I fought the law and the law won (ft June)

21/12/2022

I fought the law and the law won
@June Kitanović | janvier 2026
TW : violation de domicile

Escapade dans la haute société, défi à la hauteur des ambitions qu’il s’impose et la peur d’être pris relégué dans un coin, loin de ce sourire qui décore son visage transformé pour l’occasion. Traits déformés forment un faciès qui n’existe pas quand il se balade dans l’Aerium, atteint par maints stratagèmes. Plan minutieusement préparé pour accéder au graal des voleurs de New Blossom. Inconscience de venir s’incruster dans le berceau des Sept et les autres ultra riches qui ne lui prêtent de toute façon aucune attention alors qu’il est habillé comme un jardinier. Dissimulé au mieux pour passer inaperçu, il aperçoit enfin son but. Magnifique devant lui. Magnificence dressée dans laquelle il s’imagine très bien. Trop bien. Vie rêvée entre ces murs qui s’apprête à traverser, dans laquelle il emmènerait bien Dani. Elle mérite une villa comme celle-là. Utopie qui commence à prendre des accents de vérité avec ce premier vol. S’il parvient à s’emparer de suffisamment de choses, il pourra devenir riche. Vraiment riche. Assez riche pour envisager ces villas comme habitation.

Ce n’est pour l’instant qu’un rêve. Douceur onirique qu’il chasse bientôt pour se concentrer sur les systèmes de sécurité déjà étudiés. Préparé comme jamais pour un casse d’importance, il s’introduit bientôt dans la demeure. C’est presque trop facile. Mutation utilisée, autant pour la discrétion que pour la facilité. Mur avalés, ne reste plus qu’à éviter de déclencher une alarme qu’il n’aurait pas vu. Seulement il se déconcentre. Yeux attirés par ce qui l’entoure, écarquillés face à ce qu’il peut voir. C’est si beau, tant à son goût qu’il en perd contenance. Le voleur veut hurler sa joie d’être là. L’inconscient veut courir et danser sur ce sol richissime. L’imbécile est tant concentré sur toutes ces beautés qu’il ne remarque pas le danger aussitôt.

C’est un sifflement qui ramène son attention sur la réalité qui l’entoure. Et son regard rougeâtre se pose sur une bestiole qui n’a rien de véritable mais pourtant bien réelle. Un cybermon qui ne semble vraiment pas sympathique à son égard. Rien à voir avec la douceur de Shet qui l’attend chez Dani. Non, cette panthère ne semble pas vouloir jouer avec lui. Oh que tu es une belle panthère avec de jolis serpents. Je suis super gentil tu sais. Et ses mains se lèvent devant lui pour signifier qu’il ne lui veut aucun mal, qu’il n’est pas une menace et qu’il va repartir. D’ailleurs il recule doucement. Un pas après l’autre tandis que la bestiole l’observe de ses yeux perçants, semblant se demander si elle doit l’attaquer ou pas. Magie d’un visage qui n’existe pas, qu’elle peut scanner autant qu’elle le veut sans trouver de menace potentielle. Il reste néanmoins un inconnu. Un être qui ne devrait pas être là et la bête semble prendre une décision quand elle fonce soudainement sur lui. Mutation oubliée, reléguée dans les oubliettes quand il panique face à l’attaque saugrenue. A quelques mètres à peine du premier mur.

Peine perdue que de s’échapper, alors qu’il tente d’éviter la panthère. Un bras qui tente de la retenir. L’autre qui amorti sa chute difficilement. Une jambe pour s’éviter de tomber mais la seconde fauchée aussitôt. Il est au sol et une douleur étrange s’insinue dans son cou. Drak0na 1 … Archie 0.
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29/01/2023

