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frailty in love (DUNCAN)

Evelyn Harvey
Altéré·e 1-C
Evelyn Harvey
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : frailty in love (DUNCAN) Fbfd0ca1629b788229ee3d3b297e74c00f974bc7
Alias : (evie) parce que sa mère lui a donné un prénom de grand-mère, elle préfère ce petit surnom.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (29 ans) la trentaine approche et c'est l'excuse parfaite pour rester coincée dans une éternelle crise d'ado.
Dollars : 460
Zone libre : frailty in love (DUNCAN) 5551e4395a709699f199cdde7fb3909b6d23259d
Statut : (it's weird) sur les réseaux sociaux, on dirait que c'est "compliqué" ; et ça l'est, ça lui apprendra à tomber amoureuse d'un type plus vieux qu'elle et à ne pas faire attention, hein... future maman, mais ne le lui rappelez pas, elle risque de faire un malaise.
Occupation : (happiness maker) elle tient ce qu'elle estime, en toute modestie, être la meilleure boutique de cupcakes de tout new blossom ; illustratrice de livres pour enfants, elle vient de signer son premier gros contrat.
Habitation : (crimson bay) un petit appartement pas très loin de l'institut mutant inc, à côté de chez son père, parce qu'evie est un sacré pot de colle quand elle s'y met.
Mémo RP : - Gabriel & Selen
- Duncan
- Soirée cinéma MII
- Robin

Pseudo : valkyrja.
Comptes : belladonna faust, astra stark, caleb altman, silke sørensen, zohra caruso.
Genre IRL : (she/her) féminin.
Messages : 695
Date d'inscription : 28/08/2023
FC : olivia cooke.
Crédits : depraysie (avatar), alcara (signature), ethereal (icon + header).
Thèmes abordés : grossesse, mort d'un parent, relation avec écart d'âge, domaine médical.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Staff : ADMIN I MJ
frailty in love
“Being deeply loved by someone gives you strength, while loving someone deeply gives you courage.”  @Duncan Yoon

TW : grossesse et ses symptômes, examen médical.

Ils y étaient. Le point de non-retour, le moment qui allait tout changer, peut-être tout cimenter. Et la seule chose à laquelle Evie parvenait à penser était stupide. Mais où est-ce que je vais le mettre, ce bébé ? Dans la salle d’attente, assise juste en face de Duncan et elle, une autre femme enceinte. Pas très loin de son terme, à en juger par l’arrondi de son ventre (non pas qu’Evie soit experte en la matière, mais tout de même). Machinalement, elle avait porté une main à son propre abdomen encore relativement plat. Se retrouver là, dans cette salle d’attente, à quelques minutes du premier examen clé de sa grossesse lui faisait un drôle d’effet. L’effet d’une brique qu’elle aurait pris dans la figure, l’effet d’un mur dans lequel elle aurait foncé à pleine vitesse. Evie était enceinte et ça, elle le savait bien. Tests de grossesse et prises de sang l’avaient confirmé, et puis il y avait les tristement célèbres nausées matinales (qui ne l’étaient pas toujours, d’ailleurs), ses sens du goût et de l’odorat qui commençaient déjà à changer… Mais elle n’avait encore rien vu, elle n’avait parlé à aucun médecin. Voir deux traits sur un bâtonnet en plastique ou une indication positive sur une feuille de papier, ce n’était pas aussi concret qu’un écran en noir et blanc qui afficherait clairement (pour les médecins présents dans la pièce, en tout cas) le petit être qui grandissait doucement mais sûrement en elle. Et puis, elle savait qu’on lui proposerait sans doute d’écouter son petit cœur de colibri… Si tout allait bien, évidemment. Tout à coup, pourtant si optimiste au quotidien, Evie s’était mise à se poser un millier de questions, à se torturer de et si qui n’avaient a priori rien de concret, avait lu tout un tas de choses sans grand intérêt pour elle (pour eux, vraiment) à ce stade et s’était retrouvée à s’inquiéter plus que de raison. Devait-elle y voir là les prémices de son instinct maternel (ce truc qui, apparemment, n’existait même pas vraiment) ? Allait-elle passer les huit prochains mois, toutes les années suivantes de sa vie, à s’inquiéter ?

Bienvenue dans le merveilleux monde de la parentalité. Evie eut un petit sursaut quand le nom de l’autre future mère fut appelé. Après, ce serait son tour. Il ne restait plus que Duncan et elle dans la salle d’attente. Et un silence tout ce qu’il y avait de plus assourdissant. Elle avait parfois (souvent) du mal à deviner ce qu’il pouvait bien penser. C’était bien beau d’être parfaitement, ou presque, maître de ses émotions, mais ça ne l’aidait pas à gérer les siennes. « Est-ce que tu crois que… » Que quoi ? Tout allait bien ? Ou qu’ils découvriraient quelque chose de catastrophique à l’échographie. Evie soupira longuement, expirant tout l’air dans ses poumons. « Non, rien. » Elle secoua la tête, passa une main nerveuse dans ses boucles un brin désordonnées. Elle s’en rendit compte, tenta de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux, réajusta aussi bêtement son chemisier, lissa les plis de sa jupe. Au moins, cette fois, elle n’avait pas déchiré ses collants. Elle se retint de rire ; elle faisait un peu tache, à côté de Duncan, toujours impeccable. On dit que les contraires s’attirent et visiblement, ce n’était jamais aussi vrai que pour eux. « Tu avais raison. J’aurais dû manger à midi. J’ai faim, maintenant. » Était-ce important ? Pas vraiment, non, mais Evie n’avait pas d’autre idée fantastique pour meubler le silence qui menaçait de devenir assourdissant. Elle était nerveuse, il était nerveux, ils étaient nerveux. Elle ne savait pas quoi faire de ses mains, alors elle les croisa sous sa poitrine, sourcils légèrement froncés. « Je n’ai pas encore reçu les résultats de ma prise de sang d’hier. C’est grave, tu crois ? » Évidemment que non, ça ne l’était pas. Mais à cet instant précis, tout prenait des proportions démesurées. Comme, bientôt, son ventre.

made by valkyrja

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exist for love
Hope has two beautiful daughters. Their names are anger and courage; anger at the way things are, and courage to see that they do not remain the way they are.
Duncan Yoon
Altéré·e 2-M
Duncan Yoon
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : frailty in love (DUNCAN) N444
Alias : Dr. Yoon, c'est bien suffisant.
Genre : homme cis, il
Age : 40 ans
Dollars : 145
Zone libre : frailty in love (DUNCAN) Avxg
Statut : amoureux mais c'est compliqué, vous voyez.
Occupation : médecin psychiatre au NAMC, officie aussi en cabinet privé. consulte pour la NBPD, enchaîné à Theseus comme un chien à son maître.
Habitation : nexus
Déchirures : il est déchiré par d'autres choses mais ce n'est pas le sujet.
Altérations : → crochets rétractiles et glandes salivaires générant un poison paralysant non mortel.

