-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal



4 ÆM

Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Mauvaise parodie d’un film d’enquête dont l’intrigue patauge et la protagoniste manque un peu de ressources. “Are you sure you’ve never seen her?” Le type en face d’elle hausse les épaules et Cid grommelle. “But you claim to know everyone.” L’informateur soupire, regarde à nouveau la tablette graphique que lui montre la jeune femme et secoue à nouveau la tête. “Well, the material ain’t helping much.” Elle fronce les sourcils et observe le portrait qu’elle a fait. Les traits de la blonde lui paraissent pourtant très similaires à cette nuit-là, visage déformé de colère, sourcils exagérément froncés, des rides de rage, des yeux immenses et noirs, des lèvres trop fines et tordues. “It looks exactly like her.” Cid soutient mordicus, dégueulant de mauvaise foi.
Mais à chaque nouveau point mort, elle se voit obligée de revenir sur le portrait, de réajuster les traits sur la réalité objective et non la sienne, jusqu’à ce qu’une vieille dame s’éclaire en voyant le dessin. Elle tapote l’écran du bout de son index et dans un fort accent des pays d’Europe de l’Est déclare platement : “Laudna. Laudna!” Cid range immédiatement sa tablette dans son sac et attrape les mains de la vieille dame, les yeux brillant d’espoir. “You know her? Where does she live.” La vieille dame hausse les épaules. “I don’t know. She comes, she buys things sometimes and she goes.” La déception laisse un goût amer sur sa langue. Mais c’est la piste la plus prometteuse qu’elle a.

Dans une autre vie, Cid aurait tout le temps du monde de poser une chaise pliable près du stand de la vieille dame et d’attendre que Laudna se présente. Mais dans cette vie, entièrement chamboulée par la tragédie personnelle, elle doit retourner au restaurant et aider sa mère à tout gérer. Alors elle se contente de laisser un message avec l’adresse du restaurant et quelques mots qui, elle l’espère, sauront convaincre la blonde de se présenter : I believe you now. Please come meet me at the restaurant. I just wanna talk.
Ce n’est que des jours plus tard qu’elle réalise que ses mots n’ont rien d’inspirant. Et après presque un mois sans voir venir celle qu’elle attend, elle se dit qu’elle doit recommencer sans trop savoir comment s’y prendre. C’était comme se préparer pour l’apocalypse et apprendre que la date ne cessait d’être repoussée. Et à bien des égards, Laudna était son apocalypse.



Enième nuit sans lune dans l’Underapple, énième nuit à se demander comment sa vie avait pris une telle trajectoire. Cid salue sa mère en sortant le sac d’ordures, puis iel s’arrête devant les bacs de tri que les Lopez respectent scrupuleusement pour ne pas se prendre un sermon de Georgie. Alors qu’iel vérifie une dernière fois que les déchets sont bien dans la bonne benne, un bruit attire bien trop proche de son périmètre attire son attention. L’UA est une collection de bruits en tout genre, certains dont on se méfie, d’autres auxquels on s’habitue, et on apprend vite à identifier les uns des autres. Le frisson qui électrise le duvet de Cid à la base de sa nuque lui indique que c’était un bruit du premier genre. Iel enlève enfile la capuche de son sweat shirt, bande des muscles qui ne cessent de se développer depuis qu’iel a posé un pied à la salle, puis se retourne vers la source. Une silhouette se découpe dans la lumière et se cache immédiatement. Suivant une décision impulsive, Cid suit les ombres jusqu’à coincer la silhouette dans une impasse derrière le restaurant.
La lumière artificielle d’un appartement au-dessus tombe sur les longs cheveux blonds. Le coeur de Cid se contracte et la peur se loge dans sa gorge, l’empêche presque d’articuler. “So you got my message after all.

Iel feint la nonchalance, mains dans les poches, le regard jamais vraiment droit devant mais plutôt fixé sur un point dans le vide. Mais iel tient pas en place, la nervosité grimpe dans sa jambe droite comme une crampe et iel commence à s’agiter. “You could’ve come to the restaurant you know. No need to creep around.
ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
Tu ne portais pas la culpabilité comme la plupart des gens: tu la trouvais après tout incroyablement prosaïque, et tristement catholique.
C'était un poids que tu n'avais pas l'occasion de souvent porter avec toi, et que tu laissais généralement dans l'armoire comme un gros manteau qu'on ne sort que pendant la saison hivernale, à l'occasion; et comme tu ressentais à peine la morsure du froid sur ta peau la plupart du temps, tu ne le sortais pas très souvent, ce manteau.
Mais il était bien là, et il prenait la poussière, et parfois un vent glacial s'engouffrait dans les fissures du ciel-caverne de l'Underapple, et tu n'avais pas d'autres choix que de trifouiller au fin fond d'une armoire ou d'une autre pour trouver de quoi te couvrir et te protéger du froid. Et ainsi la culpabilité revenait, moiteuse et épaisse, avec un goût de vieux et de renfermé et de familiarité.

Parfois, la culpabilité prenait une autre forme.
Parfois, la culpabilité était constante, lourde comme un collier autour de ton cou. Tu avais jeté il y a bien longtemps l'argent du pendentif d'Adelaide avec la plupart de tes souvenirs de l'Alabama; mais trônait toujours entre tes deux clavicules un petit centimètre carré de peau plus blanche que le reste, la cicatrice de là où avait reposé ta croix pendant des années, brûlant peu à peu ton derme jusqu'à te marquer. Bien que le collier n'existait plus, tu sentais encore sa marque parfois, la nuit, quand certains cauchemars venaient te chatouiller les pensées. Cette marque commençait à disparaître; ta culpabilité de cette époque aussi.
Rien ne restait très longtemps sur toi. À mesure que les années s'amoncelaient, tes cicatrices et tes pêchés étaient studieusement effacés par ton abomination, leur disparition progressive parlant pour elle de la vacuité dangereuse de ton existence impie.
Alors chaque nouvelle cicatrice était accueillie avec des sentiments ambivalents: un mélange d'émerveillement de pouvoir être touchée et blessée par autrui, et une rage sans nom qu'on ose s'attaquer à ta peau qui n'avait jamais été marquée que par Dieu par le passé.
C'est pour cela que tu avais épargné Ruben Lopez.
C'est pour cela que tu ne t'étais pas excusée d'avoir changé la trajectoire de sa vie pour toujours.
Et d'avoir ruiné celles de nombreuses personnes autour de lui.

Il y a tout de même un éclat de culpabilité qui s'éveille en toi quand Martyna te met le morceau de papier entre les mains. "Yes. I know who you speak of." Tu as été obligée de lui demander de te lire le message et t'expliquer sa teneur, perdue dans la traduction de tes yeux analphabètes. Comme d'habitude, elle n'a pas bronché à ta demande inattendue, n'a pas posé de question, t'a juste regardée sans rien dire pendant que tu réfléchissais à la chose à faire.
"I should go." Le dire à haute voix ne t'apporte pas la moindre envie, mais la cicatrice qui s'étend de ton avant-bras à ton poignet se réveille; tu la grattes discrètement à travers l'épais tissu du pull de Hush que tu lui as piqué quand tu pensais qu'il ne te voyait pas. "Right?" Martyna se contente d'hausser les épaules, te mettant simplement le morceau de papier en boule dans le creux de ta main comme toute réponse. Elle te laisse le déplier et le regarder sans comprendre les mots inscrits dessus, comme si tu allais y trouver de quoi arrêter la démangeaison de ton épiderme coupable.
Quand Martyna se retourne pour te demander si tu lui as ramené la farine que tu lui avais promise, tu es déjà partie dans un chuintement discret et une épaisse odeur de soufre.

Tu te souviens bien de l'endroit où tu as ramené Ruben, même si tu ignorais son nom à ce moment-là. Tu te souviens de là où tu l'as laissé sur le perron, tu te souviens de là où tu as failli ravager le reste de sa maisonnée quand les cris ont commencé à fuser autour de toi; tu te souviens aussi de comment tu t'es enfuie, et c'est pour ça peut-être que tu hésites à rentrer, ombre parmi les ombres, regardant les lumières allumées à l'intérieur avec méfiance et hésitation.
Une porte s'ouvre et une silhouette se détache. Tu l'épies sans mot dire, te souviens de la virulence de ses cris, la chaleur de sa colère. La note venaient d'iel. Tu t'enfonces un peu plus dans les ombres, la créature ayant pris ta place y trouvant toujours un grand réconfort; ce n'est pas à la lumière et aux yeux du monde que les démons appartiennent.