The law won
TW : violation de domicile, violence,
mention de terrorisme

I Fought the Law - The Clash

Le jardin semble s’étendre à des kilomètres. Pourtant, elle aperçoit le toit des maisons autour d’elle, et elle entend le bruit des voitures volantes non loin. La villa est loin d’être isolée, mais elle semble l’être et June adore ça. Illusion d’un calme et d’une sécurité qu’elle n’aura jamais réellement, qu’elle n’a sans doute jamais réellement eu. C’est cette réalisation là qui fait le plus mal, finalement. Tout était faux. Au point où elle se demande si les quelques relations qui lui restent sont réelles ou simplement d’autres mensonges qu’on lui murmure. Ça la terrifie, de ne plus arriver à faire confiance à qui que ce soit. A cet instant, pourtant, elle ne sait plus vers qui se tourner, n’est même pas certaine de pouvoir tout dire à Aurora. Aurora, qui ne mérite que les lumières, jamais l’obscurité. Et elle a l’impression de n’être plus que ça : un noir abyssal.

Alors elle arpente le jardin, découvre les quelques fleurs résistantes à l’Hiver et évite les flaques laissées par la neige fondue. Elle se concentre sur les petits détails pour oublier les grands de ses pensées. June est presque arrivée à la grille quand la voix de Drak0na, puissante, résonne jusqu’à elle. « Intru détecté. Intru neutralisé. » June sursaute, se prend les pieds dans une racine et tombe en arrière dans une flaque évitée plus tôt. Elle jure. « Putain. » Les mains noires de boues, tout autant que les vêtements désormais, elle se relève et commence à courir vers la maison. Adrénaline qui lui court dans le corps, elle a peur, se demande qui cela peut être, qui pourrait oser venir ici sans y être invité-e. Mais elle se rend compte aussi que ça lui fait du bien, l’excitation, le danger, la hâte d’utiliser ses pouvoirs. Presque une addiction. La seule dont elle n’aura jamais honte.

Lorsqu’elle arrive enfin à la villa, entre par la porte vitrée de la terrasse, le spectacle qui s’offre à elle est déroutant. C’est qu’elle ne s’attendait pas à voir un réel intru, en vérité. Mais l’homme paralysé à terre est un inconnu. Un jardinier ? Aucun rendez-vous n’était prévu aujourd’hui, elle en est certaine parce qu’elle aurait dû être sur un photoshoot, annulé à cause du mauvais temps qui oscille entre brouillard et pluie. Elle s’approche rapidement de l’homme, active sa troisième déchirure tandis que Drak0na s’écarte légèrement pour la laisser passer. La dague de feu scintille d’un rouge aussi brûlant que celui de ses prunelles désormais, presque aussi écarlate que celle de l’homme. Des lentilles ? Ou une mutation lui aussi ? Elle s’agenouille et lui colle la dague près du cou, sans le toucher pourtant. « Il faut frapper avant d’entrer. » Blague sinistre qui ne la fait pas rire. June ne sait pas exactement depuis quand le venin des serpents du cybermon fait effet. L’homme pourrait reprendre possession de tous ses muscles d’ici peu de temps, alors que la boue tâche ses vêtements à lui aussi, goutte à goutte. Et elle hésite, parce que peut-être que l’homme n’est réellement qu’un pauvre jardinier arrivé là par erreur, et peut-être que c’est un innocent qu’elle ne se remettrait jamais d’avoir blessé. Mais il y a les Orphans. Et tout ce que Sloane lui a dit. Et les paroles de Theodore qui résonnent encore dans son esprit : « Ne sois pas trop gentille, June. Parce que c’est à ce genre de mauvaises décisions que ça mène. ». Alors June n’hésite plus, et elle prend de l’élan en visant l’épaule de l’intru de sa dague de feu. « Les terroristes ne sont pas les bienvenus ici. »

ft. @Archer Williams

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be careful what you wish for, it might be the poison you fear