→ vue thermique une fois la nuit tombée, ses pupilles se fendent.

→ renforcement de la mâchoire.

Limites : → besoins en protéines plus importants pour générer ledit poison, il graille pour deux.

→ l'adrénaline provoque une surproduction du venin, qu'il doit tout de même libérer (merci l'aspivenin).

→ lunettes de soleil quand la lumière se fait trop vive.

→ probabilités importantes de se sectionner la langue par un faux mouvement de mâchoire, il mange particulièrement lentement pour éviter un drame. céphalées fréquentes quand il oublie de ne pas serrer les dents.

Inventaire : → un aspivenin
→ une portion de gâteau au miel
→ ses clés
→ Subaru un golden retriever (et une modeste tribu de serpents)

Mémo RP : evie - clemente - bella - daiane
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + kalani + izak + alastair + cormac
Genre IRL : osef
Messages : 50
Date d'inscription : 08/10/2023
FC : daniel henney
Crédits : (c) awona
Thèmes abordés : famille dysfonctionnelle, psychiatrie, abus de confiance, manipulation, culpabilité, souffrance psychologique, relation amoureuse avec age gap, serpents
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : présent mais closed - rythme dépendant des cycles lunaires - peu ou beaucoup de mots - FR
Le rendez-vous est à quinze heures.

Branle-bas de combat depuis l'aube, si ce n'est même quelques jours plus tôt. Duncan a prit soin de déplacer les rendez-vous qu'il avait sur cette plage horaire, de telle façon à ce qu'il puisse accompagner Evelyn pour son premier rendez-vous. Reprendre ses consultations par après ne serait pas bien compliqué non plus : ils sont précisément sous le même toit où le Dr. Yoon officie une partie du temps. Être entre ces murs ne lui a jamais vraiment inspiré beaucoup de paix, il doit bien l'avouer ; et cela est d'autant plus vrai qu'ils sont sous l'emprise d'une corporation qui n'a de cesse de vouloir lui trouver des basses besognes à effectuer. Duncan a un compas moral si aiguisé qu'il souffre un peu plus chaque jour de se rappeler de ce qu'il a fait pour eux, et de savoir qu'il devrait probablement réitérer. Il s'imagine aussi que son aîné doit être très au fait de ce que lui et Evelyn sont sensés faire aujourd'hui, alors qu'ils ne se sont guère adressé la parole depuis qu'il est revenu de la maison. Surcouche de protection sur un déni bien installé, le psychiatre ne parvient pas à l'imaginer plus de deux secondes à le surveiller. C'est pourtant bel et bien ce qu'il fait, son ombre planant sur lui et sa vie où qu'il se trouve. En Alaska ou dans les entrailles du NAMC, Duncan porte de toute façon les stigmates de son excès de confiance à l'égard de son frère. Et c'est précisément la raison pour laquelle il ne quitte que très rarement ses pensées.

Aussi va t-il de soi que l'heure tourne une fois la leur passée. L'humain est au cœur des rouages malgré les progrès technologiques, rendant les retards prévisibles. Pas que, malheureusement. La nervosité est d'autant plus prégnante lorsque les minutes se mettent à déborder, la salle se vider de celles et ceux qui attendaient devant eux. Attendre n'a jamais été une tâche très compliquée pour Duncan, bien habitué à respecter qui que ce soit, à commencer par les professionnels de santé (d'autant plus maintenant qu'il est des leur). S'ils ont du retard, c'est qu'ils ont généralement dû rallonger une séance pour pouvoir s'occuper d'un patient qui avait besoin de cet extra, qui avait besoin de parler, ou que sais-je encore. Cela n'ôte en rien le fait que Duncan, ce jour-là, s'inquiète pour elle, pour l'avenir aussi. Une part de lui est toutefois rassurée qu'elle soit entre de bonnes mains. C'est bien là l'une des rares choses qu'il pouvait contrôler : trier sur le volet les médecins qu'elle pourrait consulter.

Lorsqu'elle prend la parole, ou du moins essaie, il jette un coup d'œil dans sa direction, sans remuer d'un iota le tronc. Finalement, elle parvient quand même à extraire quelque chose d'entre ses lèvres. "Tu avais raison. J’aurais dû manger à midi. J’ai faim, maintenant.J'ai un gâteau au miel sur moi." Et avant qu'elle n'aille se demander si elle avait le droit, si lui en avait besoin ou pas, Duncan le tire de la poche intérieure de sa veste et lui tend le petit sachet, le gâteau formant un cercle avec des creux lui donnant un air de ruche. "Je n’ai pas encore reçu les résultats de ma prise de sang d’hier. C’est grave, tu crois ?" Sentant la nervosité d'Evie aller vers un pic, il va chercher de sa main valide celle de la Harvey (l'incitant à déplier les bras en amont), entremêle ses doigts et resserre doucement sa paume contre la sienne. "Je ne pense pas que ce soit grave." lui répond t-il calmement. "Ils auront probablement transmit les données entre temps au médecin qui nous recevra." Il secoue un peu le sachet. "Mange quelque chose si tu as faim." Il la laisse prendre ses dispositions en fonction, esquissant un sourire réservé. "Je peux en manger la moitié si tu as peur que je sois lésé." C'est qu'il commence à bien connaître sa moitié.

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TW : grossesse et ses symptômes, examen médical.

