motion sickness (love)

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : vulgarité.
Elle aime pas sortir. Les ténèbres éternelles des souterrains sont accueillantes et chaleureuses. Le soleil est désagréable et vulgaire. A être toujours là dans le ciel, à faire l'intéressant, à cramer tout le monde. C'pas distingué. Marcher dans les rues bondées en subissant les lubies de l'astre, elle déteste. Parce qu'elle met pas de crème solaire, et que derrière elle se fait engueuler par des membres de son gang. Jamais plaisant en tant que cheffe, se faire gronder par ses sous-fifres. Et le mériter. Alternativement, puisque s'étaler de la crème solaire sur le corps est hors de question, elle pourrait ajouter quelques couches de fringues et ainsi protéger la peau. Seulement Claire supporte pas la chaleur non plus. Obligée d'être le moins sapé possible dès qu'il commence à faire trop chaud. Tout l'été donc, si on en croit sa définition de trop. Alors aujourd'hui elle se balade avec un short troué, avec un t-shirt récupéré, sur lequel on peut voir des pirates fictifs de manga, et un icarus sux ajouté au feutre indélébile. Probablement eu minimum quatre propriétaires avant de lui tomber dessus. C'est pas son genre de personnaliser ses fringues.

Rien que sortir de l'underapple en cette saison, déjà, c'est une torture. Le métro bondé vend pas du rêve. Heureusement impossible d'avoir des sueurs froides à l'idée d'être collée à des dizaines de passants moites quand on a déjà sué toute l'eau de son corps à cause de la température. Mais désolé, je reviens là dessus, je voulais changer de sujet. Passer sur la galère des transports. Pressée de sortir du tube métallique des enfers, elle fait le reste du trajet à pied. Suffoque tout autant mais au moins en solitaire. Y'a rien de mieux pour relativiser face à une situation difficile que de la vivre avec un large groupe d'inconnus. Soudainement quand iels sont plus là, ça semble être une libération.

Viens ensuite la nécessité de trouver son chemin à la surface. Claire refuse d'utiliser la moindre application sur le portable qu'on la force à garder, c'qui facilite clairement pas les choses. Elle a l'avantage d'avoir passé une grosse majorité de sa vie à la rue, sait un minimum s'y retrouver parmi les immeubles. Après s'être perdue un nombre incalculable de fois. Love lui a donné des indications en plus, elle part pas de rien. Bon, bien évidemment elle les lui a envoyées sur le portable. Quand Claire lui a vaguement expliqué la situation, sans rien préciser, parce qu'on peut pas faire confiance aux machines... Elle finit enfin par atteindre le café, sans s'être trop plaint (en s'étant beaucoup plaint, juste pas trop trop). Pas forcément le meilleur endroit pour aborder les problèmes qu'elle a, elle aurait peut-être du donner plus de précisions. "Hello." Toujours succincte. Elle s'assoit à la table dans le fond de l'établissement, face à la vieille amie. "I need your help. It's a computer thing." Puis, comme si ça donnait la moindre info en plus, elle ajoute "A hacking thing..." Trop succincte.

06/04/2023

sick n dizzy
tw: hacking

C’est une chose rare, que d’avoir un message de la part de Claire, Love connait l’allergie que son amie a pour la technologie. Bien entendu, il ne lui a pas fallu une trentaine de secondes pour répondre, une quantité de smiley ignorés, une conversation rapide avec quelques fautes de frappe. Love lui a donné un lieu de rendez-vous et elle s’y est rendu.e sans plus attendre. Elle aime le travail à distance, s’éloigner parfois du ronronnement des serveurs du 1912 pour se mêler dans la bureautique des nomades digitaux, prétendre être quelqu’un de passage alors que Love sait exactement qu’elle ne quittera probablement jamais New Blossom.
Ironique, quand on pense à combien elle avait eu peur de revenir dans cette ville.
Elle s’est équipé.e d’un matcha latte glacé et a attendu sans un regard pour la porte, concentré.e sur ses rapports d’activités, le casque vissé sur les oreilles, Johnny Goth dans les oreilles. Son pied tape le rythme, des vans usées et renforcée de duct tape, un jean noir, trop grand, une veille ceinture de skater volée à René, et un jersey mauvre qui laisse voir ses bras, occurence rare. Il y a une absence grandiloquente de tatouages, de bracelets, de bagues. Ils sont nus, maigres, presque malingre, la peau cendrée d’un manque d’hydratation.
Love s’en fout.
Elle a un problème de macro et elle échappe un grincement, quand Claire la sauve de sa prise de tête. Love relève immédiatement les yeux devant la figure qui passe, son front se lisse, elle claque son écran pour le refermer. “Claire, m’paaal” Ses longs bras d’araignée se referment sur sa plus vieille amie. “Sup?” Elle se repose aussi lourdement que possible, l’explication offerte. Elle a un regard confus de longues secondes. “I didn’t even know you had a computer.” C’est ça qu’elle aime chez sa petite terreur, c’est que Claire est anti-tout, et que la technologie y passe. “Wait, is it even your computer?” L’environnement ne dérange pas Love, qui a son badge de Theseus autour du cou et justifie sans mal la conversation qui commence. “What am I gonna hack?” Le sourire est grand, sincère, chez Love.
Elle ne demandera même pas ce que c’est.
Pour Claire, elle le fera.
Aussi simple que ça.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : vulgarité, crime, hacking.
Le privilège ultime de serrer Claire dans ses bras n'est que très rarement accordé. Dans un cercle extrêmement restreint. Dans des situations exceptionnelles. Genre enterrement, même si d'où elle vient, on privilégie plutôt le jetage de cadavre dans une quelconque étendue d'eau -ami.es ou ennemi.es, tou.tes égaux à la fin-. Faut pouvoir prouver très facilement qu'on le mérite, le câlin, qu'il est inévitable. La méritocratie s'étend à l'affectuosité. Sauf pour Love, qui a un pass spécial. Parce que, bah, elle va pas lui refuser, c'est pas un monstre non plus. Y'a des limites à la taciturnité. Ca la prend de court quand même, à chaque fois, doit combattre tous ses réflexes les plus primaires, de répondre instantanément par la violence. “Sup?” Elle répond avec un demi-sourire, sincère. Le maximum en matière d'expression d'émotion. C'est toujours mieux que l'habituel marmonnement inaudible. “I didn’t even know you had a computer.” Elle sort l'ordi qu'elle trimballe depuis quelques heures dans un tote bag (personnalisé aux couleurs de son gang, parce qu'un.e membre s'est cru.e responsable marketing). Un sticker hello kitty, un autre avec des animaux mignons n'appartenant même pas à une quelconque marque, un dernier citant jesus christ. Si Claire est relativement mécontente qu'on l'accuse de posséder le moindre ordinateur, elle serait outrée qu'on insinue qu'elle possède celui-ci. “Wait, is it even your computer?” "Someone... found it."

Elle jette un coup d'œil aux alentours, clairement pas bien à l'aise dans ce genre d'établissement. D'abord pour causer illégalité, mais aussi parce qu'elle en a trop peu fréquenté. Sait jamais comment faut agir. Est-ce qu'elle était censée commander un truc à boire en entrant ? Qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir boire ici ?! Elle a jamais ingurgité la moindre goutte de café. “What am I gonna hack?” Les yeux qui se baladent encore à travers les lieux. Bon, personne n'a l'air de les écouter, Love semble peu concerné.e, ça doit être ok. "So last night, someone did something pretty stupid and illegal that was caught on camera." Someone, ouais. Qui que ça pourrait être. "Stealing some stuff, so nothing too illegal." Pour rassurer, parce que y'a illégal et illégal et que Claire traîne dans les deux.

"Now someone else was supposed to have cut all power in the building and assured everyone it was safe." Avec un ton agacé à peine caché, quelqu'un a pas fini de s'en prendre la tronche. "I wouldn't bother you with something this dumb, but I could do without the people we stole from having high quality, or whatever, pictures of... someone." Elle imagine peut-être pouvoir se sortir de tout ça sans que Love ne voit sa tronche sur les vidéos, excusez-là, elle y connait vraiment pas grand chose. Elle finit par pointer l'ordi rapporté "Stole this from the place, don't know if it can help."