21/12/2022

I fought the law and the law won
@June Kitanović | janvier 2026
TW : none

Dos au sol, incapable de bouger, incapable du moindre geste, si ce n’est suivre des yeux la panthère qui semble bien déterminée à ne pas le laisser bouger. L’esprit fourmille à toute allure, il n’ose pas essayer sa mutation, de peur d’arriver dans de la terre angoissante ou pire… dans une pièce dont il n’ose imaginer l’utilité. Et puis… peut être que les serpents agissent aussi sur ses mutations. Peut être qu’il ne peut utiliser sa capacité sans souffrir d’intenses conséquences. Toutes ces questions tournent en boucle alors qu’il devrait réfléchir à une excuse, quand la propriétaire des lieux rentrera. Ce qui arrive bien plus vite que prévu. Wow… Impressionné malgré lui, par la lame de feu qui vient de se matérialiser, par la prestance dégagée par la jeune femme à cet instant. Elle qui semblait si douce, si sympathique à l’écran, l’est soudainement beaucoup moins. Elle s’approche, l’arme aussi et ses yeux rouges se posent alternativement sur la dague, puis la Sept, puis de nouveau la dague. Ouais il paraît, mais en même temps, qui vous dit que je l’ai pas fait et que vous n’avez pas entendu? Les yeux pétillent un instant, de l’espièglerie digne du voleur de ces lieux, même s’il n’en mène pas large.

Le fait de ne pas pouvoir bouger, de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit d’autre que subir ce qu’elle pourrait avoir en tête, le pousse à respirer bien trop vite, à avoir le cœur qui bat erratiquement. Prémisses d’une panique qu’il n’est pas certain de savoir gérer. Lui qui habituellement se sort de toutes les situations désastreuses, se rend compte que sa chance est probablement écoulée. Conséquences possibles du départ d’Anastasia. Peut être ne peut il plus compter sur cet aspect de sa vie. Probablement doit-il se concentrer un peu plus, se préparer un peu plus, pour ne plus terminer dans des situations comme celle-là. Ses yeux s’écarquillent finalement quand la menace se fait toujours plus présente et que des fourmis semblent s’inviter dans ses extrémités. Peut être pourra t’il bien bouger. Ce n’est pas encore le cas cependant et il continue de la fixer, elle, plutôt que la dague qui bouge bientôt. Pourtant il voit la flamme bouger du coin de l'œil.

Réflexes cette fois qui fonctionnent, qui s’adaptent à la situation quand son corps reprend soudainement vie. Il peut bouger, il roule alors et s’éloigne du feu, tout en criant au passage. Hein? Quoi? L’incompréhension dans les propos, alors qu’il tend une main vers la panthère pour tenter de l’apaiser, le reste de son corps toujours au sol alors qu’il s’éloigne doucement, en glissant du mieux possible. Je ne suis pas un terroriste. Wow je vous veux aucun mal. Vous étiez même pas censé être là bordel. L’accent anglais ressort terriblement dans le moment de panique qu’il vient de ressentir. Myocarde d’ailleurs pas vraiment apaisé alors que ses yeux changent de couleurs, passant du rouge au gris, du gris au violet et du violet au marron. Autant de couleurs pour manifester son désarroi face à la remarque, à l’attaque. Je vous promets que je ne vous veux aucun mal. La voix est suppliante cette fois et il n’ose pas se redresser, de peur que la panthère n’attaque de nouveau. Une main toujours tendue vers elle tremble sans qu’il ne puisse le contrôler. Je n’ai même pas d’armes. Rien que sa personne et l’intime conviction d’avoir fait une grosse erreur en se pointant ici.icons @ethereal

29/01/2023

The law won
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I Fought the Law - The Clash

Drak0na se tient plus en retrait, désormais. Maintenant que June est arrivée et se tient au-dessus de l’intru. Mais la Sept fronce les sourcils à la remarque, particulièrement au ton léger alors qu’il est en mauvaise posture. Comme si tout ça n’était qu’un jeu pour lui. Moins aux paroles qui le trahissent. « Bien essayé. » Parce que la panthère aurait prévenu s’il avait pris le soin de toquer, d’avertir de sa présence. Et la panthère n’aurait pas attaqué si elle n’avait pas eu elle-même un doute. Tout ça et tout le reste confortent June. Si elle n’attaque pas maintenant, c’est sa propre faiblesse qu’elle exposera. Alors la lame se soulève, puis s’abat… sur le parquet neuf où la trace de brûlure noircit déjà. Alors que June se relève, prête à réattaquer vers l’homme qui roule sur le côté. Drak0na prend déjà son élan.