L'enfant de Ruben te suit. Tu l'éloignes du nid, peut-être parce que tu as vu la silhouette assise d'un homme à la fenêtre, amorphe et perdu. Tu ignores ce que tu ferais si tu passais de nouveau le pas de cette porte. Ton bras te démange.
So you got my message after all.” Tu lae laisses s'approcher, créature voûtée dans les ténèbres qui perd lentement de sa superbe, les os de tes jambes craquant en rapetissant à une vitesse d'une lenteur agonisante. "J̵͎̚ű̷͍s̴̳͛t̸̯͐ ̶̳̽n̸̗͘o̶̜͊w̵̡͂" Ta voix d'outre-tombe vibre des cris limbiques et démoniaques de notre Royaume, crisse d'une sonorité aiguë, gutturale et désagréable. Tu espères lui faire peur et lae voir s'enfuir, mais ses pieds restent profondément ancrés dans le sol. Tu ne sais pas ce que tu en penses. “You could’ve come to the restaurant you know. No need to creep around.” Tu restes un instant silencieuse, penche la tête sur le côté et fais un pas en avant. La lumière ténue qui vient d'en-haut découvre la couronne blanche de tes cheveux, et un visage humain, si ce n'est particulièrement pâle et osseux. "I thought it'd be safer for you to meet outside," réponds-tu sincèrement, d'une voix morne. "What is it that you want to talk about? I have said my piece, whether you now believe it or not is none of my business, as it was the truth all along." Ta mâchoire joue nerveusement, dents qui grincent les unes contre les autres, et puis la question sort, honteuse, piquée de cette même culpabilité qui encercle ta main d'une marque encore rouge: "How is he?"

- Just now.
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Une voix caverneuse lui répond, se répercute en plusieurs échos qui enveloppent Cid dans un sentiment de peur profonde. Tous ses poils se hérissent et son instinct lui dicte de détaler. Il y a quelque chose de profondément dérangeant chez la jeune femme qui lui fait face. Pas juste une gêne, mais quelque chose de plus insidieux, qui commence à l’intérieur même de ses entrailles et rampe jusqu’à la surface, lui retourne l’estomac et fourmille dans tout son corps.
Cid reste résolument planté.e là. L’enjeu est trop immense pour détaler comme un lapin, mais iel perd quand même de son insouciance, l’expression apeurée ne trompe pas sur son impression d’être pris.e entre les deux phares d’une voiture.
Iel détourne le regard, espérant chasser en partie le frisson qui continue de secouer son corps par vague. Iel s’apprête à répondre quand la dernière question lui cloue le bec, l’oblige à darder à nouveau les orbes sombres sur Laudna. “He’s not doing better. Can’t walk. Can’t talk. He still looks like he’s suffering from god knows what.” Iel explique lentement, luttant contre les émotions qui tentent de dérailler sa voix.

Cid plante son regard sur le sol, cherche un caillou à tourmenter du bout de la chaussure, bute contre une brique cassée comme il y en a des milliers dans leur ville de ruines. “That’s what I’ve been meaning to talk about.” Sait pas trop par quel bout prendre la conversation, pas habitué.e à se montrer sous un jour sérieux. Cid c’est plutôt l’allégorie de la détente, qui creuse des rides à sa mère, de soucis comme de sourires. C’était son rôle depuis toujours, c’était difficile de le maintenir. L’équilibre de son monde et de son être reposait sur plusieurs piliers. Son père était l’un d’eux.
I don’t think the doctors are hopeful but my mom… she still has hopes that he will recover.” Le trémolo dans sa voix est comme une trahison. D’ordinaire une créature indolente, iel vivait les émotions trop fortes comme une invasion d’insectes, un fléau, et il ne suffisait pas de secouer les mains dans les airs pour chasser ces bestioles-là. “I don’t think he will. But I don’t know shit.

Iel a du mal à regarder Laudna, déjà parce que sa vision est aussi captivante que perturbante, mais aussi parce qu’iel a du mal à séparer celle qu’elle a vu ce soir fatidique, dans ses souvenirs plein de ressentiments, de celle qu’elle a sous les yeux et qu’iel est censé.e pardonner. Parce qu’il s’agit de cela aussi non ? Cid avait accusé l’inconnue de mensonges, l’avait couverte d’insultes, puisant dans une rage déformante qu’iel ne pensait pas posséder. Mais le nid de mensonge était dans sa propre maison, dans les secrets de son père, dans les capsules rouge dont les effets dévastateurs pulsent désormais dans son organisme. Et iel en avait autant voulu à son père, jusqu’à ce qu’iel se trouve ne être le reflet parfait, couvant une mutation dont iel tait les tenants et aboutissants.
So I just wanted to talk to you and figure out what happened exactly.” Iel se fend d’un soupir, balance d’un pied à l’autre, signe de la nervosité accumulée. “I may owe you an apology.” Iel ne s’excuse pas pour autant. Pas tout de suite. Oui, Laudna s’est peut-être défendue et c’est ainsi que les choses se sont produites, dans un triste concours de circonstances. Mais iel a quand même fait quelque chose, fait courir sur eux une malédiction, la patte d’une mutation qui doit être comprise pour être traitée, si traitement existe.
Alors oui, Laudna est la cause première de leurs récents malheurs et c’est presque par ironie du destin qu’elle devient également leur dernier espoir. C’est là le propre des cycles fatidiques.

ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: mention d'aggression, de torture, de ptsd, description d'une brûlure

Que t'avais-je dit à propos des questions auxquelles on sait déjà la réponse? Et surtout: que t'avais-je dit à propos des espoirs naïfs et stupides qu'on peut entretenir pour essayer de se sentir mieux?
Tu t'en souviens très bien, malgré ta grande mémoire sélective avec mes leçons: ainsi, tu sais parfaitement ce que va te répondre ta victime, avant même que les mots ne sortent de sa bouche. “He’s not doing better. Can’t walk. Can’t talk. He still looks like he’s suffering from god knows what.
Quelque chose joue sur ton visage, un tic le long de ta mâchoire qui travaille autour de quelque chose d'inexistant, comme si tu avais quelque chose de coincé entre tes dents. Tu n'offres ni excuses, ni condoléances, ni aveu de culpabilité; comme tu viens de lui dire, tu as déjà offert tout ce que tu avais à lui offrir, et tu n'as rien de plus à lui dire. “That’s what I’ve been meaning to talk about.

Tu ne réponds pas. Il n'y a rien à dire, alors tu l'écoutes posément, tes grands yeux noirs ne quittant pas une seule seconde son visage, quand bien même iel évite studieusement ton regard. Dans les ombres, le bout de tes doigts joue avec un fil qui dépasse des manches de ton pull, éprouve un noeud qu'il faudra que tu recouses plus tard. Le geste répétitif et machinal ne t'apporte aucune réjouissance, ni aucune réassurance. Il t'aide néanmoins.
So I just wanted to talk to you and figure out what happened exactly.” Iel a retrouvé une voix plus stable qu'avant, et c'est tant mieux, parce que tu ignores si tu aurais pu supporter l'émotion transparaissant dans ses mots plus longtemps. Tu es bien cruelle de penser cela, alors qu'iel est en train de faire le deuil de son père; mais j'imagine ce n'est pas de ton apanage que d'en faire de même, tu penses que ça me ferait trop d'honneur. Tu as toujours été un enfant ingrat; prends donc de la graine de ce que tu as en face de toi. “I may owe you an apology.” Tu renifles un peu, surprise et méprisante à la fois face à ce retournement de situation qui, pour être parfaitement honnête, t'emplit d'un étrange sentiment que tu as d'abord du mal à définir.
Tout ce que tu sais, c'est que ça te donne l'impression d'être malade.

