touche ma moula et ils touchent pas à la moule de leur fille.” Déjà, elle se penche vers son sac, sort son pc, une friandise glisse de sa poche dans le geste.
Un tableau tout ce qu’il y a de plus normal dans le bureau du meilleur détective de la ville.
Ca me prendra pas beaucoup de temps, et je fais ça gratos.” Elle fait un ok avec sa main. “On s’serre les coudes, entre queers.
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Ew.” Comment ça “Ew” ? À quel moment on a le droit d’être vexé par le résultat de sa propre blague ? Je ne demande pas pour Finn. Il le vit très bien que Love soit dégoûtée. Il n’y a aucun impact sur son égo, absolument pas. Les larmes de sang sur ses joues ? Oh, pas grand-chose. Une petite allergie de rien du tout. Mais si seulement c’était tout, mais non ! Love continue avec ses réponses radines. Cette fois, c’est de la déception qui s’exprime et qui accompagne une pluie de friandises pour chien. “Non, mais sérieux ?!” Quand il est de mauvaise humeur, tout devient une provocation. En fait, non, ça ne change pas grand-chose. Mais il a une excuse de râler, au moins, cette fois. “On avait dit plus de friandises pour Duke !” Et pourtant, c’est bien un magasin entier (sans exagération) qui se retrouve étalé sur son bureau. Il serait prêt à parier que d’autres gourmandises se cachent dans son sac et dans ses autres poches. Est-ce qu’il ne devrait pas lea fouiller ? Juste au cas où ? Ce serait plus sûr, c’est certain. Mais ce serait peut-être (je dis bien peut-être) outrepasser certaines règles de confiance ? Tu parles ! Rien à foutre de la confiance. Love vient de la briser. “Je te jure que s’il prend dix kilos à cause de toi, tu lui payes les rendez-vous chez le véto !” Et elle n’aura plus le droit de fréquenter Duke sous aucun prétexte. Une injonction d’éloignement sera demandée afin de l’en dissuader. Ici, on ne plaisante pas avec la santé des canins ni avec le vol d'affection !

Finn a aussi d’autres raisons de tirer la gueule. Une de plus. Genre, il en manquait. Cette fois, la raison est plus que légitime et problématique. Les parents McKinnen sont déplorables et n’ont pas l’air de culpabiliser. “Comment ça, on a un problème? On a qu’a mettre le feu à leur maison, ça leur réchauffera peut-être le coeur.” Il force un sourire, pas du tout envie de rire, le gars. “Ah. Ah. Ah. T’es super drôle aujourd’hui !” Love est en forme. Entre son entrée fracassante, sa pirouette digne des plus grands danseurs de ce monde, son sens du suspense, ses monosyllabes… vraiment, y a de quoi se demander s’il n’y a pas un problème pour qu'elle soit d'une telle bonne humeur. “Non? C’est pas comme ça que ça fonctionne? C’est donc ça qui a mal fonctionné avant.”” Et Love continue. Encore et encore. Finn ne sait plus s’il doit rire, s’inquiéter ou appeler la police. Là, il oscille entre les trois jusqu’à ce que son instinct de survie lui crie de le prendre à la rigolade. Plus simple. Il lâche carrément un soupir. “Tu sais c’est quoi le pire avec toi ?” Il s’en fiche de la réponse. Il la lui donne directement, c’est cadeau. “On ne sait jamais si tu plaisantes ou pas.” Et il est convaincu que Love le sait et qu’elle en joue.

Heureusement qu’elle revient à des propositions plus… légales. Même si elles le sont moyennement. Finn remue sur sa chaise de bureau. Pas tout à fait certain d’approuver la solution amenée par Love. Parce qu’elle veut envoyer les parents dans une autre direction. Parce qu’elle s’imagine que ce sera suffisant. Parce qu’elle ne pense pas aux sentiments des parents. Bon, tout comme eux ne pensent pas aux sentiments de leur fille. Certes. “On s’serre les coudes, entre queers.” Ouais ouais, super, émouvant, le discours. Il en a la larme à l'œil. “Je ne sais pas, Love…” Il ne sait pas parce qu’il est daron. Si ses enfants disparaissaient du jour au lendemain, il aimerait savoir ce qu’il leur est arrivé. Il aimerait avoir une chance de les retrouver et de se rattraper, si tant est que c’est de sa faute. Ce dont il doute, il est parfait, voyons ! “Ce sont ses parents, elle est mineure… est-ce qu’on n’est pas censé quand même les prévenir ?” Les doigts tambourinent contre le bureau. La situation est délicate. Ça place Finn le cul entre deux chaises. D’un côté, son devoir et ses responsabilités envers des parents et des clients qui le payent. De l’autre, la liberté et l’épanouissement d’une gamine.

Et s’il lui arrive un truc dans l’Underapple ?” Son myocarde se serre. Merde. Ouais, s’il lui arrive quelque chose ? Si elle meurt et que lui, il n’a rien fait pour la sortir de cette zone ? “C’est pas un endroit pour vivre quand on a son âge.” En fait, c’est un endroit où il ne faudrait jamais vivre, quel que soit son âge. Mais encore plus pour une adolescente qui a fui ses paternels. “Et si les parents reviennent me voir pour me dire qu’ils n’ont pas trouvé leur fille et me demande de poursuivre les recherches, hein ?” Déjà, sa réputation risque d’être mise à mal, mais bon, il survivra. Par contre, que les parents se pointent régulièrement dans son bureau pour savoir où en est l’enquête et espérer avoir des pistes, là, Finn aime moyennement. “Ils ne vont pas arrêter de chercher tant qu’ils ne l’auront pas retrouvée.” La seule solution, c’est que Rachelle meurt. Super solution réjouissante. Vraiment.

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tw: homophobie, consentement

Tu avais dit plus de friandise pour Duke. Moi j’dis, tant que Duke les mange…” Love fait un petit geste de la main, hausse les épaules. “His body, his choice.” Un peu de mauvaise foi? Très certainement. Comme quoi, Finn finit par avoir une influence sur elle.
On a jamais dit qu’elle serait bonne.
Comme les blagues et les observations de Finn. “Oui, merci, je sais que c’est compliqué”, commente platement Love à propos de l’observation placide du détective sur son sens de l’humour (ou son incapacité à l’expliquer clairement). “J’suis sûre, si tu fais un effort, tu peux savoir ce que je veux dire.” Elle a un grand sourire, attend juste que Finn lui prouve l’inverse, et de fait, lui prouve qu’il n’est pas, en réalité, le meilleur détective de New Blossom.
Mais assez pinailler sur leurs egos.
Il y a plus important et Love plisse de plus en plus les yeux au fur et à mesure que Finn prend le parti des parents. Elle a jamais été très douée pour ça, Love, l’empathie. Enfin, si, elle comprend les principes, les valeurs à deux balles que la société essaie de leur inculquer pour que les gens acceptent les muselières de la vie.
Ca, elle comprend bien.
Elle a seize ans, Finn. Elle est bien capable de se débrouiller toute seule.Et s’il lui arrive un truc dans l’Underapple ? C’est pas un endroit pour vivre quand on a son âge.” Elle essaie vraiment, Love. Mais c’est plus fort qu’elle et elle lève les yeux au ciel.  “Et tu penses que quoi, un gosse de son âge fuit de chez ses parents sur un coup de tête? Si c’était si bien chez ses parents, pourquoi elle s’est barrée pour aller vivre dans le pire quartier de la ville?” Ses doigts ont fait les guillemets, pour que Finn comprenne bien, malgré son ton à côté de la plaque. “As far as we know, elle a peut-être même été mise à la porte et ils ont jamais réussi à la retrouver, t’as pensé à ça?” Non, bien sûr que non, Finn n’a pas pensé à ça. “T’as jamais eu envie de fuir de chez tes parents?” Elle sait pas dans quel merdier elle se lance, mais elle y va à bras le corps. “J’ai vu assez de gosses misérables pour en reconnaître un.” Iels ont le même regard qu’elle.
Que Finn.
Mais lui, si ça se trouve, il a juste oublié.
Finn continue et elle croise les bras, regarde son pc d’un oeil noir, plutot que le détective. “Okay, t’as un point sur ça.” Elle aime pas trop le reconnaitre, parce qu’il l’agace légèrement. “On peut demander à Rachelle de leur écrire une lettre et leur expliquer la situation? P’être qu’ils lui foutront la paix? On peut pas forcer une ado à retourner chez ses parents si elle le veut pas.” Et elle lève soudainement un doigt. “Si tu continues à me dire qu’elle est mineure et qu’elle reste la responsabilité juridique de ses parents, je vais te rappeler l’appréciation que j’ai pour la loi, Callahan.
Une menace?
Certainement.
ft.  @Finn Callahan  
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Les friandises pour Duke passent mal. En fait, boire un verre de vinaigre blanc serait plus facile à avaler que cette… provocation ! Love n’aide pas. Love creuse plutôt son trou et titille la patience déjà inexistante de Finn. D’ailleurs, il a la tête qui se penche sur le côté. Les jumeaux sauraient, s’ils étaient là. Ils sauraient que c’est un signe annonciateur de très grosse mauvaise humeur et qu’il est l’heure de se tirer rapidement. Love ne sait pas. Ou alors, elle sait, mais s’en fout royalement. Sûrement la deuxième option. De toute manière de quoi est-ce qu’elle se préoccupe ? Ah oui ! Du respect du consentement de Duke. Mon oeil, ouais. “Avec des principes comme ça, je devrais le laisser bouffer de la mort au rat et il serait déjà mort six fois.” Parce que ce chien mange tout. Genre tout. Y compris ses chaussons préférés. Ils ont tenu deux semaines. Deux semaines avant le carnage. Deux semaines avant de devoir les enterrer (dans la poubelle). Deux semaines. Depuis, Finn n’a plus de chaussons. Fini ce plaisir d’avoir les petons au chaud. Duke est un gâcheur de plaisir. Pour cette raison, il n’aura pas de friandises. Pour cette raison et aussi pour ne pas que le chien préfère Love. Oui, il y a un vrai problème de confiance, mais il ne faut pas le dire.