L’inconnu tente de ralentir la panthère. June sait qu’elle n’obéira à rien d’autres que ses ordres. Et que la main tendue pourrait être mordue, si ce n’est arrachée, sur un simple hochement de tête de sa part. Elle n’en fait rien, cela dit. June suit l’homme alors qu’il tente de s’éloigner, se retrouve presque dans la cuisine ouverte. Et elle voit bien la panique dans ses yeux, elle l’entend dans sa voix. Accent anglais si prononcé qu’elle devine certains mots à défaut de les comprendre réellement sur le moment. Et c’est tout le corps de l’homme qui semble terrorisé, à présent. Des tremblements dans les paroles et dans les muscles. Le cybermon s’apprête à sauter quand June lève le bras vers elle, dague toujours brûlante à la main. « Attends, K0na. » Elle calme les ardeurs, l’instinct protecteur encodé.

Il affirme ne pas lui vouloir de mal. Deux fois. Il affirme ne pas avoir d’armes. Mais ça, ça ne veut rien dire pour June. Parce que ses yeux ont plus changé en quelques secondes que toutes ses coupes de cheveux en vingt ans. Alors il est forcément armé, d’une façon ou d’une autre. Elle s’approche, fait disparaître la dague. Ses iris restent pourtant auréolés de rouge, parce que la deuxième déchirure est toujours passivement active. Des rayons de feu qu’elle n’hésitera pas à lancer au moindre faux pas de l’autre. A qui elle décide malgré tout de donner une chance de s’expliquer. Parce que le doute s’insinue en elle devant les tentatives d’explications désastreuses. Cœur trop bon, peut-être. Elle suit son instinct, cependant. Sur lui, au moins, elle pense pouvoir compter. « Comment êtes-vous entré ? » Question jetée sans douceur. Elle pourrait demander à Drak0na, aussi, qui tourne maintenant autour d’eux, attendant un signal de départ. Mais s’il a tellement peur, il devra être honnête. « Si je suis là, elle me prévient quand j’ai un invité à la porte. » Geste de la tête vers le cybermon, June indique à l’intru que sa petite blague de tout à l’heure tombe à l’eau.

Elle s’accroupit à sa hauteur. « Vous vouliez quoi, alors ? Visiter ? » Sarcasme au bout de la langue. Elle toise l’homme de haut en bas, les prunelles qui changent de couleur lui donnent un mal de tête sinueux. « Les jardiniers sont plus polis que ça, généralement. » Tous les employés sont plus polis que ça, généralement. Des personnes triées sur le volet par Icarus. Et un personnel que June déteste voire roder autour de ses affaires personnelles. Ses yeux reprennent leur couleur habituelle alors qu’elle s’écarte légèrement, tente d’économiser sa mutation si l’autre venait à vouloir riposter. « Pas de gestes brusques, si vous tenez à vos membres. » Elle ne le tuera pas. Et Drak0na non plus si elle ne lui en donne pas l’ordre. Mais la mort ne fait pas aussi mal que les blessures.