"He will not get better," décides-tu d'asséner après un court silence que tu as passé à glisser ta langue entre tes dents, un geste nerveux qui ne te ressemble pas. Tu penses que ces mots lae blesseront, ou plutôt tu l'espères: ainsi pourra-t-iel t'épargner l'étrange sensation qu'iel vient de réveiller dans tes intestins en te disant qu'iel te doit peut-être des excuses.
Tu ne t'épanches pas en explications. Que lui dire, après tout? Que son père a passé l'équivalent de quatre siècles dans un plan liminal et infernal où des démons l'ont hanté pendant ce qui ressemblait à une éternité? Que la poche dans laquelle tu l'as envoyé était sensé le protéger? Que seulement neuf minutes quarante-sept secondes montre en main s'étaient écoulées à New Blossom, et que tu pensais qu'il irait bien quand tu le sortirais? Que tu ignorais que la poche avait été percée? Que personne ne se remettait vraiment des Limbes, que ce soit en les oubliant ou en les souffrant pour le reste de sa vie, que les lésions qu'elles provoquaient dans les cerveaux non-démoniaques étaient permanentes?
Qu'en plus de tout ça, il était fort possible que son état empire?
Que tu aurais mieux fait de le tuer?

Non, tu n'as rien à dire. "Define 'exactly'," enchaînes-tu donc d'une voix égale, qui pourrait presque paraître ennuyée par la ligne de conversation choisie par l'enfant de Ruben. "Because I was pretty exact last time, and the facts have not changed." Tu lui fais la grâce de te répéter, de la même voix taciturne que la dernière fois, à la différence près que personne n'est en train de te hurler dessus en cet instant précis: "I went to run an errand for a friend, I had to get him his fix. Your father was there, and he spazzed out on me. He attacked me and I fought back. I brought him to the ground and I meant to leave him, but he attacked me again and this time, he really got me." Après une hésitation, d'une geste lent, tu lèves le bras en direction de ton interlocuteurice et relèves la manche de ton pull.
Ton avant-bras est encerclé d'une très profonde marque qui est toujours à vif depuis plusieurs mois, comme si elle avait été faite la vieille: une brûlure rouge et rose et blanche et légèrement purulente, la brûlure ayant creusé dans les sillons de ta main osseuse un ravin de chair, remontant le long de ton bras en suivant la ligne de ton radius. Tu as encore du mal à fermer certains doigts depuis l'affrontement avec Ruben, grimace quand tu fais certains gestes. Mais la douleur a longtemps été endormie par la créature, est plus une nuisance qu'une véritable souffrance, un rappel constant mais gérable.
La plaie, en revanche, ne se refermera pas avant plusieurs mois, apportant une touche vermin permanente à ta peau blême.

"I defended myself. Some people walk it off. He didn't. He was screaming and crying when I got him back. I felt bad, so I took him up to you. That's when he stopped crying. You know the rest." Tu regrettes de lui avoir dit que certaines personnes s'en sortaient, ou du moins supportaient l'expérience. Tu n'as pas envie de lui donner des espoirs indus. Quelque chose change de nouveau sur ton visage. Tu te souviens, en demi-teinte, de ton impuissance quand Mabel pleurait dans tes bras parce que tu ne savais pas t'occuper d'elle; ce sentiment te colle à la peau d'une manière dérangeante, tu ne te souvenais pas avoir un jour ressenti ce genre de culpabilité-là aussi. "I cannot make him better. Your father chose his fate." Ta main blessée retombe, ton bras disparaît sous la manche de ton hoodie qui se déplie.
Tu lae regardes en penchant la tête sur le côté. "Did you find his stash?" hasardes-tu dans une rare démonstration d'intelligence. "You can make a quick buck out of that. He won't miss it, and it can't help him." Tu clignes lentement des yeux. "Nothing can." Tu aimerais bien.
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


"He will not get better." Les mots sifflent tellement fort dans l’air qu’ils percent les oreilles de Cid et iel grimace, dents serrées, gorge nouée, frappé.e par le verdict qu’iel était pourtant venu.e quémander. C’était exactement ce qu’iel voulait savoir, c’était même exactement ce à quoi iel s’attendait. Mais ça ne rendait pas l’information plus supportable. “Oh.” Et c’est tout.
La scène pourrait s’arrêter là : l’information a été partagée, le jugement est rendu et la sentence est appliquée. Cid ne fait pas mine de bouger pour autant. Iel fixe le vide, quelque part au-dessus de l’épaule de Laudna, tente de refaire le puzzle en espérant cette fois que toutes les pièces sont complètes.

Son interlocutrice a la grâce de lui rafraîchir la mémoire avec le récit de cette nuit, et même si iel croit aux faits, iel a du mal à les coller à l’image de son père. Ce n’est pas l’homme qu’iel connaît. Ruben était patient, souriant, volontaire, la force tranquille qui avait toujours une solution et guidait les autres pour la trouver. Il était reconnaissant tous les jours que la destruction de New York avait épargné sa femme et ses trois enfants et qu’ensemble on leut avait donné la chance de survivre. Il ne rechignait jamais à la tâche, même quand le travail était ingrat. Où était cet homme ce soir-là ? A quel point le Red l’avait métamorphosé pour qu’il devienne exactement tout ce contre quoi il avait mis ses enfants en garde ?
Cid est forcé.e d’observer la plaie non cicatrisée, les yeux arrondis d’horreur en calculant le temps passé entre l’altercation et maintenant. “- the fuck!” Les pensées s’emmêlent et enflamment sa boîte crânienne. C’est trop d’informations. Trop de putain d’informations. Et en même temps, trop de mystères, que Laudna ne semble absolument pas décidée à élucider. Sa vérité était partielle et ce que Cid voulait savoir se cachait exactement entre les lignes.

Le bras blessé retombe, tout comme ses sourcils sur ses yeux, froncés par la situation - et la vie en général. “Forget about his stash, I don’t care about that or the money.” Iel élude en secouant la main, mais son poing gauche se referme et les muscles de ses bras se contractent d’un coup. Ce n’était pas à Cid de subir l’interrogatoire.
I want to know how he did that to you? What was his power like?” Iel voudrait avoir l’air de condamner fermement ce qui s’est passé, iel voudrait donner l’impression que la question vient d’un besoin de savoir par principe, mais en réalité iel est désespéré.e d’en savoir plus sur la face cachée de l’astre paternel. “And what do you mean ‘you got him back’? Back from where?” Les spéculations sont nombreuses, et ce n’est pas que cette nuit, ça fait des mois. Cid dort mal la nuit, quand iel ne souffre pas des doses de Red, iel se tourmente à réécrire l’histoire de l’accident tout en ayant trop peu de paramètres.

Il s’agit de tourner la page. Il paraît que la vérité aide à faire ça, il paraît aussi que d’autres chercheraient vengeance. Ses frères n’arrêtaient pas de dire que s’ils retrouvaient la mutante qui lui avait fait ça, ils la réduiraient en charpie et voilà que Cid avait sous les yeux l’aura inquiétante de la coupable et ne faisait que s'époumoner avec des questions.
La colère est passée depuis longtemps. Ce n’est pas dans sa nature.
Ce n’est pas non plus son genre de se battre. Ce n’était pas celui de son père non plus à vrai dire. Est-ce que le Red était en train de lui retourner le cerveau aussi ? Iel baisse les yeux sur son poing serré qu’iel détend un doigt à la fois. “I swear I just want to know and then we can put this behind us. Just answer this and you’ll never have to hear from me or my family again. I’ll leave you be.I’m not even sure I could hurt you if I wanted to. Iel retient de justesse ces mots qui butent contre ses lèvres.


ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: mention d'aggression

Forget about his stash, I don’t care about that or the money.” Quelque chose de lent et de mou t'agites silencieusement en l'entendant, pique ton intérêt d'une manière non-négligeable; c'est bien l'une des seules personnes de l'underA qui diraient ça, penses-tu simplement, habituée que tu es devenue à la véritable jungle urbaine et sans pitié qu'est devenue New York en chutant.
Tu lae penses naïf.ve. Iel apprendra. “I want to know how he did that to you? What was his power like?” Tes narines frémissent alors que tu inspires profondément, et il y a quelque chose qui bouge sur ton visage, une ombre comme pour cacher ta vraie nature; pendant un bref instant, tes yeux noirs paraissent comme deux puits sans fonds sans iris ni sclère. Ta bouche se tord dans une grimace de dégoût ou de crainte, difficile à dire. Les deux émotions se confondent et tu réfléchis à comment répondre à sa question, mais iel en délivre une nouvelle, rapide comme une fusée: “And what do you mean ‘you got him back’? Back from where?” L'ombre passe et ta bouche, bien humaine, se referme soudainement. Tes mâchoires cliquent d'un air menaçant. "You ask a lot of questions."