Parler pour ne rien dire n’allait certainement pas aider Evie à maîtriser ses craintes, mais c’était plus fort qu’elle. Cette salle d’attente vide semblait tout à coup être l’endroit le plus inquiétant qu’elle ait jamais connu, alors qu’elle avait passé de bien pires moments à l’hôpital. Elle ne l’avait, heureusement, pas associé au traumatisme qu’avait été la perte de sa mère, mais force était de constater qu’elle n’était pas aussi à l’aise qu’elle l’aurait cru. Peut-être parce que plus rien ne serait comme avant une fois ce rendez-vous terminé. Elle ne savait pas comment Duncan parvenait à rester aussi… calme. Les apparences étaient peut-être trompeuses, peut-être qu’il bouillonnait d’angoisses silencieusement mais ne s’autorisait pas à le montrer pour ne pas risquer de l’inquiéter davantage. Deux poids, deux mesures. Parfois, il lui arrivait de se demander s’il était complètement sincère avec elle, ou s’il lui disait ce qu’il croyait qu’elle avait besoin d’entendre. Parce que c’était ainsi qu’il avait été élevé et… Non, ce n’était assurément pas le meilleur moment pour songer à ces choses-là. Il y avait un temps pour tout et là, il s’agissait de s’assurer que sa grossesse se déroulait au mieux. Evie afficha un petit sourire ; elle ne s’attendait pas à ce que sa piètre tentative de conversation débouche sur quoi que ce soit. Elle soupira longuement et accepta bon gré mal gré de décroiser les bras quand il vint prendre l’une de ses mains pour la rassurer. Elle se contenta d’acquiescer sans un mot. Il avait raison, si sa prise de sang avait eu quoi que ce soit d’inquiétant, on le lui aurait dit… En supposant qu’elle ait déjà été analysée ? Non, on lui avait dit que ce serait fait rapidement, inutile de s’inquiéter outre mesure. Elle fronça le nez, avisant le gâteau au miel dans sa paume ouverte. « Attention, si tu commences à me proposer quelque chose à manger à chaque fois que j’ai un petit creux, je vais vite m’y habituer et te prendre pour mon distributeur de snacks personnel… » En même temps qu’elle récupéra l’offrande, elle déposa un baiser sur la joue de Duncan. Elle n’oublia pas non plus de partager, parce qu’en effet, c’était naturel chez elle. À plus forte raison quand il s’agissait de nourriture.

D’instinct, Evie se redressa sur son siège et serra un peu plus fort la main de Duncan dans la sienne quand la porte du médecin s’ouvrit et que la jeune femme qui avait rendez-vous juste avant elle ne sorte de sa consultation, sourire ravi illuminant son visage. Est-ce que c’était ça, le fameux pregnancy glow dont elle n’arrêtait pas d’entendre parler ? En ce qui la concernait, pour le moment, on était plutôt sur le teint terne, les valises sous les yeux et la sensation de ressembler à une morte-vivante à chaque fois qu’elle croisait son reflet dans le miroir. Sans être la femme la plus coquette du monde, Evie ne pouvait nier que son amour-propre en avait pris un petit coup. Comme quoi, passer les premiers instants de chaque journée à batailler contre les nausées avait des conséquences sur votre capital glamour. Son nom appelé, Evie se leva d’un coup, entraînant Duncan à sa suite. Sourire forcé sur les lèvres, elle entra dans le cabinet du médecin avec une petite appréhension lui serrant le cœur. Elle l’invita à s’asseoir, ce qu’elle fit bien docilement. Et maintenant ? Maintenant, on la bombardait de questions. Questions auxquelles elle était préparée, mais elle eut tout de même la drôle d’impression de déballer tout un tas de détails (parfois très personnels) sur sa vie à une parfaite inconnue, qui notait tout soigneusement dans son dossier. Logique, se disait-elle. Elle avait déjà vu Duncan faire un peu la même chose, en téléconsultation, consigner tout un tas de choses pour les prochains rendez-vous. Logique, normal, c’était là ce qu’un médecin était censé faire pour bien suivre ses patients. Mais là, Evie ne pouvait s’empêcher de se dire que la praticienne savait exactement comment elle s’était retrouvée dans cette situation. De toute évidence, elle avait laissé sa maturité sur le coin de sa table de chevet ce matin-là.

« Des questions ? » Retour sur la terre ferme. « Euh… Non. Non, je ne crois pas ? » Evie lança un regard un peu anxieux à Duncan, comme s’il était capable de lire ses pensées, ou (plus certainement) de songer à quoi que ce soit qui ne lui aurait pas traversé l’esprit. Mais s’il pensait à quelque chose, il n’eut pas le temps de l’exprimer sur l’instant, puisque la docteure indiqua la table d’examen à Evie, qui ne se fit pas prier pour aller s’y installer.  Tout se mélangeait dans son esprit. Inquiétude, impatience, curiosité. Les seules échographies qu’elle avait faites étaient pour son cœur ; un petit passage sur ce dernier trahirait d’ailleurs sa nervosité. Peu importait que ce ne soit pas très pratique, elle s’accrochait à la main de Duncan, qu’elle menaçait (légèrement) de broyer. Mais c’était bien pour ça qu’il était là, non ? L’écran de l’appareil n’était pas encore tourné vers eux, mais Evie regardait le plafond obstinément. Même quand elle frissonna quand le gel toucha sa peau, même quand le médecin exerça une pression légère sur son ventre. Elle retenait son souffle, n’osait pas bouger. C’était le moment où personne ne disait rien, l’une parce qu’elle était occupée à faire son travail, les deux autres parce qu’ils attendaient le verdict. Elle dramatisait sans le moindre doute le caractère anxiogène de la chose. Mais tout s’était enchaîné si vite qu’elle avait perdu le Nord, le Sud, l’Ouest et l’Est, elle confondait sa gauche avec sa droite et ne faisait plus la distinction entre le haut et le bas. Mince, alors. Ce n’était pas censé être elle, la nerveuse, dans le couple ! [color:6583= lightseagreen]« Vous pouvez recommencer à respirer, Evelyn, tout va bien. » Il ne lui en fallut pas plus pour décrocher les yeux du plafond, en même temps que l’écran était tourné vers eux. « Oh, bordel. » Ah, ça oui, c’était le cas de le dire. Bordel.

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"Attention, si tu commences à me proposer quelque chose à manger à chaque fois que j’ai un petit creux, je vais vite m’y habituer et te prendre pour mon distributeur de snacks personnel…" L'idée dessine sur ses lèvres un doux sourire, presque espiègle. "C'est pas grave, puis... je pourrais aimer ça moi aussi." N'était-ce pas un bon retour des choses en vérité ? Elle l'avait nourri (même aux cupcakes qu'il n'aimait pas trop, mais c'est un tout autre sujet) et il était revenu plusieurs fois pour ça, jusqu'à ce qu'elle lui concocte ses spécialités à domicile. Et inversement. Si bien que lorsqu'ils partagent ce gâteau au miel, dans cette salle d'attente qui n'a rien de chaleureux, cela donne la sensation d'une légère bouffée d'oxygène. En tout cas, c'est ce que Duncan ressent sur le moment, bien plus habitué aux locaux qu'Evie ne l'est.