ft. @Archer Williams

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21/12/2022

I fought the law and the law won
@June Kitanović | janvier 2026
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La panthère comme l'humaine, ne sont pas très réceptives de ses tentatives ridicules pour détendre l'atmosphère. Pourtant, il essaye de les calmer tout autant qu'il tente d'apaiser son palpitant qui tambourine trop fort. Ce n'était pas ce qui était prévu. Absolument pas. Une maison des Sept, vide de tout occupant. Voilà ce qui était prévu. Seulement là, il y a un cybermon qui n'est pas tout doux comme peut l'être Shet. Et pire que tout, il y a Héméra, Sept de son état, qui le surplombe et l'effraie plus qu'il ne saurait l'avouer. Paniqué à l'idée d'aller en prison plus qu'il ne craint ses yeux rouges. Même si sa déchirure lui permettrait d'en sortir facilement. Même s'il ne risquerait rien entre quatre murs et quelques barreaux. Sa peur définitivement mal placée. Il tente de s'éloigner d'elles, mais ne parvient pas à se relever pour autant. Le venin ne fait pourtant plus effet, mais il n'est pas certain de tenir sur ses jambes, s'il arrive à se mettre debout. Et puis... ça pourrait ressembler à une agression. Et il n'est pas très intéressé à l'idée de rencontrer les crocs de la magnifique bête cybernétique. Y'avait une fenêtre ouverte. Il continue à mentir, pour se protéger, protéger sa mutation. Seulement il change d'idée à la seconde même où il a terminé de parler. Non c'est pas vrai. Je suis entré par là. Et sa main tendue devant lui se serre, pour qu'il ne reste plus qu'un doigt, qui pointe vers le mur qu'il a traversé plus tôt. Ce qui semble une éternité plus tôt d'ailleurs, alors qu'il se s'est passé guère plus que quelques minutes. C'est que... mur ou pas, je peux passer quand même. Pas de vrais détails, pas de nom associé à cette déchirure. Une simple description un peu simpliste de ce qu'il peut faire... pour ne pas trop se vendre.

Et puis ensuite il grimace. Le voleur n'a pas envie de lui avouer les raisons qui l'ont poussé à entrer. S'il annonce être un voleur, elle appelera la police, c'est certain. Quelques mensonges lui viennent alors, mais il ne sait pas lequel utiliser sans provoquer la colère de la dame des lieux... ou celle de sa panthère. L'esprit fourmille, les idées fusent à mille à l'heure pour finalement s'arrêter sur une réponse à peu près honnête. Visiter oui on peut dire ça. J'ai toujours été curieux de savoir comment vivaient les Sept. Ou simplement les gens de la haute. Y'a pas à dire, c'est un monde différent ici. Par rapport à l'Underapple, ça n'a rien à voir. Et puis tout est finalement vrai.

Mots détournés pour sembler des plus sincères, il tait son vrai but en le dissimulant derrière ce qu'il pense si souvent. Cette vie, là haut dans les nuages, qu'il veut pour lui même, pour Dani, pour Lewis... mais qu'il ne faisait qu'imaginer jusque là. Ambition silencieuse qu'il ne lui avoue pas, se contentant d'enfin baisser la main pour lui offrir un sourire maladroit. J'ai cru que vous accepteriez jamais de me voir alors j'ai pas demandé la permission. En profitant de votre absence pour observer. Je voulais pas vous faire peur. Et évidemment, je ne savais pas que vous aviez ... ça Cette fois, il pointe le cybermon du menton, avant de reporter son attention sur la maîtresse des lieux. Je suis désolé? Mais son visage plus serein a repris de son impertinence, ses yeux expriment une certaine malhonnêteté maintenant qu'ils ont retrouvés une couleur sombre et ses lèvres sont un peu retroussées sans qu'il n'en prenne conscience. Il est en train de lui mentir... tout en espérant ne pas se faire prendre.
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29/01/2023

The law won
TW : violation de domicile, violence,
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I Fought the Law - The Clash

Elle penche la tête à la mention de la fenêtre ouverte. Fronce les sourcils lorsqu’il pointe finalement le mur, qu’elle regarde une seconde avant de revenir vers l’intru qui lui explique pouvoir passer à travers. « Génial, ça. » Le ton contredit les paroles. Ça ne le rassure absolument pas que n’importe qui puisse rentrer à travers les murs. Et elle se dit déjà qu’il faudra agrandir le périmètre de sécurité de Drak0na, et améliorer son temps de réaction peut-être. Elle n’a acheté le cybermon que pour se sentir bien dans sa maison. Et elle n’est pas certaine de pouvoir dormir sereinement cette nuit désormais. Ça la terrifie, en réalité. Plus qu’elle ne le laisse paraître devant l’inconnu, auquel elle ne montre qu’un visage fermé, attendant des réponses. Mais les réponses ne lui donnent aucune satisfaction. Parce qu’il reprend son sarcasme sans honte. Ses yeux s’agrandissent malgré elle aux explications. June ne sait réellement cacher ses émotions que devant les caméras. Comme un instinct de survie. Mais chez elle, sous le choc d’une réponse à laquelle elle ne s’attendait pas, les expressions n’arrivent pas à être contenues.

Le sourire qu’il lui offre avant de désigner Drak0na de la tête la fait desserrer le point. Elle se relève lentement. L’observe toujours alors qu’elle n’est pas certaine de déchiffrer son expression. Elle a presque l’impression qu’il s’amuse. Et tout ce qu’elle sait, au fond, c’est qu’il ne devrait pas être là. Peu importe la raison. « C’est une question ? Vous l’êtes ou pas, c’est tout. » Sévérité qui pourrait trahir sa peur. Elle se rassure à la présence de Drak0na, qui à défaut d’avoir pu empêcher l’intrusion saura au moins faire en sorte qu’il ne puisse pas s’échapper. Normalement. « C’est quand même chez moi. Que je sois une Sept, ça vous donne pas tous les droits. » Le ton sonne outré. Elle l’est, en vérité. Sans doute qu’elle ne devrait pas être autant étonnée que ça. Entre les paparazzis et les stalkers, l’inconnu est loin d’être le premier à outrepasser les limites. Loin d'être celui à avoir commis le pire crime aussi. Elle hésite encore à appeler la police. Mais June sait qu’à la seconde où le monde sera au courant, ce n’est pas seulement le faux-jardinier qui voudra venir observer, c’est tous les autres aussi qui viendront tester les barrières et le cybermon. Pour l’instant, ce qui compte, c’est de minimiser les dégâts et les fuites. Elle espère que Sloane sera fière qu’elle y ait pensé.

June soupire et fait un pas en arrière. Drak0na en fait un en avant. Elle le laisse se relever s’il le souhaite, mais n’en fera pas la suggestion. Et rappelle qu’elle est prête à user de ses pouvoirs en faisant passer iris de jaune soleil à rouge feu puis bleu-vert naturel. « Drak0na doit vous scanner. Pour savoir qui vous êtes. A moins que vous ne souhaitiez vous présenter ? » En vérité, la panthère aurait dû le faire à l’instant même ou elle avait posé les yeux sur l’intru ; n’avait pourtant annoncé aucun nom. Sa base de données est grande, mais forcément incomplète. Peut-être que l’intru y a échappé. « Peut-être que j’aurais accepté si vous aviez demandé. » Elle en doute, quand même. « Mais on ne se connaît pas et j’ai pas l’habitude d’ouvrir ma porte à n’importe qui. » A voir ce que serait la définition de n’importe qui. Et June fronce à nouveau les sourcils alors que ses yeux accrochent la porte d’entrée avant de revenir vers l’intru. « Pourquoi ici, d’ailleurs ? » De toutes les questions qu’elle se pose, celle-ci lui paraît la plus importante. « Pourquoi pas un-e autre Sept ou n’importe quel riche de la ville ? Beaucoup ont de très belles et grandes villas, s’il n’y a que ça qui vous intéressait. » Elle ne peut s’empêcher d’appréhender la réponse, de penser qu’il a choisi celle-ci parmi toutes les autres parce qu’elle lui paraissait plus facile d’accès. Ou la propriétaire plus facile à combattre. Ou les deux.

ft. @Archer Williams

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