Mais tu restes. Tu lae regardes s'énerver, sans être la cible de sa colère. Cette dissonance te garde sur place; sans aucun doute que tu serais disparue dans un froissement de lumière dans d'autres circonstances moins clémentes pour l'enfant de Ruben. Tu l'étudies desserrer son poing doigt par doigt. "Too many questions." Même si tu souhaites montrer patte blanche, et ne pas lae laisser repartir avec plus de questions que de réponses, il y en a certaines que tu ne peux pas exaucer, à cause d'autres secrets, d'autres engagements, et autres choses compliquées que tu ne pourras jamais partager avec ellui. “I swear I just want to know and then we can put this behind us. Just answer this and you’ll never have to hear from me or my family again. I’ll leave you be.” Tu lae considères silencieusement quelques instants.
Tu n'as jamais eu de véritable regret, ni de vraie culpabilité. Qu'est-ce qui te prends? Peut-être que tu te rappelles ce que ça fait, de perdre un père; ou de tout perdre. Peut-être que tu te rappelles avoir eu son âge, un jour, tellement lointain, brumeux et confus que cela te semble presque impossible.

Tu plisses des lèvres. "Where I took him, I cannot say." Ta voix est tranchante et inébranlable; tu en parles comme un pilier religieux ou une obligation immuable et éternelle qui fait office de loi dans ton existence. D'une certaine manière, c'est le cas. Tu ne briseras pas ce tabou avant plusieurs mois, et certainement pas avec l'enfant de Ruben, dont tu n'as pas même pas retenu le nom.
Tu réfléchis quelques instants sans bouger, immobile et rigide là où tu as été ramenée pour t'absoudre d'un poids que tu ignorais porter jusqu'à le mentionner. Tu repenses aux actes de  bienveillance et de bonté qu'on a pu te faire par le passé: les mains qui ont été tendues quand tu t'y attendais le moins, les questions qui ont été répondues que tu ne savais même pas les poser, les amitiés qui t'ont été offertes quand tu ne les méritais pas.
C'est ta part humaine. Tu veux te convaincre qu'il te reste une part humaine.

Le goût de l'incertitude est amer; tu le ravales et te reconcentres sur l'affrontement contre Ruben. "He was melting metals," dis-tu lentement. "All around. On him. People's phones. The pipes. He was making a weapon out of them, or something similar. A mace of some kind. It was very heavy, it almost broke my shoulder." Tu avais eu le temps de te transformer juste à temps pour amortir le coup; et même sous ta forme horrifique, la douleur avait irradié dans ton bras et ton dos tout entiers. "Someone had brought silverware to the house we were at. For trading." Tu restes volontairement évasive sur l'endroit précis du deal, sorte d'honneur imparfait régnant dans la lie de la société de New Blossom, lèves le nez et croises les bras pour fermer toute autre question à ce sujet. "He melted that, too. Do you even know how hot you need fire to be to melt silver?"
Ta main sur ton bras a un geste traître, caresse, masse et griffe la peau blessée à travers le tissu épais de ton pull, en souvenir de la douleur. "The mace shifted. It grabbed me by the arm. My arm burned." D'une manière très normale, tu rajoutes d'un air indifférent: "I'm allergic to silver." Pour ne pas dire que tu y es complètement averse, comme un monstre de mauvais conte.

Tu sais, en le disant, que tu fais là une sorte d'erreur. Tu lui avoues une faiblesse si gigantesque et fantastique et terrible qu'iel pourrait t'annihiler sans même le savoir, en répandant le mot de ton allergie au monde déchu. Ta bouche se réduit à une fine ligne. La première option serait de te débarrasser d'ellui comme tu l'as presque fait avec son père. La deuxième option serait de l'intimider et de lae menacer de ne rien dire à personne, mais ça ne ferait que attiser son intérêt pour la valeur de cette information.
Au final, tu préfères en rester là. Lui donner un peu de ta faiblesse et une manière étrange de rendre votre rapport plus équilibré à tes yeux. "I didn't think," admets-tu après un petit instant de réflexion. "The pain was so bad, I had to do something. So I took him, well, away."
Tu lae dévisages de la tête au pied sans rien dire, penches la tête sur le côté de nouveau. Tu es à deux doigts de lui demander si iel prend du Red aussi, mais tu as peur de la réponse; un frisson de gêne te descend la colonne à l'idée qu'iel ait une mutation semblable à celle de son père. "You saw the wound. It doesn't hurt anymore, but I'll keep the scar for life. Happy?"
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Il n’y a qu’un mot qui vient à l’esprit de Cid quand iel tente de cerner Laudna. Sinistre.
C’est à cause des cheveux blancs, puis aussi de la voix profonde et caverneuse qui s’est manifestée plus tôt. Puis il y a son ton aussi, sa façon de parler un peu archaïque et surtout, il y a la collection de mystères dont elle se pare comme un manteau. La lumière grise de la ruelle apporte la touche finale au portrait que Cid croque dans sa tête.
Sinistre et tourmentée de questions, et ça au moins, c’est quelque chose qu’iels ont en commun. On dort pas très bien quand son existence vient d’être chamboulée. Et il ne s’agit de rien d’existentiel, Cid n’en est pas se questionner sur le sens de la vie ou la perte en compassion du monde, iel a besoin de réponses plus concrètes, sur l’homme qu’iel pensait connaître mieux que personne sur cette planète. Iel ne veut pas croire que son père puisse être un étranger.

Mais Laudna a plein de barrières, concède à la fois trop et trop peu, dans un ordre de priorité pour le moins confus, à moins que… Si elle est prête à confier aussi facilement une de ses faiblesses, alors que cache-t-elle derrière son refus de parler de ses capacités ? Où avait-elle pu emmener son père pour qu’il soit dans cet état ? Et les questions fusent à nouveau, toujours plus nombreuses, mais Cid parvient à les museler et à les reléguer dans un coin de sa tête parce que ces questions-là s’équilibrent en révélations. Un petit sourire se dessine sur son visage, parce qu’iel met en parallèle les informations qu’iel récupère et les moments de sa vie de famille qui prennent une nouvelle lumière. Le pouvoir que décrit la sinistre figure avec un fond d’amertume et de colère se teinte de rires et de private jokes familiales, car Cid ne peut évidemment s’empêcher de projeter l’image qu’iel a de son père.
Ses frères et iel plaisantaient toujours du fait qu’il semblait avoir toujours le bon outil, quand bien même le local de rangement était bien trop petit pour tout entreposer. Iels parlaient d’établis magique, de pièce secrète, de vol de magasin de cambriolage, et maintenant iel sait. Il fabriquait ses outils de ses propres mains, et sûrement que tout ce qu’il réparait avec facilité, il le faisait grâce à sa mutation. Et c’est vertigineux d’entrer dans les détails des secrets bien gardés de son père. C’est encore plus vertigineux de se dire qu’il ne pourra plus jamais en parler de lui-même. Le sourire de Cid s’évanouit aussitôt.

There’s not much to be happy about.” De ses yeux sombres, iel considère Laudna, lui renvoie le même regard scrutateur de haut en bas, comme si iel la jaugeait en retour. Le mimétisme est sa nouvelle seconde nature. Cid n’a jamais été particulièrement doué.e pour lire les gens, c’était l’apanage de sa mère qui semblait connaître le coeur de tout le monde d’un simple regard. Pourtant, iel jurerait entendre un fond de remords dans les justifications. Personne n’est gagnant dans cette situation. Tout est gris, comme le ciel de l’Underapple, qui n’abrite personne à la boussole morale intacte. Que des gens qui font au mieux avec ce qu’ils ont.
Laudna aussi fait sûrement au mieux. Sinon elle ne serait pas là.
“For what it’s worth, I’m sorry he did that to you.” Et iel se surprend par la sincérité dans ses mots. Iel se sent le devoir de s’excuser au nom de son père, de sa famille, de cette réputation irréprochable dans le coeur des habitants du quartier. Iel a le coeur serré de se dire que quelqu’un pourrait se souvenir de Ruben comme d’un monstre qui tord le métal.