L'attente n'est plus vraiment longue après ça, semble un peu plus supportable de son côté du fait de leurs mains liées comme jamais. Une fois appelés, il s'engouffre après Evelyn dans la pièce, serrant la main à ce qu'il considère bien entendu comme une collègue, indépendamment des spécialités choisies. Se murant dans un silence certain, il observe, prend rarement la parole, souvent lorsqu'on lui pose une question par ricochet (soutirant des informations tout à fait gênantes pour le commun des mortels, mais tout à fait essentielles pour le bon suivi du dossier). En ce sens, le coréen avait davantage de ressources pour palier aux effets de gêne qui auraient pu s'installer. On était quand même bien loin d'un examen de la prostate, n'est-ce pas ?

Invitée à aller s'installer sur la table d'examen, Evelyn s'exécute et Duncan la suit. Lorsque la doctoresse a le dos tourné, il caresse doucement sa joue du dos de ses doigts, afin de la rassurer - elle regardait ce plafond comme s'il allait lui tomber sur le visage. C'est peut-être cet effet-là que cela faisait, d'apprendre qu'on allait être mère ? Père. Lui n'en jugerait qu'une fois que les indices, les preuves se seront accumulées sur le chemin, pour rendre tout cela tangible. Et c'est précisément ce qui se produit lorsque l'examen débute, que l'écran dévoile des choses que Duncan identifie à une vitesse vertigineuse, le métier - toutefois, la réaction d'Evie fait ricochet sur lui, amplifiant ce qu'il ressent sur le moment.

Et que ressent t-il exactement ?

Joie, excitation, inquiétudes mêlées probablement, parce qu'il se met aussitôt en tête qu'il devra être le meilleur père pour cet enfant. Être la meilleure version de lui-même pour pouvoir transmettre l'affection qu'il croit déjà sentir germer dans ses entrailles, en regardant ces images. Un frisson se balade dans son dos, son bras. Dans son silence, dans ce regard qui ne trompera personne et encore moins l'amour de sa vie à qui il tient la main, il y a une émotion indéniable, mais tout aussi insaisissable.

La docteure n'a pas l'air très touchée quant à elle, poursuivant en donnant des informations et sa conclusion semble être à peine hésitante : tout a l'air normal. Déclare l'examen terminé, elle déchire un morceau de papier pour le donner à Evelyn pour qu'elle puisse se débarrasser des résidus de gel sur son ventre. "Prenez votre temps, je vais faire votre rapport en attendant."

Duncan reporte son attention sur Evie tandis que la personne retourne à son bureau. Il lui tient toujours la main, l'aide un peu à se débarrasser du trop plein de gel en reprenant un morceau de papier. Il lui murmure : "Comment tu te sens ?", guettant une réponse, à commencer dans son regard. Moins de trente secondes plus tard, la voix de la professionnelle de santé retentit à nouveau. (roll)  "Oh, et j'ai reçu vos résultats d'analyses," dit-elle seulement en ouvrant le fichier sur son ordinateur. Le regard d'Evie se couvre d'un autre chose, semble t-il ; et vont tout deux s'assoir à nouveau dans les deux sièges encadrant le bureau. Confiant, Duncan tente de le lui faire sentir par tous ses pores, avec la réserve qu'on lui connait. Et puis... et puis, c'est la chute.

Evelyn Harvey
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TW : grossesse et ses symptômes, examen médical.

Evie regardait l’échographe avec la même expression subjuguée qu’avaient dû avoir les gens quand ils avaient regardé les astronautes d’Apollo 11 atterrir sur la lune le 21 juillet 1969. Avec un mélange de fascination et de sidération, parce que c’était la chose la plus incroyable qu’elle ait jamais vue. Pourtant, d’un point de vue tout à fait objectif, on ne voyait pas grand-chose sur cet écran. La forme affichée ne ressemblait pas encore à une personne, à moins d’avoir un imaginaire débordant… Et c’était exactement ce qu’Evie possédait. Cette petite forme floue en noir et blanc prenait celle d’un bébé dans son esprit, un bébé qui grandirait, un enfant autour duquel toute sa vie allait graviter à partir de… Maintenant. Elle l’avait vu, c’était tout ce dont elle avait besoin pour faire de sa grossesse quelque chose de très concret. Le concept devenait réalité et c’était… Un millier de choses à la fois. Excitant, terrifiant, intriguant et tout un tas d’autres choses qu’elle découvrirait au fur et à mesure que les semaines passeraient. Elle avait toujours trouvé ça terriblement cliché et too much de décrire la maternité comme une aventure, une révolution, ou n’importe quel autre titre tape-à-l’œil qu’on voyait un peu trop souvent en couverture des magazines dits féminins. Elle se retrouvait bien bête, à se dire qu’au final, c’était exactement ce dans quoi elle s’était embarquée. Enfin, ils. Elle n’était pas la seule à avoir le regard vissé à l’écran. Un instant, elle avait oublié la présence de Duncan à ses côtés, alors qu’elle lui broyait toujours la main. Comme pour leur porter le coup de grâce, l’obstétricienne leur fit écouter le cœur un instant, le comparant à celui d’un petit colibri quand Evie s’inquiéta de savoir s’il n’allait pas un peu trop vite. À ce stade, c’était normal et en plus de ça, ça faisait écho au sien. Quelle drôle de chose, la vie.

Ce fut tout juste si Evie eut le réflexe d’attraper le papier qu’on lui tendait pour qu’elle s’essuie le ventre, une fois l’examen terminé. Elle avait l’impression d’avoir la tête dans les nuages et de toute évidence, elle ne retrouverait pas la terre ferme avant un petit moment. Comment est-ce qu’elle se sentait ? « Euh… Bien, je vais bien… » Non, ce n’était pas vraiment ça, la question. Evie secoua la tête pour remettre un peu d’ordre dans ses pensées, mais ce ne fut pas un franc succès. « Je viens d’avoir le choc de ma vie, je crois, mais je vais m’en remettre. » Elle étouffa un petit rire et prit une profonde inspiration. Heureusement qu’ils avaient encore plusieurs mois devant eux pour se préparer à leur nouveau rôle de parents. Mais elle avait beau se dire qu’ils avaient le temps, une petite voix lui soufflait que les semaines s’écouleraient plus vite qu’ils ne le pensaient. Après tout, elle en était déjà à sa dixième semaine de grossesse, il en restait environ trente… Le premier quart était passé, donc. Les calculs faits, en fin de compte, ils s’étaient engagés sur l’autoroute plutôt que la petite route tranquille. Surtout, pas de panique. Elle se retint de retourner la question à Duncan, consciente qu’il se contenterait probablement de lui dire que tout allait bien ; il ne fallait surtout pas déborder d’émotions ailleurs que dans l’intimité. À son regard, elle le devinait tout aussi bouleversé qu’elle, et ça lui suffisait.