De confiance en lui. De confiance en Duke. Mais aussi de confiance en Love. Love qui propose de cramer des maisons. Love qui fait des insinuations douteuses. Love, quoi. Et elle ose demander à Finn de faire des efforts. Il a une tête à faire des efforts, peut-être ? Nan. Il préfère croiser les bras et se prostrer dans un silence contestataire. Ouais, on est rebelle et alors ? Rebelle comme Rachelle qui se balade dans l’Underapple. Les avis sur ce qu’il faut faire divergent. Seize ans, trop jeune pour vivre sans supervision. Il ne laisserait jamais ses enfants partir de la maison à cet âge-là. Hors de question. Ils y resteront jusqu’à leur cinquante ans. Un âge semble toute raisonnable pour quitter le cocon familial. Avec un peu de chance pour les jumeaux, Finn sera mort avant, écrasé par un camion One’s Treasure, et ils pourront jouir de leur liberté comme Rachelle le fait. Love défend corps et âme l’adolescente. Lui trouve toutes les excuses du monde pour fuir. Et pour cause, elle en a une très bonne. Elle est juste insupportable pour le père de famille. “Elle a peut-être même été mise à la porte et ils ont jamais réussi à la retrouver, t’as pensé à ça ?” Il cille. Non, bien sûr que non, il n’y a jamais pensé. Tout simplement parce qu’il n’a jamais été en position de dégoûter ses parents à cause de qui il est et qu’ils l’ont toujours assez toléré pour ne pas en arriver là. Et parce qu’il est un homme, blanc, hétéro et cisgenre. Ça aide.

T’as jamais eu envie de fuir de chez tes parents?” Ça, si. Il a déjà eu envie de fuir. Des centaines de fois. Quand c’était trop. Quand ce n’était pas assez. Quand il étouffait. Il ne l’a pas fait. Il est resté jusqu’à la fin du lycée. Il ne pouvait pas partir et abandonner Niamh. Alors, il est resté. Il s’est accroché. Il a tenu bon. Mais il le garde pour lui, n’est pas là pour s’étendre sur son passé. “J’ai vu assez de gosses misérables pour en reconnaître un.” Il remue sur sa chaise avec l’impression d’être pris en flagrant délit. Comme si Love savait. “Tu l’as même pas rencontrée.” qu’il rétorque faiblement. Façon déplorable de contrecarrer son argument et de cacher qu’il fait partie de ces gamins. Heureusement pour lui, il a d’autres arguments. Assez pour toucher Love et lui faire entendre raison et la faire réfléchir. “On peut demander à Rachelle de leur écrire une lettre et leur expliquer la situation? P’être qu’ils lui foutront la paix? On peut pas forcer une ado à retourner chez ses parents si elle le veut pas.” Des parents qui emploient un détective et sont prêts à mettre des milliers de dollars ne vont jamais se contenter d’une lettre. Surtout eux. Il secoue la tête. “Ils ne vont pas s’arrêter à ça. Ils vont juste la déchirer et continuer à chercher leur fille.” Le risque est qu’ils se tournent vers un·e autre détective. Finn ne leur conviendra plus, il aura choisi son camp et ils ne pourront plus rien espérer de lui.

Si tu continues à me dire qu’elle est mineure et qu’elle reste la responsabilité juridique de ses parents, je vais te rappeler l’appréciation que j’ai pour la loi, Callahan.” Il soupire. Dans le fond, ce n’est pas une question juridique. Il pense seulement comme un père dont l’enfant aurait quitté la maison. Il ne pense pas comme l’enfant qu’il a été et qui rêvait de partir. “Tu t’en fous, toi. Ils ne savent pas que tu existes et que tu m’aides. C’est contre moi qu’ils vont se retourner si je les empêche de retrouver leur fille.” Là encore, il s’en fiche. Finn ne craint pas les représailles ou les poursuites judiciaires. Il saura s’en défaire, s’il a bien la preuve que Rachelle a fui pour sa sécurité et son bien-être. “Au lieu de décider pour elle, contactons-la.” Parce qu’elle est la principale concernée. Love et Finn sont juste entrain de faire ce que tous les adultes font : iels décident pour les enfants. “Peut-être que tout ceci est une simple mésentente qu’on pourra la régler en discutant avec Rachelle et ses parents.” Il espère encore, mais l’espoir est aussi fragile qu’une bulle de savon. Il ne sait plus à quoi s’en tenir. Toutefois, il sait qu’en entendant la version de Rachelle, il tombera forcément dans son camp. Les parents McKinnen devront se trouver un·e autre détective. “Tu as son adresse, j’imagine ?” Oui, Finn compte bien se pointer chez la jeune femme et lui demander ce qu’elle fout ici. Maintenant. Tout de suite. D’ailleurs, il se lève de sa chaise et récupère ses affaires. Pas de temps à perdre. C’est soit ça, soit il s’écroule de fatigue en plein milieu de cette conversation et Love pourra lui dessiner une moustache horrible. Hors de question.

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J’en connais plus sur elle que toi.” Il peut essayer de le nier, mais Finn n’a pas hacké les réseaux sociaux de Rachelle pour savoir quelle type de personne elle est, lire les conversations, les MP, voir les videos likées, les vlogs vu et revus.
Mais les deux tournent en rond et Love s’impatiente.
Finn, elle n’est pas sûr.e qu’il connaisse encore la définition du mot.
Mais, au moins, elle ne peut pas nier sa bonne idée. “Pour qui tu me prends? Bien sûr que j’ai son adresse!” Elle se redresse quelques secondes après Finn, embarque ses affaires et remet les friandises pour chien dans ses poches. Elle sent le regard du détective sur elle. “Quoi? Tu penses quand même pas que Duke est le seul chien que je nourrisse.” Il y a en plein, dans l’under, qui ont tout autant besoin d’amour que le pauvre Duke.
Elle marche devant Finn, lui dit qu’elle a quand même faim sur le chemin et fait les yeux doux pour s’arrêter au Red Chips sur le chemin. “Ou tu préfères que je tourne de l’oeil là-bas et que tout le monde te prenne pour un trafiquant? Allez, fait pas ta difficile, j’te paie un hamburger, ou un café avec des frites.” Le mélange? pff. Si elle a réussi à faire goûter Osmond, elle réussira à conquérir le monde.
Le trajet en métro sent bon le fish’n’chips, elle en propose à Finn de temps en temps. Une frite tombe du sachet au terminus, elle échappe un “oups”, qui se fait écraser par les passants. “Ca va aller ou tu veux que je te tienne par la main?” La main grasse des frites et de la panure du poisson, bien entendu.
Finn lui a dit qu’il était déjà venu jusqu’ici.
Elle reste sceptique.
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Il lae prend pour qui ? Bonne question. Là, tout de suite, il a une longue liste de défauts et de critiques à formuler, mais il a comme un léger doute que ce n’est pas ce qu’elle entendait. Donc, il la ravale bien sagement, sa liste, et la garde pour une autre fois. En attendant, il se satisfait de l’efficacité de Love. Elle ne déçoit jamais. Que ce soit dans son travail ou dans ses entrées. C’est une constante qui le ravit. Enfin, ça dépend. Autre surprise agréable : Love récupère ses cochonneries. Il a un sourire en coin, pas mécontent de les voir disparaître. Elle n’aura pas l’amour de Duke. Pas cette fois. Pas aujourd’hui. Jamais ! “Quoi? Tu penses quand même pas que Duke est le seul chien que je nourrisse.” Il hausse les épaules. “J’ai rien dit. Mais puisque tu demandes mon avis…” Pas du tout. “... je préfère que tu nourrisses ceux de l’Underapple plutôt que Duke, ils en ont plus besoin que lui.” Son chien à lui a une gamelle plein de nourriture qui l’attend, des caresses d’enfants toute la journée, des promenades interminables et un jardin dans lequel gambader. Donc, ouais, Duke n’est pas à plaindre.

