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Sujet: Loterie du RP : 2e édition !
par Mr. Brightside
le Dim 10 Mar - 15:38
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par Mr. Brightside
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Loterie du RP : 2e édition !
- Code:
<bq><e4>Personnage participant : </e4> écrire ici.
<e4>Numéro choisi : </e4> écrire ici.
<e4>Votre rythme/préférence de rythme de RP votre partenaire : </e4> écrire ici (par exemple, vous préféreriez avoir une réponse par semaine, toutes les deux semaines, une réponse par mois, etc. Veuillez noter que nous adapterons les paires au mieux !).
<e4>Les thèmes refusés :</e4> écrire ici les TWs que vous refusez de jouer.</bq>
- les numéros:
- 1 @Belladonna Faust- 2 @Rhea Lewden- 3 ...- 4 ...- 5 @Hestia Miller- 6 @Skelton Grey- 7 @Heather Chiba- 8 @Sunday Xing- 9 @Balthazar Goldstein- 10 @Dani Duarte- 11 ...- 12 ...- 13 @Seth Avery- 14 ...- 15 @Hugh Reid- 16 @Oscar Pomar-Costa- 17 @Leo Parc- 18 ...- 19 ...- 20 @Naël Saleh
- les paires créées:
1) @Belladonna Faust & @Dani Duarte2) @Hestia Miller & @Skelton Grey3) @Heather Chiba & @Naël Saleh4) @Sunday Xing & @Oscar Pomar-Costa5) @Hugh Reid & @Seth Avery
...
Sujet: Feast on your fears
par Invité
le Mer 11 Oct - 19:52
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par Invité
le Mer 11 Oct - 19:52
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Feast on your fears
“Bah alors, Chaton, tu veux plus que j'te dise qui je suis ?” Non, ça ira.
Dag prise en grippe par ses démons et ses terreurs. Ça lui grimpe le long de l’échine, lui mord la nuque. La fait ployer, un peu. Juste assez pour l’obliger à contorsionner le buste et récupérer son équilibre en vertige, les mains appuyées sur les genoux. Elle se concentre, elle s’enfonce, dans la Terre. Ses petons nus caressés par racines et lierre et ronces venus la soutenir, la maintenir, l’empêcher de se disloquer. Elle se concentre, putain qu’elle se concentre. Ne pas chuter. Ne pas sombrer. Si elle chute, si elle sombre, Dag n’est pas certaine de pouvoir un jour retrouver le chemin de ce qui reste d’elle. Dag n’est pas certaine d’en ressortir - tous ses derniers morceaux éclatés au monde. Eclatés au sol. Alors, elle se concentre.
Et elle l’entend, l’autre connard, qui geint et qui se casse et brise et qui se démonte les membres. Mais elle est coincée, immobilisée, par les voix lui siphonnant la cognition. Elle L’entend, qui lui chuchote sa haine. Elle L’entend, qui lui jure qu’il la crèvera. Elle entend Cecil lui assurer qu’il ne reviendra jamais plus. Et sitôt les larmes dégringolent sur le minois et sitôt les gémissements lui envahissent la gorge. Parce que s’ajoutent le rire et le sourire de Lorcan. Parce que s’amènent ses deux billes lagune bleue ; pour la fixer dans l’invisible de l’entrepôt ; ses orbes ne lui accordent que dégoût et rejet. Et ses bras menacent, se lèvent, et frappent plus qu’ils ne la consolent.
Alors, elle hurle, soudain.
Elle hurle son silence. Dag n’a pas la force de pousser sa propre voix au-delà de celle qui lui macule l’esprit.
“Dis-moi où est la gosse, Poupette. Et tout ça s'arrête. Comme je te le disais... je suis magnanime,” la masse s’insère lentement à ses perceptions. S’approche. Elle recule encore. Aveuglée par le trop-plein de sensations qui- Qui n’empirent plus. Qui semblent se camper au palier de ses névroses. Lentement, la vision lui revient. Lentement, Dag comprime sa raison. Écrase les voix et les visages. Les démolit. Hésitante et piteuse. Elle démolit, oui, car- Car elle sait que rien n’est vrai. Elle apprivoise, la mutation qui lui mange les neurones. Et elle grince des dents et elle cherche, furieuse, le gros connard envahissant non plus sa simple piaule mais son espace tout entier, et surtout son être. Personne. Personne n’a le droit de faire ça, sans son putain de consentement.
“Putain de salope de merde !” il gueule, elle attrape ses notes à la volée. Tourne son attention fauve vers le bruit. Les racines soulèvent le sol et craquent ce qu’il reste du béton sous le passage de ses petons. L’arme au bout de bras, pendant mollement contre son flanc. Sa tête dodeline, son appréhension du réel qui n’est pas réel, lui pompe toute son énergie.
“Regarde-moi, Trésor,” c’est beau de rêver. Dag focalisée sur sa gorge et non son regard. Elle ne devrait pas. Elle l’apprendra plus tard. Dag bloquée de nouveau sur les tatouages qui lui dévorent la peau. “Dis-moi où est la chiarde. Et je te laisse à ta vie merdique dans l'Underapple au milieu de tes... bocaux et de tes plantes de merde. Je veux la fille. - oh.” Tout ce que ses neurones défoncés peuvent expirer.
Elle tangue, brindille au milieu des ombres. Elle chavire. Sur la droite. Se retient - on la retient. Racines pétant le sol, grimpant contre son flanc. La garrotant sur place. Elle revient dans l’axe. Et elle lorgne et lèche, de son attention vorace, les tatouages courant sur la chair, dans leur clair-obscur démentiel. “RÉPONDS !” il aboie et elle sursaute. Les sourcils translucides se haussent. Surprise. Vaguement. En face d'elle, pas plus vaillant. L’ours ne tient pas debout sans l’aide du mur. “… ou je te fais écumer dans tes propres angoisses, Crevure, et je passe les prochaines heures à te regarder convulser au sol comme un putain de saumon hors de l'eau.” Des menaces. Elle n’entend que la moitié de ce qu’il vomit. Elle entend : angoisse, crevure, prochaines heures et saumon. “… du saumon ?” Qu’est-ce qu’un saumon vient foutre dans tout ce bordel. “T’as faim ?” maintenant, là, tout de suite ? Alors qu’elle a la cervelle asphyxiée et qu’il ne tient même pas sur ses quilles ? Sans déconner, les hommes l’étonneront à l’éternité. “J’ai que-” elle a quoi, déjà ? Et de quoi parlaient-ils ? “La cuisine est derrière,” et à ses racines et à ses ronces de lui courir le long du bras, pour le lui soulever afin d’indiquer la bonne direction. Elle n’a pas la courtoisie d’aller lui préparer de quoi bouffer. Qu’il se dém-. “Merde alors,” Dag partie. Dag nichée aux recoins de ses délires. Elle n’avait plus plané si fort et si haut depuis- “Cent-” Les racines lui soulèvent sa main sous son regard trouble. Ses longs doigts s’écartent et se plient. Elle compte. “Cinq… ?” ses doigts se referment. Poing qu’elle comprime et rouvre. Recommence. “Non…” Et elle relève le nez et elle laisse voguer ses pupilles dilatées à l'extrême sur visage tordu de douleur. “Je devrais te buter.” Elle devrait. “Je vais te buter.” Elle devrait mais- L’arme est relevée et la détente est pressée. La détonation fait vibrer son tympan, arrache sans doute celui de l’ours au passage.
Balle fichée au mur, juste à côté de son crâne échevelé. “Ça suffit,” elle souffle. Réclame. Qu’il arrête de lui trouer la matière grise. “La prochaine-” la prochaine, il la recevra en pleine face. La prochaine- Et si. Et si le tuer faisait perdurer le malaise. Et si le tuer la laissait perdue au labyrinthe de ses souvenirs-mensonges. Et si le tuer ne lui faisait jamais retrouver la sortie.
Les larmes continuent de lui salir la bouille. Son faciès pourtant n’est qu’un infini désert. Les sensations lui rampent désormais paresseusement sous le front. “Laisse-moi sortir,” du labyrinthe de ses hantises. Sous les semelles du mâle, le sol ondule et s’ouvre violemment ; des racines percutent l’espace qu’il occupe, s’attaquent à ses chevilles, s’enroulent à ses jambes, serrent à les lui briser.
[LANCER DE DES] {#}2{/#}
Sujet: in the sea (leta)
par Osmond Rose
le Dim 7 Mai - 20:11
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par Osmond Rose
le Dim 7 Mai - 20:11
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in the sea (leta)
Osmond a un regard pour la tenue de son invitée, dont il est soudain question. Appréciatif, le regard, ça va sans dire. L’élégance de la robe change des tenues de mercenaire de Leta : il s’agit donc de Darla. Darla qui, d’ailleurs, soulève le drapé de son tissu pour révéler sa cuisse nue de toute dague. Osmond s’en amuse. S’en régale aussi. De leur temps, il n’y avait que les putains pour montrer de la sorte leur chair - paroxysme de la suggestivité érotique dans une société où dévoiler rien qu’un peu de cheville demandait déjà un summum d’aplomb. Que les choses ont changé. Pas toujours en bien : mais en l’occurrence si. "Au temps pour moi. Tu es ravissante Darla," lui glisse-t-il, un fin sourire sur les lèvres alors que son regard s’arrache à regret de la vision.
A la menace des talons, Osmond a un petit rire. "Par quoi veux-tu être attaquée ? Les mouettes ?" Le rire s’estompe et redevient sourire, au-dessus duquel ses yeux demeurent froids. Il ne devrait pas avoir à le préciser - et justement, devoir le préciser l’agace quelque peu : "Allons, tu es en territoire allié ici." Si elle craint qu’il la piège, ce n’est pas le cas. Et si elle craint que ce lieu puisse héberger un quelconque danger, ce n’est pas le cas non plus. Ce serait mal connaître et la considération qu’il a pour ses alliances, et le dispositif de sécurité qui émaille discrètement mais solidement chacune de ses propriétés.
La légèreté revient picorer ses rides quand il est question de mutants tordus. Ses yeux pétillent de malice. "Ne t’en fais pas pour moi, on m’a qualifié de bien pire." Puis il regarde avec elle la villa. "Un peu trop présomptueuse à mon goût," lui cède-t-il, prenant le temps de bien observer son architecture massive sur pilotis comme s’il la découvrait avec elle. "Mais ça fait toujours son petit effet." Osmond sourit en coin, glissant dans un même temps une œillade à l’attention de sa convive. Il n’est pas rare qu’on lui prête, à tort, des goûts de luxe : en vérité, Osmond utilise surtout son fric comme un outil. Pour séduire, pour impressionner, pour démolir ou corrompre. En l’occurrence, il convie beaucoup de ses partenaires d’affaire ici, où le climat est doux et la vue agréable. Et où on se sent aussi très écrasé.e par cette impressionnante demeure dont on devine sans peine que la valeur est supérieure à tout PIB d’un pays du tiers-monde, ce qui motive précisément à faire affaire avec Mr Rose - rêvant de pouvoir à son tour se payer sa très grosse bicoque. Mais avec Darla, c’est différent. S’il a choisi sa villa de bord de mer pour l’accueillir, c’est tout simplement pour la gâter de son climat doux et de sa vue agréable, loin de toute cathédrale glauque et souterraine.
"Je t’en prie, viens," dit-il alors, l’enjoignant à le suivre d’un mouvement de bras et d’un geste de la main au niveau du dos - geste qui n’entre pas en contact, manières obligent (bien que depuis le déshabillage de la cuisse Osmond se demande si ses manières sont bien nécessaires). "J’espère que ton voyage a été agréable !" Ils avancent tranquillement sur la piste et bientôt leurs semelles trouvent le confort d’une pelouse bien tondue. Quelques pas seulement les séparent du petit chemin dallé menant à l’arrière de la villa. "Je n’avais pas envie qu’on se voit là-bas. Il y a beaucoup d’odeurs que je peux supporter mais celle qu’on peut sentir à New Blossom depuis quelque jours me donne envie de gerber," avoue-t-il calmement, l’air si flegmatique qu’on ne devinerait jamais le profond agacement qui le travaille aujourd’hui. Ils sont arrivés à l’intérieur de la véranda, qui leur épargne le vent mais pas les rayons du soleil couchant. Osmond prépare naturellement la chaise de Darla et attend qu’elle s’y assoit pour aller s’asseoir à son tour.
"Tu veux boire quelque chose ? Ou tu veux m’accompagner ? Single malt," précise-t-il, se saisissant alors de la bouteille de whisky qu’on a fini par lui amener. Il choisit délibérément de ne pas prêter la moindre attention à la troisième tasse de thé que larbin #2 s’est senti le devoir de lui amener aussi, quand bien même l’heure soit définitivement passée. "Si je peux te conseiller une chose, c’est de rester classique dans ton choix. Ceux-là sont particulièrement incapables," dit-il au nez et à la barbe de ses deux employés, revenus à leur position initiale.
Sujet: in the sea (leta)
par Osmond Rose
le Mer 19 Avr - 4:07
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par Osmond Rose
le Mer 19 Avr - 4:07
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in the sea (leta)
I'm struggling In the sea Of fallen nests, Mind heist - And there's no answer Without pain, And there's no mercy For my enemies, And I'm not god: I am a beast.
tw: objectification, narration crue.
Sa villa en front de mer - la plus grosse d’East Hampton, bien évidemment - lui rappelle parfois son ancienne villa au Cap, surtout quand, comme aujourd’hui, il fait particulièrement doux et que le soleil est chaud. Quoi qu’il ne fasse pas à ce point bon pour qu’Osmond se soit installé dehors en terrasse, où le vent maritime frappe somme toute assez fort, mais suffisamment bon pour qu’il ait investi l’immense véranda avec vue sur l’océan.
Là-dedans, clairement, il y fait divinement bon. Trop chaud pour le commun des mortels, comme ce premier larbin qui attend un geste ou un mot de sa part pour accourir près de son siège, ou ce second larbin qui lui sert le thé avec une précaution étudiée ; eux suent à grosses gouttes - mais ferment bien leur gueule. D’autant que, malgré la température idéale et le cadre idyllique, Mr. Rose n’est pas particulièrement de bonne humeur. Rien de très ostentatoire, mais ça peut se voir dans son regard plus glacial que d’habitude et se remarquer dans le peu de mots qu’il dispense à ses employés. Larbin #1 et larbin #2 s’échangent de temps en temps des regards crispés : depuis ce matin, on ne sait pas ce qui est arrivé à larbin #3.
Osmond inspire profondément, dépose l’écran tactile qu’il consultait jusqu’alors et se penche vers la table en bois massif sur laquelle il cueille sa tasse. Il boit. Grimace. Aucun américain n’a jamais su préparer son thé - il devrait embaucher des britanniques mais ils sont trop coincés à son goût, sans mentionner le fait qu’ils ont le don pour le ramener involontairement à une vie et un passé rangés depuis bien longtemps dans le fin fond de sa mémoire (pour une bonne raison). Un bruit de porcelaine tintinnabule brusquement dans la véranda. "Non plus", dit-il simplement, sans y mettre ni le grossier d’une sévérité superflue ni le ridicule d’une emphase déplacée. Juste non ; et ça suffit à larbin #2 pour se précipiter vers la théière et la tasse et les retirer tout de go en se fendant d’excuses - l’ombre de la disparition de larbin #3 planant que trop dans son esprit. "Je vais en refaire un troisième, Monsieur." Osmond reprend son écran tactile sans adresser un regard à son employé. "Voilà, faites ça. Et apportez-moi du Whisky dans la foulée. Ce sera au moins une chose que vous ne me gâcherez pas." Le calme est à sa voix ce que les bourrasques sont au front de mer. Leur sifflement perce à travers quelques interstices de la véranda, enrobent la sérénité factice du moment et jouent avec les nerfs. Larbin #2 opine vigoureusement et s’éclipse à l’intérieur de la villa.
Sur l’écran qu’Osmond s’est remis à consulter il y a d’un côté le cours de la Bourse, de l’autre un ixième contrat juteux que Theseus lui a fauché - le brief d’un de ses agents commerciaux, pour être exact -, et enfin, sur le coin droit, l’article traitant de la désormais très fameuse mort d’Icarus Boy. Il l’agrandit de deux petits tapements du doigt et se replonge dans la contemplation de la photo illustrant ledit article, soit le sommet de la tour où le pseudo martyr a été retrouvé. Qu’en penser ? Pas grand chose. L’évènement l’emmerde autant que les petits coups de pute de Theseus l’exaspèrent, car sûrement s’agit-il là aussi d’un nouveau coup monté par Icarus cette fois pour se faire passer pour la victime - quel timing, pile quand ça commençait à puer du côté du V². Le doute subsiste néanmoins. Petit, infime : que ce coup d’éclat moyennement subtil ne soit en fait pas l’œuvre de ces enfoirés, mais l’acte d’un ou plusieurs antagonistes anonymes - pour autant qu’il sache, ses Orphans n’y sont cette fois pour rien. Darla, qu’il tient en estime et qu’il a conviée ici même, saura peut-être l’éclairer ; Death, tout particulièrement, dont l’arantèle est si étendue qu’elle est devenue en tout juste une année un cador dans le recel d’informations. Leta, dans tout ça, aura sûrement le bon goût d’être la grande gueule du lot - ce qui n’est jamais pour lui déplaire.
La voiture volante qu’il a expressément dépêchée pour sa convive, et qui a fait un long voyage, arrive enfin sur son terrain, en plein sur la piste d’atterrissage. Osmond a un petit grognement satisfait, verrouille son écran tactile et le tend à larbin #1 qui, enfin !, accoure vers lui. L’objet est saisi en même temps qu’Osmond se lève. "Dressez la table, nous dînerons ici." Et par dressez la table, nous dînerons ici, entendre transmettez le message au chef étoilé et son équipe qui s’affairent depuis quinze heures aux cuisines. Heureusement que larbin #1 est un peu moins con que larbin #2, car il ne lui en faut guère plus pour comprendre la subtilité communiquée et obéir sur-le-champ.
Osmond apparaît sur la piste d’atterrissage au moment où sa convive met le pied à terre. "Bienvenue au paradis !", lance-t-il d’une voix enjouée, les bras quelque peu écartés. Il en fait un peu trop, assurément, mais malgré son ironie sous-jacente il y a un fond de sincérité. Les Hamptons leur changent indéniablement du ciel gris et bétonné de New Blossom, plus encore de celui bas et obscur de l’Underapple. Même sa tenue est plus décontractée que ses costumes habituels - quand il n’est pas incognito - et c’est en polo noir et pantalon toile beige qu’il apparaît. Une certaine hésitation demeure cependant dans son attitude et ce malgré son aplomb habituel : à qui, de Darla ou de Leta, a-t-il affaire ? L’éternelle question.
Qu’il tranche sans plus lambiner, d’un naturel proactif. "Qui suis-je en train de saluer ?" Son sourire tranquille et charmeur a la même chaleur que les rayons du soleil déclinant derrière elle(s). Il sait bien que l’une est l’autre, et l’autre est l’une, comme elles ont pris le temps de lui expliquer lors de ses retrouvailles avec Darla, mais Osmond a la prétention de croire que c’est un peu plus complexe que ça et qu’il peut arriver que l’une ne dise pas tout à l’autre, cela même si elles partagent la même tête. Ses yeux s’animent de malice. "Je sais que, toute fiancée soit-elle, Leta en pince pour moi, mais ce dîner est pour Darla", prévient-il, la gueule faussement désolée, le sourire ronronnant sur lippes.
Sujet: Seth • Et ça fait BIM BAM BOOM.
par Seth Avery
le Lun 19 Déc - 15:13
Rechercher dans: Carnets de bord
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par Seth Avery
le Lun 19 Déc - 15:13
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Seth • Et ça fait BIM BAM BOOM.
- C'est un gamin né dans un foyer dysfonctionnel, dans l'ancien Bronx, entre un père violent et une mère le protégeant des coups comme elle le pouvait. Seth a pourtant 9 ans lorsqu'il choisit de la protéger elle, en pressant la détente d'un pistolet trouvé dans la cachette de son père et l'abattant sur le coup.
- De ses 9 à 17 ans, Seth vit seul avec sa mère, grandit avec son secret et l’idée qu’il ne laissera plus personne prendre le pas sur eux. Garçon solitaire et bagarreur, avec un gros coeur et une envie de protéger les plus faible, à commencer par sa mère qui se tue à la tâche pour s’occuper de lui. Abandonne vite l’idée de faire des études et cherche à faire des petits boulots dés le milieu du lycée.
- Il a 18 ans lors de la destruction de New-York. Sa mère et lui sont relogés dans des logements sociaux en périphérie de la ville. May perd son travail pour cause d’une santé défaillante.
- De ses 19 à 24 ans, il vit une vie décousue, très trouble. Enchaîne les boulots plus ou moins légaux (chantiers + mission au black + combats illégaux + quelques contrats d’assassinats) pour subvenir aux besoins de sa mère, qui sont de plus en plus impérieux. Les soins et les frais d’hospitalisation. Verse dans le mercenariat sans le lui dire, et développe ses compétences de tir et de traque. C'est durant cette période qu'il rencontre Leta qui vivra avec lui et sa mère pendant trois ans, devenue de facto sa soeur de coeur.
- À 26 ans, décès de sa mère May, des suites d’une overdose de morphine. Seth apprend alors sa dépendance, pour oublier la douleur de son état, et que ses dealers étaient d’anciennes connaissances de son père. Seth fait jouer ses quelques connections de l’ombre pour retrouver les coupables. Il les punit lui-même, sans aucune autre forme de justice. Sans plus rien à quoi vraiment se raccrocher, il décide de s’engager dans l’armée pour avoir une chance de se trouver et user de sa colère autrement.
- Entre 26 et 31 ans, sa carrière militaire parvient à l’épanouir d’une certaine manière, jusqu’à son arrêt abrupte au détour d’une mission en Lybie, où une mine le prive de ses deux jambes. Rapatriement immédiat sur le sol américain, où des prothèses rudimentaires lui permettent de retrouver une forme de mobilité après de longues séances de rééducation. Retrouve petit à petit son ancien quartier, tente de retrouver une nouvelle raison de vivre après la fin de ses années de terrain. À son retour, il constate les effets de la Red sur plusieurs gamins de son quartier, et à quel point un tel fléau peut être dévastateur.
- Postulat pour l’unité CERBER en 2020, il intègre l’Elimination Squad en vertu de ses compétences. Amélioration de ses prothèses aux jambes par des mods élaborés : permet de courir beaucoup plus vite, sauter extrêmement haut, et parcourir la ville avec beaucoup plus d’aisance pour la cartographier. Retrouve une certaine joie de vivre, accro à cette adrénaline et cette transcendance mécanique. Expertise en traque de terrain, calibre d’arme à feux, et connaissance du monde de l’ombre de New Blossom.
- 2022, mission concernant une cyberpsychose avancée. Elle est déclenchée par un ami d'enfance, Marco, complètement aux prises de ses altérations. Seth n'a d'autre choix que de l'abattre sur ordre de ses supérieurs, devant les yeux de son mari et ami, Faizan. Cet évènement marque un tournant chez le soldat, qu'il porte comme une énième culpabilité.
- 2024, sauvetage de Leta des mains d'Icarus Inc, aux côtés d'Àngel. Il hébergera sa soeur chez lui, le temps qu'elle se remette de l'évènement.
- Aujourd'hui, vie en colloc dans un appartement de Crimson Bay avec Leta et une mutante femme-chat, Kay, qui l’aident à payer le loyer.
La frangine, la reloue, la doublette, celle(s) pour qui Seth donnerait toute sa vie. • Soeur sans sang, collocataire numéro une, confidente de haut vol. • Cheveux à ébouriffer.
Celui qui écoute à la place de Dieu, depuis une quinzaine d'années. • Celui qui voit le bien quand Seth ne sait plus où regarder. • L'amitié que Seth voit comme autre chose, sans le dire, à personne, et pourtant c'est évident. • Celui qui représente plus qu'il ne sera jamais...
Chatte • Colloc • Loyer en croquettes et papouilles.
Fiancé de Leta • uc.
Ami d'enfance • Queer children getting along • Amitié rompue à la mort de Marco • "Faizan", mort depuis longtemps, enterré avec la culpabilité. • Et pourtant...
Ancien CERBER • Perdu de vue • uc
How to justify torture — @Leta Eyre
Brighter days — @Dani Duarte
S'apprivoiser — @Nora G. Meyers
The burden we bear — @Doc Rivaci
Long time no see — @Kian Azarian
With rainy eyes — @Kimura Rintarō
Sane is boring — @Kenneth Weavers
The Indomitable Irbis VS The Ferocious Fox — @Skye Halpert (flashback)
Titre du sujet — @M.J. Fillmore & @Leta Eyre
It is not good that the man should be alone — @Tobias Grant #2
Tell me more — @Valérian V. Machiavelli
Self inflicted wounds — @Tobias Grant #1
Titre du sujet — @"pseudo"
Titre du sujet — @"pseudo"
Titre du sujet — @"pseudo"
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