Evie fronça légèrement les sourcils à l’annonce nonchalante du médecin ; elle les avait complètement oubliés, ces fameux résultats d’analyse sanguine. Et dire qu’une demi-heure plus tôt, elle s’en rongeait les sangs… Elle se contenta de hocher la tête avec un petit sourire absent et retourna s’asseoir sur le siège qu’elle avait occupé un peu avant ; avant que sa vie ne prenne un sacré virage. Elle se demandait si la praticienne avait l’habitude de voir les gens perdre leurs repères quand ils se retrouvaient confrontés à leur prochaine parentalité, et si c’était la raison pour laquelle elle restait parfaitement calme et professionnelle. C’était certainement pour le mieux, parce qu’Evie ne savait pas si elle était censée déboucher le champagne (sans alcool) ou s’engager dans la plus grande crise existentielle de sa vie. Une question pour plus tard, sans doute, puisqu’à l’instant présent il lui fallait prêter attention à la dissection de son analyse sanguine. Encore une fois, tout allait bien, hormis quelques petites carences qui seraient vite réglées avec une petite ordonnance de vitamines prénatales. Voilà qui devraient conclure le rendez-vous, ils en avaient eu bien assez pour une seule journée… Non ? Non. « Je ne sais pas si vous souhaitez le savoir dès maintenant, mais vos résultats mentionnent le sexe du bébé. Ce n’est pas un test réalisé automatiquement, vous avez dû cocher la case quand vous l’avez réalisée. C’est encore tôt, mais les résultats ont une fiabilité d’environ 95 à 99%. » Evie ouvrit de grands yeux et avant même que Duncan n’ait pu ouvrir la bouche, lâcha un : « Non, non, non ! » qui aurait pu faire trembler les murs à quelques décibels près. Elle avait manqué de bondir de son siège, comme si le médecin s’apprêtait à leur révéler l’information avant que l’idée n’ait eu le temps de se frayer un chemin jusqu’à leur esprit. « Pardon, je veux dire, on n’a pas encore décidé si on voulait le savoir ou non… J’imagine que j’ai dû recevoir les résultats sur mon compte, moi aussi ? Je pourrai regarder… Plus tard ? » Le sourire d’Evie est légèrement crispé. Ce que l’obstétricienne ne manque pas de remarquer, à en juger par son petit rire, suivi d’un hochement de tête pour lui répondre par l’affirmative.

Quelques précisions plus tard, Duncan et elle se retrouvaient dans les couloirs de l’hôpital, Evie avec l’impression que le sol allait se dérober sous ses pieds. Elle était encore fermement accrochée à lui, à la manière d’une naufragée qui craignait de perdre sa bouée de sauvetage. Elle n’avait jamais été aussi confuse de toute sa vie. En temps normal, elle aurait sans doute fait une plaisanterie pour essayer de détendre l’atmosphère, mais son sens de l’humour semblait s’être perdu en cours de route. Avec, de toute évidence, sa capacité à prendre la moindre initiative puisqu’elle restait sans bouger à attendre que Duncan lui dise quoi faire et où aller. « Dis… Est-ce que tu… Est-ce que tu veux savoir ce que c’est ? » Elle le regarda avec ses grands yeux couleur chocolat, un peu ébahis. Elle ne se souvenait même pas avoir coché cette fameuse case. À vrai dire, elle était même persuadée qu’ils ne découvriraient le sexe du bébé qu’à l’échographie prochaine, au cinquième mois. Là, tout de suite, savoir que la réponse à cette question était certaine à près de 95%... Elle allait devoir se rasseoir.

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Hope has two beautiful daughters. Their names are anger and courage; anger at the way things are, and courage to see that they do not remain the way they are.
Duncan Yoon
Altéré·e 2-M
Duncan Yoon
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : frailty in love (DUNCAN) N444
Alias : Dr. Yoon, c'est bien suffisant.
Genre : homme cis, il
Age : 40 ans
Dollars : 145
Zone libre : frailty in love (DUNCAN) Avxg
Statut : amoureux mais c'est compliqué, vous voyez.
Occupation : médecin psychiatre au NAMC, officie aussi en cabinet privé. consulte pour la NBPD, enchaîné à Theseus comme un chien à son maître.
Habitation : nexus
Déchirures : il est déchiré par d'autres choses mais ce n'est pas le sujet.
Altérations : → crochets rétractiles et glandes salivaires générant un poison paralysant non mortel.

→ vue thermique une fois la nuit tombée, ses pupilles se fendent.

→ renforcement de la mâchoire.

Limites : → besoins en protéines plus importants pour générer ledit poison, il graille pour deux.

→ l'adrénaline provoque une surproduction du venin, qu'il doit tout de même libérer (merci l'aspivenin).

→ lunettes de soleil quand la lumière se fait trop vive.

→ probabilités importantes de se sectionner la langue par un faux mouvement de mâchoire, il mange particulièrement lentement pour éviter un drame. céphalées fréquentes quand il oublie de ne pas serrer les dents.

