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I know what it takes to move on

Rain Delgado
Humain·e
Rain Delgado
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I know what it takes to move on 0e255faf2544fc3b42e5edc3ba0ef6183a357aea
Alias : The Tick / Gh0st.
Genre : Femme, elle.
Age : 38 ans.
Dollars : 122
Zone libre : I know what it takes to move on 2d86jpst
Statut : Le cœur morcelé avant même d'être seulement scellé.
Occupation : Officiellement, t'es une technicienne de la CyberSquad comme une autre. Officieusement, t'es aussi la hackeuse des BUGS.
Habitation : Le Nexus, c'est pratique pour toi.
Mémo RP : I know what it takes to move on 25uxs3p7
Pseudo : Renescence
Genre IRL : Femme, elle.
Messages : 21
Date d'inscription : 25/09/2024
FC : Aubrey Plaza.
Crédits : Avatar by ostara.
Thèmes abordés : Discours de haine, violence, deuil, meurtre.
Thèmes refusés : A priori aucun.
Infos RP : Présence aléatoire en fonction du travail.
Dialogue généralement en français, parfois en anglais.
Capable de m'adapter aux préférences des partenaires, autant en type de dialogue qu'en terme de narration (si par exemple l'usage de la 2nde personne du singulier perturbe).

Misc : I know what it takes to move on 2tjz5tah
Judgemental weirdo


Qu’est-ce que tu détestes cette période, Rain. Qu’est-ce que tu honnies ces jours qui défilent à la fois à vitesse grand V, à la fois en une lenteur exécrable. C’est contradictoire, ce sentiment, tu en as bien conscience, mais c’est plus fort que toi. Tantôt, tu avances à reculons, et tu endures les journées sans en voir le bout : quand bien même la lune échange sa place avec le soleil, le temps s’éternise, ton calvaire est sans fin. Piquée par les insomnies, tu ne peux stopper les rouages de ton cerveau de tourner de manière incessante, te plongeant dans un passé encore trop récent à ton goût. Et tantôt, c’est tout l’inverse. Les heures s’enchaînent, glissant sur toi sans t’atteindre. Tu finis à même ton pieu et tu t’endors d’un coup sec, l’esprit vidé de toutes pensées moroses, comme si rien de ce que tu avais vécu un peu plus tôt ne t’avait marquée. Comme si tout ton être te criait d’aller chercher demain le plus rapidement possible, pour continuer d’accumuler les journées sans rien ressentir.

Et tu apprécies ça, Rain. Ne rien ressentir. C’est souvent exceptionnel, et probablement que tu ne reconnaîtras jamais ce plaisir malsain, à ignorer ton palpitant, à esquiver le poids de ton existence sur tes propres épaules. Il n’empêche. Parfois, tu tuerais, pour tout oublier, pour n’être qu’une coquille vide qui n’a plus à se soucier de rien. Mais dans tous les cas… tu tuerais tout court, et tu le sais. Parce que tu as soif de sang, parfois que ton âme est noircie, par la perte de tes êtres aimés, mais plus encore de ta moitié. Ta sœur était plus qu’une benjamine, Rain. Elle partageait ton âme, elle faisait pulser ton cœur, elle te faisait sourire naturellement. Elle te complétait, Leni. Elle était toi, et tout ton opposée. Mais au moins, malgré toutes les épreuves traversées, tu te savais bien, avec elle. Tu te savais écoutée, aimée, et plus encore, tu lui retournais toute ton affection. Vous étiez une famille, unie. Jusqu’à la mort.

Tu soupires. Ta sœur était bien des choses pour toi, mais tu n’étais pas sa seule raison d’exister pour autant. Tu sais bien que d’autres personnes comptaient énormément pour elle, ou plutôt, que Leni s’était trouvée une autre moitié. Et si tu es du genre à demeurer dans l’ombre, aujourd’hui, tu te permets de faire une exception. Autant pour honorer la promesse engagée à ta cadette disparue que pour alléger le poids de la culpabilité qui ne cesse réellement de t’éteindre, depuis bientôt un an que tu as perdu ton rayon de soleil. Un an. Déjà. Seulement un an ? Le temps défile si vite et le temps s’étiole si lentement en même temps. Ah, que tu détestes ce sentiment, Rain. Que tu détestes d’être là, encore vaillante, encore battante, quand celle qui rayonnait le plus chez les Delgado s’est éteinte brusquement. Ce n’est pas juste ! Et ça l’est encore moins à ton goût quand tu t’approches de la nouvelle maisonnée de celle qui, jadis, faisait battre le cœur de ta benjamine. Miwako. Sa femme. Comment es-tu censée te ramener près d’elle, au juste ? Difficile de souffler une bougie quand il est question d’un décès. Et même si tu sais ta belle-sœur être entourée, probablement plus qu’elle ne l’a jamais été auparavant, tu te refuses à la laisser ainsi. A la laisser ressasser le souvenir de votre Leni adorée, seule de son côté. Ou bien… est-ce toi, qui as du mal à te remémorer ta cadette sans personne d’autre pour chérir cet amour avorté ? Rien n’est moins sûr. Parce que tu as toujours cette sempiternelle carapace qui affiche que tout te passe par-dessus la tête, quand tu n’en penses pas moins derrière.

Sinon, pourquoi toquerais-tu à cette porte, en priant pour que ce ne soit pas les colocataires de Miwako qui se manifestent ? Pourquoi prendrais-tu seulement la peine de te pointer là, dans cette maisonnée où tu ne te sens guère invitée - guère intéressée non plus tant qu’il n’y a pas l’autre moitié Delgado - simplement pour veiller sur celle qui aurait dû célébrer son mariage et non la disparition de sa propre femme ? Tss, quelle importance. Tu es là, de toute façon. Tes mains glissent nerveusement aux attaches de ton jean, les triturant un peu trop impatiemment, alors que tu attends. Et quand une silhouette familière déverrouille la clenche, tu te permets une salutation presque trop formelle. « Hey, hermana. C’est… » Moi, évidemment, sans déc. « Est-ce que je tombe mal ? » Tu n’étais pas conviée ici. Mais la date sur le calendrier se rapproche à trop grands pas pour que tu n’oses faire l’autruche. « Je voulais prendre de tes nouvelles, ça fait longtemps que je n’étais pas venue te rendre visite. Je me suis dis que c’était le bon moment, enfin, tu vois quoi. » Maladroite, Rain. Tu te méprises intérieurement. Moins subtile que toi, on ne fait pas.

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Try to hold it in, but it keeps bleedin' out
It's pourin' in, you're laid on the floor again. One knock at the door and then ; We both know how the story ends. Hold it inside and hope it won't show, I'm sayin' it's not, but inside, I know.
Heavy is the Crown by Linkin Park. Sign. by Magma.
Asano Miwako
Humain·e
Asano Miwako
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I know what it takes to move on Giphy
Alias : Miichan, que ses ami.e.s les plus proches utilisent en lieu et place de prénom.
Genre : Femme cisgenre, pronoms féminins.
Age : Née le 28 avril 1998, elle a aujourd'hui 28 ans.
Dollars : 120
Zone libre :
I know what it takes to move on OxekzHSO_o

≽^•⩊•^≼
dispersée ✿ envahissante ✿ "is there some cake?" ✿ maladroite ✿ pile électrique ✿ rancunière ✿ "miwako no!" ✿ touche-à-tout contrariée ✿ se met facilement en colère ✿ "good morning i have already made one (1) bad decision and i show no signs of stopping" ✿ a du mal avec la hiérarchie ✿ refuse de se voir crever ✿ prend des décisions précipitées de manière chronique

Statut : Veuve depuis plus d'un an désormais. Leni est morte en mission, trahissant ainsi la promesse faite à Miwako. Depuis, elle ne sait plus bien qui, de la culpabilité, de la colère ou du chagrin, la force à se lever le matin.
Occupation : Elle coiffe plusieurs casquettes, se fait agente artistique au sein de l'agence The Good Angle, ambitionne de devenir bloggeuse. Le premier est un emploi gagne-pain, à défaut de trouver un poste de journaliste. Le second alimente sa passion.
Habitation : Après Leni, et avoir quitté l'appartement qui avait abrité leur histoire pendant quelques années, Miwako a bénéficié du tuyau d'une connaissance, la recommandant pour une chambre dans le nexus. La maison, dite hantée, est une colocation vivante et bruyante - tout ce qui lui plaît.
Pseudo : greywaren
Comptes : Rhea et Djem
Genre IRL : féminin, elle/libre
Messages : 29
Date d'inscription : 11/10/2024
FC : komatsu nana
Crédits : bae fern (av&icon signa), soeurdelune (icon profil)
Thèmes abordés : maladie chronique pulmonaire, hospitalisations répétées, veuvage, dépression, difficultés financières
Infos RP : Rp en français majoritairement, les dialogues en anglais ne me posent pas de problème, j'ai pas encore essayé de faire tout le texte en anglais, pourquoi pas ? Je pense pas avoir moi des tw particuliers mais n'hésitez pas à me signaler les vôtres, et ceux pour qui les tw dans la fiche posent pb, dites le moi et j'essayerais de faire un recap le plus safe possible. Evidemment on parle des tw en amont des rps, vous comme moi on est là pour se faire plaisir, pas pour passer un mauvais moment. Hésitez pas non plus à venir me poker sur discord, je suis ouverte à tout.
Staff : MDM
On peut pas dire que Miwako, ça soit le genre à faire attention aux dates. Au contraire, même. Tout est noté dans l’agenda de son téléphone, sinon elle sait très bien qu’elle oubliera les choses. Tout y passe. Les anniversaires, les fêtes, les rendez-vous importants. Sans une alerte – répétée parfois pendant plusieurs jours avant la date en question – on peut être sûrs de pas voir la japonaise se pointer. Ça lui a joué des tours, évidemment. Comme cette fois où elle avait oublié la date de ses examens finaux à la fac, ou un rendez-vous médical avec un énième spécialiste. Y avait fallu attendre plus d’un an avant de voir le type, pour s’entendre dire qu’il pouvait rien faire pour elle, désolé mademoiselle, ça fera 500 metacoins s’il vous plaît. Ouais, sacrée perte de temps, y a pas à dire.

Miwako fait pas partie de ces personnes douées avec les dates, avec le calendrier, donc.
Pourtant, cette date-là, elle est pas prête de l’oublier.

Pire, elle la regarde arriver avec angoisse, en perd même peu à peu le sommeil. Les cernes se creusent alors qu’elle fixe le plafond, puis les chiffres digitaux de son réveil en forme de fraise. Le temps passe à une lenteur incroyablement rapide. Elle voit les jours défiler comme dans un rêve, avec l’impression de pas pouvoir les rattraper, peu importe la vitesse à laquelle elle court. Toujours, la date approche, inexorable.

Et avec elle, sa culpabilité grandit.

Parce qu’elle se sent pas aussi triste qu’elle devrait l’être. Leni lui manque, c’est certain. Leur complicité, leur intimité, lui manquent. Quand elle pense à elle, elle peut que soupirer, se dire que quand même, elle l’a aimée. Mais voilà. C’est du passé. C’est déjà du passé. Et elle arrive pas à comprendre comment elle a pu s’en remettre si vite. À chaque fois qu’elle a vu quelqu’un dans son entourage perdre saon partenaire, à chaque fois qu’elle a rencontré un.e veuf.ve, Miwako a l’impression qu’iel a mis des années avant de relever la tête ; quand iel y est parvenu. La japonaise, elle, a le sentiment de s’être débarrassée de son deuil en quelques mois, à peine.

Est-ce qu’elle est si insensible, si horrible, que ça ? Est-ce que Leni a si peu compté pour elle qu’elle l’oublie déjà ? Non, bien sûr que non. C’est ce qu’elle aimerait se dire, en tout cas. La vérité, c’est qu’elle en sait rien. Et Robin l’aide pas vraiment à y voir plus clair.

C’est relâche, aujourd’hui. L’inconvénient de travailler avec des artistes, c’est que elleux connaissent pas le repos, se produisent souvent en soirée. L’avantage, pour Miwako, c’est que sa journée commence plus tard que celle des autres. Et donc, elle a assez régulièrement la maison pour elle. Une bonne occasion pour fouiner dans les espaces communs et, si une porte est restée ouverte, jeter un coup d’œil ou deux. Pure déformation professionnelle, elle se dit, pour soulager sa conscience de fouineuse. Evidemment, aujourd’hui fait pas exception, et elle sursaute en entendant des coups frappés à la porte d’entrée. La babiole en verre qu’elle tenait à la main lui échappe et s’écrase au sol. Shit. Elle est pieds nus, pour pas changer. Sans se préoccuper de ramasser – les éclats vont pas se barrer, de toute façon – la japonaise sautille jusqu’à la porte.

Et découvre Rain.

Le prénom glisse sur sa langue, le r prononcé de son accent japonais. Les questions jaillissent, sans lui laisser le temps de répondre. Elle secoue d’abord la tête, avant de se jeter au cou de la sœur de Leni. Avant de la voir, elle avait pas mesuré à quel point Rain lui avait manqué. À quel point voir quelqu’un qui avait connu et aimé Leni comme elle l’avait fait lui avait manqué. Et en même temps… cette foutue culpabilité, qu’elle a peur de montrer malgré elle. Bien sûr que tu tombes pas mal, elle marmonne, le visage enfoui contre son épaule. Elle s’écarte, une main toujours sur le bras de la trentenaire. Viens, entre. Enlève tes chaussures, s’il te plaît – elle désigne le meuble où Rain peut les mettre, et prendre en échange une paire de chaussons - fais attention, y a du verre. Elle-même suit son propre conseil, pour une fois, et passe au large des dégâts, dirigeant Rain vers la cuisine. Tu veux quelque chose à boire, à manger ? On a… euh… Elle ouvre le frigo, puis un placard, mais n’arrive pas vraiment à concentrer son attention sur le contenu. Faut dire que la présence de Rain la perturbe un peu. Ouais, bien sûr que sa venue est pas anodine. Mais est-ce qu’elle a vraiment envie que la sœur de sa défunte épouse devine que sa veuve est peut-être pas aussi atterrée qu’on pourrait s’y attendre ?

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EYES SO BLUE I DROWN.