Voilà trois mois qu’iel se questionnait sur qui était vraiment son père, et maintenant qu’iel se tenait devant le fait accompli, le besoin de le défendre est plus fort que tout. En fait, iel sait. “He’s not a bad man. He’s kind and always willing to help. He’s a good father and a good husband. I wish you could have met this man instead.” Parce que tout ça n’est finalement qu’une vilaine affaire du mauvais endroit au mauvais moment, le genre d’instant qui peut défaire tout un homme, et il n’est pas en capacité de se racheter. Et comme on hérite des biens de nos parents, on hérite aussi de leurs torts. Ça n’enchante pas vraiment Cid, mais iel accepte le fardeau au moins pour cette fois.
I’m not saying this to make you feel bad or whatever it’s just… Makes me sad someone would remember him differently than I do.” Pas juste différemment, à l’opposée même.

Leur rencontre pourrait s’arrêter là, devrait même. Cid a promis qu’une réponse à ses questions serait sa dernière requête. Pourtant, il y a une lourdeur dans sa poitrine qu’iel n’a pas réussi à lâcher depuis des semaines et qu’iel a senti se soulever légèrement pendant qu’iel parlait de son père. Iel étouffait sous le poids des secrets, et bon gré mal gré, Laudna en partageait un ou deux avec iel. C’est inexpliqué, ce besoin de la garder entre ses doigts, juste quelques temps, pour comprendre un peu plus le mystère, pour l’humaniser et peut-être ainsi, lui permettre d’humaniser son père en retour. “Hey, you hungry?"

ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: mention de religion

There’s not much to be happy about.” Quelque chose d'étrange se passe sur ton visage; une expression si rare qu'elle te chatouille la commissure des lèvres, réveille des muscles très peu utilisés qui lui feraient presque mal quand ils s'étirent dans quelque chose qui ressemble, très vaguement, à un sourire.
Un tout petit sourire, hésitant et sombre, crispé et maladroit, sans joie ni chaleur - mais un sourire tout de même, et sincère avec ça. "There's not." Tu n'as pas d'excuse à lui donner, alors tu te contentes de lae regarder sans rien dire, ton sourire disparaissant parmi les ombres aussi rapidement qu'il est apparu. “For what it’s worth, I’m sorry he did that to you.” Il est remplacé par une autre expression, indescriptible cette fois, un froncement de sourcils mitigé et complexe. Tu ne t'attendais pas à ça. Qui aurait pu s'y attendre?

Tu clignes péniblement des yeux, et découvres avec une curiosité modérée qu'ils piquent d'une douleur peu familière, que tu n'as pas ressentie depuis bien longtemps maintenant. Il y a quelque chose dans le regard de l'enfant de Ruben, quelque chose que tu aimerais extraire et comprendre, analyser et décrypter. Tu ignores où est-ce que quiconque pourrait trouver au fond de soi une telle compassion. En es-tu toi-même capable?
Bien sûr que non. C'est bien là l'essence de ton rôle auprès d'Osmond, et là ce qui te mènera sûrement à te perte: il n'y a pas de compassion dans ton existence, il y a les tiens et les autres, et jamais de nuances de gris dans ton monde noir.

Et c'est dans ce monde noir que l'enfant de Ruben te parle de lui. Tu imagines que tu aurais pu parler comme ça de moi, fût un temps, ou d'Elias; une vision étroite de la famille et de la paternité, le genre qui appartient aux contes de fées et qui te semble complètement étrangère. Ton coeur fait un drôle de mouvement dans ta poitrine, tressaute dans une parodie de regret mou et incertain, qui est bien vite ravalé par la réalité de la situation. Pendant cet instant fatidique d'il y a trois mois, c'était soit toi, soit lui. Et tu n'es pas prête à mourir.
Pas avant t'être vengée. “I’m not saying this to make you feel bad or whatever it’s just… Makes me sad someone would remember him differently than I do.” C'est tout ce que tu as connu de lui, au-delà des ouï-dires à propos du restaurant connu dans l'Underapple: un homme féral et frénétique, dangereux et violent, aux yeux écarquillés d'une douleur sanguine. "I understand." De quoi te souviens-tu quand tu penses à moi? La douleur et les conflits. Les Limbes. La facilité avec laquelle je te prenais dans mes bras et te faisais décoller du sol quand je rentrais tard le soir lorsque tu étais petite.
Il n'existe plus qu'une seule personne sur Terre qui a encore des souvenirs de moi, à part toi. Tu penses qu'Osmond s'en souvient différement. Tu crois que tu n'as pas envie de savoir. "I don't doubt that he was a good father," finis-tu par dire lentement, ce qui est bien plus que tu aurais pu dire à mon propos. "How else could he have had such a child?" Ta voix est aussi plate et égale que d'habitude, ton regard aussi; ni flatterie, ni compliment, juste une observation distante.

Cela apporte la fin de votre rencontre. Tu décroises les bras et étire tes jambes légèrement, prête à partir. Tu vas avoir beaucoup de choses à méditer plus tard cette nuit.
Malgré tout, tu ne bouges pas, transpercée par le regard de l'enfant de Ruben, attendant la suite comme un génie invoqué d'un objet magique qui doit être congédié pour disparaître. Tu sens que quelque chose arrive; l'air est empreint de possibilités et de questions non-résolues, les possibles frissonnant dans l'espace entre vos deux corps. “Hey, you hungry?" Un nouveau clignement d'yeux, vaguement décontenancé, puis une expression songeuse. Tu as du mal à jauger les besoins de ton corps: tu n'en as quasiment pas sous ta forme horrifique, que tu favorises la majorité du temps, et cela se répercute sous ta forme humaine de laquelle tu te détaches de plus en plus à mesure que les années s'écoulent. "I could eat," finis-tu par répondre. "Do you have burgers?" Tu ne te nourris quasiment que de ça. Mais tu es prête à essayer autre chose, potentiellement, si la nourriture n'est pas bourrée d'additifs.

Vous vous retrouvez à marcher côte à côte sur le chemin du retour vers le restaurant, ta forme longiligne et rachitique ayant du mal à conserver apparence humaine tant les ombres t'appellent. Tu te concentres sur la présence de l'enfant de Ruben près de toi, et te focalises tout particulièrement sur la compassion qu'iel t'a octroyé contre toute attente, quelque chose qui vous lie d'une manière presque tangible pour ta perception limbique. C'est le genre de choses qui n'arrivent pas, dans l'Underapple. La compassion et la générosité. Tu sauras t'en souvenir.

Tu t'arrêtes devant la bâtisse, une fois que vous êtes arrivé.es, d'un mouvement brusque et soudain; ce n'est pas sans rappeler les limites d'un vampire sur l'encadrement de la porte, même si tu finis par le traverser sans autorisation après un court instant. "Remind me of your name," lui demandes-tu d'une voix basse, tes grands yeux noirs globuleux roulant dans leurs orbites à la recherche des autres habitant.es de la maison. Tu ignores si iels seront aussi conciliant.es que lae benjamin.e et tes muscles se crispent d'anticipation, t'imaginant déjà devenir le fléau des Lopez, celle qui aura décimé leur famille. "What is that smell?" Ton nez s'est naturellement dressé en l'air, mais tes yeux roulent toujours dans leurs orbites, fixant le plafond avant de revenir sur ellui, lentement, après un temps infini pour se détacher de l'emplacement de Ruben. Il est marqué sur ton âme comme chaque personne qui est passée dans notre Royaume. Tu sauras toujours où il se trouve jusqu'à la fin de sa vie. "Do you think I could see him?" Tu crains qu'iel pense que tu veuilles finir le travail, même si tu n'aurais pas pris la peine de lui poser la question si tel était le cas. "I would like to pray for him."
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Laudna est aussi surprise que Cid par sa réaction.
C’est qu’on ne sait jamais si iel mesure entièrement tout ce qui se passe autour d’iel, comme si la jeunesse ne pouvait être qu’un filtre flou sur la réalité plutôt qu’une multitude de portes ouvertes. Cid est encore suffisamment jeune pour que sa fierté ne soit pas ancrée dans le marbre. Son sens de l’honneur fluctue encore, ses idées sur ses responsabilités prennent à peine racine, iel est dans une longue transition. Et puis, iel n’a jamais eu de conviction qui soit si étouffante qu’iel ne puisse pas y échapper. Alors Cid accepte la femme qui a tué son père, parce que c’est ce qu’elle dit. Ruben Lopez ne sera plus jamais le même, l’homme est mort et c’est avec un ersatz qui respire encore à peine qu’iel vit.
Il lui semble avoir lu quelque part que le deuil passe par le pardon. Autant commencer là.
Puis iel comprend la survie. Peut-être même qu’iel ne comprend que ça. Laudna a fait ce qu’elle devait faire pour survivre. Ce ne fera jamais d’elle une ennemie.