Inventaire : → un aspivenin
→ une portion de gâteau au miel
→ ses clés
→ Subaru un golden retriever (et une modeste tribu de serpents)

Mémo RP : evie - clemente - bella - daiane
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + kalani + izak + alastair + cormac
Genre IRL : osef
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Date d'inscription : 08/10/2023
FC : daniel henney
Crédits : (c) awona
Thèmes abordés : famille dysfonctionnelle, psychiatrie, abus de confiance, manipulation, culpabilité, souffrance psychologique, relation amoureuse avec age gap, serpents
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : présent mais closed - rythme dépendant des cycles lunaires - peu ou beaucoup de mots - FR
Bien, je vais bien... ce sont des balbutiements en guise de réponse, et s'il s'accorde à vouloir croire à la toute sincérité d'Evie à cet instant, il ne peut que supposer aussi qu'elle soit biaisée par le cocktail d'émotions qui venait de l'étreindre. Je viens d'avoir le choc de ma vie, je crois, mais je vais m'en remettre. Ca semble déjà plus honnête, et quant bien même, cela suffit à Duncan pour lui frotter doucement le dos, une fois ramenée à la position assise. S'il ne parvient pas à la suivre dans son rire, il y a cependant un sourire compatissant affiché sur ses traits concernés.
Il en vient à se demander ce que ses parents à lui avaient pu ressentir en sachant qu'il allait arriver - et c'est une triste pensée qui accompagne la réflexion, car il n'avait pas été le premier de sa fratrie. Ce qui justifiait bien entendu que l'habitude rende la nouvelle moins étouffante de joie, rejoignant un panel connu d'émotions qui ne laissaient pas la même empreinte que l'aînée de la liste. Que l'on ait été plus heureux d'accueillir son frère que lui ne perturbe étonnamment pas vraiment ses strates cérébrales, et la façon dont il percevait l'architecture familiale des Yoon. C'est même avec une résolution (un brin mélancolique, l'on avouerait) tout à fait stable qu'il se rend à l'évidence. Non, il n'est pas le fils qui aura offert le plus de joie ; cela est même prouvé par des faits tout à fait navrants : Duncan n'a pas suivi les directives familiales, bifurquant pour se spécialiser en psychiatrie plutôt qu'en protochirurgie.

Quoiqu'il arrive, il ne souhaite pas faire ployer son enfant dès les premières années sous le poids de ses attentes, qu'elles soient justifiées ou non (il est trop bien placé pour savoir quels ravages cela cause et a pu causer, sur lui ou sa patientèle). Le raisonner en fonction des réalités, de ce qu'un chemin pourrait apporter comme conséquences, mais jamais forcer. Qui est-il donc pour forcer qui que ce soit, de toute façon ? Duncan sait que pour guider, ou plutôt orienter, c'était semer les bonnes idées dans l'esprit de l'autre qui suffisait. Du reste, c'était à elle, ou lui, de décider ce qu'iel allait pouvoir en faire.

Installés au bureau de la doctoresse, le compte-rendu est pour le moins rassurant, comme ils avaient pu s'en douter. "Je ne sais pas si vous souhaitez le savoir dès maintenant, mais vos résultats mentionnent le sexe du bébé. Ce n’est pas un test réalisé automatiquement, vous avez dû cocher la case quand vous l’avez réalisée. C’est encore tôt, mais les résultats ont une fiabilité d’environ 95 à 99%. - Non, non, non !" Le psychiatre entrouvre les lèvres, se sentant illégitime à dire quoi que ce soit. C'est trop rapide, pense t-il, non pas pour le fait d'avoir un enfant, mais d'enchaîner à la fois l'échographie et... cette annonce à bout de doigt, ou d'yeux, concernant le sexe de l'enfant. "Pardon, je veux dire, on n’a pas encore décidé si on voulait le savoir ou non… J’imagine que j’ai dû recevoir les résultats sur mon compte, moi aussi ? Je pourrai regarder… Plus tard ?" Ne pas forcer. Encore une fois, il est en plein dans l'œil du cyclone, emporté par les émotions d'Evie qu'il ne veut guère voir empirer. La brève œillade de la docteure dans la direction de l'homme mutin rend la situation un brin suffocante, sur le moment ; ce dernier ne parvenant pas à exprimer quoi que ce soit que des remerciements pour le service médical effectué.

Où était donc passé toute sa gratifiante éloquence ? C'est ce qu'il se demande, un peu honteux, en sortant de là ; tentant vainement de faire passer ce sentiment en se préoccupant (une fois n'est pas coutume) de sa tendre. D'autant plus qu'il la sent fébrile sous son bras, qu'elle tient comme si elle allait partir à la dérive. Duncan fait son possible pour se maintenir, et c'est dans le non-verbal que l'effet se ressent le plus, comme à son habitude en ce qui concernait sa relation avec Miss Harvey. "Dis… Est-ce que tu… Est-ce que tu veux savoir ce que c’est ?" Duncan a le regard un peu fuyant, avant d'aller chercher ces billes sépia qui l'observent comme s'il détenait la sainte vérité universelle. Il aimerait lui dire oui, mais d'une traite, là, en plein milieu de ce couloir qui portait encore leur nervosité ? Jamais. "Je te propose qu'on sorte d'ici, qu'on aille grignoter quelque chose... et ensuite, on verra ce qu'on fait. D'accord ?" Il y a dans le regard du coréen un pansement pour ses craintes légitimes, mais c'est sans compter ce s'il te plaît mutin qui signifiait bien que lui aussi avait besoin de prendre un peu de ce temps pour se restaurer, du corps comme de l'esprit.

Il l'emporte doucement dans sa marche, lui posant enfin une question un peu plus légère. "Qu'est-ce que tu aimerais boire ? Ou manger ?" C'est qu'elle avait faim un peu plus tôt, et son biscuit au miel n'allait guère soulager un estomac qui n'avait pas mangé depuis autant d'heures. "On peut retourner à la maison et commander, si tu préfères," là où ils seraient sans doute plus tranquilles pour être ce qu'ils sont, sans avoir à se soucier du regard des autres. Le genre de choses qui pesait surtout pour l'homme de la situation, semble t-il. Evie lui fait comprendre que peu lui importait, si bien qu'il se laisse tenter à un retour au bercail, dont il l'informe presque aussitôt.

En arrivant, Subaru fait bien entendu la fête pour trois (et a-t-il seulement tord cette fois ?). Le choix de commande est établi de manière collégiale, puis il récupère la laisse (souvent inutile) du golden retriever pour lui montrer qu'il aurait droit à un tour de quelques minutes en bas de l'immeuble, histoire qu'il puisse lui aussi se décharger au besoin. "Ils disent vingt minutes. On a le temps de le sortir trois fois avec ça." Ils se retrouvent sur les petits carrés verts (rares ici), Duncan bien incapable de lâcher Evie, qu'il enlace un peu plus fort sur son profil. Ce n'est pas dit bien fort, mais l'affection en déborde. "Je crois que j'aimerais bien savoir." se contente t-il d'abord de dire, laissant quelques petites secondes de battement pour faciliter l'accueil de ses propos. "Mais si tu trouves ça trop tôt, et je l'entends, on se donnera une semaine précise pour regarder les résultats. Je veux pas que tu te sentes mal à cause de ça, c'est déjà beaucoup de choses d'un coup." Pour elle comme pour lui ; même s'il est probablement plus enclin à considérer que ça l'était davantage pour celle qui devrait porter l'enfant, avec tous les désordres physiologiques et hormonaux que cela pourrait provoquer. Il dépose un baiser sur sa tempe, lui cédant avec toute la douceur affectueuse qui savait lui porter. "Ne te force pas. A rien. Ok ?"