06/04/2023

sick n dizzy
tw: hacking

Claire est comme Love.
Pas à 100%, pas à l’identique.
Mais certaines fibres qui tissent leurs êtres sont similaires, dans cette similitude rare que Love peine à trouver chez les autres.
Ce n’est pas pour ça qu’elle aime Claire comme elle l’aime.
Non, ce sont ces années de déboires, ce passé partagé, pierres lourdes et fondatrices de leur amitié aujourd’hui. C’est le côté gore qu’incarne Claire et que vénère Love. C’est cette affection pour ce qui est illégal et illégal.
Mais Claire est comme Love. Une ombre dans leur psyché, qui tache ce qui devrait être humain, remplacé par quelque chose d’autres, de fuyante, d’imprécit, d’improbable.
Mais similaire.
Alors, Love, parfaitement, sait que Claire lui raconte des conneries sur l’origine de l’ordinateur. Elle hausse un sourcil, partagé.e entre l’amusement et le scepticisme.
Et le scepticisme nourrit un peu plus l’amusement. “Yeah, you stole it.” Elle pointe Claire du doigt. “Don’t be shy~~ you can tell me everything.” Pourtant, le récit est long, plein de PNJ inintéressants et de détails dont Love pourrait se passer. Parce que c’est rendre terriblement banal une histoire qui pourrait être palpitante. “So, you stole something and your gang fucked-up!”, résume Love avec cette passion pour mettre le chaos à jour. On lui jette un regard d’une autre table.
Pas de curiosité.
Mais d’une légère réprimande.
Love rit, reporte son attention vers Claire. “It happens to the best of us.” Elle accepte l’ordinateur, qu’elle ouvre sans un regard pour les stickers, sent qu’il est trop léger pour que ça soit une bonne chose. Elle le retourne, l’emplacement pour la batterie est vide. “Figures.” Ses ongles parfaits d’un vernis noire tapotent le creux dans la coque. “We can’t work without a battery or a relevant charger.” Elle laisse placer le silence de longues secondes, regarde Claire dans les yeux. “Now, that oughta be complicated.” Elle a un grand sourire sur les lèvres. “What you’re getting me, for pulling you out of this bad situation?”
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : vulgarité, crime, hacking.
Malgré la nécessité, malgré l'urgence, malgré la galère, elle se déplacerait pas pour beaucoup de monde, Claire. Elle viendrait pas, de son plein gré, traîner dans un café à la surface pour un simple problème. Pour un problème complexe non plus. Elle se contenterait de réclamer qu'on vienne la retrouver. Là où ça l'arrange. Là où elle veut. Mais quand Love lui propose, ingénument, l'établissement de son choix comme lieu de rendez-vous, elle accepte. Parce que, bah, c'est Love. Elle va pas lui dire non, c'pas un monstre. “So, you stole something and your gang fucked-up!” Malgré tout elle grince en l'entendant lui balancer ça. A voix haute, au milieu des quidams. C'qui est étonnant en soit. En bas, elle se cache pas. Assume pleinement ses activités, ne serait de toute façon pas bien douée pour la discrétion. Jamais était la spécialité du gang, comme le prouve encore une fois la situation actuelle. Seulement là, c'sont des gens de la surface. Difficiles à cerner, on peut jamais vraiment savoir ce qu'iels pensent. Ou en tout cas, Claire ne peut pas. Elle adresse quand même un regard noir aux curieux, qui les pousse immédiatement à s'intéresser beaucoup trop à leurs boissons.

Une fois l'ordinateur refilé, Claire observe attentivement. Toujours impressionnée par le naturel avec lequel son ami.e manipule tous ces machins. Tapote sur le clavier et, tout en gardant des ongles toujours parfaits, réussi à faire tout ce qui lui chante. Bon là pas trop, là c'est pas forcément hyper impressionnant qu'elle arrive tout de suite à définir un problème. Le gros trou, l'emplacement vide sous la machine est pas bien subtil. “We can’t work without a battery or a relevant charger.” Ca explique pourquoi personne n'a réussi à en faire quoi que ce soit avant Love. "Hmph" Ca en dit long sur le niveau de débrouillardise moyen du gang, aussi. Va falloir faire quelque chose, payer des cours d'informatique peut-être. Doit bien y'avoir des intervenants spécialisés dans les séminaires pour criminel.les endurci.es.

“Now, that oughta be complicated.” Une phrase qui va pas forcément avec le sourire qui s'dessine sur les lèvres de l'intéressé.e. Ou justement, les deux sont complémentaires. “What you’re getting me, for pulling you out of this bad situation?” A son tour, à la princesse des morts, de sourire. Plus sobrement, d'façon bien plus pudique. "Love, this computer has been in the hands of at least five people since yesterday. And not one of us realised something was missing." La voie de l'honnêteté. Parce que quand on est si peu doué, de toute façon ça se voit. Impossible de la cacher. "That's how much I need your help, and I'm willing to get you anything you want. Any gadgets, any favors." Et puis parce que c'est elle, hein, évidemment. N'importe qui d'autre, elle proposerait 20 balles et un poignet cassé pour avoir osé réclamer. Ou une cheville plutôt, le poignet ça risquerait de gêner pour faire le boulot. "Whatever you" et avant qu'elle puisse terminer, elle est interrompue par une serveuse. Loin d'être sa faute, la mutante parle généralement faiblement, prend le risque conscient de ne pas être entendue. "Hello, what can I get you?" Qu'elle demande avec une voix quinze fois trop enjouée pour s'adresser à Claire. "Uuh" Une réaction honnête, accompagné d'un regard vaguement paniqué vers Love. "I will get... uuh."

06/04/2023

sick n dizzy
tw: hacking

“Meh, technology gap.” Le problème de la jeunesse qui est née dans la technologie et prend la plus simple des prouesses comme d’une simplicité monstre et ne se penche pas sur la résolution, mais le remplacement. Elle adore tout ce qui est vieux et dépassé, parce que justement, les gens oublient et ça crée des failles exploitables.
Ca crée aussi ce genre de situation où elle a une bonne excuse (une excuse en or) de retrouver Claire. Et d’obtenir quelque chose (que Claire ne lui refuserait jamais non plus, elle le sait). Mais Love adore ça, voir sa plus vieille amie se tortiller pour trouver une réponse acceptable qui pourrait la sortir de ses emmerdes. “I’ll take the favor then. Don’t know what that’d be, but it’s a golden ticket.” Elle lève les yeux vers la serveuse qui arrive, range tranquillement son pc, embarque l’autre sous son bras. “Nothing, hon. We’re on the move. Thanks for asking tho.” Elle attrape Claire par le bras et l’extrait du café bobo hipster. “We won’t be able to do shit in here anyway.” Elle lève le nez, se repère facilement dans la ville. “We gotta crash at a friend’s. Got plenty of harware. We will be able to have a look at what’s inside this beauty.” Ses doigts tapotent la coque de l’ordinateur. “Follow me, m’dear.” Elle départ sans plus de cérémonie, suit un mouvement dans la foule plus calme. “So, wadd’ya do that was so bad? Was it a big name you hit, or small fries?” Elle sourit au regard que lui jette Claire. “Come on! I need to know if it will be a pain in the ass to get your records deleted or not.” Elle se penche, à nouveau avec cette expression de sale gosse (le seul genre de gosse qu’elle sache être, vraiment). “Might have to up the price, if it’s complicated, ya know.” Ca l’amuse, plus qu’autre chose. Parce que Claire ne réalise toujours pas qu’il suffit juste qu’elle demande pour obtenir ce qu’elle veut.
Chose qui a été faite.
Mais Love est de bonne humeur.
Ce n’est pas toujours une bonne chose pour les autres.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime, hacking.
“I’ll take the favor then. Don’t know what that’d be, but it’s a golden ticket.” A la fois le choix de plus grande valeur, et le plus douteux. Parce que quelle que soit la faveur, c'est Clair qui l'effectuera. Faut pas avoir peur des squelettes quoi, y'a de bonnes chances pour qu'ils soient impliqués d'une façon ou d'une autre. Ou d'autres bizarreries mortes, mais on reste sur un même thème. Accepter l'argent c'est parfois plus sûr. “Nothing, hon. We’re on the move. Thanks for asking tho.” L'assiste est rapide, dès que Love voit le regard suppliant de la mutante. Vient la sauver héroïquement fasse à la terrible hantise, à la fois de l'interaction vaguement sociale, et de devoir choisir une boisson parmi toutes les aberrations disponibles. Soupire, de soulagement cette fois, se laisse entraîner dehors. Love elle est pratique, elle prend les devants, elle a pas l'habitude, Claire, se coltine d'habitude les incapables, qu'il faut gérer à chaque instant. Alors elle l'écoute, lui expliquer la marche à suivre, le plan d'action.

“So, wadd’ya do that was so bad? Was it a big name you hit, or small fries?” Elle est probablement trop prévisible, à lui lancer immédiatement un regard renfrogné. On a déjà dit pleins de fois qu'avec qui que ce soit d'autres, elle réagirait complètement différemment, mais que voulez-vous c'est la vérité, et face à toutes autres personnes, elle se méfierait instantanément. Se demanderait si elle à affaire à un flic infiltré, ou à un traitre au service d'un quelconque gang ennemi. Trop méfiante ? Oui totalement, c'est un problème au niveau social, par contre c'est pratique pour ne pas se faire poignarder ou pire, envoyer en prison, dans la nuit. Au moins elle pourrait probablement compter sur Love pour l'aider à s'échapper, comme elle l'a fait dans nombreux orphelinats. Retour au source pour le duo légendaire de vermines abandonné.es. "Urgh. Do we need to?" Qu'elle daigne répondre. “Come on! I need to know if it will be a pain in the ass to get your records deleted or not.” Bien vu, utiliser la crise pour récupérer des infos, pour satisfaire la curiosité. En plus elle sait que Claire n'a absolument aucun moyen de savoir si Love en a vraiment besoin. Elle la regarde quand même suspicieusement un instant avant d'être vaincue une nouvelle fois, d'accepter de marmonner une réponse. "Eh, not too big, not that small. The kind of people you don't hear about. Worst type of criminals, businessmen." C'est terrible ces entreprises qui veulent remplacer les criminels locaux, saleté de globalisation. “Might have to up the price, if it’s complicated, ya know.” "We've been hitting them for a while, for their Red. Weirdly they're accusing another enemy gang, so if they can kill eachother, it'd be great." Le gang de Claire, les red socks, iels sont pas habitué.es à faire des plans aussi complexes. Règlent les problèmes par la bonne vieille violence généralement, alors si pour une fois, tout pouvait se dérouler tranquillement, ce serait fabuleux. "What hardware do we need exactly for all this?" Ah ouais, comme si elle allait être capable de comprendre quoi que ce soit. Bon bluff.

Elles finissent par arriver à destination et, après s'être retenue bien trop longtemps, Claire craque. "So. This friend we're crashing at." Parce qu'elle pourra jamais s'empêcher d'être parano. Ou peut-être que si, faut être optimiste après tout, elle s'améliorera peut-être un jour là dessus. "I assume the kind of friend you trust?" Parce que malgré la paranoïa, elle fait confiance au jugement de l'autre. "Hope they're not home at least..." Pire que les galères illégales, la possibilité de rencontrer des nouvelles personnes.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: anxiété sociale

Le sourire de Love est de plus en plus rayonnant au fur et à mesure que Claire refuse de lui répondre, et ça doit être la raison pour laquelle les yeux de Claire deviennent de plus en plus petits, fermés par leurs paupières.
La joie de Love n’est jamais bon signe et les personnes qui la connaissent le savent. Soit ils l’encouragent parce qu’ils sont tout autant amateurs du chaos, soit ils se résignent, parce qu’ils savent qu’il est trop tard.
Claire se résigne et Love l’écoute avec toute l’attention du monde, offre même un “want me to create some proof leading to that gang? Makes things easier for ya.” Rien n’est impossible sur le net et vu l’aisance avec laquelle Love le propose, il est évident qu’elle a déjà fait ça par le passé.
Elle a déjà fait bien pire.
Elle aussi, elle fait partie de celleux qui préfèrent rester invisibles. Moins de risque que l’on remonte sa trace comme ça. Alors Love comprend, sans mal, les réticences de Claire de la suivre, comprend les questions à propos de la nouvelle localisation. “We need a charger. Not that complicated to get it.” L’électricité, la base de toute chose en informatique.
Sans ça…
“They’ll be at home”, Love n’a pas d’affection pour les mensonges factuels. “The kind of person who don’t go out, ya know.” Elle marque une petite pause, tient la porte ouverte pour Claire, une fois que l’accès à été donné au buzzer. “You might end up liking them. Recluse, discreet, not fond of people neither.” Elle appelle l'ascenseur. “Won’t ask question, like me.” Love sait que la curiosité est un vilain défaut.
Mais on ne devient pas hacker sans un minimum de cette mauvaise qualité.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime, hacking, anxiété sociale.
D'habitude elle encouragerait bien évidemment Love à plonger dans le chaos le plus total. C'est son monde, c'est là qu'elle vit depuis l'enfance, c'est là qu'elle se sent bien. Alors y voir Love, heureuse, au milieu de la tempête, c'est un plaisir. Seulement l'énergie chaotique elle est dirigée vers Claire, et cette dernière est bien placée pour savoir que faut s'en méfier. Que vaut parfois mieux lâcher l'affaire, faire des concessions, tout ça tout ça. Elle est récompensée puisque, après avoir obtenu les infos, Love balance une proposition “Want me to create some proof leading to that gang? Makes things easier for ya.” C'est possible ça ? "You can do that? Yes." Pour la première fois depuis beaucoup trop longtemps, il s'agit de technologie et Claire sonne véritablement intéressée. Effacer les preuves, déjà c'est un délire, en créer de nouvelles de toutes pièces ça semble fictif. Trop beau pour être vrai. Ou trop naze en fait, elle a pleins d'ennemi.es, la terroriste, s'iels peuvent faire ça tranquille, c'est un problème. D'un autre côté elle en fait pleins des crimes, c'est pas si grave qu'on l'accuse d'en faire un peu plus. Probablement pas ça qui jouera en sa défaveur si elle se faisait chopper. Pas plus que l'reste, quoi. “We need a charger. Not that complicated to get it.” Bien sûr un chargeur, pour la batterie et tout. Claire est au courant que quand elle branche le portable qu'on l'oblige à avoir, il se passe quelque chose qui lui permet d'être de nouveau allumé. Elle sait maintenant qu'il est pas cassé dès que la batterie est vide. De là à dire qu'elle comprend ce qu'il se passe, ce serait exagéré.

“They’ll be at home. The kind of person who don’t go out, ya know.” Qu'elle lui précise, la porte ouverte. Difficile de jeter un regard noir à quelqu'un alors qu'on marche devant. Faut tourner la tête et une bonne partie de l'effet recherché est perdu. “You might end up liking them. Recluse, discreet, not fond of people neither.” Elle imagine pas pouvoir avoir grand chose en commun avec quelqu'un qui n'vit que pour la technologie, elle qui n'a aucune application sur son portable. Non, c'est pas vrai en fait, depuis que son gang lui a créé et paie un compte spotify, y'a une application qu'elle utilise beaucoup. Elle a d'ailleurs une playlist où elle met toutes les chansons qui lui font penser à Love. Prénom oblige, y'en a beaucoup. Elle pense soudainement à celle qui commence par love's gonna get you killed qui lui semble à l'instant pertinente. Légèrement exagéré, ouais, si c'était pas déjà évident, elle aime vraiment pas rencontrer de nouvelles personnes. "Won’t ask question, like me" Heureusement. "He. Good. I don't have any room for a second you." Probablement un compliment ? Ou en tout cas du positif. Difficile à dire avec elle. "So a hacking friend?" Qu'elle demande dans l'ascenseur, elle aurait préféré prendre l'escalier, mais bon, ça va. "you hack stuff together?" Clairement aucune idée de ce qu'on peut faire sur internet.

L'entrée de l'appart est immédiatement oppressante pour quelqu'un n'ayant aucune confiance en tout ce qui est moderne. Quelques meubles, et des dizaines d'appareils entassés dessus. Des machins qu'elle a jamais vu, dont elle pourrait même pas supposer l'utilisation. L'utilité. Elle se tient en arrière, laisse Love passer devant, adresse un vague lever de sourcil à la nouvelle connaissance. but pride's gonna be the death of you.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: anxiété sociale

“I don't have any room for a second you. – Eh, if you meet someone like me, please kill them.” Love ne peut pas s’imaginer avec un parfait miroir vadrouiller dans les rues de New Blossom, quelqu’un d’aussi insupportable et avec un sens du style indéniable…
Non.
S’il y a bien quelque chose qui la dérangeait au plus haut point serait de rencontrer un parfait reflet, pas du tout partisan.e d’être ami.e avec des gens qui lui ressemblent. “Not necessarily. More like, we help each other when we can’t hack something and talk about nerdy stuff, ya see?” Ce n’est pas tout les jours qu’on lui demande d’expliquer ce type de relation.
Mais Claire n’a pas nécessairement vu faux non plus.
Love s’associe parfois avec d’autre hackers pour des projets plus grand, est aidée de scream pour 1912, a trainé avec SkullKnight pour emmerder Icarus. Mais elle ne fait pas parti d’un collectif Anonyme.
L’idée aurait été intéressante.
Mais elle mieux à faire.
“Hi Bu-ug.” Elle salue d’un geste de la main la personne qui ne lui adresse même pas un coup d’oeil, ni à Claire. “See, told you, discrete.” Elle reporte son attention vers l’ami.e. “Got any universal charger?” Un geste de la tête vers une autre pièce. “Sweet, thanks Bu-uddy.” Et aussi vite que ça, le duo est dans une autre pièce, où une marée de câbles jonches le sol. Surtout, au mur, une série d’encore plus de câbles, labellés de manière méthodique. Love jette un instant un coup d’oeil vers le port de chargement, sélectionne un chargeur approprié. “Nice. We good to go!” Elles vont dans une troisième pièce (la cuisine), pour ne pas ennuyer Bu-ug, et surement rendre Claire aussi à l’aise qu’elle puisse l’être. Love s’installer sur une chaise après avoir branché le matériel. “So, which gang should I put the blame on?” Le ton est moins curieux, plus factuel. Elle peut en choisir un au hasard, mais Love n’apprécie pas le chaos désordonné.
Chacun son style.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime, hacking, vulgarité, bullying.
Elle se tient en arrière, à regarder Bu-ug par dessus l'épaule de Love, un air méfiant sur tout le visage. Comme une gamine timide qui ose pas s'approcher et se cache derrière sa mère. C'qui surprend de la part d'une meuf qui ne pouvait absolument pas compter sur sa mère pendant les quelques années passées avec. A l'époque, si elle voulait pas rencontrer des gens, elle devait se cacher derrière du mobilier. Un luxe perdu une fois dans la rue, en tant que vandale émérite, elle pouvait pas dignement se cacher derrière du mobilier urbain qu'elle avait elle-même bousillé. Alors elle profite aujourd'hui, du bouclier Love, qui, jusque là, tank toutes les interactions sociales avec brio. Ca lui rappelle les orphelinats, quand elle était de mauvaise humeur (souvent) et refusait de parler à qui que ce soit, Love faisait l'intermédiaire.

Elles sont envoyé.es dans la pièce d'à côté pour récupérer le machin nécessaire. Des câbles partout, et Claire se demande si Bu-ug serait pas un robot. Ce qui l'embête bien, elle aime pas du tout l'idée que les robots pourraient prochainement exister. C'est bien plus compliqué à combattre avec des os, les gens artificiels. Si les autorités et gangs ennemis commencent à s'armer d'automates en métal, ça sera bien relou. Sans compter le fait qu'elle aime déjà pas causer avec des gens, elle veut pas avoir à le faire avec les machines en plus. Quand l'assistant vocal s'était déclenché sur son ancien portable, il est immédiatement devenu son ancien portable. Outrée par le principe même d'avoir à parler à un truc afin d'avoir le droit, et le déplaisir, de parler avec d'autres personnes. Elle vit aujourd'hui dans la terreur de réactiver un jour la fonctionnalité par mégarde. Enfin la terreur relative, quoi, la terreur de redépenser du pognon pour acheter un nouveau machin.

Elles quittent la pièce, tant mieux, bosser au milieu de tous ces organes de robots ça foutrait le seum. Quoique, maintenant qu'elle le voit comme ça, c'est moins inquiétant. Bosser dans le crado, elle connait. Bien sûr, là on dit bosser, c'est pour être sympa, c'est pas comme si elle pouvait particulièrement participer à l'effort. Elle va se contenter de donner les infos nécessaires. Et encore, même ça elle le fait pas ouvertement. “So, which gang should I put the blame on?” Elle réfléchit un instant, se demande si y'aurait pas une meilleure cible. Mais non, les plus relous en ce moment, c'est eux. "Call themselves The Outgoing Storm, whatever that means. You wouldn't know them, they haven't really made the news but." Puis ça lui revient. "Oh actually. D'you remember, we were like eight, I don't remember which orphanage, there was this real asshole Joshua. An older kid" Collez des dizaines de gamin.es sous un toit, et forcément, y'aura des conflits. Des ambitieux pour prétendre diriger tout ça. "Believed he could rule us. Think I bit him in the elbow once." Elle se remémore une seconde le souvenir heureux. Tous les souvenirs qui incluent des morsures, que ce soit pour manger quelque chose, ou combattre quelqu'un, sont heureux pour Claire. "Well, he's their leader. Still a little shit." Et pour la première fois de sa vie, elle se rapproche de l'ordi alors que quelqu'un tape dessus, ne garde pas une distance de sécurité. Se tient à côté de Love. Elle paraît presque intéressée. Wow. "Think you can get them? Or you need more?"

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: bully

“How can I forget?” Love n’a pas le luxe de se souvenir des premières années de sa vie. Tout ce qui commence à 8 ans fait office de ses premiers souvenirs. Alors oui, elle se souvient bien de son premier bully (par bien entendre des parties totalement occultées, des formes et des voix qui prennent la place des souvenirs. La tension dans le creux du ventre et la manière dont ses os grincent et hurlent à la mention de certains noms).
Joshua en fait partie.
La violence n’est jamais innée, elle est enseignée.
Love en connait beaucoup à propos de la violence.
Mais elle n’a jamais eu l’échine pour tenter de s’enfuir.
Où serait-elle allé.e, de toute façon?
“Nah, I should be able to find them easily. What was his family name again?” Le bouton on/off s’illumine lentement et Love appuie doucement, la machine qui ronronne tranquillement sur ses genoux et prend vie. “Good sign.” Avec ça, elle devrait avoir un peu plus de marge. Elle dépose sa tête contre l’épaule rachitique de Claire, en attendant que l’ordinateur s’allume correctement. “Planning to bite him again?” Le sourire de Love montre ses propres crocs blancs. Si Love a trouvé refuge dans l’informatique, Claire brille véritablement dans la criminalité souterraine. “Let me know if you’re planning to do it one day, I’ll come and watch.” Love n’est pas motivé.e par la vengeance (il y aurait trop de nom à barrer), mais elle n’est pas contre, non plus, un peu de nostalgie.
Le bon vieux temps.
“You can gimme more.” Pas qu’elle en ait besoin fondamentalement, Love. Mais elle aime juste savoir ce que fait Claire, contre qui elle se bat.
Sa manière de la soutenir.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : violence, vulgarité, bullying.
“How can I forget?” Maintenant que Claire est adulte, ou fait bien semblant quoi, et un peu moins égocentrique, ça l'embête de ne pas avoir plus fait pour Love quand elles étaient gamin.es. Une fois collée dans un orphelinat, elle pensait qu'à s'échapper. Alors parfois elle s'en veut de ne pas avoir embarqué Love, de force s'il le fallait, quand elle s'évadait. Lui éviter de vivre là dedans. Elle serait probablement justement une adulte plus fonctionnelle si elle avait eu quelqu'un avec qui grandir. En voudrait peut-être moins à l'autre amie d'enfance ayant survécu, si elle avait eu l'occasion de développer une certaine maturité émotionnelle. Mais c'pas le sujet. Elle veut pas penser à cet autre sujet. Et oui, on a dit "un peu moins égocentrique", pas "plus du tout égocentrique". On parle quand même de ce qu'elle aurait personnellement gagné à kidnapper Love. Comme si la vie dans la rue lui aurait été beaucoup plus agréable. Ca s'aménage une salle d'informatique dans les égouts ? Pas sur que l'culte aurait apprécié.

“Nah, I should be able to find them easily. What was his family name again?” Elle se pose la question plusieurs véritables secondes. Comme si son cerveau allait avoir une soudaine fulgurance, après des années à oublier tous les noms des personnages dans toutes les bds qu'elle lit. "Hm. Can't remember. Calls himself Slayers, with three ys, a 3 for an e, and a z. At least that's how he writes it on every wall he can find." Essayez pas d'expliquer à Claire que c'est certainement parce que Slayer était déjà pris, qu'il s'est tourné vers Slayyy3rz, ça sert à rien. "Maybe that's also his whatever. His Internet Name." Ouais, elle mettrait probablement des majuscules. Elle regarde l'ordi s'illuminer enfin. Accepte sans même un petit sursaut la tête de Love qui se pose sur son épaule. Il lui a fallu bien des années.

“Planning to bite him again?” Elle valide le contact physique, parce que Love sait lui parler, elle peut bien lui accorder ça, c'est un minimum. Sourit aussi, le sourire carnassier, mauvais, prêt à mordre. “Let me know if you’re planning to do it one day, I’ll come and watch.” Un petit rire maintenant. "Oh I'll bite him. Come whenever you want, we'll get you a front seat." Veut toujours lui faire comprendre qu'elle est bienvenu.e en bas

“You can gimme more.” Que dire de plus. "They're idiots". Ouais, y a toujours ça. "They've been trying to get more territory for a while, picking too many fights. They probably won't last long even if we don't do anything, but y'know, he's a prick. Kicking his ass would be fun." On pourrait croire qu'après quelques dizaines d'années plongées dedans, elle se lasserait de la violence. Mais non, encore le meilleur moyen de passer du bon temps en bas. Est-ce que c'est sain ? Bof, mais au moins comme ça elle s'amuse. "I don't even think they take Red. I'd have to go powerless to get a fair fight. A fairer fight."" Sert à rien de se déchirer la peau et sortir des os si un tuyau en fer peut suffire.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: bully

“Slayyy3rz… It does ring a bell.” Love passe son temps à tagger et poser des stickers pour le 1912 quand elle est dans l’underapple, a déjà vu cette mauvaise calligraphie qui s’ajoutait aux autres. “Always felt like pissing on a wall.” Elle n’a jamais compris l’utilité de mettre son surnom sur un bout de brique ou de ciment, comme une promesse d’existence qui ne tient que comme une mauvaise décoration.
En attendant, Love ouvre son ordinateur personnel, qui reprend vie immédiatement une fois que l’écran est ouvert. Son pc est déjà connecté à l’internet de Bu-ug et il y a ce soulagement de se savoir sur un réseau déjà sécurisé. “Preem, I’ll bring the popcorn.” Love a un rapport particulier avec la violence, depuis qu’elle a compris qu’elle ne pouvait l’éviter (et qu’elle en boufferait tous les jours depuis qu’elle a monté unabiding).
Pour dire ça simplement: elle aime ça.
Celle qu’elle voit de visu, sans l’espace qu’instaura un écran ou un construct.
Elle aime ça par instinct de survie, a compris qu’elle ne pourrait pas s’en détacher, ni détourner éternellement le degard.
Elle a donc décidé de l’embrasser.
“When do you not have fun kicking asses?” Claire est dans la même veine, bien qu’elle ne soit pas que spectatrice. Et c’est pour ça que Love la gardera toujours proche de son coeur, actrice de la violence des bas étages de l’Underapple, ayant parvenu à y survivre quand personne ne leur accordait une once de réussite quand elles n’étaient pas plus haut.es que 3 pommes. “You know the streets they are more active?” Love a besoin de détails, pour obtenir des images sources pour remplacer celles de Claire qui se fait prendre la main dans le sac.
En attendant, elle navigue lentement sur la pièce archéologique qu’elle a entre les mains. Heureusement, l’appareil semble être capable de se connecter au VPN du réseau qui a été saboté, a une petite moue quand on mot-de-passe est demandé.
Love le contourne en quelques codes sur le clavier.
Sur l’explorateur, il y a une liste des derniers enregistrements. “When did you take your lill' trip overthere?” Savoir quel fichier regarder, effacer, remplacer.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime.
“Always felt like pissing on a wall.” Claire ne peut qu'approuver. Elle est souvent confrontée au même problème au sein de son propre gang. A devoir insister pour que les idiots qui la suivent ne passent pas les trois quarts de leur journée à taguer des blases sur tout ce qui ne bouge pas. Elle aime croire qu'iels ont mieux à faire. Elle a pas forcément raison. Parfois coller leurs noms sur toutes les surfaces imaginables est probablement le truc le plus productif qu'iels puissent effectuer. Ou en tout cas plus productif que ce qu'iels font à la place. Cheffe de gang, c'est la garderie, elle s'en doutait en s'engageant. Elle le regrette étonnement pas. Ca l'empêche pas de s'en plaindre dès qu'elle en a l'occasion, bien évidemment. “When do you not have fun kicking asses?” Ca joue probablement, ça aussi. Boss de gang, ça lui donne un paquet d'opportunités de botter des culs. Pas toujours ceux d'ennemis. Faut bien comprendre qu'iels sont vraiment très idiot.es dans son petit groupe. Encore une bonne raison d'être déçue d'avoir jamais enlevé Love. Ca lui aurait bien servi un second sur qui compter. Pour diriger la bande de branques qui la suit. "True. We're simple people in the underground."

C'qui n'est pas entièrement vrai, y'en a pleins en bas qui n'apprécient pas particulièrement la castagne. Surtout ceux qui perdent. Mais Claire elle perd pas. Enfin si, mais elle se relève au moins. Pour se relancer dans la baston. Pas aujourd'hui, aujourd'hui elle a étrangement décidé de régler son problème du jour d'une autre façon. Alors elle regarde Love sortir un deuxième ordi. Ne fait aucun commentaire, lève seulement un sourcils. Un pc déjà, c'est trop pour elle, alors en utiliser deux. Un délire.

“You know the streets they are more active?” Un instant elle fait genre, même à elle-même, qu'elle réfléchit et va pouvoir donner une réponse concise, efficace. Seulement Claire, depuis gamine, elle se baladait soit en traversant les égouts, soit sur les toits, soit en skate trop rapidement pour regarder les panneaux. Alors les noms de rues, c'est un savoir qui lui fait défaut. Elle a la flemme de les apprendre et retenir aussi, faut le reconnaître. Prétexte que ça sert à rien, qu'elle peut juste indiquer des lieux importants. Genre la rue avec le restau qui fait des supers nouilles à côté du restau qui fait des falafels pas terribles. "D'you have a map on your thing?" Evidemment qu'elle en a une. Elle lui pointe quelques rues dont on taira toujours le nom, parce que franchement la flemme d'aller chercher des infos sur la façon dont les américains nomment leurs rues. Ouais, j'ai jamais prétendu être moins flemmard que Claire. Aucun de nous deux n'est prêt pour gagner une game de Geoguessr. Notamment parce que l'idée même de jeu vidéo lui ferait prendre immédiatement une mine de dégout. "Their main hangout is right there, next to the big dog grooming place."

Pendant qu'elle était occupée à donner sa liste, ainsi que les hauts-lieux associés aux rues, Love est entré.e sur l'autre machine. “When did you take your lill' trip overthere?” "Last night, around two." Et puis elle s'empresse d'ajouter. "But you can just empty everything, we don't need to watch it..." Pas pressée de se voir se balader, hyper furtivement à travers le bâtiment, faire tomber un truc lourd, remarquer la caméra, la regarder plusieurs bonnes secondes sans être sûre qu'elle est allumée. Pas son moment le plus prestige.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: bully

“Right, so the fifth.” Love, contrairement à Claire, n’a aucun mal à donner le nom de la rue à la seconde même où le doigt de Clair pointe une ligne précise sur la carte de l’underapple. Il y a cette simplicité des constructions linéaires de New York (et New Blossom). Ca a toujours rassuré Love, de se dire que qu’importe combien les gens paraissaient perdus, il y avait toujours une manière de les localisés.
Pas prêt.es pour de la philosophie aujourd’hui, Love ouvre un interface de chat sur son propre ordinateur, qui la met directement en réseau avec 1912. Elle donne quelques informations, le nom du gang, le quartier obtenu, demande l’extraction des images des caméras de leur réseau.
Pendant que ça arrive, elle trouve le dossier des caméras sur l’ordinateur volé. “I won’t delete everything. They’d know we had access to their servers and it will be obvious that the video we leave them is a trap.” Love est tranquille dans son explication, la souris du pad qui passe au-dessus du fichier en question.
Elle se tourne vers Claire, un long sourire sur le visage. “You don’t want me to watch it, admit it.” Alors, Love, dans la simplicité de son être clique dessus, bien entendu. Elle pouffe au bout de quelques secondes. “Damn, you have the same face when you get caught at the orphanage.” Elle rit encore un peu, se retient de sauvegarder le fichier pour elle-même. A la place, elle ouvre une deuxième interface, garde les métadonnées précieusement. “Guess some things never change.”
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime.
“Right, so the fifth.” Ce qui serait probablement plus simple à retenir que "à côté du salon de toilettage", obligé de l'admettre. Surtout qu'elle a jamais eu de chien, Claire, alors j'vois pas pourquoi elle a retenu ça. Elle en voulait un à une époque, elle devait avoir genre sept ans, puis elle s'est faite mordre par un énorme bestiaux et l'envie est passée. Elle devrait peut-être y repenser, ça pourrait être sympa, tourner dans son territoire avec un p'tit chien. Elle a prouvé qu'elle était capable de s'occuper d'autres êtres vivants avec les membres de son gang. "Yeah, the fifth." Elle devrait au moins apprendre les noms de ses rues, avant de s'y balader, avec un chien ou non. C'est simple, c'est que des rectangles, que de la géométrie. Seulement elle en a jamais fait, d'la géométrie. Sauf éventuellement avec des os, quand elle s'ennuyait vraiment.