We’re not exactly a burger place but uh, I can try and fix you something similar.” Et l’invitation se concrétise dans son esprit. Comme pour beaucoup de moments de sa vie, Cid ne sait pas ce qui lui est passé par la tête. Iel n’en est pas troublé.e pour autant, et il y a même un sentiment de réconfort qui se niche dans sa poitrine.
C’est avec sa nonchalance signature qu’iel reprend le chemin du restaurant. Il n’y a que les chiffres éclairés sur son téléphone pour lui donner une idée de l’évolution de la nuit. Sa mère est certainement déjà endormie, épuisée par une longue journée de travail et par trois mois de chagrin. Il n’y a donc aucun bruit pour les accueillir quand iel pousse la porte. Dans le petit vestibule, iel se débarrasse de sa veste puis se retourne avec un air curieux quand Laudna ne passe pas immédiatement la porte.

I’m Cid.” Iel déclare, sans plus longtemps s’interroger sur le fait d’inviter une totale inconnue dans sa maison. Une totale inconnue qui se tient alerte, zieute de tout côté, pose des questions. “Ah, the kitchen’s this way.” Iel pointe le couloir qui pique à droite et dont s’échappe l’effluve des épices et plats confectionnés toute la journée, l’odeur du bois brûlé, de la graisse qui ne décolle plus des plaques, du vinaigre pour nettoyer… Le mélange lui est si familier qu’iel n’en prend conscience que parce que Laudna l’a remarqué.
Iel est sur le point d’expliquer quand la question lae prend de court. “I would like to pray for him.” Cid la considère un moment, comme si iel la voyait pour la première fois. De nombreuses questions se forment à toute vitesse dans son esprit et un voile de doute assombrit son regard. Iel se demande d’abord si tout ça n’est pas finalement un piège très élaboré, puis se ravise parce que si l’inconnue avait réellement voulu faire du mal à sa famille, les occasions ne lui auraient pas manqué en trois mois. Puis iel se questionne sur la foi de Laudna, comment elle l’a trouvée et comment elle s’y accroche. C’est vrai qu’elle a l’apparence austère d’une église du Midwest, toute en pierre et en solitude.
La foi est un concept familier pour les Lopez, Marisol a sa collection de chapelets et de cierges, connaît les horaires de toutes les messes, se rend à Dieu pour toute sorte d’occasions et de conseils et quelque chose doit forcément fonctionner là-dedans parce qu’elle a les épaules bien solides et le coeur encore gros. Cid n’a jamais réussi à trouver autre chose qu’un silence grave quand iel s’est essayé à la prière et avait fini par développer une relation étrange avec l’idée du divin. Parce que s’il existait, comment pourrait-on supporter qu’il ne fasse rien pour eux ?

Listen I don’t know.” Iel a l’air un peu embarrassé, la derrière le crâne à frotter la base de sa nuque. “What if he remembers?” Et puis, iel avait fini par accepter l’absence qui caractérise maintenant le regard de son père, comme s’il était constamment hanté. Sa famille continuait désespérément de susciter des réactions, Cid n’essayait plus vraiment mais ne pouvait pas non plus écarter toute possibilité. Qu’est-ce qui était pire ? Qu’il ne ressente plus jamais quoi que ce soit ou que sa seule réaction soit la terreur absolue de revoir son bourreau ? “But you know what? Mom still hasn’t taken down the ofrenda, come.
Cid passe l’escalier et continue jusqu’au bout du couloir qui s’ouvre sur une petite pièce de vie, une vieille télévision, un canapé, une table à manger dans un coin, un vaisselier dans l’autre et entre les deux, une petite table est dressée, habillée d’une nappe colorée et de photographies de proches de la famille qui ont péri au fil des ans. Les bougies sont encore là, le bol d’eau aussi, mais les fleurs et la nourriture ont été rangés. Juste au-dessus est accrochée un portrait de la Vierge et une croix chrétienne. “We usually set this up for Día de los muertos. It’s a traditional celebration of the dead. The altar is normally full of flowers and food as well, and candies and other stuffs, but mom has started cleaning it.” Iel se gratte toujours l’arrière du crâne, l’air perplexe, avant d’ajouter. “It’s like a regular altar now I guess, which is probably more appropriate ‘cause dad ain’t dead yet.
Il y a encore quelques secondes de flottement, parce qu’iel ne sait pas trop quoi faire. Tout lui paraît irréel d’un coup, comme un rêve lucide. Chaque parcelle de son corps se rappelle cruellement à ellui, l’inconfort grandit dans ses entrailles et iel a envie de tourner les talons et disparaître mais ce ne serait pas raisonnable de laisser Laudna seule, pour elle comme pour iel. “Sooo-” la gêne a toujours le chic pour lui délier la langue de la pire des façons. “- how do you usually, uh, proceed?


ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: religion, préjudice religieux

Listen I don’t know. What if he remembers?” Un long silence austère et sentencieux accueille la réponse de Cid, sur laequel.le tu as vrillé ton regard noir et pesant. L'air s'emplit de quelque chose d'invisible mais de palpable, en conséquence directe de ton soudain agaçement. Pendant quelques instants, on dirait que tu as envie de lui sauter à la gorge ou de faire quelque chose de pire encore.
Mais tes yeux finissent par se baisser, et cette pression terrible qui t'entoure par se calmer d'elle-même, les tentacules invisibles de la terreur que tu inspires se rétractant progressivement. "I understand," dis-tu d'une voix rauque soulignée par tes yeux exorbités et globuleux, qui clignent péniblement dans sa direction. “But you know what? Mom still hasn’t taken down the ofrenda, come.” Tu emboîtes le pas à Cid, quand bien même ton regard retourne se ficher sur le coin du plafond derrière lequel ton instinct sait que se trouve Ruben.

Plus tard.

Dans une cavalcade séismique de ton visage, un sourcil se arque sans comprendre lorsque Cid t'amène jusqu'à ce qu'iel a appelé l'ofrenda, qui te rappelle vaguement certaines choses que tu as pu voir sur le Metaworld ou ARGO. “We usually set this up for Día de los muertos." Le jour des morts. L'espagnol te vient distraitement, retrouve un écho poussiéreux de plusieurs siècles; tu te rappelles de Frances qui allumait toujours une bougie en priant, et ton coeur se serre douloureusement dans ta poitrine. "It’s a traditional celebration of the dead. The altar is normally full of flowers and food as well, and candies and other stuffs, but mom has started cleaning it.” Il y a une pause, et tu glisses un regard vers Cid en arrivant à une conclusion un peu embarrassante. “It’s like a regular altar now I guess, which is probably more appropriate ‘cause dad ain’t dead yet.” Effectivement.

Tu relâches Cid de ton regard pesant pour étudier plus précisément l'ofrenda, ses couleurs criardes, les photographies qui entourent le reste des décorations. Tu trouves ça très tendre et très beau, même si le deuil est, pour l'instant, une notion un peu lointaine et incompréhensive pour toi. Tu apprendras.
Tu apprécies l'attention qui a été apportée à ces offrandes et à ce petit autel. Tu médites sur la rage et la violence de Ruben; et aussi sur tout l'amour qui lui a été consacré.

Ta conclusion semble distante, mais est étonnament remplie de chaleur et d'affection, ta bouche plissée de quelque chose qui ressemblerait, de très loin et de biais, à un léger sourire: "This will do." Tu te tournes vers Cid, sentant une question non-résolue et une certaine gêne dans son attitude. “Sooo, how do you usually, uh, proceed?” Tu as eu du mal à t'habituer à ce siècle fondamentalement non-croyant, ou plus précisément, croyant en des choses incompréhensibles pour toi: le saut de la majorité du vingtième siècle a été compliqué, te remettre dans le bain de la culture de tes contemporain.es a été désagréable. La curiosité sur tes croyances et tes pratiques assidues, malgré tout, ne t'a jamais dérangée. "I'm a protestant," lui indiques-tu simplement, tout d'abord, d'une voix égale. "This means I pray to God directly. I cannot pray to her." Tu désignes d'un geste de la main la photo encadrée de la Sainte Marie accrochée à proximité de l'ofrenda, sans pour autant lui adresser un regard. "And I will not cross myself. Otherwise, you will find it familiar." Tu as toujours entretenu une distance légèrement méprisante envers les pratiques catholiques, mais ta voix résonne cette fois d'un semblant de douceur et de patience - deux choses qu'on te connait à peine.