Evelyn Harvey
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Alias : (evie) parce que sa mère lui a donné un prénom de grand-mère, elle préfère ce petit surnom.
Genre : (she/her) féminin.
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Statut : (it's weird) sur les réseaux sociaux, on dirait que c'est "compliqué" ; et ça l'est, ça lui apprendra à tomber amoureuse d'un type plus vieux qu'elle et à ne pas faire attention, hein... future maman, mais ne le lui rappelez pas, elle risque de faire un malaise.
Occupation : (happiness maker) elle tient ce qu'elle estime, en toute modestie, être la meilleure boutique de cupcakes de tout new blossom ; illustratrice de livres pour enfants, elle vient de signer son premier gros contrat.
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Heureusement qu’il y en avait au moins un capable de garder la tête sur les épaules. Ou en tout cas, de faire semblant pour ne pas paniquer l’autre davantage. Non pas qu’il s’agisse réellement de panique. Evie n’aurait pas su comment décrire ce qu’elle ressentait. C’était un maelström de mille et une émotions et elle n’avait jamais été très douée pour respirer un grand coup, reprendre le contrôle de ses nerfs et se calmer. Elle avait tendance à tout exprimer un peu trop intensément, sauf que là… Là, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle ressentait exactement ni même si c’était normal de se sentir à ce point déboussolée. Est-ce que c’était comme ça pour toutes les futures mères, que la grossesse soit désirée ou non ? Était-ce normal de se sentir complètement inapte alors qu’elle en était tout juste au premier trimestre et qu’elle avait plus que le temps de se préparer à la naissance de son enfant ? À en croire les forums et autres cercles de discussions pour futurs parents, ça l’était. Mais s’il y avait bien une chose qu’Evie avait comprise en fréquentant un médecin, c’était qu’il ne fallait surtout pas se fier à ce qu’on lisait sur internet. Plus facile à dire qu’à faire, quand on paniquait au quart de tour comme elle savait si bien le faire. Une chance, donc, que Duncan soit là pour la remettre sur le droit chemin et lui éviter de foncer droit dans le mur. Elle se remettait à peine du choc de l’échographie qu’elle pensait déjà à découvrir le sexe du bébé. « Oui… Oui, t’as raison, un choc à la fois. » Evie soupira longuement et prit immédiatement après une profonde inspiration. Si elle voulait survivre aux épreuves de la maternité, elle avait tout intérêt à apprendre à décompresser et à dédramatiser. « Et puis j’ai vraiment faim. » D’ordinaire, quand elle angoissait, elle cuisinait. Si elle avait été à la boutique, elle aurait préparé une nouvelle fournée de muffins ou de cupcakes et tant pis si la moitié aurait fini rapportée à l’Institut parce qu’elle en aurait trop fait pour une seule journée. Est-ce qu’elle allait se mettre à grignoter à la moindre petite angoisse ? Elle espérait que non ; elle avait sans doute déjà ingurgité assez de pâtisseries pour toute une vie. Un esprit sain dans un corps sain, bla-bla-bla.

S’il y en avait bien un qui était à des années-lumière de toutes ces préoccupations, c’était Subaru. Tout ce qui l’intéressait, c’était de savoir, un, quand on allait lui donner à manger, deux, quand on l’emmènerait en promenade et trois, quand on allait lui redonner à manger. Ce qui ne l’empêchait évidemment jamais de faire la fête à son maître – ses maîtres ? – à chaque fois qu’il passait le pas de la porte. Et puisqu’Evie ne résistait pas à sa bouille de chien battu, elle passait toujours cinq bonnes minutes à le câliner avant de retourner à ses affaires. En l’occurrence, le défi du jour consistait à décider ce qu’elle voulait manger avant que la Terre n’ait fini un nouveau tour sur elle-même. Après une petite éternité, elle finit par se décider pour des nouilles sautées aux légumes et une salade de concombre épicée. Hélas, la technologie ne permettait pas encore la téléportation – ou tous les livreurs ne possédait pas cette remarquable habilité – il leur faudrait donc attendre une vingtaine de minutes avant que leurs plats ne soient livrés. Autrement dit, enfer et damnation pour une femme enceinte au bord de la crise de nerfs. Encore une fois, Duncan vola à son secours en proposant qu’ils aillent promener le chien en attendant. La suggestion n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd ; à peine les mots prononcés que Subaru était déjà à la porte. « Je crois qu’un peu d’air me ferait du bien, oui. Et de toute façon, maintenant qu’il t’a entendu, on n’a plus le choix ! » Subaru était le genre de chien qui usait et abusait de sa mignonnerie pour obtenir tout ce qu’il voulait. Autant dire que si Evie était aussi mauvaise pour résister aux caprices de leur enfant qu’à ceux du chien, c’était mal parti.

Dans son petit simulacre de parc, le chien était au paradis. Un rien le faisait sautiller de joie, que ce soit un tas de feuilles ou un couple de pigeons. Parfois, Evie se demandait s’il réfléchissait ou s’il était la personnification même du brain empty, no thoughts, just vibes. Elle, en tout cas, n’avait pas arrêté de cogiter depuis qu’ils avaient quitté l’hôpital. Elle laissait Duncan la guider, elle était perdue dans ses pensées et n’avait pas tout à fait les pieds sur terre. Ce n’est que lorsqu’il rompit le silence qu’elle releva les yeux vers lui et lâcha une longue expiration. « Oh, Dieu merci, j’ai cru que tu ne le dirais jamais ! » Evie eut un petit rire, en même temps qu’elle passa une main dans ses boucles un peu décoiffées. « Je suis aussi patiente qu’une gamine à qui on aurait dit qu’un cadeau l’attend. » À bien y réfléchir, elle ne savait pas comment certains parents faisaient pour attendre des mois – neuf, très exactement – pour découvrir le sexe de leur enfant. À la seconde où Evie avait su qu’il était possible de le connaître si tôt, la curiosité l’avait titillée. Elle avait beau s’être contenue, en partie grâce au choc, elle était pour le moins soulagée d’entendre Duncan prononcer ces mots-là. « Bon, par contre, je te préviens, si tu me répètes encore une fois que je ne dois pas me forcer à faire quoi que ce soit pour te faire plaisir, je t’assomme. Compris ? »Comme pour se donner un petit air sérieux, Evie s’écarte, poings sur les hanches, sourcils froncés. Pas exactement de quoi faire trembler le psychiatre, mais on noterait l’effort. « On s’assoit ? Subaru est occupé à… Je sais pas ce qu’il fait assis au pied de cet arbre, d’accord, mais ça a l’air de le passionner. » Diagnostic confirmé : aucun neurone d’actif dans sa petite tête blonde, littéralement. Bref.