Dehors, Finn se laisse distancer par Love. Lui pianote sur son téléphone afin de prévenir sœur et épouse de sa défection. Risque de rentrer tard, mais essayera d’être à l’heure pour récupérer les jumeaux. S’il ne perd pas un rein dans son expédition du jour. Promet de donner des nouvelles rapidement, au moins sa position dans l’Underapple. Il entend à peine Love qui se plaint d’une faim immense (qu’elle mange ses friandises pour les chiens et ne fasse pas chier, merde à la fin). “Ou tu préfères que je tourne de l’oeil là-bas et que tout le monde te prenne pour un trafiquant? Allez, fait pas ta difficile, j’te paie un hamburger, ou un café avec des frites.” Hein ? Il remballe son téléphone, un froncement de sourcils agacé sur le faciès. Pas le moment. Pas du tout. “Love… !” La décision semble déjà prise. “On travaille, on n’est pas en sortie scolaire.” Si elle n’était pas la seule à détenir l’adresse de Rachelle, il l’aurait abandonné·e là et aurait poursuivi son chemin. Mais elle est lae seul·e à la détenir, alors il attend à l’extérieur. Un pied impatient marquant le rythme de son désespoir, de son agacement et de son impatience. Love aura sa mort, y a pas de doute.

Le pire, c’est qu’il embarque dans l’Underapple avec elle. Dans ce genre de quartier, mieux vaut savoir avec qui on est et avoir une pleine confiance. Est-ce qu’il a confiance en la personne en train de manger ses frites avec ses doigts, en en foutant partout, dans l’endroit le plus crade de New Blossom (le métro) ? Ça se discute. Le tout en le regardant comme s’il était une biche prise au piège. Un bonheur. Alors qu’il est là, simplement à observer les environs, les personnes qui les entourent. À chercher d’où pourraient venir les problèmes. Il a depuis longtemps appris à être sur le qui-vive quand il se rend dans l’Underapple. Ça vaut mieux. Il n’y a pourtant pas d’angoisse ou de stress. Juste de l’attention de tous les instants. Peut-être que ça lui donne cette allure inquiète. Assez pour que Love l'infantilise joyeusement, comme elle sait si bien le faire, à peine sortis du métro. “Ca va aller ou tu veux que je te tienne par la main?” Il lui jette un regard en coin. Pas bien longue, l’oeillade. S’agirait de ne pas chuter bêtement sur un obstacle. “Quoi ? Tu t’inquiètes vraiment pour moi ?” Parce qu’elle tiendrait un peu à lui (et à son compte bancaire), malgré ses airs désagréables ? Un scoop qui mérite sa place dans l'Argossip. Non pas qu'il s'y intéresse. En fait, si, petit plaisir coupable qu'il s'offre en buvant son café au petit-déjeuner. Mais chut, ne dites pas que vous le savez. “Je sais me débrouiller tout seul, t’en fais pas.” S’il ne s’inquiète pas pour lui, il sait toutefois où ils sont. Le Bronx. Autant dire que leur adolescente ne pouvait pas plus s’enfoncer dans l’Underapple qu’en s’y installant. “Me dis pas qu’elle vit ici. T’es juste en train de m’attirer dans un guet-apens pour profiter de mon incroyable corps dans des combats clandestins.” Toujours s’auto-complimenter, toujours. S’il attend après Love pour lui en faire, il peut crever la bouche ouverte. Donc, il applique l’adage : on n’est jamais mieux servi que par soi-même et effectivement, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. “Une gamine sensée ne trouverait pas la pire zone du pire quartier pour y vivre.” À moins d’avoir vraiment envie d’échapper à ses parents.

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Ce n’est pas que Love s’inquiète pour Finn, elle n’y arriverait jamais. (trop homme, trop blanc, trop cis, trop dans ce modèle basique de la vie américaine). Mais il n’est vraiment pas à sa place dans les rues de l’underapple et ça se voit, ça crève les yeux et il pue l’inconfort. “Heureusement que t’es pas flic, tu nous aurais grillé tout de suite.” Love est passe-partout, le hoodie remonté sur ses oreilles, son sac à dos sur les épaules, l’impression de ne pas faire attention où elle va. (ni homme, ni blanc.he, ni cis, parfaitement brisée par le modèle basique de la vie américaine). “T’es juste en train de m’attirer dans un guet-apens pour profiter de mon incroyable corps dans des combats clandestins.EW. Tu sais pas faire autre chose que blaguer sur ta plastique quand t’es pas à l’aise? J’sais que sous tes airs, t’es une croquette comme moi.” Entre croquettes ça se connaît.
Et encore, elle doute qu’iels soient du même bois: Finn n’a pas osé goûter les frites au café.
Mais si tu veux, on ira faire un tour après. Je pourrais même te mettre dans l’arène, si tu veux.” Elle se retourne soudainement, appuie son doigt dans le torse de Finn. “J’te préviens, je ne parierai pas sur toi, par contre.” Elle pense un instant à Marlon, se dit qu’elle en profiterait pour voir si le shiny boï est là, ou pas.
Love peut toujours compter sur Finn pour changer de sujet (ou ne pas perdre le Nord, ça dépend des points de vue). Elle lève les yeux à nouveau à l’appréciation dépréciative de Finn pour le quartier. “Parfois les gens ne choisissent pas où ils s’échouent, Finley.” Elle n’en revient pas que ça soit elle qui doive lui faire la morale. “Tu sais combien t’as acheté ta maison, c’est impayable pour certain.es.” Love sait combien elle loue son logement aussi. L’illogique du marché de l’immobilier lui a toujours échappé. Mais au moins, ça lui fait quelques dollars de plus dans sa poche. “Puis, si t’as l’air assez misérable, les gens te foutent la paix.” C’est une question d’appartenir au quartier, se montrer assez souvent, rencontrer les bonnes personnes, foutre les mauvaises en paix (ou leur faire comprendre qu’ils sont mieux loins des autres). “Je pense que sa go est augmentée au Red. Ca doit jouer.” Elle tourne dans les rues, avec une précision à faire pâlir les GPS, vérifier des coins où personne ne tourne l’oeil, s’assure que les caméras du 1912 sont fonctionnelles, note dans son téléphone celles qui sont déglinguées et créent des angles morts.
On la hèle à deux reprises et elle salue les gens, qui la taquinent sur sa compagnie du jour. “N’en parle à personne, il me fait honte.” Love fait semblant de murmurer, pour que Finn l’entende. L’opinion de Love est que, si Finn n’avait pas été avec elle, on lui aurait déjà soutiré son téléphone à la lueur d’une lame aiguisée.
Ah, que de doux souvenirs.
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Il suit Love, docile. En bon chien bien élevé qui se respecte. Il y a moyen que Love lui demande bientôt d’arrêter d’aboyer, tant tout ce qui sort de sa bouche semble déclencher une réaction allergique chez elle. C’est rigolo, il n’aurait pas cru qu’il serait capable de l’agacer. Il y aurait presque une victoire là-dedans. “EW. Tu sais pas faire autre chose que blaguer sur ta plastique quand t’es pas à l’aise? J’sais que sous tes airs, t’es une croquette comme moi.” Il hausse les épaules, l’innocence même. “Mais si tu veux, on ira faire un tour après. Je pourrais même te mettre dans l’arène, si tu veux. J’te préviens, je ne parierai pas sur toi, par contre.” Ouch. Voilà qu’il tombe de haut - genre de la hauteur d’un building- et qu’il s’écrase sur le sol dans un “splash” pas très ragoûtant. Il n’avait jamais capté qu’elle n’était pas sa première fan. Terrible atroce nouvelle. “Oh wow, Love ! Tu me brises le coeur.” Maintenant qu’il le sait, sera-t-il capable de fermer l'œil de la nuit ? Pourra-t-il continuer de se lever le matin ? Laissez-le réfléchir… oui, il devrait y arriver sans trop de difficultés. “Mais j’crois que je m’en remettrais.” Notamment parce que l’avis de Love, il s’en contrecarre. Ça aide pas mal, il paraît.