Elle regarde Love bosser, silencieusement. Ca, elle sait faire. Elle a toute une vie d'expérience derrière elle. Que ce soit à regarder les gens travailler pendant qu'elle glande, une passion de son enfance, ou à être silencieuse, une bonne technique pour éviter les interactions non-souhaitées. La hackeur.euse fait le contraire de son côté, explique ce dont elle a besoin à d'autres gens. Enfin non, parler sur internet, ça fait pas beaucoup de bruit, c'est relativement silencieux, on peut pas dire que ce soit le contraire. Encore que, Claire pourrait probablement se plaindre des cliquetis de claviers, si elle était de mauvaise humeur. Ca va, elle l'est pas, se sent bien avec Love. “I won’t delete everything. They’d know we had access to their servers and it will be obvious that the video we leave them is a trap.” Même quand elle la contredit, c'est dire. Pour une petite déesse de la mort mégalomaniaque, c'est impressionnant. "Pfff, right. Sure."

“You don’t want me to watch it, admit it.” Elle doit se préparer mentalement, donc. A voir la vidéo. Parce que fallait pas se faire d'illusions, y'avait aucune chance pour que Love ne la lance pas. Claire elle a pas l'habitude des enregistrements gênants. Quand on la filme, on obtient généralement un regard noir, ou un doigt d'honneur, rien de bien ridicule. Les souvenirs de moments gênants ne sont que des souvenirs, y'a habituellement pas de preuve vidéo. Pourtant quand la vieil.le am.ie se met à pouffer, la mutante rigole aussi. Doucement, pas un éclat, n'exagérons rien. Mais ça la fait rire de se voir faire la débile à l'écran. Qu'on l'accuse plus de trop se prendre au sérieux. “Damn, you have the same face when you get caught at the orphanage.” Elle sourit toujours quand elle répond "You must confuse me with someone else from your childhood. I never get caught." C'qui est déjà pas bien convaincant, mais encore moins avec la preuve physique que si sous les yeux. “Guess some things never change.” C'qui est vrai, la vie de Claire a pas bien évolué depuis l'adolescence. Le soucis, c'est que celle des autres change, et elle veut pas devoir s'adapter. "Yeah, for instance the way you think you can laugh at me and get away with it..." Ca peut paraître menaçant, mais c'est dit avec le ton amusé qu'elle n'emploie que pour les gens qui comptent. "Someday, my vengeance will be terrible." Du mal à y croire.

"So now what? You can do your thingy and magically change who's on the screen?" Ca paraît bien plus magique que ses invocations de morts ou attaques à coup de squelette. "That seems made-up..." Elle y croit toujours pas entièrement.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: bully

“I never get caught. – Hmhm, believe what you want to believe, booboo.” Claire n’est pas venue qu’une fois à l’orphelinat. Elle s’est enfuie, revenue, renfuie, et ainsi de suite. C’était bien, c’était amusant pour Love.
Jusqu’à ce que Claire ne revienne plus jamais.
Mais les problèmes d’abandons datent de bien avant. Elle n’en veut pas à Claire d’être partie, de s’etre fait une place, entre les squelettes et la criminalité. Love se serait aussi caché.e avec les morts, si elle n’avait eu que la moitié du courage de son amie.
Elle est restée un.e pleurnichard.e et un.e trouillard.e assez longtemps, avant qu’elle ne trouve qui elle voulait être. Maintenant, sa notion de peur est différente de l’humain lambda. Les menaces pleuvent de la part de Claire et ça arrache un petit rire à Love. “Oh, please, do avenge yourself. I like it when you’re terrible.” Coup de coude et clin d’oeil, son attention retourne rapidement sur l’écran de son ordinateur, les réponses du 1912 qui se font déjà lire à l’écran, des fichiers envoyés. “Something like that, yeah.” Elle ouvre un des fichiers sur son ordinateur, une vidéo de Joshua dans l’underapple. Ce n’est qu’un clip de quelques secondes, qui recommence depuis le début à l’écran, en boucle. “I’ll use a program to duplicate this asshole on your video. So, he’ll take your place. As easy as it sounds.” Pas vraiment, le programme est un petit bijou de la reconnaissance facial et a besoin d’une base de données assez bonne pour générer de nouvelles images au-dessus des autres. Heureusement que le 1912 a une bonne zone de recouvrement vidéo.
Pas que Claire ait besoin de la savoir non plus.
“Then he can take the blame for you.”
Devrait-elle avoir une conscience, Love?
Hm. Ca aussi, ça a dû se perdre sous New York détruite.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : crime, vulgarité.
“Oh, please, do avenge yourself. I like it when you’re terrible.” Claire aussi, elle aime ça. Être terrible. Elle devrait pas, hein. C'pas super comme trait de caractère. On préfère les gens qui aiment être gentil.les ou charitables. Et même si elle dirige généralement sa cruauté vers celleux qui méritent, contrairement à ce que peuvent prétendre les autorités, on peut pas non plus la valider à cent pour cent. On la valide à genre soixante pour cent, parce que y'en a qui méritent vraiment beaucoup. Et évidemment, Love n'en fait pas partie. Ne subira jamais la vengeance que lui promet l'autre orpheline. Ou une version moins dramatique. Au lieu de l'éviscérer, peut-être lui faire une pichenette. Légèrement plus soft donc. Elle hésite à mettre en place cette vengeance terrible, mais non, y'a une faveur en cours après tout, ce serait malvenu. Ce sera pour une prochaine fois, les répercussions méritées.

A la place elle admire Love bidouiller divers machins sur les ordinateurs. Autant qu'on puisse admirer quelqu'un ayant un niveau extrêmement avancé dans un domaine où l'on a aucune connaissance. On réalise contextuellement que c'est impressionnant, sans vraiment pouvoir comprendre pourquoi. Elle peut regarder les souris bouger, les fenêtres apparaître, les vidéos jouer. De là à saisir quoi que ce soit de plus, faut pas trop en demander. Faut la comprendre, son premier portable elle l'a eu à seize ans et c'était pas le genre de machine sur laquelle on peut installer le moindre logiciel. A part tetris. Et elle a abandonné après environ quarante secondes. Pas la patience pour ces saletés de blocs. P'têtre si ça avait été avec des os... Mais on se répète. “I’ll use a program to duplicate this asshole on your video. So, he’ll take your place. As easy as it sounds.” Ah bah ok, c'est simple en fait. Pas besoin de connaissances si on lui explique. C'est c'qu'elle aime prétendre, qu'elle peut tout capter si on lui explique. Et que si elle comprend pas, c'est qu'on lui explique mal. "Niiice. Curious to see you do it." Pas besoin d'en dire plus, très belle nouvelle. Elle s'attendait pas à autant en venant voir Love. Mais c'est ça qu'est beau avec les géni.es. “Then he can take the blame for you.”

"So do I need to worry about anyone doing this to me?" Paranoïa qui revient, qu'est pas complètement illégitime. Ce serait pas bien utile de se retrouver dans un cercle vicieux de vidéos truquées, où chacun.e bidouille la tronche de l'ennemi.e dans des images compromettantes, à l'infini. "You know of any gang who can do that in the UnderA?" P'têtre que des gens lui font déjà depuis longtemps. Ca expliquerait certaines emmerdes dans lesquelles elle se retrouve sans trop savoir comment. Bon, probablement pas, elle oublie juste régulièrement qui elle a fait chier, c'est un problème. "Eh whatever, not like I'd notice anyway." Si on lui envoie un mail pour l'accuser de quoi que ce soit avec fausses preuves à l'appui, il lui suffit de continuer sa technique actuelle consistant en ne jamais avoir lu le moindre mail.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: deepfake

Love a un petit sourire sur les lèvres à l’innocence de la question de Claire. Ca l’a toujours fasciné.e, qu’il existe encore des personnes qui ne savent pas comment fonctionne la technologie. C’est dû au fait que Love évolue dans ce domaine depuis plus de dix ans et ne passe pas une journée sans parler informatique avec qui que ce soit.
Elle comprend, que pour certaines personnes, ça soit un mystère.
La nature humaine a longtemps été un mystère pour elle.
“I’m not gonna do it, the program will.[/color]” Rien de très impressionnant à voir. “I’ll just have a video file at some point, that’s it.” Love fait mine de réfléchir. “And the fan might be working harder.” Les fichiers vidéos sont entrés dans la base de donnée de l’application, Love fait l’effort de garder le logiciel sur l’écran. Les images commencent à être découpées, des capteurs de reconnaissances faciaux qui se placent sur la sale gueule de Joshua, une barre de progression qui évolue lentement.
Sans faute, le ventilateur de son ordinateur souffle un peu plus fort.
Les questions - légitimes - de Claire lui font tourner la tête. “I mean, anyone could do it.” Les joies du deepfake. “If they have the right tool.” C’est une partie que Love adore, l’open access, la possibilité de faire de tout, du moment que l’on s’y connait un minimum. “You better not think about it. Why, scared Joshua might be doing the same?” La curiosité usuelle de Love, qui commence à penser à des hackers assez potents. “The asshole from the Orphans might be able to do it. They do have the set up.” Elle se rappelle de la planque qu’elle a envahi, il y a plusieurs mois de ça.
"Eh whatever, not like I'd notice anyway." Nouveua rire de la part de Love, qui repose à nouveau sa tête sur l’épaule de Claire. “That’s the spirit. If you don’t give a shit, they can’t do much to you.” Elle tend le bras pour regarder ses emails du travail sur une fenêtre annexe. “‘s not like your hackable neither. You’re a natural at frustrating the hackers, I’ll say.”
Love, surtout, le sait.
Elle a essayé.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : mention de terrorisme.
Le mystère étrange de ce qu'il se passe dans l'ordinateur n'en est pas un que Claire est prête à élucider. Malgré les naïves questions qu'elle pose, malgré tout la bonne volonté dont peut faire preuve Love en lui répondant. Elle n'a ni les capacités nécessaires pour piger, ni vraiment la motivation pour essayer d'le faire. Parce que Claire ça l'embête pas du tout d'être une arriérée. Au contraire, que les gens soient obligés de s'adapter à sa façon de faire, ça lui plaît. Le genre de cadre à forcer des réunions en présentiel quand un mail aurait suffit. Ouais, elle est maléfique. Elle assume. Et pourtant c'est cet histoire de ventilateur qui l'attendrit. Pauvre machin qui doit souffler à faire un boucan monstre parce qu'on lui en demande trop. C'est probablement pas bon signe qu'elle soit plus émue par une pièce informatique que par des humains. Mais en même temps, elle est déjà terroriste, son rapport avec les autres peut pas vraiment empirer.

“I mean, anyone could do it.” C'qui est rassurant, finalement, l'égalité des chances, tout ça. Ils peuvent bien essayer, les ennemis, tant qu'ils sont prêts à en subir les conséquences. Potentiellement inexistantes donc, si Claire s'en rend jamais compte. “You better not think about it. Why, scared Joshua might be doing the same?” L'idée la fait sourire et relativiser. Pas vraiment le style, effectivement. "If there's one thing Joshua and I have in common, it's our incompetence with all this." Elle montre les ordis d'un petit geste. Gamin d'orphelinat, puis rapidement des rues, lui aussi. C'qui est pas une raison pour lui pardonner quoi que ce soit, ça change pas le fait que c'est un sale con. "Lucky for you, if not he would probably have written Slayyy3rz all over your internet too." Pas de respect pour les murs écroulés des profondeurs, il en aurait sans doute pas pour le spam de contenus hors-sujet.

“The asshole from the Orphans might be able to do it. They do have the set up.” C'est quand même pas de chance, Claire gamine, elle a eu deux ami.es. Et faut que les deux soient anti-orphans. Encore un avantage de l'option kidnapping, sous son nez elles auraient compris. C'eût été plus simple des les convaincre. Et tout le monde vivrait super heureux dans la meilleure réalité possible. C'est sûr. "Right. They must have more important things to do, though." Une réponse qui n'engage pas grand chose, mais elle préfère ça plutôt qu'éviter complètement le sujet. Plus louche.

“‘s not like your hackable neither. You’re a natural at frustrating the hackers, I’ll say.” Qu'elle lui balance tranquillement, en checkant ses mails. Difficile de jeter un regard suspicieux à quelqu'un ayant sa tête sur votre épaule. L'angle est pas le bon. "And how do you know that exactly?" Le ton est vaguement accusateur, mais pas bien méchant. "Tried to find all my big secrets?" Elle lui en veut pas, Love aime hacker, elle va pas l'empêcher de le faire juste parce qu'elle est la cible. Ce serait pareil dans l'autre sens, genre Claire aime jouer avec les os, Love l'empêcherait pas. Bon, mauvais exemple.

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: deepfake

“If not he would probably have written Slayyy3rz all over your internet too." Ca arrache un rire à Love, qui continue de regarder son écran. “I’ve seen worth on my internet.” C’est ce qu’elle aime aussi, Love. Pas besoin de s’attarder sur les apparences, un accès direct à tout ce qui est sombre et noir et caché chez les êtres humains. Qui a besoin de super-pouvoir, ou d’altération, quand elle peut avoir un fast pass de la psyché humaine en quelques clics.
Même si parfois elle fait de mauvaises rencontres.
Ne pas penser à sweet.tea.lover.
En réalité, la mention de l’orphan qui l’a hackée ne lui inspire plus autant de sentiment qu’avant. De l’eau sous les ponts, d’autres mutants qui ont fait de la merde… La rancune est là pour l’exercice, se rappeler ce que ça fait, de hold gruge, de ne pas se faire respecter dans ce qu’elle pensait être son domaine. "They must have more important things to do, though. – I wouldn’t be so sure.” Mais elle n’élabore pas, Love. Il y a plus intéressant que ce groupuscule de terroristes à deux balles (qui ont quand même réussi à mettre à mal Icarus). Elle a Claire sous la main, et c’est un fait trop rare pour qu’elle se perde dans un discours véhément.
Claire est parfaite dans tous ses défauts.
Love ne ressent pas ce besoin intrinsèque de lui faire ouvrir les yeux.
Claire a déjà tout vu de la crasse humaine.
“I know all your big secrets already.” Non, mais puisque Claire n’a pas de secrets à ses yeux, c’est tout comme. “How you are deeply in love with me but chose to stay away in order to protect me.” C’était le speech du film qu’elle avait vu du coin de l’oeil il y a deux semaines. Ca avait l’air de faire sens. Et la preuve que Love n’y prête aucun sentiment, en plus de son ton morne (parce qu’elle n’y connait rien à l’amour), est le fait qu’elle continue de lire ses emails, en déplacer deux dans une autre boite. “Because you think you don’t deserve happiness.” A nouveau, elle relève la tête vers son amie, l’expression parfaite du gosse fauteur de trouble.
Un sourire qu’elle n’avait jamais avant.
“Am I close?”
Ce sourire ce celleux qui vont dans le mur, prêt.es à embrasser chaque brique qui le constitue.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : mention de terrorisme.
Si on lui avait expliqué gamine que y'avait pleins de trucs chelous sur internet, ça aurait peut-être fonctionné. Jouer avec son intérêt pour tout c'qui est morbide, afin de l'éduquer sur les technologies. P'têtre qu'aujourd'hui elle publierait des photos de ses constructions mortes les plus jolies (pas forcément le meilleur terme) sur son argo space, pour des followers flippants. Dont Love ferait certainement partie. Lui enverrait probablement tout un tas de machins sombres en dm, pour satisfaire leurs curiosités déplacées. Un bel arrangement qu'on aurait pu avoir. “I wouldn’t be so sure.” Tout serait pas beaucoup plus beau non plus. Dans l'autre réalité aussi elle lui cacherait des choses. A moins qu'elle ne poste des photos de groupe avec les Orphans sur cet argo imaginaire. C'est pas parce que la Claire alternative est plus douée avec internet qu'elle aurait forcément plus de jugeotte. Au contraire, les écrans, ça vous grille le cerveau ma bonne dame !! Tout ça pour dire qu'elle est pas prête d'admettre en savoir un peu plus sur les plans et intentions du groupuscule terroriste qu'elle ne le laisse paraître. A peine plus, elle écoute pas des masses en réunion. C'est long, ça cause pendant des heures. Comparé à l'intérêt extrême et constant de genre se mordiller les ongles ou observer une fissure au plafond. “I know all your big secrets already.” C'qui est essentiellement vrai, les Orphans et autres activités criminelles cachées, ce sont des secrets de surface, pas importants. Love, elle l'a vue pleurer après s'être fait empaler la jambe sur une clôture quand elles avaient neuf ans. Un secret bien plus précieux.

“How you are deeply in love with me but chose to stay away in order to protect me.” Le mot 'love' qui sort de sa bouche la surprend instantanément, elle est pas habituée qu'on la poignarde avec ce genre de termes. “Because you think you don’t deserve happiness.” Un sourcil qui se lève aussi haut que possible, alors que ses yeux quittent l'écran qu'elle observait (parce que faut bien regarder quelque part). Elle les tourne vers ceux d'Love, qui joue à lui balancer sa vérité. Qui est assez véritable, faut bien le reconnaître. Mais en même temps qui mérite d'être heureux ? Personne que Claire connaisse. “Am I close?” Trop. Le seul moyen de s'en sortir, c'est de dévier. "Yeah, I'm so in loooove with you." Elle fait son plus beau sourire niais, papillote des yeux. Elle sait rien de ce que c'est, d'être amoureuse, bien sûr. Tout ce qu'elle connait à l'amour, Claire, c'est ce qu'elle lit dans des comics. Elle sait que Spider-Man aime MJ, que Luffy aime son équipage, que Marcy aime PB, que Tintin aime le capitaine Haddock. "What are you gonna do about it?" Qu'elle lui retorque sur un ton défiant. "Are you gonna fix my poor little heart?" C'qui risquerait d'être beaucoup plus compliqué que réparer un ordi. "Make me happy again with all that love?" Le jeu de mot est même pas voulu. Puis elle ajoute plus sérieusement. "Like I'd need to protect you. Or like you wouldn't find trouble without me."

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06/04/2023

sick n dizzy
tw: aiguille, abandon

Claire suit rapidement le jeu et les yeux de Love s’illuminent avec la même ferveur qu’ont les gosses le matin de Noël. Elle jette ses bras en l’air, puis autour du cou de Claire. “Oh my pale corpse, I thought you’d never confess.” Elle rit à gorge déployée, puis se tait soudainement, consciente qu’elle pourrait déranger Bu-ug. Elle place ses mains devant sa bouche, et se remet bien sur son siège (tout en restant affalée de manière calculée sur Claire).
& le jeu aurait du s’arrêter là.
Mais Claire continue, en bonne partenaire de jeu.
“What are you gonna do about it? Are you gonna fix my poor little heart?” Pique retournée. L’amusement coule de Love, comme si sa peau était soudainement imperméable à la joie, comme elle l’a toujours été à l’amour. “Nah. I can only fix computers.” Les gens, c’est trop compliqué pour elle, il faudrait qu’elle les comprenne parfaitement et elle a un intérêt trop prononcé pour ce qui est sombre chez les gens. Ce qui leur donne de la joie, du bonheur, des papillons dans le ventre, Love ne l’a jamais compris.
Les seuls papillons qu’elle a vu sont ceux des entomologistes, piégés par leurs aiguilles et les cadres de verre.
Parfois, Love se sent comme eux.
Papillon.
Elle pense à la sensation des aiguilles dans sa chair.
"Make me happy again with all that love? – Like I’d be enough.” Love ne sera jamais assez, pour personne, parce que personne n’a voulu d’elle enfant, et que personne ne veut d’elle adulte non plus.
Ca tombe bien.
Elle ne veut de personne non plus.
"Like I'd need to protect you. Or like you wouldn't find trouble without me. – Touché.” Elle rit un peu, un semblant forcé. “But I gotta say, I loved it when you used to protect me.” Claire toujours plus férale que Love. “You were the only one caring enough about me.” Doux souvenirs. Love est à nouveau légère, détachée des horreurs de leur passé. “But I’m alright now, I don’t need protection no more.” Même si elle adore quand les gens sont prêts à prendre sa défense.
(elle n’a pas d’exemple qui lui viennent en tête).
“Now I’m the one protecting, from time to time.”
Ca prend des formes différents. Elle n’a pas assez de force dans ses poings, ne peut pas s’enlever des parties de son squelette pour en faire des armes. Alors, Love a trouvé comment faire à sa manière.
Sans surprise, ça touche aussi les ordinateurs.
et le 1912.
ft. @Claire Yazawa

10/09/2023

motion sickness, as in "siiiiick"
@claire yazawa & @love craft

tw : abandon, mention de mort.
“Oh my pale corpse, I thought you’d never confess.” Les bras autour du cou (qui font, comme avec le moindre contact, tressaillir l'intéressée) et un grand sourire, dans une vague imitation de couple heureux. Comme si elles avaient la moindre idée d'à quoi ça ressemble, un couple heureux. Elle en a jamais rencontré, Claire. Ou alors s'est contentée de les regarder avec un œil suspicieux. Maintenant imaginez le regard pour celleux qui ont osé lui proposer un rencard, dans l'espoir d'en devenir un. Être heureuse, on l'a déjà précisé, c'est pas son truc, alors être heureuse et en couple, ça lui fout des sueurs froides. Le cauchemar. Laisser quelqu'un entrer dans chaque aspect de sa vie, devoir partager ses émotions et tout ?! Y'a pas moyen. Non elle préfère les relations qui demandent une implication minimale. Parce que si elle s'implique plus, elle va encore tout perdre, et blablabla. Le refrain habituel, le drame classique, on connait. Même si ça veut dire voir le sourire de Love s'effacer. Même si ça veut dire entendre un.e ami.e prononcer des trucs comme “Like I’d be enough.”

Elle voudrait la prendre par les épaules et la secouer. Pas très distingué ni bien sympa comme réaction, faut le reconnaître, c'est pas super agréable comme sensation. Lui expliquer qu'elle sera toujours assez pour elle, qu'elle a pas besoin de plus, quoi qu'ce soit, quoi que ça veuille dire. Seulement 1: elle est incapable d'exprimer ses sentiments de manière saine, à elle-même d'abord, et encore moins à d'autres personnes; 2: elle s'est convaincue y'a bien longtemps que trop se rapprocher d'autrui entraînait mort et chagrin et abandon; 3: tout ce dont on a déjà parlé au sujet du refus d'être heureuse et ces conneries; 4: ce serait trop de mots, trop long à dire, la flemme. Et si toutes ces raisons n'ont pas exactement la même valeur, elles participent à ce que Claire ne réponde rien d'autre qu'un espèce de "tsk" à peine audible. Et elle s'en veut mais le réalise même pas parce qu'elle est inconsciemment convaincue de faire ce qu'il y a à faire.

“Touché. But I gotta say, I loved it when you used to protect me.” Elle aussi évidemment. Comment ne pas vouloir protéger Love, avec ses mains sur la bouche pour être plus discrèt.e, affalé.e sur Claire, même avec son rire un peu faux. “You were the only one caring enough about me.” "Cause you were the only one worth protecting. Worth caring about." Urgh, elle est faible, elle peut pas s'en empêcher, ça l'énerve. Est-ce que ce serait si difficile de ne rien dire, de laisser l'amitié mourir tranquillement, être enfin libre de toutes émotions. “But I’m alright now, I don’t need protection no more.” Voilà, elle va bien, c'est bon. Si elle le dit c'est forcément vrai. Elle a plus besoin de la nécromancienne, et c'est parfait comme ça. “Now I’m the one protecting, from time to time.” Alors pourquoi est-ce qu'elle est un peu jalouse ? Parce qu'elle veut être entourée de gens qu'elle aime et prêt à tout pour elle ? Oui. Exactement pour ça. Non pas qu'elle l'admette, même au plus profond de ses pensées. "Good. They should be glad to be protected by you." Hein ? Qu'est-ce que ça veut dire ? "Who're you protecting?"

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