Assise sur un petit banc, collée à Duncan, Evie sortit son téléphone de sa poche. « Prêt ? » Elle n’avait qu’une petite manipulation à faire pour découvrir les résultats de sa prise de sang. Il lui suffisait d’entrer un code pour déverrouiller le fichier et accéder aux informations. Autant dire qu’elle ne comprenait pas grand-chose au jargon médical des premières lignes d’analyses. Mais puisque l’obstétricienne avait dit que tout allait bien, c’était que tout allait bien. Et puis, elle ne doutait pas que Duncan allait étudier lui-même les résultats, juste au cas où. Evie fit défiler le fichier jusqu’à l’information qui les intéressait et qui allait façonner… Eh bien, le reste de leur vie. À cette réalisation, Evie se félicita de s’être assise. « Oh putain de bordel de merde. » Son regard était tombé sur l’information clé. Et contrairement à Duncan, elle avait un langage plutôt fleuri. Mais qui, hélas, ne l’informait pas beaucoup quant à ce qu’elle venait de découvrir. Sa bouche formant un O presque parfait, elle lui tendit le téléphone, tout à coup incapable d’énoncer une phrase correcte. Il n’y avait pourtant pas mille et une options et ce n’était pas comme s’il était noté quelque chose du genre "bébé Godzilla". Alors, au fond, elle ne savait pas pourquoi elle réagissait comme elle venait de découvrir l’origine de la vie dans l’univers.

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Oh, Dieu merci, j’ai cru que tu ne le dirais jamais !

Face aux mots et au rire d’Evelyn, Duncan se trouve un peu idiot, se demandant s’il avait été aussi obvious que ça, ou bien si c’était une façon de le remercier d’avoir fait le premier pas. Les deux, peut-être ? Il ne sait pas, pas plus qu’il ne sait réellement décrire les lignes qui se dessinent à l’intérieur de lui. Tout ce qu’il sait, c’est qu’à cela se mêle déjà quelques couleurs, en plus du sacro-saint devoir. Il ne changerait pas du jour au lendemain, Yoon, et il faut croire qu’Evie non plus, puisqu’elle admet être aussi impatiente qu’une enfant à qui l’on aurait promit un cadeau.

Bon, par contre, je te préviens, si tu me répètes encore une fois que je ne dois pas me forcer à faire quoi que ce soit pour te faire plaisir, je t’assomme. Compris ? - Tu as le droit de… d’essayer de faire du Kimchi. Ce sera très bien, si tu veux me faire plaisir un jour.” Et pour le reste, il souhaiterait, si cela est envisagé par la concernée, de ne pas être assommé. Il avait déjà du mal à dormir à poing fermé, quant bien même ses journées étaient bien remplies, et l’avenir ne semblait pas être annonciateur de plus de repos. La proposition qui suit ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd et il opine du chef, allant s’assoir sur le banc à ses côtés.

Prêt ?” Les affaires personnelles de Subaru semblent bien lointaines lorsqu’elle annonce les termes, comme un défi qu’ils se devaient de relever. Ce n’était pas si loin de la réalité. “Prêt.” Après quelques mouvements de scroll sur l’écran de téléphone, elle aperçoit vraisemblablement l’information et lâche un juron qui en aurait fait trembler l’arbre d’à côté. Il récupère le téléphone qu’elle lui tend, et en bon médecin qu’il est, n’a pas besoin de plus de temps non plus pour se rendre à l’évidence. Un sourire zèbre son visage, tandis qu’il laisse reposer quelques secondes son poing fermé sur ses lèvres.

Je sais pas à quoi je m’attendais… même si je m’y attendais.

Il s’admet mentalement avoir raconté n’importe quoi, et c’est sans doute la raison pour laquelle il se met à rire nerveusement. Duncan oublie même de lui rendre le téléphone.

Je raconte n’importe quoi. J’espère qu’il tiendra pas de moi pour ça.” soupire t-il, enlaçant d’un bras Evie pour le ramener à lui. Il essaie de se laisser au moins quelques et longues secondes, maintenant, même s’il faudra sans doute plus longtemps pour s’y faire. En fait, il ne réalisera probablement que lorsque l’enfant sera là ; comme beaucoup d’autres avant lui. Jetant un coup d’œil vers l’horizon inexistant, il s’aperçoit que Subaru est en train de creuser dans la terre comme un demeuré. “Mais qu’est-ce qu’il fait ? Subaru !” Le chien relève à peine la tête, aussi fouille t-il dans la poche de sa veste pour en dégotter une friandise. “Subaru ?” le ton est un peu plus… parental. “C’est quoi ça ?” En coréen. Il lui montre la friandise et le chien se fige sur place, hypnotisé par la mini-croquette qui donne l’impression d’un snack 4 étoiles (seulement pour lui, cependant). Il n’en faut pas plus pour que le monstre rapplique, s’asseyant à leur pied avant même qu’on lui demande de le faire. Toujours dans un coréen qu’Evie ne comprendrait pas, il en profite pour exprimer plus qu’il ne devrait, ni vu ni connu.

Je sais pas si c’est être un bon parent, de fonctionner à la récompense, finalement. Tu en penses quoi, Sub ?

Ce qu’il en pense, c’est qu’il dévore la récompense la gueule pleine de bave, et qu’il en redemande. Qu’est-ce que ça donnerait, vraiment, avec un enfant ?

Des fois je me demande si d’enfants, j’en ai pas déjà.” Aussi, pourquoi se mettrait t-il autant la pression pour le petit dernier d’une portée ? Saisissant qu’il avait pu faire un double-sens par sa phrase, il s’empresse de se justifier auprès de son aimée, un peu fébrile à l’idée qu'elle l’ait mal interprété. “Subaru ou Jung, par exemple. Je… ne parle pas d’autre chose, d’accord ?

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