Tout ce qui l’intéresse, c’est Rachelle. Perdue au fin fond de l’Underapple. Elle aurait pu habiter au milieu des gangs, remarque. Ça aurait été pire. C’est juste qu’il ne comprend pas. Comment on peut à ce point détester son enfant qu’il est obligé de fuir au pire endroit, qu’il est obligé d’accepter ces conditions de vie. “Parfois les gens ne choisissent pas où ils s’échouent, Finley.” Il lâche un soupir. C’est elle qui lui sort de belles leçons. Le foutage de gueule. “Finnian.” Il lae corrige, mais c’est inutile. Si Love a bien fait ses devoirs, elle sait. Elle sait et fait exprès d’employer le mauvais prénom. Sûrement une autre de ses techniques pour le provoquer. Comme lui rappeler le prix de sa maison. Finn s’en rappelle très bien. Son compte bancaire s’en souvient tous les mois, quand le moment est venu de payer le prêt. Cette capacité financière, il n’aurait jamais cru pouvoir l’atteindre il y a encore quelques années. Dire qu’il est à l’aise avec serait un mensonge.

Les mains s’enfoncent dans les poches. Le visage fermé. Y a plus un brin de sourire. Pas même une lueur malicieuse dans le regard. Il se renferme. Love lui a bien fait comprendre qu’il est détestable. Et les remarques commencent à le mettre dans une humeur encore plus exécrable qu’avant. Sûrement parce que l’ego est chatouillé et que ça le dépasse. Le fait que Love joue la star avec les habitants du coin ne fait qu’accentuer son sentiment. Il ignorait qu’il se baladait avec la célébrité du coin. Mais apparemment, oui. Finn préfère la discrétion des relations. C’est ce qu’il a toujours mis en place ici. Love en a décidé autrement. Elle préfère même se foutre de sa gueule. Ouvertement. Il attend qu’iels s’éloignent pour lui balancer ce qu’il a sur le coeur. “Tu sais, Love, ce n’est pas en étant insupportable avec tout le monde et en humiliant les autres que tu te protèges.” Il a ses défauts, Finn en a conscience. Toutefois, lui n’ira jamais jusqu’à descendre l’autre. Il s’arrête et se tourne vers elle. “Donne-moi l’adresse, je vais me débrouiller tout seul et je saurais m’en sortir. Contrairement à ce que tu penses.” À l’entendre, à lae voir, il n’est qu’un chien abandonné, peureux et qui a besoin de protection. Plutôt que de s’intéresser à l’école des jumeaux, Love aurait dû s’intéresser à lui, à ses visites dans l’Underapple, à ses liens officieux ici bas. Ella aurait peut-être un autre regard sur ce gars qu’elle juge trop vite, trop facilement. “Et s’il m’arrive quelque chose, ne t’en fais pas, je ne dirais pas que je te connais. Je ne voudrais pas te foutre la honte.” Il force un sourire. De plus en plus convaincu que c’était une erreur de faire appel à Love. Douée quand il s’agit de hacker, mais beaucoup moins quand il faut aller sur le terrain.

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Love hausse les sourcils à la leçon de psychologie à deux balles qu’elle reçoit de la part de Finn. Elle ouvre la bouche, pour contredire, puis la referme tout aussi immédiatement. Ca laisse le temps au détective privé d’expliquer ce qu’il a sur le coeur, ce besoin de faire ses preuves. Et ça fait sourire un peu Love, parce qu’elle aime mettre les gens dans la même position qu’elle a été toute sa vie: devoir se battre pour prouver ce qu’iels vaillent. Sans un mot, elle farfouille ses poches et glisse l’adresse à Finn. “Okay, j’peux être insupportable, mais j’te laisse pas tout seul pour autant.” Elle enfonce ses mains dans sa poche ventrale, en profite pour s’assurer qu’elle a toujours bien son téléphone. “Désolé.e pour tes sentiments.” Elle se moque pas, pour une fois. Elle le dit sincèrement, ce qui entraine son ton naturellement plat.
J’vais essayer de pas te foutre la honte.” D’un geste du menton, elle désigne la maison devant laquelle ils sont arrivés. Une fois devant la porte, il y a un blanc. Love le regarde du coin de l’oeil. “Quoi? T’as dit que tu voulais le faire seul, je vais pas appuyer sur la sonnette pour toi.” Ainsi, Love explique clairement qu’elle ne participera pas à l’échange. Oh, elle sera là et regardera le train wreck qui est sur le point de se dérouler, mais à moins qu’on lui demande ouvertement, elle ne dira rien.
Ca vibre dans l’interphone et à l’autre bout, se fait entendre une voix féminine. “Oui?” Love se recule de quelques pas, regarde les fenêtres, calcule l’étage où les lumières sont allumées (de l’avantage d’être dans une cité éternellement plongée dans l’obscurité).
Au moins, il y a quelqu’un.
Quant à savoir si cette personne est la bonne.
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Ras-le-bol atteint. Il ignore pourquoi il s’est encombré de Love pour cette rencontre. Il aurait tout simplement pu lui demander l’adresse et s’y rendre seul. Les leçons de morale et les apprentissages de la vie n’auraient ainsi pas fait partie du programme. La prochaine fois, il se rappellera de juste confier la partie piratage à Love. Le reste, il s’en chargera seul. Un bout de papier avec l’adresse inscrite dessus lui est tendu. Il en lit le contenu, avant de l’enfoncer dans sa poche. “Désolé.e pour tes sentiments.” En réponse, Love a le droit à un regard de travers et un grommellement. Qui veut sûrement dire “ouais ouais, j'y crois pas un instant”. Il est coincé avec elle, de toute façon. Elle n’a pas l’air de vouloir vaquer à ses propres occupations. Et les voilà reparti·e·s vers le logement de Rachelle. Qui se trouve être une maison. Sûrement divisée en plusieurs appartements et studios. Il en étudie la façade, jusqu’à lâcher un soupir quand Love l’interpelle. “Peut-être que j’ai la phobie des interphones, tu y as pensé ?” C’est le seul truc intelligent (ou pas) qu’il ait trouvé à rétorquer. La fatigue, ça ne lui réussit vraiment pas. Faudrait qu’il songe à prendre des vacances loin des enfants.

Phobie ou pas, Finn est celui qui appuie sur la sonnette. Une sonnerie, un grésillement plus tard, une voix les interroge. “Oui ?” Plusieurs solutions. 1. Dire qu’il est un voisin ou un ami d’un voisin qui aurait besoin d’entrer. 2. Dire qu’il connaît Rachelle et prendre le risque que ce soit justement Rachelle de l’autre côté de l’interphone 3. Dire la vérité. Dans l’Underapple, la confiance est une denrée rare et il ne compte pas la bafouer dès les premières secondes. “Salut ! On vient voir Rachelle, on a des raisons de croire que ses parents veulent la retrouver et on aimerait pouvoir l’aider.” Silence en seule réponse. Finn s’approche davantage de l’interphone. “On ne veut rien. Juste s’assurer qu’elle va bien et la protéger de ses parents. Sans contrepartie.” Encore ce silence. Le détective l’écoute quelques secondes. Se refuse à abandonner là, maintenant. “Je sais que ça semble étrange, mais on veut vraiment l’aider.” Pas de réponse. Prêt à énoncer son numéro de téléphone pour que Rachelle le contacte. Mais ce ne sera pas nécessaire. “Okay. Montez, mais cinq minutes. Et vous n’entrez pas dans l’appart.” L’interphone est coupé. La porte de la maison se déverrouille, leur permettant enfin d’entrer. Une première étape réussie.

Direction le deuxième étage. Dans la cage d’escalier, Finn note la présence de l’escalier de secours. Déjà déplié. Pratique si on veut fuir. Point de vigilance à avoir, si Rachelle décide de leur fausser compagnie. Quand iels arrivent, la porte de l’appartement est déjà entrouverte. Uniquement bloquée par la chaîne. Histoire de s’assurer que les deux visiteureuses n’iront pas plus loin. L’ouverture est toutefois assez grande pour voir une jeune femme. La petite-amie, Finn en est certain. “Vous voulez quoi ?” Le ton est froid, agressif, mordant. Iels ne sont pas les bienvenu·e·s. La femme qui les accueille n’avait pas besoin de prononcer un seul mot pour que Finn le comprenne. Il esquisse tout de même un léger sourire, espérant détendre leur hôte. “On aimerait voir Rachelle.” “C'est moi.” Ah bon ? Il aurait parié qu’elle avait une autre couleur de cheveux et une autre couleur d’yeux. Finn tourne la tête vers Love pour confirmation. Il n’a pas complètement perdu la mémoire, n’est-ce pas ?

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Si Love était à la place de l’autre femme derrière l’intercome, elle n’aurait jamais ouvert, jette même un coup d’oeil sceptique vers Finn (mais ferme sa gueule, ne fait pas confiance à ce qui sortirait de sa bouche). Il sent tout d’un flic, d’un mec en effet payé pour la retrouver. C’est ce qu’il faut, pour chercher volontairement des gens dans l’underapple. Mais la porte s’ouvre et Love ne cache même pas sa surprise (ferme toujours sa gueule, par mesure de précaution). Iels montent calmement les marches, et une fois à l’étage, il n’y a qu’une chainette qui les retiennent d’entrer chez Rachelle et sa go.
Love n’est pas dupe, secoue la tête devant Finn. “Ecoute, mon sucre.” Elle se penche un peu vers l’interstice, bouscule un peu Finn par la même occasion. Elle offre un sourire mécanique, un sourire vendeur, un sourire qui l’a souvent tiré des emmerdes (qu’elle avait potentiellement crée, mais là n’est pas la question). “On sait que t’es pas Rachelle, tu dois être sa go, Tamara? Nice septum, au passage.” Elle donne tout ce qu’elle a, met son sac devant elle, joue la carte de la communauté, tapote son badge aux couleurs de l’asexualité, et ses pins qui présentent ses poumons. “On est pas là pour vous mettre des batons dans les roues, mais plutot vous donner un heads-up, une mise en garde amicale, un soleil rouge qui se lève, tout ça.” Elle entendrait presque Finn grogner, parce qu’elle est sure qu’il ne parle pas ce genre de langage un peu étrange. “Après, on peut faire camping ici devant ta porte et se donner toustes un torticoli, mais je dois vraiment faire pipi?” Elle ne doit pas, mais qui pourrait dire non à une personne queer dans le besoin de se préserver d’un infection urinaire?
Tamara la fusille du regard, finit par grogner devant son regard de chien.ne battu et ouvre la porte. “La deuxième porte à droite.” Love offre un thumbs up victorieux à Finn, et file aux toilettes, pour parfaire le jeu. “Preem, merci!
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Foutage de gueule ? Complètement du foutage de gueule. La femme devant elle croit les berner, ça ne marche pas. Iels savent exactement qui chercher, qui trouver. Et ce n’est pas elle. Finn est bousculé comme un pauvre papy au supermarché. La langue claque contre son palais, mécontent de ce mauvais traitement. Mais il laisse faire Love. Arque un sourcil en lae voyant prend les choses en mains, en montrant… son sac ? Il a quoi son sac ? Il tend le cou pour essayer de voir. Pfffu. Ouais, c’est bon, ce n’est pas un badge qui fera la différence. La preuve, Love est obligé·e de sortir une énième excuse. Une envie urgente d’aller au wc. Ça a au moins le mérite de fonctionner. Love et son pouce en l’air vont faussement se soulager. Et lui, il se retrouve seul sur le pas de la porte à devoir faire la conversation. “Merci beauc…” Une paume s’oppose à lui et l’oblige à rester sur la palier, alors qu’il s’apprête à faire un pas à l’intérieur. “Non, toi, tu restes à l’extérieur.” “Mais… !” La seule protestation qui lui vient à l’esprit. “Pas confiance.” Pfffu. Bon. Okay. C’est elle la propriétaire des lieux. Il recule, laisse la porte se refermer dans un entrebâillement. Il s’adosse au mur à côté de la porte, dégaine son téléphone pour écrire un message à Love. “Pas le droit d'entrer. Te fais pas tuer.” Parce que ce n’est pas lui qui pourra la sauver. Il ne passerait même pas sa tête dans l’ouverture de la porte. Il s’éclaircit la gorge.

C’est trop calme. Trop silencieux. Il déteste ça. Il se retourne vers la copine. “Dites, si j’étais venu avec un chien, vous auriez eu plus confiance ?” Elle a un regard qui dit “tu te fous de ma gueule ?!” Il connaît ce regard. Love peut parfois l’avoir. Donc, mauvaise idée. Très mauvaise idée. “Je prends ça pour un non. Ouais, évidemment. Ça fait peur, un chien…” Pourtant, Duke est adorable. Love ne dira pas le contraire. Peut-être même que Tamara l’aurait aimé aussi. “Je m’appelle Finn, au fait.” Il passe sa main dans l’ouverture de la porte, en espérant qu’elle la saisisse et la serre, en priant pour ne pas qu’elle la coupe d’un coup de hache (il a vu trop de films d’horreur). “Vous voulez quoi ?” Okay, pas de présentation. Il remballe sa main. “Seulement parler à Rachelle et la prévenir que ses parents essayent de la retrouver…” Ça, il l’a déjà dit. Il radote, le vieux. “... et savoir si on peut leur faire confiance.” Oui, voilà, enfin un peu de nouveautés dans ses propos. “Ils ne savent pas qu’on est là.” Il le précise, histoire de gagner un peu sa confiance. Comme si Tamara allait avoir une révélation incroyable et accepter de lui ouvrir la porte. “Vous pouvez demander à…” Il voit la silhouette de Love revenir en fond. “Aaaah Love ! Dis-lui que les parents de Rachelle ne savent pas qu’on est là !” Ouais, qu’elle le dise et confirme les propos du gars chelou à la porte. Ça peut être tout à fait rassurant. Finn revient vers Tamara, en murmurant et en hochant la tête. “C’est elle qui a retrouvé Rachelle. Très doué·e dans son domaine !” Jouer le débile pour calmer la méfiance, ça, il sait faire et il se donne à coeur joie. Presque trop facile. À se demander s’il n’y aurait pas un fond de véritable con en lui.

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Elle entend les bruits dans le couloir depuis les toilettes et une fois la conversation terminée, elle se glisse silencieusement entre chaque pièce, merci toutes ses années à se faufiler dans ses maisons d’accueil. Il n’y a pas de signe de de Rachelle, mais il y a deux brosses à dent et une photo de deux jeunes femmes.
Damn, elle pourrait être détective privée elle aussi.
Pas étonnant, fallait bien que Finn se trouve un job facile à faire, pour coller à son stéréotype de genre. Elle pianote sur son téléphone à la vitesse de la lumière, pour envoyer un Pas de Rachelle ici. Mais le boomer ne regarde pas son téléphone, la grille surtout. Elle pivote sur elle-même, fait genre qu’elle regardait les décorations sur le mur.
Ouais, elle ferait un bien meilleure détective privée. “Il rentre pas?” Elle marque une pause devant Tamara qui lui coule un regard sceptique. “Non, je comprends. Moi non plus je lui ouvrirais pas.” Elle passe vite sa main devant sa bouche. “Merde, je vais heurter ses sentiments.” Puis elle jette un coup d’oeil vers Finn. “Sorry mon Finnou, j’le pensais pas!
Elle le pensait..
Il y a des compliments qui sont faux, parce qu’elle y a eu droit toute sa vie et tout d’un coup, Finn est punaisé par deux regards qui sont sur la même longueur d’onde. “Mouais…” Elle se reprend, “Mais oui, J’suis Love, pronoms elle/she/they.” Elle s’appuie contre le mur, dépose son sac entre ses pieds. De là, elle voit Finn dans l’entrebaillement de la porte.
Elle se mord la lèvre inférieure.
J’suis désolée, mais je peux prendre une photo? Je veux dire, il est tellement misérable là.” Elle sent déjà que Finn s’énerve et elle prend la photo avec son téléphone, s’assure d’avoir aussi Tamara dessus. “PARFAIT!
L’hôte soupire finalement et se décalle, laisse le vieux blanc entrer. “Vous restez dans le couloir.Oui, oui, bien sûr!” Elle fait un petit thumbs up à Finn, “Merci. Mais on veut vraiment votre bien à toutes les deux, parce que on se serre les coudes entre queer.” Elle le dit avec une conviction sincère. “Et qu’on imagine pourquoi Rachelle s’est barrée.” Elle désigne vaguement Tamara de la main. “J’aurais fait pareil, à sa place. Mais le problème, c’est que ces cons” entendre les parents “vont pas lâcher l’affaire.
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Oups. Love voulait continuer d’explorer l’appartement à son aise, pendant qu’il faisait la conversation. Ce qui est malin, remarquez. Toujours bien de savoir si ladite Rachelle se planque pendant qu’iels discutent. Ouais, mais vous voyez, Finn n’est pas du genre à réfléchir avant d’ouvrir la bouche. Il envoie Love directement sous les roues de Tamara. À elle de se débrouiller pour s’en sortir. “Il rentre pas ? Non, je comprends. Moi non plus je lui ouvrirais pas.” Ah. Évidemment qu’il faut que ça tourne en sa défaveur. De toute manière, ça tourne toujours en sa défaveur quand Love est dans la pièce. C’est une règle immuable. “Merde, je vais heurter ses sentiments.” Gnagnagna. Comme si elle en avait quelque chose à faire de ses sentiments, tiens. Il oublie la fois où elle s’est excusé·e. Ce serait trop facile de lui reconnaître cette qualité. “Sorry mon Finnou, j’le pensais pas !” La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ne réagis pas, Finn, ne réagis pas. Ça ne sert à rien. Allez, tu peux le fai… “Ah ah ah. T’es trop drôle, Lovounette.” Il a les yeux en forme de fente, la lèvre dressée par le dédain. Pourquoi s’infliger ça, franchement ? Il aurait pu se débrouiller tout seul. Okay, il aurait mis le double de temps à retrouver Rachelle. Mais et alors ? Il ne se fatiguerait pas à supporter Love et son humour. Et il ne se taperait pas ces deux regards durs. Qu’est-ce qu’il a fait pour mériter ça ? Il est a-do-ra-ble. La plupart du temps.

Et allez que ça prend une photo. Mais oui, bien sûr. Finn ne pense même pas à s’écarter de l’ouverture pour échapper à la photo. Non, il reste là, tel un idiot, à fusiller du regard le téléphone braqué sur lui. Très drôle. Vraiment. Au final, peu importe parce qu’il a enfin le droit d’entrer dans l’appartement. Il esquisse un sourire à l’attention de Tamara. “Merci.” Obligation de rester dans le couloir. De toute manière, il ne comptait pas se promener, même si les yeux, eux, se baladent dans le lieu. Il active son implant auditif dans l’espoir d’entendre une quatrième présence dans l’appartement. Tout ce qu’il entend, c’est la voix de Love amplifiée. Ce qui lui arrache une grimace. Mod désactivé aussitôt. Il se raccroche à la conversation entamée, appuie les propos d’un mouvement de tête. “Et on est là pour trouver une solution.” Aussi simplement que cela. De bons samaritains venus aider. “On ne veut pas leur donner votre adresse, si ce n’est pas ce que souhaite Rachelle.” Finn se rappelle que c’est avec elle qu’iels doivent discuter de cela. La nuque se dresse, à la recherche de la jeune femme, tel un suricate observateur. “Elle est où, d’ailleurs ?” Tamara, aussi sympathique soit-elle, n’est pas concernée directement par la situation. Ce n’est pas elle que les parents recherchent. Alors, ciao Tamara. Bonjour Rachelle. “Ça vous regarde pas.” Bon. Pas bonjour Rachelle tout de suite. Les pincettes ont déjà été prises et iels ont eu la preuve que ça ne fonctionnait pas. Il est temps de passer au plan B. Qui est… jouer les gros bras. Yeaaaaah. Toujours plus intelligent, Finn. “Et si on la laissait décider, hm ? Je crois que ça ne vous regarde pas non plus. Elle est en droit de décider par elle-même sans que vous jouiez la garde-du-corps. Donc, soit vous nous dites où la trouver, soit on trouve un moyen de la contacter directement.” L’ultimatum balancé, à cause d’impatience. Finn n’a pas le temps de négocier avec Tamara. Il a des affaires méga importantes à mener, d'abord !

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Tamara ne se laisse pas faire et rien que pour ça, elle a le respect de Love.
Le fait qu’elle continue de tenir tête à Finn joue beaucoup dans la balance aussi, parce qu’il soufflerait presque de colère et Love arrive à prendre une photo discrètement du détective privé en plus. Ah, magnifique portrait, elle l’enregistre comme image de profil de Finn.
Comme ça, il sera toujours faché contre elle, sans raison.
Ah, c’était déjà le cas…
Finn termine son tantrum d’enfant qui n’a pas ce qu’il veut et Love essaie de garder une expression neutre, parce qu’il y a des sentiments à ne pas bousculer (et que Finn est assez bousculé comme ça), elle regarde à nouveau dans le couloir.
Tamara, elle, n’est pas déstabilisée non plus. Faut croire que les gens qui habitent dans l’underapple ont rencontré de plus grandes menaces que Finn.
Quelle surprise.
Vous avez clairement pas réussi avant, alors pourquoi ça serait différent maintenant?” Ouch, ça va piquer dans l’orgueil de Finn, parce que c’est clairement pas Finn qui a trouvé la planque de Rachelle. Love ouvre la bouche pour enfoncer un peu plus son détective blanc préféré, mais ferme rapidement la gueule, ses dents qui claquent entre elle. Elle est passée pas loin de rajouter de l’huile sur le feu. “Il a part tort, tu sais? J’veux dire, de ce qu’on a cru comprendre, les parents de Rachelle ne lui laissaient pas son mot à dire non plus. On veut lui donner une chance de s’exprimer, et elle n’a pas à faire ça toute seule. Elle t’a toi, c’est bien et je suis sure que tu fais de ton mieux pour la protéger. Mais ça a ses limites aussi.” Elle marque une pause, fait mine de réfléchir, peser ses mots (chose rare). “J’veux dire. On vous a trouvé. Des gens moins intentionnés pourraient aussi le faire.” Et c’est dit de manière ennuyée, comme si elle ne voulait pas pointer une défaillance critique dans le plan de Tamara.
Comme quoi, Love connait aussi le tact.
Parfois.
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Le bougre a oublié tout principe d’empathie, de patience, de bienveillance. Tout ça, hop, mis en boule et jeté à la poubelle. En même temps, Tamara se joue de Love et de Finn. Et c’est trop. Le détective n’a pas le temps pour ces conneries. La vie de Rachelle dans le viseur. Il refuse d’abandonner là parce que sa petite-amie fait obstacle. Il refuse aussi de l’amadouer à coup de belles paroles. Pas de manipulation, ici. Nan, nan, nan. Juste des gros bras, une grosse voix et une tentative d’intimidation. Vachement mieux. Technique infaillible, sauf quand on s’appelle Tamara et qu’on vit dans l’Underapple. Si ça avait été n’importe qui d’autre, ça aurait forcément fonctionné. C’est juste Tamara le problème. *tousse*  Un claquement atroce sort de Love, sans qu’il capte le pourquoi du comment. On aurait dit la mâchoire d’un crocodile qui se referme brutalement. Mais non. Love n’est pas un crocodile. Il se contente de lui envoyer un regard et de lui demander par télépathie si ça va. Oui, il fait aussi dans la télépathie. Cet homme a plein de talents, vous savez !

Tamara semble réfléchir. Bras croisés, regard se baladant de Love à Finn. Les secondes s’étirent jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. “Okay. Laissez-moi la prévenir. Elle est pas loin.” Victoire ! Soulagement, aussi. Iels vont enfin pouvoir avancer et trouver une solution. “Merci !” Tamara quitte le couloir pour récupérer son téléphone. Pendant ce temps, Finn donne un petit coup de coude à Love, un sourire fier sur le visage. “Hey, t’as vu, on forme une bonne équipe, hein ?” qu’il chuchote. Pourquoi est-il heureux de ce constat quand, dix minutes plus tôt, il voulait poursuivre tout seul ? Aucune idée. Sûrement parce qu’il s’attribue les mérites de la négociation de Love. Ouais, ça doit être ça. Trente secondes plus tard, la porte d’entrée s’ouvre sur Rachelle. Cette fois, plus aucun doute, c'est bien elle et pas une parfaite inconnue. “Ah oui, effectivement, elle n’était pas loin !” Elle devait attendre à l’étage du dessus que la voie soit libre. Gamine intelligente et assez accrochée à sa tranquillité pour ne pas rester dans l’appartement et prendre le risque d’être trouvée. Mais c’est mal connaître Love et Finn. C’est là qu’on insère un générique de série policière et qu’on doit leur trouver un nom badass.

Bonjour Rachelle. Love. Finn.” Il désigne Love d’un geste, avant de faire un mouvement dans sa propre direction. Les présentations sont expédiées. Elle s’en fiche de qui iels sont. Et retenir des visages ou des prénoms n’est pas la priorité à cet instant. “Est-ce que ça va ?” qu’il demande, soudain débordant de sollicitude. Ça y est, le daron refait surface. Jamais trop loin. S’il n’avait plus de patience pour Tamara, la voilà rechargée à bloc pour Rachelle. “À ton avis ?!” Bim. La patience vient de prendre un gros coup dans la gueule. Le pire dans tout ça ? C’est que Finn est d’accord pour dire que sa question était débile. “Vous voulez quoi ?” Il lâche un soupir, lève les mains en l’air. Il capitule. Il n’aide en rien et il s’en rend bien compte. Il fait un pas en arrière, laisse le soin à Love de prendre le relai et d’être bien plus efficace que lui.

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Hey, t’as vu, on forme une bonne équipe, hein ?
Inspirer.
Expirer.
Tourner trois fois sa langue dans sa bouche.
Avoir toujours envie de dire de la merde.
Inspirer.
Expirer.
La porte s’ouvre. “Sauvé.e par le gong!” Oui, parce que Love arrivait pas vraiment à trouver quelques chose qui respecte la sensibilité limitée de Finn, et qu’elle sait que parfois le silence est d’or. Là il valait bien son petit pesant, surtout que le meilleure détective de New Blossom (titre à prendre avec des pincettes), s’en prend plein la gueule, et ça vient même pas de Love. Un petit sifflement admiratif lui échappe, pendant que le roux reconnait sa défaite. “Tu sais Finn, plus ça va, plus je pense que c’est un truc générationnel. Du genre, ma génération a quelque chose contre la tienne.” Clairement les mathématiques sont passés par la fenêtre, parce que Love est plus proche en âge de Finn que des adolescentes rebelles.
Non, Love sait que la génération n’est pas le problème.
Mais elle essaie de le rassurer du mieux possible (à côté de la plaque, donc).
Love embraie, parce qu’elle n’est pas là pour les sentiments de Finn. (bon, un peu, parce que si c’était pas pour le professionnalisme de Finn, Love serait jamais venue jusqu’ici). “On veut discuter de tes parents.” Rachelle lève les yeux au ciel et ça arrache un sourire amusé à Love. “Allé, j’sais bien que c’est une plaie, mais t’auras rarement l’occasion que des personnes prennent réellement en compte ce que tu veux. Le pauvre là” elle pointe Finn du pouce “a été engagé pour te retrouver. Je lui ai dit que c’était pas une bonne idée de donner ton adresse, parce que clairement t’es partie pour une bonne raison et t’as pas disparu comme iels le prétendent. Mais faut qu’on trouve quoi faire, parce que il est de l’opinion de l’expert.” A nouveau pointé du pouce, comprend le scepticisme de reconnaitre Finn comme un expert. “que iels vont pas s’arrêter là. Moi j’veux ton bien, Finn il veut…” elle se retourne vers l’intéressé, cherche dans ses yeux une réponse, se retient de dire un connerie. “un conclusion qui arrange tout le monde.” Damn, Love n’aura plus aucune diplomatie à offrir aujourd’hui après un coup pareil.
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Bon. Okay. Peut-être qu’elle ne veut pas l’avouer, mais iels forment une bonne équipe. Une équipe badass à base de beaucoup de charisme et d’un peu de moquerie. Un mélange détonnant qui fait ses preuves. Regardez comment iels avancent si bien dans leur enquête, là ! Ce ne serait pas possible sans cette dynamique, allez, osons dire les mots : sans cette alchimie entre elleux. C’est trop étrange. Love n’a pas l’air de partager le même avis. On se demande bien pourquoi. Sûrement parce qu’elle est complètement dans le déni. Elle ne veut pas se l’avouer, mais ce qu’iels ont, c’est magique. Un jour, ça lui sautera aux yeux. Un jour, elle le saura. Un jour, elle se mordra les doigts de ne pas en avoir profité davantage. En attendant… en attendant elle reste fidèle à elle-même et le clash. Pffffu. Finn lève le menton, bien trop fier de sa répartie. “Je te signale que je ne suis pas beaucoup plus vieux que toi !” Ouais, d’abord. Allez, enfonce un peu plus le clou, Finn. Juste pour lui montrer qu’elle fait partie de la même génération que toi. “On doit avoir… quoi ? Trois, quatre ans d’écart ?” Et toc ! Qu’est-ce qu’elle a à redire à ça, hein ? Hein ? Rien ! Parce que l’argument est de taille. Il choque. Il pétrifie. Il change la vision du monde. Sans aucune exagération.

Enfin, bref. Ni Rachelle ni Tamara ni Love ne sont là pour admirer son sens de la répartie. En fait, des enjeux plus importants que l’égo de Finn sont sur la table. Genre l’avenir de Rachelle. Finn se met en retrait, de toute manière, il est aussi utile que de la poussière sur un meuble. Très bonne définition de son utilité, tiens. “Allé, j’sais bien que c’est une plaie, mais t’auras rarement l’occasion que des personnes prennent réellement en compte ce que tu veux. Le pauvre là” Il esquisse un grand sourire, fait un signe de la main. Hey, c’est lui, le pauvre-là ! Love aurait pu en parler en des termes plus valorisants, mais il ne va pas se plaindre. Il faut jouer la modestie. “Mais faut qu’on trouve quoi faire, parce que il est de l’opinion de l’expert.” Hey, c’est encore lui ! Trop une star, le gars, oh ! Et après ça, qu’elle aille dire que sa génération déteste la sienne. Elle ne trompe personne : il est au centre de toutes ses phrases ! “que iels vont pas s’arrêter là. Moi j’veux ton bien, Finn il veut… un conclusion qui arrange tout le monde.” Ah. Beaucoup moins drôle, là. Ça y est, il râle, lève les yeux au ciel, secoue la tête. “Sympa. À ça de passer pour le détective qui s’intéresse qu’à son argent. Alors que moi aussi, je veux ton bien !” Évidemment qu’il veut son bien. À deux doigts de sortir les photos des jumeaux pour lui montrer qu’il est un père aimant. Mais son instinct lui dit que ce n’est pas une bonne idée.

En échangeant avec tes parents, j’ai cru comprendre que tu serais bien mieux avec un mec, une maison et, si possible, un labrador.” C’est rigolo, c’est quasiment le même schéma qu’il a reproduit, lui. Il a une femme, des enfants, un chien, une maison. Il a coché toutes les cases. “Donc, on aimerait trouver une solution pour que tu sois définitivement tranquille et qu’ils tirent un trait sur toi.” Les idées ne manquent pas. Et iels pourraient en trouver des centaines d’autres, en se posant et en mettant à contribution ces quatre cerveaux jeunes, dynamiques et inventifs (oui, Finn se compte dedans. Il n’a pas plus de trois ou quatre ans de différence, on a dit). “On a plusieurs solutions, dont la plus radicale est de te faire passer pour morte. C’est dramatique, c’est larmoyant, mais tu seras sûre que plus personne d’autre ne sera engagé pour te retrouver. Sauf si tu veux revoir tes parents…” Une éventualité qu’il se doit d’aborder. Juste par acquis de conscience. “Non ! Surtout pas !” La réponse fuse. Ça en est douloureux de voir à quel point iels l’ont assez traumatisée et maltraitée pour qu’elle se retrouve là, aujourd’hui, face à deux inconnu·e·s qui lui proposent une porte de sortie. Finn sera émotif plus tard. Le détective privé est maintenant chargé d’une nouvelle mission : tromper des clients. Dans tous les sens du terme. “Parfait. Dans ce cas, Love, tu saurais nous falsifier un avis de décès ?” C’est un début. Il faudra bien d’autres preuves pour que les parents croient en la mort de leur fille. Mais il faut bien commencer quelque part.