Tu te détournes de Cid pour faire face à l'ofrenda. Tu étudies chaque visage sur chaque photographie avec une attention tout particulière. "You may join me if you would like." Il y a un moment de flottement et de silence, et puis tu te plies en deux jusqu'à poser deux genoux sur le sol. Ce n'est pas une habitude protestante - même si tu te souviens douloureusement des longues heures passées ainsi dans une petite église humide de l'Alabama, il y a bien des années - mais un geste symbolique d'acceptation et de respect, alors que tu poses tes deux mains pâles sur le rebord du petit autel. "O Father of mercies and God of all comfort, our only help in time of need," commences-tu à mi-voix, et s'ensuit une rapide et verbeuse prière, répétée d'un service auquel tu as assisté d'abord, improvisée de tes désirs profonds ensuite, en l'honneur de Ruben. Que ce soit santé pour lui-même, courage pour son épouse, résolution pour ses fils, et résilience pour son dernier enfant - chaque mot est sincère, empreint d'une révérence apaisée et solennelle.  
Je suis fier de toi.

Quand tu as fini, toute agitation t'a quittée, et il y a même un fin et véritable sourire qui se hisse sur tes lèvres quand tu te redresses et rouvres les yeux sur Cid. Tu sais que la salvation de Ruben n'est pas et ne sera jamais entre tes mains; mais tu te sens tout de même allégée d'un poids poisseux et pesant. "Thank you." Qu'iel t'ait accompagnée ou pas, peu t'importe: tu apprécies qu'iel t'ait montrée l'ofrenda, et t'ait laissée y prier. "I would love to eat now." La gêne n'est pas un concept qui t'appartient; et ton estomac s'est réveillé à mi-chemin, de manière inédite, à cause de la délicieuse odeur qui imprègne les murs-mêmes de la maison. "I did hear good things about this place."
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Assez ironiquement, Cid écoute religieusement les explications de Laudna et hoche la tête pour signifier qu’iel comprend.
Quand l’inconnue pose finalement les genoux au sol dans un geste qui miroite celui de sa mère à la perfection, iel se sent forcé.e de faire de même, parce que c’est comme ça que Marisol l’a éduqué.e. Dans le respect et le partage des croyances des autres.
Et puis quand la prière commence, Cid se concentre d’abord sur le discours, l’élocution un peu désuète, les mots qui lui échappent comme s’ils venaient d’un autre temps, le ton révérencieux, puis iel écoute. Iel écoute les voeux de santé pour sa famille, pour son père, silencieusement, iel ajoute des noms à cette liste, comme Rosendo et Lucero. Il y a une certaine poésie dans la prière et Cid se surprend à en apprécier la musicalité, la richesse et la beauté. Puis iel se trouve un poil ridicule et un poil embarrassé.e, parce qu’iel a toujours cru que la poésie c’était un art vaniteux et privilégié. Les mots de Laudna mettent du beau sur du simple, redonnent du sens à l’idée de famille et des perspectives dans la tête de lae benjamin.e.
Marisol serait fière d’iel. Il y aurait aussi l’éclat d’espoir dans ses yeux d’assister à l’épiphanie religieuse de son plus jeune enfant. Il ne s’agit pas de ça pourtant, ce n’est que l’essor du moment. Si Cid se laisse prendre, c’est bien parce que l’expérience est unique, de ces moments qui font ou brisent une personne. Iel est en train de se faire.

La prière terminée, iel se relève sur ses membres aussi engourdis que son esprit, comme si iel avait été fait.e d’une autre matière et reprenait seulement maintenant chair. C’est donc ça un état méditatif ? Iel rumine la question sur le chemin vers la cuisine après avoir invité Laudna à lae suivre.
Le nuage d’odeurs les accueille immédiatement et Cid hume pleinement la familiarité de son foyer. Dans sa vie il n’y a toujours eu qu’une seule et unique constante, dans les pires moments comme dans les meilleurs, et c’était cette cuisine? “First of all, how well do you handle spicy food?” Iel ouvre le grand réfrigérateur et sort les restes du jours et les préparations pour le lendemain, des légumes déjà coupés, de la viande en train de mariner, du fromage, tous empaquetés dans des dizaines de boîtes différentes collectées au fil des ans. Iel dispose sur le plan de travail les différentes boîtes ainsi que le bol avec le restant de pâte masa du jour. "And is there anything you don't like to eat?"

Les gestes sont automatiques, mais pas de la continuité de son pouvoir nouvellement découvert, plutot dans l’héritage des années à être commis de cuisine. Pendant que la plaque chauffe, iel réhumidifie la pâte d’un peu d’eau puis verse de l’huile sur ses mains avant de commencer à former des boules qu’iel aplatit par la suite. “How come you never came here before? If you’ve heard so many good things about the place?
Dans sa tête, c’est une question anodine, il en traverse sa bouche des dizaines par jour. Iel fait souvent la conversation sans y penser, comme si l’UA était peuplée de gens ordinaires. Quand on lae connaît on finit par s’y habituer, par ne pas s’en méfier. Il existe encore quelques bastions où on peut parler entre deux personnes, sans être pollués par le contexte du monde. Ce restaurant en est un. Iel espère que Laudna y verra la même chose, y trouvera l’énergie de faire la paix avec ce qui s’est passé. Et puis Marisol a toujours eu l’habitude de dire que la rancoeur gâche le goût de la nourriture. C’et pour ça que c’est un love language chez eux.


ft. @Laudna Dee
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : 4 ÆM 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
Un silence révérencieux s'abat sur vous alors que tu suis Cid dans la maison, lui emboîtant le pas jusqu'à la cuisine. Il ne dure que quelques secondes, mais il reste important pour toi, enfonce plus profondément en toi une sérénité sans commun, bien plus que toutes les discussions philosophiques et théologiques du monde. Tu apprécies son respect, aussi ténu soit-il, et au fil de ton chemin dans la maison des Lopez, tu comprends qu'il vient d'en haut: il semblerait que sa mère soit elle aussi plutôt croyante, si tu peux faire confiance à la pluralité des décorations qui ornent les murs et les étagères.
La cuisine t'agresse immédiatement de tous tes sens, et tu restes un moment dans l'encadrement de la porte ouverte, apparemment sonnée, tes grands yeux globuleux clignant péniblement face à la luminosité de la lumière et du carrelage. “First of all, how well do you handle spicy food?” D'un pas incertain, tu t'approches de la table où Cid est en train de répartir plusieurs ingrédients, les observant un à un d'un air critique, ton nez se froissant ici et là sans pour autant indiquer plus d'émotion sur le reste de ton visage. "Not well," dis-tu lentement, parce qu'à vrai dire, tu n'handle pas très bien quoique ce soit. Hush craint presque de seulement poivrer tes burgers... "And is there anything you don't like to eat?" Tout ce qui n'est pas un pain au sésame, un burger cuit à point et une tranche de cheddar.

Tu relèves les yeux vers Cid en réfléchissant posément à ta réponse, comme si elle n'avait jamais éclot à la surface de tes pensées avant cet instant précis. "Vegetables." Tu t'approches un peu de ce qu'iel est en train de commencer à faire, observant d'un oeil curieux et expérimenté ses gestes, l'expertise avec laquelle iel malaxe et forme la pâte avec ses mains.
C'est naturellement que tu commences lentement à retrousser les manches sales de ton hoodie, centimètre par centimètre, formant deux ourlets résolument géométriques qui te remontent jusqu'aux coudes. “How come you never came here before? If you’ve heard so many good things about the place?” Tu te laves rapidement les mains dans l'évier, quand bien même cela fait longtemps que rien ni personne ne t'a touchée au point d'y laisser une trace ou une tâche. Tu as compris que tu allais vivre le reste de ta vie dans une solitude imparfaite, peuplée de personnes qui finiront par mourir autour d'Osmond et toi sans jamais avoir le moindre impact - malgré vos propres désirs.