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Il y a des choses qu’il ne faut pas chercher à comprendre.
Comme Love qui se met à chanter feliz navidad quand on lui demande de falsifier un avis de décès. Ses yeux brillent, elle commence à se dandiner de gauche à droite, ouvre la tirette de son sac, en sort son ordinateur. “J’peux m’asseoir quelque part?” Est-ce que ça fait partie de ses activités préférées? Non. Ce n’est pas vraiment un challenge, et ça ressemble plus à de la paperasse qu’à une activité de hacking illégal qui aura toujours plus de poids dans son coeur.
Surtout.
Ca prouve qu’elle avait raison, que ça arrache la gueule de Finn de le reconnaitre. “J’aurais dû parier avec toi.” Tout sourire. Rachelle lui adresse une œillade peu convaincue, en lui indiquant le salon et le canapé de seconde (voir troisième) main. “Non mais faut comprendre, il voulait vraiment te laisser en vie.” Ce qu’elle peut comprendre, mais…
Love a toujours préféré le solution plus délicate.
Elle tombe dans le fauteuil, l’ouvre, se connecte à l’internet en quelques clics, protège son réseau, sa connexion, les pages qui s’ouvrent et se referment en quelques secondes, bijou de l’informatique dans son élément. “Par contre, on ne couvre pas les nouveaux documents d’identité, mais je connais une adresse ou deux. Vous serez tranquilles.” Puis, Love se tourne vers Finn, l’invite à l’effort de guerre. “Tu penses qu’il y aura quoi de plus vraisemblable? Tu leur avais dit quelque chose de particulier aux parents?” Autant continuer de suivre ce que les gens de la surface seraient plus à même de croire.
Au début, Finn pensait que Rachelle était morte kidnappée dans l’underapple.
Ca peut toujours se faire.
Sur le papier.
Love ne poussera pas le vice de demander un corps pour le faire passer pour Rachelle, parce qu’elle sent que Finn est sensible sur la question de l’illégalité et elle ne veut pas lui donner plus de raisons que ça de la regarder avec des gros yeux (a-t-il vraiment besoin d’une raison?).
En attendant, elle tapote la place à côté de la sienne, pour que le grand furibond vienne s’asseoir. “Reste pas planté là, j’en ai pour un petit peu de temps, quand même.
Faire comme chez elle chez de total étrangers.
Bien entendu.
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Love chante.
Comment ça, elle chante ?
Depuis quand ?
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
Dans quel univers est-on ?
J’aurais dû parier avec toi.” De quoi ? Qu’est-ce qu’elle raconte, bon sang ?! Pitié, qu’on le sorte de là. Il veut rentrer chez lui, serrer ses enfants dans ses bras, jouer avec son chien et embrasser sa femme. Ce n’est pas si compliqué, non ? Ah oui ! Il veut aussi dormir. Il a l’impression que son cerveau se joue de lui et lui fait des blagues. Comme Love qui chante. Il a dû l’inventer. Ça commence à l’inquiéter. “Non mais faut comprendre, il voulait vraiment te laisser en vie.” Aaaaah. Oh ! C’était pour çaaa ! “On ne parie pas sur la vie des gens.” qu’il grommelle. Encore moins sur la décision d’une gamine qui a fui ses parents. Sujet beaucoup trop sérieux pour que ça fasse l’objet d’un pari.

Finn se met dans un coin, bras croisés, appuyé contre un pan de mur. Il observe Love faire son œuvre, tout en gardant un œil sur le couple. Les deux femmes sont en train de chuchoter. Tout ceci n’était pas prévu à leur programme, ça peut se comprendre. “Tu penses qu’il y aura quoi de plus vraisemblable? Tu leur avais dit quelque chose de particulier aux parents?” Finn contemple Rachelle, mesure jusqu’où elle est prête à aller pour se débarrasser de ses parents. Une mort commune et ennuyante ou une mort tragique et horrible. C’est le poids qu’elle donnera à ses parents, en disparaissant. L’image qu’iels garderont à jamais de la fin de la vie de leur fille. Ça ne doit impliquer personne d’autre directement ou indirectement, contre qui iels pourraient se retourner. Ne reste qu’une possibilité. “Un suicide.” L’une des principales causes de mortalité des jeunes. Encore plus justifiable quand les parents sont aussi abjectes que ceux de Rachelle. Au moins porteront-iels les conséquences de leur comportement. Iels ne pourront que se blâmer. “Tu es partie avec de l’argent ?” Rachelle hoche la tête. “Très bien. Dans ce cas, on dira que tu as pris une chambre dans un motel en dehors de New Blossom et c’est là que tu es morte.” L’histoire commence à se tisser. Il faudra des preuves d’un billet de train ou de bus acheté pour quitter la ville, des vidéos d’elle devant le motel, une copie du registre des chambres louées du motel. Et ce n’est pas tout. “Il nous faudra un rapport de police aussi.” Love n’a pas terminé de travailler. Mais c’est pour la bonne cause. Iels sont en train d’offrir sa liberté à une jeune femme.

Reste pas planté là, j’en ai pour un petit peu de temps, quand même.” Il lorgne sur la place indiquée. Il renâcle. “Mon cul ne passe pas, donc je vais rester où je suis, merci.” Et si c’est pour qu’elle lui reproche de lae ralentir dans son travail parce qu'elle ne peut pas bouger ses bras comme elle l'entend, même pas en rêve. Il ne lui laissera pas une chance de râler. Nope. Il va rester à sa place. “Un bout de papier ne suffira pas. Il faut qu’iels y croient… est-ce que tu as un objet qui t’appartient et qui a une symbolique forte que je pourrais leur donner ?” “Comme quoi ?” “Une photo, une peluche, un tee-shirt, un téléphone… n’importe quoi qui ne pourrait venir que de toi.” Il hausse les épaules. Un truc, quoi. “J’ai un collier…” Voilà un objet intéressant. Ce sera donc un collier qu’il donnera aux parents, prétextant qu’elle portait le bijou au motel et qu’il avait été récupéré, seul bien en sa possession. “Parfait !” Il tape dans ses mains. La situation commence à lui plaire. Il se réjouira beaucoup moins quand il devra annoncer la nouvelle aux parents de Rachelle, mais hey, iels n’avaient qu’à pas être des cons de première. “[color:20df=#C 34121]On est plutôt pas mal… tu t’en sors, Love ? Besoin d’aide pour quelque chose ?” Histoire qu’il se rende un peu utile. Parce qu’elle fait tout le travail, là, et que s’iels attendent qu’elle ait terminé, j’en connais trois qui vont se regarder dans le blanc des yeux dans une gêne horrible. Personne n’y survivra. Peut-être que Love devrait chanter une nouvelle chanson, juste pour faire l’ambiance.

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Une chose est sûre: Finn n’a jamais mis les pieds au Fight Circle. Sinon, il saurait, oui, que parier sur la vie des gens se fait de manière assez commune et courante dans l’underapple. Mais elle ne veut pas détruire totalement ses notions de la réalité. Love a bien conscience que son existence même est assez difficile pour la psyché de Finn. Elle ne voudrait pas en rajouter trop.
Il faut penser à la sensibilité du détective.
Et puis, surtout, Love se retrouve avec une to-do list qui s'allonge à chaque fois que Finn ouvre la bouche. Elle ne râle pas, s’applique même, habituée à être dans une équipe, à suivre les indications (intelligentes) des autres. Et tout ce que propose Finn fait sens, même si elle plisse un peu le nez à la mention de suicide. “Ils vont pas demander à voir le corps?” Faut penser aux conséquences d’un choix pareil. “Je veux dire, si on part sur ta théorie d’un parent assez attaché à son gosse pour se payer les services du meilleur détective de New Blossom.” Chose incroyable, il n’y a même pas de sarcasme dans la bouche de Love, les yeux toujours rivés sur l’écran de son ordinateur. L’avis de décès est fait néanmoins, laisse à l’autre personne qui se croit la plus intelligente de la pièce (Finn, pour les gens qui en doutent) les joies de trouver une solution.
Love ne peut pas faire de l’admin et offrir en même plus de grande connaissance.
Okay, falsifier un rapport de police.” Elle hume une nouvelle chanson, la lumière que lui renvoie son écran qui illumine le teint de son visage de manière différente. Bleuté, blanche, sombre. Le tout en boucle. “J’ai trouvé un super motel, personne se posera la question d’un corps de plus par là.” Et elle doute que les flics se rappellent de toutes les personnes queer qui mettent fin à leurs jours.
ACAB.
Tu peux déjà penser à nouveau nom”, Love, toujours ne regarde que son écran. Mais elle estime que le contexte est assez claire pour comprendre qu’elle s’adressait à Rachelle.
Quoique, si Finn en veut un autre.

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