Ce genre de réflexions ne te hantent pas la nuit: c'est la réalité de ton existence, mais ton esprit est bien trop étroit et stupide pour s'y attarder. En attendant, tu t'essuies les mains et les avant-bras sur un torchon, et tu t'approches du plan de travail pour te mettre à imiter Cid. "I don't require much food." Tu parles doucement, d'un ton presque doux, qu'iel n'aura jamais entendu avant et aura du mal à définir plus tard: si c'est une douceur affectueuse ou respectueuse, comme si la cuisine était aussi sacrée et divine qu'une église pour toi. "And I eat nothing but cheeseburgers." On dirait une blague, mais aucun amusement ne vient troubler ton visage. "Today, I am ready to try something new." C'est pour ça, après tout, que tu es venue au rendez-vous établi par Cid.
Tu n'as pas l'avantage d'une mutation pour imiter parfaitement les gestes de l'enfant de Ruben, mais tu as plusieurs années d'expérience et une éducation traditionnelle qui va avec: tes mains, une fois mises en marche, sont étonnament attentives et efficaces en imitant celles de Cid, et tu lui demandes même parfois conseil une fois ou deux (mais jamais plus).

Tu n'es pas d'un naturel bavard, mais quelque chose remue à l'intérieur de toi, quelque chose d'interdit et de bizarrement douloureux, mais qui est tellement lointain que tu peux ignorer sa morsure pour l'instant et à la place te laisser transporter par le reste. La nostalgie et un sentiment confus et distant d'appartenance se battent dans tes entrailles; tu les ignores. "Do you cook much?" Tu lui jettes un regard en biais, faisant craquer ta nuque qui a repris forme et taille humaines. "You look like a pro. Did your mother teach you?" Un nouveau coup au ventre, qui atteint presque le coeur - presque, pas tout à fait.
Toi aussi tu aurais aimé apprendre à cuisiner à ton enfant.
Cid Lopez
Carbon Copy
Cid Lopez
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : 4 ÆM 4906b485077b4f112600261a5cc987f0
Alias : kiddo.
Genre : genderfluid, she/they - elle/iel
Age : 26 ans, retombe de sa crise du quart du siècle.
Dollars : 105
Statut : y a la fille la plus jolie de toute la ville qui lui demande où iel est par message et à chaque fois son coeur manque un battement. iels sont presque marié.e.s, il manque que la bague et les voeux, mais y a l'amour et les disputes pour en attester.
Occupation : aide à gérer le petit resto familial.
Habitation : underapple.
Déchirures : [ Déchirure 1 - mimétisme musculaire]

niveau 1 : peut reproduire les gestes vus (par média interposé ou en personne)
niveau 2 : s'imprègne de la mécanique derrière les gestes et reproduits instinctivement des gestes non vus, s'ils sont similaires ou dans la suite logique de gestes déjà enregistrés

Pseudo : alien superstar
Comptes : tv maeve, sparkling niko, nova la terrible
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 55
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Lizeth Selene
Crédits : a devious route
Thèmes abordés : addiction; discriminations sociales, raciales et basées sur le genre; handicap
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : moyenne de 600 mots, dispo en rp
rythme aléatoire
EN/FR possibles

Misc : je préfère être contactée par mp ou sur discord (que vous pouvez me demander en mp sans pb)
4 ÆM


im out late, at 4am, he says how's the weather baby how you been. ur gonna get sick u don't know when. i never doubt it at 4am


Du coin des yeux, Cid observe prudemment les mouvements de Laudna qui se retrousse ses manches et commence à reproduire les étapes de cuisine sans demander son reste. Il y a un sourire qui démange le coin de ses lèvres, parce qu’iel apprécie le langage secret qui s’exprime dans la cuisine. C’est sa première notion de communauté, c’est là qu’iel a appris à vivre en famille, c’est là qu’iel a appris à vivre avec ses émotions, c’est là qu’iel faisait ses devoirs pendant que ses parents préparaient à manger… Entrer dans sa cuisine est finalement le meilleur moyen d’entrer dans sa vie, Sunday l’avait rapidement compris et il semble que Laudna aussi.

Hmm.” Cid est tout de même perplexe parce que rien dans la cuisine que sa mère prépare ne ressemble vraiment à un burger et qu’iel a entendu parler de picky eaters mais le régime de son commis de fortune est plus que particulier. Mais elle y met du sien et ça suffit à motiver Cid. Pendant que Laudna finit de former les sopes, iel range les boîtes de légumes et revient à la plaque sur laquelle iel passe un filet d’huile pour faire revenir la viande et les oignons. De l’artillerie de bocaux d'épices qui couvrent le mur, iel n’en retire que le sel et adresse des excuses silencieuses au plafond destinées à sa mère. Chez les Lopez on a normalement la main lourde sur l'assaisonnement mais iel voudrait éviter d’empoisonner sa nouvelle amie qui s’aventure seulement à manger quelque chose de nouveau.
Do you cook much? You look like a pro. Did your mother teach you?” Iel hoche la tête, retourne les morceaux de viande, puis élève la voix pour se faire entendre au-dessus du grésillement de l’huile chaude. “I’ve practically been raised in this kitchen. This wasn’t always a restaurant, it used to be a typical New-York bodega. But when the city got destroyed, we lost everything but a stove. We had no money to leave, so we stayed and cleaned around and everyone helped us so my mom decided to thank and help the best way she knew. So she worked this stove day and night and then we decided to make a bit of money off of it and voilà.

Le restaurant n’est en réalité pas plus qu’une grande cuisine avec un comptoir ouvert sur une petite salle où se serrent quelques tables et quelques chaises. Mais Cid a déjà été à la surface et trouve qu’iel n’a rien à envier aux grands établissements où se pressent tous les soirs des centaines d’inconnus qui mangent leur repas à toute vitesse avant d’être pressé par les serveurs de laisser leur table à d’autres inconnus. Ici, dans leur petit coin sans lumière, les gens s’assoient toute la journée et tiennent compagnie à Marisol, lisent le journal, discutent de leur vie, vident la cafetière, apportent les dernières nouvelles du quartier. C’est une réunion de famille, un dimanche de fête tous les jours, Cid ne compte plus les habitués qui sont autant de tío et tía même sans liens familiaux pour les unir.
When I was not in school or running around the neighborhood with my brothers, I was in there, helping my mom with the food. Now I work here.” Iel huile la partie intacte de la plaque et attrape un des cercles de pâte formé par Laudna. “What we’re making is called sopes. Now we cook the sopes one minute on each side.” Iel place trois cercles sur l’huile chaude, puis ouvre un bol de sauce dans lesquels elle trempe trois autres morceaux de pâtes avant de les mettre à cuire. “I like to dip mine in birria, it tastes better but I’m afraid this might kill you.”
Du bout des doigts, comme si le feu n’avait aucun effet sur iel, iel retourne les sopes un à un et laisse l’autre côté doré. “There’s no specific recipe, you can basically put any topping on it. I’m making you steak and cheese, so it’s not too far from eating a burger, I guess.” Iel rit doucement de l’idée en garnissant la viande du fromage qui fond rapidement sous leurs yeux.

Cid dispose toutes les garnitures sur une grande assiette, de la salade coupée, de la purée de haricots, la viande, et du fromage en plus. Quand iel sort les sopes du feu, iel montre à Laudna comment replier les bords pour former comme des bols, et se félicite de voir son apprentie s'exécuter.
Enfin, iel l’invite à table à table et quand iel s’assoit, un soupir lui échappe suivi de : “I don’t know why, but I feel like my mom would really like you.
En réalité, Marisol est meilleure juge de caractère que son enfant, aussi, si Laudna trouve grâce à ses yeux, alors Cid n’aurait pas à culpabiliser de bien s’entendre avec la femme qui a failli tuer son père. “Would you come back?” Prière indicible, la demande paraîtrait dingue à n’importe qui extérieur à la situation. Iel même ne sait pas vraiment ce lae pousse vers l’inconnue, alors que tout dans son aura indique un mauvais présage, comme une volée de corbeaux sur un même arbre. Il y a définitivement une pique d’inconfort enfoncée à la base de la nuque de Cid, des poils constamment hérissés le long de son bras, mais en parallèle, il y a un lien éternel maintenant entre cette femme et leur famille. Et puis elle détient toujours le secret, ce qui est véritablement arrivé à Ruben Lopez. Iel ne désespère pas de l’apprendre un jour.

ft. @Laudna Dee
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME